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The bored girl with one hand (Oria#3)

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The bored girl with one hand (Oria#3)
Ven 8 Nov - 13:19
Une semaine à rien foutre. J’aime pas franchement ce que je fais alors ça a du bon, mais de l’autre c’est autant de jours où je ne suis pas payée et ça c’est la merde. Je gagne déjà pas des milles et des cents, alors une semaine complète en moins sur la paye de la fin du mois ça va faire mal. Et puis c’est plus compliqué pour refaire mon stock de médoc à revendre. En plus j’ai dû taper dans mes réserves d’antidouleurs parce que cette entaille je la sens bien comme il faut mine de rien ! Damaris m’a aidé pour refaire le pansement, ça avait pas trop une sale gueule, elle a fait du bon boulot la vieille chirurgienne. Niveau cachetons par contre, Dam a pas pu me fournir, une de ses collègues est toujours collées à ses bottes et ça complique les choses… J’crois que ça lui déplait pas totalement vu comme elle en parlait. Moi ça m’arrange pas, mais je fais pas de vague, j’ai trop à perdre, alors je reste patiente. C’est pas mon fort, j’avoue. Tout comme de rester à rien foutre. Parce qu’avec cette main emballée façon paquet de boucherie je passe pas inaperçue, alors je peux même pas aller vendre ma came à l’Université, c’est mort. Cependant, hors de question de rester chez moi, c’est beaucoup trop petit et j’ai vite l’impression d’étouffer. Je rêve du jour où je pourrai me payer un loyer me permettant de plus vivre dans ce cagibi. Il est pas dégueu, c’est déjà ça. J’ai eu vite fait le tour de mes potes, la plupart ils sont comme moi, ils bossent, parce que faut bien s’en sortir un minimum… Je me retrouve vite seule à m’emmerder, alors je pense à ce que je serais en train de faire à ce moment là si j’avais pas eu cet accident débile. Juste pour essayer de trouver du positif, me dire que je perds pas tout, au moins je récure pas la merde. Mais en réfléchissant je me rends compte qu’à cette heure là j’arriverais chez l’ancienne danseuse, celle en fauteuil roulant, là où je me suis entaillée la main et transformée sa cuisine en scène de crime. Je lui ai aussi piquer des médocs alors que j’avais pas prévu de le faire, pas chez elle. J’sais même pas pourquoi parce qu’elle verra rien, comme les autres. Elle a quand même été cool, pour un bourge coincée, quand je me suis fait mal et puis surtout elle m’a évité les urgences en appelant sa voisine. Je lui en dois une j’crois… J’aime pas me sentir redevable et là c’est le cas. Alors avec un peu de retard par rapport à d’habitude je sonne à la porte de cette grande baraque qui me rappelle toujours d’où je viens. Cette fois je porte pas mon habituelle salopette, j’suis juste habillée en moi, en O’ et je tiens une boite de chocolat. Je me sens débile un peu, beaucoup, au point de pas trop savoir ce que je fous là finalement et songeant à faire demi-tour. Mais la porte s’ouvre, c’est l’Elfe de maison, je lui souris « Salut, je… j’viens pour euh... » elle me fait signe d’entrer, apparemment elle a des choses à faire « Attendez ici je vais prévenir Madame O’Donnell de votre présence. » je hoche la tête « Ok. ». La blonde apparaît, forcément elle s’attendait pas à me voir ici « J’suis venue pour vous remercier… » quoi ? Ça aussi elle m’en pensait pas capable ? J’ai pas reçu une éducation de folie mais j’ai deux trois notions de savoir vivre quand même. Je lui tends la boite de chocolat « Tenez c’est pour vous. J’espère que vous êtes pas au régime. » ça serait con. Ce qui est con c’est de dire un truc comme ça « Enfin pas que vous devriez, hein, vous êtes très be..bien. » j’ai faillit dire belle, parce que c’est vrai mais c’est pas non plus un truc à dire.
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The bored girl with one hand (Oria#3)
Jeu 14 Nov - 15:32
J’ai l’impression de tourner en rond depuis ce foutu accident. Je ne sors que pour aller faire mes séances de kiné, quand ma thérapeute ne vient pas directement ici. Mon seul lien social se résume à Paula qui m’aide énormément, et heureusement Deborah depuis qu’elle habite ici, même si je ne la vois pas beaucoup au final. Ça fait toujours une présence en plus. La sonnerie de la maison retentit et je fronce immédiatement les sourcils, me demandant bien ce que ça peut être. Je n’ai plus fait appel à la société de travaux en tout genre depuis que la jeune femme s’est blessée à la maison. Ça m’a vaccinée, et puis mine de rien, je crois que je l’aimais bien, elle me divertissait. Et comme j’imagine qu’elle doit être en arrêt de travail, je n’ai aucun intérêt à faire venir quelqu’un si ce n’est pas pour elle. J’entends Paula qui s’approche et je l’interroge du regard. « C’est la jeune fille des travaux. » Etonnant, je pensais justement à elle. Fronçant à nouveau les sourcils je me penche un peu, apercevant la jeune femme dans l’entrée. Qu’est-ce qu’elle fout là ? « Je m’en occupe Paula, merci. Vous pouvez sortir. » Elle m’a dit qu’elle allait partir pour une raison qui a quitté mon esprit, des courses peut-être ou autre chose, je n’en sais rien. Pour elle, c’est sûr, vu que les courses me concernant, je fais tout livrer. Je suis Paula qui sort de la villa alors que j’approche d’Orion, la saluant d’un air légèrement interrogatif. « J’suis venue pour vous remercier… » Vraiment ? J’arque un sourcil, surprise. « Tenez c’est pour vous. J’espère que vous êtes pas au régime. » Elle me tend une boîte de chocolat. Je ne sais pas si je suis vexée par l’histoire du régime, amusée par son manque de tact évident, ou toujours plus surprise de son geste. « Enfin pas que vous devriez, hein, vous êtes très be..bien. » Je relève mon regard sur elle et ne peux réprimer un léger rire amusé. Elle est loin d’être fine. « Merci, heureusement que je ne suis pas au régime non. Ça aurait été dommage. » J’ouvre sans tarder la boîte et pioche un chocolat au hasard, gardant la boîte sur mes cuisses. « Entre. Reste pas là. » Je fais un signe de tête vers l’intérieur et pousse la porte derrière elle une fois qu’elle est rentrée. « Comment se porte ta main ? » Je roule jusqu’au salon et lui fais signe de s’installer, je vais nous chercher du café. Je n’allais pas la laisser repartir alors qu’elle vient m’apporter un cadeau. Je pense que ça lui coûte pas mal, ça n’a pas l’air d’être trop dans son tempérament. « Tu tombes bien, j’avais deux trois bricoles à faire faire à quelqu’un, mais je voulais pas appeler ta boîte pour si peu… »
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The bored girl with one hand (Oria#3)
Dim 17 Nov - 12:33
Je me sens con, là sur le pas de la porte de cette immense villa où habituellement je viens bosser, une boite de chocolats entre les mains. Ma visite surprend la propriétaire des lieux, je le vois à son regard quand elle s’approche de la porte. Je m’écarte pour laisser passer son employée qui sort, je comprends mieux pourquoi elle était pressée. Je ne tourne pas autour du pot, j’ai pas raison de le faire, si je suis là c’est pour remercier l’ancienne danseuse pour ce qu’elle a fait pour moi la dernière fois. Je lui tends les chocolats, franche et surtout maladroite je parle de régime, je me rattrape comme je peux, elle a pas besoin de ça c’était juste un peu d’humour. J’ai de la chance, elle ne le prend pas mal, rit même un peu et ça me fait plaisir de la voir rire. Elle a un petit truc dans le regard qui s’éclaire quand elle rit, et la mimique qu’elle fait, ça la rend encore plus jolie. Je sais pas pourquoi je m’attarde là dessus aujourd’hui, peut-être parce que pour une fois j’ai le temps de le faire, de la regarde vraiment. Comme pour me prouver que j’ai pas commis d’impair en lui apportant des chocolats, la blonde ouvre la boite et en mange un. Je souris, hausse un peu les épaules, prête à conclure ce bref échange mais elle m’invite à entrer. Je lui adresse un regard surpris, elle fait un signe de tête vers l’intérieur et j’obtempère, entrant chez elle alors qu’elle referme la porte derrière moi. J’avance vers le salon, elle me demande comment va ma main. Je lève cette derrière, agitant mon pansement « Toujours au bout d’mon bras. » dis-je avec légèreté, elle doit commencer à s’y faire, mon manque de sérieux. Je m’assoie sur le canapé comme la maitresse des lieux m’indique de le faire, je sais aussi être docile, faut dire que là elle m’a prise de cours. C’est pas logique pour moi d’être son invitée, en quelque sorte. Elle va même chercher du café. Alors que je suis presque en train de paniquer à l’idée qu’elle veuille qu’on se fasse la conversation, la blonde fait remarquer que ma visite imprévue tombe plutôt bien, elle a besoin de quelqu’un pour faire des petits travaux. Je hausse les épaules « Bah oui je peux le faire. Enfin si ça implique pas d’avoir mes deux mains de valides. » je fais un légère moue « J’peux m’en servir mais c’est le pansement qui est pas pratique, ça bloque mes doigts un peu. » la douleur s’est estompée et si je ne vais pas faire de folie et surtout faire bien attention de ne pas cogner la blessure, je peux me rendre utile. Je la vois poser un plateau sur ses genoux et y déposer les deux tasses de café, je me lève à moitié pour aller l’aider puis me ravise, si elle avait eu besoin elle m’aurait demandé, elle est en fauteuil roulant pas complètement incapable de faire quoi que ce soir. Je la remercie pour la boisson, elle est beaucoup trop chaude pour que je boive tout de suite « C’est pour quoi faire que vous avez besoin de moi ? » ou quelqu’un d’autre, mais comme elle me l’a demandé « Si c’est encore changer une ampoule ou un truc comme ça, ça va. » j’imagine que si elle ne demande pas à son elfe c’est qu’elle a déjà bien trop de trucs à faire. « Ils sont bons au moins ? » me risqué-je à demander en désignant les chocolats d’un regard. J’ai pas pris des trucs bon marché mais pas du haut de gamme non plus, puis j’y connais pas grand chose. De même que je ne sais pas si ça se demande, si un cadeau “plait“.
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The bored girl with one hand (Oria#3)
Jeu 21 Nov - 15:31
Je la laisse entrer et lui demande comment se porte sa main. Son trait d’humour et de légèreté me fait rire. Elle avait tendance à beaucoup m’irriter au début, force est de constater que je me suis déridée. Je ne lui fais pas totalement confiance pour autant mais je me soigne. Petit pas par petit pas. J’en profite pour lui dire que j’ai quelques petits travaux minimes à faire, je ne voulais pas appeler quelqu’un pour si peu, et je me cache bien de lui dire que je ne voulais personne d’autre qu’elle, ça va de soit. « Bah oui je peux le faire. Enfin si ça implique pas d’avoir mes deux mains de valides. J’peux m’en servir mais c’est le pansement qui est pas pratique, ça bloque mes doigts un peu. » Je secoue la tête en souriant alors que je reviens, le plateau coincé sur mes jambes, avant de le déposer sur la table basse. « C’est pas vraiment conseillé pour la cicatrisation que tu t’en serves je pense. Enfin je suis pas médecin, mais quand même. » Je lui sers une tasse de café et lui tends, me servant à sa suite. « C’est pour quoi faire que vous avez besoin de moi ? Si c’est encore changer une ampoule ou un truc comme ça, ça va. » « J’ai fait une petite liste, si t’arrives à en rayer quelques uns ce sera déjà bien, je te montre ça après. » Je bois une première gorgée de café et Orion me demande s’ils sont bons. Il me faut une seconde pour comprendre de quoi elle parle. Les chocolats qu’elle m’a offert. Evidemment. « Goûte, tu te feras ton propre avis. » Sur le moment, je pense surtout à lui laisser l’opportunité d’en manger quelques uns si ça lui fait plaisir, je ne pense pas au fait que je ne lui donne pas réellement de réponse. Mais je me reprends assez rapidement à cette pensée. « J’en ai goûté qu’un mais il était bon. Tiens donne moi un blanc là, non l’autre. » Elle me tend le chocolat en question, qui passe parfaitement avec le café. Je la regarde goûter à son tour, et j’en profite pour détailler les traits de son visage avec plus d’attention. Vu qu’elle est calme, pas en train de courir partout ou de s’activer pour bosser. C’est vraiment une jolie gamine. J’arrive pas à savoir quel âge elle peut avoir, aux alentours de 25 je pense. Les miens sont loin. Je finis d’avaler mon café d’une traite et repars chercher la petite liste que j’ai laissée sur mon bureau un peu plus loin dans la pièce à vivre. « Alors. Y’a effectivement une ampoule à changer, celle de l’extérieur, il me semble que c’est pas trop difficile. Arroser les plantes qui sont en hauteur, Paula a le vertige. Ramasser les framboises au fond du jardin, je sais pas depuis quand des framboises ont poussé là… il y a un meuble à déplacer dans ma chambre, une boîte à ranger en hauteur dans mon armoire, déloger une araignée dans la chambre d’amis, si elle est toujours là, et voir si t’arrive à te faire obéir du sèche linge, avant que j’appelle un réparateur, un plombier ou je ne sais quoi. La fille de Paula vient d’avoir un bébé, j’essaie de lui libérer du temps au maximum pour qu’elle puisse aller le voir régulièrement. » Elle est encore jeune, elle a eu sa fille tôt, et sa fille a eu elle-même son bébé tôt. Tout peut arriver…
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The bored girl with one hand (Oria#3)
Lun 25 Nov - 16:33
Difficile pour moi d’avoir l’attitude idéale pour que ma blessure se remette au plus vite. J’ai la bougeotte et même quand je cherche pas forcément à faire de prouesse, par réflexe j’utilise ma main. La douleur se charge de me rappeler à l’ordre, jusque là j’ai pas fait trop de connerie, les points étaient intacts quand Dam m’a refait le pansement et elle m’a dit que la suture était très propre. Je ne veux pas prendre de risque mais je ne suis pas totalement inapte à rendre service, le tout étant de savoir ce que la blonde peut attendre de moi. Elle se montre même assez cool, me disant qu’il n’est pas obligatoire que je fasse tout. Mais d’abord on boit le café, et clairement je suis pas hyper à l’aise. Je bois pas le café dans les baraques de Beverly Hills moi… Je bois pas trop de café d’ailleurs. J’imite la propriétaire des lieux, buvant un gorgée, il est bon, elle doit avoir une machine de fou qui coûte une blinde que ça m’étonnerait pas. Et puis je sais pas trop pourquoi, sans doute parce que je ne trouve rien d’autre à dire – ça change – je lui demande si les chocolats sont bons. L’ancienne danseuse m’invite à me faire ma propre idée en goûtant. Légère hésitation, je tends la main vers un qui m’inspire et me ravise quand elle reprend la parole, pour me demander de la servir. Ce que je fais, avant de prendre à mon tour un chocolat. Il est bon, c’est vrai. Qu’est-ce que je fous là déjà ? Je sens le regard de la blonde sur moi et j’évite soigneusement de le croiser… Peut-être par peur de ce que je pourrais y lire. Elle s’est un peu détendue en ma présence, mais je crois pas pour autant qu’elle m’estime vraiment. Après tout je suis juste une gamine des quartiers qui a bossé deux fois pour elle comme larbin et en plus la seconde je me suis blessée. Super. Elle engloutie son café d’une traite, faut que je fasse pareil ? Non parce que là ça va pas être possible… Je continue de siroter ma boisson alors qu’elle s’éloigne, sûrement pour aller chercher la liste des choses à faire. C’est vrai quoi, j’vais pas rester plantée là le cul dans son canap sans me rendre utile. Vient l’énumération des taches à accomplir, rien de bien compliqué, des petites choses, mais évidemment qu’elle ne peut pas faire elle-même. Je ne peux m’empêcher d’échapper un rire « Déloger une araignée ? Vous en avez peur ? » demandé-je, amusée. Je finis mon café et me lève « Y’a un truc plus urgent que les autres ? ». L’explication donnée à tous ces trucs à faire me surprends « Ça veut dire qu’elle est grand-mère… » j’écarquille les yeux « Mais elle fait jeune. » c’est pas incompatible je le sais bien, mais ça reste surprenant. Je hausse les épaules « Bon on la change cette ampoule ? » dis-je, tout de suite plus dans mon élément. Alors que je vais chercher l’escabeau et l’installe à l’extérieur, en faisant gaffe à ma main, la blonde me ramène l’ampoule neuve, ça a un petit air de déjà vu tout ça. « Je le redis pas, vous connaissez la règle. » je lui adresse un petit sourire en coin, je crois qu’elle sait à quoi je fais référence, et monte les trois marches qui me permettent d’être à la bonne hauteur. Première tache accomplie, je redescends de mon perchoir « Fin du spectacle. » nouveau sourire malicieux. « Vous sortez jamais ? » c’est sorti tout seul, parce que je viens d’y penser, tout bêtement parce que je me pose la question. « En ville j’veux dire. » parce que oui dehors je sais qu’elle y va, elle a passé quelques heures à me surveiller en train de nettoyer sa piscine la première fois que je suis venue. « Il est gros le meuble à déplacer dans votre chambre ? » passer d’un sujet à l’autre, ma spécialité. Mais j’ai retenue ça de sa liste, et de ranger un truc dans son armoire, pour le reste elle me fera un rappel.
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The bored girl with one hand (Oria#3)
Jeu 28 Nov - 15:07
« Déloger une araignée ? Vous en avez peur ? » Je vois son petit air malicieux. Je secoue un peu la tête. « Pas vraiment, j’évite juste qu’elle installe sa famille. Par contre je tiens à ce qu’on ne la tue pas. Paula en a peur, elle. » Et celle là est trop haute pour que je puisse m’en occuper moi-même. J’ai un espèce de petit appareil, un manche avec un bout de manière à attraper les bestioles sans leur faire mal, et les relâcher dans la nature. Oui, j’habite à Beverly Hills mais je tiens à la préservation des espèces. On fait ce qu’on peut à son petit niveau. La jeune femme me demande si quelque chose est plus urgent que le reste, je secoue la tête. « Non, ce que tu pourras faire ce sera déjà ça de fait, le reste attendra que ta main aille mieux et que tu aies repris le boulot. » Je lui explique quand même pourquoi je lui demande ce ‘service’ bien que je compte la payer pour le travail fait, ça va de soi. Elle semble surprise que mon aide à domicile puisse être grand mère. Je hoche la tête en souriant, juste parce que j’aime sa manière d’être aussi naturelle, sans filtre.

C’est parti pour le début des petits travaux, je suis Orion pour la guider si besoin, et aussi pour superviser, éviter qu’elle fasse des imbécilités capables de la blesser à nouveau, d’autant que là, elle n’aura pas l’assurance de son boulot pour payer les frais d’un éventuel accident de travail, et je doute qu’elle ait une mutuelle pour subvenir à des soins. Je préfère donc veiller au grain. « Je le redis pas, vous connaissez la règle. » Sur le moment, je ne vois pas de quoi elle parle, et me rappelle ce à quoi elle fait allusion, me faisant sourire légèrement. Ses vêtements la mettent davantage en valeur que la salopette qu’elle porte lorsqu’elle travaille habituellement, et ce n’est pas pour me déplaire. En même temps, je sors si peu qu’à part à la télé, je n’ai pas vraiment le loisir de laisser mon regard se porter sur de jolies formes féminines. « Fin du spectacle. » dit-elle en descendant. « C’était court mais intense. » Qu’est-ce que je raconte ? Je fais mine que mes mots n’ont pas de sens caché, et lui rends son sourire. « Vous sortez jamais ? » Drôle de question. Elle précise : en ville. Je hausse un peu les épaules. « Le moins souvent possible. J’ai du mal à gérer cet engin de malheur, et puis je déteste le regard que les gens posent sur moi. » J’avais commencé à travailler sur ça avec ma coach, mais je ne la vois plus depuis un certain temps. Je ne sais pas pourquoi la jeune femme a posé cette question, ni même pourquoi j’y ai répondu sincèrement. « Il est gros le meuble à déplacer dans votre chambre ? » « Non, des épaules un peu solides et un bon appui sur ses pieds suffisent. J’ai déjà la moitié que je ne peux pas cocher. » Je rentre, la laissant me suivre jusque dans ma chambre et lui montre le meuble en question, elle est jeune et a les épaules solides, ça devrait aller. Je lui explique qu’il faudrait juste le déplacer d’un peu plus d’un mètre sur la droite, ce n’est qu’une formalité pour elle, et je crois que j’ai pris un peu trop plaisir à la regarder travailler. « Génial, merci, et si tu peux, c’est cette boîte la, il faudrait la mettre tout en haut sur l’étagère. » Mes chaussons de danse, que je ne mettrai plus jamais j’en ai peur. Je lui propose de monter sur une chaise qui traînait là, ce n’est pas si haut, quand on peut monter sur une chaise. Je la laisse faire, sans la lâcher des yeux, et d’un seul coup je lâche un cri de douleur. Putain de merde, pas maintenant ! C’est pas la première fois que ça m’arrive, Paula m’avait même accompagnée aux urgences pour ça la première fois, maintenant elle sait comment m’aider. C’est juste un putain de nerfs qui se coince quelque part entre mes vertèbres, à force de rester assise dans ce truc toute la journée, et ça me fait un mal de chien, une douleur lancinante dans tout le bas du dos, qui remonte le long de ma colonne vertébrale. Ça m’est arrivé une fois avec Deborah, j’ai réussi à lui expliquer comment me soulager, mais là j’ai personne, y’a qu’Orion, je vais pas lui demander ça quand même… « Mon téléphone, il faut appeler Paula, vite, s’il te plait. »
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The bored girl with one hand (Oria#3)
Lun 2 Déc - 10:39
« Ok, je ne tuerais pas spider-man. » je n’ai pas particulièrement peur des insectes et n’ai aucune volonté de leur faire du mal. Chez moi je cohabite avec quelques araignées, ayant renoncé à les mettre dehors pour en voir revenir. Paraît que c’est l’indicateur d’un lieu sain… Etant donné où je vis c’est un bon point. Mais ça attendra, pour le moment j’ai qu’à faire ce qui est dans mes capacités actuelles. Je choisis de commencer par l’ampoule à changer, la blonde sur mes talons, visiblement déterminée à superviser les opérations. Est-ce qu’elle a peur que je me blesse à nouveau ? Je ne suis pas particulièrement maladroite pourtant, la dernière fois c’était juste un accident. C’est plus fort que moi, faut toujours que je lâche un petit truc con, une plaisanterie, là c’est une allusion à ma précédente visite, comme quoi c’est interdit de me mater pendant que je suis perchée sur l’escabeau. Je sais même pas pourquoi je dis ça, peut-être juste pour garder ce côté détendue, créer une sorte de complicité avec l’ancienne danseuse. Elle était si froide à mon égard, ça va mieux, je voudrais que ça reste comme ça. J’aime pas me sentir juger, qu’on me regarde de travers ou du coin de l’œil pour vérifier que je vais rien piquer. Pas sûre que sous-entendre qu’elle puisse être une voyeuse soit la meilleure technique, mais c’est pour plaisanter. En plus y’a pas de raison qu’elle mate, les mecs, ouais et je déteste ça… mais elle ? Je redescends en déclarant le spectacle terminé, impossible de me retenir de sourire à sa remarque. C’est qu’elle rentre un peu dans le jeu la bourge à roulettes. Elle a plus d’humour qu’il n’y paraît, c’est cool. Et moi je passe d’un sujet à l’autre sans me soucier d’une quelconque logique, posant une question qui me trotte dans la tête depuis un moment. Est-ce qu’elle sort en ville parfois ? Le moins possible, parce qu’elle n’a pas l’impression de maitriser totalement son fauteuil et le regard des gens la dérange. Je peux comprendre. Je fais une légère moue « C’est dommage. » elle se prive de vivre en quelque sorte, elle est handicapée, ça ne fait pas d’elle un monstre. « Mais ouais… le regard des gens ça peut être pesant. » je hausse les épaules « On s’y fait ou plutôt on fini par s’en foutre. » je lui souris et ajoute « Puis vous on va pas vous arrêter juste pour vous demander vos papiers. ». Sur cette conclusion je lui demande si le meuble a déplacer est gros, mais apparemment c’est dans mes cordes, selon la blonde. Je la suis à l’intérieur, jusqu’à sa chambre, elle m’indique le meuble en question et me demande de le déplacer d’un mètre. Définitivement rien de fou. Je m’exécute au prix d’un bref effort. Et maintenant ranger une boite en hauteur, je monte sur une chaise, tendant les bras pour poser la boite où la blonde le souhaite. Je sursaute en l’entendant crier de douleur. Je manque de faire tomber la boite, mais la rattrape et ça sans me casser la gueule. Une fois ça suffit ! Je descends rapidement ne comprenant pas ce qui se passe. L’ex danseuse se tord de douleur, elle souffre vraiment. Je dois faire quoi là ? Appeler les pompiers ? Non. Elle me dit de prendre son téléphone pour appeler Paula « Ok, ok. Il est où ? » elle m’indique où le trouver, je file le chercher et le lui donne pour qu’elle le déverrouille avant de me le rendre pour que j’appelle, incapable de le faire. Une sonnerie puis messagerie. Merde ! Allez putain, un elfe de maison se doit de répondre à la cloche ! J’essaie plusieurs fois, le cœur battant vite, je panique un peu en voyant la blonde souffrir de plus en plus. « Elle répond pas. » lâché-je après un sixième essai infructueux. « Je peux vous aider ? Il vous faut un médoc ? Vous voulez vous allonger ? » je pose ma main sur son bras, rassurante « Dites moi. Ça va aller. » ça j’en sais rien mais c’est le genre de truc qu’on dit dans ces moments là, au moins pour le faire croire à la personne qui souffre.
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The bored girl with one hand (Oria#3)
Mar 3 Déc - 18:13
Je trouve assez étonnant qu’elle me pose la question à savoir si je sors. En ville, plus particulièrement. S’il y a quelques temps je lui aurai répondu avec plus de cynisme, cette fois je me contente d’être sincère. Elle trouve ça dommage, grand bien me fasse. « Mais ouais… le regard des gens ça peut être pesant. On s’y fait ou plutôt on fini par s’en foutre. » Je ne peux m’empêcher de sourire, parce que sa philosophie de jeunette de vingt ans me fait rire. Elle peut s’en foutre elle, elle est belle comme un coeur. Elle tente un trait d’humour que je ne relève pas, me contentant de répondre à ses nouvelles questions concernant les petites choses à faire. Je la guide jusqu’à me sentir oppressée, et cette pointe douloureuse qui court dans tout mon thorax et qui m’envoie des décharges électrique. Ça devient urgent, ma vie n’est pas en danger mais je ne vais pas tenir longtemps avant de devenir folle si cette douleur ne s’en va pas, et un simple analgésique ne fera pas l’affaire, je le sais que trop bien. Elle me demande où est mon téléphone et je lui donne une vague indication, sûrement dans le salon, son mon bureau, je l’ignore. Elle revient avec et appelle plusieurs fois Paula mais visiblement elle ne répond pas. je m’impatiente, tente de trouver une position moins douloureuse, en vain. Je souffle, comme une putain de femme enceinte en espérant que ça puisse atténuer la douleur ou au moins la contenir. Mais non. « Je peux vous aider ? Il vous faut un médoc ? Vous voulez vous allonger ? » Elle est rassurante, je sens bien qu’elle veut aider, et pour le coup, je ne me sentirai pas redevable - que je crois - puisque je l’ai déjà aidée lorsqu’elle s’est blessée. De toute manière je n’ai pas le choix, pas non plus le temps de réfléchir plus longtemps. « C’est rien de grave, un nerf coincé, mais ça fait atrocement mal, aide-moi à grimper sur le lit s’il te plait. » Elle pousse le fauteuil et je tente de hisser mon corps sur le lit mais entre la douleur et le poids de mes jambes c’est plus difficile que d’habitude. Un coup de main de la brunette et me voilà sur le lit, je m’y allonge sur le ventre. « Je vais m’agripper au bord du … ah… du lit, il faudrait que tu te mettes comme tu peux, à côté ou carrément sur moi, et que tu.. » Putain je douille. Elle fait comme elle peut, je la sens hésitante, c’est normal. « Il faudrait que tu attrapes mon bassin, au niveau de la taille, et que tu tires doucement vers le bas, pour étirer mon dos. N’aies pas peur de me faire mal, ça pourra pas être pire que les décharges que j’ai actuellement.. » C’est tellement bizarre comme situation, que j’en vienne à lui demander ça à elle, on se connait à peine… Je ne pense même pas à sa main encore blessée. Une fois qu’elle a réussi à me soulager, je souffle un peu, et bouge mon dos pour vérifier que ça va vraiment mieux. « Putain merci… » Je me retourne et me redresse en position assise, remarquant qu’elle a été obligée de retirer son bandage pour m’aider. Je grimace un peu et prends sa main dans la mienne pour regarder la plaie de plus près, je crois que ça n’a pas arrangé les choses, même si ça ne saigne pas, on sent qu’elle a forcé. « Ça te fait mal ? Je suis désolée… »
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The bored girl with one hand (Oria#3)
Lun 9 Déc - 18:52
J’suis pas briefée pour gérer ce genre de truc moi ! Une femme en fauteuil roulant je sais pas comment ça marche… Enfin justement c’est ça le truc, elle marche pas et j’ai aucune idée de comment l’aider. Son elfe de maison est aux abonnés absents et la douleur semble se décupler. J’fais quoi moi ? Me voyant paniquer un peu, la blonde me rassure vite fait, expliquant que c’est rien de grave, juste un nerf coincé qui lui fait souffrir le martyr. Ouais quedal quoi. Je pousse son fauteuil jusqu’au bord du lit, c’est pas suffisant, elle galère pour se hisser dessus, alors je l’aide, la portant à moitié et elle s’installe à plat ventre. Je dois avoir l’air d’une poule qui a trouvé un couteau, elle m’explique que je dois me mettre ou je peux, qu’elle s’accroche au bord du lit. Au dessus d’elle ? Wow c’est pas bizarre du tout ça. Nouvelle grimace de douleur de sa part, je vire mes chaussures à la hâte et grimpe sur le lit, suivant ses indications, mes mains sur ses hanches pour lui étirer le dos. Mais elle a pas un kiné qui lui fait faire ça ? Bon j’imagine que si, mais là encore, personne quand on en a besoin sauf ma pomme ! Je dois pas avoir peur de lui faire mal, c’est pas trop de là que vient mon hésitation, mais je suis gênée par ma main et d’ailleurs je finis par virer le bandage déjà à moitié défait, j’ai dû l’accrocher je ne sais pas où en l’aidant à monter sur le lit. Je fais abstraction de ma douleur, c’est rien à côté de ce qu’elle doit ressentir. Parce que clairement elle serait pas là à plat ventre, demandant à une quasi inconnue, qui plus est comme moi de l’aider, si c’était qu’une petite douleur de rien du tout. Mes genoux de part et d’autres de ses jambes je fais ce qu’elle me demande, et je vois qu’à un moment ses muscles se relâchent, j’crois que j’ai réussi. Elle me remercie, c’est con mais je ressens une petite fierté d’avoir pu l’aider. Elle se retourne et se redresse, je me suis assise à côté, regardant ma main, j’ai pas fait attention quand j’aidais la blonde mais maintenant elle me lance. D’ailleurs elle prend ma main blessée dans la sienne, et comme la dernière fois, ce geste me fait un truc, du réconfort ou j’en sais rien. Je secoue la têt négativement « Non ça va. C’est rien vous inquiétez pas. » si j’ai mal, un peu, mais je pouvais pas la laisser comme ça « Vous pourriez juste m’aider à remettre le bandage ? » je suis pas assez adroite pour le faire seule. « Vous ça va ? » demandé-je en la sondant du regard « C’est souvent que vous avez des trucs de ce genre ? » je suis curieuse, c’est plus une surprise de m’entendre poser des questions qui pourraient potentiellement être déplacées. Mais bon, on a bu un café et mangé un chocolat, ça rapproche un peu, non ? Et puis j’ai vu qu’elle souffrait vraiment, et je sais même pas pourquoi je m’en soucis en fait.
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The bored girl with one hand (Oria#3)
Jeu 12 Déc - 14:53
C’est extrêmement gênant. Je la connais à peine, et je dois lui demander de m’aider. La position est très particulière, il faut que je lui fasse un minimum confiance pour ça, et en même temps je n’ai pas le choix, je ne me voyais pas souffrir le martyr jusqu’au retour de Paula, ou carrément aller à l’hôpital pour une foutue question de nerfs coincé. Orion réussit à me dénouer, assez rapidement d’ailleurs. Mais en me redressant, je prends conscience que je lui ai demandé de se servir de sa main, et que ça doit probablement lui faire mal maintenant. Je culpabilise. Elle me dit que ça va, mais je ne la crois qu’à moitié, c’est bien rouge, elle a dû tirer sur la cicatrice dans ses mouvements pour me soulager. « Vous pourriez juste m’aider à remettre le bandage ? » Je relève les yeux vers les siens et lui offre un petit sourire. « Bien sûr. » Je peux au moins faire ça, après ce qu’elle vient de faire pour moi. A son tour de me demander si ça va, et si ça m’arrive souvent. « La dernière fois c’était le mois dernier. Avec la kiné que je fais tous les jours, les nerfs sont en train de se renforcer, j’arrive même à sentir un peu mes pieds parfois. » Je lui offre un léger sourire et m’étire un peu, attrape mes orteils avec mes mains. « J’vais avoir perdu toute ma souplesse avec ces conneries ! » Je soupire et me hisse sur le côté du lit. « Tu veux bien mettre le frein s’il te plait ? Pas que je me casse la gueule. Et on va aller refaire ton bandage. » Elle descend du lit, m’ rapproche mon fauteuil derrière lequel elle reste. Je la sens attentive, sur le qui vive, prête à me venir en aide. « Tu devrais penser à faire un métier dans le social, le jour où changer les ampoules et tailler les haies te plaira plus. » Elle fait genre qu’elle aime pas les gens, mais elle sait leur venir en aide, x’est une preuve de bonté d’âme. Une fois dans mon fauteuil je la remercie et retire le frein pour aller jusqu’à la salle de bain, trouver tout ce dont j’ai besoin pour refaire son bandage. Je la fais s’asseoir sur un tabouret et m’applique pour lui refaire quelque chose de propre. « Tu me dis si c’est trop serré. J’ai pas envie que tes doigts deviennent bleus. » Je ris légèrement et laisse parfois mon regard remonter sur le visage de la jeune femme. Depuis le début je me dis qu’elle est jolie, c’est d’autant plus vrai d’aussi près. « Tu reprends quand officiellement le boulot du coup ? »
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The bored girl with one hand (Oria#3)
Lun 16 Déc - 21:31
Je m’attendais pas à devoir jouer le rôle de kiné improvisé, mais j’allais pas non plus laisser l’ancienne danseuse souffrir. Alors ouais, c’est un peu bizarre comme situation et en plus j’ai un peu forcé sur ma main blessée, mais au final y’avait pas franchement d’autre option. Je mens pas vraiment, je déguise juste la vérité en disant que ça va, parce que oui j’ai un peu mal mais c’est supportable à la différence de la crise qu’elle a eu. Je lui demande si c’est fréquent, elle m’explique pourquoi ça lui arrive, et même si c’est douloureux, c’est plutôt pour des raisons positives « C’est plutôt cool, non ? Enfin pas d’avoir mal mais le reste. » qu’elle sente ses pieds. Pas dans le sens qu’ils puent, ça, ça a l’air d’aller, mais qu’elle les sente niveau sensation. Elle s’étire, se plaint que sa souplesse va sûrement s’être fait la malle, je hausse les épaules « Ça reviendra. » j’esquisse un sourire puis acquiesce à sa requête de mettre le frein de son fauteuil, faudrait pas qu’il parte sans elle, ce serait con j’ai besoin d’elle pour refaire le pansement. Bon ok y’a aussi que ça m’emmerderait qu’elle se fasse mal en tombant… Je sais pas trop pourquoi je m’en soucis d’ailleurs, et elle en rajoute en me disant que je devrais m’occuper des autres, un truc social. Je me mets à rire « Ouais… J’vais continuer de changer des ampoules et m’entailler les mains j’crois. » répondis-je, incapable d’être vraiment sérieuse, j’ai pas vraiment de projet ou d’ambition. Elle prend la direction de la porte, je me baisse pour récupérer mes baskets et les remettre, sous le lit, une photo, elle a dû glisser là quand la blonde m’a fait bouger le meuble. Je la prends et la retourne pour regarder, c’est l’ancienne danseuse, avec un autre femme, elles ont l’air proche… Genre très proches ça se voit dans leur attitude, leur regard. Je pose la photo sur la commode et rejoins la maitresse des lieux dans sa salle de bain, je me sens un peu intrusive alors que c’était pas volontaire. Elle sort ce qu’il faut pour refaire le bandage, je m’assois sur le tabouret qu’elle m’indique et lui laisse docilement le soin de s’occuper de ma main. La première fois que j’ai bossé ici, je pensais clairement pas qu’elle était comme ça. Je sens encore un peu de distance de sa part, un reste de méfiance, mais son attitude à mon égard n’est plus la même malgré cela. Je suis juste un larbin ça c’est sûr, sauf que j’ai l’impression de compter alors qu’avant elle ne m’accordait aucune considération. Comme beaucoup d’autres gens de toute façon. Je secoue la tête « Non, non c’est bon. C’est parfait. Ils tomberont pas tout de suite. » je regarde ma main, ses gestes, je sais pas pourquoi j’ose pas croiser son regard, mais quand elle me demande à quel moment je vais reprendre le boulot, je suis un peu obligée de le faire. « Pourquoi ? J’vous manque ? » dis-je en riant avant d’enchainer « J’en sais rien. Mon boss veut pas que je reprenne tant que c’est pas complètement remis, il veut pas risquer des nouveaux problèmes. » je soupire, pas que bosser me manque mais autant de jours à rien foutre ça veut dire pas de tune. « Mais ça va être bientôt bon, j’pense. » je sais pas en fait, j’suis pas médecin moi. « Euh… y’avait une photo par terre dans votre chambre, elle est tombée quand on a bougé le meuble je pense… Je l’ai posé sur la commode. » pourquoi je lui ai dis ? Elle s’en serait rendue compte. Habituellement dissimuler des trucs ça me pose pas de problème, mais là j’sais pas, j’ai besoin d’être honnête. Je crois que j’ai pas envie de me sentir coupable comme la dernière fois où je lui ai piqué quelques cachets, même si au final j’ai bien fait parce qu’ils m’ont bien dépannés quand j’avais vraiment mal. Elle a terminé le bandage, je fais bouger mes doigts puis lui adresse un léger sourire « Merci. » je me lève, pas super à l’aise, sans trop en comprendre la raison. « Vous avez besoin que je fasse autre chose ? Sinon je vais y aller… ».
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The bored girl with one hand (Oria#3)
Ven 20 Déc - 13:20
« C’est plutôt cool, non ? Enfin pas d’avoir mal mais le reste. » Je hoche un peu la tête. Oui, c’est plutôt cool. Je devrais pouvoir remarcher un jour, sans être assistée. Mais je sais que je ne pourrai plus danser, plus comme je le faisais en tout cas. Mais une chose après l’autre. Elle tente de me rassurer en me disant que ma souplesse reviendra. On verra ça. En la voyant faire, je lui parle d’un hypothétique changement de voie. Mais ça n’a pas l’air de vraiment l’enchanter de ce que je comprends. Je n’insiste pas. Nous ne nous connaissons pas assez pour que je lui propose d’en parler plus longuement. Direction la salle de bain où je m’attelle à lui refaire son bandage. Je lui demande si ce n’est pas trop serré, et toujours avec un peu d’humour elle me répond que ça ira comme ça. Je m’inquiète pour elle, pour son boulot. J’ai cru comprendre qu’elle était en difficulté financière alors forcément, même si c’est un accident du travail, elle a quand même perdu quelques jours qui ne seront pas payés. « Pourquoi ? J’vous manque ? » Je la regarde rire et me mets à sourire un peu. Je ne l’avais jamais vraiment regardée d’aussi près, et elle est encore plus jolie. Elle m’explique alors que son patron n’est pas très emballé à l’idée qu’elle reprenne trop tôt, ce que je comprends. Je hoche la tête en souriant. « Bon, j’espère que ce sera bientôt bon alors. Ça manquait d’un peu de distraction dans le coin. » Je réponds de manière biaisée à la question posée un peu plus tôt, savoir si elle me manquait. En un sens, oui, un peu. « Euh… y’avait une photo par terre dans votre chambre, elle est tombée quand on a bougé le meuble je pense… Je l’ai posé sur la commode. » Je fronce un peu les sourcils, pas suspicieuse envers elle, j’essaie juste de savoir ce quoi elle parle, de quelle photo elle parle. « Euh, oui. D’accord. » Je ne vois pas quoi dire de plus. Elle me remercie et me demande si y’a autre chose que je voudrais qu’elle fasse. Je secoue la tête à la négative. « Tu as déjà fait bien plus que ce qui était prévu à la base. » Je lui offre un sourire bienveillant. « Merci encore. » Je la raccompagne jusqu’à la porte d’entrée, et récupère au passage mon porte feuille duquel je sors un billet de cent dollars, que je lui mets dans la poche, puisque je suis à bonne hauteur. « Tiens, c’est pour les petits travaux, et tout le reste, enfin voilà. » Elle s’apprête à dire quelque chose mais je la coupe. « Ce n’est pas négociable. Merci pour tout Orion. A bientôt. » Je lui adresse un sourire et la laisse filer, refermant la porte derrière elle.
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