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Il faut sauver les soldats Kyara et Gilera !

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Il faut sauver les soldats Kyara et Gilera !
Jeu 8 Aoû - 18:45

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Il faut sauver les soldats Kyara et Gilera !
Sasha & Cath'
Catherine avait passé une bonne partie de sa journée au haras. Elle s'était levée très tôt et s'y était précipité. Elle avait voulut profiter de la dernière once de fraîcheur qu'offrait ce début de matinée avant qu'elle ne laisse place à la chaleur de la journée. C'était le meilleur moment pour travailler Kyriak. Même s'il était particulièrement en forme et chercha un peu la tester, elle le força à se calmer et à se mettre à son écoute. Elle ne devait surtout rien laisser passer sinon son statut serait remis en cause. La jeune femme avait réussi à instaurer une relation particulière avec son cheval. Elle avait prit la place d'un dominant. Elle fonctionnait comme si Kyriak était confronté à un autre de ses congénères. La base de l'équitation western.

Après plus de deux heures en selle, elle laissa enfin son étalon se reposer. Il avait bien gagné son repas et sa tranquillité. Alors elle le ramena au pré et y laissa du foin avant de retourner à l'écurie. Cath' s'occupa de quelques corvées avant que son cours ne commence. Quelques nettoyages de box, un peu de rangement dans la sellerie. Enfin ses cavalières arrivèrent et elle leur dispatcha leurs montures. Pendant qu'elles s'en occupaient, elle leur déposa leurs équipements, ce qui lui permettait de voir plus clair dans la sellerie. Puis elle leur donna leur cours.

Quand elle eut finit de les épuiser et de les tyranniser, elle les laissa enfin descendre de cheval. Et après vérification que les jeunes filles s'étaient bien occupées de leur chevaux, elle les salua et retourna vaquer à ses corvées. Jusqu'à ce qu'elle voit, encore une fois, une moto bien trop familière. Mer… Mince, il avait même réussi à la trouver ici. C'était pas possible ! Est-ce que cela allait finir par s'arrêter un jour ? Finirait-elle par être tranquille ? S'étant trompé de véhicule, sa démonstration de fureur n'avait pas atteint sa cible. Même si, finalement, elle n'allait pas s'en plaindre, elle ne se sentait plus en sécurité nul-part. Et elle était des plus touchée qu'il ait fini par découvrir son refuge.
Alors qu'elle le vit apparaître non loin, elle lança à un autre moniteur de s'occuper du nouveau venu avec empressement. Elle prétexta qu'elle devait filer et se servit de cette diversion pour prendre la fuite. Cath' s'empressa de regagner sa voiture et démarra en trombe. Il ne fallait pas qu'elle reste ici plus longtemps.

La jeune femme arriva peu de temps après à son motel et se précipita vers sa chambre. Elle ne savait pas s'il avait réussi à la suivre, mais sait on jamais, mieux vaut faire vite et aller s'enfermer en sécurité. Mais alors qu'elle approchait de l'entrée et manqua de rentrer dans un homme qui se trouvait devant. Elle leva les yeux et croisa un regard qui était devenu si familier depuis quelques jours. Sasha. Elle tenta de masquer un soupire de soulagement.

Catherine entraîna le jeune homme à l'intérieur et claqua la porte sans lui laisser le temps de réagir. Toujours la main sur la poignée, elle posa son front sur l'ouverture. Elle ne bougea pas jusqu'à ce que ses tremblements se calme. Quand ce fut le cas, elle se retourna enfin pour faire face à son… son quoi d'ailleurs ? Ils avaient passés énormément de temps ensemble ses derniers temps mais n'avaient toujours pas discuté de ce qu'ils étaient l'un pour l'autre. Mais là, ça n'était vraiment pas le bon moment pour penser à ça. Alors elle plaqua un grand sourire sur ses lèvres.

- Sasha ! Quelle bonne surprise ! M'aurais-tu de nouveau subtilisé des sous-vêtements ?


Comment pouvait-elle espérer que cela puisse détourner l'attention du bel homme de son arrivée en trombe ? Impossible qu'il n'ait pas remarqué son état. Il allait forcement lui poser des tonnes de questions. Hors, elle n'avait aucune envie d'y répondre. Alors elle utilisa une méthode qui avait plutôt bien porté ses fruits jusque là. Elle s'approcha de lui avec un sourire en coin et passa ses bras autour de son cou avant de prendre possession de ses lèvres.
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Il faut sauver les soldats Kyara et Gilera !
Ven 9 Aoû - 16:47
Il faut sauver les soldats Kyara et Gilera !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]- Sasha Creed Fitzsimmons ! Vas-tu finir par aider une pauvre vieille dame qui peine à ranger ses courses ?!

Je vous le donne en mille ! Asako qui me rappelle à l'ordre alors qu'on rentre tout juste de courses sur les coups de onze heures et demi. Après avoir passé la nuit chez elle suite à un dîner arrosé en compagnie de la famille - lesquels ont eu vite fait de déguerpir au matin pour éviter de se coltiner les courses avec mamie, merci les jeunes en passant ! - c'est moi qui ait été réveillé aux aurores pour courir dans tous les sens et accompagner grand-mère partout où elle devait aller. Ce qui implique réveil à sept heures du mat pour être dans les starting block à  huit ! Vu la chaleur, elle préfère qu'on fasse ça à la fraiche avant que le soleil ne cogne trop durement. Asako, ce n'est pas une grand-mère... c'est un tyran ! Et je vous garantis que vous avez plutôt intérêt de répondre à l'appel avec elle.

- Fais ton ours grognon et tu peux mettre une croix sur le déjeuner, me menace-t-elle d’une voix chantante en me donnant des coups sur l'épaule avec son éventail alors que je suis affalé à demi sur la table basse du salon.

Je gronde et me redresse. J'ai l'impression de ne pas avoir encore tout-à-fait décuité de la veille. Je me charge donc de l'aider pour le reste ... ou plutôt pour tout le reste ... puisqu'elle n'a emporté qu'un sac dans la cuisine, le reste étant encore là dans l'entrée. Je me colle un facepalm et lâche un soupir.

- Pas de ça jeune homme, on aide sa mamie d'amour avec le sourire, s'amuse-t-elle à me taquiner.

- T'en fais pas trop là ? rétorquais-je avant de me reprendre un coup somme toute gentillet cette fois-ci sur les fesses.

- Aventureuse avec ça, soulignais-je à son encontre.

- Titille moi encore un tout petit peu et j'y vais avec le plat de la main, dit-elle en me menaçant de la tranche de sa main libre.

Notre mignonne querelle se poursuit dans la cuisine et je me retrouve alors bientôt puni comme un môme à devoir lui prêter main forte en cuisine. Pas le temps de souffler deux secondes, pas même sous le prétexte que je bosse comme un dingue la semaine. D'ailleurs elle prétexte que cuisiner en famille ce n'est pas du travail mais du plaisir. Et elle n'a pas tord. Cependant, une fois englouti le repas sur les coups de midi et demi, je tombe d'épuisement, le nez à moitié plongé dans mon assiette tout juste terminée pendant qu'Asako, elle, pleine d'énergie malgré ses 80 ans, œuvre sur je ne sais quoi, installée sur la petite terrasse qui fait tout le tour de la maison et où on s'installe la plupart des journées et soirées d’Été.

- Pourquoi tu t'amuses à m'épuiser de la sorte Asa ? l'interpelais-je en marmonnant à demi alors que je m'extirpe peu à peu de ces quelques brèves minutes de sommeil.

- Si tu veux totalement te faire une place dans son cœur, tu ne dois pas succomber à la fainéantise et redoubler d'efforts.

- Mais de quoi tu parles ?! relevais-je un visage interloqué tandis qu'elle me fait signe de venir m'installer à ses côtés.

Je me dirige vers elle à quatre pattes et me cale contre le panneau coulissant dans mon dos.

- Je te parle, concède-t-elle enfin à poursuivre maintenant qu'elle a toute mon attention. De cette femme qui a allumé cette lueur particulière dans ton regard.

Je me passe une main sur le visage.

- Encore cette putain d'intuition ... !

- Langage, me rappelle-t-elle à l'ordre.

Je me penche vers elle pour déposer un baiser sur sa tempe et me redresse alors.

- Tu vois, rien qu'à son évocation, te voilà déjà avec l'idée d'aller la retrouver, glisse-t-elle avec un sourire mutin.

Inutile de la contredire, c'est bien ça que j'ai effectivement en tête. Je ne tarde pas à me mettre en chemin et arrivé à ton motel, j'attends tout près de la porte de ta chambre après avoir constaté ton absence. Et m'apprêtant à t'envoyer un texto en faisant quelques pas en direction du parking, c'est là que je te vois débouler comme si tu avais la mort aux trousses. Tu as l'air sévèrement à cran. Toutefois, pas le temps de glisser quelque remarque à ce sujet que tu m'entraines déjà avec toi à l'intérieur et referme la porte dans un vif mouvement.
La main un instant postée sur la poignet, je perçois ta fébrilité. Je me cale de côté contre le mur tout proche, bras croisés. Je te lance un regard interrogateur, attendant que tu veuilles bien lever les yeux sur moi.

- Sasha ! Quelle bonne surprise ! M'aurais-tu de nouveau subtilisé des sous-vêtements ?

J'arque un sourcil dubitatif, plus encore lorsque tu m’enlaces et m'embrasses. Ton accueil sonne faux. En particulier cette façon de feinter la surprise de me trouver là, tant tu sembles nerveuse sur l'instant.

- Retire-moi ce masque et joue-la franc jeu. Qu'est-ce qui te mets dans un état pareil ? Tu trembles, soulignais-je en attrapant tes mains entre les miennes.


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Il faut sauver les soldats Kyara et Gilera !
Sam 10 Aoû - 17:29

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Sasha & Cath'
Ce baiser de retrouvailles… Quelque chose de léger et d'instinctif qu'ils avaient pris l'habitude de faire lorsqu'ils se retrouvaient… C'était tellement agréable. Cath' avait déjà pris quelques marques auprès de Sasha très rapidement. Il faut dire qu'ils s'étaient vus très souvent en très peu de temps. Comme s'ils ne pouvaient plus se passer l'un de l'autre. Ils étaient attirés l'un par l'autre, comme un papillon par la lumière. Et tout cela leur semblait naturel. Passer plusieurs nuits ensemble leur permettait d'apprendre à mieux se connaître. Que ce soit ce qu'il aimait au petit-déjeuner ou le fait qu'elle adorait ne porter qu'un de ses t-shirt à lui sur elle au petit matin.

Mais cette fois, Sasha ne lui rendit pas son accueil avec son entrain habituel. Cet entrain qui lui réchauffait tant le cœur normalement. La jeune femme n'avait pas réussi à détourner son attention comme elle l'aurait souhaité... raté... Et le regard qu'il lui lança ne lui indiquait pas un happy-end... Ça n'augurait rien de bon pour elle. Il n'allait pas la laisser s'en sortir comme, c'était évident.

- Retire-moi ce masque et joue-la franc jeu. Qu'est-ce qui te mets dans un état pareil ? Tu trembles.

Et bim ! Prends-toi ça dans la tronche. Elle était décidément mauvaise pour cacher ses émotions. Il lui saisit les mains dans les siennes, son regard plongé dans le sien. Le cœur de Cath' tambourinait dans sa poitrine. Il fallait vite qu'elle trouve quelque chose à lui répondre. Une bonne excuse à son arrivée en trombe. Elle s'éloigna de lui et se dirigea vers la fenêtre et l'ouvrit avant de se servir une cigarette dans son paquet. La blonde s'installa sur le rebord. Elle était tellement tendue qu'elle en avait vraiment besoin d'une, sale manie. Elle lança le paquet à Sasha. Encore une habitude entre-eux. Quand un en prenait une, il en proposait automatiquement à l'autre. Catherine poussa un long soupire en regardant dehors.

- C'est rien ! Juste un chien qui n'était pas d'excellente humeur... Rien de plus…

Elle croisa les doigts pour qu'il gobe son excuse a deux balles, trouvée à la va vite. Mais ce n'était pas gagné. Malheureusement, elle ne se sentait pas du tout prête à lui parler de Chris. A quoi bon ? Ce dernier allait bien finir par lâcher l'affaire et lui foutre la paix non ? Il allait bien finir par se lasser cet imbécile. Même si cela faisait des mois que ça durait, démontrant de sa patience. Il fallait qu'il passe à autre chose comme elle était justement en train de le faire avec Sasha. Du moins c'est ce qu'elle espérait. Et si son passé commençait à lui mettre des bâtons dans les roue pour construire peut-être quelque chose avec l'homme qui se tenait près d'elle, elle risquait d'entrer dans une fureur noire. Autant dire que si elle brisait sa bagnole, cela lui semblerait bien plus surmontable que ce dont elle serait capable. Sasha lui donne des ailes il faut croire.

Cath' posa ses yeux sur lui. Elle ne pouvait plus s'en passer. Jusque là, les doigts de Sasha courant sur sa cicatrice a l'omoplate alors qu'il lui demandait ce qui l'avait causé, elle avait put éluder. Mais là, c'était différent. Elle voyait bien que c'était un peu la goutte d'eau qui faisait déborder sa patience. Le jeune homme n'allait jamais la laisser échapper à cette conversation cette fois. Catherine tenta un petit sourire alors qu'elle ouvrit la bouche.

- Un café ?
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Il faut sauver les soldats Kyara et Gilera !
Lun 12 Aoû - 12:32
Il faut sauver les soldats Kyara et Gilera !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Tandis que tu tentes de la jouer mine de rien, ton jeu sonne faux à mes oreilles, ton accueil chaleureux aussi, du moins, il est sincère en soi mais il est là lui aussi pour détourner mon attention en partie à l'instant présent.

- Retire-moi ce masque et joue-la franc jeu. Qu'est-ce qui te mets dans un état pareil ? Tu trembles, dis-je alors en attrapant tes mains avec douceur pour t'inciter à me parler.

Mais semblant ne rien trouver à me rétorquer, tu t'éloignes alors en faisant mine de vaquer à quelque occupation maintenant que tu es rentrée. Te postant près de la fenêtre, tu t'empares d’un paquet de cigarettes qui traine là et en pioche une avant de me le lancer, lequel je rattrape au vol. Un soupir t'échappe. Je demeure silencieux, m'installant sur un coin du lit, bras ballants sur les genoux tandis que je me saisis de mon briquet pour m'en allumer une. Mon autre main fait tournoyer l'emballage sur le couvre lit après avoir tiré une bouffée.

- C'est rien ! Juste un chien qui n'était pas d'excellente humeur... Rien de plus…

- Un chien ? Tu me prends pour un con ?! Dans le genre, excuses à deux balles, tu frappes fort ... .

Mon air dubitatif suffit à souligner combien l'excuse minable me décontenance à elle seule.

- T'as encore éclaté un pare brise ou quoi ?!

Tu poses alors ton regard sur moi et te pares d'une esquisse de sourire à mon adresse.

- Un café ?

- Pourquoi pas ...

Pieds campés sur la moquette, les jambes légèrement écartées, je cale un coude sur un genoux tandis que je replonge un instant dans la contemplation du sol. Clope au bec, j'attends silencieusement que tu te décides à parler. Il y a quelque mystère qui plane autour de toi comme cette cicatrice à l'omoplate ou ta présence dans ce motel à durée indéterminée. Jusque là, je n'ai pas creusé le sujet mais j'ai le sentiment que tu es dans une drôle de situation, bien plus que tu ne l'as laissé présager. A croire qu'on a tous foultitudes de secrets et d'emmerdes. Les miens sont d'ailleurs loin d'être moindre vu le milieu dans lequel je trempe. Je songe de fait que autant mes proches que les nouvelles personnes avec qui je me lie, deviennent une potentielle cible pour la Lagrima à tout moment. Un moyen de pression sur moi. Il suffit d'une erreur comme celle commise tout récemment et qui m'a valu de me retrouver passé à tabac et torturé. Si je n'avais eu une information de dernier recours à leur offrir, ça en serait fini de l'un des miens ou de ma personne. En soi, ma personne m'importe moins que ma famille et les personnes auxquelles je tiens. Mais cette situation qui par un infime hasard m'a permis de m'en sortir, aurait pu causer bien des dommages collatéraux. Je me surprend parfois à regretter mes choix, même si je ne me suis pas décidé à fricoter avec ce milieu de mon plein gré. En tout cas, c'est en flirtant avec l’appât de l'argent et le danger dissimulé derrière que je me suis retrouvé dans ce bourbier. Ce monde étrangement exaltant dans un sens qui me plait en partie, comme si frôler toute cette folie et cette illégalité avait opéré de son charme malgré moi. Sans doute une façon de me faire payer inconsciemment mes erreurs passées.

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Il faut sauver les soldats Kyara et Gilera !
Jeu 15 Aoû - 10:19

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Sasha & Cath'
Il était plus qu'évident qu'aucune excuse n'allait fonctionner. Plus ça allait, plus Cath' s'enfonçait. Jusque là, jamais elle ne lui avait menti. Certes, elle ne lui avait pas forcement raconté son passé et avait éludé les questions auxquelles elle ne voulait pas répondre mais jamais elle ne lui avait menti. Mais là… avec les échappatoires qu'elle osait lui servir, ça allait plus loin que l'omission. Cela commençait sérieusement à lui déplaire mais avait-elle le choix ? C'était soit ça, soit lui raconter qu'un homme la harcelait pour qu'elle revienne. Quoi de mieux pour le faire fuir ?

Si elle lui racontait tout, il allait la voir différemment. Il allait la voir comme la femme faible et contrôlée qu'elle avait été. Sasha allait découvrir qu'elle n'avait été qu'une pauvre chose fragile. Il allait découvrir ce qu'elle avait subi sans rien dire, sans avoir la jugeote de partir. L'idiote qu'elle avait été de se laisser traiter ainsi. Hors ce n'était pas elle. Catherine avait repris le dessus sur tout ça. Elle était enfin redevenue elle-même. La femme qu'elle avait fait taire pendant quelques années. Oui, seulement quelques années car au début, elle avait put être celle qu'elle était vraiment avant qu'elle ne soit brisée.

- Un chien ? Tu me prends pour un con ?! Dans le genre, excuses à deux balles, tu frappes fort ... .

Sasha la fit sortir de sa torpeur en ouvrant enfin la bouche. Elle s'était replongé dans des souvenirs douloureux qu'elle aurait préféré oublier. La jeune femme tourna son regard vers lui. Un regard neutre et vide. Il cherchait à la provoquer en tentant de la piquer mais Cath' n'était pas prête de réagir. Il n'allait pas réussir à la forcer à parler.

- T'as encore éclaté un pare brise ou quoi ?!

Nouvelle pique. Cette fois elle le regarda interloquée. Il osait se servir de ça ? Cath' se reprit bien vite. Il ne fallait pas qu'elle cède, ni qu'elle montre qu'il l'avait touchée. Alors elle se redressa et descendit de son perchoir en lui affichant un sourire mauvais.

- Ho non je te rassure, tu es un privilégié. Je n'oserais pas te faire l'affront de casser la voiture d'un autre…

Il allait vite falloir qu'il arrête de la chercher car les connaissant tous les deux, cela risquait de mal finir. Il était très incisifs tous les deux. Et ils risquaient de se blesser verbalement sous le coup de la colère. C'est leur impulsivité qui risquerait de parler. Enfin… c'était déjà bien enclenché au vu de leur échange... Cath' avait tendance à se tendre très facilement et à se braquer, il n'utilisait vraiment pas la bonne technique avec elle. Mais c'était normal, vu qu'il ne se connaissait pratiquement pas...

- Je t'en pose moi des questions sur ce que tu fous quand on est pas ensemble ? Je te demande ce que tu as vécu avant qu'on se rencontre ? Vas pas me faire croire que t'es quelqu'un de tout blanc et sans secret car je sais très bien que non ! Mais je te demande rien car on est pas ensemble !!

Et voilà, elle était lancée. Cath' n'était même pas sûre qu'il était en effet quelqu'un qui avait des choses à cacher mais c'était sortit comme ça. Elle voulait le blesser pour qu'il oublie ses questions. Et s'était aussi sa façon à elle d'exprimer son envie de savoir où ils en étaient tous les deux. Mais alors qu'elle se dirigeait vers la machine à café après son approbation pour en boire un, elle réalisa ce qu'elle venait de dire. Elle plaqua sa main sur sa bouche. Putain mais quelle idiote !
Elle se retourna vers Sasha, prête à ouvrir la bouche pour se rattraper. Mais on tambourina à sa porte, interrompant son geste. Cath' déglutit avec difficulté. Elle se doutait de qui pouvait bien se trouver derrière cette porte. Mais elle n'avait pas beaucoup de possibilité. Si elle n'ouvrait pas, c'était Sasha qui risquait de le faire.

Alors elle se dirigea vers l'entrée et poussa un grand soupire. Elle avait beau savoir qui se trouvait devant sa porte, quand elle ouvrit son sang se glaça quand même. Ce n'était autre que Chris, son cauchemars vivant. Si elle la jouait fine, elle arriverait peut-être à s'en sortir sans que Sasha ne comprenne ce qu'il se passe ? On peut toujours rêver... Le sourire qui se dessina sur ses lèvres lui donna envie de le lui faire ravaler.

- Rine, chérie… Son regard se posa à cet instant sur Sasha, derrière elle, et une lueur mauvaise passa dans ses yeux. Il emprunta un ton faussement paniqué. Je n'arrête pas de te chercher partout !! Où étais-tu passée ? Rentres à la maison maintenant…

Ho bordel… il était fort…
...
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Il faut sauver les soldats Kyara et Gilera !
Mar 20 Aoû - 9:29

Il faut sauver les soldats Kyara et Gilera !
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- Ho non je te rassure, tu es un privilégié. Je n'oserais pas te faire l'affront de casser la voiture d'un autre… déclares-tu avec un sourire mauvais à mon adresse.Ta répartie m'aurait fait sourire s'il n'y avait pas cette tension qui planait présentement dans l'air.

- Je t'en pose moi des questions sur ce que tu fous quand on est pas ensemble ? Je te demande ce que tu as vécu avant qu'on se rencontre ? Vas pas me faire croire que t'es quelqu'un de tout blanc et sans secret car je sais très bien que non ! Mais je te demande rien car on est pas ensemble !!

Tes mots m'impactent aussi sûrement qu'un uppercut. J'ai envie de rétorquer que je ne suis pas en train de me mêler de ta vie mais ce serait me montrer de mauvaise foi en y songeant. Et vu la façon dont tu m'envoies paitre et soulignes qu'on n'est pas ensemble, je perds même la motivation de te dire que je m'inquiète juste pour toi. Me suis-je montré trop agressif ? Question pertinente, je ne me rends pas toujours compte de mon attitude quand je me laisse emporter de la sorte. Seulement pour l'heure, tes derniers propos m'ont quelque peu braqué et alors que je suis décidé à lâcher l'affaire, on tambourine furieusement à la porte. Tu vas ouvrir, ponctuant ton geste d'un profond soupir alors que ta main se pose sur la poignée.

- Rine, chérie… je n'arrête pas de te chercher partout !! Où étais-tu passée ? Rentre à la maison maintenant…

Un vent glacial me percute de plein fouet. Mon cerveau se déconnecte pour ne plus retenir que tes derniers mots et la présence de ce mec qui t'invite à rentrer à la maison. Si je réfléchissais plus, je me rappellerais sans doute du mystère planant autour de ta situation, du pourquoi nous nous sommes rencontrés, de cette rage qui t'habitait alors que tu croyais t'en prendre au véhicule de quelqu'un d'autre ... entre autres détails qui devraient me percuter et me faire prendre conscience que c'est ce mec qui est derrière bon nombre de ces doutes. Mais mon esprit ne se focalise que sur le négatif et sur cette fierté en dedans qui m'incite alors à partir sans un mot. Comme tu l'as dit, on est pas ensemble après tout.

Heurtant ton homme au passage, je quitte la pièce. Je traverse le parking d'un pas tranquille malgré le tumulte intérieur qui me vrille les tripes. A chaque pas qui me sépare de toi, mon cœur se serre un peu plus. Comme un con, je me suis attaché trop vite. Moi qui m'était pourtant obstiné les premiers temps à éviter cette option, que dis-je, les premières heures alors que nous étions deux parfaits inconnus. L'option de craquer pour toi. Mais il a fallu que je m'amuse à ce petit jeu avec toi. Un jeu qui m'a conduit directement dans ton lit. J'aurais du prévoir. Si les mecs ne s'intéressent pour la plupart qu'au cul, on oublie bien souvent que les gonzesses ne sont pas forcément mieux pour jouer ce genre de vilains tours. Tu m'as décidément bien eu. Et putain ça me fout la rage parce que pour la première fois depuis longtemps, j'avais l'impression de ressentir à nouveau. Tu éveillais en moi une nuée de papillons, tu me donnais envie de croquer la vie à pleines dents et tu me faisais oublier l'univers obscure dans lequel je gravite à certaines heures.
On dit que tout ce qui est trop intense a une fin toujours brutal, ce n'est pas faux.
Je remonte dans mon véhicule sans mettre le contact, et frappe le volant pour décharger toute ma frustration. Pourquoi toi ? Pourquoi il a fallu que je me fasse ainsi piéger avec toi ?

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Il faut sauver les soldats Kyara et Gilera !
Ven 23 Aoû - 12:48

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Sasha & Cath'
Cath' resta un moment sans voix, les yeux écarquillés. Elle n'aurait jamais pu s'attendre à une chose pareille. Jamais elle n'aurait pu prédire ce qui était en train de se passer. Comment avait-il put inventer cela en si peu de temps ? Comment pouvait-il être aussi manipulateur ? Et surtout, comment pouvait-on changer à ce point ? Chris était devenu une personne complètement différente. Cela faisait pourtant vingts ans qu'elle le connaissait, qu'il était son pilier. Et en quelques années, il avait changé du tout au tout. De l'homme aimant et qui était de plus son meilleur ami, il était devenu cette personne horrible qui se tenait devant elle. Cette personne que Catherine ne pouvait reconnaître, et qui faisait ressortir le pire d'elle-même.

Car jamais elle n'avait ressentit autant de fureur, de dégoût, d'amertume qu'en cet instant. Jamais elle ne se serait crut capable d'éprouver autant de haine pour quelqu'un. Elle venait d'entrer dans une telle rage que tout était noir autour d'elle. Tout ce qu'elle voyait était celui qui se tenait devant elle et qui tentait de détruit ce qu'elle avait tant de peine à bâtir. Celui qui réduisait à néant ce qui comptait le plus pour elle en cet instant. Il venait de commettre l'acte de trop à ses yeux. La jeune femme c'était bien dit que s'il osait mettre en péril ce qu'elle vivait avec Sasha, c'était elle qui le détruirait. Car elle était vraiment prête à tout pour ne pas perdre l'homme qui se trouvait derrière elle.    

Cath' allait se retourner vers lui pour lui faire par de la méprise qui était en train de se produire mais il était trop tard. Le venin que venait d'injecter Chris entre eux avait déjà fait son effet. Sasha avait déjà tiré les conclusions que voulaient bien apporter ses propos. Des conclusions altérées et bien loin de la vérité. Mais après ce qu'elle avait osées dire juste avant d'être interrompue et les manipulations de Chris, cela avait-il l'air d'autre chose ? Malheureusement pour la jeune femme, non. Le regard de Sasha ne trompait pas. Elle l'observa se lever et quitter la pièce sans un mot en bousculant son ex. Jamais elle ne s'était sentie si impuissante.

La blonde resta immobile un instant, complètement tétanisée. Tout se bousculait dans son esprit. Comment cela avait-il put se produire ? Comment Sasha avait-il put y croire sans même tenter de connaître la vérité ? Mais la jeune femme ne pouvait certainement pas lui en vouloir… Même si elle aurait espéré qu'il n'en vienne pas à cette conclusion sans comprendre, sa réaction était normale. A sa place, elle n'aurait pas réagi autrement. Les deux avaient leur fierté. Mais en cet instant, elle n'en avait rien à faire. Fierté, orgueil ou autres sentiments mal venus n'avaient pas leur place. Tout ce qu'elle avait en tête était d'aller le retrouver et lui expliquer toute la situation. Cath' se saisit de ses clés et se retourna vers l'homme qui venait peut-être de détruire son potentiel avenir. Un immense sourire était plaqué sur les lèvres de ce dernier. Un fichu sourire victorieux.

- Alors tu te décides à enfin rentrer avec moi ?

Sans doute que son geste qui signifiait qu'elle allait quitter les lieux l'avait induit en erreur. Il devait sûrement croire qu'elle s'était résignée à le suivre après ce qu'il venait de faire. Mais c'était une belle erreur de sa part. Elle s'approcha de lui d'un mouvement vif et planta son regard dans le sien.

- Jamais je ne te suivrais, jamais je ne reviendrais vers toi. Mais sache une chose, ce que tu viens de faire, tu vas le payer, je peux te l'assurer. Je te conseil de rester sur tes gardes car tu viens de franchir ma limite. Ne nous approche plus jamais, ni lui, ni moi. Jusque là, en souvenir de ce que tu avais été et les nombreuses années que nous avons passées ensemble, je n'ai pas appelé la police. Mais ose montrer encore un signe de vie et je n'hésiterais pas à faire de ta vie un enfer…

Cath' ne chercha même pas à connaître sa réaction. Cela ne l'importait pas, elle savait ce qu'elle avait à faire. Tout cela avait suffisamment duré. Ses menaces n'étaient pas du vent et s'il ne respectait pas ses dires, il en assumerait les conséquences, un point c'est tout. Sans plus s'attarder, elle quitta les lieux, claquant la porte. Elle espérait qu'elle arriverait à retrouver Sasha rapidement. Son besoin de se retrouver près de lui et d'arranger les choses était viscéral. La jeune femme ne pouvait imaginer de le perdre. Elle voulait partager encore tellement de choses avec lui. Ne plus être près de lui, entendre sa voix, sentir son odeur, son corps contre le sien… Non, cela était impensable. Elle se fichait que cela puisse paraître excessif vu qu'ils connaissaient que depuis très peu de temps… Il représentait déjà bien trop de choses à ses yeux pour qu'elle le laisse s'évaporer ainsi. Mais encore allait-il falloir qu'il l'écoute…

Elle déboula dans le parking et regarda tout autour d'elle. Tout ce qu'elle souhaitait, c'était qu'il soit encore là. S'il y était, cela voulait dire qu'elle avait encore un espoir. C'était que quelque chose de suffisamment fort l'empêchait de partir. Le temps semblait être arrêté pour Cath'. Elle croisait les doigts. Quand ses yeux se posèrent sur la voiture de Sasha, un immense soulagement s'empara d'elle. Elle se précipita vers le véhicule et y pénétra sans se poser de question. Son regard se posa sur lui, et son cœur se serra de peur. De peur de le perdre.

- Sasha…

Elle ne savait absolument pas comment présenter les choses, par où commencer. Mais il fallait qu'elle le fasse. Il fallait qu'elle garde espoir. Alors elle s'empara de sa main et reprit la parole.

- Je te jure que ce n'est pas du tout ce que tu crois. Je t'en supplie, emmène moi loin d'ici. Je t'expliquerais absolument tout et tu comprendras… Je t'en pris… Accorde moi cette chance…

Tout semblait en suspend. Il fallait qu'il accepte. Cath' ne pouvait pas envisager les choses autrement. Il fallait absolument qu'il lui fasse confiance et l'éloigne de ce monstre.
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Il faut sauver les soldats Kyara et Gilera !
Mar 27 Aoû - 11:03

Il faut sauver les soldats Kyara et Gilera !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Tu prononces mon prénom le souffle haletant alors que tu montes côté passager. Je ne pose pas une seconde le regard sur toi, me demandant si je t'invite à dégager illico ou si je te laisse une chance de parler. Je me crispe lorsque tu te saisis de ma main. J'ai envie de te dire d'aller droit au but sans user de détours mais tu prends déjà la parole.

- Je te jure que ce n'est pas du tout ce que tu crois. Je t'en supplie, emmène moi loin d'ici. Je t'expliquerais absolument tout et tu comprendras… Je t'en pris… Accorde moi cette chance…

Le début sonne comme les éternels excuses qu'on entend dans les films, j’ai envie de te dire que tu es minable. Ta supplique quant à t'embarquer loin d'ici me surprend toutefois. Ça sonne l'urgence et une grave nécessité. Je démarre alors sans un mot et sans un regard, me défaisant de ta prise un peu brutalement. Je reste silencieux durant tout le trajet jusqu'à chez moi. Putain, pourquoi je t'emmène chez moi au juste ? Nous aurions pu nous poser quelque part au calme plutôt. Enfin soit, tant pis. Je descend de voiture toujours effrontément silencieux. Je ne regarde même pas si tu me suis et déverrouille la porte pour aussitôt jeter mes clés dans le vide poche sur la commode de l'entrée et vaquer à quelque occupation que je juge nécessaire sur l'instant comme regarder le courrier et me poser à la table de la cuisine, le nez dans la paperasse en attendant que tu m'en dises plus. Toutefois, je te préviens en levant enfin le regard sur toi après un instant, levant l'index en l'air.

- Parle mais t'encombre pas de formules ou d'excuses. Va droit au but. Je suis pas d'humeur à entendre des jérémiades ni envie d'y passer des plombes.

Je ne t'invite pas même à t'asseoir ni ne t'offre à boire. Je suis le pire des hôtes présentement mais je n’en ai strictement rien à carrer tant la frustration à ton égare est vive. J’ai toujours tes mots qui tournent dans ma tête. Ces putains de mots qui m'ont vrillé l'estomac en t'entendant les prononcer plus tôt alors que tu déclarais avec acidité que nous n'étions pas ensemble.


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Il faut sauver les soldats Kyara et Gilera !
Lun 2 Sep - 16:30

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Il faut sauver les soldats Kyara et Gilera !
Sasha & Cath'
Cath' aurait du s'y attendre, Sasha ne fut pas heureux de la voir monter dans la voiture. La jeune femme ne pouvait pas louper qu'il était complètement tendu et renfermé. Cela lui serrait le cœur de façon presque intolérable. Jamais elle n'aurait crut qu'elle pourrait avoir si mal. Même si elle vécut de très longues années avec Chris, ce n'était en rien comparable à ce qu'elle ressentait pour celui qui était près d'elle à cet instant. Et elle se fichait que cela paraisse absurde, s'il fallait qu'elle lui déballe tout pour ne pas le perdre, elle le ferait. Tout y passerait, ses sentiments, ce qu'elle avait vécut, toutes les réponses à ses questions…

Mais elle ne se lança pas directement dans son récit. Sasha répondit à sa demande en mettant en marche le véhicule sans un mot. Au moins, c'était peut-être bon signe. Si elle avait l'occasion de s'expliquer, elle espérait qu'il comprendrait. Il était loin d'être stupide, au contraire. Et de ce que la jeune femme avait commencé à apprendre de lui, c'était que ce n'était pas quelqu'un de très rancunier avec elle. Cath' croisait les doigts de ne pas se tromper. Mais pour le moment, elle respectait son silence pour ne pas le braquer plus qu'il ne l'était déjà.

Le trajet avait été rapide. Cath' ressentait des picotements partout et n'arrêtait pas de se mordiller la lèvre inférieure tellement elle était stressé de tout devoir lui raconter. Elle en avait même une grosse boule à l'estomac. Elle était tellement obnubilée par Sasha que même Chris était sortit de son esprit. Il descendit de la voiture sans un regard et alla déverrouiller sa porte. Cath' le suivi toujours en silence. La jeune femme sentait qu'elle allait peut-être avoir plus de mal que prévu à l'apaiser. Surtout quand il ne lui accorda pas la moindre attention jusqu'à s'asseoir à sa table pour regarder son courrier.

- Parle mais t'encombre pas de formules ou d'excuses. Va droit au but. Je suis pas d'humeur à entendre des jérémiades ni envie d'y passer des plombes.

Aie ! Au moins il annonçait la couleur… Catherine encaissa le coup tant bien que mal. Elle déglutit avec difficulté. Ça faisait mal, elle ne pouvait pas le nier. Mais aurait-elle du s'attendre à une autre réaction ? Il réagissait en fonction des informations qu'il avait. Et là, rien ne laissait penser qu'elle ne s'était pas foutu de sa tronche depuis le début. Elle n'avait pas d'autre choix que de tout lui expliquer pour espérer arranger les choses. Elle s'approcha de lui mais n'arriva pas à le regarder dans les yeux.

- Il n'est plus rien pour moi contrairement à ce qu'il a voulut te faire croire. Chris et moi on a été ensemble pendant une vingtaine d'années, jusqu'à il y plusieurs mois. Tout allait très bien jusqu'à ce qu'on débarque ici il y a sept ans. Honnêtement, je sais pas ce qui l'a fait débloquer, toujours est-il qu'il a changé petit à petit. Il s'est mis boire, à jouer… Tu vois le tableau… J'ai crus pendant un long moment que si je m'accrochais, j'arriverais à le ramener. Ouai j'y ai crus jusqu'à ce qu'il commence à… C'était plus fort qu'elle, ça n'allait pas réussir à sortir. C'est… C'est à cause de lui que j'ai ma cicatrice sur l'omoplate…

La tête commença à lui tourner rien que d'en parler. Livrer tout cela était encore plus dur que ce qu'elle avait imaginé. Qu'est ce qu'il allait penser à présent ? Comment allait-il la voir ? Cath' n'osait même pas lever les yeux vers lui, de peur de ce qu'elle pourrait lire dans les siens. Elle avait un mal fou à rester là où elle était et ne pas céder à l'envie de prendre les jambes à son cou. La jeune femme se détourna pour cacher les larmes qui commençait à la gagner. Elle n'arriverait jamais à continuer, c'était bien trop douloureux. Encore plus face à quelqu'un dont le jugement copte plus que tout. Et ce n’était qu’un début...
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Il faut sauver les soldats Kyara et Gilera !
Ven 6 Sep - 9:45

Il faut sauver les soldats Kyara et Gilera !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Installé devant l'ilot central, je farfouille et m'applique à faire du tri dans la paperasse. Je ne t'invite ni à t'assoir ni ne t'offre un verre, je suis quelque peu à cran. Tes derniers mots à mon encontre avant l'entrée de ce type résonnent encore dans mon esprit. Aussi je t'invite à faire bref et concis.

- Parle mais t'encombre pas de formules ou d'excuses. Va droit au but. Je suis pas d'humeur à entendre des jérémiades ni envie d'y passer des plombes.

J'évite ton regard pour ne pas avoir à interpréter ton attitude ou ton regard et éviter de m’apitoyer ou au contraire de m'offusquer si tu joues les fortes têtes.

- Il n'est plus rien pour moi contrairement à ce qu'il a voulut te faire croire. Chris et moi on a été ensemble pendant une vingtaine d'années, jusqu'à il y plusieurs mois. Tout allait très bien jusqu'à ce qu'on débarque ici il y a sept ans. Honnêtement, je sais pas ce qui l'a fait débloquer, toujours est-il qu'il a changé petit à petit. Il s'est mis boire, à jouer… Tu vois le tableau… J'ai crus pendant un long moment que si je m'accrochais, j'arriverais à le ramener. Ouai j'y ai cru jusqu'à ce qu'il commence à…

J'enregistre les informations mais ça ne me réconforte pas pour autant. Tu marques un temps d'arrêt comme hésitante et troublée et j'attends ainsi que tu poursuives.

- C'est… C'est à cause de lui que j'ai ma cicatrice sur l'omoplate…

Ma main reste en suspend dans l'air alors que je m'apprêtais à reposer un papier sur le tas déjà formé. Mon regard remonte lentement dans ta direction. Je t'adresse un regard plein de stupeur.

- C'est lui qui t'as fait ça ... relevais-je sans réellement poser la question. C'est plus une constatation effarée qu'autre chose. Toutefois je te demande alors comment. Du reste, je n'oublie pas les mots que tu as eu pour moi.

- Explique-moi ce qui s'est passé tout-à-l'heure. Toi et moi ce n'est rien selon toi ? Vraiment ? Dis-le clairement, et j'irais voir ailleurs, déclarais-je sans détour dans un élan de fierté malgré tes confidences. Mais je n’ai pas envie d'être pris pour un con, et surtout ce que je redoute désormais, c'est de te voir retourner avec lui. Nombre de femmes maltraitées finissent par se laisser retomber malgré elles entre les griffes de leur ex et ce, quelque soit les choses innommables qu'elles ont pu subir de leur part. Ce genre de types arrivés à un certain stade, sont maitres dans l'art de la manipulation et j'ai assez d'emmerdes comme ça pour ne pas voir ce genre d'embrouilles se manifester entre nous et avoir à me prendre la tête.

- Pourquoi m'avoir envoyé paitre en déclarant que nous n'étions pas ensemble si il n'y avait plus rien avec lui ? D'ailleurs comme par hasard, il se ramène pile au moment où tu déclare ceci.

Je lâche un soupir et me passe une main sur le visage. Puis je sens quelque chose sur ma cuisse. Un petit bout de truffe qui s'y appui. Merle. Ma chienne. Elle me regarde en posant doucement ses pattes sur mes jambes et se dresser pour t'observer à ton tour. Un regard pour moi, un regard pour toi, l'air de demander "tu me présentes ?"
Je lui caresse la tête et lui murmure ton prénom à l'oreille. Ce bon gros monstre sur pattes se met à frétiller de la queue et elle repose alors ses pattes au sol pour aller se poster entre toi et moi, s'étalant au sol dans la position du sphinx. Je quitte mon perchoir pour le coup, et vais ouvrir le frigo pour récupérer à boire et te servir un verre. Je vois combien tu es troublée et mal à l'aise et il est sans doute temps que je me montre un peu moins rude. Je pose le verre près de toi et place brièvement une main sur ton épaule, un geste bref mais significatif du réconfort que je souhaite en partie te témoigner par ce geste trop bref et maladroit pour vraiment le démontrer. Mais c’est déjà un effort en soi, le temps que je digère tout ceci.
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Il faut sauver les soldats Kyara et Gilera !
Lun 9 Sep - 9:17

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Sasha & Cath'
Cath' avait raconté tout cela qu'à une seule personne avant lui. Seule la plus âgée de ses sœurs était au courant. Elle n'en avait même pas parlé à Stan et Hady, ses parents de cœur. Et où cela l'avait-elle menée ? A être devant Sasha pour tout lui expliquer pour ne pas le perdre et à éviter son regard pour ne pas affronter son jugement. Subir ça après sa distance serait bien trop dur. Alors elle se tenait toujours cachée de lui, ne cherchant pas a voir sa réaction. Cela semblait plus facile. Mais sa voix s'éleva dans le silence qui avait suivi sa déclaration.

- C'est lui qui t'as fait ça ...

Elle hocha simplement la tête. La jeune femme finit par lui raconter de quelle façon elle avait été marqué après qu'il le lui ait demandé. Se replonger dans ces souvenirs rendait les choses encore plus douloureuses. Elle avait pourtant tout fait pour les enfouir loin. Cela faisait remonter tant de haine et de souffrance… Mais il ne lui laissait pas vraiment le choix. Heureusement il passa vite à autre chose. Quelque chose qui semblait le tarauder depuis un moment.

- Explique-moi ce qui s'est passé tout-à-l'heure. Toi et moi ce n'est rien selon toi ? Vraiment ? Dis-le clairement, et j'irais voir ailleurs.

Rien que de l'imaginer avec une autre femme, elle eut presque un haut le cœur. C’était comme si un pieu s’enfonçait dans son cœur. Surtout qu'il était totalement dans le faux. Cette histoire était bien loin de ne rien signifier pour elle. Elle avait pris une importance colossale en peu de temps. Catherine tourna enfin le regard vers lui avec difficulté mais elle n'eut pas le temps de lui répondre.

- Pourquoi m'avoir envoyé paitre en déclarant que nous n'étions pas ensemble si il n'y avait plus rien avec lui ? D'ailleurs comme par hasard, il se ramène pile au moment où tu déclare ceci.

Que de mauvais timing en effet… Mais avec la panique, elle n'arrivait plus à réfléchir. Tout ce qu'elle avait souhaité, c'était de repousser cette conversation. Chose idiote vu les ennuis que cela lui a attiré. Surtout qu'elle aurait forcement du lui en parler à un moment ou à un autre au vu de l'évolution de leur relation.
Elle s'apprêta à ouvrir la bouche lorsque l'attention de Sasha fut détournée. Une magnifique boule de poil posa sa tête sur ses genoux avant de carrément y prendre appuis avec ses pattes. Son regard alla de Sasha à elle, plein d'interrogations. Le jeune homme murmura son prénom à son oreille et la chienne alla se poster entre eux. Cath' lui murmura un « Salut toi » avant de lui faire sentir doucement sa main. Elle lui dispensa quelque grattouille lorsqu'elle eut l'air de l'accepter tout en se perdant dans ses pensées. La jeune femme avait une chienne elle aussi. Une belle border-collie qui était toujours chez ce cinglé. Elle l'y avait laissé car elle pensait que la chienne serait mieux avec ce grand jardin et de quoi courir plutôt qu'enfermée dans la chambre du motel. Mais Cath' eut un violent pincement au cœur. Kyara lui manquait à un point inimaginable.

Sasha la ramena à la réalité en posant un verre devant elle et en lui touchant l'épaule. Cath' eut un mouvement pour aller se réfugier dans ses bras mais l'arrêta. Jamais il ne l'accepterait… Il fallait qu'elle prenne son mal en patience. Alors elle finit par répondre à ses interrogations.

- Il a fini par trouver le haras où je bosse. C'est de là que je venais. Ça m'a fait flipper car il ne lâche pas l'affaire alors que j'ai tout fait pour lui faire comprendre de me foutre la paix... Elle marqua une pause. Je savais pas s'il m'avait suivi. Et je voulais pas t'entraîner dans cette histoire, il est capable de tout. Et je voulais encore moins passer pour une pauvre princesse en détresse à tes yeux ni que tu saches à quel point j'avais été faible. Je dois m'occuper de ça sans t'y entraîner. Du coup j'avoue que je voulais te tenir à l'écart de lui.

Elle s'approcha de lui doucement.

- Mais je n'ai jamais pensé ce que j'ai dis, au contraire… J'ai… paniqué… Je suis paumée en ce qui nous concerne. On en a jamais parlé… Tout ce que je sais, c'est que je n'imagine pas te perdre… Rien que d'y penser…

Ces dernières paroles n'avaient été qu'un murmure. Ce mettre à nue à ce point était nouveau pour elle. La jeune femme n'en avait absolument pas l'habitude. Mais autant tout éclaircir avec lui. Il était temps. Cath' releva la tête pour plonger enfin son regard dans le siens, attendant une réaction de sa part.
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Il faut sauver les soldats Kyara et Gilera !
Lun 9 Sep - 14:39

Il faut sauver les soldats Kyara et Gilera !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Tu tardes à répondre à mes interrogations concernant tes propos de plus tôt. J'ai l'impression de me sentir complètement vidé. Comme inerte un instant. Puis Merle se joint à la partie et je décide enfin de faire un effort en allant te chercher à boire. Tes paroles et ce que tu m'apprends me font cogiter. Je vois combien tu es troublée et mal à l'aise mais en dehors d'une main brièvement posée sur ton épaule, je ne sais comment réagir.
Je laisse échapper un profond soupir face à tes explications et m'adosse contre l'ilot central non loin de toi.

- Mais je n'ai jamais pensé ce que j'ai dis, au contraire… J'ai… paniqué… Je suis paumée en ce qui nous concerne. On en a jamais parlé… Tout ce que je sais, c'est que je n'imagine pas te perdre… Rien que d'y penser…

- Rien que d'y penser, quoi ? laissais-je échapper malgré que je comprenne très bien où tu veux en venir.

Nos regards se croisent un long moment. Je me demande si à chaque fois que tu flippes à l'avenir pour un truc, tu seras susceptible de m'envoyer bouler derrière un écran de fierté et de non dits. De ce putain de je ne sais quoi qui crée toujours de satanées barrières entre deux personnes. Qu'en sera-t-il de quand tu commenceras à mieux me connaitre et que tu comprendras que je suis un solitaire qui a besoin de sa liberté, un adepte du "un couple se porte mieux quand c'est chacun chez soi", quand tu comprendras que j'ai besoin de satisfaire ce désir brut envers la gente masculine, quand tu découvriras peut-être à tes dépends l'univers dangereux dans lequel j'évolue à côté du boulot. Ce monde qui pourrait bien t’impacter à mes dépends et mettre ta vie en péril au moindre faux pas de ma part ou à la moindre envie de revanche dont je serais la cible ... ne serait-ce que par un moyen de faire pression sur moi en menaçant mes proches. Ces pensées tournent invariablement dans mon esprit parce que je n'ai pas choisi cet univers. Je suis tombé dedans. Et qu'avoir des proches dans ce monde-là signifie les positionner comme de potentiels otages.
J'en reviens toujours ça ceci. Comment l'oublier ? Mes filles, mes neveux, ma famille toute entière, et toi ... . Avant de songer à moi, ne devrais-je pas penser à toi ? N’en as-tu pas assez bavé pour fréquenter un type qui loin de toute mauvaise attention envers toi peut indirectement te faire risquer gros ?

- Je ne suis pas sûre que malgré tout ce que je ressens pour toi, ce soit une si bonne idée. Mais je n’ai jamais été raisonnable malgré tout ce que je peux cogiter. Tu me fais un effet de dingue, je n’ai pas envie de renoncer à toi. Seulement, tu risques de finir par être déçue. J'aime cette intensité entre nous, mais je ne suis pas certain que ce soit ce que tu attendes sur le long terme. De quoi rêves-tu ? D'une vie posée ? Parce que ça je ne pourrais pas te l'offrir.

Je laisse échapper un soupir, tu ne dois pas comprendre où je veux en venir.

- Putain Cat je ne sais pas comment t'expliquer et je ne le peux pas mais je crois que la vie avec ton ex à côté te paraitrait un parcours de santé. Je navigue dans les emmerdes, le genre à t'en attirer aussi. Et je me sens d'autant plus égoïste de te vouloir dans ma vie après tout ce que tu as traversé avec lui.

Ça et le fait que je n'ai pas envie d'une vie routinière. J'ai besoin de cette même intensité qu'actuellement. Besoin de vivre les choses, de les ressentir, de vibrer. Besoin de surprise, de fun et de ces toutes petites choses qui font tout. Je n'ai jamais été inspiré par les trucs plan plan, les manques de réactivité. Je veux du brut. Des choses qui me bouleversent, qui me traversent carrément, qui m'émeuvent. C'est peut-être pour ça au final que j'ai quitté ma famille. Le vie en France me paraissait-elle trop douce ? La routine ne me convenait-elle pas même si j'aimais ma femme ? Suis-je du genre à me lasser trop vite des choses si je ne vis pas tout intensément ? Risquerais-je de te décevoir si ça tournait à l'ennui entre nous ? C’est un risque à prendre car rien n'est prévisible dans la vie. Ce n'est qu’improvisation mais il faut que chacun soit prêt à jouer le jeu jusqu'au bout. Et là c'est toi que je veux. Ce côté joueur, cette intensité, ces tensions qui nous animent et nous mènent à d'autres jeux.

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Il faut sauver les soldats Kyara et Gilera !
Jeu 3 Oct - 17:04

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Sasha & Cath'
Cath‘ lui avait enfin ouvert son cœur. Et cela avait été plus qu'éprouvant pour elle. La jeune femme savait qu'à un moment elle aurait eu à lui raconter ce qu'elle avait partagé avec Chris. Mais elle ne savait pas que cela serait si difficile. Cela lui avait fait bien plus peur qu'elle ne l'avait imaginé. Il tenta de lui tirer encore plus les vers du nez en insistant légèrement.

- Rien que d'y penser, quoi ?

La blonde leva les yeux vers lui. Elle resta silencieuse face à sa question. Il avait parfaitement compris ce qu'elle ressentait. La jeune femme n'avait pas besoin d'en rajouter. Elle constata qu'il commençait à s'apaiser et que sa colère tombait petit à petit. Mais il semblait plongé dans ses pensées et Cath' n'avait aucune idée si cela était bon pour elle ou non. Elle ne voulait surtout pas le perdre. Mais que pouvait-elle faire de plus après lui avoir annoncé la vérité. La jeune femme avait levé tous les doutes qu'avait pu causer son ex et ne pouvait pas être plus sincère. Elle ne lui avait rien caché de plus.

- Je ne suis pas sûre que malgré tout ce que je ressens pour toi, ce soit une si bonne idée. Mais je n’ai jamais été raisonnable malgré tout ce que je peux cogiter. Tu me fais un effet de dingue, je n’ai pas envie de renoncer à toi. Seulement, tu risques de finir par être déçue. J'aime cette intensité entre nous, mais je ne suis pas certain que ce soit ce que tu attendes sur le long terme. De quoi rêves-tu ? D'une vie posée ? Parce que ça je ne pourrais pas te l'offrir.

Il se rouvrait enfin à elle. La jeune femme avait du mal à saisir la finalité de ses propos. Ce qu'elle avait en tête était qu'il venait de dire qu'il avait aussi des sentiments pour elle. Au moins elle était éclairée légèrement à ce sujet. Le rythme de son cœur s'accéléra considérablement. Ses mots l'avaient touché profondément mais il semblait être pris par le doute. Son soupire le démontra.

- Putain Cat je ne sais pas comment t'expliquer et je ne le peux pas mais je crois que la vie avec ton ex à côté te paraitrait un parcours de santé. Je navigue dans les emmerdes, le genre à t'en attirer aussi. Et je me sens d'autant plus égoïste de te vouloir dans ma vie après tout ce que tu as traversé avec lui.

Et la voila encore touché en plein cœur. Alors elle quitta son siège et se dirigea vers lui. Elle se planta devant celui qui lui faisait tourner la tête. Personne ne pouvait être plus déterminé qu'elle en ce moment.

- Je suis parfaitement capable de faire mes choix seule et de les assumer rassure toi. Ce sera à moi de juger, peu importe ce que tu crains. Et je peux te dire que s'il le faut, j'affronterai ça avec toi. Et comme tu as pu le constater depuis qu'on se connait, je ne suis pas une promenade de santé non plus.

Elle se permit un petit sourire narquois. Il n'allait pas se débarrasser d'elle si facilement. La jeune femme se rapprocha de lui encore plus et osa le tout pour le tout. Elle posa ses lèvres sur les siennes et l'embrassa avec douceur, comme pour le rassurer. Encore une fois, des papillons s'envolèrent dans son ventre. Cath' ne pouvait définitivement pas se passer de cette sensation. Elle ne voulait pas se passer de lui tout court.

Elle ne savait pas de quelles emmerdes il pouvait bien parler mais elle n'avait pas peur. La jeune femme avait commencé à apprendre à se défendre et ce n'était pas une raison suffisante à ses yeux pour s'enfuir. Après tout, lui ne s'était pas enfui face aux révélations qui lui étaient tombées dessus d'un coup. La jeune femme se sentait capable de tout affronter s'il était près d'elle. Jamais elle n'avait ressentit ça.

Et elle avait l'habitude d'être entouré de personnes qui ont le nez dans les ennuis. Ce n'était pas pour rien que son frère était en prison. Même si un fossé c'était installé entre eux, elle avait réussit à gérer la situation. Et elle en sera capable pour Sasha si besoin. Et se retrouver enfin près de lui après toute cette tension lui faisait un bien fou. Elle se détendit un peu plus et fini de lui raconter la fin son histoire avec Chris. Comment elle était partit au beau milieu de la nuit, qu'elle avait laissé une grande partie de ses affaires dans leur maison, qu'elle avait roulé sans but un très long moment... Et vider enfin son sac était libérateur.
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