Big brother is watching

L'épuisement guettait Aaron. Qui l'eut cru que le simple fait d'être éveille et d'avoir le cerveau qui tourne fut si fatiguant. Il bougeait à peine, ne s'était même pas lever de son lit. On l'avait juste placé en position assisse. Le médecin ayant affirmé qu'il faillait le remettre en position verticale le plus tot possible. Même pas quinze minute plus tard il avait la sensation d'avoir parcouru un marathon et que ses muscles avait déjà besoin repos. Il avait vu ses parents, son meilleur ami et il lui semblait que c'était suffisant pour la journée, qu'il pourrait bien retourner dans un sommeil de plusieurs mois si c'était pour se réveiller aussi faible. Aaron ne comprenait pas cette agitation à son chevet. 5 mois, ca lui paraissait bien impalpable malgré ses efforts de compréhension. Pour lui, si le sommeil avait été profond et rempli de rêve aussi long qu'une vie sur terre, il avait la sensation de n'avoir fait qu'un banal nuit de sommeil.

Il restait eveillé car sa mère l'avait informé de l'arrivée imminente de son frère ainé. Bien qu'elle l'encourageait à répondre à l'appel de l'oreiller, à se reposer comme s'il n'avait pas passer plusieurs mois à visiter un mec aux yeux clos, il désirait être bien éveillé pour accueillir Ashley. C'est donc les yeux grands ouverts qu'il observa la porte s'ouvrir pour laisser passer la figure familière de son ainé. Il le suivit du regard, sourire au lèvre. Il ne tente pas de geste de la main ou meme de se relever, conscient des fils qui lui sont branché partout, jusqu'au fin tuyaux sous le nez qui l'aide à respirer. Aaron peut au moins reparler un peu, il a réussi à prononcer quelque phrase à Isaia, aucun à sa mère car il ne sait que lui dire. Mais Ash est la face à lui, complétant sa famille, il a eut toute sa famille. Pourquoi est il surprit de le voir ? Il ne sont pas vraiment proche mais ce n'est pas par manque d'affection l'un envers l'autre, ce sont plutôt les années d'écart qui ne leur ont jamais permis de créer ce lien fussionnel que peuvent avoir certain frère et sœur, comme peuvent avoir ses trois ainés qui ont grandit ensemble pendant dix ans. Petit dernier, petit etranger à leur souvenir d'enfance, Aaron avait bien souffert de se sentir exclu par ce frère qu'il admirait. Pourtant aujourd'hui, quand il n'attendait plus rien d'eux, il était là. Par sa simple présence, Aaron savait qu'il avait son soutien. Il ne réalisait pas encore à quel point mais quelque chose semblait lui dire qu'il en aurait besoin.

« Salut ! » dit il comme s'il se retrouvait au détour d'un couloir du commissariat et non dans une chambre d'hopital. « C'est sympa de venir me voir.» Quelle longue phrase dite sans reprendre sa respiration au milieu ! Ca c'était du progrès, pensa t'il interieurement.

Aaron avait vu le visage familier sous une barre qui appuyait sur son cerveau et le pressait mais il l'avait reconnu. Il l'avait même accueillit par quelques mots, il ne pouvait guère faire plus.Aucun geste, le moindre geste lui demandait trop d'effort et son corps tout entier, son cerveau était concentré à articuler cette simple phrase pour accueillir son frère, pour lui notifier qu'il était réveillé, qu'il était là et qu'il le reconnaissait. Son ainé s'adressait à lui avec une joie et une sincérité qui était communicative. Il lui assura qu'il ne pouvait pas le laisser seul avec leur parent. Bien qu'Aaron ne saisit pas pourquoi, le son de sa voix joyeuse et amusée était agréable. Ca lui donna un peu d’énergie. Ses parents bien que bienveillant faisait peser une grande anxiété dans l'air. Or son frère souriait, plaisantait, semblait sincèrement heureux de croiser son regard. C'était plus apaisant dans son corps douloureux, il absorbait son sourire comme une éponge. Il ne s'offusqua pas de se faire appeler gamin, il ne savait même plus qu'il n'aimait pas ca. Ca paraissait tendre alors en cet instant donc Aaron aimait bien.

Ashley lui demanda comment il se sentait, cette question qui semblait obnubilé tout le monde, ses parents, Isaia, un tas de blouse blanche et bleue, des visages inconnus qui s'affichait devant ses yeux. Une question si simple et pourtant si compliqué à répondre.Aaron laissa les bip sonores remplir la pièce, son regard se porta sur la perfusion. Il la fixa un instant sans le voir. Comment se sentait il? Il avait mal partout, une douleur lancinante, inconfortable. il avait le vertige,son esprit flottait, son lit tanguait.  Il se sentait détendu pourtant grâce à la morphine, il voulait sourire, rire à son frère bien qu'il en fut incapable. Il finit par ouvrir la bouche tout en restant silencieux. Puis, après une éternité, il sentit enfin ses lèvres acceptés de bouger pour prononcer quelque mots. "Ca tourne!" avoue t'il finalement. Son monde tournait vraiment à cet instant, plus encore qu'après une cuite. Il reporta son regard sur son frère. "Il me drogue?" demande t'il entre inquiétude et cette délicieuse sensation de planer.

Il était trop dans le paté pour se sentir chanceux. Son esprit s'éparpille comme son regard à droite à gauche. Il ne se demande pas quel serait sa douleur s'il n'était pas medicamenté quand bien même chaque geste est dejà une souffrance et un effort intense. Il absorbe la peur de ses parent et la détente de son frère ainé, son rire. Comme il admire son ainé qui s'est assis à coté de lui, il ressent du soulagement à le voir demander à ses parents de quitter la pièce comme s'il avait compris la pression de leur regard inquiet. Ils lui foutaient la frousse à le regarder ainsi comme s'il s'attendait à le voir claquer sous leur doigt à chaque instant. Je reste là, pense t'il. Il n'a pas la possibilité d'aller bien loin de toute façon avec tous ces trucs auquel il était branché. D'ailleurs il ne s'est pas encore levé, trop compliqué pour lui.
"Allez y!" adresse t'il à ses parents qui hésite à sortir comme le demande leur fils ainé. "Je reste à mon lit." souffle t'il comme les phrases se mélange dans sa tête. Les mots sont sortis difficilement effleurant l'idée de ce qu'il voulait dire. En tout cas, quand ils quittent la pièce, la respiration d'Aaron semble plus facile, la peur qu'ils transmettaient s'efface au profit du sourire et de la bienveillance de se frère. Peut être était ce l'effet des médicament mais il avait la sensation d'être une éponge et en même temps complètement désintéressé des émotions ambiantes.

"Pas ...mal!" repond il franchement à son frere alors que les lumières du plafond tanguait comme sur un bateau. Est ce que son lit tanguait aussi? aucune idée. C'était comme s'il venait de se couché ivre, sauf qu'il venait de se reveiller et que c'était la pompe à morphine qui le mettait dans cet état. Au moins il ne se préoccupait de rien. Il reste silencieux, observe le plafond bouger, mais ca ne capte pas bien longtemps son attention qui s'alarme à chaque stimulation, un bruit dans le couloir, un mouvement de son frère, le bip incessant de son rythme cardiaque.
"Qu'est ce que je fais là" demande t'il avec curiosité, il n'était pas chez lui, c'était sur, il 'avait pas la sensation de pouvoir quitter ce lit, mais il ne se souvenait pas comment il y était arrivé.