Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

La dolce vita (laumie)

 :: A little break :: archives :: rps abandonnés
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
La dolce vita (laumie)
Jeu 9 Juil - 18:18

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
➻ ➻ ➻
{la dolce vita}
crédit/ tumblr Laumie [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Le principe d’une surprise est de n’être au courant de rien. De se laisser guider. De se laisser porter par le moment. De savourer l’instant sans lever le petit doigt. C’est un peu l’impression qu’à Laurel quand elle passe du temps avec Jamie. Oublier son mode de fonctionnement pour se caler à celui de l’homme d’affaires. Ne rien prévoir, juste profiter des attentions qu’il lui témoigne. Étrangement, c’est un exercice qui est dans ses cordes. Oui, c’est étrange, car il y a encore pas si longtemps, Laurel aurait rigolé au nez de la personne lui réclamant une confiance totale et aveugle. Après Joseph et ses fausses promesses, comment ne pas rester sur ses gardes, et avoir un parachute pour se secourir soi-même ? Et pourtant. Il est arrivé avec ses grands airs, ses costumes bien taillés, et en un claquement de doigts, il a su la charmer. Comment ? Elle l’ignore elle-même. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle a accepté d’écouter ses envies, sans penser aux préjugés, et de voir où ça pourrait les amener de faire un bout de chemin ensemble. Un chemin où les surprises seront nombreuses. Laurel a déjà eu un aperçu de ce comportement chez Jamie. Toutefois, elle ne s’attendait pas à en expérimenter une si rapidement, et surtout pas le jour de son anniversaire. La journée se passait normalement, comme chaque année depuis qu’elle vit dans la même ville que sa soeur. Une matinée tranquille, puis un déjeuner sur la plage en mode pique-nique avec Norah, agrémenté par les derniers potins, tout en se dorant la pilule au soleil. La nouveauté cette année, ça a été de recevoir un bouquet de fleurs apporté par un coursier, délivré en main propre, avec un message à la fois touchant et énigmatique. Une sorte d’avant-goût pour la suite des événements, sans en révéler le programme. Tout ce que Laurel savait, c’est qu’elle devait préparer des bagages et être à une heure précise à l’aéroport international de Los Angeles. C’est le genre de surprises qu’apprécie la jeune femme. De celle qui fait faire un sursaut au coeur, donne des picotements dans l’estomac, tout en faisant naître une légère angoisse face à l’inconnu. Légère, pas assez importante pour en tenir compte. Après tout, contrairement aux chats, l’homme n’a qu’une vie, et il faut la vivre à fond pour ne pas mourir avec des remords.

Dire que ce ne fut pas une course contre la montre serait un mensonge. Avez-vous déjà fait des valises sans connaître la destination ? Si ce n’est pas le cas, n expérimentez pas. Cela en revient à fermer les yeux et prendre les premiers vêtements qui passent sous les mains. Mais ce n’est qu’un détail logistique. Il en faudra plus pour déstabiliser la jeune femme, rongée par la curiosité et l’excitation de l’aventure. C’est un peu en avance qu’elle arrive à l’aéroport, ainsi qu’au point de rendez-vous. Un court moment qui lui permet d’observer avec attention le gigantesque panneau des départs, dans l’espoir de trouver un indice concernant la destination. Malheureusement, il y a beaucoup trop de nom de ville pour repérer celui qui sera le bon. Laurel est toujours dans le flou quand elle est rejointe par son partenaire de voyage (et partenaire tout court, non ?). « C’est moi, ou tu augmentes l’intensité de tes surprises à chacun des rendez-vous ? » demande t-elle, tout en s’approchant de Jamie. C’est seulement une fois qu’elle est près de lui qu’elle termine d’énoncer le fond de sa pensée. « Organiser un repas à la dernière minute à domicile. Passer une journée loin de la ville pour assister à une course de chevaux. Et maintenant prendre un avion pour un destination qui m’est inconnue. Je vais finir par croire que pour le suivant, tu me donneras rendez-vous devant l’autel sans passer par la case demande en mariage. » Elle laisse un rire s’échapper de ses lèvres, assez amusée par cette hypothèse excentrique. « Mais ne va pas croire que c’est une bonne idée. » Un conseil qui sonne plus comme un refus catégorique d’être dans une telle situation, murmuré à demi-mot avant de venir le saluer comme il se doit, par ses lèvres trouvant celles de Jamie pour y déposer un baiser. « Où allons-nous ? » se risque t-elle à demander, avec l’espoir que ce maigre baiser lui garantisse une réponse plus claire que la carte qui accompagnait le bouquet de fleurs.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]  4 - La dolce vita (laumie) 3658703599
Revenir en haut Aller en bas
Jamie Ukhar
Jamie Ukhar
Jamie Ukhar
4 - La dolce vita (laumie) AdorableDescriptiveAppaloosa-size_restricted

• âge : 48
• côté ♥ : Libre de ses aventures d'un soir
• orientation : Hétéro
• occupation : Ma fille, Maé, ma princesse. Mais aussi businessman, investisseur, je possède plusieurs établissements rentables mis en gérance
• quartier : bel air
• avatar : Cillian Murphy
• crédits : wewere2kids (ava)
• messages : 126
• date de naissance : 20/11/1975
Jamie Ukhar
La dolce vita (laumie)
Ven 10 Juil - 12:05

Je ne compte pas faire les choses à moitié, et surtout, je compte les faire moi-même. Si je me permets de déléguer sur certaines choses, il est hors de question que je ne laisse le soin de cette tâche à un autre. Ou une autre. Quelle qu’elle soit. Je me suis penché moi-même sur les réservations de l’hôtel en Sicile. Un hôtel haut standing, avec une vue imprenable. Tout le confort possible et une carte sans précédent. Ça lui laissera le choix de dîner dehors, ou directement à l’hôtel. Je fais en sorte de lui laisser le plus de choix possible, et je ferais moi-même le tri si elle en a envie. Quoi qu’il en soit, il s’agit de son anniversaire, le premier que je partage avec elle, et il est important de faire les choses dans les règles. Selon mes propres règles.
Les réservations sont faites pour le vol, l’hôtel, les bagages, le taxi qui viendra la chercher chez elle à une heure précise. Je prends un gros volume, au cas où elle décide de voyager encombrée. Parer à toute éventualité, c’est la mission que je me donne. Pour ce faire, je lui ai simplement fait envoyer un bouquet, et quelques instructions. Libre à elle d’y donner suite, bien entendu, mais j’espère qu’elle y répondra favorablement.
Je mets en ordre certaines affaires, histoire de pouvoir me libérer de mes obligations professionnelles et familiales le temps d’un weekend. Pas d’avantage, il ne faudrait pas qu’elle se lasse. De petites doses, petit à petit. Et surtout, la surprendre, dans le bon sens du terme. J’ai à cœur de lui faire plaisir et uniquement plaisir.
Je l’attends à l’aéroport, dans le bon terminal. Debout, tel un homme confiant. Dans mon éternel costume, je le confesse. Dieu merci, ma valise comporte encore d’autres choses, histoire d’être plus à l’aise. Je n’ai qu’un tout petit bagage, et mon téléphone dans la poche intérieure de ma veste. Et enfin, elle arrive… Lumineuse. C’est une réflexion que je me fais à chaque fois.
« C’est moi, ou tu augmentes l’intensité de tes surprises à chacun des rendez-vous ? » « J’ai une réputation à tenir. » Lui souriant à demi en la regardant droit dans les yeux. Son regard est incroyablement intense, à chaque fois qu’elle le pose sur moi, et ça touche quelque-chose chez moi que je ne suis pas encore en mesure d’identifier. Mais ça ne saurait tarder. « Organiser un repas à la dernière minute à domicile. Passer une journée loin de la ville pour assister à une course de chevaux. Et maintenant prendre un avion pour un destination qui m’est inconnue. Je vais finir par croire que pour le suivant, tu me donneras rendez-vous devant l’autel sans passer par la case demande en mariage. » « Une chose à la fois, ne me grille pas tout de suite, je t’en prie. » Je lève un sourcil et joue son jeu, encore une fois, les joutes verbales sont de circonstance, et j’adore ça. J’aime surtout que ça vienne d’elle. « Mais ne va pas croire que c’est une bonne idée. » « Mm. Message reçu. » Hochant la tête d’un signe entendu. Elle se décide enfin à m’embrasser, j’allais finir par le lui voler, tout gentleman que je sois. « Où allons-nous ? » Je prends alors sa main, et note sa valise, dont je m’occupe, ayant déjà déposé la mienne sur le porte bagage un peu plus loin pour l’embarquement. « Et bien, nous embarquons dans une demie heure, pour Palerme. » Mystérieux. Je ne lâche pas sa main et dépose ses valises, remercie l’employé d’un signe de tête et la guide pour qu’elle vienne se serre doucement contre moi. « Je me suis dis qu’un peu d’Europe, de charme et gastronomie ne pourrait pas te faire de mal. Bon anniversaire. » L’embrassant en prenant son visage entre mes doigts pour l’embrasser.
Elle se laisse aller à un baiser, elle consent de me laisser faire au moins pour cette fois, et puis nous embarquons et prenant place dans un avion. Première classe bien entendu. « Tu as déjà visité l’Europe ? » Nous nous connaissons à peine, c’est un fait, mais j’ai à cœur d’entendre ce qu’elle a à me raconter sur ses voyages et sa vision des choses. Et notre proximité n’a rien de dérangeant, bien au contraire.

Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
La dolce vita (laumie)
Lun 20 Juil - 22:24

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
➻ ➻ ➻
{la dolce vita}
crédit/ tumblr Laumie [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

D’aussi loin que sa mémoire lui permet, Laurel ne se souvient plus quand elle a eu une telle surprise pour son anniversaire. D’autant qu’elle n’a pas encore connaissance de l’intégralité de celle-ci. Il y en a eu, que ce soit par ses collègues de travail avec qui elle s’est toujours bien entendue, par ses amis également, des membres de sa famille. Mais là, c’est différent. Car Laurel partage une relation avec cet homme, qui est entré dans sa vie il n’y a pas si longtemps en fin de compte. Un laps de temps si court, et pourtant, elle a l’impression de le connaître un peu plus chaque jour, comme si ça faisait des années qu’ils se cotoyaient. Joseph, ça fait bien des années qu’il ne faisait plus tellement d’effort pour la surprendre. Tantôt un bouquet envoyé par son assistante, tantôt un écrin de bijou qu’il n’avait même pas choisi. Dans le genre cadeau impersonnel, il était un spécialiste. Au moins, avec Jamie, Laurel a le sentiment que ça vient de lui, et qu’il s’occupe des choses personnellement, en grande partie. C’est pour cela que la trentenaire est à l’aéroport, confiante, et même excitée de connaître la suite des évènements. Elle a le goût de l’aventure, de l’inconnu. Et elle se surprend à apprécier le goût des surprises permanentes, où elle doit fermer les yeux et se laisser guider. Très certainement car ça fait du bien de relâcher la pression, de se faire servir, chouchouter. Être au coeur des attentions, au premier plan.

Valise tirée derrière elle, la jeune femme arrive à bon port, à l’heure où elle était attendue. Un sourire se forme sur ses lèvres dès lors que son regard se pose sur Jamie. Merde. Encore un peu, et on tombe dans le cliché de l’adolescente face à son crush. Un peu de retenue miss Fawkes. Heureusement, sa répartie légendaire n’est pas bien loin, histoire de préserver sa réputation. Sourire qui ne cesse de s’étirer, dès la première réponse de l’homme d’affaire. Bon point. Ça ne serait pas lui de proposer un simple verre en terrasse pour profiter du début de l’été. Un voyage surprise, sans connaître la destination, c’est le strict minimum. Toutefois, Laurel préfère lui couper l’herbe sous le pied quant à la prochaine surprise. Non pas qu’elle n’apprécie pas les intentions, mais elle ne voudrait pas mettre la charrue avant les boeufs. Un petit coup de frein ne serait pas de trop. Une fois certaine qu’ils soient sur la même longueur d’onde, la blonde se décide à prendre les devants pour l’embrasser, le saluer comme il se doit, comme sa nouvelle situation le lui permet. Cette formalité réglée, elle se tente à obtenir des réponses, concernant la destination. Sa main capturée dans celle de Jamie, sa valise récupérée pour ne plus devoir s’en occuper, elle apprend que le vol est sous peu, en direction de Palerme, la capitale de la Sicile, en Italie. D’accord, son coeur loupe un battement, et il faut bien qu’elle se retrouve serrer contre Jamie pour pouvoir rester sur ses deux jambes. D’ailleurs, elle peine à retenir ce sourire déjà comblé. « L’usage serait de sortir le baratin habituel comme quoi tu n’aurais pas dû mais honnêtement je ne peux pas le dire. J’ai toujours voulu aller en Italie, mais je n’ai jamais eu l’occasion de le faire. » La joie qu’elle ressent se traduit par ce flot de paroles, mais celui-ci est stoppé par un baiser qu’aucune jeune femme ne peut refuser. Il est suffisant pour calmer ses ardeurs, faire redescendre la pression pour simplement profiter et, encore une fois, se laisser guider. L’Europe. Le voyage qui les attend est bien assez long pour faire regretter Jamie de son choix. Il ne le sait peut-être pas encore, mais une Laurel passionnée peut beaucoup parler. Souhaitons lui d’avoir un moyen de la faire taire. Après un petit merci murmuré pour contrôler ses émotions, Laurel se laisse une nouvelle fois guider par lui. Sans voir le temps passer, ils se retrouvent assez vite à l’intérieur de l’avion, installés sur des sièges confortables, en première classe. Rien d’étonnant jusque là. « Le sud de la France. » Destination pour son voyage de noces. Un détail qu’elle préfère placer sous silence, afin de ne pas jeter un froid. Après tout, c’est un détail insignifiant. « J’ai beaucoup aimé les paysages, et l’ambiance générale assez détendue je dois dire. C’était très reposant, et la gastronomie est assez raffinée. » Très différente des Etats-Unis, c’est certain. La comparaison est même inenvisageable. « J’aimerai découvrir la Grèce un jour. C’est un pays qui m’attire beaucoup. Comme beaucoup d’autres en fait. » C’est étrange, mais maintenant que Laurel n’est plus “prisonnière” de son mariage, c’est comme si elle voyait le monde différemment. Elle se rend compte que maintenant qu’elle a placé ses rêves et ses envies au second plan, pour remplir son rôle d’épouse à temps complet. Or, désormais, plus rien de l’empêche de visiter le monde, voir ce qui l’attire pour ne pas finir sa vie avec des remords. « Et toi ? J’ai le sentiment que tu as visité bien plus de pays que moi, je me trompe ? » Son domaine d’activité doit fortement jouer, mais pas que.
Revenir en haut Aller en bas
Jamie Ukhar
Jamie Ukhar
Jamie Ukhar
4 - La dolce vita (laumie) AdorableDescriptiveAppaloosa-size_restricted

• âge : 48
• côté ♥ : Libre de ses aventures d'un soir
• orientation : Hétéro
• occupation : Ma fille, Maé, ma princesse. Mais aussi businessman, investisseur, je possède plusieurs établissements rentables mis en gérance
• quartier : bel air
• avatar : Cillian Murphy
• crédits : wewere2kids (ava)
• messages : 126
• date de naissance : 20/11/1975
Jamie Ukhar
La dolce vita (laumie)
Ven 24 Juil - 16:27

Surprendre une femme est le meilleur moyen de lui donner envie d’en voir encore d’avantage. C’est un long combat, encore, qu’il ne demande pas nécessairement d’effort insurmontable tant qu’il est fait avec envie. Je prends moi-même beaucoup de plaisir à la surprendre. Sans doute parce que je me plais à imaginer ce que ça pourrait provoquer chez elle. Tout en prenant le risque de me faire envoyer sur les roses, j’ai bien compris qu’avec Laurel, je n’aurais pas toujours le dernier mot. Ça en devient charmant, intriguant, et c’est un défi que relève chaque jour, le pire, c’est que je le fais avec beaucoup de malice, ce qu’elle est visiblement loin de me reprocher. J’aime l’idée de pouvoir encore une fois la dérouter, et surtout, la voir se laisser faire, un peu plus chaque jour. Ça n’était pas gagné au départ. Mais c’est bien la preuve que je réussis à la mettre en confiance, d’une façon ou d’une autre.
« L’usage serait de sortir le baratin habituel comme quoi tu n’aurais pas dû mais honnêtement je ne peux pas le dire. J’ai toujours voulu aller en Italie, mais je n’ai jamais eu l’occasion de le faire. » J’arque un sourire et serre sa main dans la mienne. « Excepté que tout chez toi est à l’inverse des conventions. Et que tu ne pourras plus le dire. En revanche, je te laisserais raconter que tu meurs d’envie d’y retourner. Sans le moindre problème. » Glissant mes lèvres dans son cou pour y déposer un baiser furtif, juste celui qui donne envie.
Nous prenons place dans l’avion, à nos places, et en profitons pour poursuivre la conversation. Nous ne connaissons pas de moments où nous n’avons rien à nous dire, pour l’instant, nous sommes simplement dans l’échange, le plus simple, et sommes très loin d’avoir tout découvert l’un sur l’autre. Je lui demande si elle a eu l’occasion de visiter l’Europe. « Le sud de la France. » « Cannes, Saint-Tropez, Nice ? » C’est en tout cas ce qui me vient quand je pense au Sud de la France que j’ai eu l’occasion de découvrir plusieurs étés durant. J’ai beaucoup aimé en faire profiter Maé. Ça a un charme assez exotique pour des américains, et elle s’y est régalé. Je tairais les nombreuses nuits en boite de nuit que nous avons pu passer avec Eden à l’époque où nous étions mariés, et sans enfants. « J’ai beaucoup aimé les paysages, et l’ambiance générale assez détendue je dois dire. C’était très reposant, et la gastronomie est assez raffinée. » J’en conviens, mais les excès de la nuit sont les mêmes que chez nous. « J’aimerai découvrir la Grèce un jour. C’est un pays qui m’attire beaucoup. Comme beaucoup d’autres en fait. » « D’accord, alors laisse moi te faire apprécier la Sicile, et ensuite, je t’emmène en Grèce. Deal ? » Je lui demande son avis, elle aura le dernier mot, encore une fois. Mais il ne tient qu’à elle d’accepter de retourner en voyage avec moi, pour un weekend, ou un peu plus, quand nos agendas personnels le permettront, en même temps.
Mes doigts viennent glisser entre les siens, pour poursuivre la discussion. « Et toi ? J’ai le sentiment que tu as visité bien plus de pays que moi, je me trompe ? » « J’ai effectivement plus ou moins traversé le monde. Pour affaires. » Tout ne tourne pratiquement qu’autour des affaires. Le plaisir, c’est une autre paire de manches. L’intérêt là-dedans, c’est de partager un voyage non ? Je ne vois pas l’intérêt de partir seul, en revanche, découvrir à deux… ou faire découvrir. Et c’est totalement le cas de Laurel aujourd’hui.

Quelques longues heures de voyage plus tard, nous sommes enfin arrivés à bon port. Le voyage fut teinté de petits gestes tendres, qui n’induisent rien de plus qu’un peu de douceur. Il y a un stade que nous n’avons pas encore passé, et pourtant, nous sommes à des milliers de kilomètres, ensemble, main dans la main.
Je récupère les valises quand nous débarquons, et nous quittons l’aéroport dans un taxi grand luxe. J’embrasse son front en la prenant contre moi. « Tu veux rentrer te reposer à l’hôtel ? » Ne serait-ce qu’une heure ou deux, histoire de reprendre du poil de la bête. « J’ai réservé au restaurant, mais on peut se faire monter le dîner dans la chambre. » Je suis prévenant, je ne la connais pas assez pour savoir ce dont elle a vraiment envie, en revanche, je la connais assez pour savoir qu’elle n’aime pas qu’on prenne des décisions à sa place. Reste à savoir si ça la met mal à l’aise de partager ma chambre. Il y en a une autre de réservée, juste à côté de la principale, juste par principe.

Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
La dolce vita (laumie)
Sam 25 Juil - 22:58

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
➻ ➻ ➻
{la dolce vita}
crédit/ tumblr Laumie [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Laurel se plaît à avoir le dernier mot depuis qu’elle est divorcée. Elle aime mordre à pleine dent dans la pomme de l’indépendance. Mais avec Jamie, elle sait qu’elle n’aura pas toujours ce dernier mot. Parfois, elle va devoir s’avouer vaincue, comme à cet instant où les lèvres de l’homme d’affaires effleurent la peau de son cou. Un geste raffiné, presque trop furtif au goût de Laurel, qui n’est pourtant pas en position d’exiger quoique ce soit. Ce n’est ni le lieu, ni le moment. Il est temps de rejoindre cet appareil si sophistiqué qu’il permet de voler dans les airs, et de parcourir le globe d’un bout à l’autre sans aucun effort, et - presque - sans danger. Installés en première classe, aussi confortablement qu’il est possible de l’être, le jeu des questions visant à connaître l’autre reprend. C’est une partie débutée le soir de leur rencontre, qui n’a jamais cessé, et qui n’est pas prête de prendre fin. En tout cas, ce n’est pas dans les intentions de l’opératrice, qui prend à coeur de connaître le moindre petit détail au sujet de celui qui a réussi à atteindre son coeur, alors qu’elle pensait cet organe hors d’usage après le passage de son ex-mari. « Antibes. » Oh qu’elle aime réussir à l’avoir, sans même chercher à le faire. Un sourire amusé ne tarde pas à s’emparer de ses lèvres, avant qu’elle ne partage les impressions qu’elle a ressenti pour cet autre pays. Un avis positif, c’est certain. Très vite, elle enchaîne sur une destination qu’elle aimerait découvrir un jour, si l’occasion lui était permise. Une perche tendue, très vite saisie par Jamie. « J’aurai bien une idée pour pimenter ce deal, mais je crains qu’il n’y ait des oreilles indiscrètes ici pour le dire à haute voix. » Joueuse, elle lui a prouvé plus d’une fois. Et s’il a la mémoire courte, Laurel se fait un plaisir la lui rafraîchir grâce à ses propos si mystérieux et aguicheurs. Il n’aura qu’à la relancer sur le sujet, quand ils seront seuls, si le coeur lui en dit. Pour l’instant, elle resserre sa main dans la sienne, leurs doigts entrelacés, et lui demande confirmation sur une intuition. Laurel a visé juste, et même si elle ne l’a pas exprimé à haute voix, elle pouvait se douter que la majorité des déplacements de Jamie sont liés à son travail, et non pour découvrir le monde en solitaire avec un sac sur le dos.

La suite du voyage se passe un peu plus calmement. Laurel a certainement due s’endormir quelques heures contre Jamie, en raison des longues heures de trajet. Près de quinze heures pour quitter la Californie, et arriver en Europe, dans le ciel italien. La jeune femme n’est pas peu satisfaite quand l’avion entame sa descente, et qu’ils peuvent enfin sortir de l’engin. Même s’il est possible de bouger un peu, les déplacements sont limités. Une fois à l’aéroport, les valises sont récupérées, rangées dans le coffre d’un taxi, avant de s'engouffrer à l’intérieur. Sur la banquette, Laurel se love contre Jamie, tandis que le véhicule s’engage dans la circulation pour rejoindre l’hôtel. « Si ça ne te dérange pas. » Malgré les heures de sommeil grapilées dans l’avion, la fatigue est bien présente. L’agitation, le temps qui se rallonge. On ne peut pas dire qu’un voyage d’un aéroport à un autre soit très reposant. « Je préfère un peu de calme et d’intimité pour débuter. » Laurel ne doute pas que les attentions de Jamie seront merveilleuses, mais elle préfère être honnête, reconnaître son état plutôt que se forcer et ne profiter qu’à moitié des choses. Doucement, elle relève la tête pour croiser son regard. « J’ai hâte que tu me fasses découvrir la Sicile, mais pour l’instant, je n’ai aucune idée de quelle heure il est, ni du fuseau horaire où se trouve mon corps en fait. Alors si tu veux bien me laisser la fin de la journée pour me remettre en phase, je te promet d’aller dans tous les restaurants que tu auras à me proposer, et tous les endroits que tu voudras me faire visiter. Deal ? » Et puis, dans cette proposition, Laurel ne dit pas qu’elle sera une loque durant les prochaines heures. Seulement qu’elle préfère profiter de sa simple présence, à l’hôtel, plutôt que de courir à droite et à gauche sans prendre le temps de récupérer un minimum du voyage. Nuance.
Revenir en haut Aller en bas
Jamie Ukhar
Jamie Ukhar
Jamie Ukhar
4 - La dolce vita (laumie) AdorableDescriptiveAppaloosa-size_restricted

• âge : 48
• côté ♥ : Libre de ses aventures d'un soir
• orientation : Hétéro
• occupation : Ma fille, Maé, ma princesse. Mais aussi businessman, investisseur, je possède plusieurs établissements rentables mis en gérance
• quartier : bel air
• avatar : Cillian Murphy
• crédits : wewere2kids (ava)
• messages : 126
• date de naissance : 20/11/1975
Jamie Ukhar
La dolce vita (laumie)
Mer 29 Juil - 18:44

« Antibes. » J’arque un sourire, un point pour elle, encore. Comme si elle prenait un foutu malin plaisir à ne pas répondre comme il se doit, comme si ça lui tenait à cœur de taper à côté, juste pour me dérouter. Et vous savez quoi ? Je trouve ça même irrésistible. C’est pitoyable d’être tombé si bas. Mais j’aime cette lutte, ce petit jeu verbal, ce à quoi s’ajoute un jeu de regards parfaitement exquis. Elle ne se laisse pas faire et est la première à jeter un pavé dans la marre s’il le faut. Parfaitement irrévérancieuse, et ça lui va parfaitement.
« J’aurai bien une idée pour pimenter ce deal, mais je crains qu’il n’y ait des oreilles indiscrètes ici pour le dire à haute voix. » Elle s’approche dangereusement de moi, assez pour que je lui vole un baiser, doux, et tendre. « Mm. Nous devrons reprendre cette conversation. » Clairement. Je ne compte pas laisser passer l’occasion, mais je compte sur elle pour se jouer une moi encore un peu plus et pouvoir alors placer mon joker. Peu importe où il finira par me mener. Ce que les hommes peuvent être faibles face aux charmes d’une femme… Moi le premier, je le déplore, mais je ne peux lutter.
Laurel fini par sombrer dans le sommeil, et je dépose de temps à autre un baiser sur sa tête, qui ne la réveille pas. Je suis trop nerveux pour dormir. Le manque de nicotine, sans doute. Je commence à le ressentir gravement. Je la laisse profiter de ces quelques heures de repos, de répit. Pas sûr que ça la remette sur pied mais qu’importe.

Quand enfin nous descendons de l’appareil, mon premier réflexe est d’allumer une cigarette. Foutue bouffée d’oxygène depuis que nous sommes partis, soit 15 h. Alors oui, j’ai bel et bien un patch de nicotine sur le bras, mais dopé comme je suis, il n’y a rien à faire.
Je fini par interpeller un taxi et nous y montons tous les deux. Je lui laisse la primeur de choisir le programme de la soirée. Je lui propose d’aller se reposer à l’hôtel. Elle a l’air épuisée, même si ça ne retire rien à la beauté de ses traits. « Si ça ne te dérange pas. » « Aucun problème. » Embrassant doucement son front. « Je préfère un peu de calme et d’intimité pour débuter. » « Alors nous dînerons dans la chambre. » Encore une fois ça ne l’engage à rien, je pense qu’elle est assez directe pour me dire non, et de même qu’elle est assez grande pour me faire comprendre quand elle n’a pas envie de quelque-chose. « J’ai hâte que tu me fasses découvrir la Sicile, mais pour l’instant, je n’ai aucune idée de quelle heure il est, ni du fuseau horaire où se trouve mon corps en fait. Alors si tu veux bien me laisser la fin de la journée pour me remettre en phase, je te promets d’aller dans tous les restaurants que tu auras à me proposer, et tous les endroits que tu voudras me faire visiter. Deal ? » Je trouve même adorable sa petite moue et sa petite voix, qui trahissent hautement sa fatigue. Je suis un sentimental, que voulez-vous. Et un grand sensible sous mes airs impassibles. « On fera selon ton rythme, et tes envies. » Je me veux rassurant avec elle. Et je pense qu’elle a comprit que je n’avais aucune mauvaise intention. Mon regard me trahit souvent et je sens qu’avec elle… Je suis plus attentif qu’avec les autres.
Le taxi nous dépose devant l’hôtel et un groom vient prendre nos bagages et les monter dans notre chambre. Je me rends à l’accueil où je donne mon nom, et explique, dans la langue du pays, que j’ai réservé une suite pour deux au dernier étage. L’établissement est grand luxe. Nous prendrons aussi le dîner dans la chambre. L’hôtesse me conseille de faire notre choix une fois en haut et de passer un rapide coup de fil pour présenter nos préférences quant au dîner de ce soir. Je la remercie et nous montons, main dans la main.
Je la laisse découvrir par elle-même la chambre, une fois que je lui eu ouvert la porte. « Est-ce suffisant à combler tes attentes ? » Je n’ai aucun doute là-dessus, Laurel n’est pas le genre de femme qu’on impressionne à coups de diamants, mais ça ne change rien au fait qu’elle sache sans doute apprécier une attention. " Je te laisse prendre tes quartiers. » Je pose mes mains sur ses bras et dépose un baiser sur ses lèvres. « La chambre d’à côté est également réservée, si tu préfères qu’on fasse chambre à part. » Je suis juste prévenant, je voulais le lui faire savoir.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
La dolce vita (laumie)
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

glitter in the air :: A little break :: archives :: rps abandonnés+