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metropolis (pinknie)

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metropolis (pinknie)
Jeu 3 Oct - 12:43
ses pas en rythme avec les basses entêtantes, connie marche à travers la ville. les écouteurs enfoncés dans les oreilles comme toujours, le regard rivé droit devant elle sans réellement voir le paysage qu'elle connait par coeur, le carton à dessin sous le bras, connie avance en cadence. elle longe les immenses immeubles du centre de los angeles, elle tourne au coin d'une ruelle, elle grimpe une pente raide, elle accélère avec le crescendo, elle reprend à peine son souffle, elle est dans l'herbe. elle s'arrête seulement lorsqu'elle est arrivée à la cime de la coline. d'ici, elle ne voit plus le signe d'hollywood qu'elle surplombe. elle est entouré d'un vert gris, couleur des parcs urbains, et son regard embrasse l'immensité qui s'étale devant elle. ce lieu l'inspire toujours dans sa dualité, sa complexité : c'est un coin de nature dans la ville, rongé par la ville, qui donne vue sur la ville. un coin de nature pas si naturel que ça, somme toute. qui permet malgré tout à connie de respirer un peu plus largement, un peu plus tranquillement, de se remplir les poumons en inspirant et d'exhaler l'anxiété qui lui tord les nerfs à force de vivre dans une ville qui va toujours à toute vitesse. connie s'installe à même le sol, en tailleur dans l'herbe, sous les regards interloqués des passants et des gens installés sagement sur des bancs. elle s'en fiche, elle ne les voit pas vraiment, elle est déjà dans le papier granuleux, dans les traits de crayon, dans les couleurs douces de l'aquarelle.

les minutes, les heures défilent sans qu'elle ne lève les yeux de son oeuvre. son corps proteste, mais elle ignore jusqu'aux crampes qui s'installent dans ses jambes, dans ses bras, concentrée sur le dessin qui prend forme, sur les esquisses qu'elle enchaine, sur les idées multiples qu'elle entame, continue, termine, fignole, décline, essaie. son ventre grogne mais elle ne l'entend pas plus que ses muscles fatigués. la seule chose qui la fait réagir, c'est cette goutte qui s'écrase au milieu de sa feuille de canson. elle fronce les sourcils, interloquée. il lui faut quelques secondes pour revenir à la réalité, pour réaliser ce qu'il se passe. la goutte dilue les traits appliqués de son dessin, transperce le papier, infuse le début d'aquarelle sur la page suivante. aussitôt connie saute sur ses pieds et range tout son matériel, vite, vite, vite, avant que tout ne soit gaché, dans son carton imperméable. d'un coup, d'un seul, elle reprend conscience de son corps, de son être. malgré son hoodie, dont elle met rapidement la capuche, elle frissonne dans le froid soudain de los angeles. la faim, les crampes, tout se rappelle à elle d'un coup et elle grimace vaguement. elle a toujours cet air renfrogné sur le visage.

en rythme avec les basses entêtantes, elle reprend sa marche, les poings serrés pour tenter de garder un peu de chaleur entre ses doigts, le ventre noué pour faire taire les cris de détresse de son estomac vide. elle a pour but de se réfugier chez elle, de retrouver ses rats et ses ramens industriels, d'allumer la télé peut-être ou de se remettre à dessiner dans sa tanière. elle est d'humeur solitaire, d'humeur chagrine, d'humeur grise.
grise comme la ville sous la pluie.
sauf que son regard se pose sur un nuage rose, incongru dans le décor. elle sent son pouls accélérer un petit peu et sourit en coin. elle aime bien quand son palpitant s'excite comme ça. elle ralentit son pas et observe l'inconnue. cela fait plusieurs fois qu'elles se croisent, qu'elles se toisent. elle sait qu'elle n'est pas non plus passée inaperçue auprès de la demoiselle. d'une main, cette dernière tient un large parapluie qui la protège bon gré mal gré de l'averse. de l'autre, elle continue de griffonner le carnet posé sur ses genoux. son visage est adorable, marqué par la concentration.

connie se glisse sur le banc.
j'me permets, j'te dérange pas?
elle sourit, un sourire qui tranche avec l'air lugubre qu'elle arbore généralement, un sourire qu'elle ne concède qu'à ceux qu'elle estime en valoir la peine.
j'ai pas pris d'parapluie.
elle se garde bien de dire qu'elle n'en a pas, en fait, de parapluie. elle déteste ça, les parapluies. ça prend une main, ça protège pas les pieds, ça résiste pas au vent, on l'a toujours quand il pleut pas et on l'oublie les jours de pluie. mais bon, aujourd'hui elle est bien contente de se réfugier sous l'ombrelle colorée de la dessinatrice.
tu veux que j'te l'tienne? ce serait plus pratique pour dessiner.
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metropolis (pinknie)
Ven 4 Oct - 16:22
Prisonnière des murs de ton appartement, l’ennui te guette. Tu te décides à le tuer. Tu te saisis d’une pile de feuilles et d’un crayon. Tu t’installes à ta table du salon. Tu griffonnes à la va-vite un début de nouvelle création. Du moins un semblant. Elle ne te plait guère. Tu froisses le morceau de papier, envoies la boulette par terre et recommences. Après cinq tentatives, tu stoppes les frais. Tu admets être en panne d’inspiration. Tu t’approches de ta fenêtre. Tes mirettes observent l’extérieur avec attention. Il est presque désert en ce jour. A croire que les gens ont peur de ce ciel gris menaçant. Ils ne sont pourtant pas en sucre. Toi tu ne l’es pas malgré ton apparence de bonbon. Tu ne crains pas la météo. Tu la défies même chaque jour en revêtant tes robes colorées. Parfois elle te rappelle à ta condition de simple humaine et te trempe de toute part. Tu ne lui en veux jamais. Au contraire, tu aimes t’amuser à sauter dans les flaques formées et te salir. Tu as gardé un morceau de ton âme d’enfant. Chose que peu de personnes ont fait, malheureusement.

Tu aperçois un parc au loin. Griffith Park est l’un de tes repères artistiques. Lorsque tu n’es pas plantée devant le Planet, tu y traines souvent. Une foule dense s’y balade. Elle t’est essentielle. Tu as besoin de croiser du monde pour te stimuler. Ton esprit imaginatif est incapable de créer dans le vent. Il réclame des courbes féminines pour cela, une en particulier en ce moment, celle d’une brune tatouée. Tu l’as croisé quelques fois dans ce lieu verdoyant. Vous ne vous êtes échangées que des regards. Tu ignores tout de cette femme. Néanmoins, elle s’est déjà implantée dans ton cerveau. Son visage et son sourire t’obsèdent. Il t’arrive de rêver d’elle. Penser à cette femme te met en mouvement. Tu files récupérer un carnet et un stylo. Tu fourres le tout dans ton sac à main. Ta carcasse emmitouflée de rose pousse la porte de ton domicile. Tu saisis ton parapluie avant de partir. Par prudence, au cas où. Non pour te protéger des gouttes éventuelles mais pour protéger tes dessins. Le papier et l’eau ne sont pas de bons amis.

Tu rejoins l’endroit verdoyant après un quart d’heure de marche. Tes billes cherchent les traits de l’inconnue. Elles ne les trouvent pas. Tu sais être patiente. Tu t’assois sur un banc. Tu sors ton bloc-notes de sa cage de cuir. Tu le poses sur tes genoux. Tu observes ensuite ton environnement, crayon à la main. Les promeneuses actionnent tes doigts. La page blanche se noircit progressivement. De néant elle devient support d’une réalité future. Tu ne regardes pas ce que tu fais. Tu continues de fixer cette demoiselle sortant son chien jusqu’à ce qu’elle quitte ton champ de vision. Tu effectues ce manège sur trois autres femmes. Tu plonges à présent sur ton esquisse. Tu affines les contours. Tu tiens presque ta nouvelle œuvre quand Dame Nature se met à pleurer. Sa tristesse se répand sur ton croquis. Tu ne paniques pas et conserves ta joie. Tu utilises ton parapluie pour poursuivre ton travail. Les gens se mettent à courir, fuyant l’averse. Toi, tu restes de marbre sur ton banc. Tu te refuses de bouger et d'abandonner ton inspiration ici.

La pluie redouble d’intensité. Des gouttes glissent de ton ombrelle et se faufilent dans ton cou. Il t’en faudra plus pour te faire fuir. Soudainement, une ombre apparait sur ta feuille. Tu lèves ton regard. Tu en découvres la raison, ce nuage humain souriant. Elle est là. Tu es comme médusée. Tu entends sa voix pour la première fois. Tu enregistres cette mélodie dans ta mémoire, prête à te la repasser en boucle. Tes lèvres tentent de lui rendre son sourire. « Non, il y a de la place pour deux sur ce banc. », lui réponds-tu en écartant ton bazar. Elle se pose à tes côtés. Elle te propose son aide. Tu acquiesces d’un hochement de tête. « Je veux bien oui. » Tu lui tends l’objet. La toile est petite pour vous accueillir. Ton corps se rapproche du sien d’instinct pour vous abriter toutes les deux. Tu es limite collée à elle. Tu ressens une douce chaleur émanant de son corps. Tu reprends ton dessin, ajoutant les derniers détails. Ceux qu’elle apporte par sa présence. La touche manquante.
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metropolis (pinknie)
Mar 8 Oct - 13:22
le regard de connie ne quitte plus le visage de pinky.

elle n'y trouve pas le sourire rayonnant auquel elle s'attendait, les rayons de soleil qui brillent dans les yeux, l'aisance joyeuse d'une enfant grandie trop vite. elle observe la concentration qui marque les traits, le léger rougissement en haut des fossettes, la chair de poule dans la nuque quand une goutte s'échappe du parapluie. elle n'ose pas détacher le regard, pas plus qu'elle n'oserait regarder l'oeuvre qui prend forme sous les doigts habiles de l'inconnue si cette dernière ne l'y invite pas. elle se contente de profiter du silence, la musique si particulière des gouttes de pluie qui tambourinent sur la toile du parapluie, le vide soudain du parc et l'écho lointain des vagabonds fuyards, le crissement délicieux de la mine de crayon sur le papier.

sa prise sur le parapluie se dessert et plusieurs fois, connie est obligée de réajuster sa main. elle sert cinq doigts, parfois dix. elle se serre contre la demoiselle, s'éloigne pour mieux la protéger, protéger son carnet. en même temps elle doit surveiller son propre carton, qui a beau être imperméable, si l'eau rentre dedans ses croquis seront malgré tout fichus. elle finit par mettre la priorité sur les oeuvres, les siennes et celles de la fille en rose, et elle s'éloigne un peu plus du corps tiède, tend les bras pour que le parapluie tienne droit au dessus de pinky, du carnet de pinky et du carton à dessin de connie. rapidement, elle est trempée jusqu'à l'os.

ses dents commencent à vouloir claquer mais elle résiste, quitte à crisper sa machoire, elle se mord les lèvres, s'arrache la peau des lèvres avec les dents, ça l'occupe, ça la réchauffe très localement, ça lui permet de continuer à observer, à tenir l'ombrelle, à profiter de l'instant. mais finalement c'est un énorme frisson qui a raison d'elle, il la traverse de part en part et ça se répercute sur l'objet qu'elle porte, le parapluie frissonne lui aussi et quelques gouttes s'en échappe qui tachent la robe de pinky en quelques endroits, taches minuscules qui s'agrandissent en ronds diformes. ça lui arrache un rire.
désolée, j'crois que j'arrive au bout d'mes capacités.
mais elle a pas envie de lacher prise, d'abandonner le moment. elle veut rester dans cette seconde suspendue, dans cette rencontre improbable, dans ce croisement des chemins.
tu voudrais continuer à dessiner au sec?
elle serait pas fermée non plus à l'idée de marcher sous les trombes d'eau qui tombent du ciel américain, mais elle sait que quand l'inspiration frappe parfois, on veut tout sauf lui résister, tout sauf s'échapper de son emprise délirante. elle veut juste étirer le temps, quelle que soit la forme qu'il prend, et rester avec la fille en rose.
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metropolis (pinknie)
Mer 9 Oct - 22:32
Tu as déjà repéré cette consœur griffonnante depuis plusieurs semaines. Tes sorties sont réalisées pour la croiser. Ton esprit réclame régulièrement sa dose de vue. Tu replonges dans ta bulle, ton univers coloré contrastant avec le gris ambiant. L’astre jaune s’est caché derrière les nuages, croyant te décourager dans ton œuvre artistique. Le pauvre ignorait qu’un autre soleil prendrait sa relève. Tes doigts s’activent de nouveau. Ton crayon glisse tendrement sur le papier, comme pour le caresser délicatement. Ton regard louche discrètement entre ton esquisse et ta voisine. Elle est ta source d’inspiration du moment. Tu crées pour elle sans lui dire. Ta création prend lentement forme. Le brouillon devient plus net. Une robe apparait. Le vêtement est court, tu imagines le pan s’arrêter au niveau de ses genoux, laissant le vent fouetter ses mollets de sa brise. Tu t’aperçois avoir mis des manches. Tu uses de ta gomme pour corriger ton erreur. Tu refuses de couvrir ses bras tachetés d’encre. Tu aimes les observer, perdre tes iris dans les contours de leurs tatouages. Si tu regrettes l’absence de rose dans leurs teintes, tu ne peux nier être fascinée par leurs formes voire ses formes. Penser à ses courbes te fais sourire. Tu apprécies leurs harmonies même si sa tenue du jour ne les met pas en valeur. Tu leur rendras leur noblesse à travers une robe, un cadeau que tu souhaites lui offrir à terme.

Tu es proche de la fin quand une goutte s’écrase sur ton tissu. L’eau le traverse sans peine. Tu remues ton genou par réflexe, raturant ton bloc-notes. La météo semble avoir gagné. Tu ne peux pas terminé ici. Tu le ranges soigneusement dans ton sac. « C’est pas grave, tu as déjà fait beaucoup. » L’écartement de tes lèvres la remercie autant pour son aide que sa simple présence. Ta journée est réussie. Tes yeux se posent sur son visage. Tu sors enfin de tes rêveries. « Mais tu es trempée ! » Le constat est évident, tu la vois même greloter de froid. Tu saisis le parapluie dans la seconde. Ta main rencontre ses doigts. La chaleur diffuse de ce contact t’électrise. Tu positionnes la toile au-dessus de sa tête. La pluie t’arrose de toutes ses gouttes. Tu te faufiles sous la protection. Ton visage est si près du sien. Tu en admires ses traits fins. « Tu peux pas rester comme ça, tu vas tomber malade. » Tu te lèves sans lâcher l’ombrelle. « J’habite pas loin, tu peux t’abriter chez moi en attendant une accalmie. » Tu n’as aucune arrière-pensée dans tes propos. Du  moins pas érotique. Tu souhaites juste lui renvoyer l’ascenseur. Tu veux lui éviter un rhume. Un rhume l’ennuierait pour sortir. Tes mirettes seraient forcées à l’abstinence le temps de sa guérison. « Tu pourras te sécher aussi et j’ai du chocolat chaud. » Tu lui souris. Tu espères que l’argument de la boisson lactée la convaincra de te suivre.
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metropolis (pinknie)
Jeu 24 Oct - 16:33
un vrai rire qui lui échappe quand l'autre réalise qu'elle est mouillée.

il sort du fond de sa gorge, le creux entre ses seins, il vrombit dans son ventre et explose entre ses lèvres charnues. il résonne dans le parc vide, un éclat de couleur dans le paysage grisâtre, un écho sonore à la femme en rose qui se tient à ses côtés.

c'est le contact d'une main, douce, chaude, inattendu, qui l'extrait de son amusement, et leurs yeux se croisent un instant. connie lâche le parapluie, soulagée malgré tout de pouvoir décrisper ses doigts bleuis par le froid. elle détourne le regard, accueille la présence de l'inconnue tout contre elle. son parfum lui parvient aux narines, la couleur de ses cheveux égaie son champ de vision. elles se regarderaient presque en chien de faïence, si leurs expressions respectives n'étaient pas d'une douceur sans borne.

la proposition fait éclore un sourire rose sur le visage pâle.
j'ai l'habitude, t'en fais pas.
elle hausse doucement les épaules. c'est pas pour rien qu'elle se balade sans parapluie quelle que soit la saison. elle a fait ses choix dans la vie. être mouillée ne la dérange absolument pas, même si elle tremble de froid, même si ça lui vaut une semaine d'éternuements intensifs. en temps normal, elle aurait été s'abriter pour le bien-être de ses dessins, c'est tout. le reste lui importe peu.

mais bon
une telle proposition, ça ne se refuse pas.

tu m'as eu au chocolat chaud.
elle sourit de nouveau, mutine, sourire en coin qui creuse la fossette dans sa joue droite, celle qui lui donnera des rides dans quelques décennies.
mais reste sous le parapluie pendant le chemin, toi t'es presque sèche, faudrait pas que mes efforts soient vains !
un clin d'oeil pour ponctuer la phrase et elle lui emboite le pas. c'est pas pratique, avec leurs deux matériels d'artiste, avec leurs deux corps qui réagissent à la présence de l'autre ; l'espace sous le parapluie est tout petit et leurs pieds s'emmêlent, connie est obligée de s'éloigner un peu plus à chaque pas, puis elle se rapproche, elle slalome, ne supportant pas la distance (la pluie, elle s'en fiche).
elle rit en cadence avec les gouttes de pluie.

désolée du délai e.e metropolis (pinknie) 3658703599
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metropolis (pinknie)
Dim 27 Oct - 21:28
hrpg:

Son rire est lumineux et communicant. Tu ne tardes pas à joindre le tien au sien sans savoir ce qu’il  y a de drôle derrière cet éclat. Tu n’y portes aucune importance même si elle se moque peut-être de toi. Elle ne serait pas la première à rire de ton apparence et / ou de ton comportement. Tu as appris à laisser les regards des autres de côté. Pourtant, le sien t’intéresse. Au sens propre d’ailleurs. Tu fixes ses yeux avec insistance. Tu les trouves jolis, profonds, admirables. Cette vision combinée au son de sa voix enchantée écarte tes lèvres. Tu ne veux pas la quitter maintenant. En soi tu le pourrais mais ton cœur te l’interdit. Alors tu deviens altruiste. Tu t’inquiètes pour sa santé. Chose pas totalement fausse bien que ponctuée par une envie de profiter encore un peu de sa compagnie en ce jour. Tu souris de plus belle à son acceptation de ta proposition. Tu lui offres ton sourire maximal. Tu hoches la tête et te lève. Tu réunis tes affaires dans ton sac. Tu maintiens la protection de toiles au-dessus de vos crânes et vos prenez la direction de ton domicile. Tu lui sers de guide. Ton allure est plutôt lente malgré la météo. Tu tiens à prendre le plus de temps possible pour rentrer. En trajet, tes mirettes jettent des coups d’œil discrets sur la brune. Ton comportement te vaut de de marcher dans une flaque. Tu t’aperçois avoir arrosée ta binôme. « Désolée… » Tu l’es réellement même si tu piétines volontairement la suivante. Tu restes une grande enfant. La pluie t’amuse. Tu aimes entendre les gouttes fouetter les carreaux de tes fenêtres. Tu les apprécies tout autant mitrailler ton parapluie. Cette météo t’émerveille. Pourtant elle possède un inconvénient, elle chasse les demoiselles des rues, tes sources d’inspirations préférées. Cependant, à en voir la danse de ta voisine artiste, tu penses avoir trouvé une exception. Vous arrivez à ton appartement. Tu déverrouilles la serrure de ta porte d’entrée rose. Vous pénétrez chez toi. Tu refermes derrière elle. « Fais comme chez toi, je reviens. » Tu te sauves dans ta salle de bain. Tu la laisses seule quelques secondes le temps de revenir dans ton salon armée d’une serviette. Elle a pu admirer la décoration colorée. Tu lui tends de quoi se sécher. « Tiens. » Tu t’éclipses dans ta cuisine ouverte. Dans cette configuration, tu peux toujours observer la brunette. Tu fouilles ton frigo en quête du lait. Tu le mets à chauffer dans une casserole. Une fois à bonne température, tu verses le chocolat en poudre. Le liquide blanc se transforme en mixture marron diffusant une saveur gourmande. Tu sers deux bol qui tu déposes sur un plateau. Tu y ajoutes une assiette de cookies à la noix de pécan que tu as confectionnés ce matin. Tu retournes dans ton salon déposé le tout sur ta table. « Voilà te quoi te réchauffer et reprendre des forces. » Tu t’assois en face d’elle. Tu saisis ton bol et souffle délicatement sur son contenu fumant en continuant d’admirer son visage. Son bien doux visage. Son attirant visage.
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Ven 8 Nov - 11:51
des rires qui s'entremêlent, c'est toujours une belle mélodie ; mais ce jour-là, aux oreilles de connie, c'est une véritable symphonie qui résonne. leurs pas dans les rues vides de los angeles. les flaques dans lesquelles elles sautent, chacune avec leur masse, chacune avec leur prestance, connie avec une délicatesse qu'on ne lui imaginerait pas, pinky avec l'enthousiasme d'une enfant. les gouttes de pluie qui tombent incessamment, leur chant sur le parapluie, leur rythme saccadé sur les façades des bâtiments, leur écho dans les ruelles vidées. leurs rires, au milieu de ce paysage gris, qui met de la couleur sur les reliefs, l'accent sur les creux et la nuance sur les virages aigus.
finalement elles arrivent. connie s'attriste en franchissant le seuil de la porte : est-ce la fin de la chanson ? mais pas du tout. l'acte ii commence seulement. ses couleurs sont radicalement différentes de leur ballade : au contraste fort entre le paysage en nuances de gris et leurs éclats colorés, se substitue un cocon mélodique de douceur chocolatée. brun, rouge, rose, orangé... et puis ce rose, thème récurrent qui accompagne la belle inconnue, comme si elle répandait à chacun de ses pas des fleurs qui s'épanouissent dans cette teinte si particulière. au final, elles ne sont pas si différentes : la monochromie les rapproche. c'est juste la teinte de référence qui change - radicalement, certes.
connie s'enroule dans la serviette que lui a tendu sa camarade d'un jour camarade de toujours dans leurs rêves dans leurs arts âmes emmêlées sans le savoir. elle n'ose pas s'assoir s'installer : un peu peur de tacher le rose de son aura noire, surtout peur de tout mouiller. tu l'observes qui se dirige dans la cuisine, prépare la boisson veloutée, dresse un petit goûter improvisé mais digne d'une véritable princesse. elle sourit, connie, tout doucement. elle profite du grondement doux des tambours rembourrés, savoure les mélopées apaisées. elle a l'impression de fondre de l'intérieur, comme un fondant au chocolat. elle sourit quand pinky s'installe face à elle. elle n'a pas peur de la fixer, de la regarder dans les yeux. elle a envie de jouer et pas envie à la fois, comme si la malice qui la caractérise risquait de briser la poésie de l'instant. finalement, un frisson rompt le silence : d'abord, elle claque des dents quelques secondes. puis elle demande :
je peux abuser de ta générosité ? je n'pense pas que je vais sécher si je garde ces fringues. tu aurais un t-shirt à me prêter?
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Mar 12 Nov - 11:14
La vie est pleine de surprises. Quand tu lui as demandé de l’aide dans ta quête d’inspiration, tu ne pensais pas qu’elle irait jusqu’à ramener ta principale source du moment chez toi. Tu crois un instant être dans un de tes rêves. Là où tu passes la plupart de ton temps, déconnectée du monde réel, entourée de tes couleurs lumineuses fétiches, bien loin de la réalité. Tu ne peux croire ce que tes mirettes voient. Ce visage si doux et ce regard si profond ne peuvent être vrais. Tu es tentée de tendre ta main et d’essayer de toucher son bras pour te convaincre de ce mensonge. Tu te retiens et envisage de te pincer. Au final, c’est en buvant une gorgée de ta boisson lactée que tu as ta réponse. Le breuvage trop chaud brûle ta langue et t’arrache un petit cri. Tu es désormais certaine ne pas être dans un songe. Il ne t’arrive jamais rien de mal dans cet univers. La brune est donc réelle. Tu poses ton bol sur la table. Tu saisis un cookie. Tu croques dedans pour essayer d’atténuer la douleur. Le succès est modéré. « Sers-toi. », lui indiques-tu en poussant l’assiette vers elle. Tu penches légèrement ta tête et la fixes en terminant ton biscuit. Tu aperçois une goutte d’eau s’échapper de ses cheveux. Tu l’observes glisser de sa tempe à sa joue et terminer sa promenade dans son cou. Tu jalouses cette privilégiée, chanceuse de profiter de la douceur de sa peau. A la limite de te perdre dans une pensée lubrique, sa voix en bloque l’accès par une demande légitime. Tu clignes des yeux marquant ton retour sur Terre. « Malheureusement non... Je n’ai pas de t-shirt… » Tu affiches une grimace désolée. Tu ne portes pas ce genre de tenues, tu ne jures que par des robes colorées créées de tes mains ou achetées. « Mais je peux te prêter une de mes robes. » Tu réaffiches un sourire. Tu te lèves de ta chaise. Tu attrapes sa main, appréciant grandement la tendre chaleur qui s’y dégage. « Viens. » Tu tires délicatement dessus pour l’inciter à te suivre. Tu l’amènes dans ta chambre. Elle peut y découvrir tes trois armoires. La plus grande possède un miroir, tu souris en découvrant ta main dans la sienne. Tu lâches ta prise à contrecœur pour l’ouvrir. Tu lui dévoiles ton dressing. « Tu prends celle que tu veux. Si tu veux mon avis, la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] t’irait à merveilles. » Elle est une de tes préférées. Elle a été la première fabriquée de tes dix doigts. « Je t’attends dans le salon. Appelle-moi si tu as besoin d’aide. Au fait, je m’appelle Pinky. » Tu la laisses se changer même si, dans un coin de ton esprit, tu aurais bien voulu l'observer le faire et découvrir ses courbes dénudées.
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metropolis (pinknie)
Mer 13 Nov - 18:29
La chaleur de l'appartement, celle du chocolat fumant, réchauffent doucement Connie. Mais elle est trempée jusqu'à la moelle, et malgré le cookie qu'elle croque avec plaisir - un gémissement de plaisir lui échappe tant le biscuit est savoureux - et la tasse sur laquelle elle pose avidement les doigts, le froid la transperce de part en part. Alors elle se résout à empiéter encore plus dans l'intimité la vie privée de la poupée de sucre qui l'a invitée dans son univers. Sa réponse la surprend. A vrai dire, la question portait dans son esprit davantage sur le prêt que sur le vêtement. Qui n'a pas de t-shirt? Connie cligne des yeux, et elle se laisse emporter dans un tourbillon de couleurs. Et de robe. Elle n'en porte quasiment jamais et l'idée lui semble... à la limite du ridicule. Pourtant son hôte la plante devant une gigantesque glace au centre d'un dressing encore plus grand. Connie ouvre de grands yeux interloqués. Voilà qui tranche radicalement avec ses étagères où les tissus s'empilent en un bazar ordonné.

Avant qu'elle n'ait pu reprendre ses esprits, la voilà seule face à des dizaines de robes aux couleurs toutes plus extravagantes les unes que les autres, et seule avec ce secret qu'elle a tant convoité : le prénom de l'inconnue. D'ailleurs, peut-être ce terme n'est-il plus vraiment adapté maintenant qu'elle a mis les pieds dans son foyer. Et qu'elle s'apprête à s'y déshabiller. Un sourire corne le coin de ses lèvres à cette idée et elle oublie un instant qu'elle est sensé enfiler un habit absolument inconfortable et inhabituel dans les instants qui suivent. Elle ôte d'abord ses chaussures et ses chaussettes, et frotte ses pieds bleuis par le froid. Il faudra qu'elle demande des chaussettes aussi. Ou des chaussons. Son pantalon rejoint rapidement le petit tas de vêtements mouillés qu'elle plié soigneusement dans un coin de la pièce. La voilà en caleçon devant le miroir. Enfin elle fait glisser son hoodie et son t-shirt par dessus ses épaules, et s'enroule une nouvelle fois dans la serviette que Pinky lui a filée. D'un air absent elle fouille dans les robes. Elle passe les doigts sur les tissus, tentant d'imaginer la jolie dessinatrice parée de tous ces merveilleux tissus. Finalement, elle laisse la serviette tomber au sol, révélant ses seins, et attrape la robe qui lui a été conseillée. C'est pas comme si elle pouvait réellement trouver chaussure à son pied dans le dressing, malgré sa taille. Alors elle se glisse dans la robe, en gloussant comme une adolescente qui se déguise pour Halloween. Elle se dandine jusqu'au salon, la robe est encore ouverte dans son dos et elle est visiblement mal à l'aise dans le vêtement. "Pinky?" murmure-t-elle pour s'annoncer. "Je n'sais pas comment la fermer... Mais j'ai terriblement peur de la déchirer, sinon un pyjama...?" Elle offre son sourire le plus convaincant dans l'espoir de s'échapper de la robe, sans grande conviction. "Au fait, moi c'est Connie. Ravie de faire ta connaissance." Très ravie, même, songe-t-elle alors que le rose lui monte aux joues.
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metropolis (pinknie)
Sam 16 Nov - 12:24
Tu t’es éclipsée de ta chambre sans même attendre un retour de sa part. Te revoilà dans ton salon, assise devant ton bol de chocolat chaud désormais froid, regrettant ta précipitation. Tu aurais aimé connaître son prénom. Si la brune tatouée correspond bien à sa personne, cette dénomination est bien simpliste. Il existe d’autres brunes tatouées dans le monde. Celle-ci est unique, elle est ta brune tatouée. Enfin, façon de parler, elle ne t’appartient en rien du tout même si tu l’as tenu par la main un court instant. Tu dévores un nouveau cookie en patientant son retour. Tu en as à peine mangé le tiers quand sa petite voix parvient à tes oreilles. Tu pivotes ta tête et lâche ton biscuit de stupeur. Elle te fait face, enveloppée maladroitement dans ta robe jaune. Elle réclame ton aide en ajoutant un complément qui te fait sourire jusqu’au maximum que le permet tes lèvres. « Un pyjama ? Tu comptes dormir ici ? », lui demandes-tu en te levant la rejoindre. En soi, tu n’es pas contre l’héberger pour la nuit. Tu es équipée pour. Ton canapé est très confortable et au pire, ton lit deux personnes fera l’affaire. Si as tendance à prendre tout l’espace pendant ton sommeil, tu es prête à te contenter d’une moitié pour l’accueillir à tes côtés. Surtout depuis que tu as son prénom. Connie donc. C’est drôle, il rime avec le tien. Si ce n’est probablement qu’une coïncidence, toi, tu y vois un signe. « Je suis également ravie. Et je le suis davantage de pouvoir maintenant mettre un nom sur ma source d’inspiration favorite. » Tu n’as pas honte de lui annoncer cela. L’empourprement de tes pommettes n’est que ta réaction face à sa beauté. Tu te faufiles dans son dos. Tu dégages ses cheveux de sa nuque que tu humes au passage. Ils sentent bons, une odeur de champ malgré leur humidité. Tu places correctement les bretelles de sa tenue sur ses épaules, profitant de l’occasion pour découvrir la douceur de sa peau. Tu rejoins enfin l’attache et remontes la fermeture éclair. Tu reviens lui faire face. Tu es bouche bée devant le résultat. Tu es si heureuse de cette vision que ton visage doit être coloré de la teinte pivoine. « Elle te va superbement bien. Tu es très jolie. Tu devrais te voir. » Tes doigts retournent s’entremêler aux siens. Tu la remmènes dans ta chambre. Tu la lâches et fais deux pas sur le côté pour la laisser s’admirer dans ton énorme miroir. Tu en fais de même. Ton reflet affiche un sourire mutin. Tes mirettes reluquent l’ensemble sans se lasser. « Tu aimes ? », la questionnes-tu conquise par son accoutrement. Tu es charmée. Sans doute plus que ce tu croyais. Tu le ressens à travers les battements de ton cœur qui se font plus rapides et plus puissants depuis quelques secondes.
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metropolis (pinknie)
Ven 22 Nov - 21:47
compte-t-elle dormir ici ? elle n'y aurait pas pensé, mais maintenant que l'idée lui a été suggérée, elle en a fortement envie. ça va sûrement la travailler jusqu'à ce qu'elle quitte l'appartement ou qu'elle se glisse sous les draps de pinky. au choix. elle rougit à la question, ne répond rien, prise au dépourvu. si elle ouvrait la bouche, elle risquerait de dire des choses déplacées.
elle se présente à son tour, et pinky répond avec le sourire le plus adorable de l'univers. connie a l'impression qu'elle pourrait passer des heures, des jours à la regarder, sans se lasser. mais quand l'information s'échappe d'entre les lèvres roses : qu'elle serait une de ses sources d'inspiration... ça fait beaucoup de coïncidences, beaucoup de signes, et connie imagine déjà ses potes fan d'astrologie en train de faire la carte astrale des deux âmes pour calculer exactement à quel point l'univers cherche à les réunir. elle sourit.
elle soupire quand pinky se faufile derrière elle, frissonne quand ses mains frôlent son dos tatoué. elle se laisse entraîner, tente de s'habituer à la sensation : ses jambes sont étrangement libres sous le jupon, ses cuisses se perdent dans les épaisseurs de tissus, et elle ne cesse de porter la main à l'épaule, perturbée par la bretelle large qu'elle aperçoit du coin de l'oeil.
quand elle se retrouve face à son reflet, elle en reste bouche bée à son tour, écho à la réaction de pinky plus tôt. les joues rosissent, les orteils se crispent, elle se tord dans tous les sens. elle est mal à l'aise, connie. elle laisse pinky la dévorer du regard, mais elle-même ne peut pas s'en détacher non plus.
c'est trop bizarre...
le jaune tranche joliment sur sa peau pâle, et s'insère joliment dans les traits noirs qui parsèment sa peau. le contraste avec ses cheveux bruns est particulièrement saisissant, et si elle ne savait pas pertinemment qu'elle a les yeux d'un marron banal, elle dirait que la robe y fait naître un reflet doré ravissant. c'est pas elle. ça lui fait des trucs bizarres dans l'ventre. et en même temps... c'est joli. elle ne déteste pas. elle ne meurt pas d'envie d'arracher le vêtement pour retrouver le confort de ses jeans et de ses t-shirts extra-larges.
et toi, tu aimes? demande-t-elle soudain, retournant toute son attention sur son hôte, retrouvant son air mutin. hors de question de se laisser absorber par cette image, dans la glace. pas quand il y a une aussi belle fille juste à côté, que le destin semble vouloir jeter dans ses bras.
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metropolis (pinknie)
Mar 26 Nov - 14:28
Elle n’est pas la première a essayé tes habits. Tes mirettes ne découvrent pas non plus le charme d’une femme portant une robe courte. Pourtant, tu es hypnotisée devant ce reflet. Ton regard ne peut s’empêcher de le reluquer de toute part. Il inspecte ses épaules et ses bras dénudés ; descend au niveau de sa poitrine un poil à l’étroite, ce qui t’arrache un sourire amusé ; poursuit sa descente vers ses jambes puis ses pieds et remonte jusqu’à sa bouille dont les joues affichent une mignonne teinte rosée. Probablement qu’elle porte mieux que toi cette robe. Non c’est même sur tant elle enveloppe à la perfection ses courbes. Tu as l’impression qu’elle a été créée pour elle sur mesure alors qu’elle n’a été faite que pour habiller tes formes. Si tu apprécies les siennes, tu ne peux nier qu’elles ne ressemblent pas tout à fait aux tiennes malgré tout. Votre morphologie est différente.  Peut-être que la vie t’as envoyé un message il y a trois ans ? Tu as cru confectionné ce vêtement pour toi mais tu avais sans doute tout faux. Il devait être écrit quelque part que tu réalisais une robe pour ta princesse. Voilà que tes pensées se bousculent. Connie serait-elle celle que tu attends ? Ton cœur semble de dire oui vue le rythme de ses battements. Ton mordillement de lèvre inférieure est une énième preuve qu’elle ne te laisse pas indifférente. Heureusement que tu es dans son dos, à l’abri de son regard. Puis tu te souviens être devant un miroir, elle t’a sans doute remarquée. Tu t’avances doucement jusqu’à presque te coller à elle. Il n’y plus que quelques millimètres te séparant d’elle. A cette distance, tu ressens la douce chaleur de son corps. « J'adore... » Et encore, ce mot est trop faible pour lui décrire ton ressenti. Il faudrait en inventer un nouveau. Ton index se pose sur sa clavicule. « Elle met en valeur tes tatouages… » Ton doigt redessine délicatement les contours d’une œuvre encrée présente sur le haut de son bras. « Ils sont vraiment magnifiques... J’aime bien les voir… Tu ne devrais pas les cacher sous un pull ou une veste… », lui souffles-tu dans le creux de son oreille d’un ton suave. Tes pommettes sont devenues écarlates. Ton palpitant poignarde ta poitrine. Ces signaux t’indiquent jouer avec le feu. Tu romps le contact physique en reculant d’un pas. « Celui-ci est mon préféré… » Tu pointes le croquis que tu caressais il y a encore dix secondes. « Il signifie quelque chose ? », lui demandes-tu, curieuse. Tu souhaites tout savoir sur ses dessins, tout savoir sur elle en général d’ailleurs. Mais tu commences gentiment, ne voulant pas la faire fuir en te montrant trop intrusive. Peut-être est-il déjà trop tard ? Ton comportement était très limite.
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metropolis (pinknie)
Mer 27 Nov - 21:55
les regards se croisent, glissent sur les corps, sur le reflet. l'air semble se cristaller entre elles, se mettre à vibrer, comme mis en mouvement par l'observation émerveillée de cette connie qui n'a rien à voir avec celle qu'on connait. pinky confesse, j'adore... le mot arrache un sourire à la brune. elle hoche la tête lorsque l'autre continue sur sa lancée, commente sur le contraste entre les traits sombres de ses tatouages et la couleur éclatante du tissus. plus pinky parle, plus elle s'approche d'elle, et plus connie sent son corps réagir. son estomac se tend, chauffe, gronde. à son tour, elle laisse ses dents mordiller sa lèvre inférieure, incapable de ne pas trahir le désir qui monte en elle, l'envie de se réfugier tout contre la belle inconnue, d'apprendre à la connaitre à la toucher d'entrer dans son intimité plus profondément encore qu'en étant chez elle, qu'en portant ses vêtements.
mais elle garde le contrôle sur ses envies, ses impulsions, ses sensations. elle ferme les yeux une brève seconde, grave dans sa mémoire le souvenir du doigt de pinky sur sa peau. elle sait déjà qu'elle dessinera un motif, probablement abstrait car rien de symbolique ne pourrait être à la hauteur, pour représenter cet instant. puis elle rouvre les yeux et plante ses iris dans celle de pinky. elle se délecte de la teinte rosée des joues de la jeune femme, qui s'allient au reste de sa tenue. connie observe son tatouage un instant et sourit.
tu sais que c'est personnel comme question?
l'amusement brille dans ses mirettes tandis qu'elle fixe le reflet de pinky dans la glace. elle laisse planer la question quelques secondes, avant de pivoter sur ses talons.
sur mes épaules, ça représente la nature conflictuelle de la vie, l'association entre la violence et la beauté. et mon parcourt pour m'en sortir, le fait qu'j'ai du lutter.
elle hausse les épaules, comme pour minimiser ce qu'elle vient de dire, ce qu'elle vient de déballer. on a fait plus léger comme entrée en matière, comme façon d'apprendre à se connaitre. mais, semblerait-il, ni pinky ni connie n'ont envie de traiter cette rencontre comme un énième flirt inconséquent.
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metropolis (pinknie)
Mer 27 Nov - 23:38
Plus tu l’observes et plus tu désires la découvrir. Dans plusieurs sens de ce terme d’ailleurs. Intellectuellement pour sûr, tu veux découvrir son histoire, son passé, sa vie. Tu souhaites comprendre comment elle en est arrivée là, à dessiner, à être tatouée. Cependant, en l’instant, tu préférerais plutôt la découvrir, lui ôter cette robe, poursuivre par ses sous-vêtements afin de la mettre en tenue d’Eve. Tu aimerais redessiner ses courbes avec ton index. Pas uniquement celles présentant une tâche encrée. Tu désires parcourir chaque parcelle de sa peau, explorer son corps jusqu’à trouver les zones lui arrachant des frissons. Tes pensées lubriques te donnent chaud. Elles teintent tes joues du rose de la gêne. Rose qui vire au rouge face à sa remarque. « Pardon… Je ne voulais pas… Tu as le droit de pas répondre… » Tu ne sais plus ou te mettre. Tu regardes tes pieds, incapable de soutenir son regard sans risquer de fondre sur place. Tu as été trop loin. Tu as gâché ce moment de complicité. Tu t’en veux. Tu es une nouille, Pinky. Il est facile de comprendre pourquoi tu es encore célibataire.

Tu la sens bouger, te faire face. Tu relèves lentement la tête, prête à recevoir sa sentence. Elle la prononce avec douceur en te révélant le secret de ce tatouage. Ton visage s’illumine. Un radieux sourire la remercie de se livrer. Tu l’écoutes attentivement, te délectant de chaque syllabe prononcée. Sa voix est une mélodie si merveilleuse. Contrairement à son passé. Elle aussi semble en avoir un parsemé d’embuches. Elle te renvoie sans le vouloir dans ton adolescence, quand tu étais mannequin, quand tu étais malheureuse. Tu as envie de la prendre dans tes bras, de l’étreindre de ton tout ton être pour lui transmettre ta force. Tu te retiens, estimant avoir assez de dégâts pour aujourd’hui. « Je ne vois que de la beauté en toi pourtant… », lui avoues-tu timidement. Tu ne ressens aucune violence émanant de sa personne, simplement un parfum envoûtant. « C’est jamais facile de se battre, surtout contre soi-même… » Tu lui dévoiles indirectement une partie de toi. « La vie n’est pas un long fleuve tranquille comme on dit… » Pas du tout même. Et tu ne serais pas contre faire des vagues avec elle, créer un tsunami dans ses bras voire tes draps. « Il nous faut des forces pour nos futures batailles… » Tu saisis sa main dans la seconde. Tu la ramènes dans ton salon. Tu lui offres un cookie et en prends un.

Tu remarques qu’une lueur frappe son œil. Tu observes ta fenêtre, le soleil est de retour. Il de nouveau le roi du ciel. « Je crois que tu vas pouvoir rentrer chez toi… », lui annonces-tu un poil déçue. « Garde-la robe, tu me la rendras plus tard. Autour d’un autre goûter chez toi cette fois-ci. », complètes-tu malicieuse. C’est ta manière de lui dire au revoir et non adieu. Tu veux la revoir. Et pas seulement au détour du parc. Tu veux entrer plus profondément dans son monde, son intimité et peut-être t’y faire une place, à ses côtés.
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metropolis (pinknie)
Lun 16 Déc - 9:03
L'embarras de Pinky ne fait qu'accentuer le sourire tendre de Connie lorsqu'elle se retourne pour faire face à la jeune femme plutôt qu'à leur reflet partagé. Elle aurait envie de poser sa main sur la joue rose de son hôte, plonger dans ses grands yeux émerveillés et merveilleux, faire faire ses mots d'un baiser. Mais elle n'ose pas, elle s'accroche à l'instant, à la proximité qui s'installe entre elles alors même qu'elles ne se connaissent que depuis une ou deux heures. Elle hoche la tête quand Pinky partage à son tour, discrètement, un peu d'elle même. De nouveau l'envie de l'étreindre prend Connie aux tripes mais elle reste immobile jusqu'à ce que la demoiselle ne l'attrape par la main pour l'emmener jusqu'au salon où les cookies et leurs tasses de chocolat, désormais froides, les attendent.

Tandis qu'elles grignotent les biscuits dans un silence confortable, le soleil fait son retour dans le ciel, puis dans l'appartement. La chaleur avec lui revient petit à petit dans le corps de Connie. Elle frissonne le temps que son organisme ne s'habitue à ces nouvelles températures, observant avec intérêt la chair de poule qui hérisse ses bras nus. D'habitude, ils sont couverts de tissus par ce temps. La phrase de Pinky tire Connie de sa contemplation. Elle fixe son regard brun sur la jeune femme, ses cheveux, ses lèvres, son décolleté, ses vêtements, ses mains, la façon dont ses jambes sont pliées sous elle. Elle grave l'image dans son esprit pour l'emporter avec elle, pour amoindrir l'impact de la perspective de s'en séparer.

Pas pour toujours, tente-t-elle de se rassurer. Pas pour longtemps, confirme Pinky. Alors Connie se lève et s'avance vers son hôte. Elle dépose un bisou chaste - bien trop chaste - sur sa joue rosie avant de lui glisser : "Appelle moi." Elle lui tend d'un geste fluide une carte de visite, bien trop impersonnelle, mais qu'elle espère suffisante pour convaincre Pinky de la contacter effectivement rapidement. Après tout, elle lui laisse l'un de ses sweats favoris. Elle remet ses baskets noires, qui ne vont qu'à moitié avec sa nouvelle tenue, et elle file.



Dans la rue, Connie est rouge : rouge de désir pour cette fille, rouge de gêne d'être en robe, rouge du froid qui s'immisce dans ses os malgré le retour de l'astre solaire.



Dans sa chambre, Connie se réfugie sous sa couette. Et la robe devient l'objet de toute son attention. Parfois elle la pend au mur et l'observe des heures durant. Parfois elle la prend dans son lit, s'endort avec le tissus entre les bras. Parfois elle l'enfile dans le secret de son alcôve et s'observe, cherche à retrouver la sensation qu'elle avait quand elle faisait pareil face au miroir de Pinky, la jolie inconnue contre son dos.
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