Is this the end of all the endings? (Alphyr)

Dés mois qu’il avait économisé sur sa paye pour en arriver là. Une liasse de billet de banque dans la poche intérieure de sa veste en jean, parce qu’il n’était pas question que ce payement s’affiche sur son relever de compte, il se tenait presque tremblant face à l’entrée du bâtiment. A première vu c’était une belle maison, comme il y en avait d’autre dans le quartier, seulement une fois la porte ouverte il faisait face à un homme en costume trois pièces qui jouait les réceptionnistes. Le cœur tambourinant dans sa poitrine, les mains moites, il c’était avancé vers ce dernier et sans qu’il ait besoin de dire un mot, le réceptionniste avait compris. Il devait en voir passé des types comme lui, un peu perdu, totalement anxieux à l’idée d’oser mettre les pieds ici. L’homme lui sortait un discours bien répété, évoquant le secret professionnel qui faisait partie de son contrat et la réputation de l’établissement. C’était bien pour ça que Alex était ici et était prêt à y mettre le prix. Il ne voulait pas finir avec le sida et affiché sur la place publique par simple curiosité. Oui parce que c’est tout ce que c’était, de la curiosité, et lorsqu’il le dit au réceptionniste, ce dernier ne semblait qu’a moitié convaincu. Comme c’était sa première fois, l’homme lui recommanda une formule spéciale. Sorte de bouquet où le contenu du mini-bar dans la suite était inclus dans le prix et où on lui assignait un employé tendre et compréhensif. Le but n’était pas de le brusquer et de perdre un potentiel client. Au contraire, l’établissement mettait un point d’honneur à accueillir comme il se devait les petits curieux comme lui et en proposant une offre tout confort. Alex payait donc cash une première partie du prix, puisque trop de type comme lui se dégonflait et partait avant la fin de la soirée. Le reste du montant allait donc être calculer en fonction du temps qu’il resterait ici. L’espace d’un instant alors que le réceptionniste lui confiait la clef de sa suite, Alex en oubliait presque où il se trouvait. Il avait l’impression d’être à l’hôtel, alors qu’il grimpait les escaliers pour rejoindre la chambre numéros cinq. Il glissait la clef dans la serrure, pénétrait dans la chambre et retirait sa veste en jean qu’il posait sur un fauteuil qui se trouvait près du lit. Comme un bon client d’hôtel, il faisait le tour des lieux, vérifiant la salle de bain, les produits gratuits mis à sa disposition avant de rejoindre le lit, s’asseyant sur ce dernier pour tester le matelas avant d’ouvrir le tiroir d’une des deux tables de chevet. C’est la que la réalité de la situation lui retombait dessus, lorsqu’il se retrouvait nez à nez avec des sex toys qu’il n’avait simplement jamais vu avant, une bouteille de lubrifiant et des boites de préservatif de toute les tailles. Il déglutissait, sentant son cœur s’affoler. C’était une mauvaise idée, il n’avait rien à faire ici, ce n’était pas Scarlett Johansson qui allait franchir la porte et ces sex toys n’étaient pas fait pour faire jouir une femme. Non, vraiment il avait l’impression d’avoir fait une gosse connerie en venant ici. Mais il était trop tard, il avait payer trop cher pour gaspiller son argent pour ça. Voler les produit gratuit et les boissons ne le rembourserait pas. Il restait assis sur le lit, quelques instant, réfléchissant à la connerie qu’il avait faite, alors que quelqu’un franchissait enfin la porte. Fuck, il était coincé maintenant. Mal à l’aise il osait à peine regarder celui qui venait d’entrer. La porte se refermait derrière lui et Alex venait nerveusement essuyer ses mains moites sur son pantalon.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - Une nouvelle soirée dans son environnement favori. Zephyr avance dans la maison pour saluer les clients, les collègues, il grimpe vers l’étage et passe dans le bureau de Louis pour discuter avec lui. Quelle aubaine. Voilà des investisseurs potentiels. Son charme est toujours le bienvenu dans les moments-là. Il flirt, séduit, raconte à quel point, c’est passionnant de travailler ici. Que les clients et le personnel sont chouchoutés… Il papillonne des yeux, offre des sourires à tomber, frôle des cuisses, effleure des mains. Il met en appétit, comme toujours. Louis s’amuse de son petit jeu, et il finit par les laisser, prétextant devoir travailler. La vérité, c’est qu’il n’a aucune réservation ce soir. C’est rare lorsque ça arrive, mais ça lui permet d’accueillir des nouveaux clients. Le genre de gars un peu paumés qui veulent savoir. On lui confie souvent ce genre de brebis égarées à vrai dire. Ça l’amuse. Il aime les voir découvrir un nouveau plaisir et s’abandonner dans les bras d’un homme. Il peut aussi en profiter pour les analyser davantage. Les comprendre. Il leurs parle. Enfin, pour ceux qui ont envie de discuter. Il n’aime pas les bourrins qui le somment de se taire, finir à genoux et ouvrir la bouche. Ergh. Ce genre de type là, il n’en fait qu’une bouchée, et pas de la façon qu’ils espéraient. Il part dans sa chambre, la suite n°5 et se prépare longuement pour être beau. Un jean serré, une ceinture, un haut légèrement ample, un peu transparent sous la bonne lumière, et des accessoires pour le rendre un peu plus irrésistible. Le black cat qu’il est est parfait. Une touche de maquillage pour faire ressortir ses yeux en amande, une pointe de parfum. On lui dit qu’un client va arriver, un petit nouveau, qui a besoin d’être bichonné. Il sort alors et le guette d’un coin tranquille d’où on ne peut pas le voir. L’homme est petit, un peu trapu, il semble bien musclé. Il l’observe entrer dans la chambre, puis attend, comme toujours, une bonne minute avant de se mettre en route. Il ouvre la porte dans un sourire charmant et le toise. Mon dieu, il doit y avoir plus de 15cm d’écart entre eux. Souriant encore, il vient à lui. « Bonsoir. Je m’appelle Zephyr. » Il ouvre le mini bar et s’accroupit. « Et toi ? » Son regard ardent se pose sur lui et il se relève avec une bière pour le bel éphèbe, un thé glacé pour lui. « C’est ta première fois dans ce genre d’endroit et avec un homme ? »

Il avait envie de partir, vraiment, il regrettait d’être venue ici. Puis un mec d’au moins deux mètres de haut était rentré dans la pièce. Très à l’aise, il s’était présenté avant de s’accroupir près du bar. Zephyr, c’était bien le prénom d’un mec qui bossait dans ce milieu ça. Un peu comme les noms de star du porno ou des strip-teaseuses des bars du centre-ville. Seulement là, c’était au masculin. Il l’observait rapidement avant de détourner son regard en croisant se yeux en amande. Une tarlouse, rien de plus. Il le trouvait dégoutant, vraiment. Pourtant lorsque le jeune homme lui tendait une bière, il s’en emparait, laissant au passage son regard se perdre quelques instants sur les courbes masculines de l’employé. « Thomas. » dit-il. Il n’était pas question qu’il donne son vrai prénom, jamais vie. Si ça ne tenait qu’à lui il serait limite venu avec une cagoule pour s’assurer l’anonymat le plus total. Il ouvrait la canette de bière qu’il avait entre les mains, venant en prendre une gorgée. Bordel ça faisait un bien fou, lui avait la bouche et la gorge si sèche a cause du stress. Elle en prenait deux autres gorgées avant de répondre. « Oui. J’suis pas homo ou quoi. » sur la défensive, c’était plus fort que lui. « Juste… curieux. J’sais pas. » il prenait une nouvelle gorgée, préférant noyer tout autre confession malaisantes sous quelques gorgée de cet alcool pétillant. « J’veux rien de romantique ok. Et rien de chelou non plus. J’sais que vous les gays vous avez des drôles de délire. J’suis pas ici pour ce genre de truc dégueu. J’veux juste… voir ce que ça fait. » Il ne pouvait pas s’empêcher d’avoir ce ton de jugement, ces tournures de phrase blessante. Zephyr avait dû en entendre d’autre des connards dans ce genre, probablement des bien pire que Alex qui, malgré tout, avait presque un semblant de tact. Il était nerveux, le regard posé sur sa bière, faisant tourner nerveusement la canette entre ses mains. Une nouvelle gorgée, puis une seconde. Il réfléchissait à comment il voulait que les choses se passe, il voulait poser tout de suite ses règles, être clair, qu’il ne sorte pas trop loin de sa zone de confort. « J’veux avoir les yeux bandés pour commencer. » good thinking, s’il ne le voit pas, il me se convaincre que les mains du jeune homme sont celles d’une femme, right ?« Et tu m’embrasses pas sur la bouche. »

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - « Thomas. » Un faux prénom, ça c’est certain. Il en a connu d’autres des types de son genre. Le même genre qui lui lance un regard furieux lorsqu’il les croise dans la rue. Zeph’ les ignore, ils se vendent tout seuls les idiots. « Oui. J’suis pas homo ou quoi. » « bien entendu, qui a dit ça de toute façon ? » qu’il lance dans un petit sourire en coin. « Juste… curieux. J’sais pas. » « C’est bien d’être curieux et d’apprendre à mieux se connaître. » Il l’observe longuement. Ah il sent qu’il va devoir faire un effort sur les poils hn ? « J’veux rien de romantique ok. Et rien de chelou non plus. J’sais que vous les gays vous avez des drôles de délire. J’suis pas ici pour ce genre de truc dégueu. J’veux juste… voir ce que ça fait. » « Qui a dit que j’étais gay ? » demande-t-il dans une voix de velours intense. Certes, c'est le cas, mais il pourrait être simplement bi ou pan. Ou…. Curieux petit rire. Il est tant habitué à ce genre de discours de connard refoulé que ça ne l’atteint en aucun cas, il reste là, à le regarder, charmeur. Il boit un peu, le détaille du regard en s’installant sur l’accoudoir du fauteuil de velours turquoise qui embellit la pièce. « J’veux avoir les yeux bandés pour commencer. » Pour ne pas voir en face la gueule de son plaisir hn ? « Et tu m’embrasses pas sur la bouche. » Il sourit, boit encore. « Tes désirs seront mes volontés. » Sensuellement, le voilà qui se lève, pose sa bouteille dans un coin pratique et part chercher un bandeau en dentelle noire. Assez pour masquer la vue, mais légèrement ajourée pour donner envie, par moment, d’en voir davantage. Il revient vers lui et lui attache le bout de tissu autour de son visage relativement beau. « Et j’imagine que je devrai me taire aussi… pour laisser plus de place à ton imagination. » Un autre sourire en coin se peint sur sa belle gueule. « Je vais bien m’occuper de toi, laisse-toi aller…. » Il vient déboutonner la chemise du jeune homme et attrape une bouteille de massage pour le détendre un peu. Là, il en met sur ses paumes et chauffe doucement le liquide avant de commencer à le passer sur son corps d’Apollon. Il sait bien que lui, ne prendra pas son plaisir ce soir, qu’il va surtout être là pour le prendre en bouche et le laisser jouir comme un puceau. Alors, il en profite quand même un peu pour s’amuser avec ses muscles. Installé dans le dos de l’éphèbe, il embrasse doucement sa nuque, laisse ses mains glisser sur ses clavicules, son torse, son ventre. L’une d’elle lui défait son pantalon, et glisse à l’intérieur de ce dernier pour commencer à le caresser sur son boxer, le laissant déjà s’habituer à ce contact pendant qu’il parsème sa peau de baisers chauds.

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