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(I) It's moving day! [Aubrey&Baltazar&Ellie] - 15/12/19

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(I) It's moving day! [Aubrey&Baltazar&Ellie] - 15/12/19
Jeu 16 Jan - 20:25
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De toute ma vie, je n'avais connu qu'un seul déménagement lors de mon échange étudiant. Et encore, je n'avais qu'une valise à caser dans ma chambrette étudiante et je ne restais qu'un an. Mais voilà qu'en à peine six mois, j'en suis déjà à mon deuxième. Le premier avait été aussi modeste que celui de l'échange. J'étais passée de notre villa New-Yorkaise à un beau studio en plein centre-ville. Encore une fois, une seule valise -en plus de Callie, évidemment- me suivait. Le second, lui, est assez... chaotique. Entre les boîtes d'Aubrey et les miennes, en plus de tous les meubles que j'ai fait livrer pour Sissy, je ne sais plus où donner de la tête. Depuis huit heure ce matin, nous multiplions les allé-retours entre le camion et l'appartement, aboyant des ordres aux déménageurs un peu fainéants. Je n'ai pas l'habitude de perdre patience ainsi, mais ceux là sont de vraies têtes de boucs, toujours à s'engueuler l'un l'autre. Le plus grand, celui qui porte une tuque malgré la chaleur, probablement convaincu que c'est encore tendance, aurait pu briser notre télévision si Aubrey n'avait pas été là pour rattraper la boîte. Ajoutez à ça un retard de près de trente minutes par rapport à l'heure d'arrivée prévue et le micro-onde qui est tombé du camion peu de temps après notre départ et vous obtenez une Ellie parfaitement hors de ses gonds, qui ne se contient qu'à cause de la présence de sa fille, Sissy qui, d'ailleurs, s'amuse énormément de la situation. Elle court partout, explore l'appartement beaucoup plus grand que le premier, s'imagine déjà comment elle décorera sa chambrette. Cette dernière, improvisée dans l'immense walk-in de ma chambre, ne contiendra que son lit -que je devrai absolument munir d'un baldaquin si je ne veux pas que madame baleine rose ne me boude-  ainsi qu'une petite vanité et un espace de thé. J'ai un peu de mal à voir comment je vais caser tout ça, mais pour elle, je trouverai une solution. J'y réfléchis depuis quelques minutes déjà, assise sur le balcon, à observer le quartier, lorsque je réalise que la blonde tire sans relâche sur le bas de mon chandail. " Maman? Maman?! Maman! " Je sors de mes pensées brusquement lorsque je réalise pourquoi ma fille tentait d'attirer mon attention. Bordel. Intérieurement, je lâche tous les jurons du monde, maudissant ce Dieu en lequel je ne crois plus vraiment pour toutes ces malchances. S'il faut en plus qu'on nous cambriole, cette journée déjà mouvementée tournera définitivement au cauchemar. Je fais signe à Sierra de courir prévenir Aubrey, ce à quoi elle acquisse rapidement. Elle est maline, la petite.

Pendant qu'elle court à l'intérieur, je descends l'escalier métallique en vitesse, pesant mes pas pour avoir plus d'effet sur le mécréant. Lorsque j'arrive enfin à sa hauteur, c'est le nez en plein dans le camion que je le surprends. De dos, il semble observer les boîtes, probablement pour estimer la valeur de leurs contenus et savoir lesquelles voler. " Hey! " Je l'interpelle une fois à quelques mètres, hurlant de toutes mes forces pour compenser mon manque de muscles. Lorsque le brun se retourne, je m'arrête sur le champ, reconnaissant immédiatement son visage. C'est le type que j'ai soigné il y a quelques semaines. Je l'ai trouvé au milieu d'une ruelle, le visage couvert de sang. Des blessures mineures que j'ai pu traiter sur place, probablement le résultat d'une bataille. Et, à voir la peinture en canette qu'il traînait sur lui et le squat où j'ai du le reconduire, je me doute que ce type a l'habitude des querelles. Il les cherche probablement, à voir comment il agit présentement. " Quoi, c'est comme ça que tu remercies ceux qui t'aident? En volant leurs choses? T'as un sacré problème! " Les mots sortent seuls sous l'emprise de la colère. Je n'aime pas qu'on se moque de moi et c'est clairement ce qu'il fait, à moins qu'il n'ait choisi de dévaliser ce camion complètement par hasard. Mais, à la taille que fait la ville, ça m'étonnerait grandement.
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(I) It's moving day! [Aubrey&Baltazar&Ellie] - 15/12/19
Mar 21 Jan - 6:06
Il y a quelques jours alors qu’on bossait tous les deux sur un travail de fin de session, Aubrey m’a parlé de son déménagement avec Ellie. Alors, même si je ne connaissais pas cette Ellie, j’étais très content pour elle. Quoi de mieux que d’avoir son chez soi pour se sentir mieux ? Surtout lorsqu’on est dans la situation d’Aubrey. Sans toutes ces disputes, elle ne peut que bien aller. Puis, ça va peut-être nous donner un endroit de plus où on n’aurait pas besoin de jouer les faux couples… à moins qu’Aubrey ne préfère ne pas prendre de chance et que même devant Ellie on doit se la jouer faux couple… Au pire, on s’en fout. On n’a pas besoin de se bécoter tout le temps, aucun couple ne fait ça de toute façon. Puis, dans l’intimité de sa chambre, on peut bien faire ce qu’on veut. Sans son père dans les parages, on va tous les deux être plus tranquille, donc moins de stress et on pourra être simplement être nous-même, le meilleur ami de l’autre. En tout cas. En bon ami que je suis, lorsqu’elle m’a demandé si je voulais venir les aider, j’ai bien sûr accepté en lui affirmant cependant que je ne serais pas là à 8h ! Oh ça non ! J’aime bien trop dormir le matin pour ça, surtout un dimanche matin ! Mais, comme elle me connait bien, elle ne fait que rigoler. Puis, j’ai rajouté que si elle fournissait pizza et bières après le déménagement, je pourrais bien me forcer pour arriver plutôt et que je pourrais même me sacrifier pour ensemble quelques meubles au besoin. Ce fut un deal !

Maintenant, voici le jour du déménagement. J’ai vraiment voulu arriver tôt pour aider Aubrey et jouer le parfait faux petit-ami, mais j’ai eu le malheur de me dire « encore deux minutes » en enlevant mon cadran. Résultat ? Je me suis réveillé à 11h ! Alors je n’ai fait qu’enfiler le même jeans que la veille qui trainait à côté de mon lit et j’ai pioché au hasard un t-shirt dans mon tiroir. Ça sera parfait ! De toute façon, je ne vais qu’aider à déménager, je ne vais pas à un défiler de mode. Comme à tous les samedi soir, je dors chez mes parents adoptifs. Je ne sais pas trop comment cette tradition s’est installée, mais c’est comme ça depuis un petit moment. Peut-être parce que je prenais des contrats comme prof de musique particulier que le samedi et que ça se passait dans mon studio qu’ils m’ont fait à mon arrivé ici ? Donc par flemme d’aller au squat ou chez Aubrey ou chez un autre ami, je laissais ma mère adoptive cuisiner, ce qui la rendait très heureuse, et on mangeait tous ensemble. Surement oui. Alors même si j’ai arrêté de donner ces cours, je reviens toujours le samedi ici et j’y dors. En plus, le dimanche matin, c’est toujours des crêpes qui sont au menu comme brunch. Et tout le monde qui me connait sait à quel point j’adore manger ! On me gagne par le ventre, ce n’est pas compliqué ! Alors même s’il est déjà tard, je ne peux pas m’empêcher de m’installer à la table avec une assiette pour engloutir deux crêpes avant de déguerpir à la salle de bain me brosser les dents. Une fois fini, je me rends à l’entrée où j’enfile mes converses en criant que je partais et que j’allais donner des nouvelles ce soir. Clé en main et sac sur l’épaule, je me dirige vers ma voiture où je m’installe derrière le volant et balance mon sac sur le siège passager. Je démarre ma voiture et conduit jusqu’au nouvel appartement de ma meilleure amie, meilleure amie qui m’a envoyé l’adresse hier. Une fois arrivé, je me stationne et, ne voyant pas Aubrey dehors, je décide de rentrer avec une boîte direct : autant ne pas faire de voyage pour rien. C’est en essayant d’évaluer celles qui semblent les plus lourdes que j’entend une fille me crier dessus, je présume en tout cas que c’est sur moi. Je me retourne totalement surpris par ce cri et encore plus en reconnaissant celle qui m’a soigné il y a quelques semaines. C’est elle la coloc d’Aubrey ? Et merde ! L.A. est pas assez grand pour qu’Aubrey ne tombe pas sur une fille qui m’a vu dans un si piteux état ? Cette fille va penser quoi de moi maintenant ? En temps normal, je m’en foutrais de savoir ce qu’elle pense de moi, mais pas là. Je vais surement passer beaucoup de temps ici avec ma meilleure amie alors je ne veux pas sentir sa mauvaise impression de moi à chaque fois qu’on est dans la même pièce. Puis, ses paroles me surprennent encore plus. Tellement, qu’un de mes sourcils se lèvent tandis que mes bras se croisent devant moi. Je savais qu’il y avait beaucoup de chance pour qu’elle ait une mauvaise opinion de moi, mais à ce point ? Au point de penser que je suis un voleur ? Ça c’est une surprise !

- Premièrement, je ne suis pas un voleur, je n’en ai rien à foutre de tes choses. Deuxièmement, comment tu voulais que je sache que c’était tes cartons, sérieux ? Je ne te suis pas, je ne te connais pas. Je suis simplement ici pour aider Aubrey dans son déménagement.

Oui, je lui parle sèchement, mais elle n’a qu’à pas m’accuser de quelques choses de totalement illogique. Eh oui, je sais, j’aurais pu appeler Aubrey ma copine à la place d’utiliser son prénom, mais comme je ne sais pas ce qu’elle veut qu’on soit devant sa coloc, je préfère être prudent. Utiliser le terme de meilleure amie ou de copine, ça aurait pu être compliquer à rattraper tandis que là c’est normal, dans les deux cas, d’utiliser son prénom donc moins compliqué. Même si ça peut être compliquer par moment, je continuerais ce petit jeux aussi longtemps qu’il le faudra et qu’elle le voudra.
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(I) It's moving day! [Aubrey&Baltazar&Ellie] - 15/12/19
Ven 24 Jan - 11:35

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{It's moving day !}
crédit/ tumblr

Le jour où Aubrey a accepté de quitter la villa familiale pour prendre un appartement avec Ellie et sa fille, elle ne s’était nullement imaginée que le jour du déménagement pourrait être le pire de sa vie. L’étudiante n’est pas du genre à se plaindre, elle est habituée à devoir mettre la main à la pâte pour obtenir ce qu’elle souhaite. Néanmoins, elle ne pensait pas devoir se lever aux aurores pour satisfaire les envies militaires de sa nouvelle colocataire. Militaire, c’est le mot à utiliser quand il faut se lever avant le soleil, un jour de week-end, pendant les vacances scolaires. Il n’est même pas sept heures quand la sonnerie de son téléphone retentit sur la table de nuit, la sortant de son rendez-vous avec Morphée. Dès cet instant, Aubrey a su que la journée allait être longue. Mais qu’est-ce qu’un jour dans une vie entière ? Rien. Elle s’est donc levée et préparée.  Attrapant un petit quelque chose pour grignoter en chemin, elle a filé en direction du quartier étudiants, à savoir Westwood, pour rejoindre Ellie, Sierra, et le camion de déménagement contenant toutes leurs affaires. Il n’était que huit heures du matin. Les allers retours s'enchaînent pour aider les professionnels du métier. En fait, il faut les traiter comme la fille d’Ellie, comme des enfants prêts à faire une bêtise, lors d’une seconde d'inattention. Il faut avoir l’oeil partout, être à plusieurs endroits à la fois, et surtout, avoir des réflexes dignes des meilleurs ninjas. C’est un mal pour un bien, se dit Aubrey, car l’appartement est magnifique. Un petit bijou bien assez grand pour deux copines et une enfant de trois ans. L’agencement permet à chacune d’avoir une chambre bien séparée de l’autre, ce qui est parfait pour avoir une vie privée. Par ailleurs, les nombreuses fenêtres laissent entrer la douce lumière de Los Angeles. Sans compter la petite terrasse en coin donnant sur la rue, qui pourra accueillir des petits déjeuners ensoleillés.

La brune s’affaire dans sa nouvelle chambre, afin de placer les meubles au bon endroit. Les déménageurs se sont occupés de les monter dans l’appartement, mais maintenant, c’est à la benjamine des Scott de faire la fin du boulot. C’est à elle d’aménager l’espace à son image, pour convenir à ses goûts. Elle est en train de bouger comme elle peut une commode quand une tornade blonde débarque dans sa chambre. Aubrey avait peur au début de devoir cohabiter avec Sierra, la fille d’Ellie. Avec les enfants, ça passe ou ça casse. Par chance, le courant est passé entre la blondinette et l’étudiante. Toutes deux s’entendent bien, ce qui laisse présager une bonne harmonie dans l’appartement, lors des futures soirées. Pour en revenir à l’instant présent, il s’avère que la venue de la petite dans sa chambre n’est pas anodine. Il se passe quelque chose dehors, et il vaudrait mieux qu’Aubrey ne tarde pas à rejoindre l’ancienne Psi pour voir ce qu’il se passe. L’instinct maternelle qu’elle a à peine eu le temps de développer la pousse à prendre Sierra dans ses bras, avant de sortir de sa chambre pour rejoindre l’entrée. Elle n’a peut-être pas d’enfants, et n’a même jamais eu l’occasion d’en côtoyer, mais ça lui semble pas être une bonne idée de laisser une fillette de trois ans sans surveillance, dans un chantier pareil. Toutes deux descendent donc les escaliers pour rejoindre la rue, là où est encore stationné le camion de déménagement. En arrivant dehors, elle remarque très vite sa nouvelle colocataire qui s'époumone sur… Baltazar, le meilleur ami d’Aubrey. Bon, ça commence bien, pense la brune en s’avançant des deux jeunes gens. « Je peux savoir ce qu’il se passe ici ? » Dit-en en faisant les derniers pas qui la séparent de la scène digne d’une comédie de rue. Arrivée à hauteur d’Ellie, Aubrey dépose Sierra à terre afin d’avoir les mains libres pour se rapprocher de son meilleur ami, avec un regard inquisiteur sur le visage, pour essayer de comprendre ce qu’il se passe. Ne souhaitant pas attendre davantage, elle décide de prendre les devants, afin d’expliquer la situation. « C’est pas un voleur. C’est Baltazar, mon meilleur ami, et accessoirement mon petit ami. Alors, si vous êtes déjà en train de vous crier dessus, on risque d’avoir un problème, car vous allez être amené à vous voir régulièrement. » Même si la brune ment délibérément à son amie en présentant Balt comme son petit ami, elle est sincère pour le reste. Il y a de fortes chances que le jeune homme soit amené à venir régulièrement à l’appartement, même à passer la nuit sur place, donc si une querelle éclate déjà entre eux, ça risque d’être explosif pour la suite. « Est-ce que ça pose un problème ? Ou bien il y a quelque chose que vous ne me dites pas ? » Dit-elle, en fronçant légèrement les sourcils, en adressant un regard à Baltazar, puis en allant trouver celui de sa colocataire.
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(I) It's moving day! [Aubrey&Baltazar&Ellie] - 15/12/19
Sam 25 Jan - 21:31
Ce n'est pas mon genre de m'emporter de la sorte. Je ne suis ni réfléchie, ni impulsive. Il m'arrive de foncer sans penser aux conséquences au préalable, mais généralement, j'applique plutôt cet option aux événements les plus insignifiants. Lorsqu'il s'agit de décision importante, comme celle de mettre ma vie en danger ou non pour éloigner un potentiel cambrioleur, j'ai l'habitude de peser le pour ou le contre, puis de prendre un pas de recul pour laisser quelqu'un de mieux placé que moi gérer la situation. C'est ce que j'aurais du faire plutôt que d'envoyer ma gamine seule à l'intérieure d'un appartement avec lequel elle n'est pas encore familière avant de m'élancer vers un voyou. Parce que oui, c'en est un. Qu'importe ce qu'il me dira, je ne pourrai oublier ce qu'il a fait. Les grafitis, peu importe à quel point ils embellissent la ville, sont illégaux s'ils ne sont pas subventionnés. Et, à voir la position dans lequel je l'ai trouvé, habillé de façon discrète, pressé de rentrer dans son squat et peu bavard, je me doute qu'il n'avait pas l'autorisation de taguer ce mur. Ce type est donc un criminel. Ils commencent toujours quelque part. Une nuit il recouvre les murs de peinture, puis l'année d'après, c'est de sang frais qu'il colore la ville. J'en ai côtoyé plusieurs comme lui dans la boîte d'Abramo. Plus jeune, j'étais assez naïve pour croire que la plupart de ceux avec qui je me liais ne se retrouvaient dans ce boulot que par malchance. En vieillissant, j'ai compris que tous les hommes étaient pareil. Avec le temps venait l'ambition et avec un peu d'ambition, les pires horreurs suivaient rapidement.

Je m'apprête à répliquer, à lui demander des explications sur ses mauvaises habitudes, lorsqu'Aubrey descend, accompagnée de ma fille. Lorsque cette dernière pose ses pieds au sol, je lui tends la main pour l'inviter à s'approcher. Mon non-verbal se veut rassurant, alors qu'intérieurement, je suis morte de trouille. C'est ridicule. Une mère devrait être courageuse. La mienne l'était toujours, même lors de mes pires cauchemars. Elle savait toujours me rassurer. Si je n'étais pas aussi émotive, c'est sur cette tâche bien précise que je me concentrerais. Heureusement, les propos d'Aubrey ont l'effet d'un baume sur mon coeur qui cesse de battre la chamade un instant. Ils sortent ensembles. C'est son meilleur ami. Elle le connait. Elle lui fait confiance. Mais il était bien dans cette ruelle... Kylie, elle s'est vidée de son sang à côté d'un lys violet et d'une vieille benne, entre deux murs de brique humides et fissurés. Celui qui l'a abattu a commencé tout bas, puis s'est transformé en loup pour atteindre de plus hauts sommets. Et si ça arrivait à Aubrey?

" Baltazar? " J'hausse un sourcil en répétant le prénom, un peu surprise. Malgré la sonorité étrange, je suis forcée d'avouer qu'il colle bien à sa personne. Et Aubrey. La Scott qui ne vient pas du même monde. Deux marginaux. Je n'ai aucun mal à comprendre leur relation, même si j'étais certaine d'avoir remarqué quelque chose entre la barmaid et Orlando. À mes yeux, la haine est ce qui se rapproche le plus de la passion. C'est tellement chaud entre eux que je l'imaginais en tant que père lorsque j'ai su pour la fausse couche. Ainsi, ce serait plutôt lui, le squatteur peu bavard que j'ai rafistolé, qui a mis Aubrey dans une telle situation? Confuse, je reste plantée là un moment, ma main s'accrochant à celle de Sissy, mon regard allant de la Scott au... Baltazar sans arrêt. Puis, sans prévenir, je couvre les oreilles de ma fille pour lâcher un " bordel " bien senti. Je m'excuse tout bas auprès de ma fille, puis l'attrape pour la serrer contre moi. " Enchanté. Je m'appelle Ellie... Tu fais de la boxe toi aussi? " La question accompagnée d'un sourire beaucoup trop grand, vieilles habitudes hypocrites de l'université, s'adresse à Baltazar, signe que je suis prête à lui donner une seconde chance. Je lui permets d'expliquer ses blessures passées, je tente même de trouver une solution logique. Si Aubrey pratique ce sport, il y a des chances que son petit ami partage la même passion. Puis y'a Sissy qui se permet d'ajouter sa touche, petite voix fluette en arrière-plan : " Maman, Balzazar c'est un nom de magicien! "

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(I) It's moving day! [Aubrey&Baltazar&Ellie] - 15/12/19
Mar 28 Jan - 5:57
Je vois Aubrey arriver avec une fille dans ses bras et… je trouve l’image juste magnifique, ce qui fait serrer mon cœur. Ça aurait pu être son enfant dans ses bras, mais cette chienne de vie en a décidé autrement. Pourquoi la vie est-elle aussi cruelle ? Je me pose vraiment la question depuis de nombreuses années maintenant. Je la regarde s’approcher, un pincement au cœur, vite remplacer par un sentiment de défensive sous le regard inquisiteur de sa meilleure amie. Alors aussitôt je lève mes mains de chaque côté de ma tête, comme pour lui dire, sans un mot, que je suis innocent dans tout ça. Ce n’est pas moi qui aie commencé… ça. Moi, je suis juste là pour aider. Mais, je n’ai même pas le temps de me défendre qu’Aubrey enchaîne en me présentant à son ami, du moins je suppose que c’est son amie comme elles déménagent ensemble. À l’entente du mot « petit-ami », je décroise mes bras en m’approchant de ma meilleure amie et pose mon bras autour de ses épaules pour la coller contre moi. Autant joindre le geste à la parole pour faire encore plus crédible. Bon, c’est vrai que j’aurais pu garder mon petit sourire en coin victorieux pour moi, mais je ne peux pas m’en empêcher. Après tout, elle m’a quand même qualifié de voleur, donc c’est ma revanche. Puis, c’est à mon tour d’hausser un sourcil lorsqu’elle répète mon nom, comme si je voulais la mettre au défi de dire quelque chose à propos de mon prénom. Je ne suis pas américain et en plus mes parents adoraient les noms qui sortaient de l’ordinaire, donc oui j’ai un nom étrange pour tout américain pour souche, mais c’est comme ça. J’échangerai mon nom pour rien au monde. Heureusement, maintenant j’arrive à me fondre un peu plus dans la masse puisque mon accent est moins prononcé qu’il y a presque onze ans et que je suis parfaitement bilingue maintenant. J’en suis plus qu’heureux ! J’en pouvais plus de ses regards qui me jugeaient sur mon accent à l’école déjà que l’adoption, le changement de pays et la nouvelle culture n’étaient pas facile à vivre, je ne voulais pas de ces regards. Je voulais juste me fondre dans la masse pour être oublier. Je voulais être invisible. En tout cas, c’est du passé. La question d’Ellie me fit rire sarcastiquement. Après m’avoir qualifié de voleur, c’est la première question qu’elle me pose sérieusement ? J’aurais tout vu dis donc !

- Oui j’fais de la boxe, c’est comme ça qu’on s’est rencontré Aub’ et moi.

Puis, je reporte mon attention sur Aubrey en déposant un baiser sur son crâne tout en la serrant un peu plus contre moi un instant.

- Moi, j’ai aucun problème chaton. J’suis là pour t’aider comme je t’ai promis, mais Ellie m’a interrompu en me traitant de voleur. Pour ce que tu penses qu’on te cache, en fait c’est vraiment rien. Tu t’souviens quand j’ai eu un coquard ? J’t’avais dit que j’m’étais battu. Bah c’est Ellie qui m’a soigné avant de m’ramener au squatte puisque c’était plus proche que chez mes parents. Je voulais finir mon graffitis, mais le groupe de gars en avait décidé autrement puisque c’était supposément leur coin. Bref, des cons quoi. C’est juste ça. À voir maintenant pourquoi elle pense que je suis un voleur et un voyou.

Dis-je du plus sérieux que je peux avant de poser sur cette Ellie un regard légèrement moqueur. Bah quoi ? Elle m’a cherché, elle m’a trouvé. Puis, comme je suis techniquement en couple avec Aubrey, je dois bien lui dire la vérité, c’est comme ça que ça marche dans un couple non ?
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(I) It's moving day! [Aubrey&Baltazar&Ellie] - 15/12/19
Mar 28 Jan - 16:01

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Cette journée commence bien, pense la brune. Il y a quelques temps, quand elle l’a imaginé, elle voyait un moment de rigolade avec des amis. Aucune prise de tête. S’il y avait eu de l’énervement, la faute serait retombée contre un meuble trop grand pour entrer à sa place prévue, une connerie comme ça. Jamais Aubrey aurait imaginé que dès la première rencontre entre sa nouvelle colocataire et son meilleur ami, des étincelles iraient de tous les côtés. Ça s’annonce mal, mais il n’y a pas de quoi paniquer. Après tout, quelque chose lui échappe peut-être, comme un vulgaire quiproquo. D’où son intention de clarifier les choses, auprès de la jeune maman. Los Angeles offre peut-être un cadre de vacances, mais la délinquance est bien présente. La Scott peut donc concevoir une mauvaise interprétation, surtout qu’elle a oublié de mentionner la présence de Baltazar lors de cette journée. Parfois, elle se demande comment elle fait pour ne pas oublier sa tête sur l’oreiller, quand elle part bosser ou à l’unif’. Une réflexion personnelle écartée dès lors qu’elle sent le bras de son meilleur ami se poser autour de ses épaules. Décidément, elle ne pourra jamais se faire à cette mascarade mais maintenant qu’ils ont les deux pieds dans le plat, ça va être difficile de faire machine arrière. La vérité est trop moche à entendre, surtout qu’Ellie côtoie aussi bien Rebecca que Orlando. Elle a prouvé à Aubrey sa “loyauté”, en étant là quand elle a eu besoin de se confier, mais est-ce suffisant pour croire qu’elle n’irait rien dire à la blonde si Aubrey lui révélait le pot aux roses ? C’est pas certain. Dans le doute, la Scott préfère tenir sa langue, et jouer la fausse amoureuse.

Elle laisse le jeune homme répondre à sa colocataire, quand cette dernière reconnaît enfin son erreur de jugement. C’était donc ça. Ellie a juste tiré une conclusion trop hâtive, sans chercher d’explication supplémentaire que ce qu’elle avait sous les yeux. Aubrey tourne alors la tête vers Baltazar, pour l’écouter répondre davantage à sa question, concernant le fait qu’il y ait une information qui lui échappe. Il aborde un événement du passé, sans grande importance aux yeux de l’étudiante qui l’avait presque oublié, tellement elle n’apporte aucun intérêt à tout retenir. Elle a déjà du mal à se concentrer sur sa propre vie, alors si elle doit retenir celle de tous ses amis, Aubrey n’est pas rendue. « Ah oui, je m’en souviens. C’est le jour où j’ai failli m’en faire un aussi, car j’étais pas attentive à l'entraînement de boxe, et qu’on s’est fait la réflexion que ça aurait été drôle, qu’on aurait pu dire qu’on se tapait mutuellement. » Un rire léger s’échappe de ses lèvres, à l’évocation de cette bêtise. D’un point de vue extérieur, c’est un humour assez tendu, mais entre deux pratiquants de boxe, ça passe. Grâce à ce complément d’information, elle commence à y voir un peu plus clair. Une fois les pièces du puzzle assemblé, ça devient évident. « C’est ni un voleur, ni un voyou. Je lui ai demandé de passer pour filer un coup d’main, et j’ai oublié de te le dire. Désolée Ellie… » Dit-elle en tournant la tête vers la jeune femme. Il faut savoir reconnaître ses torts dans la vie, et savoir s’excuser. C’est ce que vient de faire Aubrey, avant de reporter son attention à son faux petit ami. Elle pointe vers lui un doigt accusateur, en tentant de prendre un regard sévère. « D’ailleurs, tu es super en retard. Tu aurais pu envoyer un message, pour prévenir. » Les couples se disputent, se font des reproches, non ? Tout en restant gentillet, bien évidemment. Après un hochement de tête de droite à gauche, en guise de désapprobation envers Baltazar, Aubrey reprend un air plus serein en tournant son attention vers Ellie. « Le voile est levé, on peut reprendre notre déménagement ? Car j’aimerai bien avoir mes affaires avant la nuit, histoire de pas devoir coucher dans le camion… » Elle prend un malin plaisir à user d’un ton autoritaire, qui n’est pas sans rappeler celui utilisé par Ellie, depuis 8h ce matin. Une taquinerie envers cette fille qui prend de plus en plus de place dans la vie d’Aubrey, à son plus grand plaisir.
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(I) It's moving day! [Aubrey&Baltazar&Ellie] - 15/12/19
Mar 4 Fév - 17:52
Les vieilles habitudes ont la vie dure. Cette altercation en est l’exemple parfait. J’ai beau me répéter qu’il ne faut pas juger sur les apparences, ça reste l’un de mes premiers réflexes. C’est ce que j’ai fait avec Aubrey et franchement, si je ne m’étais pas laissée aller dans cette relation, je serais probablement encore dans un studio, entassée avec ma fille. Surtout, je n’aurais pas la plus jeune des Scott dans ma vie. Nous avons beau être différentes sur (beaucoup trop) d’aspects, je n’imaginerais pas mon quotidien sans elle. La brune sait comment me ramener sur terre. Elle est de bon conseil. Elle est marrante, ce que je n’aurais jamais pu deviner à force d’écouter les plaintes multiples de Rebecca à son sujet. Bref, en agissant comme je viens de le faire, je me prive de nombreuses opportunités. Baltazar est probablement une bonne personne et s’il est l’amoureux d’Aub’, même si leur relation me parait assez surprenante, je risque de le voir souvent dans les parages. J’essaie donc de me rattraper maladroitement, cherchant à comprendre ce qui vient de se passer. Je fais la conversation, posant des questions vides de sens comme j’ai si souvent l’habitude de le faire pour mieux me fondre dans la masse. J’apprends de cette manière que le voyou fait de la boxe. Il partage le même sport de prédilection que ma nouvelle colocataire. Ce n’est pas, en soi, intéressant, mais j’hoche tout de même la tête face à sa réponse.

Puis le brun renchérit, m’enfonçant davantage dans mon malaise. Aubrey acquiesce, presque amusée par la situation. Pour eux, les coups physiques font parti de leur quotidien. Ils se défoulent en frappant dans un sac et il leur arrive de se prendre un poing quelque part sur leur corps. C’est routinier. Pour moi, c’est une horreur. Je serais parfaitement incapable d’encaisser de la sorte, encore moins d’en rigoler par la suite. « Ça va. » Je finis par lâcher tout bonnement, après que mon regard se soit promené de l’un à l’autre. Les pièces du puzzle sont assemblées, je peux maintenant reprendre mon calme. Je dépose doucement ma fille, lui attrapant tout de même la main pour qu’elle ne décide pas d’aller explorer son nouveau quartier. Puis, une fois mes esprits retrouvés, la Ellie dictatrice, celle qui risque de les exaspérer tous les deux, reprend le contrôle. C’est qu’Aubrey a raison. À trois, peut-être même quatre, entassés dans ce camion, la nuit risque d’être pénible. « T’as raison. Balt… » J’hésite un peu avant de m’adresser à lui sur ce ton, incertaine de la manière dont il réagira.

Finalement, je me dis que s’il est pour rester longtemps dans les parages, autant l’habituer tout de suite. « Prends cette boîte, celle qui est marquée d’un rond jaune. Prends toutes les jaunes, en fait. C’est pour la cuisine. Elles sont lourdes, mais tu devrais t’en sortir. Aub’, ne reste qu’une boîte pour ta chambre. Je me charge des choses de Sissy. » Ma chambre est terminée depuis un moment. Le selon aussi, puisqu’il s’agissait de la pièce la moins remplie. Aubrey en a presque terminée avec ses propres affaires. Ne restera plus que la cuisine, mais comme nous la feront à trois et demi, ça sera rapidement bouclé. Satisfaite de mon plan, je les dépasse tous les deux pour me diriger vers le camion. Je donne une minuscule boîte à ma fille, celle qui contient ses plats pour jouer à la dinette, puis je m’empare moi-même d’un énième carton de vêtements. Je réalise par le fait-même que le gâte un peu trop Sissy qui doit posséder encore plus de fringues que moi-même.
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(I) It's moving day! [Aubrey&Baltazar&Ellie] - 15/12/19
Sam 7 Mar - 6:35
En arrivant à l’appartement d’Aubrey, je ne m’attendais pas à ce que quelqu’un me qualifie de voyous et de voleur. Moi, je viens aider ma meilleure amie dans son déménagement et voilà comment je suis accueilli, ça promet pour les prochaines fois que je vais venir voir mon amie. Heureusement qu’Aubrey arrive rapidement pour sauver la mise, car je crois bien que cette brune ne m’aurait pas cru peu importe ce que j’aurais pu lui dire. Son idée sur moi était faite et la possibilité qu’elle soit fausse n’était même pas envisageable. Ça se voit à sa réaction lorsqu’Aubrey lui explique la situation. Mais, bon, est-ce que je vais rester fâcher à cause de ça ? Bien sûr que non, c’est déjà oublié. En revanche, ça ne veut pas dire que je ne vais pas en profiter un peu pour me venger quelque peu. Je ne suis tellement pas fâché que je rigole aux paroles de ma meilleure amie. J’avais complètement oublié ces détails!

- C’est trop vrai, j’avais oublié ! Ça me surprend qu’on n’ait pas eu des bleus en même temps depuis le temps maintenant que j’y pense.

Dis-je en riant toujours tellement cette réflexion me vient de nulle part et qu’elle me fait rire. Rire qui disparait vite lorsque je vois le doigt accusateur d’Aubrey pointer vers moi. Je lève mes deux mains de chaque côté de ma tête en souriant en coin avant qu’un léger ricanement franchisse la limite de mes lèvres.

- Désolé chaton, mais tu sais comme moi que j’arrive jamais à me lever à 8h. C’est beaucoup trop tôt ! En plus, c’est plus fort que moi, j’arrive jamais à être à l’heure ! C’est pas ma faute. Et pour encore plus me défendre, j’ai malencontreusement fermé mon réveil à la place de faire snooze. Mais, maintenant j’suis là, c’est l’important non ?

Je dis en faisant une petite moue mignonne avant de la serrer dans mes bras toujours en rigolant pendant qu’elle hochait la tête de gauche à droite. Putain que j’aime le mettre en rogne comme ça, c’est toujours trop marrant. Puis, dans son dos, je fais un petit signe de soldat au garde à vue lorsqu’elle prend un ton autoritaire pour que le déménagement reprenne. Je ne peux m’empêcher de regarder Ellie, un sourcil lever, en entendant son ton autoritaire lorsqu’elle s’adresse à moi. Je plains sa fille… Elle est mieux de faire aucune connerie sinon ça ne sera pas beau à voir j’en suis sûr. Même si l’envie de faire tourner en bourrique Ellie, je tiens ma langue et me tourne pour attraper lesdites boîtes avec un rond jaune.

- À vos ordres madame Ellie !


Je sais, je sais, ce n’était pas nécessaire, mais c’était trop tentant. Je n’ai pas pu m’en empêcher, c’était plus fort que moi. Je fais un grand sourire angélique à Aubrey avant de la suivre jusqu’à l’appartement pour savoir de un c’est lequel et de deux où je dois poser la boîte et les autres ensuite.

Spoiler:
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(I) It's moving day! [Aubrey&Baltazar&Ellie] - 15/12/19
Jeu 12 Mar - 2:41
Madame... Bordel. J'ai beau être déjà maman, ça ne fait pas de moi une madame. Mon visage se renfrogne encore un peu tandis que je recule en grommelant des paroles incompréhensibles. C'est surtout mon orgueil qui proteste, encore sous le choc de m'être fait remettre à ma place aussi aisément. Je me suis trompée sur toute la ligne et vraisemblablement, Aubrey est déjà au courant du train de vie que mène son petit ami. J'aurais du m'en douter, car la brune ne tient jamais en place. Elle est impulsive, emplie d'une colère que je n'arriverai jamais à comprendre. Si je pleure lorsque tout va mal ou que je suis stressée, ces deux là semblent plutôt du genre à évacuer leurs frustrations sur un sac. L'ironie, c'est que cette constatation me donne envie de leur dire d'aller consulter. Je l'aurais probablement fait avant, il y a très longtemps, parce que c'est ce qu'on suggère souvent à ceux qui s'expriment autrement. Mais aujourd'hui, les rôles sont inversés et, sans le vouloir, c'est plutôt Aubrey qui tient celui de psychologue. Elle ne voit peut-être pas l'impact de ses paroles et de ses gestes, mais elle m'aide énormément à comprendre certaines choses et à me défaire de mes vieilles habitudes, malgré que certaines aient la vie dure.

Je balaie toutes ces pensées d'un sourire qui semble plus ou moins naturel, puis je m'approche à mon tour du camion. J'attrape une boîte, histoire d'être en mesure d'intervenir si jamais ma fille décidait de s'aventurer trop loin. Ainsi, je multiplie les allé-retours pendant que Sissy s'amuse à courir entre les jambes de tout le monde. Au bout d'une dizaine de minutes, la gamine finit par se fatiguer. Je lui prépare un sandwich à la confiture en vitesse et, vingt minutes plus tard, la petite est couchée dans mon lit, sous mes couvertures. Puis, une demi-heure après, tout est enfin dans l'appartement. Je redescend une dernière fois pour filer un billet, un seul, comme pourboire au conducteur du camion, parce qu'il n'a pas été d'une grande utilité en fin de compte. Je remonte ensuite en vitesse, pressée d'être enfin chez moi. Chez nous. Je m'approche de Baltazar qui se trouve dans la cuisine avec Aubrey, soucieuse de le remercier malgré mon orgueil mal placé. " Merci, monsieur Scott. " J'en profite pour le narguer un peu, trop épuisée, néanmoins, pour lui tirer la langue. De toute façon, Sissy n'aurait pas manqué de me rappeler à quel point c'est impoli de faire des grimaces aux inconnus et pour l'instant, c'est ce qu'il est." Alors, vous êtes ensembles depuis combien de temps? Aubrey ne m'avait pas parlé d'un petit ami. " D'un bon, je m'assoies sur le comptoir, juste à côté de l'évier. Je croise mes jambes, m'installe confortablement. Je crois que nous méritons tous un moment de repos, de toute façon.
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(I) It's moving day! [Aubrey&Baltazar&Ellie] - 15/12/19
Lun 16 Mar - 22:42

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≈ ≈ ≈
{It's moving day !}
crédit/ tumblr

« Il va falloir que tu te fasses pardonner cet affront. » Dit Aubrey à l’attention de Baltazar quand il la prend dans ses bras. Les mots lui viennent un peu plus naturellement, à mesure que les semaines d’illusion passent. Les gestes sont encore un peu trop calculés, mais la brune est confiante. S’il faut que le mensonge perdure dans le temps, car il est nécessaire pour le bien être de plusieurs personnes, la Scott est capable de faire ce sacrifice. D’autant qu’il y a pire comme condition. Elle doit juste être un peu plus tactile et câline envers son meilleur ami, et parfois aller jusqu’à échanger un baiser pour apporter un peu de crédibilité à leur couple. C’est loin d’être la mer à boire pour elle. Tant que Balt’ est d’accord avec tout ça, Aubrey est okay également. C’est le maître d’ordre : le consentement mutuel. Cet incident (si on peut l’appeler ainsi) réglé, la brune tente de remettre tout le monde dans le droit chemin, et cela passe par sa nouvelle colocataire. Il lui suffit de quelques mots à Ellie pour que la jeune mère reprenne le contrôle de la situation, et surtout son ton autoritaire. Les ordres pleuvent, comme si la rue était devenue un champs de bataille, à l’aube d’une guerre féroce. Il faut beaucoup de retenue à Aubrey pour ne pas céder à un rire propre, ni même à l’envie de suivre son meilleur ami dans sa connerie, en jouant les parfaites recrues militaires, jusque dans l’acceptation des ordres. À la place, elle lui adresse un simple acquiescement de tête. Ellie et Sissy déjà en chemin vers l’appartement, c’est au tour du faux couple de s’y mettre également. La brune adresse un regard à Balt, avant de s’approcher du camion pour saisir le dernier carton qui lui appartient. La boîte dans les mains, elle fait en sorte d’attendre son meilleur ami pour lui montrer le chemin vers le nouvel appartement des filles. Il est situé au premier étage, avec une belle exposition. L’endroit est vaste, bien assez grand pour deux personnes et une enfant, avec une disposition des pièces qui permet de ne pas se marcher sur les pieds. Pour l’instant, ça ne paye pas de mine, mais après quelques aménagements, et un gros travail de déballage de cartons, ça sera parfait. Ça l’est déjà aux yeux d’Aubrey, car cet endroit lui assure l’indépendance qu’elle voulait depuis si longtemps. Ici, elle n’aura plus le sentiment d’être jugée en permanence. Elle va pouvoir aller et venir selon ses envies, n’écouter qu’elle-même (et un peu Ellie quand il le faudra), prendre ses propres décisions… vivre sa vie. Aujourd’hui est le premier jour de sa nouvelle vie.  

Aubrey n’ayant plus de cartons à récupérer dans le camion, elle se focalise sur sa chambre, pour y mettre un peu d’ordre. Le gros des meubles est déjà là, notamment son lit qui est déjà placé. Au moins, elle est assurée de dormir sur un matelas, et non à même le sol, si tenté qu’elle retrouve le carton où les draps sont rangés, mais ça, c’est une ordre histoire. Parfois, elle est interrompue dans son rangement par la présence de Sissy, qui semble s'acclimater à ce nouvel environnement rapidement. Ça aussi, c’est un gros changement en perspective. Vivre avec une enfant, alors que sa fausse couche est encore récente. C’est suicidaire, mais Aubrey suit consciencieusement les séances avec son thérapeuthe. Elle ne loupe aucun rendez-vous, et fait de gros progrès. La période de dépression est passée, la brune arrive à sortir de cette bulle de noirceur. La douleur est encore là, quelque part dans sa tête et dans son coeur, mais elle arrive à prendre sur elle pour ne plus s’effondrer à la première occasion. Par ailleurs, Sissy est adorable, alors cette cohabitation devrait bien se passer. Aubrey s’active ici et là, tantôt avec Ellie, parfois avec Baltzar, mais au bout d’une bonne heure, elle décide qu’il est temps de faire une pause. Tous les cartons sont dans l’appartement, le plus gros est fait, il ne reste que le moins passionnant. Mais ça, les filles ne sont pas obligées de le faire entièrement dès aujourd’hui. S’il reste un ou deux cartons, elles pourront toujours s’en occuper dans le courant de la semaine. Dans la cuisine, Aubrey donne à son faux petit ami ce qu’il désire boire, quand elle se contente d’une petite bouteille d’eau fraîche. C’est à cet instant qu’Ellie entre dans la cuisine, ne manquant pas une occasion de narguer le Drouin. Ça promet cette histoire, c’est certain. À la question de la Verziero, la Scott manque d’avaler de travers. Il s’en est passé de peu. Pourtant, elle devrait s’y attendre à ce genre de questions, mais non. « Ça te surprends ? Je te rappelle que jusqu’à peu, je ne te parlais de rien du tout. Il fallait que tu me harcèles pour avoir des phrases complètes. » Aubrey essaye de gagner un peu de temps, grâce à cette magnifique pirouette, car la vérité, c’est qu’elle ne s’est jamais vraiment posée avec Baltazar pour parler “détails”. Depuis combien de temps seraient-ils ensemble ? Plusieurs mois, s’il est censé être le père du bébé qu’elle a perdu, même si la brune ne s’est jamais étendue sur le sujet, concernant depuis combien de temps elle était enceinte, par exemple. Le mieux encore est de rester vague, pour n’éveiller aucun soupçon. « Sinon, pour te répondre, ça fait quelques mois déjà. Je ne sais plus trop quand exactement, car j’ai l’impression de le connaître depuis toujours. » Dit-elle, un sourire sur les lèvres, le regard en direction de son meilleur ami. Ça, ce n’est pas de la comédie, c’est sincère. Ils ne se connaissent pas depuis des années, mais le courant est passé instantanément. Ils sont semblables sur bien des points, il est comme un frère jumeau qu’on lui aurait pris à la naissance, ça ne s’explique pas. Parfois, il suffit d’un regard pour qu’il la comprenne, comme s’il y avait une connexion. C’est étrange, mais si rassurant. « D’ailleurs, si tu veux rester cette nuit, tu peux. Maintenant que Ellie est au courant, ça ne devrait pas poser de problèmes. » Bien moins que lorsqu’elle vivait chez son père et sa belle-famille.
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(I) It's moving day! [Aubrey&Baltazar&Ellie] - 15/12/19
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