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spit on my lips - dawnka#1

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spit on my lips - dawnka#1
Mer 11 Sep - 20:14
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Un regard. Un simple regard, à chaque fois qu’elle passait les portes de cette demeure, qu’elle trouvait cette femme qui lui faisait tant d’effet, cette femme qui restait dans ses pensées, alors qu’elle ne supportait pas cette simple idée. Elle voulait s’en écarter, disparaître, ne plus y penser. elle n’était pas censée être celle dérangée, perturbée par des pensées qui n’avaient pas lieu d’être, et sa fougue naturelle, et ses répliques cinglantes, et le jeu qu’elle se découvrait de plus en plus dans cette dette qu’elle remboursait, ne devaient pas partir en fumée à cause d’un regard. à cause de la haine qu’elle lisait dans les yeux de la fille, de la fameuse lenka, celle qui hantait bien plus ses pensées qu’elle ne désirait le croire. Parce qu’elle était là pour son père, pour son client. Elle allait se déshabiller, sous le rythme effréné d’une musique suave, qui allaient s’entendre à l’autre bout de la maison, elle connaissait l’homme. Elle allait faire glisser la dentelle sur une peau marquée, mais qu’elle savait douce, que chacun regardait toujours, et qu’il ne savait plus oublier. Et cet homme allait passer ses mains sur chaque partie de son corps, elle allait les lui donner, le temps d’un instant, pour quelques billets en plus, pour s’épancher plus facilement de sa dette.
Foutaises.
Elle allait sûrement profiter de cet argent pour passer du bon temps, ne sachant pas faire les bons choix, petite fille dans ses pensées, qui tentait encore et en vain de s’éloigner de sa mère, de ce futur qu’elle ne voulait surtout pas affronter, de cet avenir qui lui pendait au nez. Elle n’était pourtant qu’une version deux. Incapable de se décrocher de cette voie qu’elle se traçait, celle qu’elle semblait créer d’elle-même, et qui pourtant, devenait la preuve qu’elle n’était qu’une seconde kiara. Comme sa mère. Ce qui lui faisait peur. Lui permettait de s’abandonner facilement aux bras de cet homme qui la voulait encore et encore. Lui permettait de le laisser la toucher, de lui donner ses lèvres, en se surprenant à penser à d’autres lèvres. La famille volf avait décidément, pour la moitié des membres, un contact assez intime avec ses lippes, mais étrangement, depuis ce baiser, c’était lenka qui restait dans ses pensées, quand elle embrassait le père. Il était bien moins doux, même s’il mettait plus de volonté. Et alors qu’elle finissait de tout faire tomber au sol, et qu’il l’amenait à s’agenouiller pour profiter d’un moment de plaisir, pour qu’elle se salisse, qu’elle se croit pourtant maitresse d’un destin, et que les râles du mâle passent au travers de la porte de sa chambre comme un signal évident qu’il atteignait l’orgasme, elle avait toujours cette pensée malsaine, qui revenait à la louve présente dans cette demeure. La louve qui l’obsédait, sans qu’elle ne comprenne pourquoi. La louve qu’elle n’arrivait plus à oublier, et dont les lippes revenaient en mémoire à chaque instant.
Louve qui la détestait. Aube et animal qui devenaient ennemies, et pourtant, elle avait terriblement envie de l’entrainer dans les bas fonds de ses pensées les plus sauvages.
Quelle ironie. Elle qui ne supportait pas les couples homosexuels, non pas par intolérance, mais par peur de ce qui arriverait, par peur de ce qui était arrivé à sa mère… la voilà qu’elle s’imaginait se donner à la fille, après le père. Et pas seulement pour quelques billets de plus. mais aussi pour quelques plaisirs de plus.
Et elle détestait cela.
Cette pensée, qui devenait obscène, cette pensée qui n’allait pas du tout. Elle n’était pas censée éprouver le plaisir, elle n’était qu’un service offert à certains. Ce n’était qu’un travail, même si elle y prenait goût, adorait sentir le regard la toucher, la caresser. Mais lenka, c’était plus que cela. Lenka, c’était celle qui l’avait prise à part, qui l’avait brutalement collée contre le mur. Souhaitant lui faire peur, et envahissant son esprit, lenka, c’était celle qui avait compris quelque chose, que personne d’autre ne savait. La fougue et la furie, c’était une source constante de bonheur, et les lèvres de dawn se retrouvaient mordues en imaginant être prise ainsi.
Et merde.
Putain de lenka.
La voilà qui se retrouvait dégoulinante de désir, chose que l’homme prenait personnellement, et qui flattait son ego masculin. Elle l’entendait lui parler comme à une cochonne, l’entendait prendre son pied en se pensant tout puissant, tandis qu’elle n’avait plus en tête qu’une personne, qui revenait sans cesse.
Cette même femme qui, alors qu’elle quittait les lieux, qu’elle comptait l’argent, et qu’elle réajustait son top, lui moulant parfaitement les formes et amenant à son jeans troué, se retrouvait au devant de son bureau, au rez-de-chaussée. Cette même femme qu’elle voulait rendre folle, petit plaisir personnel, mais qui semblait perdue. Perdue dans ce qu’elle ne connaissait pas, dawn. Il n’y avait plus les yeux plein de rage, qu’elle aimait tant regarder. Il n’y avait pas la même fougue que d’habitude, juste cette impression qu’elle allait mal.
Peut-être n’était-ce pas ses affaires ?
Et pourtant, elle bifurqua vers le bureau, elle colla ses coudes et avant-bras sur la table, juste devant la femme, tandis qu’elle laissait son petit popotin bien en évidence derrière. Elle n’avait pas de décolleté à proprement parlé, même si la vue devait être bien chatoyante, vu sa position. Et de sa voix la plus suave, elle murmura puis-je faire quelque chose pour te redonner le sourire ? ne t’en fais pas, ce sera gratuit pour toi. Mais uniquement pour cette fois. elle aimait tellement la perturber. Ne savait pas si cela faisait effet.
Mais elle avait peur qu’elle aille vraiment mal.
Elle ne savait pas pourquoi, elle voulait vraiment retrouver la sauvage qui s’était emparée d’elle, et dont elle avait volé les lèvres.
Cette louve qui résidait dans ses songes, sans qu’elle ne puisse rien faire.

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spit on my lips - dawnka#1
Lun 16 Sep - 11:02

ses traits n’étaient toujours pas droits, ses mesures étaient encore fausses. pour la dixième fois de la journée au moins, sa feuille terminait à la poubelle, à moitié arrachée. ce bureau était inlassablement vide. c’était à se demander si elle n’était pas seule à travailler dans cette entreprise. depuis le divorce, son père ne restait pas plus de quelques heures à son poste, avant de s'éclipser avec cette… harpie. ce visage, ce sourire, ce baiser, s’imposant sans cesse dans ses pensées, l’empêchant de se concentrer, l’empêchant de vivre. sa présence devenait insupportable, et la savoir quelque part dans cette maison avec son père, la rendait encore plus folle. c’était le même problème à chaque fois; la musique résonnant de la chambre jusqu’au bureau ne suffisait même pas à étouffer les sons de plaisir de son père, lui donnant presque envie de vomir. tandis qu’elle l’imaginait, elle, se déshabillant pour lui, tandis qu’elle les imaginait tous les deux. une vision qui la rendait malade, et non plus seulement parce qu’elle n’avait même pas la moitié de son âge ou parce qu’il s’agissait de l’intimité de son père… mais pour une raison qu’elle n’arrivait pas à comprendre.
et elle grognait, seule dans son coin, enfilant ses écouteurs pour tenter d’atténuer ces bruits. et elle dessinait, traçait quelques traits, avant de se perdre à nouveau dans ses pensées. appeler mr simmons pour lui montrer les plans, les courses à faire, les préparatifs du mariage, appeler le traiteur, appeler le fleuriste, son enterrement de vie de jeune fille, envoyer balader Dawn, le regard énervant de Dawn, le sourire irritant de Dawn, et ses mains, et ses lèvres, et son baiser…
la musique se coupa enfin et, à la fois soulagée que cette torture prenne fin et inquiète pour la suite, lenka se força à se replonger dans son travail, le nez presque collé sur son dessin. seulement quelques secondes de répit avant le second round. et un long soupir accompagna les pas de la brune, qui s’approchait dangereusement de son bureau. une main calée comme une visière sur son front, voulant éviter son regard, voulant disparaître pour esquiver sa présence. la mine de son crayon restait inutilement appuyée sur la feuille, sa concentration s’était envolée dès lors qu’elle était entré dans la pièce. et son parfum qui embaumait aussitôt le bureau, mêlé à l’after shave de son père. de quoi attiser son irritation. puis-je faire quelque chose pour te redonner le sourire ? ne t’en fais pas, ce sera gratuit pour toi. mais uniquement pour cette fois. et enfin, ses yeux brûlant de colère croisèrent ceux de la stripteaseuse, faisant un arrêt sur ce visage qu’elle n’avait vu que trop près. beaucoup trop près. cette proximité la dérangeait bien plus qu’avant. mal à l’aise, lenka se redressa pour s’adosser au fond de son siège, gagnant quelques centimètres de distance. comment cette fille pouvait-elle se montrer aussi irrespectueuse? comment pouvait-elle être aussi désirable et détestable à la fois? oh tiens, tu prends la peine de me poser la question avant de glisser tes sales pattes un peu partout? sarcasme. une certaine amertume qui persistait depuis leur dernière entrevue. un moment que la brune aurait aimé oublier, mais qui restait pourtant ancré dans son esprit, comme un poison, comme un cancer qui la consumait de l’intérieur.
la rage au ventre, comme une envie de lui planter son crayon dans l’oeil et pourtant, incapable de bouger le petit doigt. un nouveau sentiment venait perturber cette louve sauvage depuis ce baiser. la peur. peur de cette femme, imprévisible, têtue et mystérieuse. peur de ce qu’elle lui faisait ressentir, malgré elle. peur de ce qu’elle pourrait encore lui faire, cette sorcière. t’en as déjà trop fait, la dernière fois. si tu veux vraiment me faire plaisir, laisse-moi tranquille. regard fuyant, voix presque éteinte, tandis qu’elle se levait pour fuir ce malaise, récupérant son dessin pour aller l’accrocher sur le tableau blanc. d’ailleurs, comme tu le dis si bien, je ne paye pas tes services, et je ne le ferai jamais. alors arrêtes de te fatiguer à me faire tes yeux doux, tu perds ton temps. convaincante et pourtant loin d’être convaincue, se surprenant à observer la position aguichante de son interlocutrice d’un air aussi surpris que surprenant, lenka leva finalement les yeux au ciel, gênée et indignée par quelques pensées impures qui lui brouillaient l'esprit à cet instant. je dois te rappeler que t’es là pour mon père et non pour moi?

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spit on my lips - dawnka#1
Mer 2 Oct - 8:56
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Ce sourire… mesquin, taquin, un mélange parfait pour une prédatrice, tandis qu’elle s’attaquait à la louve, tandis qu’elle lui parlait, l’observait. Cette femme, magnifique. Elle détestait cela, mais ne pouvait plus détourner le regard de cette succube qui lui volait son attention, qui lui volait son regard. et même en la voyant se couvrir les yeux, elle avait ce sourire, cette envie de se rapprocher toujours plus, ne comprenant pas, ou ne voulant pas comprendre, le message derrière cette position.
Alors lorsque leurs regards se croisèrent enfin, ce fut la victoire, ce fut malsain, les yeux d’une biche face à la louve, tandis que l’aube se prélassait de faire son petit effet.
Et ses paroles.
Cinglantes, comme elle les aimait.
La louve, de retour. Et le sourire de la stripteaseuse qui se perdait dans ce visage parfait. Bon sang, même en manipulatrice, elle trouvait le moyen de se retrouver hypnotisée par la belle lenka. C’était dingue. allons, la dernière fois, c’était un avant-goût. Aujourd’hui, je te propose l’extra. Et demain, qui sait ? la totale ? elle adorait les piques de lenka. Sa belle voix, qui envoyait des attaques toujours plus sournoises, et dawn qui ne savait que les apprécier, qui les voulait, encore et encore. Parce que c’était ce caractère de feu qui la rendait toute chose. Parce que c’était la flamme de lenka qui la brûlait avec le plus de fureur.
Et elle jouait avec ce feu, se blessant à chaque fois, mais retournant toujours affronter le brasier. Parce qu’elle vivait, avec cette brûlure dans son bas-ventre. Elle vivait, quand elle se confrontait à la volf, celle qui hantait ses pensées, bien plus qu’elle ne pouvait l’admettre, celle qu’elle rêvait secrètement d’embrasser, de séduire… et son regard, qui devenait plus sombre. Les frissons qui parcouraient son échine. C’était parfait. Elle ne connaissait pas saveur plus juteuse, et ne pouvait s’empêcher d’en redemander. te laisser tranquille ? allons, on sait toutes les deux que tu ne veux pas que je parte… nouveau sourire. Et ses lèvres qu’elle mordait, en voyant la belle se lever. Ce regard qu’elle ne pouvait empêcher, cette vision, un pur bonheur. Ce derrière moulé par un jeans trop serré qu’elle ne pouvait s’empêcher de vouloir. C’était tant une torture qu’un plaisir, et elle ne savait ni combattre ce qu’elle ressentait, ni s’arrêter de la titiller. C’était son petit plaisir personnel. tu ne me paieras pas ? ce n’est pas très grave, tu sais… ton père le fera pour toi… elle eut un petit gloussement, parce qu’elle savait que cette pique allait rester longtemps en travers de la gorge de la louve. Louve qui la regardait, elle le voyait, tandis qu’elle s’approchait, langoureuse, sachant parfaitement mettre en valeur ses formes, pour venir se coller à elle, alors que cette dernière se défendait, en parlant de son paternel. ne t’en fais pas pour papa, trésor… il a eu sa dose. et elle s’amusait. De retour dans son terrain de jeu, de retour sur son territoire, elle collait lenka, adorait voir l’effet que ça lui faisait, cette grimace de dégoût qui cachait pourtant un désir inavoué. Elle le savait, dawn, parce qu’elle ressentait la même chose. Mais contrairement à lenka, elle savait comment le camoufler, et elle se délectait de la savoir aussi perturbée. Et peut-être qu’elle se trompait, peut-être que la volf n’était pas du tout intéressée. Mais la savoir aussi instable la chauffait inlassablement, et alors que sa culotte était trempée, sous son jeans, elle se permettait de glisser ses mains le long des jambes de la belle. elle était tenace, elle ne se gênait pas. Que lenka la repousse, si elle le voulait.
Mais au fond, dawn avait cette impression que la plus grande des deux adorait ce petit traitement. allons… n’es-tu pas jalouse ? ton petit papounet jouit, et toi tu es bloquée ? je suis sûre que tu en rêves… je suis sûre que tu ne sais même pas t’arrêter, d’écouter aux portes pour te prélasser, pour entendre combien il aime, et combien je suis douée… oh, elle voulait l’énerver. Elle le voulait terriblement. Parce qu’une louve en colère, c’était une furie qui ne pouvait que lui faire du bien, accélérer son palpitant, alors qu’elle en demandait toujours plus.
Oh, cette lenka…
Elle était la fournaise qu’elle désirait.
Et si elle n’appréciait pas être à la merci de ses sentiments, de ses émotions, et des sensations qu’elle ressentait, elle restait joueuse.
Elle voulait la faire plier.
La savoir sienne.
Elle voulait sentir son corps frissonner à son contact.
Elle voulait retrouver le doux goût de ses lippes.
Elle voulait prolonger le baiser, plus loin, cette fois.
Elle voulait la dévorer.

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spit on my lips - dawnka#1
Mer 2 Oct - 11:09

elle enrageait, la louve, de voir cette harpie s’extasier à l’idée de la mettre mal à l’aise. elle avait bien vite compris qu’il s’agissait simplement d’un jeu, pour elle, depuis leur rencontre. et peu importe les efforts que lenka faisait pour la repousser, elle savait que cela ne faisait que l’encourager à continuer, puisque son but était de la faire craquer.
elle était là, coincée dans ce jeu auquel elle n’avait pas choisi de jouer. coincée avec cette folle dont tous les coups étaient permis. coincée dans ce combat, entre aversion et tentation. parce qu’elle ne savait plus comment la regarder. parce qu’elle ne savait plus comment elle la regardait. presque honteuse d’admettre qu’elle n’était pas toujours indifférente à ses sourires, à ses regards, ou même à ses gestes, peu importe à quel point ils étaient déplacés, peu importe à quel point elle pouvait parfois la dégoûter.
allons, la dernière fois, c’était un avant-goût. aujourd’hui, je te propose l’extra. et demain, qui sait ? la totale ?
et à nouveau le regard levé au ciel, bien qu’une question lui traversa l’esprit pendant une demi-seconde, suffisant pour la perturber. que voulait-elle dire par extra? qu’est-ce que cela pouvait bien lui faire, de le savoir? après tout, elle souhaitait juste la voir quitter son bureau… tu ne me paieras pas ? ce n’est pas très grave, tu sais… ton père le fera pour toi… toujours sur la défensive, lenka se retourna totalement vers la stripteaseuse pour lui répondre, regard noir. t’es pas mon genre, tu ne l’as pas compris la dernière fois? nerveuse, elle le devenait totalement en sa présence. elle se voyait perdre peu à peu ses moyens, ne sachant pas quoi dire, ni quoi faire pour que cette dawn l’écoute enfin et la laisse tranquille. ne sachant pas non plus se montrer totalement convaincante, alors que sa colère jouait dangereusement sur ses nerfs. si le but de cette sorcière était de la faire craquer, alors elle n’était pas loin de gagner. lenka ne connaissait pas la patience et dawn en avait eu une démonstration la dernière fois, bien qu’elle ait été plus amusée qu’effrayée…
un long soupir, coupé par une nouvelle approche de la petite brune, gestuelle, sensuelle. lenka aurait eu un mouvement de recul, si son corps lui avait répondu. mais elle resta figée sur place, toisant du regard cette vile tentatrice, entre mépris et peur. entre colère et désir nouveau. le désir de redécouvrir ce qu’elle rejetait depuis le début. indescriptible. incompréhensible.
un long frisson presque désagréable, alors que le corps de la stripteaseuse se frottait au sien. lenka ne savait que faire de ses mains, qu’elle posait maladroitement sur la taille de cette dernière pour tenter en vain de la repousser d’elle. ne t’en fais pas pour papa, trésor… il a eu sa dose. t’es… t’es écoeurante. siffla-t-elle entre ses lèvres, en fuyant son regard. comment lenka était-elle capable de mettre un homme plus costaud qu’elle à terre sans forcer, et se retrouver presque tétanisée devant cette brindille? cette gamine, plus fine, plus petite. il y avait quelque chose chez cette fille qui l’empêchait d’agir, de réagir. dawn était littéralement en train de profiter d’elle, alors que son corps s’approchait toujours plus, alors que ses mains venaient se glisser sur ses jambes, laissant une lenka presque tremblante de honte, de colère, et d’un certain plaisir qu’elle peinait à freiner. ce baiser semblait l’avoir totalement déstabilisé, et lui montrer une telle faiblesse ne lui plaisait pas. allons… n’es-tu pas jalouse ? ton petit papounet jouit, et toi tu es bloquée ? je suis sûre que tu en rêves… je suis sûre que tu ne sais même pas t’arrêter, d’écouter aux portes pour te prélasser, pour entendre combien il aime, et combien je suis douée… jalouse?! moi?! ne prends pas tes rêves pour une réalité. et j’ai autre chose à faire que d'écouter mon père se taper quelqu’un à travers une porte. ça me dégoûte suffisamment de vous savoir dans la même pièce, qu’il gâche son argent pour… pour ça. le menton pointé vers la petite brune, un faux air de dégoût sur le visage, tandis que son corps frissonnait encore sous la chaleur de celui auquel elle tentait de résister. séduire une femme bientôt mariée, tout ça pour gagner un plus gros chèque… quel genre de garce tu es, hein? c’est du harcèlement, ce que tu es en train de faire, tu le sais, ça ? reprenant enfin un peu de courage et guidée par sa colère, la brune attrapa les épaules de la plus jeune pour la repousser un peu trop brusquement d’elle. maintenant éloignes-toi de moi si tu ne veux pas que je te casse un bras, cette fois. menace inutile, elle le savait, mais que pouvait-elle faire de plus face à cette sorcière ensorceleuse, mis à part gagner de la distance pour s'éloigner de cette tentation abjecte. c’est d’ailleurs ce qu’elle fit, en retournant s’asseoir sur son siège, derrière son bureau. j’ai du travail, et tu as finis le tiens, tu n’as rien à faire ici. elle se sentait trahie par son propre corps, salie par des envies qu’elle ne contrôlait pas. depuis ce baiser, lenka avait l’impression de tromper son homme, seulement parce que cette gamine envahissait ses pensées, ses rêves, parfois mêmes les plus érotiques. une honte…

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spit on my lips - dawnka#1
Lun 7 Oct - 8:35
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Et elle se délectait de chacune de ses réactions. C’était jouissif, de la savoir ainsi sur la défensive, alors qu’elle pouvait voir quel effet elle lui faisait, à quel point lenka n’était pas capable de ne pas se laisser perturber. C’était grisant, parce que dawn sentait qu’elle avait les pleins pouvoirs, et qu’elle pouvait en abuser. Ce qu’elle faisait, sans le moindre état d’âme, oubliant bien vite les paroles de la louve qui tentait de nier ce qu’elle ressentait. bien sûr… elle ne l’écoutait pas, en fait. Elle n’écoutait pas ses piètres excuses, et adorait la sentir sur les nerfs. C’était une sensation délicieuse, elle ne pouvait pas s’en passer, elle ne pouvait plus s’en passer.
C’était comme une drogue. Elle en était accro. L’addiction qui s’emparait de chaque parcelle de son être, tandis qu’elle se sentait revivre, en s’attaquant à la louve. Louve qui n’arrivait qu’à montrer les crocs, mais ne savait pas attaquer, ni réellement se défendre. Louve qui tombait dans le panneau, se faisait avoir à chacune de ses piques. Un sourire carnassier, qui occupait les lèvres de la stripteaseuse, alors qu’elle entendait la belle Volf l’insulter. allons… je ne suis pas écœurante. C’est juste que tu envies ton paternel… et elle trouvait cela touchant, incroyablement bon. Un frisson qui parcourait son corps, sa peau qui se collait davantage, ses mains qui descendaient le long de ses cuisses, et surtout, la prise de Lenka sur ses hanches, de quoi l’attirer un peu plus, donner un soupçon d’intimité, et la rapprocher. Elle adorait savoir qu’elle pouvait la piéger ainsi, sentir ses mains sur son corps. Encore un peu, et la louve la supplierait de la prendre… elle n’attendait que cela, alors qu’elle s’exaltait de pouvoir encore plus l’énerver, qu’elle y mettait les mots, juste pour sentir le regard désagréable, celui qui cachait un désir profond. C’était jouissif, et sa culotte était bien plus trempée. Elle ne savait se retenir, elle sentait toutes les fibres de son être chauffer, elle sentait que la belle lenka cédait doucement, tandis qu’elle avait envie de découvrir autre chose, si la volf était aussi trempée, si la belle était aussi imperméable qu’elle semblait vouloir le dire.
Elle sourit, lorsque cette femme qui hantait son esprit tenta de nier sa jalousie, tenta de l’attaquer en retour, piètre répartie qui la faisait rire, gloussement non contrôlé, alors qu’elle voyait ce dégoût sur son visage. Un dégoût qui l’émerveillait, alors qu’elle voulait déjà en savoir plus. alors qu’elle voulait découvrir la vérité. Qu’elle savait, qu’elle pensait savoir, tout du moins, que cette expression n’était qu’une façade, un bouclier contre ses incessantes attaques.
Et elle fut surprise.
Amusée, aussi. Elle ne s’attendait pas à la suite, mais cela la rendait encore plus chaude, et son envie décuplée, elle se sentait capable de faire bien mieux pour titiller l’esprit de la belle louve, pour la rendre encore plus folle qu’elle ne l’était déjà. et te laisser séduire par une stripteaseuse, c’est presque de la tromperie, chérie. De l’adultère que tu mérites bien de goûter, tu sais… elle glissait ses mains le long des hanches de la belle. et puis, ton homme n’en saura jamais rien… elle éclata de rire, alors qu’elle se faisait repousser. Et la violence du geste la faisait frissonner, si bien qu’elle en désirait encore plus. elle voulait sentir cette hargne, elle voulait retrouver l’animal qu’elle avait pu déceler, lorsque la beauté enragée l’avait collée contre le mur. me casser le bras ? tu sais, je peux toujours tailler une pipe à ton papounet, même avec un bras dans le plâtre… elle adorait la piquer ainsi, et elle se rapprochait d’elle. elle sentait bien que lenka ne désirait qu’une chose, s’éloigner. Mais dawn voyait les choses autrement, et par derrière, elle se glissa, ses bras venant enserrer la louve sauvage, et son visage se retrouvant près de l’oreille de la sublime créature. Oh, elle se doutait bien qu’elle l’énervait, autant qu’elle la fascinait. Et dans un murmure, elle vint cracher son venin, l’oreille contre ses lèvres, sourire sur ses lippes. ça t’énerve, n’est-ce pas ? tu n’aimes pas que je sois avec ton petit papa. Tu n’aimes pas ça… mais je sais que ce n’est pas juste ça… elle bougea sa tête pour atteindre l’autre oreille. tu me veux, tu ne supportes pas que ton père me touche. Tu voudrais être la seule, n’est-ce pas ? elle s’amusait, revenait à l’oreille précédente. allons… nul besoin de le cacher… ça se voit. Tu rêves de notre baiser… tu rêves de mes lèvres, tu veux les goûter à nouveau… et je pense pouvoir t’aider. et, d’un coup, et de façon bien brusque, elle tira sur la chaise de sa belle victime, pour la faire reculer, les roues aidant, puisque sa force n’avait rien de comparable avec celle de la louve. Et avant même que cette dernière ne puisse réagir, elle vint la chevaucher, s’asseoir sur ses cuisses, ses mains contre son cou, pour lui susurrer. tu peux me goûter… tu peux même me demander… que dis-je… me supplier de t’arracher tes vêtements…
C’était délicieux. De la voir aussi énervée, de sentir la rage qui la prenait de force, de sentir son impuissance face à chacune de ses approches. Lenka était sous son joug, et elle adorait cette idée.
Elle voulait tellement la posséder, encore plus.
Elle voulait hanter ses esprits, pour toujours.
Comme un poison, comme une pensée.
Elle adorait cette situation.
Cette sensation.
C’était jouissif.

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spit on my lips - dawnka#1
Mer 9 Oct - 9:32

l’espoir d’être enfin seule, le besoin de faire redescendre cette pression qui la prenait aux tripes, alors que la stripteaseuse continuait son petit numéro pour l’énerver. et lenka ne savait pas rester calme bien longtemps. incapable de l’ignorer, tandis qu’elle devait supporter à chaque fois ses mains sur elle, forçant un contact qu’elle ne souhaitait pas, qu’elle n’aimait pas, qu’elle disait ne pas aimer, surtout. elle n’était pas loin d’exploser, frustrée de ne plus pouvoir se faire respecter, agacée de voir la brune s’amuser avec elle, se moquer d’elle, car elle ne savait la repousser, car elle ne savait pas l’impressionner...
et elle n’oubliait pas les mots de la peste. se laisser séduire par une stripteaseuse, c’est presque de la tromperie. elle ne voulait pas y croire, pourtant elle se sentait mal. sa faiblesse devant la brune lui donnait l’impression de tromper son homme, et cette idée la rendait presque malade.
le temps de reprendre un rythme cardiaque normal, elle voyait déjà la stripteaseuse revenir à la charge, se glissant derrière son siège pour retrouver cette proximité que la volf s’efforçait d’éviter. mâchoire serrée, yeux fermés, doigts accrochés sur les accoudoirs, la tension remontait aussitôt, se décuplait à mesure que les lèvres de la brune s’approchait de son oreille. ça t’énerve, n’est-ce pas ? tu n’aimes pas que je sois avec ton petit papa. tu n’aimes pas ça… mais je sais que ce n’est pas juste ça… arrêtes ça… et elle rageait à chaque parole prononcée par cette garce. cette peste, croyant tout savoir, persuadée que sa belle petite gueule pouvait faire craquer n’importe qui. et elle grognait, crispée sur sa chaise, sentant le doux parfum de cette dernière attaquer son espace vital, prisonnière par ses bras frêles, par sa peau encore chaude contre elle. si légère, si fragile, s’imposant pourtant comme ce venin dont elle n’arrivait plus à se débarrasser… et cette voix sensuelle, sifflée à son oreille. tentatrice, insultante, mauvaise, excitante. tu me veux, tu ne supportes pas que ton père me touche. tu voudrais être la seule, n’est-ce pas ? faible rictus nerveux, alors que son regard fixait désormais un point invisible droit devant elle, à défaut de pouvoir lorgner le visage de la vipère. t'es une grande malade. n’avait-elle pas plutôt touché un point sensible? une part que la louve se refusait d’avouer. jalousie totalement absurde, qu’elle préférait détourner comme un dégoût. celui de voir son père en compagnie d’une gamine. parce qu’elle préférait se convaincre que cela n’avait rien à voir avec cette fille, que c’était simplement le comportement de son père qui l’insupportait. allons… nul besoin de le cacher… ça se voit. tu rêves de notre baiser… tu rêves de mes lèvres, tu veux les goûter à nouveau… et je pense pouvoir t’aider. plutôt crever. bougonna-t-elle comme seule défense en gigotant légèrement pour tenter de s'échapper de son étreinte, tandis qu’une petite voix dans sa tête lui rappelait encore et encore cette sensation étrange lors du baiser. tandis que la voix de la brune, lascive, que son souffle, brûlant contre son oreille, commençait à lui laisser quelques frissons dans l’échine. quelque chose qu’elle ne comprenait pas, qu’elle ne voulait pas comprendre. et elle n’eu pas le temps de l’envoyer se faire balader que sa chaise se retrouva brusquement tirée en arrière. un hoquet de surprise, s'accrochant à son siège comme s’il s’agissait de sa propre vie. elle se figea presque de peur en voyant la stripteaseuse s’asseoir sur elle, entre gêne extrême et nouveaux frissons désagréables. tu peux me goûter… tu peux même me demander… que dis-je… me supplier de t’arracher tes vêtements… des picotements involontaires dans le bas-ventre, c’en était trop pour la louve. bon, ça suffit maintenant! cracha-t-elle enfin tout en la bousculant violemment pour se lever. une vipère poussée sans douceur contre le bureau, main imposante sur son buste et regard meurtrier. c’était sa seule manière de réagir contre la panique, contre la peur de ce qu’elle ne contrôlait pas. bien trop fière d’admettre qu’une femme pouvait avoir un tel effet sur son corps. cette femme, en particulier. tu veux quoi à la fin, hein?? dans quelle langue il faut que je te dise que ça ne m’intéresse pas. tu ne m’intéresse pas. la violence était-elle la seule solution? ou était-ce simplement ce que la jeune brune cherchait depuis le début? elle ne savait pas, elle ne savait plus comment agir, parce que même être écrasée contre un bureau semblait lui plaire, et la volf perdait patience, perdait pied, devant ce sourire espiègle. ce sourire qui l’énervait autant qu’il la perturbait. toujours plus frustrée, elle attrapa le col de la plus jeune et serra, manquant de la soulever. si c’est de l’argent que tu veux, je t’en donnerai, en échange tu me fous la paix! je ne veux plus que tu m’approche, je ne veux plus que tu me touche! c’est clair? puis elle se figea quelques secondes, se souvenant de leur dernière entrevue. se souvenant de cette situation où, profitant d’une telle proximité, la stripteaseuse avait posé ses lèvres contre les siennes sans qu’elle ne puisse réagir. cette proximité, elles venaient de la retrouver. et par ce sourire mesquin qui se dessinait sur le visage de dawn, elle comprit.
elle comprit que son regard venait de la trahir.
figé seulement quelques secondes sur ces lèvres qu’elle avait déjà goûté.
comme attiré sans qu’elle ne puisse le contrôler.
par réflexe, elle éloigna son visage de celui de la brune, relâchant doucement son col.
embrasse-moi encore une fois et je te refais le portrait.

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spit on my lips - dawnka#1
Lun 21 Oct - 4:26
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Elle la déstabilisait. C’était évident, c’était grisant, jouissif, même. de savoir que cette grande brune, à la force d’un gorille, d’un loup, pouvait à ce point se faire avoir, par une vipère qui se plaisait à cracher son venin, sachant qu’elle atteignait toujours un point sensible. La loi de la nature, la plus forte dominant la plus faible, et cette fois ci, c’était l’esprit. Parce que la volf ne savait pas lui résister, parce qu’elle sentait que son cœur s’accélérait à chaque fois qu’elle se rapprochait d’elle, parce qu’elle sentait ses muscles crispés, quand elle parlait de son père, quand elle parlait d’elle, quand elle faisait référence à ce baiser. Et la savoir entièrement sienne, la savoir ainsi prisonnière, cela éveillait plusieurs sentiments dans le corps de la belle, tandis qu’elle laissait son corps parler, qu’elle laissait sa langue de serpent se faufiler à travers les défenses mentales de la sublime sauvage. Oh, elle n’avait encore rien vu. Grande malade ? probablement. Mais dawn était désormais bien trop fascinée par chacune de ses réactions. Et elle se plaisait à la contrôler, à ainsi la manipuler. Elle avait ce talent, elle avait cette force dans ses actions, et lorsqu’elle fut assise sur la belle, elle sut qu’elle atteignait un point de non-retour, le genre de mystère qui l’exaltait. Quelle serait la réaction ? quelle serait sa défense ? elle fut pleinement surprise, et bien ravie de se retrouver ainsi brusquée, de se faire coller au bureau par cette poigne de maître, tandis que son sourire ne se perdait pas, mais s’agrandissait, en voyant la louve s’énerver, encore et encore. La violence, c’était là sa seule arme. Mais manque de chance, elle était inefficace contre l’aube, qui ne pouvait plus que sourire davantage, l’écoutant tout en gloussant. Elle ne comprenait rien, et c’était encore plus palpitant. Elle ne répondait d’ailleurs pas, elle la laissait s’égosiller, tout en lui tirant la langue, manque de respect toujours plus flagrant, pour la pousser dans ses derniers retranchements. Parce que lenka, elle était brutale. Et que c’était ce que désirait la jeune femme, qui n’attendait qu’une seule action, et ne se satisfaisait pas de ces menaces en l’air. Alors elle fut plus que ravie lorsqu’elle se retrouva soulevée, lorsqu’elle se retrouva sous la poigne de la volf, et que son regard vint se perdre dans le sien, le sourire qui venait infliger plus grande douleur au cœur de l’aînée. Si seulement elle savait. Si seulement elle savait, combien l’aube s’amusait. Elle voulait encore plus la perdre, voulait encore plus la perturber, et se jurait intérieurement de tout faire pour la sentir exploser, cette femme qui habitait ses pensées, bien plus qu’elle ne voulait se l’admettre, bien plus qu’elle ne voulait le croire. parce que tu serais prête à me payer ? allons, n’est-ce pas là une preuve suffisante ? ton cher petit papounet me paie pour que je le suce, et toi tu veux me donner de l’argent ? c’est bien que tu veux quelque chose. Qu’est-ce qui te fait le plus plaisir ? je peux te donner ce que ton homme ne te donne certainement pas. Un orgasme. Véritable. Ou un petit cuni ? après tout, je doute qu’il puisse te faire du bien. et puisque tu peux entendre comme ma bouche, ma langue, mes lèvres sont expérimentées, peut-être que c’est cette idée qui vient te donner des frissons. fourbe, elle était juste fourbe. Et elle sentait bien que cette proximité gênait d’autant plus lenka, qui la relâcha rapidement, non sans avoir épié ses lèvres un long moment. Peut-être parce que dawn en parlait ? ou peut-être parce que la volf ne savait plus comment arrêter d’y penser ? elle ne put néanmoins rien confirmer, et rit de bon cœur en entendant la dernière menace de cette louve enragée… mais pas assez à son goût. me refaire le portrait ? parce que tu as déjà un portrait de moi chez toi ? oh, c’est tout mignon, ça… et ses mains vinrent sur les épaules de la belle, qui ne semblait pas pouvoir la repousser. C’était encore plus exaltant, et elle se rapprocha, pointe des pieds, pour venir déposer un baiser sur ses lèvres, simple, doux, et provocateur. alors ? j’attends ? tu ne me refais pas le portrait ? elle gloussa, avant de la faire s’asseoir à nouveau. Et elle s’agenouilla, cette fois ci, exprès entre ses jambes, juste pour l’énerver, juste pour la chauffer. alors ? combien me paieras-tu ? hein ? que je sache combien je t’en donne… et ses mains vinrent à la rencontre de ces belles jambes que la belle laissait à sa disposition. Dommage qu’un vêtement l’empêche de toucher les vraies. non, parce que tu sais… puisque tu ne peux pas tenir ta menace, autant que je t’aide à assouvir tes désirs les plus profonds… ne t’inquiètes pas, ni papa, ni chéri ne sauront… ce sera un secret, entre toi et moi. N’est-ce pas grisant ? oh, si, c’était juste jouissif. Le genre de situation qui pouvait créer un véritable tsunami entre ses jambes, le genre de chaleur dont elle rêvait secrètement, sans pouvoir l’avouer, sans pouvoir le dire, sans pouvoir l’admettre. Mais elle le ressentait. Elle avait le brasier dans son bas-ventre, qui lui criait que lenka n’était pas loin d’exploser, elle aussi. Un véritable incendie qui devait se propager en elle. c’était tout ce que dawn voulait. Ça, ou la violence d’une réaction excessive. Parce que la pousser à bout, c’était une façon de jouer avec le feu. Et dawn ne se brûlait jamais réellement…
Pas avec elle.

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spit on my lips - dawnka#1
Jeu 31 Oct - 14:12

menace en l’air, elle le savait bien. était-elle réellement capable de lever la main sur elle? sur une femme? elle n’en avait pas la moindre idée… mais rien ne pouvait faire plus plaisir encore à cette vipère que la gêne présente dans les yeux de la louve, après ces mots. proximité qu’elle souhaitait à tout prix éviter depuis le départ, c’était finalement elle qui s’était rapproché, dans l’unique but de lui faire peur. mais qui des deux, avait réellement peur? qui des deux, impressionnait l’autre? c’était à peine si elle écoutait la phrase cinglante de la petite brune, puisqu’elle ne releva que ces deux mains posées sur ses épaules. et une nouvelle angoisse, un nouveau frisson. un corps à nouveau figé par la peur, alors qu’elle voyait bien le visage de la vipère se rapprocher, pour finalement déposer un baiser sur ses lèvres. simple, doux et sucré. et une bouffée de chaleur, qu’elle ne saurait décrypter. colère ou dégoût? angoisse ou plaisir? elle était perdue. perdue dans ses pensées, tandis que la petite brune reprenait son manège.
et elle se retrouva de nouveau coincée par la plus jeune, forcée à s’asseoir pour que cette dernière vienne se caler entre ses jambes, à genoux. entre gêne extrême et frissons dissimulés, les mots de la stripteaseuse, toujours plus provocants, continuaient de jouer avec sa patience, qu’elle se forçait à ne pas perdre. à défaut de s’emporter à nouveau en agrippant la tignasse de la jeune brune, Lenka s’accrocha aux accoudoirs de son siège et força un sourire, ignorant la réaction incontrôlée de son corps, lorsque ses mains se posèrent sur ses jambes, partie du corps qu’elle savait érogène. l’envie soudaine et fulgurante de lui coller son poing au visage lui brûlait presque les doigts, mais elle avait bien compris que la violence ne donnait que plus de plaisir encore à cette sorcière. elle se contenta de venir stopper les mains baladeuses de la plus jeune, ne pouvant s’empêcher de planter à moitié ses ongles dans sa peau. l’envie de lui faire mal, le besoin de se libérer de cette emprise pour retrouver ce semblant de contrôle, la savoir dominer la situation la rendait presque malade. et pourtant elle n’avait rien fait pour l’arrêter, jusqu’à maintenant. rien fait, lorsque ses foutues lèvres s’étaient de nouveau posé sur les siennes. rien fait, lorsque ses mains l’avaient forcé à s’asseoir. non, elle n’était pas totalement immunisée contre son venin. corps lâche, incapable de résister à l’appel de quelques sensations nouvelles. sensations que sa conscience refusait encore d’admettre. elle ne voulait pas de ça.
une fois son petit discours terminé, la forçant à dégager ses mains de ses jambes, lenka se pencha légèrement vers elle. tu ne sais rien de moi. tu ne sais rien de ma vie. elle prit appui sur cette dernière pour faire rouler son siège en arrière et gagner quelques centimètres de distance. pour ton information, je suis pleinement satisfaite au lit, avec mon fiancé. j’ai certainement connu bien plus d’orgasmes que toi, avec tes clients pervers. d’ailleurs, si tu crois que je vais accepter de me taper une gamine qui suce mon père presque tous les jours pour quelques billets… l’idée me donne plus envie de gerber que de te prendre sur ce bureau. difficile pour elle de garder son calme, habituée à montrer les crocs dès que quelque chose n’allait pas en son sens, en particulier lorsqu’il s’agissait d’une personne qui lui manquait totalement de respect. lenka faisait son possible pour garder un ton presque trop calme, en contraste avec la situation, pour maîtriser les ardeurs de la jeune brune. puisque cette dernière semblait s’extasier de la voir craquer devant ses provocations, la volf se refusait de lui offrir un tel spectacle, et la laisser gagner. alors, regard neutre et visage fermé, lenka croisa les jambes, les avant-bras sagement appuyés sur les accoudoirs et les yeux plantés dans ceux de la jeune femme. je vais te faire gagner du temps, tu n’obtiendra rien de ma part. une dernière chose, si je n’ai pas mis mes menaces à exécution, c’est uniquement parce que je n’aimerais pas que ton petit côté masochiste se réveille. je sais que c’est ce que tu attends, et ça me dégoûte suffisamment de te voir te trémousser devant moi. maintenant si tu veux bien, j’ai un VRAI travail qui m’attend, et ta présence commence sérieusement à m’insupporter. sur ces paroles, la grande brune se leva de son siège pour le pousser lentement vers son bureau, autrement dit en direction de la stripteaseuse. oh et… coucher avec une femme ne fait certainement pas partie de mes désirs, si tu veux tout savoir. encore faudrait-il que je te trouve attirante, et ce n’est pas le cas. quelle actrice. quelle putain d’actrice. quel magnifique sourire amer, tandis qu’elle se forçait à se convaincre de ce qu’elle venait de lui dire. son siège finit par atteindre la jeune brune qui s’était relevé, bloquant ainsi celle-ci contre le bureau. reprenant un soupçon de confiance, lenka arqua un sourcil, faisant comprendre à la vipère qu’elle gênait le passage.

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spit on my lips - dawnka#1
Lun 23 Déc - 17:26
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oh ce qu'elle aimait ainsi l'embêter. la savoir sous son joug ne faisait qu'enflammer plus encore ses ardeurs, et elle ne se gênait pas pour le lui faire savoir, des mots toujours plus acérés venant traverser la frontière de ses lippes, tandis qu'elle sentait encore le gout sucré des lèvres de la louve. si chaudes. si bonnes. si belles. elle avait ce rictus, mais savait pertinemment qu'elle-même plongeait dans le désir lorsqu'elle la regardait, son incroyable victime qu'elle ne savait plus oublier. et, entre ses jambes, elle s'exaltait, adorait la voir si frustrée, si perdue. parce que le serpent s'en allait vers la victoire, et que le canidé ne savait que se recroqueviller, la queue entre les jambes... et elle se sentait dominante, dawn. ses mains, qui passaient sur les sublimes jambes de la volf, son regard qui se perdait dans le siens, et ses mots, son ton suave. elle faisait tout pour l'énerver, elle faisait tout pour la faire craquer, et quelle ne fut pas sa joie lorsqu'elle sentit les ongles de lenka se planter dans ses mains, tout en stoppant ces dernières alors qu'elle les amenait toujours plus loin. encore un peu, et elle aurait presque put sentir la couture de sa culotte sous son jean, de quoi laisser un frisson toujours plus fort dans le corps de l'aube, qui s'amusait, encore et encore. elle ne savait pas voir la fureur de la louve comme une mauvaise chose, et se sentait de plus en plus attirée, tout en relevant les divers frissons que cette dernière tentait maladroitement de cacher. ah oui ? moi je pense que je peux lire en toi comme dans un livre. et ce ne sont pas tes piètres mensonges qui pourront me convaincre du contraire... parce que tu sais... tout en parlant, elle se penchait elle aussi en avant, elle laissait sa poitrine attirer la vue de la plus âgée, elle laissait son corps prendre possession de l'espace, et savait jouer de ses mots, sa langue étant probablement sa plus puissante arme. on ne dirait pas du tout que tu es satisfaite... on dirait même que tout ce que tu veux, c'est moi... mes lèvres... mon corps... alors persuade toi de ce que tu veux, beauté... mais ton corps ne sait pas mentir aussi bien que toi... elle rit, en jouant de ses courbes pour la faire craquer, et se retrouva bien démunie lorsque lenka croisa les jambes. mais elle n'était pas dupe, belle callaghan. elle savait parfaitement à quel jeu elles jouaient, et savait aussi qu'elle était en train de gagner, l'autre ne se servant de son corps et de sa distance que pour marquer sa défense, cacher le fait qu'elle devait être trempée... tu es marrante... mais elle était touchée, dawn. dans le mauvais sens du terme. elle prenait peut-être plus de plaisir qu'elle ne le devait dans ce boulot, mais elle était forcée de se déshabiller, et cela la vexait de voir que Lenka se pensait supérieure avec son travail de bureau. elle se glissa alors un peu plus vers elle pour glisser mais monn travail est aussi vrai que le tien... peut-être même plus vrai encore... elle la défiait du regard, mais avait toujours son sourire. elle ne voulait pas le perdre, elle ne pouvait pas le perdre, et éclata de rire en entendant les dernières paroles de sa soumise. bien... dans ce cas, pourquoi frissonnes-tu donc tant en ma présence ? réfléchis y, et à la prochaine, douce menteuse... et elle se trémoussa jusqu'à la sortie, dans un gloussement qui pouvait presque encore s'entendre après que la porte fut fermée.
parce qu'elle savait qu'elle avait gagné, quoiqu'en dise la louve.
parce qu'elle savait qu'elle gagnerait toujours.
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