All I want, is you  | Ft. Shinji Ito

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~ La journée vient à peine de débuter et voilà déjà que Tian se trouve à somnoler en classe, sur sa table, au dernier rang. Une vaine qu'il n'a jamais personne assis à côté de lui. Comme ça, il peut se reposer tranquillement et prendre toute la place qu'il souhaite. Cependant, dès lors que la prof d'anglais se présente dans la salle, le chinois ne fait quasiment plus attention au cours qui débute. Il a assez mal dormi cette nuit, pour diverses raisons qu'il passera sous silence bien évidemment. Comme toujours. Sa tête posée au creux de sa paume, il observe un instant le ciel bleu, pensif. À cette heure-là, son aimé doit lui aussi être en cours. Dans l'école d'art, en section musique. Il n'est plus jamais allé le voir là-bas depuis qu'ils se sont revus pour la première fois après cette longue séparation. Le jour où il est allé rendre un sweat à Steve, un ami de son grand-frère Liang. Peut-être qu'il devrait trouver et utiliser un prétexte pour aller s'incruster dans l'école. Sûrement. Un jour il le fera. Rien que pour surprendre Shinji. Il a même déjà hâte de voir la tête qu'il fera ce jour-là. Esquissant un petit sourire d'amoureux transi, Tian ne voit même pas la prof qui se rapproche de lui après avoir interrompu l'une de ses phrases. Il sursaute violemment lorsque la femme frappe sa table avec son livre d'anglais, et rapidement, il sort de ses rêveries pour la fixer. Rien que son regard suffit à lui faire comprendre ce qu'elle pense. « D-Désolé.. Je me concentre. » dit-il d'une petite voix, ouvrant enfin son cahier et attrapant un stylo en main. Le lycéen la regarde ensuite s'éloigner et soupire discrètement. Franchement... Penser toujours à Shinji comme cela ne fait que lui attirer des ennuis. Ça en devient dangereux presque. Mais bon. Il s'en fiche.

Durant le reste de la journée, très longue journée, le jeune garçon passe son temps à changer de salle. Et à manger tout aussi vite. Rapidement, encore plus vite que la lumière. La raison ? Éviter Jenny qui ne fait que vouloir le coller depuis toujours. Il ne lui a pas encore dit pour sa relation avec Shinji. Il n'a toujours pas rompu avec elle. Tout ça car il a peur de sa réaction, peur de la blesser. Lui dire qu'il sort avec quelqu'un d'autre revient aussi à lui dire pourquoi il ne l'aime plus. Et c'est là où le problème se pose : il ne l'a jamais aimé. Il n'a fait qu'utiliser ses sentiments pour se protéger des sentiments qu'il ressentait envers le japonais. Et maintenant qu'il n'en a plus besoin, il ne fait que la fuir. Tian est donc devenu bien plus distant avec elle depuis sa mise en couple avec Shinji. Il fait tout pour la croiser le moins possible. Il n' y a eu presque aucun contact physique entre eux. Du moins, à part se faire toucher les épaules ou les mains, le chinois a fait tout pour réduire les contacts. Ce qui est assez complexe en soit, en sachant que la blonde aime beaucoup trop l'embrasser ou le caresser. Mais il a réussit. Aucun bisou n'a été échangé depuis. Puisque maintenant, il réserve ses lèvres à son amoureux. Et à personne d'autres.

La sonnerie retentit enfin. Dix-huit heures. La fin des cours pour Tian. N'attendant même pas une seule seconde de plus, il range ses affaires dans son sac et s'enfuit de la classe, juste au moment où son professeur de physiques allait leur donner leurs devoirs à faire et leurs cours à revoir. Tian le rebelle ignore le prof qui lui ordonne de revenir, et fonce jusqu'aux grilles. Liberté ! Sortant son portable de sa poche, il zieute les messages qu'il a reçut. Mis à part ceux de Phet, Zadig et sa maman, personne. Shinji ne lui a envoyé aucun message aujourd'hui. Une moue apparaît sur son visage, et il range donc son téléphone sans prendre la peine de répondre aux autres, un peu déçu. Il traîne des pieds en dépassant les grilles, tirant légèrement sur ses manches et soupirant longuement tout en fixant le joli sol à ses pieds. Il ne fait pas attention à ce qui l'entoure, et manque de se cogner contre un poteau. Voulant le détourner rapidement, il se fige en entendant une voix. Une voix féminine qu'il ne connaît que trop bien. Le lycéen est prêt à prendre ses jambes à son cou, mais trop tard. Il sent une main lui attraper la sienne et le retourner. Sans même avoir eu le temps de dire ouf, son corps se retrouve écraser contre celui de Jenny. Cette dernière lui fait une moue mignonne pour tenter de le faire craquer, tout en glissant ses bras autour de son cou. Hey Honey. Pourquoi tu t'enfuis comme ça ? Je n'ai pas eu le droit à de bisou aujourd'hui. Ni même depuis un mois. Je vais finir par croire que je ne te plais plus.. dit-elle d'une voix mielleuse. Et sans attendre, la blonde vient saisir le visage du chinois, le maintenant bien pour ne pas qu'il s'échappe une nouvelle fois. Tian qui ne peut actuellement rien faire en effet. À part se laisser faire, jusqu'à sentir les lèvres de la lycéenne se coller aux siennes dans un baiser qui se fait bien plus passionné que d'habitude. Il a un peu de mal à se retirer de son emprise, et il lui faut alors quelques longues secondes pour la repousser sèchement. « Q-Qu'est-ce qui te pr-.. » Il s'interrompt rapidement, son regard s'étant posé sur une silhouette non loin d'eux. Et merde...

Shinji se trouve devant eux, à les fixer étrangement. Le chinois ne s'y attendait pas, de le revoir ici. Là. Maintenant. Au mauvais moment. Se mordant fortement la lèvre, il voit bien le regard triste mélangé de dégoût de la part du japonais. Et au final, c'est compréhensible. Tout le monde réagirait de la sorte. Mais Tian ne veut pas que ça se finisse comme ça. Surtout si c'est de sa faute. Il s'en voudrait à mort. Terriblement. « S-Shinji.. » souffle-t-il, cherchant un peu ses mots. « C'est pas ce que tu crois.. » Ce genre de mots n'a aucun sens. Tout le monde dirait ça dans ce genre de situation. Quel idiot. Il ne sait pas comment il va faire pour se sortir de cette situation. Surtout que Jenny a l'air de se douter qu'il y a quelque chose qui cloche. C'est qui ce gus? qu'elle dit tout en pointant le japonais du menton. Le lycéen la regarde, puis lance un autre regard à Shinji. Ce dernier finit enfin par tourner les talons pour s'en aller loin d'ici, le plus vite possible. Sauf que Tian ne veut pas qu'il fasse ça. Surtout pas. Il a bien vu son regard. Son regard embué de larmes, qui montre qu'il a été encore une fois blessé de par sa faute. Alors sans même réfléchir, il se met à courir pour saisir le poignet de son aimé, afin de le stopper dans sa marche. « Ne part pas, je t'en supplie.. Je dois t'expliquer... J-Je.. » Encore une fois il n'a pas le temps de finir sa phrase qu'il se fait couper. La blonde les rejoint immédiatement, les sourcils froncés. Elle a l'air d'être agacée aussi. J'aimerais bien que tu m'expliques aussi, Tian. Et j'espère que tu as de bonnes raisons pour ce comportement. N'est-ce pas ? lance-t-elle en le foudroyant du regard sur place. Ce regard noir de la blonde il le connaît. Et ça ne dit rien qui vaille. Clairement, il est foutu. Le chinois est foutu. La seule façon de réussir à sauver la mise sans trop de soucis – il l'espère – est de dire toute la vérité. Sans oublier ne serait-ce qu'un détail. Il doit le faire. Et c'est maintenant ou jamais.

Les mains déjà sur le piano, le japonais était venu tôt à l'école aujourd'hui pour pouvoir s'entraîner un peu en paix avant le début des cours. Il aurait très bien pu faire cela chez lui, à l'abris des regards. Mais non. Il avait préféré rester dans un cadre scolaire pour ne pas diverger vers d'autres occupations bien moins passionnantes. Se dégourdissant alors les doigts sur les touches blanches et noires du piano à queue de la salle de répétition, il entendit à peine la sonnerie et le brouhaha environnant d'une école en pleins remplissage. S'arrêtant alors doucement de jouer, il prit son sac sur ses épaules, avant de se glisser dans la masse humaine du couloir pour aller en cours. Un cours de théorie plus exactement. Analyse musicale pendant deux heures. Ce n'était pas la pire des heures, mais dès le matin, cela assommait. Durant tout le cours, ses doigts s'agitèrent à faire remuer son stylos, le faisant virevolter d'un doigts à l'autre. Quand il était au lycée, cela agaçait son professeur de mathématique qui ne cessait de lui dire que cela se faisant en cours de physique et non dans son cours à lui. La gravité, tout ça tout ça. Mais bon, là, rien du tout. Il n'était plus au lycée et il pouvait faire comme bon lui semblait, alors il en profitait.

D'un coup, une idée lui vint. Une bonne idée en plus. Et s'il allait récupérer Tian après les cours ? Il voulait terriblement le voir, et rien au monde n'aurait pu l'en empêcher. C'était décidé. Il irait chercher le plus jeune après les cours. Mais il n'avait pas prévu que la journée passe si lentement, tellement lentement. Aujourd'hui, ils avaient continuer leurs cours sur un compositeur du nom de Max Richter, né en 1966. Assez connu pour des bandes sons de films magnifiques, ou encore des concerts assez originaux. Bref. Pleins de choses assez intéressantes, et des morceaux vraiment magnifiques à entendre. Se tournant un peu les pouces, il attendit patiemment la sonnerie avant de se jeter hors de la salle pour aller à son prochain cours, cette fois-ci un cours particuliers avec son professeur jusqu'à la pause du midi, pour ensuite enchaîner avec deux heures d'orchestre. Franchement, il appréciait réellement ses cours. L'école était certes légèrement chère payée, mais bon. C'était comme cela ici.

La fin des cours sonna, et sans plus attendre, le japonais se précipita à l'extérieur pour rejoindre tout joyeux son ancien lycée, le lycée de Tian. Se déplaçant alors de trottoirs en trottoirs, le japonais ne met pas longtemps à arriver sur les lieux de l'énorme bâtiment. Il était en avance d'une bonne heure. Shinji avait réussi à retenir l'emploi du temps du plus jeune par cœur, lui permettant ainsi de pouvoir venir le récupérer soit après les cours, soit après son travail. Une bonne chose en soi. Il n'aimait pas le laisser rentrer seul de nuit. C'était beaucoup trop dangereux, et on ne savait jamais sur qui ont pouvait tomber dans les rues, tard le soir. En plus, le chinois finissait souvent à des horaires indécents. Minuit, pour un lycéen, c'est beaucoup trop tardif, qu'importe son salaire, qui en plus ne devait pas être grandiose. Sur son téléphone, il ne vit pas l'heure passer. Ah, les jeunes et la technologie. Bon, en soi, qui n'aurait pas fait de même que de passer l'heure à jouer à des jeux ridicules. La sonnerie retentit et le plus vieux se leva alors, dans l'attente infernale de voir son Tian sortir du bâtiment. Là, enfin, parmi la foule, une silhouette qu'il reconnaîtrait entre mille. Tian. Il manqua de se prendre un poteau, ce qui fit lâcher un petit rire au japonais. Toujours la tête dans les nuages. Adorable, mais dangereux. Mais tout bascula en un instant. Une fille s'approcha de lui, le colla légèrement un peu trop, avant de venir coller ses lèvres aux siennes. Son monde s’effondra d'un coup, et son sourire avec. Leurs regards se croisent, et Shinji ne sait comment le prendre. Tristesse, colère, appréhension, tout y passa. Si seulement il s'en était douté. C'était elle, sa fameuse petite amie, et il n'avait pas rompu avec elle. A quoi le plus jeune jouait-il ? Un léger rire nerveux lui échappa. Il aurait dû s'en douter. Tout était beaucoup trop facile.

"Pas ce que je crois ? Et je crois quoi au juste ? Hum ? Que tu te fous de moi de puis le début ?" lui dit-il assez tristement.

Cette fille sans même aucune réflexion. Non mais sérieusement. S'il était de trop, autant le lui dire tout de suite, les choses auraient au moins été claires. Et sans plus attendre, le japonais préfère s'en aller. Un massacre. Depuis des années il n'avait fait que lui courir après pour au final se retrouver le cœur complètement transpercé d'un poignard. Et il ne l'avait pas vu venir. Les larmes lui montèrent aux yeux avant de se sentir stoppé dans sa marche. Plissant un peu les yeux pour les contenir, il secoua la tête.

"Oui, c'est ça, dit lui tout. Tu sais où me trouver Tian. Et n'oublie pas de lui dire que tu étais censé être amoureux de moi mais que tu t'es bien foutu de moi avec tes promesses." et sans plus rien dire, il retira son bras pour s'enfuir de là.

Il ne voulait pas l'écouter, ni lui parler. Ses mots avaient peut-être été durs, et blessant, mais il était complètement déboussolé. Il n'avait pas voulu se montrer méchant avec lui, et rien que pour cela, il s'en voulait. L'image de leurs lèvres collées ensemble ne voulait pas disparaître. Il se sentait tellement bête de l'avoir cru, lui, et ses promesses qui au final n'avaient pas été tenues. Tu parles. Du courage. Il ne lui manquait sans doute que cela. Et encore. Si ça se trouve, il n'avait jamais été sincère, et le plus vieux s'était fait des films pendant tout ce temps. Sans même réfléchir, les larmes se mirent à couler sur son visage, tandis qu'il tourna dans le parc le plus proche du lycée. Tian savait qu'il serait ici. Le japonais l'avait toujours attendu ici, sans bouger. Mais ça, encore fallait-il qu'il s'en souvienne. Sa tête posée dans ses mains, il se laissa légèrement aller aux larmes, soupirant et frottant son visage humide. S'il avait su qu'en l'espace d'à peine une seconde, tout son monde se détruirait, il se dit qu'il aurait été préférable d'arrêter de vouloir le surprendre pour lui faire plaisir. C'était fini à présent. Plus rien ne pourrait sans doute être comme avant.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~ La façon de comment Shinji lui parle lui fait mal au cœur. Pourtant, le japonais a bien raison de réagir de cette manière. Sur ce coup, Tian n'a pas été malin. Pas du tout. Il s'est comporté comme un lâche, comme un con, et a blessé Jenny et Shinji sans le vouloir réellement. Il mérite même pire que de recevoir ces mots dans la figure. Il s'en veut terriblement à cet instant. Voir son amoureux dans cet état le rend tout fébrile, et il se fait du mal pour ne pas pleurer en voyant son état de tristesse. Pourquoi pleurer alors qu'il ne se trouve pas à la place de Shinji ? Tout simplement parce que le chinois est sensible à tout. Surtout sensible lorsque ça touche particulièrement des êtres qu'il aime par dessus tout. Et là, cela touche Shinji. Se mordant fortement la lèvre, il le regarde s'en aller sans même avoir eu le temps de lui dire quoi que ce soit d'autre. Il le regarde s'en aller dans le parc un peu plus éloigné du lycée, son cœur se déchirant à chaque pas qui l'éloigne de lui. Le lycéen se reprend, doucement mais sûrement. Il se doit de régler cette situation. Il n'a surtout pas envie de perdre Shinji. Pas maintenant. Pas comme ça. Il ne pourrait pas le supporter encore une fois. Tout comme ce dernier ne pourra pas non plus, il le sait. Alors, tout en prenant son courage à deux mains, il se tourne vers la jeune fille qui a toujours ce regard froid qui se plante dans le sien. Tu te moques de moi c'est ça ? Tu me trompes avec ce type depuis quand ? Pris au dépourvu, Tian frémit et baisse un peu la tête. Avant de se la faire relever vivement par la blonde qui souhaite qu'il le regarde en face au lieu de fuir son regard. Dis. Moi. Tout. Tian. qu'elle prononce lentement tout en haussant le ton. Ce qui indique au plus jeune qu'il n'a vraiment plus le choix.

« Ç-Ça fait un mois que je sors avec lui... » Elle s'apprête à le couper mais il reprend la parole sans lui laisser le temps. « Je.. Je l'aime depuis que je l'ai rencontré il y a deux ans. Je n'arrivais pas à lui dire mes sentiments pour lui. Et encore moins à les assumer moi-même. » Il marque une pause, les larmes venant monter à ses yeux. « J-Jenny je.. Je suis désolé... Au final, je t'ai jamais aimé comme toi tu m'a aimé.. Et je l'avoue, j'ai joué avec tes sentiments.. Je n'aurais pas dû mais.. Que veux-tu.. Je suis nul.. » dit-il en lâchant un petit rire nerveux. Pire que nul même. Mais cela suffit à la jeune fille pour être enfin au courant de tout. Ce qui ne lui plaît pas du tout clairement. Jenny serre les dents, et vient attraper le col du chinois fermement pour qu'il garde son regard planté dans le sien. Donc.. Tu confirmes bien le fait que tu m'a roulé depuis tout ce temps c'est ça ? Et que tu m'a trompé derrière mon dos hein ?? Franchement.. Pour qui tu te prends ?! crie-t-elle, attirant le regard des derniers élèves encore présents devant les grilles du lycée. Le He se sent bien mal d'un coup alors qu'un petit attroupement se fait. Il n'ose même pas affronter le regard de curiosité des autres, et encore moins le regard remplit de haine de Jenny. Cette dernière finit par lui relever une nouvelle fois la tête, et comme si ça ne suffisait pas, elle vient lui coller une gifle monumentale, de toutes ses forces. De quoi faire une belle marque sur la joue de l'asiatique. La tête de ce dernier pivote sèchement et quelques larmes coulent silencieusement. C'est toi qui pleure, alors que c'est toi le fautif dans toute cette histoire ? Que c'est toi qui a détruit ma vie amoureuse en plus de celle de l'autre type ? Nan mais où va le monde là ? Assume un peu tes actes bordel. Elle marque une pause et se rapproche d'un pas, son visage frôlant presque le sien. Tu me dégoûtes. Et j'espère bien que tu finira le reste de tes années à vivre tout seul. Tu ne mérites que ça. Hm ? Pauvre con. crache-t-elle à sa figure, avant de le contourner et de s'en aller, essuyant ses larmes qui commencent à déborder de ses yeux. Et elle disparaît dans le coin de la rue, laissant Tian au milieu des autres qui le regardent presque comme une bête de foire.

Le chinois se mord fortement la lèvre, et essaie de s'en aller de là en ignorant toutes sortes d'insultes, homophobes comprises, que prononcent ces personnes qui ne savent que faire du mal autour d'eux sans même réfléchir une seule seconde. Tian, même si cela lui fait énormément de mal, n'en fait rien. Et rapidement, il s'éloigne du lycée. Le parc est à quelques minutes à pieds, mais il préfère courir. De peur que Shinji ne se soit déjà volatilisé. Ce serait tout à fait possible de toute manière. Qui voudrait continuer à avoir une relation amoureuse avec un type comme Tian ? Après ce genre d'événement ? Personne sûrement. Sans aucun doute même. Malgré tout, il veut tenter le tout pour le tout. Et prouver cette fois-ci à Shinji qu'il ne refera plus d'erreurs. Et qu'il fera tout pour éviter de le rendre encore une fois aussi malheureux qu'en ce moment précis. Il s'en fait la promesse. Enfin arrivé dans le parc, il regarde tout autour de lui pour chercher son japonais du regard. Légèrement essoufflé par sa petite course, il avance sur le chemin, et repère quelques instants après la silhouette de Shinji assis sur un banc, un peu plus loin. Rien que d'ici, on voit bien qu'il a l'air complètement dévasté. Et cela déchire une énième fois le cœur du chinois qui n'attend pas plus longtemps pour aller à sa rencontre.

Se postant devant lui, il ne sait pas quoi dire ni quoi faire. Enfin.. Il prononce un simple : « Je suis désolé. » Des mots réellement sincère, alors qu'il s'installe à ses côtés, afin de le prendre délicatement dans ses bras. Il ne sait pas s'il va le repousser ou même répondre à son étreinte, mais il ne compte pas le lâcher d'une semelle maintenant. Il veut absolument lui montrer qu'il n'y a que lui qu'il aime. Que lui qui a toujours compté pour lui. Lui et personne d'autre. Certes, il n'a pas tenu sa promesse. Mais ses sentiments envers lui ne sont pas imaginaires. Ils sont véritables. « J'ai.. J'ai pas eu le courage de lui avouer avant ça. Alors tu as raison de réagir comme ça, et.. Et de m'en vouloir mais.. Saches que je t'aime vraiment. Je t'aime Shinji.. » qu'il dit d'une voix douce et tremblante, tentant de le regarder dans les yeux, glissant ses doigts sur le visage du japonais pour lui essuyer ses larmes. « Je lui ai dis.. Pour nous deux. » dit-il, lui montrant même la marque rouge sur sa joue pour lui prouver. Non pas pour qu'il est pitié de lui, mais qu'il le croit cette fois-ci. De toute façon, lui mentir encore et toujours n'aurait pas arrangé les choses. Au contraire. Se détachant de lui à contrecœur, il se maltraite les lèvres, l'observant un peu. Tian ne sait pas du tout de quoi sera fait demain. S'il se fera pardonner de ses erreurs qu'il a commis. Tout ce qu'il sait, c'est que son amour pour Shinji ne disparaîtra jamais.

« Je.. Je te demande pas de me pardonner comme ça hein.. Je sais que je t'ai fais du mal encore une fois, alors.. » Soufflant un coup en se préparant à la suite, ses doigts viennent titrer sur ses manches, nerveusement. Jamais il ne s'est retrouvé dans une situation aussi complexe que celle-ci. « Et.. Si tu veux me quitter.. Tu as le droit. Je mérite de rester seul jusqu'à la fin de ma courte vie. Et tu mérites mieux qu'un looser comme moi. » dit-il sérieusement, son regard se plantant devant lui, sur un arbre. Shinji pourrait vivre une vie meilleur s'il rencontrait une personne plus honnête, moins maladroit et moins idiot que Tian. Et aussi moins fragile que lui. Dans deux ans, voire plus, le japonais souffrira une nouvelle fois lorsqu'il le perdra définitivement après que sa maladie l'aura tué. Le chinois ne sait même pas pourquoi l'amour de Shinji est tombé sur lui, tout compte fait. Il sait qu'il y a des personnes bien plus intéressantes que lui dans ce vaste monde. Alors pourquoi lui ? La question serait débile à poser, alors pour le moment, il reste silencieux avant de fuir du regard. De nouveau. Tout ça parce qu'il a peur de la réponse de Shinji. Car au fond de lui, le lycéen se dit que oui, c'est finit. Que le japonais ne pourra plus lui faire confiance maintenant, et qu'il risque de le jeter comme une vieille chaussette dans les secondes à venir. Tian attend donc la sentence, ravalant ses sanglots au plus profond de son être. Pleurer, il n'en a pas le droit. Surtout pas devant son aimé. Comme lui a dit Jenny, c'est lui le fautif. Et c'est à lui d'assumer les conséquences de ses actes. Son regard se fait un peu plus vide, alors qu'il vient fixer un point au hasard du parc. Une feuille qui tombe d'un arbre, lentement. Avant de se glisser sur le sol. La seule pensée qui traverse l'esprit de Tian à ce moment-là, la seule envie qui se présente devant lui, c'est de disparaître. Comme ça, il ne pourra plus faire de mal à ses proches. Pour le chinois, ce serait sûrement mieux ainsi.

Oui, il était dévasté. Peut-être que ce n'était qu'un simple incident pour d'autre, mais pour lui, c'était tout sauf rien. Tian lui avait promis qu'il lui en parlerait. Mais non. Il ne l'avait pas fait. Et c'était ça, qui lui brisait le cœur. Ses larmes coulaient silencieusement, sans même s'arrêter. Il essayait tant bien que mal de les essuyer, mais rien ne fonctionnait. Le japonais l'aimait tellement que le voir embrasser quelqu'un d'autre l'attristait plus que tout. Il ne le détestait pas, loin de là. Au contraire, il voulait toujours le sentir contre lui. Il avait mal, mais pas suffisamment pour lui en vouloir. D'un certains côté, il pouvait comprendre. C'était dur, mais il allait devoir si faire. Plusieurs minutes passèrent, et lui semblèrent une éternité. On ne se rendait pas compte d'à quel point une minute, soit soixante secondes, c'était long. Très long. Surtout quand on se retrouvait seul au monde avec soi même.  Il ne remarqua pas tout de suite la présence de du plus jeune. Sa tête était toujours plongée entre ses mains. Puis, une voix résonna, des excuses qui le firent frissonner. Le voir s'asseoir à côté de lui le fait légèrement réagir. Ses bras autour de lui aussi. Plus qu'autre part, c'était là qu'il voulait être en ce moment, même s'il avait mal, et que ses sentiments avaient été anéantis en une image. Ses bras s'enroulèrent autour de son dos, avant de doucement le serrer, enfouissant sa tête dans son cou.

Il se doutait que le chinois ne jouait pas avec ses sentiments. Il n'était ps du genre. Beaucoup trop gentil bien que très maladroit. Alors même si tout cela lui faisait mal, une part de lui ne pouvait pas lui en vouloir. Non, vraiment. Ses joues s'humidifiaient toujours plus, tandis que ses doigts s’agrippèrent légèrement à son haut. Ses yeux croisèrent les siens, sans s'en décrocher. Il ne le pouvait pas, oui plutôt, il ne le voulait pas. Fermant un peu les yeux au contact de ses doigts sur son visage, il frissonna alors, secouant un peu la tête de droite à gauche.

"J-Je...J-Je suis...O-On est peut-être allé trop vite...Je sais pas...Je..." qu'il dit alors sans se rendre compte de ses mots.

Trop vite. Il avait attendu toutes ces fichues années pour lui sortir ça. Non, en vérité, il parlait pour Tian. Peut-être que finalement, ses sentiments n'étaient pas aussi fort que les siens. Ou alors tout simplement que le plus jeune était perdu. Dans tous les cas, il ne savait pas quoi en penser. Il ne voulait pas le voir souffrir, mais dans l'histoire, c'était sans doute lui, le plus impacté. Le voir se reculer de lui lui fait mal. Beaucoup trop mal. Ses yeux se baissèrent, et ses doigts se resserrèrent de nouveau sur ses jambes, sans rien ajouter. Apprendre que le lycéen à enfin dit toute la vérité à la jeune fille de toute à l'heure le rassure légèrement. Mais, est-ce que lui, le mérite vraiment ? Enfin, il n'avait pas le même âge, n'était même plus au lycée, et lui avait courut derrière pendant des années. Sans doute que le chinois aurait mieux fait de choisir une personne qui aurait pu lui offrir encore plus que ce que lui n'avait à offrir. Enfin bon. Sa joue rouge le fit comprendre plus ou moins les événements qui s'étaient produis. Une gifle sans doute. Il n'en pensait rien, mais ses doigts vinrent doucement effleurer sa peau rouge, la détaillant alors. Chaude et douce. Elle ne l'avait pas raté. Quelle genre de personne frappait la personne qu'elle aimait, même sous la colère ? Il ne comprenait pas. Il ne comprendrait sans doute jamais.

Ses paroles aggravaient plus la situation qu'autre chose. On aurait dit qu'il voulait tout arrêter, que rompre était déjà une de ses options. Mais lui non. Hors de question. il ne voulait absolument pas se séparer de lui. Tremblant un peu, les larmes lui remontèrent aux yeux. Non. Ce n'était pas une option. On n'arrêtait pas une relation sur un coup de tête après un malentendu. Et sans chercher à savoir, il se glissa au sol, contre lui, passant ses bras autour du corps de Tian pour l'enlacer en pleurant, secouant alors vivement la tête, comme s'il venait de lui dire la plus grosse connerie du monde.

"N-Ne dit pas ça ! J-Je t'aime moi ! Je veux pas que tu penses ça ! J-Je compte pas te quitte pour ça imbécile !, lui dit-il en enfouissant sa tête contre son coup,J-Je...J'ai juste cru que...Que tu m'avais menti...M-Mais...Enfin si, tu m'as menti...Mais..."

Oui, il lui avait menti. Alors il ne savait pas si cela se reproduirait pour d'autres choses importantes. Mais il était sûr d'une chose. Qu'il ne pouvait plus vivre sans lui. Alors, lui relevant doucement le visage, il planta son regard dans le sien, sans le relâcher une seconde. Ses mains vinrent caresser ses joues, avant de l'embrasser tout doucement. Non. Il ne devait pas penser comme cela. Rien ne fonctionnerait sinon.

"Dis moi que tu ne me mentiras plus. Dis le moi." continua-t-il en parlant calmement.

Il ne pouvait plus que compter sur ses mots. Croire en lui, c'était ce qu'il avait toujours fait. Et il comptait continuer à se battre pour lui. Si il avait vraiment mis fin à son mensonge, alors il n'avait plus aucune raison de lui en vouloir. Il l'aimait beaucoup trop de toute manière pour rester bloqué sur cela. Doucement, l'une de ses mains tremblantes vint essuyer ses larmes, lui offrant alors un léger sourire. Puis, il déposa de léger baisers sur les visage du plus jeune, sans s'arrêter. Ne voulant pas s'arrêter. Non. Il ne comptait pas tout arrêter comme cela, et il comptait bien le lui faire savoir. Son cœur lui avait toujours appartenu. Quoi qu'il puisse en dire. Le japonais avait longuement cherché ces yeux, en vain. Mais maintenant qu'il les avait en face de lui, il ne pouvait plus se retenir. Comme une pulsion, un instinct de survie.

"Je t'aime. Quoi...que tu puisses en penser. Je t'aime." qu'il lui dit alors doucement.

Ses paroles étaient remplies de sentiments, d'amour envers le plus jeune. Jamais il ne se saurait cru tomber amoureux autant d'une personne. Un sentiment si fort, qui lui ferait faire n'importe quoi. Et depuis qu'il l'avait enfin sous les yeux, cela s'était accentué, comme dévoilé au grand jour. Il l'avait attendu, et il ne compter pas le jeter pour une raison aussi idiote. Il ne comptait pas le jeter du tout d'ailleurs. Et tout doucement, son visage se rapprocha du sien. Lentement mais sûrement, ses lèvres vinrent se déposer sur les siennes pour l'embrasser délicatement. Qu'importe s'il ne lui répondait pas. Lui, il serait là. Il ne bougerait pas sans avoir son véritable opinion sur la chose. Savoir ce que Tian pensait, c'était important pour lui, parce que tout se faisait à deux. Tout. Y comprit partager et offrir ses sentiments à une personne. C'était une chose si complexe et incompréhensible pour de nombreuses personnes. Il voulait juste pour l'aimer. Était-ce trop demandé ?

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~ Tian ne sait pas quoi dire de plus. De peur d'envenimer encore plus la situation. Trop vite ? Il le pense réellement ? Sûrement pas. Le japonais a patienter beaucoup trop de temps pour enfin avoir ce qu'il souhaitait : l'amour de Tian. Mais peut-être fait-il référence au chinois justement. Est-ce que c'est allé trop vite pour lui ? Il n'en sait rien au final. Ils se connaissent depuis deux ans, ils ont été séparé durant un long moment, et ils se sont enfin retrouvé. Entièrement. Le He a enfin eu le courage de lui déclarer sa flamme. Alors.. Non. Il ne peut pas dire qu'il est allé trop vite. Au contraire. Il est allé lentement. Tout ça parce qu'il avait eu peur de ses sentiments pour lui. Aimer un homme, il n'aurait jamais pensé ça un jour. Et pourtant. Shinji qui se trouve devant lui est son homme. Le seul homme qui a sa place dans son cœur. Et il n'a pas envie de le perdre. Surtout pas. Se mordillant fortement la lèvre, il le laisse totalement faire, venant glisser ses mains dans ses cheveux. Le voir en larmes lui déchire le cœur. Et il ferait tout pour stopper ça. Tout. Le jeune lycéen, face à cette vision, ne peut s'empêcher de verser quelques larmes. La vérité est là. Il lui a mentit. Et ce gros mensonge, il ne pourra pas l'effacer. Quoiqu'il dise. Quoiqu'il fasse. Cependant, il peut toujours réparer son erreur en pansant les blessures de son aimé. « Je.. Je te mentirais plus.. Je te le promet. Vraiment. » dit-il en le regardant le plus sérieusement et sincèrement possible. Il n'a surtout pas envie de le remettre dans cet état. Surtout pas. Le voir comme ça le fait aussi souffrir, ça ne servirait à rien. Puis.. De toute manière, maintenant, tout est terminé avec Jenny. Il a enfin la paix. Et leur vraie vie amoureuse peut enfin commencer réellement. Sans y avoir d'autres mensonges. Enfin. Le laissant essuyer ses larmes, il fait de même en tentant de lui offrir un petit sourire malgré tout ça. Et les baisers qu'il lui dépose sur son visage le font rougir. Il aime sentir ses lèvres sur lui, ses mains autour de lui. Jamais il ne s'est sentit autant en sécurité et aimé que dans les bras de son Shinji.

« Je t'aime aussi Shinji.. Beaucoup trop... Si tu savais à quel point je t'aime.. Depuis notre première rencontre.. Tu n'a fais qu'hanter mes pensées... » qu'il lance d'une voix qui se veut douce et empli de sentiments plus que sincères. Comme dit avant, c'est la première fois qu'il ressent un amour aussi puissant envers une personne. Un seul regard lui a suffit pour tomber éperdument amoureux du japonais. Il ne peut que remercier le destin de les avoir fait croiser à cette époque, dans cette salle de musique au lycée. Ce jour-là reste et restera inoubliable pour le He. Observant son visage se rapprocher du sien, ses yeux se ferment automatiquement et délicatement. Jusqu'à ce qu'il sente enfin les lèvres du Ito se poser sur les siennes. Ce baiser remplit d'amour, il le lui rend. L'une de ses mains vient se caler sur son cou, tandis que l'autre se perd dans ses cheveux. Ses lèvres sont si douces, si sucrées qu'il ne veut en aucun cas les relâcher pour l'instant. Alors Tian fait durer le baiser, et l'approfondit encore un peu, soupirant contre lui. Instinctivement, il le rapproche aussi de son corps, sans pour autant être trop entreprenant quand même. Ils sont encore en public, et le chinois a encore un peu de mal à se laisser aller dans ce genre d'endroit. Cependant, pour le moment, il se concentre sur ce baiser d'amoureux qui lui donne des papillons dans le ventre. De longues secondes passent, et le manque d'air les font se séparer à contre cœur. Posant son front contre le sien, Tian reprend sa respiration tout doucement, les joues encore rougies par ce si beau baiser qu'il lui a offert. « Je serais prêt à tout pour toi... Vraiment tout. »

Ces derniers mots qu'il lui dit sont réels. Il est prêt à tout. Et actuellement, il prend le temps de se préparer psychologiquement pour la suite de ce qu'il va lui dire. Des mots qu'il n'aurait jamais pu dire à quelqu'un d'autre que Shinji. Alors le He reste silencieux durant un temps, s'humidifiant les lèvres en passant sa langue dessus, puis plonge son regard dans celui de son amoureux. « Est-ce que tu.. Est-ce que tu serais d'accord pour passer la soirée et la nuit ensemble ? Chez moi ? » dit-il d'une petite voix, les yeux légèrement brillant. Ce soir, personne ne sera présent à la maison. Ils pourront profiter d'être en tête-à-tête. Sa mère travaille, et son grand-frère fait des affaires de grand-frère donc bon. Autant en profiter, pour se retrouver pleinement. « Je.. Je veux te prouver que je ne t'appartiens qu'à toi. A-Alors... » Rougissant comme un idiot, devenant limite plus rouge qu'une tomate bien mûre, il glisse ses mains sur la taille de Shinji. Lâchant un petit soupir, il ne le quitte pas une seule seconde du regard. « Je.. Je veux que tu me fasses tiens. » Il ne sait pas comment le dire autrement. Être encore plus explicite risque de lui provoquer un arrêt cardiaque immédiat. Alors le temps de laisser son aimé cogiter à ses paroles, il se redresse d'un coup sur ses jambes, posant une main sur son visage tout rouge. Se calmer. Et reprendre ses esprits ainsi que ses couleurs d'origine. C'est ça qu'il doit faire maintenant. Il n'ose plus trop regarder le Ito, et se contente d'avancer dans le parc, en direction de son quartier. Vu l'heure qu'il est, ils arriveront un peu avant la nuit tombée. Tian ne sait toujours pas si Shinji le suivra. Ou si au contraire le fuira. Mais bon... Il a été honnête avec lui. Offrir sa virginité, après plus d'un mois de vie en couple avec le japonais, c'est l'une des meilleures preuves d'amour que peut lui offrir Tian. Il l'a bien dit avant ça, qu'il était prêt à tout pour lui. Tout.

Sa peau frissonnait sous ses doigts. Jamais il n'aurait pensé ressentir ça un jour pour quelqu'un. Un sentiment si profond et intense. Ses bras viennent l'entourer, ne le lâchant plus. Son baiser se fait doux et tendre. Sans plus ni moins. Pendant quelques secondes, il en oublie l'endroit où ils sont. Les bras de Tian. Contre lui. C'était tout ce qu'il savait en ce moment précis. Et c'était tout ce qu'il voulait savoir. Ses lèvres contre les siennes le font frémir. Aucune sensation n'égalait ce qu'il ressentait pour lui en ce moment même. Mais le manque d'air se fit rapidement sentir, alors tout doucement, ils se séparèrent un peu à contre cœur. Les yeux rivés sur son visage, il le laissa faire, laissant son front contre le sien. Ses paroles le firent rougir. Il ne lui demande rien. Juste de l'amour. Le japonais ne voulait que ça. Le gardant alors bien contre lui, il le regarda un peu, rougissant légèrement de cette proximité. Encore un peu sous le choc, il cligne des yeux, caressant ses cheveux en attendant ses mots. Mots qui vinrent très rapidement après un léger silence de réflexion. Dormir chez lui, passez la nuit avec lui. Son cerveau s'embrouillait. Pleins de significations lui venaient en tête, des plus claires au plus floues. Mais tout fut plus clair quand Tian poursuivit. Son cœur rata un battement. Le faire siens. Le visage en feu, il le détailla des yeux, comme s'il venait de lui accorder toute sa vie. Entrouvrant un peu la bouche, il se mit tout doucement à sourire, ses joues prenant inlassablement des couleurs cramoisies.

"Te faire miens ? C'est tout ce que...je sais faire, Tian. T'aimer et te garder avec moi." lui dit-il doucement.

Le voyant se lever, il en fit de même, jusqu'à venir le suivre. Il est complètement en ébullition. Cette proposition le met dans tous ses états. Il ne le forcerait à rien. Pour lui, rien que de lui tenir la main faisait exploser son cœur. Il était tellement sensible aux petites attentions. Le moindre truc niais et romantique le faisait rapidement partir loin. Passant ses doigts au creux de la main de Tian, il vint attraper sa main pour entrelacer ses doigts aux siens. Le faire siens. Cette idée le stressait plus qu'autre chose au final. Il ne savait pas pourquoi, pourtant ce ne serait pas la première fois qu'il le ferait. Mais sans doute que c'est justement parce que c'était Tian, que cela le mettait dans tous ses états. Le suivant sagement, sans dire un mot, il vint doucement embrasser sa joue, n'arrivant pas à se décoller de lui. S'il savait à quel point l'aimer était devenu une mission quotidienne. Il pouvait paraître un peu fou sur les bords, mais jamais il ne lui ferait de mal. Tian était libre de ses choix. Et puis, lui faire l'amour était en quelques sorte l'une des preuves d'amour les plus forte. Une preuve d'affection pour lui. Quelques minutes de marches et ils arrivèrent chez le plus jeune. Il ne devait y avoir personne, si le chinois lui avait proposé de faire cela chez lui. Le laissant alors ouvrir la porte, il entre tout doucement, retirant ses chaussures. Puis, il le suit dans sa chambre, sans faire le moindre bruit. Ses doigts se crispèrent légèrement, et sa respiration se fit plus anxieuse. Ils y étaient enfin. Tout doucement, il vint passer ses bras autour de la taille de Tian, suffisamment pour l'avoir contre lui, ses yeux dans les siens.

"Tu es sûr de vouloir faire ça ?" murmura-t-il alors contre ses lèvres.

On ne savait jamais. La peur pouvait tout anéantir, ou alors un changement d'avis brutal. Attendant alors sa réponse, positive, il revint l'embrasser le plus amoureusement possible. Faire les choses doucement, sans le brusquer. Il ne savait rien de sa vie amoureuse avec son ex-petite amie, mais ce qui était sûr, c'est que Tian ne l'avait sûrement jamais fait avec un homme. Cela pouvait se montrer déconcertant, et si l'on s'y prenait mal, cela pouvait se montrer douloureux. Alors ce soir, comme tous les autres, il prendrait soin de lui, serait patient, et analyserait chacune de ses réactions. Le faisant légèrement reculer vers son lit, il le fit doucement s'allonger sur celui-ci, ne quittant pas ses lèvres des siennes. Si douces, si aimantes. Une vraie addiction. Ses doigts glissèrent légèrement sur son cou, l'effleurant avant de venir se poser sur ses hanches. Et délicatement il les fit passer sous son haut, pour rester en contact avec sa peau. Il savait ce qu'il faisait, et espérait que tout n'allait pas trop vite. Ce soir au moins, durant cette soirée, il ferait en sorte que le temps s'arrête, autant pour lui, que pour Tian. Ce désir qu'il avait pour lui depuis des années. Cette envie de possession. Tout se réunissait en un seul acte, l'amour. A califourchon sur lui, il dériva légèrement ses mains sur son torse. Sa peau était douce sous ses doigts. Aucune imperfection pour lui, effleurait délicatement sa peau, avant de venir retirer tout doucement son haut, puis le siens. Magnifique, tout simplement. Ses lèvres glissèrent lentement de sa bouche, a ses commissures, de ses commissures, à sa mâchoire, pour arriver dans son cou. Cette zone parfumée de son odeur. Celle qui attirait tellement de monde rien qu'à la vue d'une nuque. Zone sensible et érotique de tout corps. Ses lippes s'y déposèrent pour doucement l'embrasser. Soupirant un peu, il laissa ses doigts venir descendre sur le bas de son ventre. Tout ce qu'il avait à faire, était de l'aimer comme il l'avait toujours fait. L'aimer toujours plus et lui offrir son cœur sur un plateau d'argent. Simple, non ?

"Je t'aime, Tian. Si...Jamais tu as peur, ou que je vais trop vite, dis le moi, d'accord ?" lui dit-il dans un murmure, suffisamment haut pour se faire entendre.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~ Il le lui a dit. Enfin. Après avoir rassemblé son courage, mais il le lui a dit. Être sien, Tian y a déjà pensé depuis un moment. Mais il voulait attendre, pour être vraiment prêt. Ce sera sa toute première fois, n'ayant eu aucune relation sexuelle avec Jenny. Et encore moins avec un homme. Et il sait que Shinji est son âme sœur, et le seul homme qui partagera sa vie. C'est la seule personne qu'il aimera encore et toujours, jusqu'à la fin. Alors lui demander de lui faire l'amour est en effet une grande preuve d'amour pour le chinois. Surtout pour lui. Il a peur de mal faire, peur d'avoir mal, bref... Il stresse tout autant que le japonais, et vient alors serrer fort sa main tout en avançant vers son quartier. Intérieurement, il prie sincèrement pour que personne ne vienne les déranger. C'est déjà assez gênant de l'avoir dit à voix haute à son amoureux, et de se dire qu'ils vont vraiment le faire. Alors.. Nope. Il préfère vraiment être en tête-à-tête avec Shinji, dans sa maison. Il fera tout pour que ça se passe au mieux, et que Shinji puisse aimer ça. Car si Shinji ne prend pas plaisir, Tian risque fort de se trouver complètement idiot. Enfin. Il n'en est pas à là pour le moment encore. Durant tout le trajet, il se colle à lui, ne voulant pas se détacher de contre son corps. Et plus il avance, plus sa nervosité se fait ressentir. Se maltraitant les lèvres, il fouille dans sa poche pour sortir ses clés, de façon maladroite. Il réussit même à les faire tomber et est obligé de les ramasser afin d'ouvrir au plus vite cette porte. Actuellement, il n'ose pas regarder son japonais. La honte peut se lire sur son visage. Il le laisse déjà se déchausser et faire comme chez lui, avant de monter les escaliers pour arriver dans sa chambre. Enfin ils y sont. Les joues du chinois s'empourprent, et il se retourne lentement face au plus vieux, essayant de calmer les battements de son cœur qui se font de plus en plus rapide. « O-Oui.. j'en suis sûr. » lui répond-il aussi dans un murmure, effleurant délicatement ses lèvres.

Sentant enfin ses lèvres prendre possession des siennes, il répond à ce baiser avec douceur, glissant ses mains sur ses épaules pour le moment. L'amour que lui transmet le Ito dans ce baiser, il le sent bien. Et il fait tout pour le lui rendre aussi, le plus amoureusement possible. Il ne sait pas trop comment s'y prendre, et se laisse donc guider par le japonais qui doit avoir plus d'expérience en la matière comparé à lui. Doucement, il se sent basculer sur le lit et entrouvre les yeux pour pouvoir observer le visage de son aimé, faisant durer le baiser. Ses joues restent toujours aussi rouges, encore plus lorsqu'il ressent de lourds frissons lui traverser le corps suite aux tendres caresses du Ito. Tian ne s'attendait pas à réagir autant à ses touchers, et pourtant. Un léger soupir d'aise franchit même ses lèvres sans qu'il s'en rende forcément compte, tandis que ses mains se baladent timidement sur son cou. Il essaie de se contenir quand même un peu, et contrôler ses émotions qui affluent en lui d'un coup. L'envie, la peur, l'appréhension... Tout se mélange dans sa tête. Fermant alors les yeux un petit instant, il se concentre sur les doux touchers de son aimé. Ses lèvres lui font perdre la tête, lui donne encore plus de frissons. Son cœur s'affole de nouveau. Tian se sent beaucoup trop bien, lui qui n'a jamais ressenti ça avant ne le regrette pas. Et il ne le regrettera jamais. Il en est sûr. Le laissant ensuite enlever son haut, suivit du sien, il se permet d'ouvrir les yeux. Et là, c'est le gros bug. Voir Shinji torse nu lui fait beaucoup trop d'effets. Le chinois déglutit, et comme hypnotiser, vient poser ses mains sur la peau de son homme. Douce et chaude. Voilà comment il la trouve. Et il ne peut s'empêcher de venir la caresser du bout des doigts, son regard croisant celui du japonais. Il se demande bien si lui aussi ressent toutes ces sensations. S'il peut presque en perdre la tête rien qu'à de simple touchers.

Hochant lentement la tête, et s'empourprant de nouveau en remarquant ses mains qui s'aventurent sur le bas de son ventre, Tian se mordille la lèvre. « D-D'accord... Je te le dirais. » dit-il d'une petite voix, avant de bouger légèrement son bassin pour mieux se caler contre le matelas et éviter d'être dans une mauvaise position. Ses mains restent bloquer sur son torse, mais le He finit par se décider à les faire bouger, le long de son torse, de ses hanches, puis de son dos. Son regard cherche celui de son amant, et il le trouve rapidement. Les yeux brillants, il le fixe amoureusement. Dans ses yeux peut se lire l'envie comme une appréhension. Il espère que Shinji sera capable de le guider au mieux. Sinon, Tian risque fort bien de paniquer un peu. Il n' y a pas de raison, surtout s'il le fait avec celui qu'il aime par dessus tout. Mais si.. Au final, le faire avec Shinji a de quoi le faire stresser. Il veut que tout soit parfait, qu'il apprécie cet instant. Qu'il ne soit pas déçu, quoi. Secouant un peu la tête, il essaie de ne pas penser à tout ça, et se lance alors en venant l'embrasser délicatement. Soupirant contre ses lèvres, il se laisse aller cette fois-ci. Ce baiser devient un peu plus langoureux, et il retient un petit gémissement qui a faillit franchir la barrière de sa gorge. Sa langue commence à s'aventurer instinctivement sur les lèvres du japonais, et sans même attendre, vient s'engouffrer dans la bouche de ce dernier. Leurs langues commencent alors une danse endiablée, et le lycéen agrippe ses mains sur le bas du dos de son aimé. Il sent déjà le plaisir et le désir apparaître, balayant lentement cette peur d'un côté. Son corps vient se coller au sien, bougeant alors un peu plus, l'une de ses jambes se pliant légèrement.

Il ne sait pas comment procéder à la suite, et lorsqu'il rompt le baiser par manque de souffle, haletant doucement, le chinois le détaille du regard en laissant ses mains se poser au niveau de son pantalon. Tremblant un peu, il arrive déjà à enlever sa ceinture qu'il laisse tomber au sol dans un tintement. Quant aux boutons, il galère un peu avant de réussir à les détacher. Jusque là tout va bien. Mais pour la suite, il bloque. Évidemment, il fallait que ça arrive. Ses yeux croisent de nouveau ceux de Shinji, comme s'il cherche de l'aide. « S-Shin... Tu.. » Il n'arrive pas à finir sa phrase, ne sachant même pas quoi dire. Voilà. Il se sent bien idiot arrivé ici. Pourtant, il ne compte pas s'arrêter à là. Se défiler serait le pire truc qu'il pourrait faire au japonais.

Les mains du plus jeune sur sa peau le brûlent intensément. Comment était-ce possible d'attirer autant une personne ne serait-ce qu'avec des touchers ou des regards ? Et pourtant, il en avait l'explication devant lui. Tian. Le seul qu'il désirait toucher et consumer de tout son amour. Ses yeux se plantèrent dans les siens. Tout son monde se mit alors à étinceler, avant de sentir la douceur de ses lèvres sur les siennes. Tout est si agréable, d'une délicatesse infinie. Ses mains trouvèrent leur chemin jusqu'à son pantalon, passant légèrement le bout de ses doigts sous sa ceinture. S'intensifiant alors un peu plus, il sent la langue du plus jeune se faufiler sur ses lèvres. Sucré, et si aguichant. Répondant alors plus amoureusement à son baiser, il entrouvrit ses lèvres pour accueillir sa langue, tout en venant coller la sienne contre. Il sent son corps réagir contre le sien, ses mains sur son dos, et tout le fait frissonner. Ces légers soupirs qui s'entremêlent entre eux, laissant leur désir réchauffer leurs deux corps.

Voyant les mains de Tian entreprenantes faire, il lâcha un léger sourire, glissant alors ses lèvres jusqu'à son cou. Puis, plusieurs secondes passèrent, et plus aucun mouvement. Relevant un peu la tête, il observa son amant avant de légèrement sourire et d'embrasser son visage. Il était si mignon, avec son air un peu perdu et ses gestes maladroits. Vraiment adorable. Il aurait presque pu croire que c'était sa première fois. Hein ? Sa première fois ? Il avait l'air plus effrayé que lui, maintenant qu'il y pensait. Ses mains tremblaient légèrement, et il n'avait pas l'air d'avoir l'habitude d'avoir un corps aussi proche du siens. Plantant alors son regard dans le siens, il entrouvrit un peu les lèvres, complètement étonné.

"T-Tian...C'est...ta première fois ?" lui demanda-t-il alors tout doucement.

Le détaillant alors des yeux, il observe le moindre de ses signes pour en avoir la certitude, et une fois fait, tout prit sens dans sa tête. C'était de ça, dont il parlait un peu plus tôt. Lui offrir sa première fois. Ses joues prirent alors quelques couleurs. D'un regard ému, il vint tout doucement poser son front contre le sien, fermant un peu les yeux. C'était l'une des plus belles choses qu'il pouvait lui offrir. Une preuve d'amour indélébile. Délicatement, il vint embrasser ses paupières.

"Je serais doux alors. Je te le promets. Je ferais attention." lui murmura-t-il alors.

Et sans plus attendre, il vint doucement lui retirer son bas, dégrafant sa ceinture pour venir lentement faire glisser son pantalon sur le sol. Puis, sans le faire patienter plus, il lui retira son sous-vêtement. Il ne comptait pas l'embêter. Du moins pas aujourd'hui. Son côté taquin resterait dans sa poche, pour lui offrir un souvenir merveilleux de cette nuit, même si cela allait sans doute être un peu douloureux. Une première fois, c'était jamais vraiment top, il fallait se le dire. Tian aurait sûrement du mal à marcher demain, et resterait cloué au lit. Mais bon, c'était la signification du geste qui comptait. Une preuve d'amour en outre. Retirant également les derniers vêtements qui lui reste, il se mit à doucement contempler le chinois avant de venir le prendre entre ses mains, embrassant délicatement tout son torse. Ses doigts se resserrèrent sur son membre, commençant à faire de doux mouvements de vas-et-viens. Ses lèvres glissent facilement sur sa peau d'ange, et viennent y parsemer de délicats baisers. Oui, Shinji comptait bien se montrer l'être le plus doux au monde. Il avait déjà expérimenté, sa première fois, et le type avec qu'il l'avait faite , n'y était pas allé de main morte. Mais bon. Il aurait quand même aimé un peu plus de douceur de sa part. Et c'est qu'il en regorgeait, lui, de douceur, qu'il comptait offrir complètement à Tian. Soulevant légèrement ses jambes, il ne le lâcha pas une seconde avant d'humidifier l'un des doigts de son autre main, et de venir effleurer son antre.

"Si ça te fais mal, dis le moi tout de suite, d'accord ?" lui dit-il alors.

Et tout doucement, il vint l'insérer en lui, avec la plus grande des précautions possible. Il ne bouge pas, et lui laisse le temps de s'habituer à ce corps étranger qu'était le siens en lui. Cela pouvait faire assez bizarre la première fois, mais ils avaient tout le temps. Le plus jeune avait tout le temps de s'y faire, à ces sensations. Dans la même lenteur, il commença à légèrement bouger son doigt en lui au bout de quelques minutes, ne s'arrêtant pas de titiller son membre. Entendre sa douce voix sortir légèrement d'entre ses lèvres le rend tout chose, et li donne encore plus envie de continuer. Peu à peu, il augmente l'amplitude de ses gestes en lui, pliant légèrement son doigts pour le détendre un peu plus. Etre délicat, tout en le préparant bien. C'était important, pour ne pas lui faire de mal. Rougissant légèrement à la vue qui se montre devant lui, il vint ajouter un second doigt, tout en continuant ses mouvements. Ses lèvres viennent embrasser l'intérieur de ses cuisses. Zone si douce et sensible, à la peau fine et délicate. Vraiment tout le faisait craquer chez le plus jeune. Tout. Il était si mignon, si aimant, il était parfait selon lui, malgré ses défauts. Mais c'était ce qui faisait une personne, les imperfections. Il n'y avait que des imperfections parfaites. Continuant alors de le couvrir de baisers, il se redressa un peu pour venir le surplomber, le relâchant alors de toute part. Un sourire s'afficha sur son visage. Un de ceux qui se voulait radieux et rayonnant, comme il les faisait si rarement.

"Tu es prêt ?, lui demanda-t-il tout doucement avant de lui voler un léger mais tendre baiser, Un mot, et je stoppe tout. D'accord ? Tu as juste à te détendre et me faire confiance sur ce coup là." poursuivit-il avant de se positionner, attendant son dernier aval.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~ Il acquiesce doucement de la tête à sa question. Oui c'est sa première fois. Que ce soit avec un homme ou bien une femme, il n'a jamais fait l'amour. Jenny l'avait voulu durant leur période de couple. Mais sachant qu'il n'était pas vraiment amoureux d'elle, Tian a préféré décliner ses invitations chez elle un peu trop souvent il faut dire. Enfin. Il a bien fait au final. Car le chinois est heureux d'offrir sa première fois à Shinji. Et il voit bien que ce dernier l'est aussi. Le voir ému de la sorte le fait se sentir tout chose, et il se retient de pleurer tout de suite. Il se concentre sur les baisers du japonais, et sur sa voix qui le rassure tout de même un peu et calme légèrement ses tremblements. Il a confiance en Shinji, et il sait qu'il fera tout pour être le plus doux possible. Le seul soucis qui reste, c'est Tian et sa peur qui est toujours présente. Tout le monde est déjà passé par là, et c'est maintenant à son tour. Il se doit d'être fort, d'être un homme pour une fois. Ça ne devait pas être si horrible que ça de toute façon. Enfin bref. Posant son regard sur les mains de son aimé, il se mord un peu la lèvre en le sentant qu'il le déshabille entièrement. Gêné, voilà comment il se sent. Même si cela reste Shinji devant lui, montrer son corps totalement dénudé est assez dur. Il ne s'aime pas forcément assez, et n'ose donc pas croiser le regard du Ito pour le moment. Il préfère le contempler lui, ses mains caressant lentement son torse du bout des doigts. Le regarder est quelque chose de très agréable à faire. Il pourrait l'admirer durant des heures, il en est certain.

Une fois Shinji complètement nu à son tour, le He ne peut s'empêcher de baisser le regard vers l'objet tant convoité du japonais. Okey.... La question qu'il se pose en ce moment-même dans sa tête ? Comment ce truc peut entrer en moi ? Tian essaie de ne pas paniquer tant bien que mal, déglutissant un peu et serrant ses mains sur la peau de son amoureux. Il faut absolument qu'il lui fasse entièrement confiance.. Enfin non. Ce n'est pas ça le problème encore une fois. Il se doit de contrôler sa peur, ne voulant pas tout foirer. Mais il n'a pas le temps de se préparer psychologiquement, lorsqu'il sent la main du japonais attraper son membre, et y faire de petits et lents vas-et-viens. Ses yeux se ferment. Quelques secondes passent, et le chinois lâchent un petit soupir d'aise, suivit d'un petit gémissement qu'il tente d'étouffer en se mordant la lèvre. Bordel. C'est vraiment bon. Sa tête se remplit doucement mais sûrement de coton. Il se sent comme s'il était sur un petit nuage. Il rougit ensuite, ses baisers et ses caresses ne l'aidant pas à reprendre ses couleurs d'origine.

Son bassin commence à bouger quelque peu sous ses mouvements de poignets, et se cambre légèrement en sentant le doigt du japonais le taquiner au niveau de son antre. Endroit bien sensible on dirait bien. Il finit par s'arrêter en entendant la voix de son amour. Ses yeux s'entrouvrent un peu pour le détailler du regard, et il hoche lentement la tête. « H-Hm... » souffle-t-il tout simplement. Avant de gémir d'un coup, son corps se cambrant un peu plus contre celui de Shinji. Le corps étranger en lui le fait frémir, et Tian est obligé de fermer à nouveau les yeux. Juste le temps de s'y habituer. Clairement oui, il trouve ça bizarre. Mais là, faire machine arrière, il ne peut pas. Et il se peut qu'il ne le veuille pas. Certes c'est dérangeant, mais c'est bien trop agréable et bon pour lui dire d'arrêter maintenant. Ses doigts viennent se crisper sur les épaules de Shin, alors qu'il bouge doucement ses hanches tout en suivant les doux mouvements de son aimé. Sa voix se fait peu à peu entendre, même s'il essaie toujours d'être discret. Car il faut dire que ça reste embarrassant pour lui, de s'entendre gémir de la sorte. Comme s'il en redemandait encore et encore. Prenant encore plus de rougeurs, il se crispe encore un peu, avant de se détendre peu à peu. Enfin il est habitué. Du moins pour le moment. Le second doigt de Shinji le fait gémir bien plus, et l'une de ses mains plonge sur sa nuque, ses lèvres s'entrouvrant quelque peu. « Shinji ~ » murmure-t-il dans un petit gémissement non retenu. Les lèvres de son aimé sur sa peau, au niveau de ses cuisses le fait perdre la tête. C'est bien ça. Le Ito le rend complètement fou. Il ne sait plus quoi penser, plus quoi dire, plus quoi faire. Mis à part l'aimer de tout son âme, et de tout son corps.

N'ayant pas le temps de répondre à son léger baiser, il le regarde se positionner d'une autre manière. Le japonais est prêt à passer aux choses sérieuses, mais Tian... Non. Non non. Il se souvient d'un détail TRÈS important. Et pas des moindre. Le préservatif. Écarquillant rapidement les yeux, il se redresse un peu en secouant la tête. « N-Non.. ! Le.. Il faut le préservatif.. ! » dit-il comme s'il faisait une révélation de la plus haute importance, légèrement pris de panique. Se sentant bête de tout stopper comme ça, il bouge légèrement et fait un petit signe de tête vers sa table de chevet. « Je.. J'en ai un dedans... Dans le tiroir... » lance-t-il, les joues en feu. Il vient clairement d'avouer qu'il en gardait un précieusement dans sa chambre. Oui oui. Puisqu'il s'était préparer quelques jours avant ça, à offrir sa première fois au japonais. Cependant, avant aujourd'hui, il n'avait pas eu le courage. Maintenant que c'est différent, c'est le moment de l'utiliser. Sa mère a bien été stricte avec lui sur ce sujet là. Pour preuve, lui et son frère Liang ont eu souvent le droit à des discours gênant mais important sur les relations sexuelles et les protections qu'il faut avoir. Enfin bon. Il n'en veut pas à Shinji, loin de là. Sous le coup du désir, il n'y a sûrement pas penser. Alors heureusement que Tian est encore un petit être apeuré pour le lui faire rendre compte de l'erreur qu'il allait commettre.

Doucement, il le suit du regard quand il se lève pour aller chercher ledit préservatif. Ses yeux ne le lâchent pas une seconde, et il le fixe même mettre la protection sur son membre, sans gêne. Il a tout juste le temps de se préparer psychologiquement parlant, avant de venir enrouler ses bras autour de son aimé. Ce dernier finit enfin par venir le pénétrer lentement. Et même cette lenteur le fait gémir de douleur. Oui mais non. C'est pas confortable du coup là. Ses doigts se crispent encore un peu plus quand Shinji se stoppe un peu plus profondément en lui. Sans le vouloir, il le griffe un peu et bascule sa tête en arrière. Quelques larmes font leur apparition aux coins de ses yeux, et roulent le long de ses joues. Le lycéen ne bouge plus, prenant le temps de s'habituer à ce nouveau corps étranger, bien plus énorme comparé aux doigts du japonais. Quelques minutes passent, et au premier mouvement de l'étudiant, le chinois se cambre légèrement tout en gémissant de nouveau. La douleur passe au fur et à mesure du temps, et enfin, Tian peut sentir le plaisir envahir son corps tout entier. Le serrant toujours autant contre lui, il se détend complètement et laisse sa voix sortir. « A-Ah~ Shinji... » souffle-t-il entre deux gémissements de plaisir non contrôlé. Essayant de croiser le regard de son aimé, il laisse son bassin se mouvoir contre le sien, au même rythme que ses vas-et-viens. Au final, Tian s'y fait. Et maintenant, il n'a surtout pas envie que cela s'arrête.

Tian le stoppa, avant même de commettre l'acte irréparable. Un préservatif. Oui, ce petit détail avait échappé au japonais. Il ne pensait même pas que le chinois en avait un à disposition dans son placard. Assez étonnant venant de lui, mais bon. On ne savait jamais, et lui, n'avait aucunement imaginé qu'il allait terminé de cette manière avec son aimé. Hochant alors la tête, il se détache de lui, pour venir tirer le tiroir de la table de chevet juste à côté. Fouillant un peu, il trouve enfin le petit emballage carré, l'ouvre, et vient se le mettre en se mordillant la lèvre, puis, il revient se positionner entre les jambes du He, il se laisse attirer contre lui. Un peu honteux d'avoir omit ce détail, ses joues  s'empourprèrent, et ses lèvres glissèrent délicatement sur l'une de ses pommettes. Ses mains s'agrippèrent légèrement à ses cuisses, avant de le rapprocher de lui et de s'enfoncer le plus doucement possible en lui. Un léger soupir d'aise lui échappa, et sans attendre, il riva ses yeux sur lui pour le détailler. Il savait que cela devait être douloureux, alors il ne bougea pas dans un premier temps. Il resta à se glisser tout doucement en lui.

Aucun mouvement, et de la patience. Le laisser s'habituer à sa présence en lui avant de faire le moindre mouvement. Le but n'était pas de lui faire mal, alors quelques minutes dans cette position ne pouvait que lui être profitable. Puis, peu à peu, il commença à bouger son bassin, faisant de légers vas-et-viens doux et langoureux. Les gémissements du plus jeune effleuraient ses oreilles, et le rendait tellement faible. Soupirant d'aise, il enfouit son visage dans son cou, ses bras venant délicatement enlacer le corps de son amant. Lui offrir de l'amour, c'était tout ce qu'il désirait. Le faire siens. Embrassant alors délicatement sa peau, il tentait d'aller au plus profond de lui à chaque coup lent et doux. Ce n'était pas le moment de perdre le contrôle. Il aurait tout le temps de lui faire perdre la tête un autre jour. Une légère marque fit son apparition sur la peau du plus jeune suite au passage des lèvres du japonais. Ses doigts vinrent effleurer doucement ses côtes, puis ses hanches. Tout était si doux, si aimant.

Son corps se collait inlassablement au sien, gémissant par moment son nom au creux de son oreille. Commençant alors à accentuer ses coups de bassin, il veillait toujours à ce que le chinois ne souffre pas, ralentissant lorsqu'il semblait y aller trop violemment. Deux corps entrelacés, plus rien ne comptait en ce moment précis à part la chaleur de Tian contre lui, son amour emmêlé au sien, tout se percutait. Le monde pouvait bien disparaître, pour rien il ne lâcherait d'entre ses bras le corps de son amant, de celui avec qu'il souhaitait passer sa vie. Peut-être que oui, il était ambitieux et niais de se dire que tout se passerait bien à l'avenir. On ne savait jamais ce qu'il pourrait se passer. Mais au grand jamais il ne se détacherait de lui. Il l'aimait beaucoup trop, et ce depuis des années. Son visage avait été ancré dans sa mémoire, dans sa peau. Sa voix n'avait cessé de résonner depuis ce jour. Une maladie incurable. Un désespoir immense. Complètement ensorcelé. Le soulevant légèrement contre lui, il vint le positionner en douceur sur ses cuisses, le prenant alors plus amplement dans ses bras.

Sa voix ne pouvait s'empêcher de sortir. Il voulait le sentir encore plus. Contre lui, pour toujours. Continuant de bouger et accélérant un peu, il se dit que la douleur devait enfin avoir disparue, du moins en partie. Alors, plus directement, il commença des coups butoirs. Directs et profonds. Ses mains se posèrent doucement sous ses fesses pour accompagner les mouvements. Tout était si agréable contre lui. Sa tête cherchait son odeur. Son cou, repère d'une douceur sucrée. Sa joue se heurta contre sa peau, dans un murmure insaisissable. Un Je t'aime, qui se glissa légèrement au creux de son cœur.  Le faire avec la personne que l'on aime était vraiment autre chose que juste pour la recherche du plaisir. Il y avait cette contraction de l'organe dans sa poitrine. Son ventre se tordait et de légers papillons s'en échappaient. Un rêve ancré dans le réel. Un basculement entre irréel et réel. Le passage entre les deux mondes, sur la passerelle, en apesanteur. Un frisson immense le prit d'un coup, traversant son corps. Se retenir. La tentation de venir était trop grande. Mais continuer pour Tian, il se le devait. Et il ne tarda pas lui non plus à atteindre les cieux. La première fois n'était jamais fantastique, ni longue, ou encore moins la plus intense du monde. Mais elle se devait d'exister. Finissant par jouir aussi sous la pression du plus jeune, il le retint entre ses bras. Le japonais était endurant, et aurait pu continuer encore et encore s'il le fallait, mais tout dépendait de son aimé. C'était à lui que revenait las définition finale.

Ses doigts effleuraient et se baladait dans son dos de haut en bas, voulant lui adresser toute son affection et son attention. Il la méritait amplement. Etre chérit, aimé, et protégé. Un être sensible au caractère bien trempé. Il n'y avait rien à redire. Rien à ajouter. L'amour inconditionnel qui lui portait n'avait pas de limite. Cela allait être dur. Très dur. Mais il devrait faire avec. Venant délicatement parsemer son visage de baisers humides, il posa ensuite son front contre le siens, haletant légèrement suite à toute cette action.

"Alors...? Tu...Je t'ai fais mal ? Dis moi..." demanda-t-il légèrement inquiet, n'osant pas bouger.

Il était plus anxieux qu'autre chose à l'idée que Tian souffre. Il se fichait pas mal de savoir si cela lui avait plu ou non au final. Si la douleur était vite partie, c'était le principal. Se resserrant contre lui, il posa sa tête contre son épaule, le gardant sur lui en soupirant, posant ses paumes sur le bas de son dos. Le garder comme ça, contre lui, était tout ce qu'il désirait. Etre connecté à lui, rien de plus. Cette sensation était tout simplement beaucoup trop profonde et fusionnelle. Il ne s'agissait pas que d'un désir sexuel, mais aussi une envie d'affectivité, d'amour, et de sentiments. Un afflux de sensations inexplicables et incompréhensibles. L'amour. Tout ce qui les liait. Non. Ses doigts ne le lâcherait pas. Il ne le laisserait à personne. A lui seul. C'était son âme sœur, et maintenant, elle était coincée entre ses bras pour un long moment.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~ Son corps se laisse aller, et ses gémissements remplissent l’entièreté de sa chambre. Jamais Tian ne s'est sentit comme ça. Sur un petit nuage. Le plaisir que lui offre Shinji est vraiment intense. Ses mains se resserrent sur sa peau, laissant encore parfois quelques petites griffures involontaires lorsqu'il sent la douleur se repointer. Les cheveux du plus vieux qui caresse sa peau du cou lui file des frissons, et ses baisers ne font que le faire rougir. Maintenant, on peut dire qu'il ne fait plus qu'un avec son aimé. Et il aime se dire ça. C'est la plus belle chose qui puisse lui offrir, sa première fois. Et pour le moment, tout se passe bien. Soupirant par moment, les mains du He se glissent tout le long de sa peau, ses hanches essayant de suivre les doux mouvements de son japonais. Cette douceur lui fait tellement du bien. Tellement qu'il en oublie peu à peu sa peur. S'étant légèrement habitué à sa présence en lui, il profite du mieux qu'il peut. Un petit gémissement se fait entendre lorsqu'il sent Shinji lui faire une marque sur sa peau. Marque qui prouve qu'il lui appartient entièrement. Corps et âme.

Plus les minutes passent, et plus le bas de son corps se détend. Tian peut enfin ressentir tout ce plaisir qui afflux en lui. Les coups de bassins du japonais qui s'accentue le font déjà perdre la tête, et cela lui suffit amplement. Sa voix, il ne peut pas la retenir. C'est bien trop difficile. Il n'arrive même plus à penser à quoi que ce soit tellement il se sent partir loin. Le chinois ne sait pas s'il peut tenir longtemps. Étant sa première fois, il risque bien de succomber rapidement sous le corps de son amoureux. La voix de ce dernier commence enfin à résonner proche de ses oreilles, et qu'est-ce qu'il aime ça. De petits frissons traversent son corps, et il vient faire mouvoir son bassin contre lui, plus franchement. Il en demande encore plus, plus qu'il ne peut. La douleur, il s'en fiche maintenant. Tout ce qui compte pour l'instant, c'est de le sentir au plus profond de lui. Il n'a surtout pas envie que cela s'arrête. L'amour qu'à Shinji pour lui, il le sent. Cet acte d'amour, tendre et langoureux le prouve. Et Tian peut être l'homme le plus heureux du monde désormais. Il va pouvoir vivre pleinement avec son amant. Rien que tout les deux. Un avenir à deux, il en a toujours rêver. Au plus profond de son être. Son bas ventre se contracte un peu, et il se cambre contre le corps du plus vieux, se resserrant autour de lui. Le mot d'amour, il l'a bien entendu. Et tout en entrouvrant les lèvres, un Je t'aime sort aussi de sa bouche. Il l'aime à la folie. Il serait prêt à faire tout pour lui. Sincèrement. A commencer par le rendre le plus heureux possible.

Se retrouvant sur ses cuisses, les coups de butoir du japonais ont raison de lui. Ce ne sont plus des gémissements qui sortent de sa bouche, mais des cris de plaisir. Sa prostate étant touché à plusieurs reprises, il sent son corps comme s'électrifier. Ses bras se resserrent autour de son cou, et sa tête bascule doucement vers le côté. Son souffle est saccadé, et il se doit de tenir encore un peu. Même si cela devient dur. Le jeune lycéen finit par poser sa tête contre l'une des épaules de son aimé, se laissant totalement faire. Il se sent de nouveau partir, et cette fois-ci, quelques larmes de plaisir viennent faire leur apparition aux coins de ses yeux. C'est bien trop bon. Bien trop bon pour lui. Son cœur s'emballe une nouvelle fois, et son ventre se contracte d'un coup. Ce plaisir gonfle rapidement, et là il le sent. Il sent qu'il ne va pas tarder. Malheureusement il n'a pas le temps de prévenir son japonais. Tian se cambre une dernière fois alors qu'il jouit d'un seul coup, dans un long gémissement, se resserrant autour de lui, les larmes ne s'arrêtant plus de couler. Si c'est ça atteindre le septième ciel... Alors il l'a fait. Et ça le rend tout chose une nouvelle fois. Alors lorsqu'il sent que Shinji jouit juste après lui, ses joues redeviennent rouges tomates. Il se retient dans ses bras, son énergie ayant complètement disparu. C'est pas que c'est épuisant mais.. Faire l'amour c'est épuisant. Surtout la première fois. Quand le corps n'est pas du tout habitué.

Tian halète comme pas possible, et garde les yeux fermés le temps de se reprendre un minimum. Il sent bien les baisers humides du japonais sur son visage. Et cela le fait frémir une nouvelle fois. Front contre front, il l'écoute doucement, avant d'enfin entrouvrir ses yeux pour pouvoir l'observer amoureusement. « U-Un peu au début mais... Après c'était... » dit-il tout en s'arrêtant, cherchant le mot parfait pour décrire ce qu'il a ressentit au plus profond de lui. Mais un tel mot ne peut pas exister. Alors le rouge aux joues, il se pince la lèvre et frotte sa joue contre la sienne. « C'était magique... » qu'il lance enfin. Faire l'amour avec celui qu'on aime doit sûrement rendre la chose plus douce, plus intense, plus importante. Et c'est bien ça qui importe au chinois. Être aimé, aimé en retour. Shinji et lui ont tout pour pouvoir être heureux ensemble désormais. Ne bougeant plus, il reste dans cette position encore quelques minutes. Le temps de reprendre ses esprits et sa respiration. Une main se pose sur son cœur, cœur qui a plutôt bien supporter ce sport au final. Cœur qui finit par aussi se calmer. Apaisé, voilà comment se trouve Tian dans les bras de son amant. Complètement apaisé.

Enfin. Jetant un œil vers Shinji, et bougeant légèrement sur lui en gémissant quelque peu, il pose ses mains sur ses joues. « Toi.. Tu.. Tu as aimé... ? » demande-t-il, curieux de le savoir. Il ne sait pas tellement s'il a bien fait, et s'il n'a pas fait de gaffe durant l'acte. Son anxiété refait légèrement apparition, alors qu'il vient caresser tout le long de son dos du bout des doigts. Ses larmes aussi finissent par revenir aux coins de ses yeux, et il s'empresse de les essuyer du revers de la main. Il n'a surtout pas envie de se montrer aussi sensible face à lui. Surtout pas. « Je.. J'étais bien..? » Cela peut être une question bête pour certain, mais pas pour Tian. Il voulait que tout se passe bien, que tout soit parfait. Alors il ne manque plus que la réponse de son aimé. Ainsi, il pourra être soulagé.

Frissonnant sous ses touchers, il garda son visage contre le siens en souriant légèrement à ses mots. "Magique", peut-être, il n'en savait trop rien. Lui, il s'était tout simplement perdu contre son corps, et ne pouvait que valider ces termes ensorceleurs. Le gardant alors dans ses bras, il le laisse doucement se reposer, faisant attention à ce qu'il ne fasse pas de crise devant lui sous toutes ces émotions. Ce cœur si fragile, il le protégerait de tout, même des sensations aussi fortes. Gardant ses mains dans son dos, il le détaillait des yeux, continuant d'embrasser son visage délicatement. Ce sentiment qui l'emplissait était tout simplement merveilleux. Il avait enfin cette chaleur délicate qui pouvait le maintenir souriant, Tian. Celui qui faisait battre son cœur, tout en le reboostant. Il était sa force, son énergie. Il faisait parti  de lui à présent, et ce, depuis tellement d'années.  Non, depuis le premier jour, il ne l'avait jamais oublié. Il pouvait se montrer assez flippant, dit comme ça, et pourtant c'était la vérité. Ce visage, si ciselé, cachant cependant un esprit innocent. Ces yeux fins et délicats, à l'allure mystérieuse, le faisait tellement frissonner. La porte de l'âme, disait-on. Et bien, c'était sans doute vrai. Un regard cachait tellement de non-dit, de sentiments secrets et d'émotions. Une personne pouvait être déchiffrée par une seule analyse de ces billes colorées.

Le sentant bouger, il finit par le regarder de nouveau, les joues légèrement rouges en sentant ses mains sur son visage. S'il avait aimé  ? Cela ne se lisait-il pas sur son visage ? Hochant alors vivement la tête, il vint tout doucement embrasser son front en souriant.

"Oui. J'ai adoré. Sans doute beaucoup trop..." murmura-t-il contre lui.

A la vision que lui offrir le He, son cœur se resserra sous ces légèrement larmes qui commencèrent à perler à ses yeux. De ses lèvres, il vint doucement essuyer ses cils soyeux, les lui couvrant de baisers le plus possible. Cette nouvelle question qu'il venait de lui poser, le fit se demander si le chinois avait confiance en lui. Shinji ne mentait pas. Et il ne comptait pas lui mentir. Même si c'était lui, qui avait essayé de lui procurer un maximum de plaisir. Il n'avait en réalité pas fait attention à lui. Non. L'envie de bien faire et de ne pas le blesser avait envahi son esprit. Mais évidemment, que Tian, lui, avait été parfait. Il n'y avait pas de règle ni de loi sur comment faire l'amour parfaitement. Cela se ressentait, se vivait sur le moment, variait entre les personnes. Tout le monde était différent. Et Tian, lui, était parfait pour le japonais. Il ne demandait que de l'amour, rien d'autre. Venant délicatement poser sa main sur sa joue, il sourit tout doucement, venant lui voler un doux baiser.

"Tu as été parfait. N'en doute pas. " répondit-il alors tout doucement.

Profitant de ses douces caresses, il enfouit son visage dans son cou, resserrant le corps de Tian contre le siens après s'être débarrassé de cette protection discrètement. Cette douce chaleur contre lui, le rassurait étrangement. Il n'avait rêvé que de cela, de se retrouver dans des bras qui enlaçaient son corps. Embrassant ensuite son cou, il soupira légèrement, ne voulant plus le lâcher du tout. Une de ses jambes se glissa entre les siennes, voulant le sentir encore plus contre lui. Plus jamais il ne voulait ressentir la perte d'une personne. Il ne voulait plus qu'aimer, et être aimé en retour. Tellement de complexité pour si peu. Il n'y avait qu'à agir, et ne pas se laisser happer par des idées qui viendraient tout gâcher. Ses yeux se fermèrent légèrement, tandis que ses mains parcouraient du bout du doigts ce dos si désirable.

"Repose toi, Tian...Tu dois être épuisé." continua-t-il alors sans le relâcher.

Le câlinant tout doucement, il ferma légèrement les yeux, attendant que Tian ne s'endorme. Oui, avec tout ce qui s'était passé, ses cours, les événements et leur légère dispute, tout avait été si épuisant . Et pourtant, ils étaient là, tous les deux, leurs corps collés l'un contre l'autre. Sa respiration se cala sur le rythme de celle du plus jeune. Et sans même s'en rendre compte, il glissa sa tête contre le torse de celui-ci, venant écouter paisiblement les battements de son cœur. Si atypique, et unique. Oui. Des battements uniques, qu'il aimait entendre. Se détendre contre lui au son de ces tambourinements délicats, il pourrait le faire tous les jours. Frissonnant alors tout doucement, il se laissa bercer par son pouls qui ralentissait, avant de finir par s'endormir. Etre aussi calme et reposé contre lui, s'endormir aussi facilement, il ne pouvait pas le nier, Tian était vraiment le seul à le faire se sentir ainsi. Ses paupières tressautaient légèrement, ses muscles se détendirent au fur et à mesure. Le japonais resta collé à lui toute la nuit, se resserrant par moment contre lui.

Le matin arriva tout doucement, sans aucun bruit. Le silence, le ciel rosé par le réveil du soleil, puis, quelques bruits d'oiseaux qui peinèrent à s'éveiller. Gigotant légèrement, Shinji finit par se réveiller, papillonnant des yeux pour voir clair. Et la vue qui s'offrit à lui le fit rougir. Tian était paisiblement endormi, les yeux clos, son visage d'ange en face du siens. Et tout doucement, comme un réflexe incontrôlable, il effleura légèrement sa joue de son indexe, le contemplant sans un mot. Ces cils longs, ces belles lèvres rosées, ces joues légèrement rougies de leurs promesses d'amour. Une oeuvre d'art à part entière, pour laquelle il pourrait se laisser marcher dessus. Il lui donnerait tout, à cet être de lumière qu'il dévorait aussi bien des yeux que par la pensée. Il l'aimait. Beaucoup trop. Approchant doucement son visage du sien, il effleura doucement son nez avec le sien, tandis que ses lèvres s'approchèrent délicatement de celles du plus jeune pour doucement y déposer un baiser chaste et discret. Rougissant encore plus, il vint ensuite poser son front au sien, sans le lâcher du regard, ou du moins pendant quelques secondes, jusqu'à les refermer et patienter jusqu'à ce que son aimé ne s'éveille.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~ Rassuré. Tian est rassuré de savoir que son japonais a aussi apprécié lui faire l'amour, et qu'il a été parfait pour lui. C'est important. Le plaisir et l'appréciation doit venir des deux côtés. Ses larmes arrêtent donc de couler, et il soupire de bien-être en posant sa tête sur son torse. L'une de ses mains vient caresser le ventre du japonais, et ses doigts viennent faire de petits mouvements circulaires. Oui, il se sent parfaitement bien dans ses bras. Et il ne compte pas s'en aller de là. Il en a tellement rêver de vivre entièrement avec Shinji. De vivre que pour lui. Savoir ça lui redonne du boost et l'envie de se battre. Que ce soit contre tout le monde, et surtout contre sa maladie. Ils n'en ont pas eu le temps, d'en reparler entre eux, mais ça ne saurait tarder. Il est pas prêt de se faire opérer, la peur lui tord toujours le ventre rien qu'en y pensant. Et niveau argent, c'est toujours impossible de toute manière. Alors pour le moment il fait avec. Mais passons. Le plus important maintenant, c'est de passer du temps avec son amoureux. Reprenant calmement son souffle, il se serre doucement contre Shinji. Il le détaille du regard, frissonnant sous les caresses du plus vieux. Ce coup de foudre qu'il a eu pour lui, il ne le regrette pas. Shinji est l'homme de sa vie. L'homme le plus parfait. Et il ne compte pas le laisser filer ou s'en aller de ses bras. « Moui... Tu dois aussi être fatigué. » dit-il lentement, fermant un peu les yeux.

Sa respiration se cale sur la sienne. Il laisse Shinji poser sa tête contre son torse, puis doucement mais sûrement, il se met à somnoler. Cet environnement l'apaise, et l'aide à être le plus détendu possible. Si bien qu'il s'endort finalement, ses bras se desserrant un peu autour du japonais. Son corps reste collé au sien durant tout le long de la nuit, et il peut être sûr qu'il fera de très beaux rêves jusqu'au petit matin. Petit matin qui arrive bien vite. Il sent inconsciemment le Ito bouger légèrement dans ses bras, mais ne se réveille pas pour autant. Il se sent beaucoup trop bien pour cela. Néanmoins, il bouge un peu la tête et remue son petit nez en sentant les vagues caresses de son aimé sur son visage. Puis, le chaste baiser qu'il lui offre le fait revenir doucement à lui. Il respire un peu plus longuement, et papillonne des yeux. Le chinois se réveille, front contre front. Ses joues rougissent un peu et son cœur rate un battement. Shinji est vraiment adorable comme cela. Se mordillant la lèvre, Tian ne résiste pas, et vient délicatement l'embrasser, ne sachant même pas s'il est réveiller ou non. Il fait durer le baiser un peu plus longuement, y mettant tout ses sentiments dedans avant de reculer son visage. Lorsqu'il croise le regard du japonais, il rougit bien plus et sourit tendrement. Sa main se glisse dans les doux cheveux de son aimé. « Hello... » murmure-t-il doucement, d'une voix encore un peu ensommeillée, frottant doucement ses yeux. Le He ne pouvait pas rêver mieux comme réveil. Son aimé à ses côtés lui donne le sourire. Que dire de plus ? « Tu as bien dormi ? » lance-t-il avant d'essayer de se redresser doucement en frottant ses cheveux. Cependant, une vive douleur apparaît dans son bas ventre, le faisant alors légèrement gémir. Il pose une main dessus et ferme à moitié les yeux. Okey.... Il ne pensait pas que ça ferait aussi mal. Alors sans forcer, il revient s'affaler sur le lit en soupirant longuement. « Je veux pas bougeeer.. » Un vrai petit gamin oui. Mais Tian assume complètement.

Observant son aimé se réveiller tout doucement, il lui offrit un petit sourire, le resserrant alors dans ses bras. Ses lèvres contre les siennes le font frémir, et délicatement, il vint le lui rendre amoureusement, sans s'arrêter. Tout était si doux, si aimant et agréable. Le laissant se détacher légèrement de ses lèvres, il resta tout près de lui, sans le quitter des yeux. Sa main dans ses cheveux le fit frémir, tandis que sa petite voix endormie le rendit complètement fou de mignonnerie. Elle était si adorable, qu'il lâcha un léger rire en hochant la tête.

Bonjour toi...Bien dormi, et toi ?" lui répondit-il en embrassant son front.

Le regardant se redresser, le japonais vit parfaitement sa grimace accompagnée de son léger gémissement. Ah oui, il avait oublié le détail de la douleur d'après l'acte. Ils y étaient peut-être allé un peu trop fort pour une  première. Un sourire naquit en le voyant s'étaler de nouveau sur le lit. Adorable. Embrassant alors tout son visage puis son épaule, il se contenta de le contempler. C'est vrai que ça ne devait pas être très agréable pour marcher. Surtout lorsqu'on y était pas habitué. Effleurant légèrement son torse de l'un de ses doigts, il ne le quitta plus de ses yeux, beaucoup trop concentré sur lui.

"Reste un peu comme ça, je vais t'apporter quelque chose pour faire passer la douleur, et aussi ton petit déjeuner, d'accord ? Alors reste là." murmura-t-il contre son visage avant de se lever d'un coup, et de se diriger vers la cuisine du plus jeune, vérifiant qu'il n'y ait personne.

Puis, faisant comme chez lui, il prit du jus dans le frigo, et de quoi grignoter dans le lit. Il n'avait pas forcément envie de trop fouiller, alors il fit au plus simple avec des biscuits qu'il avait trouvé dans un placard. Montant le tout, il se dirigea ensuite vers la salle de bain pour tenter d'y trouver un quelconque médicament qui ferait l'affaire. Ses pieds se précipitèrent ensuite de nouveau dans la chambre du plus jeune, pour tout déposer près de lui. Se rallongeant ensuite à ses côtés, il posa sa tête contre son cou. Non franchement, ça n'avait pas l'air si catastrophique que ça ce petit-déjeuner. Il ne savait pas trop ce qui en serait de la journée. Sans doute que Tian avait cours, et dans ce cas, il souffrait d'avance pour lui. Devoir marcher en canard toute la journée n'avait pas beaucoup de raisons et de justifications logiques. Mais bon, il se débrouillerait très bien. Prenant alors un biscuit, il le tendit au chinois en venant doucement le positionner entre ses lèvres pour le laisser grignoter.

"Ça te va ?, demanda-t-il alors à voix basse avant de reprendre, Au fait, tu as cours aujourd'hui, non ? Tu commences à quelle heure ?"

Il souhaitait l'y accompagner. En vérité, il ne voulait plus le lâcher. Étrange sentiment qui le hantait finalement. Il devait faire peur, à vouloir le garder pour lui seulement. Il devrait en parler à Keiko, pour savoir si c'était pas légèrement flippant. Se blottissant contre lui, il referma les yeux, soupirant d'aise contre lui. Son corps chaud contre le siens lui faisait tellement de bien. Comment était-ce possible d'aimer autant une personne ? Il serait prêt à tout lui donner s'il le devait. Non vraiment, Tian était son étoile à lui, et à personne d'autre. Déjeunant tout doucement, il se redressa un peu au bout d'un moment pour venir s'habiller, mettant une chemise bleue qu'il rentra dans un pantalon noir. Ébouriffant un peu ses cheveux mi-longs, il regarda Tian, sans avoir fait trop attention au final. Un sourire, puis il se pencha pour l'embrasser, relevant un peu son menton en frissonnant. Ses yeux s'illuminèrent en croisant les siens, et son ventre se tordit un peu plus qu'il ne l'était déjà.

"Je peux t'accompagner ? Hmm ?, demanda-t-il avec une petite voix, J'ai pas envie de te laisser..." continua-t-il avec une petite moue.

Sans trop chercher à comprendre, il lui embrassa la joue, le laissant déjeuner tranquillement avant de venir tout débarrasser pour lui laisser le temps d'émerger. C'est que le japonais, lui, était matinal. Il n'arrivait jamais bien à se canaliser quand il le devait. Descendant une nouvelle fois, il fit un rapide lavage de vaisselle, avant de l'attendre patiemment en bas en souriant. Non, vraiment, cette nuit avait été merveilleuse, tout comme Tian l'était. Il était si adorable. Tout le touchait droit au cœur et le faisait partir en vrille. Si quelqu'un venait à le toucher, il serait là pour lui, à le protéger. Ne plus perdre personne, c'était devenu l'une de ses principale préoccupation. Et il comptait bien tenir cette promesse qu'il s'était faite si jeune. Tian en faisait parti, et il ne laisserait plus jamais cela arriver. Non, il s’accrocherait à lui par tous les moyens.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~ Il ne bouge pas. Plus. Il n'en a pas la force de toute manière, à ce moment-même. Le murmure de Shinji proche de son visage le fait frissonner, et Tian rougit légèrement. Son regard se pose sur le japonais qui s'en va, japonais tout nu. Et là, le chinois se souvient carrément de tout en une fraction de seconde. Couinant un peu, il cache sa tête sous la couverture. Se dire qu'il a passer la nuit avec Shin, après avoir fait l'amour avec lui, ça le rend tout chose. Il ne le regrette pas, ça c'est certain. Malgré la douleur qui se diffuse dans son bas ventre, Tian a apprécié ce moment. Le Ito a été l'homme le plus doux du monde avec lui. Et pour ça, il l'en remercie mentalement. Ses doigts viennent jouer nerveusement avec le bout des couvertures, et doucement, ses yeux réaparaissent pour observer tout autour de lui. Lentement, le lycéen bouge légèrement, de sorte à mieux se caler contre les oreillers et le traversin installé derrière son dos. Lorsqu'il entend son aimé revenir, il lui sourit tendrement. Le petit-déjeuner qu'il lui a apporter est parfait. De toute manière, il n'a jamais très faim le matin. Des petits biscuits et un jus de fruit lui suffira amplement. Laissant le plus vieux s'installer contre lui, il soupire d'aise avant d'attraper ledit biscuit entre ses lèvres, l'attrapant de ses doigts et le grignotant tel un écureuil. « Ça me va, oui. Merci. » dit-il doucement, avant de déposer un bisou sur la joue du japonais. Ce dernier ne peut pas savoir à quel point il est heureux en ce moment-même.

Attrapant son jus de fruit de l'autre main, il hoche la tête à sa prochaine question. « Oui, j'ai cours.. » Marquant une pause, il regarde l'heure sur son portable qu'il a posé sur la table de chevet. Et un petit soupir s'échappe de sa bouche. « Je commence dans une heure... » Et il n'a pas du tout envie d'y aller, en cours. Tian a envie de rester dans les bras de Shinji, jusqu'à l'éternité. Ses bras chauds et aimant, il les adore. Et il est bien heureux, de se retrouver ici. Vraiment. Alors se dire qu'il va devoir passer une loongue journée au lycée, qui plus est avec cette petite douleur qui s'est apaisée mais qui reste présent en lui, ça ne lui donne pas du tout envie. Enfin bref. Laissant quelques biscuits à son amoureux, il le laisse manger tranquillement, finissant son jus de son côté. Mais lorsqu'il le voit se relever pour s'habiller, son regard ne peut s'empêcher de le détailler de haut en bas. Les joues rouges et les yeux brillants, Tian s'aperçoit que oui, Shin est bien trop beau et sexy comme ça. Il se mord la lèvre, essayant de ne pas penser à des choses bizarres dans sa tête, et se redresse un peu après avoir avalé l'anti-douleur. Ses yeux se posent de nouveau sur son aimé, et son cœur rate un battement en le voyant faire ce geste. Avec ses cheveux. Ses yeux brillent encore plus, et il vient doucement répondre au baiser que lui offre le japonais. Ensuite, il vient délicatement passer ses mains dans les cheveux mi-longs du plus vieux. Des cheveux si doux, et qui sentent bon. Tian n'a pas envie de se décrocher de lui. « Bien sûr que tu peux m'accompagner ! J'en ai envie. » dit-il vivement, avant de rire doucement en voyant sa moue. Le chinois craque complètement en voyant cette mignonnerie devant lui. « J'ai pas envie de te laisser non plus... » lance-t-il d'une petite voix. Et avant que le Ito s'en aille pour débarasser, il attrape son poignet rapidement pour ensuite lui voler un baiser. Le relâchant, il sourit un peu plus en le voyant s'en aller pour de bon en bas.

Une fois seul dans la chambre, Tian prend le temps de s'habiller. Une chemise et un simple pantalon, tout ce qu'il y a de plus confortable. Se recoiffant un peu devant le miroir, le He vient ensuite attraper son sac à l'entrée de la chambre, et dévale les escaliers pour ne pas faire attendre le japonais trop longtemps. Ce dernier l'attend d'ailleurs devant la porte d'entrée de la maison, le sourire aux lèvres. Tian se poste devant lui, et l'une de ses mains glisse dans la sienne. « On peut y aller. » répond-il avant de le tirer avec lui, hors de la maison. Le lycée n'est pas si loin que ça, rien qu'à une quinzaine de minutes. Et rapidement, le chinois se rend compte de sa démarche. Sa démarche de canard. Les joues rougies, il n'ose plus regarder son aimé qui doit être amusé de la situation tout de même. Heureusement que les passants ont l'air d'avoir rien à en faire. Enfin. Il doute que ce sera la même chose une fois arrivé dans l'enceinte du lycée. Silencieux comme jamais, Tian avance sans lâcher la main du japonais. Et plus le bâtiment de lycée se fait proche, plus Tian ralentit le pas. Il n'a pas envie de casser ce moment. Alors quand il se stoppe devant les grilles dudit lycée, il se dit qu'il serait capable de sécher les cours pour rester avec son japonais. Se retournant vers lui, il l'observe, les joues légèrement rouges. « M-Merci.. Pour hier et ce matin... J'ai beaucoup aimé, passer du temps avec toi. » dit-il avec une petite voix tremblante. Ses doigts relâchent finalement sa main, et doucement, le voilà qu'il s'avance vers les portes du lycée. Encore quelques pas et il ne peut plus sortir. Se stoppant alors d'un coup, il tourne les talons et accourt vers Shinji, se jetant dans ses bras. Ses lèvres viennent se coller aux siennes, dans un tendre baiser. Il y met tout son amour pour lui, toute sa passion. Et alors que le baiser s'éternise et s’intensifie, le He se sent obligé de le relâcher une nouvelle fois. Les regards des autres lycéens se font insistants. Mais au final, Tian s'en fiche. Il aime Shinji. Et il compte bien le dire au monde entier. « Je t'aime Shinji. Je t'aime... » murmure-t-il proche de ses lèvres, tout en revenant l'embrasser une seconde fois. Ce n'est que quand la sonnerie retentit que le chinois se recule de lui. Il marche à reculons, afin de le regarder le plus longtemps possible. Jusqu'à se cogner le dos contre un poteau et jurer dans sa barbe. Puis, le cœur gros, Tian se force à aller en cours. Ce qu'il s'est passé depuis hier, il ne risque pas d'oublier.