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feelings are fatal. (roselix #5)

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feelings are fatal. (roselix #5)
Mar 19 Mai - 13:20
les lumières dansent dans l’ambulance et mon mal à la tête ne cesse de grandir. j’entends des voix autour de moi, je ne les comprends pas toutes. on me pose des questions, on m’interroge mais je n’arrive pas à parler. la fatigue est plus forte et quelques secondes plus tard, me voilà endormie…
tout s’est passé tellement vite. je ne ressens rien, ou presque plus rien. un bipbip rassurant sonne non loin de mon oreille à un rythme régulier. je me concentre sur ce bruit, l’écoute, l’appréhende. je tente de me souvenir de ce qu’il s’est passé mais j’ai des trous dans cet emploi du temps. je suis sortie de chez moi, ça je m’en souviens oui. des détails idiots comme le fait que mon téléphone n’avait plus de batterie au moment de partir, que j’ai du me contenter du deuxième. tout ça parce que je ne supporte pas d’être sans moyen de communication. comme si je pouvais me perdre dans los angeles. alors oui, j’ai pris ce téléphone. celui que je charge dans le fond de mon placard, celui qui renferme tant de messages, d’appels qui m’occupent encore l’esprit. le superflu je l’ai viré, supprimé. il ne reste plus qu’elle. quelle drôle d’idée. mais je n’ai jamais été foutue de supprimer tout ça. quelle connerie.
puis il y a eu cette voiture, ce cri et mon corps propulsé contre la chaussée. je ne suis pas tombée toute seule et je sais que je n’ai pas heurté de pare-choc. quelque chose m’a poussé ou plutôt quelqu’un. et c’est là que tout devient flou. à part ces foutues lumières et ces voix feutrées, noyées par le son de cette sirène qui hurlait dans les virages.
à nouveau, je plonge. la fatigue me rattrape bien vite et mon corps semble s’habituer à ces draps qui pourtant me grattent légèrement. toujours ce bipbip rassurant, toujours ce bruit rythmé qui me rassure. je ne sais pas quelle heure il est, je ne sais pas depuis combien de temps je suis là. j’ai mal à la tête, un peu au dos. je sens la peau de mes genoux qui me tiraille et mes mains semblent bandées de ce que je sens en bougeant mes doigts.
des voix encore autour de moi, des paroles que je ne comprends pas. je ne sais pas qui est là. je suis même incapable de déceler les mots prononcés. est ce qu’on parle de moi ? certainement. mais je ne sais pas pourquoi. enfin, vu la situation je pense que ce n’est pas trop compliqué à imaginer mais mon cerveau ne semble pas apte à réfléchir pour le moment. mes pensées ne sont pas toutes cohérentes, comme si tout mon univers était entouré d’une épaisse ouate. tout semble feutré, inaccessible pour le moment.
jusqu’à ce que je l’entende. je n’arrive pas à me concentrer sur l’exactitude de ses mots mais il y a des choses que je ne peux pas oublier, que je ne peux pas effacer, tout comme ses messages. elle est là. enfin je crois. j’imagine en tout cas sauf si… sauf si mon cerveau me joue des tours. je ne crois pas, la voix est trop distinctement audible pour ça. oui, vraiment trop. me sortant de cette léthargie installée depuis je ne sais quand, j’ouvre les paupières, du moins je tente avant que la lumière aveuglante de la pièce ne m’oblige à les clore de nouveau. pourtant, cette silhouette, je l’ai vue. cette silhouette je la connais.
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feelings are fatal. (roselix #5)
Mar 2 Juin - 11:47
J’adore les nouveaux projets, je suis excitée comme une gamine à l’idée de faire aujourd’hui la lecture du scenario du nouveau film que j’ai accepté de tourner. Je tente de nouvelles choses ces derniers temps, j’ai l’impression d’avoir envie autant que besoin, de sortir de ma zone de confort. Voilà quelques semaines - qui se sont transformés en mois - que je n’ai plus eu de nouvelles de Felix. J’apprends à vivre avec le trou béant qu’elle a créé dans ma poitrine en quittant ma vie, mon quotidien. Parfois je relis nos échanges de sms, qui sont pourtant parfois si froids. Mais ils ont le mérite d’exister. Ils me rappellent ces fois où elle est arrivée quand je lui avais demandé de venir, ces moments hors du temps que j’ai pu passer avec elle. Mais tout ça c’est terminé, et je dois m’en défaire. J’entre dans la pièce où trône une immense table où seront bientôt installés tous les acteurs du film, ici présents pour la lecture du scenario. Et alors que j’étais en train de discuter avec le réalisateur, je reçois un appel donc le numéro s’affiche mais n’est pas enregistré. Je mets toujours mon téléphone en silencieux quand je travaille. Je m’excuse auprès du réal et raccroche immédiatement, mettant mon téléphone en silencieux dans la seconde qui suit. Une fois l’échange terminé, je sens une vibration, et me rends compte que j’ai un message sur ma boîte vocale. Une voix sobre qui s’exprime. « Bonjour, nous avons trouvé votre numéro dans le téléphone d’une jeune femme prénommée Felix, elle vient d’être admise aux urgences au G.S. Hospital à la suite d’un accident de voiture. Vous êtes le seul contact que nous avons pour le moment. Si vous pouvez passer rapidement… » Je n’écoute même pas la fin du message et me dirige vers la sortie. « Je suis désolée, une urgence…. ma fille vient d’avoir un accident elle est à l’hôpital… » Désolée Terri, il me fallait une excuse béton. Je file droit vers le G.S. Hospital et me présente à l’accueil sous la mine déconfite de l’hôtesse qui me reconnait dans la seconde. « Bonjour je viens voir Felix Turner, on m’a appelée pour me dire qu’elle avait eu un accident… » Mon coeur bat à tout rompre, j’espère qu’il ne lui est rien arrivé de trop grave. Et pourquoi ils m’ont appelée moi au juste ? On m’indique sa chambre et je m’y rends à la hâte. Lorsque j’entre, je découvre la jeune femme pleine de contusions, elle a l’air encore endormie. Une infirmière est ici, elle essaie de passer outre son trouble en me voyant, j’en ai l’habitude, je n’y fais plus attention. « Elle n’a rien de grave elle a eu beaucoup de chance. Il faut juste qu’elle se repose. Je vous laisse avec elle. » L’infirmière quitte la chambre et je m’approche de Felix, le coeur battant. Elle ouvre difficilement les yeux et je tente un léger sourire. « Salut toi… » Je sais toujours pas pourquoi ils m’ont appelée moi, mais ça me permet au moins de la voir, lui montrer que je m’inquiète pour elle…
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feelings are fatal. (roselix #5)
Sam 6 Juin - 12:58
c’est n’importe quoi. elle ne peut pas être là. ce n’est pas possible. je ne comprends même pas en fait. j’ai les pensées qui commencent à être de plus en plus claires. moins de brouillard dans ma tête. je commence à pouvoir analyser de nouveau les choses et là, je ne comprends pas. oh ça non, je ne comprends pas. rose est là. et puis d’ailleurs pourquoi elle ? et comment elle a su ? et pourquoi alix n’est pas là ? je sais qu’on s’est pris la tête et que c’est compliqué encore entre nous mais tout de même. je sais qu’il n’est pas là parce que je ne ressens pas sa présence. il n’est pas là. je n’ai pas cette sensation que j’ai lorsqu’il est tout près. cette sensation d’être complète. là, je ne le suis pas. je suis juste perdue. ” salut toi… “ deux mots. juste deux mots. je referme les yeux, ces yeux que je peine déjà tellement à ouvrir. je me crispe un peu et prend sur moi pour les ouvrir d’un seul coup. la lumière m’aveugle mais la sensation ne dure pas bien longtemps. ça picote un peu, j’ai une larme de gêne qui s’échappe et roule sur ma joue mais rien de grave. je tourne la tête vers la provenance de la voix et oui, elle est là. je la regarde toujours un peu surprise mais au fond je suis contente de la voir. comment ne pas l’être. ” salut. “ ma gorge est sèche. je pousse sur mes mains pour pouvoir me redresser mais la douleur se fait ressentir. ces foutus bandages ne sont pas là pour rien. ” putain ! “ et pourtant je ne suis pas douillette. c’est peut être la fatigue qui me rend plus sensible à la douleur pour le moment. je tourne la tête de l’autre côté pour récupérer la télécommande. aux grands maux les grands remèdes. mais compliqué d’appuyer sur le bouton avec ces espèces de gants en bandelettes là. ” tu peux ? “ autant qu’elle se rende utile je suppose. je lui fais glisser l’appareil et souffle doucement. j’ai tellement de questions qui me passent par la tête. déjà la première. ” est ce que tu peux m’apporter de l’eau s’il te plait ? “ histoire d’avoir le temps de réfléchir à la suite. histoire de remettre totalement mes idées en ordre. histoire de ne plus être aussi perdue. bon il faudrait qu’elle aille chercher l’eau dans les montagnes pour arriver à ça, que j’ai le temps pour ça. mais tant pis. j’attends d’avoir mon verre et bois aidée par elle. une véritable assistée avec les mains enrubannées. ” merci. “ politesse avant tout. ” qu’est ce que tu … fais ici ? “ ce n’est pas demandé méchamment. juste de la curiosité. j’ai besoin de savoir. j’ai besoin de comprendre.
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Jeu 11 Juin - 9:20
Ça me fait mal au coeur de la voir ici, allongée dans ce lit d’hôpital, mais je suis rassurée qu’elle n’ait rien de grave, seul le traumatisme pourra rester un certain temps. Finalement, je suis contente qu’ils m’aient appelée, j’aurai pu ne jamais rien savoir, il est clair qu’elle ne m’en aurait jamais parlé, et pour cause, on ne se parle plus depuis un moment. J’esquisse un sourire quand elle me salue, mais grimace un peu quand je la vois essayer de se redresser. Peine perdue. « Fais attention, tu dois te reposer… » Elle a eu un choc brutal quand même. Elle me demande de l’aider à récupérer la télécommande qui articule le lit. Bien sûr je me baisse pour récupérer l’objet au bout du fil et lui mets dans la main pour qu’elle puisse faire ce qu’elle veut. « est ce que tu peux m’apporter de l’eau s’il te plait ? » « Bien sûr, j’arrive. » Je récupère le verre sur sa table de chevet et vais directement dans la salle de bain pour le remplir, avant de lui rapporter. Elle a l’air toujours dans l’embarras alors je lui donne un coup de main pour boire quelques petites gorgées, reposant finalement le verre sur la petite table. Elle me remercie, et pose la question que j’attendais. « qu’est ce que tu … fais ici ? » Je fais une petite moue compréhensive, prenant une légère inspiration avant de lui répondre. « Visiblement, j’étais le seul numéro dans ton téléphone. » J’imagine qu’ils n’ont dû trouver que son téléphone professionnel, je me demande pourquoi elle se trimballe encore avec puisque je ne lui écris plus, comme convenu. Est-ce qu’elle continue son boulot d’escort ? Mais si c’était le cas, elle aurait eu d’autres numéros que le mien à l’intérieur. Je suis un peu perdue. « Je sais, j’aurai pu donner le nom de ton frère pour qu’ils l’appellent, mais pour être honnête j’y ai même pas pensé, ça me traverse l’esprit que maintenant… » Je me pince un peu les lèvres, désolée. « J’ai pas hésité une seconde à venir quand ils m’ont dit que tu étais ici, j’ai eu peur pour toi… » Ça veut bien dire ce que ça veut dire…
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feelings are fatal. (roselix #5)
Jeu 25 Juin - 1:00
" fais attention, tu dois te reposer… " plus facile à dire qu'à faire. surtout que je ne m'attendais pas à une telle douleur en me redressant. je suis vraiment idiote parfois. s'ils ont bandé mes mains ce n'est pas juste pour la déco. je tente de me dépatouiller avec la télécommande mais finis par lui demander de l'aide. je voulais qu'elle m'aide surtout à appuyer sur les boutons mais visiblement c'est à moi de me débrouiller avec. en même temps, elle ne me doit rien alors c'est peut être normal. je lui demande de m'apporter de l'eau histoire de rendre ma bouche moins sèche quelle ne lest actuellement. " bien sûr, j’arrive. " le temps qu'elle remplisse le verre je me dépatouille avec la télécommande pour me redresser. au bout de quelques tentatives infructueuses, j'arrive enfin à m'installer en position plus assise. ce qui est plus pratique pour boire le verre que rose me ramène. elle m'aide à en boire un peu et le contact de l'eau me fait du bien. ma gorge est légèrement irrité alors ça apaise cette douce brûlure. mais il me manque des informations, j'ai besoin d'en savoir plus. savoir ce qu'elle fait là. " visiblement, j’étais le seul numéro dans ton téléphone. " je remets en marche mon cerveau et tente de décrypter cette information. le téléphone. ah oui merde, ce foutu téléphone. je le cherche du regard mais ne le vois pas. en même temps je ne vois pas beaucoup de mes affaires. pas de vêtements, pas mon sac non plus. peut être que tout ça est ailleurs. j'espère juste qu'ils les ont ramené. bon, je n'avais pas grand chose mais tout de même. je demanderai plus tard à une infirmière. " je sais, j’aurai pu donner le nom de ton frère pour qu’ils l’appellent, mais pour être honnête j’y ai même pas pensé, ça me traverse l’esprit que maintenant… " ah merde alix... va falloir que je le prévienne. ça n'est pas super facile entre nous en ce moment mais oui, il va falloir que je l'appelle. ou pas. je verrai. ça dépendra de ce que dira le médecin je suppose. " j’ai pas hésité une seconde à venir quand ils m’ont dit que tu étais ici, j’ai eu peur pour toi… " j'ai à la fois une douce chaleur dans le ventre mais aussi l'estomac qui se serre. les deux combinés ça donne une sensation très bizarre. " je... désolée. " je suppose que c'est ce qu'il faut dire non ? " je ne pensais pas qu'ils allaient te déranger. tu dois surement avoir mieux à faire. " est ce que j'ai envie qu'elle parte ? non pas du tout. mais est ce qu'il faut qu'elle reste ? je ne sais pas.
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feelings are fatal. (roselix #5)
Lun 29 Juin - 17:56
J’ai encore du mal à croire que je suis la personne qu’ils ont appelé. J’ignore même comment c’est possible, mais je ne me pose pas la question bien longtemps, ça n’a aucune importance. Je suis là et c’est tout. C’est ce qui importe. Je m’excuse de ne pas avoir donné le nom de son frère, c’est sans doute ce que j’aurai dû faire mais je n’y pense qu’à l’instant, j’étais trop perturbée par les sentiments qui me bousculaient le cerveau. Elle s’excuse, je ne sais même pas pourquoi. Je plisse un peu les yeux, pas sûre de comprendre. « je ne pensais pas qu'ils allaient te déranger. tu dois surement avoir mieux à faire. » Mieux à faire que d’être à son chevet ? Non. « J’étais à une réunion très importante pour mon prochain film, quand l’hôpital a appelé. J’ai pas hésité un instant et je suis venue immédiatement. » Est-ce que j’essaie de lui faire comprendre qu’elle compte pour moi ? Ça se pourrait bien, oui. C’est délicat avec elle, ça l’a toujours été, et je ne sais jamais vraiment comment me comporter. « Felix je… » Je n’ai pas le temps de poursuivre que quelques coups sont frappés à la porte, et une infirmière entre, se figeant sur place en posant son regard sur moi. Je tente un léger sourire, presque un peu mal à l’aise. La jeune femme reprend contenance et je fais un pas en arrière pour la laisser faire son travail. Elle pose quelques questions à Felix, et lui assure que le médecin passera bientôt. Lorsqu’elle a fini, elle repart en refermant la porte. J’hésite à m’approcher à nouveau, je ne sais même plus si c’est une bonne idée de continuer ce que j’allais lui dire. « Tu veux que je te laisse, pour que tu puisses te reposer ? » Je n’ai pas envie de partir, mais je ne veux pas non plus lui imposer ma présence. Alors autant lui poser la question.
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Sam 18 Juil - 22:23
« j’étais à une réunion très importante pour mon prochain film, quand l’hôpital a appelé. j’ai pas hésité un instant et je suis venue immédiatement. » elle aurait pu me dire ça pour me culpabiliser mais je sens bien que ce n’est pas son intention. elle me le présente comme si… et bien comme elle a dit, comme si elle n’avait pas hésité peu importe l’importance de ce qu’elle était en train de faire. comme si j’étais, moi, plus importante que cette réunion déjà importante. ça donne un peu le tournis tout ça. « d’accord… » que je souffle doucement, à peine audible tout ça d’ailleurs. je lui indique juste que j’ai entendu, que j’ai pris note de tout ça et surtout que je ne sais pas quoi faire de cette information. « felix je… » mais elle n’a pas le temps de terminer sa phrase que quelqu’un frappe à la porte. une infirmière. elle entre mais semble surprise de voir rose ici. ça me prend quelques secondes pour comprendre pourquoi. oui, elle voit rose galea-kane, l’actrice. alors que pour moi c’est juste… rose. je réponds aux questions de l’intruse mais je ne peux m’empêcher de jeter des coups d’œil vers rose, histoire de vérifier qu’elle est toujours là. mais elle l’est, elle n’a pas bougé. je réponds que je vais bien, quelques douleurs mais rien de grave. il faudra surement changer les pansements sur mes mains, vérifier mes côtes et donc passer une radio ou un scanner. je ne sais même plus. je commence un peu à stresser sur le coût de tout ça on ne va pas se mentir. « ça va aller je n’ai pas tant mal que ça. » mensonge évidemment, ça tire pas mal. mais de toute façon si une côte est cassée on peut rien faire pour alors à quoi bon payer un examen des milliers de dollars pour m’entendre dire qu’il me faut juste du repos. inutile. le médecin passera plus tard qu’on me dit. très bien. je suppose que c’est lui qui me dira si je peux sortir ou non. elle finit par partir et moi je soupire. une légère grimace sur mon visage que je réprimande bien vite. « tu veux que je te laisse, pour que tu puisses te reposer ? » je reporte mon attention sur la brune et ne prends pas le temps de réfléchir avant de répondre. « non ! » c’est peut être sorti un peu brutalement oui. mais je ne veux pas qu’elle parte. « enfin sauf si tu as quelque chose d’autre à faire… » que je reprends après m’être enfoncée dans mon oreiller quelque peu gênée d’avoir réagi aussi impulsivement. en même temps je ne vois pas trop ce qu’on peut faire toutes les deux dans cette chambre. discuter peut être oui, mais de quoi ?
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Jeu 6 Aoû - 10:55
Je lui explique sans détour que j’avais quelque chose d’important à faire quand l’hôpital m’a appelé. J’aurai pu leur dire d’appeler son frère, mais au lieu de ça j’ai tout lâché pour venir la rejoindre ici. Je ne sais pas si mon aveu a une quelconque importance pour elle, s’il a un certain poids ou non. Toujours est-il que la vérité est là. Elle est devenue plus importante que mon boulot peut l’être. Une infirmière me coupe dans un début d’aveu, et je la laisse faire son travail, en retrait. Felix dit ne pas avoir si mal que ça, j’e doute. Je crois que je connais ses expressions mieux que je ne le voudrais. Une fois l’infirmière partie, la grimace qui déforme très légèrement ses traits ne m’étonne pas du tout. Bien sûr qu’elle a mal, et ça me brise le coeur, comme si je pouvais le ressentir aussi. Peut-être vaudrait-il mieux que je m’en aille, que je la laisse se reposer. Mais elle ose un « Non ! » ferme, tout droit sorti de sa poitrine. « enfin sauf si tu as quelque chose d’autre à faire… » J’esquisse un léger sourire. Bien sûr que j’ai d’autres choses à faire, un millier de choses même. Mais aucune qui serait plus importante que de rester ici avec elle. Je secoue sensiblement la tête. « Non. Rien. » Je m’approche alors un peu plus, doucement, ne voulant pas la brusquer ou quoi que ce soit d’autre. J’appuie mes fesses sur le rebord du lit, à peine, relâchant tout juste mes jambes qui restent pourtant en contact avec le sol. « Je suis désolée. » J’aurai pu commencer par un tas d’autres choses, j’avais tourné ce début de discussion un milliard de fois dans ma tête, mais à aucun moment j’avais commencé comme ça. « Je suis désolée pour la manière dont je t’ai traitée récemment, enfin depuis toujours en réalité. » Je détourne cette fois le regard et soupire légèrement. J’aurai jamais imaginé pouvoir ressentir quelque chose pour une femme, encore moins une femme de son âge. Je n’ai rien pu contrôler, alors que c’est ce que j’essaie de faire avec tout et tout le monde. Mais ce qui la concerne, la place qu’elle a pris dans mon coeur, ça a été incontrôlable. Pourtant, y avait-il une autre façon de la garder près de moi aussi longtemps ? Je n’en suis pas sûre. « Je crois que j’aurai aimé que les choses se passent autrement. » Mais je ne regrette rien, je crois.
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Dim 15 Nov - 22:21
elle sourit lorsque je lui avoue que je ne veux pas qu’elle parte. à ce stade là ce n’est même plus un aveu simple, j’ai clairement laissé exploser le besoin d’elle qui m’habite. parce que oui, j’ai besoin d’elle. et même si je me déteste de penser ça, de ressentir ça… c’est comme ça. j’attends du coup une réponse, savoir si elle doit faire quelque chose, savoir si elle est occupée ensuite. ” non. rien. “ mais visiblement non. et je suis rassurée. elle se rapproche de moi et je sens mon coeur qui s’accélère. j’espère que ça ne va pas faire bipper cette satanée machine à ma droite même si je ne l’ai pas encore entendue jusqu’ici. manquerait plus qu’une infirmière arrive affolée dans ma chambre pour savoir ce qu’il se passe. ” je suis désolée. “ je la regarde un peu surprise alors qu’elle s’est installée sur le bord de mon lit. je ne vois pas pourquoi elle s’excuse, je ne comprends pas pourquoi. ” je suis désolée pour la manière dont je t’ai traitée récemment, enfin depuis toujours en réalité. “ ma surprise ne passe toujours pas. je ne comprends pas vraiment où elle veut en venir avec ces excuses. ” je crois que j’aurai aimé que les choses se passent autrement. “ mais à quel niveau ? qu’est ce qu’elle aurait aimé qu’il se passe autrement ? ” je ne comprends pas… “ peut être que ce sont les médicaments, peut être que c’est elle qui n’est pas claire, peut être que je ne veux pas comprendre également. quoiqu’il en soit, je ne comprends pas non. ” tu aurais aimé que quoi se passe différemment ? “ ou alors elle regrette qu’on se soit rencontrées ? peut être ? non enfin, elle ne serait pas là dans ma chambre si c’était le cas. ni assise sur le bord de mon lit. je crois ? définitivement les relations humaines c’est beaucoup trop compliqué pour moi. je préfère mes étoiles, au moins elles elles sont simples dans leurs intentions. elle n’a pas le temps de me répondre que le médecin entre dans la pièce. toujours cette surprise en voyant rose posée là mais je lui demande du regard de ne pas bouger. il peut me parler sans qu’elle ne se décale non ? enfin moi je n’ai pas envie qu’elle s’éloigne parce que même si je ne me l’avoue pas vraiment, j’ai besoin d’elle. entretien rapide avec l’homme, je lui redis la même chose qu’à l’infirmière, il regarde mes constantes et un sourire aux lèvres il me dit que je peux sortir aujourd’hui. soupir de soulagement alors que je le remercie lorsqu’il sort de la pièce. je… ne peux pas rentrer chez moi. ah ça non, pas avec alix qui m’en veut, qui ne comprend rien à rien. bon ça va un peu mieux entre nous mais je n’ai pas envie de subir un interrogatoire ou je ne sais quoi avec lui là. enfin ce n’est pas grave j’y penserai après, pour le moment je repose mon regard sur la brune. on avait une discussion en cours. ” tu disais ? “ que je demande d’une petite voix en espérant qu’elle accepte de me donner plus d’informations du coup.
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feelings are fatal. (roselix #5)
Jeu 26 Nov - 17:43
J’ai eu peur de la perdre. Pas simplement qu’elle s’éloigne, mais de ne jamais plus pouvoir la voir. Qu’elle disparaisse de la surface de la planète et que je ne puisse plus jamais plonger mon regard dans le sien comme je le fais maintenant. J’ai besoin de m’excuser, lui dire à quel point je m’en veux de l’avoir traitée comme tel, jusqu’ici. « je ne comprends pas… » me dit-elle, et je pense que c’est légitime. Je ne suis pas très claire. « tu aurais aimé que quoi se passe différemment ? » Mon regard alterne entre ses yeux, mon coeur tape si fort dans ma poitrine que ça en est douloureux. Je crois que son accident me fait prendre conscience de beaucoup de choses que j’ignorais, ou en tout cas que je ne voulais même pas voir. Que je m’efforçais de ne pas voir, plus précisément. Lorsque le médecin entre dans la pièce, je suis prête à me lever, mais le regard de Felix semble me demander de ne pas le faire. Alors je reste là, assise au bord de son lit. L’interne fait part d’une bonne nouvelle, la jeune femme pourra sortir aujourd’hui. Un sourire étire mes lèvres, c’est que tout va bien alors, et c’est tant mieux. « tu disais ? » me demande-t-elle à nouveau en plantant son regard dans le mien, pour reprendre la discussion où on l’avait arrêtée. « Je… » disais quoi ? J’en sais rien, je me sens totalement à côté de la plaque. Et moi qui aime bien tout contrôler, ça me dépasse complètement. Je baisse les yeux, fronçant un peu les sourcils comme pour essayer de faire le tri dans mon cerveau. C’est le bordel, c’est tout ce que je sais. « J’aurai aimé qu’on se rencontre autrement, que notre relation ne soit pas basée sur l’argent. J’aurai préféré ne pas être connue, pour ne pas avoir honte de moi, de tout ce que … » Je relève alors les yeux vers elle, la boule dans la gorge. « Tout ce que je peux ressentir pour toi. » Je sais que je prends un risque, peut-être même le plus gros de toute mon existence. Parce que je me mets à nue, pas dans le sens le plus littéral, parce que ça, c’est elle qui s’en charge depuis des années. Là, je lui parle simplement avec mon coeur, chose que je n’avais pratiquement jamais fait depuis notre rencontre. Et je suis prête à me prendre un mur, au moins j’aurai été sincère avec elle…
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feelings are fatal. (roselix #5)
Ven 8 Jan - 19:23
” je… “ qu’elle commence. j’attends, oui j’attends. il va y avoir une suite, je le vois à sa tête. je ne sais pas vraiment quoi et c’est ce qui me stresse un peu. ” j’aurai aimé qu’on se rencontre autrement, que notre relation ne soit pas basée sur l’argent. j’aurai préféré ne pas être connue, pour ne pas avoir honte de moi, de tout ce que … “ j’écoute ces mots, je m’en imprègne, je les analyse. peut être un peu trop parce que j’ai ma tête qui se met à tourner. c’est mon coeur qui en est la cause parce qu’il s’est mis à battre bien plus vite tout à coup. et trop de sang ça produit ça parait il. surtout qu’elle s’est arrêtée en pleine phrase. et encore une fois j’attends la suite. je n’arrive plus à réfléchir, je ne sais même pas ce qu’elle va dire et je ne peux pas non plus l’imaginer. ce n’est pas possible, l’irrigation de mon cerveau est chaotique voilà tout. alors je continue d’attendre. comme si ce moment durait des heures alors qu’en fait ce ne sont que quelques secondes. c’est bizarre. oui, ça doit l’être quand même un peu. ” tout ce que je peux ressentir pour toi. “ et là c’est le bug. je crois que je suis passée à trop de sang dans le cerveau à plus du tout. oui, un véritable bug. j’ai les yeux qui s’écarquillent et je la regarde comme si elle venait de m’annoncer quelque chose de totalement impossible, impensable. oui c’est un peu ça. ce sont des mots que j’ai un temps espéré, puis oublié. ce sont des mots qui je savais pouvaient me faire autant du bien que me détruire. et là ils sont là. cette confession qui me met sens dessus dessous. qui me perturbe, m’assomme. qui me fait perdre la tête peut être littéralement. je pense enfin à prendre une profonde inspiration et j’ouvre la bouche bégayant des mots incompréhensibles. ” je… qu’est ce que… “ peut être les seuls vrais mots qui sortent de ma bouche. peut être les seuls qui veulent bien trouver un sens si tenté que ce soit possible d’en y voir un. ” c’est pas grave… “ que je lâche la bouche sèche. en vérité j’en sais rien. ça l’est peut être ? je ferme les yeux quelques secondes, inspire expire de nouveau. ” c’est … nous. “ difficile de le sortir, difficile de nous associer en un seul mot. oui, nous. impensable, impossible. mais ce nous a-t-il vraiment sa place ? surtout ici ? surtout maintenant ? je ne sais pas. elle a raison, notre passé est ce qu’il est mais… est ce qu’on peut construire quelque chose là dessus ? est ce qu’on peut ? est ce qu’on veut ? est ce qu’on doit ? ce ne sera jamais clair dans ma tête, ce ne sera jamais facile avec elle. du moins pas maintenant, pas comme ça. ” je crois que j’ai besoin de me reposer. “ à moitié une fuite, c’est surtout que ma tête tourne toujours, mes pensées s’entrechoquent et j’ai besoin de faire le point. j’ai besoin d’analyser, de comprendre, de poser les choses. ” tu peux rester si tu veux mais … “ mais peut être que ce serait mieux qu’elle parte ? si on doit se voir, se revoir, il faut que ce soit autrement. effacer ce numéro de téléphone, effacer cette relation. sans pour autant l’oublier. possible ? peut être ? non ? et si c’était jouable enfin de compte…
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