• cuisine du château marmont

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]En manque de ravitaillement, c'est par ici que tout doit se trouver. Si vous arrivez à enjamber toutes les caisses de citrouilles en tout genre, et les ustensiles tous rougis par le sang (du vrai ou du faux ?), vous trouverez sûrement de quoi boire ou grignoter dans les environs. Bien sûr, il faut faire abstraction des morceaux de chaire humaine dans le frigo, et du bébé dans le congélateur... Ça pourrait en refroidir certains. En parlant de refroidir, il fait quand même vraiment froid ici, et la fenêtre entre-ouverte n'a pas l'air de vouloir se refermer non plus. Bon, elles sont où ces bières, il doit bien y avoir un truc 'normal' à boire, à a place de ce cocktail grumeleux rouge sang non ? Qui se risquerait à ouvrir les placards ? Il faudrait être bien courageux quand même...

NB : Avant de poster à la suite de ce sujet, assurez-vous que votre personnage ait au moins fait un saut dans le sujet commun, fait connaissance avec les invités. Votre personnage peut se rendre dans la cuisine simplement par curiosité, pour trouver quelque chose de précis, ou parce que le dé l'y a conduit. Dans tous les cas, il peut venir seul, ou proposer à quelqu'un de l'y accompagner, avec ou sans sous-entendus  

Précisions :
• INRP la soirée se déroule évidemment le 31 octobre, mais vous pouvez commencer à jouer dans ce sujet dès aujourd'hui !
• Le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pourra vous inciter à changer (encore) de pièce, n'hésitez pas à poster un petit mot ici-même avec le lien de l'autre sujet pour préciser que votre personnage s'est déplacé (au cas où il discute avec un autre personnage).
• PRIVILEGIEZ LES RP COURTS
• Vous pouvez toujours pimenter votre jeu grâce au [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
• Si vous avez des questions, n'hésitez pas à mpotter l'une des admins (comptes présents sur la PA).  

Les deux jeunes femmes sortaient de la salle de bain en riant et la porte se refermait derrière elles. La française attrapa la main de sa belle et l'entraîna avec elle à la découverte des autres pièces du château. Tu crois qu'ils ont remarqué ce qu'on faisait ? demanda-t-elle en riant. Elle s'en fichait un peu d'avoir été surprise dans une position suspecte, ça donnerait à ces inconnus un sujet de conversation intéressant pendant qu'ils resteraient enfermés dans le froid. Elles traversaient une nouvelle fois le hall qui s'était bien rempli pendant qu'elles étaient ailleurs. Il y avait des courageux qui s'aventuraient dans tout le château et d'autres, un peu moins, qui se contentaient de rester à l'entrée, sirotant le cocktail ignoble qu'on leur servait. Lenny et Anka arrivèrent dans ce qui semblait être la cuisine. Une immense pièce à l'allure encore plus horrible que la salle de bain. Il faisait sombre et froid, il y avait du sang partout et des toiles d'araignées. Un regard lancé à la brune puis la française se risqua à entrer à l'intérieur. On va peut-être enfin trouver quelque chose de bon à boire ! dit-elle en ouvrant le frigo. Mais ce qu'elle y voyait lui donnait plus envie de vomir qu'autre chose. Il n'y avait pas de bières non, seulement des morceaux de ce qui ressemblait à de la chair humaine. Elle grimaça. Oh putain, regarde ça. T'as faim ? demanda-t-elle à Anka en souriant, en la défiant presque du regard pour savoir si elle était capable de mettre ça dans sa bouche. Puis elle déambula dans toute la salle en regardant partout, à la recherche de bière ou autre alcool qui ne ressemblait pas à du sang. Ah ! De la vraie bouffe ! s'écria-t-elle en brandissant le pot de pop corn qu'elle venait de trouver. Elle en attrapa une poignée qu'elle s'empressa de mettre dans sa bouche en pensant retrouver ce goût qu'elle adorait et qui lui rappelait son enfance. Mais à la place... Noooon c'est quoi ce truc ? hurla-t-elle en recrachant tout le pop corn sur le sol. Ça a un goût de gerbe ! C'est dégueulasse putain. Elle regarda Anka avec une grimace qui ne voulait plus quitter son visage. Si, quelques minutes plus tôt, elle avait eu envie de lui faire l'amour, avec tout ça désormais, elle avait plutôt envie de régurgiter tout son repas.

C’était étrange, bien trop pour qu’elle ne se laisse avoir par cette mise en scène ridiculement drôle de sa belle miss moustache. Parce qu’il n’y avait personne d’autre pour saupoudrer ses sous-vêtements de poil à gratter, si ? ou alors ? ses amies ? elles avaient osé, en sachant qu’elle voyait son rencard, qu’elle craquait sans le comprendre pour cette belle prostituée, celle qui la faisait rire, qui la charmait, qui réchauffait chaque partie de son corps, chaque partie de son cœur, avec un sourire, avec un rire, avec un toucher qui venait se perdre contre elle, et un baiser qu’elle désirait bien plus que tout le reste, tandis qu’à poil, elle comprenait que sa belle n’y était réellement pour rien. si ce n’est pas toi, alors je subis une mauvaise blague ! elle éclata cependant de rire mais… je dois avouer que… si tu continues sur cette lancée, et que tu montes la température, cela se transformera en… délicieuse opportunité. cette femme la faisait craquer, la rendait dingue, c’était à la fois incroyable, difficile, et pourtant tellement bon. Elle pouvait sentir son parfum, et l’horrible puanteur du savon encore présente sur le visage de sa belle, et pourtant, elle se laissait prendre au jeu, laissait son odorat mis de côté pour ne se préoccuper que des lèvres de lenny, alors qu’elle sentait les doigts de cette dernière s’amuser, déposer des frissons dans le bas de son ventre. Elle se laissait faire, totalement sous le charme de la sublime demoiselle, celle qui la transportait avec tant d’aisance, qui riait avec tant de clarté, qui savait comment mettre le feu entre ses jambes. oh… je trouve ça bien excitant, oui… surtout s’ils nous surprennent… anka ne pouvait pas tenir, et aussitôt son sourire penché sur la belle dame de son cœur, dame de sa vie, elle laissa ses propres doigts descendre lentement, pour effleurer le bouton de son pantalon, et s’insérer entre la culotte et le vêtement de lenny. Il fallait bien s’amuser à deux… et anka réservait bien des surprises à sa belle. ainsi… toi… moi… elle était perdue. Ses sentiments se frayaient un chemin jusque dans ses doigts, ses actions, et elle sentait le feu sacré s’embraser plus encore, l’humidité la gagnait doucement, alors que d’un coup, et de façon infernale, le grincement devint plus conséquent, et la porte s’ouvrit, les faisant sursauter, avant de les rendre euphorique. Complètement, et totalement hilares, elles reboutonnèrent en vitesse les vêtements, avant de s’enfuir à la recherche d’un endroit plus calme.
Qui contrastait totalement avec les rires qui s’échappaient d’elles. je ne sais pas ce qu’ils ont vu, mais… on ne devrait pas avoir honte, dans tous les cas. En même temps, j’trouve qu’on a pas à se plaindre de nos corps… surtout toi. il y eut un petit espace entre la fin de sa phrase, et la réalisation de ce qu’elle disait. Elle venait tout juste de lui faire un compliment. Pas n’importe lequel. Elle se laissait prendre au jeu de ses sentiments, elle sentait son cœur battre plus fort, tout d’un coup, tandis que la main de lenny dans la sienne lui donnait de nouveaux frissons.
C’était comme si elle était dans un autre monde.
Comme si elle se laissait avaler par l’amour.
Les sentiments.
L’attirance qui se transformait.
Elle ne savait pas quoi en penser, elle ne savait pas quoi faire, se laissait avoir, laissait sa main dans le creux de celle de la belle française, se laissant ainsi guider sans se soucier d’autre chose que ces moments intimes dans la salle de bain.
Des moments doux.
Des moments chaleureux.
Des moments bouillonnants.
Et pas d’argent.
Elle ne la payait pas.
Lenny ne demandait rien.
Ce n’était pas normal.
Et elle adorait cela. L’impression que, tels deux aimants, elles se rapprochaient plus encore. Elle adorait cela, anka, ne savait pas comment réagir, mais se sentait pousser des ailes.
Jusqu’à la cuisine.
Les plumes imaginaires de ses ailes enchantées semblèrent geler sur place, lorsque le froid revint les hanter. aaah mais ils foutent quoi pour qu’il fasse aussi froid ? c’est pas comme si dehors, il gelait ! pourtant… cette pièce était tout aussi froide, et tandis que sa belle cherchait à boire, anka se permit de tester la fermeture de cette fenêtre là, passant outre les odeurs et le sang, passant outre chaque détail de cette pièce lugubre qui pouvait lui faire peur. Et alors qu’elle se penchait et tentait le coup, encore une fois, elle se retrouva trop petite pour atteindre la dite fenêtre, qui ne semblait pas avoir de poignée, en plus. et merde ! s’écria-t-elle, alors qu’elle abandonnait, son genou collé dans une tâche de sang bien écœurante. Et elle sursauta presque en entendant la voix de lenny. Avant de se rapprocher du frigo, pour avoir un mouvement de recul instinctif. erk. J’mange pas d’ça… t’imagines ? pas de date d’expiration ! je te parie que c’est périmé depuis au moins deux semaines. Surtout vu la puanteur. elle éclata de rire. Si elle pouvait avoir des instants de frayeur, elle n’était pas poule mouillée. D’autant plus qu’halloween était fait pour ça, pour ces moments de cris, d’angoisse, et de sursauts. D’ailleurs, en refermant le frigo, le sursaut vint lorsqu’un grondement se fit entendre. oh putain ! c’est vachement bien fait ! mais lenny ne l’écoutait déjà plus, la main plongée dans un pot de pop-corn, qu’elle recrachait pourtant immédiatement. t’exagères. lâcha la volf, dans un rire qui aurait pu perturber un garde de la reine d’angleterre, avant de prendre à son tour un pop-corn. Grossière erreur, qu’elle ne réalisa que trop tard, elle recracha immédiatement avant de se pencher en avant, l’impression de vomir et de vomis encore dans sa gorge. ah mais… ! c’est… j’ai envie de vomir. faut que… elle courut à l’évier, mais l’eau croupie et rouge ne lui faisait pas envie. peut-être que… elle ouvrit alors le frigo, et attrapa un des doigts. Sous le regard visiblement amusé et incompréhensif de lenny. ben quoi ? si ce qui semble être bon est dégueu, peut-être que ce qui semble dégueu est… elle posa ses lèvres sur ce qui semblait être un bout d’oreille, avant de tout recracher. aaaah, mais c’est quoi ce bordel ? elle cracha, encore et encore, comme pour faire partir le goût, avant d’entendre à nouveau le grondement, et se réfugier dans les bras de lenny, comme par instinct. Chose qu’elle ne regretta pas, même si ses joues rouges semblaient indiquer le contraire. ok, j’avoue, ça file les jetons. Cette voix est… t’as pas peur ? elle était impressionnante, sa lenny.

ainsi… toi… moi… Ces mots résonnèrent dans l'esprit de Lenny. C'était étrange de se retrouver là avec Anka, dans ces circonstances. Sans prestation, sans argent, car elle n'en voulait pas. Elle était là en tant que Lenny, la vraie. Elle n'était pas une prostituée ce soir, elle n'offrait rien, mis à part un peu d'elle même, un peu de sa personnalité. Le cœur battant plus fort au contact de ses mains avec la peau douce de la belle, elle se rendait compte des choses. De ces sentiments qui l'animaient lorsqu'elle s'approchait d'elle encore et encore, lorsqu'elle sentait son souffle chaud et que leurs lèvres se rencontraient. Peut-être s'était-elle prise au jeu de séduction auquel elles jouaient depuis longtemps déjà, Anka étant sa plus fidèle cliente. Elle était perdue, mais préférait apprécier ce moment. Elle avait l'impression de la redécouvrir, de redécouvrir ce corps qu'elle connaissait pourtant si bien. Ce doux moment fut interrompu à son grand désarroi mais ce n'était que partie remise. Au delà du lieu où elle se déroulait, cette soirée était pleine de surprise. Lenny se surprenait à apprécier la présence d'Anka ailleurs que dans un lit, autrement que lorsque leurs corps étaient en ébullition. Elle appréciait sa personnalité, son caractère, son humour. Elle avait envie de la connaître outre leurs petits rendez-vous secrets, et elle avait l'impression que c'était réciproque. Main dans la main, elle entrèrent dans cette pièce encore plus effrayante que la salle de bain. Il faisait froid et il y avait une odeur encore pire que celle du savon que la française sentait encore dans ses narines. Elle s'autorisa un petit rire en voyant la brune échouer une nouvelle fois à fermer la fenêtre, puis elle fut interpellée par le frigo et ce qui se trouvait à l'intérieur. C'était dégoûtant. erk. j’mange pas d’ça… t’imagines ? pas de date d’expiration ! je te parie que c’est périmé depuis au moins deux semaines. surtout vu la puanteur. Son rire fit écho à celui d'Anka. Deux semaines ? T'es gentille ! Obligé ils ont gardé ça pendant des mois et des mois pour jouer le jeu à fond ! Elle grimaça avant de refermer le frigo. Il ne valait mieux pas se hasarder à goûter quoi que ce soit, sauf peut-être ce pop corn qui avait l'air bien appétissant. Juste l'air. Parce que Lenny recracha directement les morceaux en jurant. t’exagères. Elle secoua la tête en lui tendant le pot. Goûte tu verras bien ! C'était presque prononcé comme un défi, et elle ne pensait pas qu'Anka serait si rapide à le réaliser. Ce qu'elle regretta immédiatement. La française n'arrêtait pas de rire en la voyant courir dans toute la pièce à la recherche d'un endroit pour vomir. Elle fronça les sourcils en la voyant attraper un met dans le frigo. ben quoi ? si ce qui semble être bon est dégueu, peut-être que ce qui semble dégueu est… Franchement, je te déconsei... mais elle n'eut pas le temps de finir sa phrase parce qu'Anka avait déjà croqué dans l'oreille et tout recraché dans la foulée. Lenny se mit à rire de plus belle avant de reprendre tout de même un air un peu plus sérieux. Ils vont finir par nous empoisonner avec leurs merdes. On ira chercher à manger dehors après si tu veux, mais ne mettons plus rien d'ici dans notre bouche d'accord ? C'était bien plus judicieux. Elle s'apprêtait à proposer à Anka de sortir de cette pièce lugubre, mais celle-ci vint se blottir dans ses bras, ce qui n'était pas pour lui déplaire évidemment, mais elle ne comprenait pas un seul mot de ce qu'elle racontait. Elle recommençait à délirer, c'était flippant. De quelle voix tu parles ? demanda-t-elle en fronçant les sourcils, essayant de se concentrer pour entendre quelque chose. Mais rien. J'ai rien entendu. Elle haussa les épaules, les yeux rivés sur la bouche de sa belle. Elle avait une envie irrépressible de l'embrasser. Alors elle colla leurs lèvres pour un baiser qu'elle accentua au fur et à mesure pendant quelques secondes avant de se reculer, sourire aux lèvres. J'aime trop tes lèvres. Elle déposait entre chaque mot prononcé un petit bisou sur ses lèvres. J'veux tes lèvres contre les miennes. Tout le temps. Ça aurait presque pu être romantique si l'endroit était approprié.