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Care about you, care about your project [Alyssa]

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Jamie Ukhar
Jamie Ukhar
Jamie Ukhar
Care about you, care about your project [Alyssa] AdorableDescriptiveAppaloosa-size_restricted

• âge : 48
• côté ♥ : Libre de ses aventures d'un soir
• orientation : Hétéro
• occupation : Ma fille, Maé, ma princesse. Mais aussi businessman, investisseur, je possède plusieurs établissements rentables mis en gérance
• quartier : bel air
• avatar : Cillian Murphy
• crédits : wewere2kids (ava)
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• date de naissance : 20/11/1975
Jamie Ukhar
Care about you, care about your project [Alyssa]
Jeu 26 Mar - 22:28

Mes pas qui résonnent sur le bitume de la ville, ce sentiment de toute puissance qui émane de l’homme en costume qui traverse la jungle urbaine pour les affaires. Je ne suis pas prétentieux, juste sûr de moi. C’est ce qu’il faut pour être pris au sérieux, pas que je manque de crédit, mais j’ai pris pour habitude de fonctionner comme ça. J’ai eu vent par un coup de fil qu’Alyssa était en ville. Elle et moi, c’est une vieille histoire. Une histoire qui date même du lycée. De l’époque où moi j’y étais. C’est pour dire… Je l’ai vu grandir. Quel âge avait-elle à cette époque ? Quelques années, pas d’avantage. Marlon et moi avions fait les quatre cents coups à l’école, nous avions 15 ans et pensions être les rois du monde. C’était faux, bien évidemment, nous étions plutôt les rois des cons. Mais tout homme a besoin d’en passer par là pour se rendre compte qu’il a plus à perdre qu’à gagner à en rester à ce stade primitif.
Alyssa est rentrée dans mon cercle à peu près à cette époque-là. Puis elle a fini par grandir, et cartonner à l’école, ce n’était pas très étonnant d’ailleurs. Son esprit a toujours été vif. Clairement affuté pour les études supérieures. C’est donc sans surprise que je l’avais retrouvée à New-York, à l’époque où Eden et moi nous étions installés là-bas. Alors je l’avais prise sous mon aile, comme le faisait Marlon quand il était à Los Angeles à veiller sur elle. Il passait sa vie à pister les copains de sa petite sœur. Combien de fois il a pu en passer par l’intimidation ? Heureusement, dans la Grande Pomme, elle fut plus libre de s’adonner à sa vie personnelle de la façon dont elle voulait. Même si… en toute honnêteté, j’ai fini par faire la même chose, à savoir garder un œil sur elle, de loin, mais tout en sachant qu’elle avait une présence à qui faire signe, quand elle en ressentait le besoin. Elle sait comment fonctionne la famille, Alyssa mieux que personne. Je sais aussi comment fonctionne le sienne… et je me suis efforcé de ne pas jouer les protecteurs trop présents. Pas d’histoires d’amour qui finissent mal à déplorer, du moins pas à cause de moi. Le reste, c’est son affaire.

Elle est de retour à LA, avec une idée béton, une idée dont elle m’a longuement parlé au téléphone, même envoyé les documents appuyant tout ça. Un budget prévisionnel, des devis, des idées, des plans… Incroyable. La petite Alyssa est à l’origine de tout ça. Comme quoi le temps est traitre.
J’ai rendez-vous sur les lieux du crime. Elle dispose d’une jolie petite boutique idéalement placée, il n’y a pas de raison que ça ne cartonne pas, en tout cas, je crois en son projet, et en bon investisseur, je viens lui proposer mon aide. Face aux locaux en travaux, je pousse la porte, non verrouillée. Si Marlon était venu à ma place, il lui aurait fait savoir ce qu’il pense d’une jeune femme seule dans un local aux vitres opaques. Mais je suis plus malin que ça, je ne compte pas la froisser tout de suite. J’avance à tâtons dans cet espace vide, pour l’instant en plein chantier, mais à en croire ses croquis, ça ne va pas le rester. Je pousse le battant de la cuisine et l’y trouve, l’embrassant naturellement et affectueusement sur la tête. « Tu es presque installée. » J’entre en matière tout de suite, prenant appui en arrière sur un des comptoirs en inox. « C’est pour quand l’ouverture ? »
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Care about you, care about your project [Alyssa]
Ven 27 Mar - 14:27

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crédit/ tumblrJamie & Alyssa

Le temps passe vite lorsqu’on est occupé. Alyssa a la sensation d’être revenue hier dans sa ville natale, alors que c’était le mois dernier. Mais ce n’est pas si étonnant, car elle est tellement obnubilée par son dernier projet que les journées passent à vitesse grand V. C’est comme si elle avait à peine le temps de se lever, faire deux ou trois bricoles, et pouf, le soleil se couche sur la journée pour passer à la suivante. Ce fameux projet, c’est celui de toute une vie. Ça fait maintenant une bonne dizaine d’années qu’elle est dans le métier de la pâtisserie. D’abord en étude, à moitié à l’école et l’autre moitié en formation. Elle a ensuite eu la chance de recevoir une offre d’embauche, dans l’un des établissements où elle avait fait sa formation. Refuser et revenir à Los Angeles, ou accepter et prolonger le temps à New-York ? Le choix fut vite fait. Aly aimait beaucoup trop cette indépendance que lui offrait la grande ville pour s’arrêter en si bon chemin. Et ça a payé. Plusieurs années après, elle est sur le point de se jeter dans le grand bain, de gérer son propre établissement. Oh elle ne cache pas être effrayée, angoissée de faire des bêtises, mais la peur n’a jamais fait reculer la Baker. Par ailleurs, elle est bien assez entourée pour se considérer comme seule dans ce projet. Elle peut compter sur le soutien de sa famille, heureuse de retrouver la jeune femme dans la même ville qu’eux. Pas seulement, il y a aussi quelques investisseurs qui ont cru au projet d’Alyssa, et qui ont bien voulu lui fournir l’argent qui lui manquait. Il y en avait beaucoup, car la brune a une tonne d’idées dans sa petite tête, mais certaines sont bien arrêtées, à l’instar du lieu. Plusieurs semaines furent nécessaire pour trouver la perle rare, et ça en valait la peine. Une petite boutique située dans le centre de L.A, qui pour l’instant ne paye pas de mine, mais qui sera éblouissante à la fin des travaux, à l’image de sa gérante.

L’espace de distribution est encore en chantier. Il y a des bâches un peu partout, des pots de peinture ici et là, et quelques fils électriques qui auraient besoin d’un expert. Le seul endroit parfait de la boutique est l’arrière cuisine. Lorsqu’on passe la porte battante qui sépare les deux espaces, c’est le jour et la nuit. Dans la cuisine, tout est clean. C’est ici que les travaux ont commencé, ce qui explique la différence avec l’avant de la boutique. C’était primordial pour Alyssa, qui a besoin de cette pièce pour travailler sur les futurs mets qu’il y aura dans ses vitrines. C’est ici qu’elle se trouve, avec une foule diverse et variée d’ingrédients devant elle, sur le plan de travail, quand un homm d’âge mûr passe le battant de la porte. La pâtissière n’est nullement surprise ou inquiète, car il s’agit de Jamie Ukhar, l’un de ses investisseurs et aussi pote de son frère aîné. Aly connaît l’homme depuis longtemps, l’a toujours eu dans son champs de vision, que ce soit quand elle était gosse que lors de sa période à New-York. Il fait un peu parti de la famille (celle qu’elle apprécie sincèrement). Jamie la salue d’un baiser sur le haut de sa tête, pas étonnant avec la micro taille de la miss, ce qui ne la perturbe pas plus que ça. Quand elle est concentrée dans sa tâche, un avion pourrait s’écraser qu’elle n’y ferait même pas attention. « Je le suis ici. De l’autre côté, j’irai pas mettre mon sac de couchage. » Non, l’idée de renifler de la peinture toute la nuit, et d’éternuer à cause de la poussière, c’est pas terrible. Elle finit par relever les yeux, et poser son regard pensif sur Jamie. L’ouverture, pour quand est-elle déjà ? « Le mois prochain, si tout se passe bien. Fin avril, début mai grand maximum. Le temps de terminer la boutique, puis d’embaucher quelqu’un pour la tenir. » Car même avec toute sa bonne volonté, Alyssa ne pourra pas être à deux endroits en même temps. Par ailleurs, elle a étudié pour pâtisser, pas pour vendre. « D’ailleurs, si tu connais quelqu’un de sérieux dans le marketing, qui pourrait s’occuper de la publicité de l’endroit, gérer l’inauguration peut-être… je suis preneuse. » Ça fait beaucoup trop longtemps qu’Alyssa a quitté Los Angeles pour être à la page en matière de relation professionnelle. À New-York, ça serait facile de trouver quelqu’un, mais ici, c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin, avec un bandeau sur les yeux !
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Jamie Ukhar
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Jamie Ukhar
Care about you, care about your project [Alyssa]
Ven 27 Mar - 16:11

Il me fallait aller vérifier que tout était au point, se passait pour le mieux. Je sais pertinemment qu’Aly sait ce qu’elle fait et où elle met les pieds. C’est une Baker, elle connait les rouages, en tout cas ceux qui régissent le milieu professionnel. Elle a tellement vu ses parents corver… D’une façon différente, clairement, mais on ne peut pas leur reprocher d’avoir chômé. Et puis son frère. Son frère qui suit les traces de leur mère. Pas étonnant, Marlon a toujours été un showman. Il suffit de regarder ses bulletins scolaires pour s’en rappeler.
D’ailleurs, je ne suis pas sans ignorer son parcours d’études, à New-York. Elle aurait eu le choix de se lancer tête baissée, sans prendre la peine de prendre le temps d’étudier les choses de l’intérieur. La preuve en est, elle a été chaudement recommandée par ses anciens maîtres d’art, histoire d’obtenir de larges financements de la banque. Mais ça ne suffit pas. Je le sais mieux que personne. Alors c’est tout naturellement que j’ai choisi d’y mettre contribution, moi aussi.
« Je le suis ici. De l’autre côté, j’irai pas mettre mon sac de couchage. » « Toute adulte que tu sois, je ne t’aurais de toute façon pas laissé faire. » Il faut se rappeler qu’à veiller sur elle durant quelques années, il m’est impossible de faire autrement à présent. Après tout, elle aurait l’âge d’être ma petite sœur. Encore une fois, toute adulte qu’elle puisse être. Mais la perspective de l’imaginer seule au milieu d’un chantier ne me plaît guère. Je ne suis pas directif, disons plutôt protecteur. Quoi que si… un peu directif. Je lui demande par la même quand l’ouverture sera effective. « Le mois prochain, si tout se passe bien. Fin avril, début mai grand maximum. Le temps de terminer la boutique, puis d’embaucher quelqu’un pour la tenir. » « Et tu as des pistes ? » Je connais un tas de monde, elle n’est pas sans le savoir, au contraire, je suis surtout connu pour mes relations. A quoi croyez-vous que je doive ma carrière ? Aux relations, c’est quasiment les trois quarts de mon job, entretenir un carnet d’adresses. « D’ailleurs, si tu connais quelqu’un de sérieux dans le marketing, qui pourrait s’occuper de la publicité de l’endroit, gérer l’inauguration peut-être… je suis preneuse. » « Je vais te trouver ça, oui. » Elle sait qu’elle n’a qu’à demander et qu’une réponse laconique de ma part n’est pas une esquive. J’entends les choses, je n’ai simplement pas besoin de les exprimer avec une émotion débordante. Je suis pragmatique, c’est ce qu’il faut retenir. Elle peut prendre ça comme une promesse, sans qu’encore une fois, je n’ai à le formuler. Il suffit de me connaître un peu pour ça. Rien de plus.
Impossible de fumer ici, et pourtant, l’envie commence à me démanger. Je vais me retenir. Et tandis que le réflexe me pousse à attraper mon briquet dans la poche intérieur de ma veste, j’en sors plutôt un chèque, rangé, dans une enveloppe, que je glisse sur la surface en inox. « Voici ma contribution. S’il te faut une rallonge, passe-moi un coup de fil. » Il n’est pas question de montant entre nous. Elle est sûre de son projet et je suis sûre de qui le monte, c’est donc une affaire plutôt sûre. « Tu as besoin d’un coup de main pour l’électricité et ces trucs-là ? » Je pense à pleins de choses, j’ai eu le temps d’y réfléchir, je ne fais que ça, réfléchir. Durant les incontrôlables insomnies, qui reviennent chaque nuit sans discontinuer. Comme une habitude angoissante qui les conforte, qui me conforte, puisque ça s’inscrit dans les habitudes… Celles qui cadrent, et aussi nocives soient-elles, finissent par rassurer de par leur nature répétitive.
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Care about you, care about your project [Alyssa]
Ven 27 Mar - 23:39

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crédit/ tumblrJamie & Alyssa

Son regard qui flirt vers le plafond - immaculé de blanc et rehaussé de spots lumineux - en dit long sur sa façon de recevoir cette remarque de Jamie. Entre lui et Marlon, les deux font la paire. À croire que le concours de celui qui sera le plus protecteur envers Alyssa a commencé à la naissance de la jeune femme, et soit toujours d’actualité. Un jour, elle prendra les deux à part, pour avoir une discussion les yeux dans les yeux. Ce jour-là, elle se fera un plaisir de mettre sous leurs nez sa carte d’identité, son passeport s’il le faut, pour qu’ils puissent voir sa date de naissance, et calculer son âge. Vingt-huit ans. Alyssa n’est plus une enfant, et ce, depuis bien longtemps. C’est une grande fille. Comme dirait Megara dans Hercule, elle sait lacer ses sandales toute seule, et plus encore. Elle a l’âge de consommer de l’alcool, de sortir en boîte de nuit, d’avoir des relations sexuelles, de sortir avec quelqu’un, de se marier… bref, elle n’a plus besoin d’un ou plusieurs chaperons pour assurer ses arrières. Ils ont de la chance qu’elle soit occupée dans la réalisation de son projet, car elle a tendance à vite se sentir étouffée. Maintenant qu’elle y pense, c’est peut-être pour ça qu’elle sabote elle-même ses relations amoureuses. Mince, Alyssa serait-elle incompatible aux relations ? Non, ce n’est pas le moment d’y penser. C’était une erreur. Une toute petite erreur. Kyle n’est pas là de toute manière, il est à New-York. Comment pourrait-il avoir vent de l’infidélité de sa petite amie, c’est tout bonnement impossible. Alyssa chasse ses erreurs de son esprit pour en revenir à Jamie, et à ses questions concernant la future inauguration. Il y a encore le temps de la voir venir, même s’il reste encore plusieurs petites choses à régler. « Pas pour l’instant. J’avoue que j’ai un peu la tête ailleurs en ce moment, surtout que ça touche un domaine qui m’échappe. Mon job est en cuisine, l’à côté, c’est… » Rien n’est mieux que la gestuelle pour faire comprendre l’idée. Pour se faire, elle choisie de mimer une sorte d’explosion, avec le bruitage pour accompagner, bien évidemment. Ça résume son ressenti. Cette zone de guerre où elle avance à l’aveugle, avec un bon nombre d’obstacle, pour la plupart invisible à l’oeil nu. Mais elle ne perd pas l’nord la Baker. Elle profite de la présence du Ukhar pour saisir une occasion en vol. Si elle n’a pas encore trouvée - ni cherchée - une personne qui va tenir la boutique pour vendre ses créations, elle se projette déjà au jour de l’ouverture. Elle espère un succès fou, et pour arriver à ce résultat, une bonne publicité est requise. Sauf que là encore, Alyssa n’a pas ça dans son carnet d’adresses. « Merci. Attention, quelqu’un de compatible à mon tempérament. Je ne veux pas un illuminé avec des idées loufoques, et pas une miss balai mal placée. Je veux quelqu’un de pétillant, avec l’esprit jeune, qui va comprendre mon concept, et aller dans la même direction que moi. » Cela va de soit, mais Alyssa préfère prévenir Jamie, pour éviter tout malentendu. Aly, c’est le genre de fille qui peut s’entendre avec tout le monde. Elle est ouverte, généreuse, mais avec des idées précises concernant cette future boutique. C’est son projet. C’est son rêve. Elle veut pouvoir travailler avec des personnes qui vont l’aider à concrétiser son rêve, comme elle l’a imaginé. Pas des gens qui vont vouloir l’aiguiller ailleurs, ou la faire changer d’avis.

Sans pour autant se fermer entièrement, la jeune femme reprend ce qu’elle faisait. Elle se penche un peu sur le plan de travail, afin d’écrire quelques notes dans son carnet. Ce n’est pas un carnet d’adresse, mais plutôt son support de travail, pour noter ses idées, noter les combinaisons qui fonctionnent, et celles qui sont à proscrire. Aujourd’hui, elle travaille sur les agrumes, pour essayer de trouver une variante à la tarte aux citrons. Le citron, c’est basique, alors qu’il y a une variété presque infinie pour innover. Mais tandis qu’elle note ses observations, elle voit dans son champs de vision une enveloppe se rapprocher d’elle. Elle lève alors les yeux vers Jamie, pour essayer de lui demander silencieusement une explication, ce qui arrive rapidement. « Il va falloir changer la manière de procéder, car comme ça, c’est comme si j’étais une prostituée qu’on paye… mais merci ! Je passerais à la banque tout à l’heure, avant qu’elle m’appelle pour me taper sur les doigts. J’ai un peu craqué mon équiper cette cuisine, on aurait dit une enfant dans un magasin de jouets. » Tandis qu’elle se redresse, l’une de ses mains s’écrase doucement sur son visage, pour signer un facepalm. Oui, elle n’est pas fière d’elle, mais s’il y a une chose qu’on lui a appris à l’école, c’est qu’un cuisinier (ou pâtissier dans son cas) doit avoir le matériel adapté pour faire des chefs-d’oeuvre. Cette cuisine, c’est un peu la récompense pour Aly, après des années à trimer ailleurs pour perfectionner ses gestes. Elle le mérite, et ne voit pas pourquoi elle devrait se priver. C’est un investissement sur le long terme. La brune s’empresse de prendre l’enveloppe pour la glisser dans la poche arrière de son jean. Comme elle vient de le dire à Jamie, elle s’en occupera en fin de journée, afin de ne pas avoir de problèmes avec son conseiller bancaire. « Tu as dû le voir en passant la future boutique, c’est pas encore très clean. J’ai des gens qui doivent venir, mais comme je n’y connais rien en électricité, ils peuvent me dire ce qu’ils veulent, je pourrais rien faire de mieux qu'acquiescer. » Il faut savoir reconnaître ses faiblesses, et le bricolage, c’en est clairement une pour la jeune femme. Au mieux, elle doit pouvoir s’en sortir s’il faut peindre un mur, mais avec un escabeau adapté, et des murs pas trop haut. Après, c’est plus son domaine, elle doit déléguer. « Pourquoi ? Tu vas me dire que tu t’y connais, retrousser tes manches et aller bosser à côté ? » Non, Aly a beau faire des efforts, c’est une vision qu’elle n’arrive pas à imaginer dans son esprit. Il est beaucoup trop propre sur lui pour coller avec l’image du gars qui bricole.
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Jamie Ukhar
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Jamie Ukhar
Care about you, care about your project [Alyssa]
Sam 28 Mar - 16:04

Ce côté protecteur, je l’ai toujours eu. Issu d’une famille pour le moins populaire, il eut bien fallu que je me fasse tout seul, et que je prenne soin, dès le plus jeune âge, des femmes de la maison. Ma mère à proprement parler, et puis ma petite sœur. Une fois que mon père eut quitté la maison. Quel ne fut pas le soulagement de le voir faire, enfin nous laisser tranquille, c’était toujours mieux qu’un poivrot qui se contentait de boire la paie du jour, et de se frotter aux filles faciles du bar du coin, sans même avoir besoin de demander à ses collègues de taire ses forfaits. Pour autant, je me suis toujours persuadé qu’un homme n’avait pas à tenir ce genre de conduite, que ça n’en faisait pas de lui une personne plus solide, plus virile. Ma définition de l’homme, est celui qui prend les décisions, et qui les prend pour sa famille. Certes, réside en moi un côté macho particulièrement tenace, pour autant, il ne vise jamais à écraser personne. Et surtout pas la femme qui m’accompagne. Généralement ? Nous avons eu tellement disputes à ce sujet avec Eden que je ne les compte plus. Mais quand vous êtes profondément mariée à une nana qui pense fermement qu’elle a simplement le droit de faire tout ce qui lui plaît parce qu’elle en décide ainsi, ça crée des étincelles. Pour autant, nous nous sommes toujours plus ou moins réconciliés, sur l’oreiller, la plupart du temps. Nos engueulades offraient un boulevard à nos réconciliations. Dans un sens, nous étions chanceux.
« Pas pour l’instant. J’avoue que j’ai un peu la tête ailleurs en ce moment, surtout que ça touche un domaine qui m’échappe. Mon job est en cuisine, l’à côté, c’est… » Comme tout bon passionné, la prise de recul est un peu difficile. C’est triste à dire mais pour gérer un business en limitant les risques, il faut rester le plus froid possible, c’est comme ça que j’aborde mes affaires, même si je fini toujours plus ou moins par y trouver un sentiment d’attachement. Pour autant je ne peux pas lui reprocher de s’investir, si elle en est là aujourd’hui, au lieu d’enseigner, de défendre, de conseiller financièrement, c’est bien par passion. Le métier n’est pas à dénigrer, elle y trouve son compte, elle y trouve qui elle est en pratiquant. Et je trouve que parvenir à trouver sa place est bien plus compliqué des études supérieures.
« Merci. Attention, quelqu’un de compatible à mon tempérament. Je ne veux pas un illuminé avec des idées loufoques, et pas une miss balai mal placée. Je veux quelqu’un de pétillant, avec l’esprit jeune, qui va comprendre mon concept, et aller dans la même direction que moi. » Je hausse les sourcils, amusé. Tant de véhémence. Ça va bien avec son caractère impétueux sur certains points. Comment l’en blâmer, ça fait son charme. « En fait, tu as besoin d’un chasseur de tête. » A l’américaine, quelqu’un qui serait capable de lui trouver la perle rare. Bien entendu, elle va en écumer des débutants, on y est tous passés et j’en croise encore. Malheureusement, nous n’avons pas les pleins pouvoirs sur tout.

Je lui dépose le chèque sur le comptoir, je suis pragmatique, c’est bien plus fort que moi. Parler d’argent ne me met jamais mal à l’aise. Il faut appeler un chat un chat et l’argent vous donne, malgré tout, un pouvoir quasi infini, c’est dingue… Quand j’y repense, j’élève ma fille dans l’idée qu’elle peut obtenir des tas de choses sans tout ça. Mais en pratique… moins que je ne voudrais bien le lui faire croire. La clé est non pas de l’obtenir, mais de le gagner. Ainsi, vous disposez de votre pouvoir – sous formes de dollars américains – sous forme de fierté. « Il va falloir changer la manière de procéder, car comme ça, c’est comme si j’étais une prostituée qu’on paye… mais merci ! Je passerais à la banque tout à l’heure, avant qu’elle m’appelle pour me taper sur les doigts. J’ai un peu craqué mon équiper cette cuisine, on aurait dit une enfant dans un magasin de jouets. » « Le premier qui ose employer mes méthodes aura à faire à moi. Tu peux en être sûre. En attendant, encaisse cet argent. » C’est ma contribution. Elle est incroyablement investie dans son projet, et j’y crois même, alors pourquoi ne pas l’y encourager ? Souvent, ce qu’il manque aux nouveaux entrepreneurs, ce n'est pas une source infinie d’idées, mais bien les moyens de les mettre en place. « Et si madame le chef se rend compte qu’elle n’a pas craqué assez, il suffit d’un coup de fil. Pas un mot à ton frère. » Qui trouverait que j’en fais trop, ou que je l’infantilise. Dit-il. Je crois réellement en sa motivation. Et les idées et l’argent ne font pas tout, il faut quelqu’un de capable. Et je pense que c’est clairement son cas. « Tu as dû le voir en passant la future boutique, c’est pas encore très clean. J’ai des gens qui doivent venir, mais comme je n’y connais rien en électricité, ils peuvent me dire ce qu’ils veulent, je pourrais rien faire de mieux qu'acquiescer. » J’en fais autant, j’ai vu en arrivant. Pas de parole inutile, pour autant, je suis en train de réfléchir. Je connais du monde, mais autant qu’ils lui soient utiles. Je veux être sûr du contact que je vais lui donner. « Pourquoi ? Tu vas me dire que tu t’y connais, retrousser tes manches et aller bosser à côté ? » Elle me tire de mes rêveries, et je relève la tête, le temps de remettre en ordre ses paroles. « C’est une tâche ingrate à laquelle je n’ai plus besoin de m’adonner, fort heureusement. Mais j’ai fait refaire une partie du bar il y a quelques mois. Des mecs compétents. Je vais leur passer un coup de fil. En attendant, je te le répète, pas de sac de couchage dans la boutique, vu ? » Elle en serait bien capable, en bonne acharnée de boulot qu’elle est. « Café ? » Je propose de nous servir un expresso, sur la superbe machine qui trône de l’autre côté des portes battantes, derrière le comptoir. Pour tenir un bar, je sais m’en servir, mais il est clair qu’elle n’a pas tapé dans le bas de gamme. « Tu as trouvé l’intégralité de tes fournisseurs ? »
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Care about you, care about your project [Alyssa]
Lun 30 Mar - 14:23

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crédit/ tumblrJamie & Alyssa

Blague à part, Alyssa est sérieuse dans sa définition de la personne parfaite. Elle a travaillé assez longtemps dans le monde des cuisines pour savoir qu’une bonne entente est primordiale pour mener à bien une collaboration. Alors, que ce soit pour la personne chargée du marketing que la future hôtesse de caisse de sa boutique, le feeling va devoir passer. Les points sur le curriculum vitae, clairement, c’est secondaire pour Alyssa. Ce ne sont que des mots, que des lignes d’expériences sans le moindre sens pour elle. La brune préfère juger sur du concret, voir par elle-même, plutôt que faire une confiance aveugle à un curriculum vitae bien présenté. C’est peut-être trop idéaliste pour le monde d’aujourd’hui, pour le vingt et unième siècle, mais elle veut y croire. De toute façon, c’est son business. Son rêve. Son projet. Et si elle se plantait ? Tant pis. Elle aura le mérite d’avoir essayé de le faire à sa manière, plutôt que de suivre bêtement les autres, comme un mouton suivant le troupeau.
Le chèque arrive, d’une façon un peu trop rabaissante au goût de la Baker, qui ne manque pas de le faire remarquer à Jamie, sur le ton de l’humour, évidemment. D’ailleurs, elle enchaine vite sur un ton plus raisonnable. Elle a conscience d’avoir besoin de cet argent pour rassurer la banque, surtout après les prélèvements coûteux liés à l’aménagement de la cuisine. Que voulez-vous, il y a des femmes qui dépensent des mille et des cent en chaussures et vêtements, pour Alyssa, c’est pour du mobilier de cuisine. Chacun ses goûts. « Oui chef ! » Dit-elle en imitant un salut militaire envers Jamie, avant de récupérer l’enveloppe pour la mettre dans la poche arrière de son jean. Ce ne sont pas des paroles en l’air, Alyssa ira faire un saut à la banque un peu plus tard dans la journée, avant l’heure de fermeture, pour déposer l’argent. C’est primordial pour la bonne tenue de son projet. « Tu sais bien que j’ai un autre investisseur dans ce projet, pour ne pas te considérer comme un distributeur d’argent ambulant. Mais promis, si je m’aperçois qu’il me manque quelque chose de vital pour la boutique, je n’hésiterais pas à venir quémander une rallonge. Et toujours sans un mot à Marlon. » Il y a des sujets qu’il est préférable de ne pas aborder avec les membres de sa famille. L’argent en fait partie. Après le divorce des parents Baker, ça n’a pas été simple de joindre les deux bouts. Le train de vie de papa Baker était inférieur à celui de Scarlett, mais ça n’a pas été un frein au bonheur de cette petite famille. L’argent ne fait pas le bonheur, il peut néanmoins y contribuer à petite échelle. De ce fait, Alyssa n’en parle pas avec son frère, pour la simple et bonne raison que ça ne le regarde pas. Si elle ne se mêle pas de ses enquêtes ou émissions, il n’a pas à mettre son nez dans ses pâtisseries, à part pour donner son avis en goûtant.

Jamie demande alors à la jeune femme si elle a besoin d’aide, notamment en électricité. Ça pourrait sonner comme une plaisanterie, car à moins d’être aveugle, la réponse est flagrante. La moitié des lieux est encore en travaux, mais ce n’est qu’une question de temps pour que le papillon sorte de sa chrysalide. « Il va falloir travailler sur le second degré. Jamais je n’irai mettre un sac de couchage ici. Je préfère de loin mon appart’ ! » Et puis, il y a son chien. Cette petite boule de poil qu’elle a adopté il y a quelques mois déjà, quand Aly était toujours à New-York. Elle a craqué sur sa frimousse, à force de s’occuper d’elle dans l’un des nombreux refuges animaliers de la ville. Elle l’apprécie beaucoup trop pour la laisser une nuit seule à l’appartement. « Avec sucre et nuage de lait. » Elle a déjà bien assez d’énergie pour en rajouter grâce à un café noir corsé. Le lait permettra de limiter la casse. « Oui, j’ai déjà tous mes fournisseurs. Mon ancien patron a fait jouer de ses relations pour que je puisse bénéficier de la crème de la crème. Tous les fruits utilisés dans les préparations seront issus de l’agriculture biologique, c’est impératif pour moi. J’ai essayé de privilégier les circuits courts pour les matières premières également, me tournant vers le plus local possible. » C’est dans l’air du temps, et ça tient à coeur à la jeune femme. Elle n’est pas spécialement écolo, mais c’est un sujet qui prend de plus en plus d’importance dans le monde d’aujourd’hui. La planète étouffe à cause de la pollution, alors il est très important que chacun fasse un geste. Même les plus petits pourront faire bouger le monde. La jeune femme se dirige vers l’un des plans de travail pour récupérer un couteau et une fourchette dans le tiroir. Les couverts en main, elle revient à sa place, et fait glisser l’assiette sur laquelle elle travaille depuis le début de matinée vers Jamie. « J’ai besoin d’un goûteur, pour me donner un avis franc et objectif. » Et de préférence, un avis venant de quelqu’un n’étant pas du métier, pour se rapprocher au plus du profil de ses futurs clients. « C’est une tartelette au citron yuzu, avec quelques éclats de noisettes grillées dessus. Le must ? Elle est 100% vegan. » Ça aussi, c’est l’un des challenges de la jeune femme : proposer une gamme destinée au client vegan, qui sont de plus en plus nombreux.
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Jamie Ukhar
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Jamie Ukhar
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Mer 1 Avr - 13:53

Lui donner un coup de main comme je donnerais un coup de main à la famille tombe sous le sens. Avoir de l’argent signifie avoir du pouvoir non ? Tout aussi anti capitaliste qu’on puisse être, on ne peut pas nier l’évidence. Et si ce pouvoir peut découler sur les personnes qui m’entourent… alors j’ai à cœur de prendre part à l’investissement du projet d’Alyssa. Cette « gamine » que j’ai vu grandir. Même si je dois avouer, à contrecœur pourtant, que c’est bel et bien une jeune femme à présent, avec ses histoires de cœur et les problèmes qui y sont liés. Elle sait qu’elle peut me parler, même si parfois un peu de pudeur s’installe. C’est normal, à partir du moment où j’ai plus ou moins le rôle fraternel, en comptant son propre frère. « Tu sais bien que j’ai un autre investisseur dans ce projet, pour ne pas te considérer comme un distributeur d’argent ambulant. Mais promis, si je m’aperçois qu’il me manque quelque chose de vital pour la boutique, je n’hésiterais pas à venir quémander une rallonge. Et toujours sans un mot à Marlon. » « C’est moi qui te le propose. » Haussant les épaules, mes mains rejoignant les poches de mon pantalon de costume. « Marlon n’en saura rien, tu le sais très bien. Même si je ne vois pas bien pourquoi. Après tout, il serait content que tu réussisses. » L’argent a l’air tabou pour elle, j’en ai, j’en fais profiter. Ce n’est qu’un moyen d’accéder à certaines choses, tout simplement. Ma vision des choses opère toujours un tour pragmatique. C’est ce qu’il faut pour ne pas perdre la tête.

« Il va falloir travailler sur le second degré. Jamais je n’irai mettre un sac de couchage ici. Je préfère de loin mon appart’ ! » Le second degrés, elle a raison, il faut que je le bosse. Mon pragmatisme m’a un peu retiré de cette légèreté, mais on ne se refait pas. Je ne comprends pas totalement la façon de fonctionner de ces gens si légers, si bien dans leur peau, mais je les envie, parfois. Quoi qu’il en soit, j’ai bien trop à faire pour me lamenter sur mon propre sort. « Ne me fait pas croire que l’idée ne t’a pas traversé l’esprit. Et je te le répète, si tu es inquiète pour la boutique, je te fais installer une équipe de sécurité. » Je connais du monde dans le milieu, il ne serait pas difficile pour moi de faire intervenir un ou deux vigiles de nuit le temps de tout équiper, avant de faire appel à un vrai système. Je lui propose un café, elle a l’air d’en avoir besoin. Ne serait-ce que pour le réconfort. Elle est en pleine crise de stress. « Avec sucre et nuage de lait. » Je m’occupe du percolateur et lui prépare un café digne de ce nom, que je dépose sur un soucoupe, laquelle se voit prendre place sur le plan de travail, près d’Alyssa. Pour ma part il sera court et serré. Ça m’aide à tenir la journée, à moins que ça ne soit psychologique, à force d’en boire…
« Oui, j’ai déjà tous mes fournisseurs. Mon ancien patron a fait jouer de ses relations pour que je puisse bénéficier de la crème de la crème. Tous les fruits utilisés dans les préparations seront issus de l’agriculture biologique, c’est impératif pour moi. J’ai essayé de privilégier les circuits courts pour les matières premières également, me tournant vers le plus local possible. » « Mets le en avant, ça peut même devenir ta ligne principale de com. Tu tiens un vrai truc. » Consommer responsable, se donner bonne conscience, consommer pour autant, exotique, sans doute un peu français, les américains n’attendent que ça. Pour beaucoup, l’Europe les fait rêver.
Son atelier terminé, elle glisse une assiette près de moi, avec une fourchette. « J’ai besoin d’un goûteur, pour me donner un avis franc et objectif. » La consigne est claire. Je dois lui donner un avis franc et objectif. OK, je suis prêt. J’y goûte avec beaucoup d’assiduité, prend le temps de réfléchir à ce que ça me procure. Mes émotions, j’ai pour habitude de les refouler. « C’est une tartelette au citron yuzu, avec quelques éclats de noisettes grillées dessus. Le must ? Elle est 100% vegan. » « Vegan, tu dis. » Terminant ma bouchée. « Je voyais ça vachement plus chiant comme concept. C’est très bon. Et tu auras de quoi attirer tous les bobos du coin. C’est l’endroit. » Reprenant tout de même une autre bouchée, histoire d’être sûr. Ça va plaire à Maé, clairement. « Je pense qu’il te faut une com jeune et branchée. Pas conservatrice, au contraire, casser les codes. Tu te démarques. » Terminant mon café d’une traite, lui aussi il est bon, et parfaitement bien choisi. « Bien le café. » Notais-je pour lui assurer que son fournisseur est un très bon choix. Je reprends ensuite ma position initiale, les bras croisés, appuyé de dos contre un des éléments en inox de la cuisine équipée. « Bon, et les amours, tu vas finir par m’en parler ? » Je ne suis pas dupe, elle fuit quelque-chose, clairement.
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Sam 4 Avr - 18:38

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D’accord, c’est Jamie qui propose l’argent, sans qu’Alyssa ne demande quoique ce soit. Elle en a conscience, mais ce n’est pas suffisant pour qu’elle prenne les choses à la légère. Elle sait que tôt ou tard, elle va rendre cet argent. Ça ne va pas plaire à l’homme d’affaire, Alyssa le sait d’avance, et c’est pour ça qu’elle ne dira rien, avant le moment venu. Seulement voilà, elle est une personne droite, et ça lui tient à coeur de rembourser ses dettes. Ça sera de même avec Venus, qui est le deuxième investisseur d’Alyssa dans le projet. Tout sera remboursé, tôt ou tard, d’une manière ou d’une autre. Elle s’en fait le serment. « Comment t’expliquer. Ce projet, cette boutique… c’est mon bébé. Je veux y parvenir seule, sans l’aide des miens. Ma famille, je veux seulement qu’elle soit spectatrice, qu’elle relève ma réussite, sans connaître les détails. Alors, même si j’adore mon frère, je veux qu’il soit extérieur à ce projet. » En d’autres termes, qu’il ignore le montant emprunté à Jamie, comme à Venus. Alyssa connaît son frère, il est protecteur, parfois un peu paternel, et savoir que sa petite soeur doit autant d’argent, ça pourrait l’inquiéter. Elle ne voudrait pas qu’il se mette en tête de l’aider à rembourser, ou une autre bêtise du même genre. C’est risqué, mais Alyssa a la tête sur les épaules. Ce n’est pas un coup de tête, elle prépare ça depuis plusieurs mois, voir plusieurs années dans son esprit. C’est son but à atteindre, et elle n’irait pas la tête la première sans réfléchir. Elle est confiante, et elle sait que ça va fonctionner. Le contraire est impensable pour le moment, d’autant que partir en étant défaitiste, ça n’aide en rien. Alors, pensée positive. « Je suis perfectionniste, mais pas à ce point Jamie. J’aime mon travail, pas de là à dormir sur place… par contre, je n’étais pas inquiète, mais à force de m’en parler, je vais commencer à le devenir. Tu penses que le quartier n’est pas assez sûr ? » La question d’Alyssa est sérieuse, et le ton employé le prouve. Depuis le début, elle est assez focalisée sur son domaine, sur la cuisine, sur les recettes, sur les fournisseurs vers qui se tourner pour avoir la matière première. Pour le reste, il faut avouer qu’elle n’y avait pas encore pensé. Mettre un système de sécurité pour une bijouterie, pour une banque, ça coule de source, mais pour une simple pâtisserie ? Ce serait partir du principe qu’un malheur va se produire, qu’un cambriolage peut avoir lieu durant la nuit, ou même dans la journée. Oui mais le contraire, ce serait fermer les yeux sur la réalité des choses, sur la criminalité en constante hausse. En somme, ce serait avoir un comportement imprudent. Bref, Alyssa ne sait où se positionner dans cette histoire. Pour se détendre, elle accepte le café proposé par Jamie, et le laisse gérer l’opération. Il n’y a rien de compliqué à faire fonctionner la machine à café, il doit déjà avoir utilisé ce genre de machine, que ce soit dans l’un de ses commerces que chez lui. Elle remercie l’homme d’affaire quand la tasse arrive près d’elle, avant de le rassurer au sujet de ses futurs fournisseurs. C’est un domaine qu’elle gère, avec une idée bien précise de la direction qu’elle souhaite prendre, et de l’image qu’elle veut renvoyer. « C’est ce que je comptais faire. Proposer quelque chose de novateur, tout en étant sain et respectueux de l’environnement et des producteurs locaux. » Avec un tel discours, il est pas étonnant que son propre père se questionne sur l’état d’esprit de sa fille. Plus d’une fois, il lui a demandé si elle était une hippie vegan. Heureusement qu’Alyssa ne prend pas la mouche pour si peu, et qu’au contraire, elle en rigole. D’ailleurs, l’une de ses créations prête, la brune la fait glisser près de Jamie pour obtenir son avis. Le challenge ne vient pas de fruit choisi, mais bien de la composition. La pâtisserie est entièrement vegan, pour essayer de cibler une clientèle en expansion. La prochaine étape sera la gamme sans gluten, qui sera aussi une grosse prise de risques. En tout cas, elle est ravie d’entendre l’avis de Jamie, qui est assez positif. C’est justement ce qu’elle recherche comme réaction. De la surprise positive. Elle veut que des personnes avec une idée arrêtée change d’avis en goûtant, peut-être à l’aveugle, sans savoir que le produit ne contient aucun ingrédient animal. « Je pense aussi ! C’est aussi ce que je vois pour la décoration de la salle. Pas le genre salon de thé ennuyeux. Je veux du peps, que l’énergie s’en dégage ! Tu penses que c’est possible, ou c’est totalement décalé comme idée ? » Car dans les moments de créativité, Alyssa peut partir dans tous les sens, et elle a grand besoin de quelqu’un avec la tête sur les épaules pour la stopper dans son élan. Elle a les idées, mais rien n’est encore débuté. Il n’y a que les travaux en profondeur qui sont commencé, comme l’électricité et la mise à niveau des murs. Pour la peinture, il faut encore son feu vert, avec l’idée définitive. Alyssa récupère une petite fourchette pour goûter à son tour à la tartelette, histoire de se faire aussi un avis. Une idée ingénieuse qui lui fait gagner un peu de temps pour répondre à la question de Jamie, au sujet de ses amours. C’est seulement la bouche vide qu’elle se lance. « Ça se passe… se passait bien avec Kyle. Déjà six mois qu’on est ensemble. Sauf qu’il n’a pas voulu me suivre à Los Angeles, il a préféré rester à New-York. Ça ne me pose pas de soucis, je n’ai rien contre les relations à distance. Ce qui m’embête, c’est son comportement enfantin, à ignorer mes appels, à me faire la gueule. Je ne suis pas partie du jour au lendemain, j’ai préparé mon déménagement durant plusieurs semaines. Si ça ne lui convient pas, il n’a qu’à me quitter et me remplacer par une greluche du restaurant. » Dit-elle en haussant les épaules, comme si ça lui était bien égal de se faire plaquer à distance. C’est peut-être un peu le cas, mais de là à le dire à haute voix, il ne faut pas y compter.
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Jamie Ukhar
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Dim 5 Avr - 12:39

« Comment t’expliquer. Ce projet, cette boutique… c’est mon bébé. Je veux y parvenir seule, sans l’aide des miens. Ma famille, je veux seulement qu’elle soit spectatrice, qu’elle relève ma réussite, sans connaître les détails. Alors, même si j’adore mon frère, je veux qu’il soit extérieur à ce projet. » « Argument entendu, je ne dis plus rien. » Levant les mains d’un air innocent. Ça a le mérite d’être clair et je me surprends même à voir qu’elle est plus douée que moi pour mettre des mots sur ce qu’elle ressent. Ce doit être un truc typiquement féminin. Je manque de mots, clairs et précis, et préfère me cacher derrière des phrases bien tournées pour éviter d’avoir à taper trop juste. Mais ça ne lui fait pas peur, à elle, tout petit bout de femme qui tend à porter à bout de bras son propre projet, aussi jeune qu’elle soit. J’admire. Mais c’est implicite, elle peut le comprendre sans que je n’ai à le lui dire, elle le sent.
« Je suis perfectionniste, mais pas à ce point Jamie. J’aime mon travail, pas de là à dormir sur place… par contre, je n’étais pas inquiète, mais à force de m’en parler, je vais commencer à le devenir. Tu penses que le quartier n’est pas assez sûr ? » J’esquisse un léger sourire, je reconnais bien là son côté rêveur. Au final, elle en revient bien vite à la réalité. Le quartier est passant, mais de là à craindre ? Il ne faut faire confiance à personne, c’est ce que j’en ai appris et ce que je retiens, alors nécessairement, je suis toujours sur mes gardes, quoi que je fasse. « Si, il l’est sûrement, mais une alarme ne sera sans doute pas de trop. Je préfère prévenir que guérir. » Je suis prudent, calculateur et pragmatique, nécessairement, il me faut penser à tout. Je suis papa, ça aide.
« C’est ce que je comptais faire. Proposer quelque chose de novateur, tout en étant sain et respectueux de l’environnement et des producteurs locaux. » Je lui lance un regard et un levé de sourcil pour appuyer son idée, elle est excellente, je pense qu’elle tient un truc. Nous sommes dans la ville des bobos chics, évidemment que ça ne peut que plaire. Cette pseudo conscience prise sur l’environnement et ce que notre corps avale. Où sont passés les gamins des années 90 qui n’avaient que la mal bouffe comme crédo… quoi que… les joggings fluos, très peu pour moi.
« Je pense aussi ! C’est aussi ce que je vois pour la décoration de la salle. Pas le genre salon de thé ennuyeux. Je veux du peps, que l’énergie s’en dégage ! Tu penses que c’est possible, ou c’est totalement décalé comme idée ? » Je l’écoute déballer son idée, avec enthousiasme, celui d’une jeune femme de son âge qui se lance dans la vie, et ça me plaît beaucoup, de savoir qu’elle déborde d’énergie, il lui en faudra. Elle passera par des phases nécessaires de découragement, bonnes pour la remise en question et le ciblage plus précis de son activité. Elle est sur la bonne voie, sans même le savoir.
Venons-en maintenant à la partie la plus humaine de tout ce projet. Sa place sentimentale et ce qui en suivra. Elle a laissé son petit ami à New-York pour venir se réaliser ici. Et si je ne suis pas intrusif dans sa vie personnelle contrairement à son projet, j’aime tout de même savoir où elle en est, surtout, s’il est correct avec elle, quel qu’il soit. « Ça se passe… se passait bien avec Kyle. Déjà six mois qu’on est ensemble. Sauf qu’il n’a pas voulu me suivre à Los Angeles, il a préféré rester à New-York. Ça ne me pose pas de soucis, je n’ai rien contre les relations à distance. Ce qui m’embête, c’est son comportement enfantin, à ignorer mes appels, à me faire la gueule. Je ne suis pas partie du jour au lendemain, j’ai préparé mon déménagement durant plusieurs semaines. Si ça ne lui convient pas, il n’a qu’à me quitter et me remplacer par une greluche du restaurant. » Je lève un sourcil, ça sent terriblement la crise du jeune couple. « Tu es jalouse ? » C’est une question totalement légitime, je l’écoute avec attention. Parce que lui, de son côté, doit être vert, je ne m’imagine pas vivre une relation à distance, je suis bien trop possessif, malgré moi, bien trop malade à l’idée de pouvoir me faire voler l’élue de mon cœur, si tant est qu’elle existe à nouveau. « Au fond de toi, est-ce que tu aurais vraiment voulu qu’il te suive ici ? » C’est une question légitime après tout. N’aurait-il pas pris trop de place dans son projet ? Elle qui ne parvient déjà pas à faire une nuit complète ? « Je ne te poserais pas la question deux fois Alyssa. Mais est ce que tout ça, n’est pas une simple fuite en avant ? » Je sais reconnaître certains signes, après tout, j’ai été mariée à une femme qui en aime d’autre, et qui m’a quitté pour d’autres… Que je ne compte plus. Mais c’est encore un autre sujet.

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Lun 6 Avr - 17:57

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Mine de rien, parler avec Jamie rassure énormément Alyssa. Elle croit en son projet, car il occupe son esprit depuis si longtemps déjà qu’on peut considérer ça comme une sorte de colocation. Elle sait où elle va, elle sait ce qu’elle veut, et le but à atteindre est parfaitement dessiné dans son esprit. Toutefois, Alyssa est humaine, et il lui arrive d’avoir des périodes de doutes. À mesure que l’échéance de l’ouverture approche, elle risque d’en avoir de plus en plus. À ce moment, ça sera bien de se reposer sur des personnes de confiance, qui pourront la rassurer tout en étant objectives. Des personnes comme le Ukhar, impliqué professionnellement et personnellement dans le projet. Au moins avec lui, Aly sait qu’elle peut foncer les yeux fermés. Son expérience dans les affaires n’est plus à prouver, il sait de quoi il parle. De ce fait, la brune s’occupera de contacter rapidement une personne pour installer un système d’alarmes. Elle ne veut pas être parano, alors elle n’ira pas vers le haut de gamme, avec toutes les options, mais rien qu’un détecteur de mouvements et plusieurs caméras pour filmer l’intérieur et l’extérieur de la boutique une fois les lieux fermés, ça serait prudent.

Tout en dégustant son oeuvre, la brunette se fait interroger sur ses amours. Voici une question digne d’un grand frère, à l'affût de l’information manquante. Le truc, c’est qu’Aly n’a pas grand chose à dire à ce sujet. Sa vie sentimentale n’est pas ce qu’on appelle au beau fixe. Son petit ami accepte assez mal la situation, alors que la brune n’a jamais caché ses ambitions. Ce projet ne date pas d’hier, Kyle était au courant, et sa réaction a le don d’exacerber Alyssa. Elle a passé l’âge des comportements puérils digne d’enfants dans une cour de maternelle. Elle est adulte. Kyle aussi et adulte. Ils peuvent avoir une discussion ouverte. Cependant, ça ne semble pas à être à l’ordre du jour pour le cuisinier. Et comme Alyssa n’est pas du genre à s’acharner, elle préfère couler. « Jalouse ? Absolument pas. » Jamie pourra interpréter ses mots comme de la mauvaise foi, mais c’est la pure vérité. Alyssa n’est pas jalouse, elle ne l’a même jamais été. En trente ans, elle n’a jamais rencontré ni connu quelqu’un qui lui fasse ressortir de la possessivité, de l’attirance si forte que la jalousie pourrait naître de n’importe quel comportement. Elle a eu plusieurs relations, mais elle ne peut pas affirmer avoir été amoureuse. Si elle évoque cette autre femme dans des termes si peu élogieux, c’est seulement pour faire le contraste entre elle qui a des ambitions, et l’autre qui se laisse couler. Elle lève les yeux au ciel en soupirant. Les relations amoureuses, c’est vraiment trop compliqué pour elle. Elle repose la fourchette dans l’assiette, et s’empare de la tasse encore fumante. Le café est un véritable ami. Réconfortant, et qui ne déçoit presque jamais. Aux mots de l’homme d’affaires, la brune lève un sourcil dubitatif. Elle n’est pas certaine de bien interpréter ses mots, ni d’apprécier les accusations qu’on pourrait y lire. « Wow, ça, ça fait mal. » Elle surjoue un peu ses réactions, mais les émotions sont réelles, et c’est une façon de les dissimuler. Quand elle parle de sa vie amoureuse avec son frère aîné, Alyssa sait relativiser. C’est un comportement naturel entre eux, de se chamailler mutuellement. C’est le contraire qui serait étonnant en fait. Or là, c’est facile de prendre les choses au premier degré, et il faut reconnaître que ce n’est pas super agréable. « Bref. Non, ce n’est pas une fuite en avant, Jamie. Ce projet, je l’ai depuis plusieurs années, bien avant de rencontrer Kyle. Quand j’ai décidé de le concrétiser, je n’ai pas pensé un seul instant à lui, mais à moi, à ma carrière professionnelle, à mes envies, et ma vie. Il était au courant, et il a accepté. Je lui ai proposé de venir, et il n’a pas voulu, ce que j’ai accepté. Il y a plusieurs vols pour aller à New-York ou ici tous les jours, c’est possible de se voir, de poursuivre cette relation. Tu vois, je veux bien m’adapter, mais ce que je ne supporte pas, c’est qu’on me prenne pour une imbécile. Il a changé d’avis à la dernière minute, me mettant face au mur. Je trouve ça mesquin, et immature. Et franchement, je n’ai pas le temps pour ça. » Ce n’est pas pour rien qu’elle ne persiste pas à l’appeler pour avoir de ses nouvelles. L’emploi du temps de la jeune femme est bien assez chargé pour prendre du temps pendue au téléphone, avoir l’espoir que Kyle décroche ou lui envoi un sms. Quand il retrouvera sa paire de couilles, elle sera là pour discuter.  « Pourquoi j’ai la sensation que tu souhaites me faire dire quelque chose que tu sais déjà ? » C’est peut-être seulement la paranoïa qui parle, ou son instinct, mais Alyssa a vraiment l’impression de tourner autour du pot. Pourtant, elle est la première à foncer tête baisser, à user de la franchise pour ne pas prendre son temps.
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Jamie Ukhar
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Jamie Ukhar
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Lun 6 Avr - 20:10

Il est normal que je m’enquière de son état sentimental. A la manière d’un frère, ou d’un cousin, je ne sais pas trop, mais je sais pertinemment qu’elle n’est pas dans son état normal, que quelque-chose cloche dans sa relation et ça n’est pas juste une petite brouille entre amoureux. Je sais à quoi ça ressemble, j’ai eu trente ans moi aussi, aux côtés d’une casse-couilles, j’en conviens mais je sais ce que veux dire manquer de quelqu’un. Ça n’a pas l’air d’être totalement son cas. A moins alors que son projet soit capable de l’accaparer tout court ? Encore une question. Mais pour la connaître un peu, je dirais que la vérité n’est pas vraiment celle qu’elle paraît et ça fait partie du jeu que de se méprendre. On apprend, comme ça, même si ça fait mal et encore plus à l’un qu’à l’autre. C’est toujours une question de déséquilibre, c’est comme ça que fonctionne l’amour. C’est une question de non équilibre, tout le temps.
« Jalouse ? Absolument pas. » « Alors tu n’es pas amoureuse. » Conclusion sans prendre de gants. Je ne suis pas ce genre-là, consensuel, à dire les choses pour lui faire plaisir, parce que ça n’arrangerait rien, il faut le lui dire, et je crois qu’elle préfère de loin que je sois franc avec elle plutôt que je cherche à l’épargner. Mais une jeune femme de son âge est nécessairement jalouse si elle est amoureuse, c’est profondément humain. Moi-même, je suis incroyablement possessif et crève de jalousie quand je suis réellement amoureux. C’est arrivé quelques-fois, à des degrés différents. « Wow, ça, ça fait mal. » « Ce n’était pas le but, mais si ça fait mal c’est que c’est vrai. Il n’y a pas de mal, simplement ça en dit beaucoup sur toi, et sur vous. » Je sais que son projet n’est pas une excuse, je sais qu’elle y a bossé dur et qu’il est même solide, qu’il n’a rien à voir avec un caprice et que ce qu’elle entreprend est à sa hauteur, elle est capable, je n’en n’ai jamais douté. Par contre son couple, je n’en suis pas si sûr. Et il faut parfois faire preuve d’un peu de franchise, être direct, c’est ce que je fais de mieux. « Bref. Non, ce n’est pas une fuite en avant, Jamie. Ce projet, je l’ai depuis plusieurs années, bien avant de rencontrer Kyle. Quand j’ai décidé de le concrétiser, je n’ai pas pensé un seul instant à lui, mais à moi, à ma carrière professionnelle, à mes envies, et ma vie. Il était au courant, et il a accepté. Je lui ai proposé de venir, et il n’a pas voulu, ce que j’ai accepté. Il y a plusieurs vols pour aller à New-York ou ici tous les jours, c’est possible de se voir, de poursuivre cette relation. Tu vois, je veux bien m’adapter, mais ce que je ne supporte pas, c’est qu’on me prenne pour une imbécile. Il a changé d’avis à la dernière minute, me mettant face au mur. Je trouve ça mesquin, et immature. Et franchement, je n’ai pas le temps pour ça. » Je l’écoute attentivement, chacun de ses mots, en prenant soin de ne pas la couper dans son élan, il faut que ça sorte, et qu’elle s’en rende compte elle-même. « Tu n’es pas amoureuse. » Elle cherche à répondre et je la coupe, cette fois. « Tu n’es pas amoureuse parce que sinon la question de se battre ne se poserait même pas. Alors tu l’aimes bien, tu as beaucoup d’affection pour lui, sans aucun doute, mais l’amour ne connait pas de règle, alors tu te serais battue, vous auriez trouvé une solution. Il t’aurait suivi, sans se poser la moindre question, je sais de quoi je parle. » J’aurais traversé le monde pour Eden, j’ai bien traversé le pays, attendu, des années, avant de me faire une raison, comme le con que je suis. Mais on est cons quand on est amoureux, c’est comme ça que ça se passe.
« Pourquoi j’ai la sensation que tu souhaites me faire dire quelque chose que tu sais déjà ? » « A toi de me le dire ? » Pour le moment, je préfère que ça vienne d’elle, mais elle est têtue, je la reconnais bien là. Et je la connais depuis bien trop longtemps pour la croire si naïve. « Je crois que toi aussi tu le sais déjà. Alyssa… J’ai épousé Eden. » Elle n’est pas sans savoir qu’Eden et elles ont une chose en commun… elles préfèrent les femmes. Mais je peux me tromper. Je reconnais certains détails, certaines petites choses, qui ne sont pas dues à son orientation, mais plutôt au secret qu’elle doit cacher, et qu’elle pense honteux. Ça ne se commande pas, elle ne peut pas être incriminée pour ses attirances.

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Sam 11 Avr - 17:23

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Avant même que la conversation ne bifurque vers le sujet, Alyssa ne l’aimait pas. Parler de sa vie sentimentale n’est pas quelque chose qu’elle apprécie. Elle n’est pas l’une de ces filles qui aime étaler sa vie personnelle, parler de ses relations de façon détachée, car celles-ci sont compliquées. La brune préfère que cela reste dans son jardin secret. Un espace où elle est la seule à pouvoir y pénétrer. La seule à avoir la clé. Cependant, elle ne peut empêcher les autres de venir toquer, une fois de temps en temps. Parfois, elle arrive à les repousser grâce à une feinte ou deux. Et parfois non. Comme là, dans la cuisine de sa future boutique, en présence de Jamie. Fuir serait une délicieuse alternative. Dommage qu’elle n’ait pas une raison - valable - de le faire sous la main. Alors elle le laisse parler, elle encaisse les coups, sans cacher que c’est blessant. L’amour, c’est une notion universelle, mais le mode d’emploi n’est pas le même pour tous. Chaque couple possède sa propre façon de s’exprimer, de s’épanouir. Et ce n’est pas forcément la même chose chez le voisin. Il faut savoir ouvrir son esprit, et ne pas considérer sa propre vision comme la version absolue de l’amour. C’est pour ça qu’Alyssa ne comprends pas comment Jamie peut affirmer qu’elle n’est pas amoureuse, seulement car elle avoue ne pas être jalouse. Toutes les femmes ne sont pas jalouses. C’est une question de confiance. Avoir confiance en son partenaire est la clé pour ne pas nourrir des sentiments de jalousie, qui ne vont que empoisonner le coeur même de la relation. Enfin, c’est ce que pense Alyssa, bien que dans son cas, ça ne s’applique pas entièrement à Kyle. Elle a confiance en lui, beaucoup plus qu’en elle-même, mais elle sait qu’il serait mieux avec une autre fille. Le problème ne vient pas de lui, mais d’elle. Ils ne sont pas fait pour être ensemble. Des amis ? Oui, certainement. Mais ce n’est pas le sujet qui préoccupe la brunette. Pour l’instant, elle veut faire comprendre à son investisseur et ami que ce projet n’a rien à voir avec Kyle. Ils sont indépendants l’un de l’autre. La Baker met tout son coeur dans ce projet, et elle ne voudrait pas que l’image finale soit biaisée à cause de fausses suppositions.

Encore cette même phrase. Deux fois en l’espace de quelques minutes. Elle n’est pas amoureuse. Fort bien. « Mais qu’est-ce que l’amour, au juste ? Je trouve que c’est un bien grand mot, avec une définition peu claire, car elle est différente pour tout le monde. Comment peux-tu affirmer que je ne suis pas amoureuse, alors que tu ne connais pas Kyle, que tu ne nous as jamais vu évoluer ensemble ? » C’est ça qui lui échappe. Cet aplomb pour dire quelque chose, alors que ça n’a pas de sens. « Moi-même, je ne peux pas définir ce sentiment, car ce que j’ai ressenti dans chacune de mes relations… c’était différent. Je pense… qu’avec les années, nos envies changent, elles s’adaptent. Et que peut-être que Kyle et moi ne sommes plus sur la même longueur d’onde. Je n’en sais rien. » dit-elle en haussant les épaules. Ce serait plus simple si elle pouvait discuter avec lui, pour avoir une véritable conversation. Même si, pour que ça se fasse, au vu de la tournure des dernières semaines, il serait préférable qu’Alyssa saute dans un avion pour confronter son petit ami, au lieu d’attendre bêtement qu’il fasse le second pas. Elle va y songer. Sérieusement. Dans les semaines à venir. Peut-être avant que la boutique ne s’ouvre, histoire d’avoir l’esprit léger le jour J, ne pas avoir ses pensées sur le sol new-yorkais, au lieu d’être à 100% dans son projet. Mais avant, une chose la turlupine. L’attitude de Jamie est étrange, et cette conversation laisse très sous entendre à des non-dits. Alors le mieux, c’est de demander. De ne pas passer par quatre chemins. Dommage que la réponse soit aussi évasive que le reste. Quand il évoque Eden, Alyssa s’en voit perdue. Elle ne comprends pas le rapport entre son ex femme et elle. Elles n’ont pas grand chose en commun, de ce que se souvient la Baker au sujet de cette femme. « Et tu as divorcé d’elle, aux dernières nouvelles. » Elle le sait. Elle s’en souvient. Alyssa peut être un peu tête en l’air, mais pas à ce point. « Je ne comprends pas ce que tu souhaites me faire comprendre Jamie. C’est quoi le rapport avec Eden ? Qu’est-ce que ton mariage avec elle a comme rapport avec moi ? » La brune veut bien faire des efforts, mais là, c’est trop lui demander. Elle nage totalement dans la semoule, sans savoir dans quelle direction il faut aller.
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Jamie Ukhar
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• âge : 48
• côté ♥ : Libre de ses aventures d'un soir
• orientation : Hétéro
• occupation : Ma fille, Maé, ma princesse. Mais aussi businessman, investisseur, je possède plusieurs établissements rentables mis en gérance
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Jamie Ukhar
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Dim 12 Avr - 13:22

L’amour est quelque-chose de particulier, d’étrange, de presque palpable quand il est réellement là. Mais il peut faire mal. C’est une arme. Selon moi, c’est même une arme létale. Il faut savoir l’apprivoiser, le maîtriser pour ma part, afin de ne pas me laisser submerger. Je ne conçois pas de me laisser à nouveau littéralement bouffer par ce sentiment, je ne suis pas prêt. Si au début il nous élève, par la suite, il a la possibilité de nous détruire, par un simple mot, un acte particulier, un détail. C’est en ça qu’il est dangereux. Il n’est pas nécessairement réciproque, mais il doit l’être pour rendre heureux qui que ce soit. Et ces mêmes personnes heureuses dans un premier temps, ont sur le long terme le pouvoir de se faire du mal, beaucoup de mal. Le problème avec tout ça, c’est qu’il a le don de vous tomber dessus, sans prévenir, sans rien dire, et ça vous traverse, vous bouleverse, et tout recommence à nouveau.

Je sens que la conversation prend une tournure qui ne lui plaît pas des masses. Ça me semble logique. La vérité n’est pas toujours très appréciée. Je ne suis pas là pour ça. Je ne suis pas là pour la mettre mal à l’aise, je fais juste un constat sur une chose que je trouve évidente, avec le recul qui s’impose. « Mais qu’est-ce que l’amour, au juste ? Je trouve que c’est un bien grand mot, avec une définition peu claire, car elle est différente pour tout le monde. Comment peux-tu affirmer que je ne suis pas amoureuse, alors que tu ne connais pas Kyle, que tu ne nous as jamais vu évoluer ensemble ? » « Parce que si vous étiez vraiment connectés l’un à l’autre, tu n’aurais pas pu te trouver ici sans lui, l’idée même d’en être séparé te paraîtrait insoutenable. Et ne te méprends pas, je ne suis pas en train de te dire que ton projet est une excuse pour le fuir. Il était seulement l’occasion. Parce que cette boutique, c’est du concret, c’est une certitude. Mais vous deux… sans doute pas. » Je crois fermement en son projet, en son intention et en sa capacité à le mener à bien. En son couple, plus tellement. Ça n’est pas à moi de lui dire quoi faire, je lui expose mon point de vue, on s’est toujours parlés franchement tous les deux, et je suis quelqu’un de plutôt cash. « Moi-même, je ne peux pas définir ce sentiment, car ce que j’ai ressenti dans chacune de mes relations… c’était différent. Je pense… qu’avec les années, nos envies changent, elles s’adaptent. Et que peut-être que Kyle et moi ne sommes plus sur la même longueur d’onde. Je n’en sais rien. » « Et c’est la personne avec qui tu partages cette relation qui donne cet aspect aux sentiments Alyssa. Tu as raison sur toute la ligne. Je te dis simplement ce que j’en vois de l’extérieur. Je peux aussi me tromper. » Même si ça m’en coûte de l’avouer. Je n’aime pas avoir tords, je n’aime pas me planter, ça n’est pas dans mes gènes, j’ai besoin de savoir où je campe.
Je tente un rapprochement entre son comportement et mon mariage avec Eden. « Et tu as divorcé d’elle, aux dernières nouvelles. » J’arque un sourcil et fini même par en rire. Bien envoyé, je dois le reconnaître. « Elle est partie, et nous avons divorcé, en fait. Mais ça n’est pas le sujet. » Elle a de la répartie et j’apprécie, c’est au moins la preuve qu’elle n’est pas sans cervelle, c’est même loin d’être le cas, et depuis toute gamine. « Je ne comprends pas ce que tu souhaites me faire comprendre Jamie. C’est quoi le rapport avec Eden ? Qu’est-ce que ton mariage avec elle a comme rapport avec moi ? » « Eden est partie pour une femme. Parce qu’elle ne trouvait plus l’équilibre qu’il lui fallait avec moi. » Au fond, je sais que même si j’en avais été une, je ne lui aurais pas convenu avec mon caractère, pas sur le long terme. Mais nous avons tout de même fondé une famille, ce qui nous lie à vie. « Ce que je suis en train de t’expliquer, assez maladroitement visiblement, c’est que tu n’as pas besoin de t’imposer une image. D’être quelqu’un que tu ne veux plus être. » Je peux aussi me planter, mais j’ai du mal à le croire. Ce n’est pas de l’égo mal placé, c’est une interprétation de certains signes. « Alyssa, il n’y aurait pas de mal à suivre uniquement tes envies, et tes désirs. Tu es adulte, personne n’a à revenir dessus. Je te le dis simplement. » Si tel est le cas, comme je le pense. Elle serait bien plus heureuse à arrêter de lutter contre elle-même. Maé est dans ce cas-là, je le sens, je le vois. Même si je me refusais jusqu’à présent à l’accepter.

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Mer 15 Avr - 21:21

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Le problème avec un sujet aussi délicat que l’amour, c’est qu’il peut amener des discussions de sourds. Chacun va camper sur ses positions, sans accepter de se remettre en question, ou seulement prendre conscience que son point de vue peut être différent de celui de son interlocuteur. Alyssa a l’impression que c’est ce qui est en train de se jouer dans cette cuisine. Elle a sa propre définition de l’amour, qui semble absurde pour quelqu’un qui en a une autre. Elle doit ressembler à un ovni, ou alors une fille incapable d’aimer quelqu’un, mais c’est faux. C’est juste qu’elle est différente, et qu’elle n’entre pas forcément dans le moule qui est décrit par la société. Dès lors, c’est facile de lui trouver des problèmes là où il n’y en a pas. « Pourquoi ? Car TU ne peux pas être séparé de l’être aimée quand tu es en couple ? Jamie, personne ne fonctionne de la même façon. C’est difficile à croire, mais il y a des couples qui n’ont pas besoin d’être l’un sur l’autre tout le temps. Qui ne ressentent pas cette dépendance. Il faut l’accepter. Ça a toujours été comme ça avec Kyle. On a tous les deux un boulot assez prenant, alors notre couple est différent des autres. On peut passer plusieurs jours sans se parler, sans qu’il n’y ait un conflit derrière. Et les retrouvailles n’en sont que meilleures. Il faut juste s’adapter à la situation de chacun. L’amour n’a pas un modèle universel. » Il est vrai que la brune se cache derrière certaines choses depuis le début de la conversation, pour éviter de trop s’avancer dans les explications. Or là, c’est la vérité. Avec son petit ami, ils ne sont pas fusionnels, mais ce n’est pas un défaut. Alyssa n’est pas forcément très démonstrative, et Kyle n’a jamais manifesté le besoin d’avoir une petite amie collante. Les deux profils se complètent, fonctionnent très bien. Ils sont tous les deux passionnés dans leur boulot, préfèrent le mettre en priorité que cette relation amoureuse. Et alors ? En quoi ça concerne les autres ? La Baker trouve ça dingue de devoir justifier ses choix sans cesse. Quand ce n’est pas avec son frère aîné, c’est avec son pote. Ça l’agace, et ça commence à la mettre mal à l’aise, mais elle fait des efforts pour ne pas tout envoyer valser, et poursuivre sur un ton posé, car la colère n’est pas la solution. Ça fait du bien d’y céder, mais ça n’apporte rien de positif. Alors elle prends du recul, fait des hypothèses, car elle ne détient pas toutes les réponses. Pour cela, il faudrait qu’elle discute avec le principal intéressé, et c’est ce qu’elle compte faire, dans les jours ou semaines à venir, pour ne pas laisser ce sujet en suspens. Elle tient à Kyle, mais si cette relation à distance doit lui causer plus de préoccupations que de bonheur, ce n’est pas utile de poursuivre. Ce serait se faire du mal volontairement.

L’homme d’affaires lui parle alors de son mariage avec sa précédente femme. Un sujet amené sans réelle transition, qu’Alyssa ne comprends pas. Elle lui fait seulement remarquer qu’il n’est plus marié avec Eden, contrairement à sa formulation de phrase. Elle poursuit, essaye de comprendre le cheminement qui s’opère dans la tête du brun, car dans la position d’Aly, c’est incompréhensible. Oh elle fait des efforts, mais ça semble être une peine perdue. Son esprit ne semble pas être prêt à avoir ce genre de discussion. Elle n’est pas encore prête à assumer cette part d’elle. Personne n’est au courant. Même pas son frère. Alors elle ne comprends pas comment Jamie a pu se douter de quoique ce soit. « C’est gentil de ta part, mais j’estime déjà vivre ma vie comme je l’entends. Je… je ne joue pas un rôle, contrairement à ce que tu sembles croire. Tu me connais depuis que je suis gosse, je me suis jamais forcée pour faire plaisir à quelqu’un. J’arrive même pas à feindre de l’affection pour ma mère, et même si c’est celle qui m’a mise au monde, j’hésite pas à lui dire d’aller se faire foutre quand elle me tape sur le système avec ses idées préconçues. » C’est pas un comportement dont elle est fière, mais depuis le divorce et la révélation de son adultère, Alyssa ne supporte plus sa mère. C’est hypocrite de sa part, étant elle-même une spécialiste de la tromperie, mais dans son cas, elle a toujours fini par quitter la personne avec qui elle était en couple. Elle n’a jamais simulé durant de nombreuses années, prenant son compagnon pour un con. Or, c’est ce que Scarlett a fait. Pire, elle a osé se mettre en couple avec son amant, aujourd’hui son nouveau mari, et ils sont en train de fonder une famille. C’est écoeurant. « Tu sais, tu peux arrêter de jouer le rôle de grand frère. Ça fait longtemps que j’ai l’âge de prendre mes propres décisions. Je vais le faire pour Kyle, j’irai le voir pour décider ensemble de ce qui est le mieux pour nous. Et si ça signifie devoir rompre, ben c’est pas grave. Un de perdu, dix de retrouvés il paraît. Et ça fait plus de dix ans que j’ai quitté L.A. Il doit y avoir un tas de célibataires qui seraient ravis de faire un bout d’chemin avec moi. » Juste un bout, car Alyssa n’est pas prête à penser relation durable, mariage, maison, enfant et chien. Durant les prochaines années, son bébé, c’est cette boutique. C’est sa priorité, c’est sa vie, c’est son avenir. Alors, si elle veut pas se planter, elle doit se focaliser dessus, et pas sur des histoires de coeur digne des Feux de l’Amour.
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Jamie Ukhar
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Jamie Ukhar
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Ven 17 Avr - 15:00

« Pourquoi ? Car TU ne peux pas être séparé de l’être aimée quand tu es en couple ? Jamie, personne ne fonctionne de la même façon. C’est difficile à croire, mais il y a des couples qui n’ont pas besoin d’être l’un sur l’autre tout le temps. Qui ne ressentent pas cette dépendance. Il faut l’accepter. Ça a toujours été comme ça avec Kyle. On a tous les deux un boulot assez prenant, alors notre couple est différent des autres. On peut passer plusieurs jours sans se parler, sans qu’il n’y ait un conflit derrière. Et les retrouvailles n’en sont que meilleures. Il faut juste s’adapter à la situation de chacun. L’amour n’a pas un modèle universel. » Un point pour elle, je n’ai jamais su envisager l’amour autrement que de façon passionnée, presque destructrice. Je sais me tenir, mais je sais aussi aimer pleinement, en fait, je ne sais faire que ça. J’ai besoin de savoir que la femme que j’aime est uniquement à moi, pas de faire les choix à sa place, mais de l’entendre me rappeler et me montrer que la réciproque est vraie, qu’il n’y a que moi pour elle. C’est tout bête, c’est un sentiment profondément primaire, mais c’est la seule façon dont je fonctionne. Une fois cette tranquillité d’esprit établie, on peut se mettre à jouer et pimenter les relations. Rien ne nous empêche de jouer, si ? Au contraire, je trouve que le jeu, et les détails font que ce qui est intéressant, et nous apprennent à découvrir chaque fois une nouvelle facette de notre partenaire. Mais j’ai aussi besoin de tranquillité d’esprit, qui elle, ne peut qu’émaner de notre union, et de notre façon de fonctionner. J’arque alors un léger sourire en sa direction, tout en levant un sourcil, trait de mon visage le plus typique. « Un point pour toi, t’es une adulte, ça fout un coup. » Elle est libre de ses pensées et de ses actions, ça fait bizarre, quand on a encore en tête un bout de chou haut comme ça qui vous apprend à présent la vie. Bien joué. Ils sont peu à oser me crier une vérité de la façon dont elle vient de le faire.

« C’est gentil de ta part, mais j’estime déjà vivre ma vie comme je l’entends. Je… je ne joue pas un rôle, contrairement à ce que tu sembles croire. Tu me connais depuis que je suis gosse, je me suis jamais forcée pour faire plaisir à quelqu’un. J’arrive même pas à feindre de l’affection pour ma mère, et même si c’est celle qui m’a mise au monde, j’hésite pas à lui dire d’aller se faire foutre quand elle me tape sur le système avec ses idées préconçues. » « Ta mère et toi c’est très différent du reste Aly. Vous avez beaucoup souffert et ça ne se discute pas. » Elle est jeune, et a ses failles, comme chacun, mais je pense qu’elle était un peu trop jeune pour avoir à gérer tout ça de la façon dont on lui a présenté.
« Tu sais, tu peux arrêter de jouer le rôle de grand frère. Ça fait longtemps que j’ai l’âge de prendre mes propres décisions. Je vais le faire pour Kyle, j’irai le voir pour décider ensemble de ce qui est le mieux pour nous. Et si ça signifie devoir rompre, ben c’est pas grave. Un de perdu, dix de retrouvés il paraît. Et ça fait plus de dix ans que j’ai quitté L.A. Il doit y avoir un tas de célibataires qui seraient ravis de faire un bout d’chemin avec moi. » « Message reçu, je ne voulais pas te blesser. » L’embrassant sur la tête, dans un geste assez fraternel, et peut-être infantilisant, protecteur en tout cas. Elle est peut-être une adulte mais elle restera la gamine que j’ai vu grandir dans la famille de mon meilleur ami, quoi qu’elle en dise. Elle est adulte, l’idée est passée. « Ils ont plutôt intérêt à ramper à tes pieds tes prétendants, n’oublie pas ton numéro, je pourrais servir à chasser les plus importuns. » Je fais passer le message, juste comme ça. Et l’heure tourne, j’ai des rendez-vous toute la journée. Je la quitte en lui faisant promettre de m’appeler à chaque fois qu’elle en aura besoin et de ne pas se laisser faire par le premier idiot qui lui fait la cour, elle vaut bien mieux que ça.

FIN
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