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Contes des Mille et une nuits, conte numéro un - ft. Moiz

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Contes des Mille et une nuits, conte numéro un - ft. Moiz
Lun 16 Sep - 17:49


Tell me Prince, when did you last let your heart decide ?Moiz & Ulrik Une petite coupe de champagne à la main, des petits fours dans l’autre, mes yeux divaguaient des uns aux autres. Évidemment, on avait droit à de la bonne vieille techno en fond, les clichés ont la dent dure, heureusement suffisamment en fond pour que nos oreilles ne vrillent pas. Ce n’était pas mon premier gala dans le milieu, mais c’était un peu trop… sage pour moi. Ah, c’est sûr, c’est loin des conventions où toutes les débauches sont de sortie, où les fans en arrivent à croire que nos films et la réalité sont sur le même plan d’existence. Les soirées dans ce genre, plus calmes, n’étaient pas ce que je préférais. J’y étais surtout pour le buffet gratuit et pour les boissons à volonté. Et aussi parce que ma présence était requise, elle fait partie de mes obligations, tout autant que pendant les conventions. On ne peut pas toujours se marrer. Surtout que pour l’occasion, j’avais même sorti ma plus belle tenue de pingouin de mon dressing. Ça aussi, ce n’était pas ce que je préférais, loin de là, c’était la tenue d’Adam qui m’allait le mieux.

Accoudé sur le bar dans la salle de réception de l’hôtel accueillant le gala, je continuais de scruter les autres convives, beaucoup étaient des acteurs et des actrices que j’avais fréquenté, avec qui j’avais fait des scènes, ou même croisés pendant les conventions, beaucoup de visages connus en somme. Ce qui ne faisait qu’en rajouter à mon ennui latent de la soirée. Vidant d’une traite ma coupe et enfournant les petits fours dans ma bouche, j’essuyais mes doigts sur une des petites serviettes posées sur le comptoir, il était temps de prendre une petite pause de toutes ces mondanités, d’aller prendre l’air et de m’en griller une. Ce n’était pas comme si j’allais manqué grand-chose, même si une absence trop prolongée serait remarquée. Il fallait que je me trouve une occupation, quelqu’un avec qui faire passer les heures à venir. Ça ne faisait pas si longtemps que j’étais arrivé, je ne pouvais même pas dire que j’avais eu ma dose, même si intérieurement, c’était bel et bien ce que je ressentais.

Tout en me faufilant entre les convives, je plongeais les mains dans mes poches à la recherche de mon tabac et de mes feuilles à rouler, n’attendant même pas d’être dehors pour commencer à faire ma clope. J’allais pour ouvrir la baie vitrée quand mon regard se posa sur une silhouette inconnue. Bon, j’exagérais un peu, il y avait bien là des gens que je ne connaissais pas, j’étais quand même assez modeste pour le reconnaître, mais… là y avait un truc. Le jeune homme n’était pas très grand, pas non plus minuscule mais plus petit que moi, typé méditerranéen, et un sourire charmeur. Il était devant une de ces grandes affiches de certains d’entre nous actrices et acteurs, très légèrement vêtus. Glissant ma cigarette derrière mon oreille, je m’approchais de lui, faisant mine de regarder aussi l’affiche.

« C’est un beau gosse, c’est vrai, mais sa simulation est vraiment pathétique, ça à tendance à me ramollir quand je l’entends un peu trop. »

J’eus un sourire en me plaçant devant lui et lui montrer une autre affiche, de ma propre personne avec mon pseudonyme « Roman Jones » en bas. Pas la meilleure, les shooting photos, n’étaient pas non plus ce que je préférais, mais me mettaient plutôt bien en valeur. Plus ou moins modestement.

« Ce mec là, même s’il est loin de mériter un oscar, se débrouille pas trop mal. »

Oh, si je ne peux même plus me montrer un peu vaniteux pendant ce genre de soirée, à quoi bon ? Je lui tendis quand même une main avec un sourire un peu plus sincère.

« Je ne t’ai encore jamais vu dans ce genre de soirée, tu es nouveau dans le métier ? »
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Contes des Mille et une nuits, conte numéro un - ft. Moiz
Lun 16 Sep - 21:07
Les invitations qui parvenaient jusqu’à la galerie du centre-ville me revenaient toujours ; c’était l’une des (rares) clauses que j’avais édicté au tout début de ma collaboration avec le patron ; il avait l’exclusivité de mes oeuvres si il m’assurait l’exclusivité événementielle. En quelques mots et en résumant pas mal, c’était là quelques tableaux contre pas mal de cartons. Les soirées étaient de plus en plus fréquentes au fur et à mesure que nous avancions dans le temps ; les gens s’ouvraient en même temps que leurs décolletés, les bulles de champagnes étaient siphonnées aussi vite que l’étaient les rails de cocaïne. Le papier reçu ce jour avait une couleur ocre qui m’avait séduit instantanément ; sans même prêter attention au thème de l’endroit, ni de quel art il s’agissait ici, j’avais préparé une tenue pour le soir.

Chemise bleu pâle à pans argentés discrets, pantalon de satin fin noir, je m’étais retrouvé au milieu d’une foule d’inconnus, et lorsque j’avais appris le thème, j’avais un peu rigolé. De l’extérieur, avec ces amuse-bouches, ces bouteilles dorées un peu partout, personne n’aurait pu présager qu’il s’agissait d’un gala organisé par les pontes de la pornographie ; et pourtant, c’était bien le cas. Me promenant un peu, ne reconnaissant absolument personne -et pour cause, d’ordinaire, je ne me prêtais guère au visionnaire de ce genre d’oeuvres-, je m’étais retrouvé sans vraiment trop savoir pourquoi, derrière cette immense porte vitrée, à admirer des affiches aux couleurs chatoyantes, sous une nuit couvant les mêmes teintes, et j’étais resté béat face à la beauté des corps sur ces immenses images. Combien d’abdos pourrais-je en tout compter sur ces silhouettes aux teintes parfaites et luisantes, sur ces allures musclées, fortes, inspirant le désir ? Allah n’aurait rien approuvé de tout ça ; mais je m’autorisais de temps à autre un petit écart, par curiosité des arts.

Une voix discrète bien qu’assurée vint me troubler dans ma contemplation admirative ; me retournant le temps d’un sourire éclatant, à la fois reconnaissant pour la soirée (bien que l’inconnu n’y soit probablement pour rien), à la fois juste surpris de voir quelqu’un d’aussi beau avec une élégance féline s’avancer vers moi, j’aspirais ses mots. « C’est un beau gosse, c’est vrai, mais sa situation est vraiment pathétique, ça a tendance à me ramollir quand je l’entends un peu trop. » Léger rire ; il était indéniable que l’homme sur l’affiche avait un physique plaisant. Restant muet alors qu’il me désignait une autre affiche, j’hoquetais, le reconnaissant. C’était donc l’une des stars de ces gargantuesques photographies. « J’avoue ne jamais t’avoir observé… à l’action, mais tu as un corps agréable, c’est sûr, de ce que j'ai pu en voir. » Joues qui rosirent, à peine gêné par ce que je venais de dire. « Je ne t’ai encore jamais vu dans ce genre de soirée, tu es nouveau dans le métier ? » Chair du visage un peu plus enflammée, je saisis la main qu’il me tendait, lui accordant une poigne vigoureuse. « Je ne trempe pas là-dedans non. Je suis venu par curiosité artistique. » Un franc sourire, un peu naïf, un peu béat de se retrouver face à l’une des stars du soir.
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Mer 25 Sep - 10:37


Tell me Prince, when did you last let your heart decide ?Moiz & Ulrik Il n’y avait rien d’étonnant à ce que dans ce genre de gala, il y ait des personnes totalement extérieur à notre milieu, c’était même tout le but, et il existait bien d’autres évènements juste pour nous… et la modération n’y était pas invité. Surtout quand j’étais de la partie. Alors apprendre que le beau gosse en face de moi était un total inconnu du métier, et pour le citer « ne trempe pas » dedans, je n’en étais pas si surpris. Je n’étais pas non plus vexé qu’il ne m’ait jamais vu à l’œuvre, maintenant qu’il m’avait vu, et qu’il semblait apprécier mon corps, il sauterait fatalement le pas. En personne ou devant un écran. Et plus je l’observais, plus j’étais tenté qu’il le fasse en personne. Mais du coup, contrairement à ce que j’aurais pu imaginer en seulement l’aborder en pensant parler à un petit nouveau, je me sentais curieux de savoir ce qui pouvait bien l’amener ici. S’il ne semblait pas être un connaisseur ou un adepte de la pornographie, comment avait-il pu atterrir parmi nous ? Avec un fin sourire et après avoir relâcher sa main, je reculais d’un pas pour l’observer des pieds à la tête, mes doigts passant sur ma barbe inexistante.

« Pas du milieu, hein ? Alors, attends, laisse moi deviner… Un photographe peut-être ? Photographe adepte du nu ? »

C’était un amateur d’art, c’était ce qui l’avait poussé à venir, il l’avait dit lui-même, à mon sens, il y avait peu de personnes qui pouvaient voir la pornographie comme de l’art, faut dire ce qu’il est, il faut un sens artistique très développé pour y voir autre chose que des corps luisants et grognant cadrés stratégiquement. Mais soit, pourquoi pas. J’avais beaucoup de mal à admettre qu’il y avait vraiment quelque chose de beau à voir, n’y voyant pour ma part que de quoi assouvir encore plus mes désirs et continuer d’ouvrir mes horizons. Oserai-je lui demander ce qu’il voyait d’artistique ? Peut-être pas forcément tout de suite, mais c’était définitivement une question que je gardais quelque part dans mon crâne, elle ressortirait plus tard dans la soirée, s’il acceptait ma compagnie.

Reprenant ma cigarette toujours coincée derrière mon oreille, je lui montrais la baie vitrée que j’avais voulu passer quelques minutes plus tôt. Par principe, je ne luttais ou ne refrénais jamais mes envies, de quel type que ce soit, que ce soit le moment ou non. En l’occurrence, j’avais toujours envie de fumer et ne voulais pas non plus laisser cette belle créature derrière moi maintenant que la glace était brisée. Que je trouvais encore plus charmant en remarquant tout juste les rougissements sur son visage. Le sujet de notre conversation ou de m’avoir découvert en taille XXL sur le mur ? Je ne saurais trop dire.

« J’allais prendre l’air quelques minutes, tu m’accompagnes ? Au moins pour confirmer ou informer ma supposition. Vois ça aussi comme une façon de te protéger de certains loups insatiables qui ne feraient qu’une bouchée de toi. »

Dont je faisais totalement parti, petit détail que je ne lui préciserai cependant pas, il serait dommage de le faire fuir. Mes envies le concernant n’étaient pas encore définies, si ce n’est que sa compagnie m’était fort agréable et que je n’avais vraiment pas envie de le laisser filer. En attendant sa réponse, j’ouvrais enfin la baie vitrée, laissant entrer dans la salle de réception une légère brise, un bol d’air frais, rafraîchissant dans cette ambiance étouffante et lourde. Une courte porte de sortie pour moi, mais possiblement une nouvelle aventure pour lui.
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Ven 1 Nov - 23:29
Je sentis une teinte rosée venir se déverser sur la chair de mes joues ; alors tous ces corps nus, ces peaux luisantes, cette ode à la nudité dans ses formes les plus pures, actives ou inactives, tout cet orchestre était bel et bien une soirée portée sur le thème pornographique. Pas vraiment prude, je croyais davantage en l'amour qu'en un enchaînement d'abdos dans mes draps pour m'apporter le bonheur le plus puissant ; et il était évident que je devais passer pour la proie la plus prisée ici, à la fois innocent et fuyant toute tentative corporelle. Je sentais dans le regard de mon accompagnateur et nouvel acolyte du soir un intérêt pas dissimulé du tout ; c'était à la fois diablement plaisant, rafraîchissant pour mon ego, et en même temps un peu effrayant ; j'avais peur qu'avec un verre de champagne ou deux, les bulles dorées ne me montent à la tête et influencent irrévocablement mes actes. Il fallait rester maître de moi-même plus que jamais, ce soir. "Vous y touchez presque..." Le vouvoiement comme bouclier, comme légère distance involontaire, à la fois respectueux et froid. "Je suis peintre, écrivain et bel et bien photographe, mais pas de corps à poil." Légère familiarité syntaxique qui m'arracha un sourire carnivore, comme à chaque erreur que mon anglais entraînait. "Mais j'apprécie découvrir de nouvelles formes artistiques, et celle-ci est des plus actuelles."

Il m'entraînait vers une baie vitrée diablement plus translucide que nos pensées conjointes qui devaient se heurter plus haut, invisibles, créant cette atmosphère un peu lourde qui me rebutait un peu. "Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas un agneau, je sais me défendre et imposer ma liberté corporelle." Toujours parler comme si je venais d'ailleurs, l'anglais soutenu de mes professeurs marocains ; ça devait paraître dépaysant parce que j'avais cru discerner une faible lueur dans le fond de ses yeux. "Et en soi... Vous êtes un loup aussi, ces affiches vous trahissent." Grand sourire, le titiller un peu pour voir ce qu'il avait dans le ventre -et uniquement dans le ventre, je ne voudrais trahir aucune de mes promesses chastes. Pas vraiment gêné par la fumée de nicotine, j'en inspirais même un peu pour me plonger au mieux dans l'ambiance des lieux ; jeux de fumée et de sueur qui ne m'avaient jamais tant intéressé que cela auparavant, mais il avait une façon de présenter, de parler et de donner son opinion qui faisait tiquer ma curiosité, comme une cordelette d'intérêt qui me poussait à ne pas détourner les talons hors de cette zone de pêchés.
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Sam 2 Nov - 15:38


Tell me Prince, when did you last let your heart decide ?Moiz & Ulrik C’était sûr, il y avait un truc chez lui. En dehors du fait qu’il venait ni plus ni moins de me cramer et de dévoiler que j’étais effectivement aussi de ceux qui le croquerait bien avec grand plaisir. Et en plus de son petit accent aussi, l’anglais n’était de toute évidence pas sa langue maternelle, mais il s’en sortait très bien. Bien mieux que moi et le danois, c’était une certitude. Alors, certes, il avait lu dans mon jeu très facilement, mais en même temps, je ne le cachais jamais. C’était bien autre chose que j’enfouissais avec mon jeu pour me soucier de la visibilité de mes intentions avec les autres. Il avait raison sur une autre chose, s’il avait bien l’air d’un agneau dans cette fosse aux lions, il avait l’air bien capable de dompter les fauves s’approchant trop près de lui, me tenant à distance de lui sans pour autant me congédier sèchement. Mon regard se reposa sur les immenses affiches qui nous entouraient, essayant de voir la même chose que lui, essayant de capter ce que son propre regard pouvait lui faire voir dans ces corps nus et faits pour la débauche. Nan, clairement, j’étais septique sur le sujet. M’enfin, ça l’avait quand même fait venir à notre petite sauterie, et je me régalais de sa présence, alors tant mieux.

« Tout ça ? Un artiste complet si on peut dire. Il ne manque plus que la danse et tu as la totale. »

Fatalement, je l’imaginais quelques secondes en train de danser, avec ou sans vêtements, ce n’était qu’un détail, suffisant à me convaincre qu’il avait une grâce quasi divine, et que donc, il devait forcément danser. J’avais envie de le voir danser, même s’il me disait que ça ne faisait pas partie de son largement éventail de compétences artistiques. Secouant légèrement la tête, je franchissais à reculons la baie vitrée, incapable de le quitter des yeux, parce que je savais que si je me détournais ne serait-ce qu’une seule seconde, il pourrait bien s’envoler loin et me tenir définitivement à distance. Très lentement, je m’enfonçais dans l’obscurité, non sans avoir lâcher un petit rire en repensant à son petit revers de mots.

« C’est vrai, je suis un loup, mais à l’heure actuelle, mon appétit ne s’est pas encore réveillé. Tu es en sécurité, pour le moment. A moins, bien sûr que tu ne craignes le loup qui te montre ses pattes blanches ? »

Mon sourire se fit un peu plus large, un peu plus taquin alors que je m’arrêtais juste avant la limite de l’éclairage extérieur jouant avec la cigarette entre mes doigts, toujours sans rompre le contact visuel. Allez… il allait me rejoindre, sous peu, il allait franchir cette baie vitrée, même s’il gardait une distance de sécurité entre nous, ce serait un grand pas. En essayant de ne pas avoir l’air trop impatience qu’il sorte à son tour, j’allumais ma cigarette, rangeant aussitôt le briquet dans ma poche, recrachant la fumée en direction du ciel étoilé.

« Tu veux que je t’en roule une ? Cigarette, j’entends. »
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