Very very very bad trip - Ulrik

Very very very bad trip - Ulrik

Jeu 5 Déc - 19:15

Au départ c'était une bonne soirée, nous avions gagné notre match, j'avais marqué. Presque la soirée de rêve. Il m'en faut peu au final non? A la fin du match avec quelques amies nous étions allées fêter ça dans un bar de la ville. Je ne me rappelle même pas du nom. Pourtant à ce moment là j'avais encore tous mes esprits, je n'avais rien bu et rien pris. Par contre je me souviens que j'étais totalement euphorique, comme sur un petit nuage.

C'était la première fois depuis mon arrivée à Los Angeles que je faisais un match en tant que titulaire et aussi un match plein dans le niveau de jeu. Peu à peu je trouvais mes marques et j'en étais super contente. Mais ce soir c'était fiestaaaa, je n'avais pas fais la fête depuis des semaines et ça me manquait. Je me rappelle que le bar était cool, bonne ambiance, bons cocktails que demande de plus? Eh ben selon une amie si on allait pas en boite la soirée ne serait pas complète.

Et à partir de là mes souvenirs devinrent plus flous...alcool, musique, drogue, drague. Je me lâchais. Je me souviens d'avoir parlé avec des hommes, des femmes, dragués des hommes et des femmes. Puis d'un coup plus du tout de souvenirs, et quand je me rappelais enfin d'un truc, j'étais au volant de ma voiture et je freinais énergiquement pour ne pas m'encadrer une voiture de flics. Entre ces deux moments, black out.

La suite de ma rencontre avec ces chers représentant de l'ordre n'avait pas été des plus courtoises. Le flic me gueulait dessus et je lui répondais. J'avais un léger problème avec les képis. A San Antonio j'avais eu quelques problèmes avec eux mais être la star de l'équipe de soccer de la fac m'avait permis d'éviter de très gros problèmes. Selon eux, les rodéos urbains n'étaient pas légaux. Ouais compte là dessus que je roule selon les limitations.

Mon seul péché était la vitesse, je ne buvais pas souvent, je me droguais rarement mais alors la vitesse, je sais qu'un jour elle me tuerait. Enfin là pour le moment elle m'envoyait direct par la case prison et je n'allais pas touché 2000$. Le truc le plus space dans tout ça c'est que je n'étais pas seule, y'avait un gars avec moi. Enfin en cellule parce que avant impossible de remettre où je l'avais vu, mais je savais que je l'avais déjà vu. Peut être en boite plus tôt. En tout cas je ne l'avais pas embrassé ou autre.

Il semblait être ailleurs, lui je savais pas ce qu'il avait pris mais ça avait l'air d'être de la bonne. Moi par contre je tournais comme un lion en cage. Je sais pour quelle raison on était là, redescendre de nos perchoirs pour assumer nos actes. J'avais dessaoulé au moment même où j'avais défoncé ma pédale de frein de ma Charger pour éviter les flics. Seulement impossible de leur faire comprendre à la volaille.

"Je pourrais récupérer ma voiture quand? j'ai déconné ça va j'ai pigé, mais là je dois partir."

"Du calme ma jolie, tu sortiras quand je jugerais que c'est ok."

"Ma jolie? désolé de pas vous rendre le compliment....où est ma voiture?"

"Et en plus elle fait de l'esprit...ta voiture est au garage, elle te sera rendue à ta sortie mais c'est du gâchis une telle voiture pour une fille."

Je faisais quoi là? j'explosais et ça risquait de s’envenimer? je lâchais juste un asshole audible que de moi et mon compagnon de cellule.

Very very very bad trip - Ulrik

Sam 21 Déc - 14:41

Very very very bad tripBrianna & Ulrik Je n’étais définitivement pas chez moi, pas dans mon lit, ni dans celui de Noam… ni même sur un quelconque lit fait pour être confortable ? Un canapé pourri peut-être ? C’était tout à fait possible, et pas tellement surprenant. Mon statut de star du porn me valait les meilleures places miteuses chez les dealeurs, et l’accès direct à leur salle de bain les plus crades pour me défoncer. Je n’arrivais pas à savoir exactement où est-ce que j’étais, je n’étais même pas sûr de ce que j’entendais. Normalement, il devrait y avoir du bordel ambiant, genre musique à fond pour bien emmerder les voisins et se rendre sourd au passage, parce que c’était ce genre de boucan que j’avais comme souvenirs, alors fatalement… C’est ce qui aurait dû être tout autour de moi. Sauf que non. Alors loin d’être un silence complet, y avait de l’agitation aussi, il y avait des cris, mais pas de musique. Dans quel genre de soirée est-ce que je pouvais bien être pour qu’il n’y ait pas la moindre petite chanson, aussi merdique soit-elle ? Il m’aurait fallut simplement ouvrir les yeux pour obtenir ma réponse… Mais non, j’étais trop bien dans le noir. Non, parce que je ne pouvais pas vraiment dire que j’étais bien allongé, je ne savais même pas sur quoi j’étais, c’était dur et froid, et y avait plein de courant d’air autour de moi.

Merde… si j’étais autant capable de prendre conscience de ce qui m’entourait, ça voulait dire qu’une seule chose : j’étais en pleine redescente. Fuck. Lentement, je m’étais redressé, comprenant assez vite au toucher que j’étais sur un genre de lit, un lit rudimentaire, quasi militaire. Oh… fuck… Ce n’était pas bon signe du tout… Clairement pas. Mais si j’ouvrais les yeux, ça allait devenir réel. Comme le disait Homer Simpson, « si je vois pas, c’est pas illégal ». Et vu toutes les conneries que j’étais capable de faire s’en m’en rendre compte, il valait mieux que je ne vois rien. Le pire là-dedans, c’est que je me sentais de plus en plus conscient, mais mon corps tenait difficilement droit. Je me sentais lourd. Non, pas lourd, plutôt tout mou, limite moelleux, comme si tout mon être pouvait s’adapter à toutes les formes qui l’entouraient pour être le plus confortable possible. C’est pas clair ? Bon, je n’étais peut-être pas totalement conscient encore. Enfin, suffisamment en tout cas pour entendre que je n’étais pas seul, et que j’étais bel et bien là où je le craignais… En cellule de dégrisement. La personne avec moi, une jeune femme au son de sa voix, n’en pouvait apparemment plus d’être là. Fatalement, je me demandais depuis combien de temps elle était enfermée ici, et surtout, depuis combien de temps est-ce que je lui tenais compagnie.

En cherchant à me redresser, m’appuyant sur mes deux bras, je sentis une douleur s’emparer de mon épaule gauche et de mes côtes droites. Serrant les dents et grimaçant, je laissais tomber l’affaire, posant presque immédiatement une main sur mes côtes douloureuses, laissant aussi échapper un rire en entendant ma camarade de cellule jurer contre le flic qui venait de lui parler.

« Faut pas essayer de chercher à parlementer avec eux, quand on est là, on ne peut pas sortir avant que le service de jour arrive. »

J’avais assez fait de nuits au poste, dans ces mêmes cellules, pour savoir comment ça fonctionnait. Et pour finir par confondre les flics avec les services d’étages des hôtels. Au poste de police, ils n’avaient pas forcément le sens de l’hospitalité et de l’accueil. Cette fois, j’ouvrais complètement les yeux, pour découvrir une très charmante rousse devant moi, et particulièrement sur les nerfs. Clairement, elle n’avait pas autant dans le sang que ce que je devais avoir maintenant. Donc, vraiment, je me demandais depuis combien de temps est-ce qu’ils l’avaient enfermé ici.

« Oh, Quincy, t’émerge enfin ! Ou Jones, j’sais plus comment il faut qu’on t’appelle. Bref, bienvenue, et installe toi confortablement surtout. Fais gaffe à la jolie, on dirait qu’elle mord. »

Est-ce que j’allais me donner la peine d’expliquer à ce flic l’utilité des pseudonymes dans mon métier ? Non, vraiment pas. Etant donné qu’il n’était pas capable de comprendre pourquoi ma carte d’identité et le nom sous lequel il me connaissait n’étaient pas les mêmes, il ne fallait pas essayer de parler physique quantique avec un babouin.

« Dis-moi plutôt pourquoi est-ce que j’ai un putain de mal partout… Vous m’avez jeté sur votre pseudo lit ou quoi ? Si j’suis blessé, c’est vôtre faute, et je porte plainte. »

Sauf que je n’avais aucune idée de ce qui s’était passé, et encore moins si j’avais déjà mal avant de me faire traîner au poste de police. D’ailleurs, je ne demandais même pas comment est-ce que j’étais arrivé là, c’était sans doute comme d’habitude, on m’avait trouvé là, à errer, en plein trip, et m’avait balancé en cellule. C’est malheureux à dire, mais ce n’était pas la première fois, et certainement pas la dernière fois. J’imaginais qu’ils m’avaient déjà fait les poches, et en les tâtant de ma main libre, j’en étais complètement sûr. Mais est-ce qu’ils avaient fouillé vraiment partout ? Si j’en croyais la proéminence dans mon boxer qui n’était ni à moi, ni responsable d’une quelconque excitation en regardant la rouquine… j’en déduisis que non. Oh…[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Very very very bad trip - Ulrik

Ven 27 Déc - 13:23

Dire que j'étais en colère était être encore très loin du compte. J'étais une boule de nerf qui irradiait la haine. J'avais fais la con -et encore sujet à discussion- j'étais là c'est bon j'avais pigé la leçon. Sa réponse démontrait son niveau intellectuel, en même temps je ne devais pas être surprise, depuis quand la flicaille avait des neurones? Y'avait que dans les séries qu'ils étaient tous beaux gosses et intelligents là à mon avis en le voyant le seul trou dans lequel il pouvait fourrer sa langue était celui de son donut. Oh lààà fallait que je me calme car sinon j'allais rapidement empirer mon cas et c'est bon mon casier était déjà assez rempli comme ça. Ah oui j'étais pas un ange. J'allais répliquer un truc encore plus cinglant quand j'entendis un rire venant de derrière moi suivi d'un conseil.

Tiens la belle aux bois dormants émergeait de son sommeil? Son conseil était judicieux et je tentais de me calmer un peu. Par contre je marchais dans la cellule comme un lion en cage. Ouais bon quelques soucis d'hyperactivité à gérer mais rien de bien grave. Le soucis c'est quand j'étais en colère tout s’amplifiait notamment ma bougeotte. Le flic s'adressa à mon compagnon de cellule, il semblait moqueur ou une autre attitude que je ne savais pas trop analyser, en tout cas on aurait dit qu'il le connaissait ce qui était space. Je ne dis rien mais le fusillait du regard quand il parla de moi. Je pouvais faire bien pire que mordre et il ne valait mieux pas qu'il joue trop avec moi car un harcèlement sexuel pouvait tellement vite lui tomber sur la tête. Et en ce moment c'était un coup à tout perdre et limite à finir brûlé sur le bûché de l'opinion publique.

"Ils t'ont balancé dans la cellule, je t'ai aidé à t'installer sur le lit mais je pense que tu as reçu quelques coups."

J'avais pas tout vu non plus. Mais d'expérience je savais que nos amis des forces de l'ordre pouvaient se montrer pas très doux. Surtout face à un homme. Le film nous jeta un regard dédaigneux et je serrais les poings. Ouais bon me calmer allait vraiment être beaucoup plus compliqué que prévu.

"C'est cool vous faites connaissance...peux être que ça va devenir intéressant..."

Je ne comprenais pas trop pourquoi il disait ça et je pense qu'en fait je ne voulais pas savoir. Ce mec était dégueux et je ne voulais même pas imaginer ce à quoi il pouvait penser. Putain on était tombé sur le cliché de boulet. J'allais m’asseoir sur la banquette en face de celle de mon compagnon de cellule. Je n'avais pas du tout remarqué la bosse à son entre jambe, franchement j'étais pas d'humeur à ce genre de trucs. Par contre j'étais dég' d'avoir dessaoulé rapidement car je dirais pas non à planer un peu pour me calmer. Je sais que j'arriverais pas facilement à me calmer et sans "aides" c'était même quasiment impossible. Et si je ne me calmais pas j'allais dire un truc qui allait me foutre encore plus dans la merde. Parce que là clairement le club allait me passer un sacré savon même s'ils savaient que je pouvais être difficile à gérer hors terrain.

"Au fait moi c'est Brianna...que Brianna."

Le flic entendit mon prénom et réagit. Ouais enfin il avait mes papiers donc techniquement il devait déjà savoir qui j'étais à moins qu'il ne sache pas lire. En le voyant je me demandais si être lettré était une condition pour rentrer à la LAPD.

"Ohhh mais c'est qu'on a deux invités de marque ce soir...c'est toi la rouquine du foot...t'es plus mignonne en short."

J'allais lui répondre avec un doigt d'honneur mais je préférais m'amuser à une autre technique. Je lui fis un grand sourire. "C'est ça mon con continue avec ces propos, on va s'amuser quand je sortirais."

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