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Lets talk (Jollie#7)

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Lets talk (Jollie#7)
Mer 6 Nov - 15:43
Si depuis notre petit dérapage avec Joey je n’ai absolument pas changé d’attitude, elle en revanche s’est appliquée à m’éviter. Pire encore, elle s’est arrangée pour me faire passer d’une brigade à l’autre en me désignant comme libre pour toutes sortes d’interventions. J’ai même passé une matinée aux archives, c’est dire ! Bien qu’extrême, la réaction de Joey ne me surprend pas, je savais que cette soirée allait foutre le bordel et pourtant si c’était à refaire j’agirais exactement de la même manière. Elle est même allée jusqu’à changer de partenaire, m’imposant ainsi la même chose, et clairement je m’en serais bien passé. Je pensais que ça ne pourrait pas être pire qu’à nos débuts, je me suis trompée, impossible de faire confiance à mon nouveau binôme et notre efficacité s’en ressent. Je ne suis pas la seule à m’en rendre compte, tout ça se répercute dans l’équipe et notre chef fini par prendre les choses en main. Convocation dans son bureau, d’abord de tout le monde, puis seulement de Black et moi. J’ai l’impression d’être une adolescente qu’on engueule alors que dans le fond j’y suis – presque – pour rien. En parent fâché le chef nous fait la morale mais ne s’en tient pas là. Alors que je pensais l’orage terminé, il décide que c’est le moment pour ma coéquipière et moi, parce que les choses ont été rétablies ainsi, devons mettre les choses au point. Black s’apprête à protester, mais il quitte la pièce et… Nous enferme ?! Merde. A quoi il joue ? Il veut avoir un meurtre à élucider au sein même du commissariat ? Bon y’aura pas trop de difficulté à boucler l’enquête ça c’est sûr. Je soupire et m’appuie contre le bureau sans m’asseoir dessus « Génial. » je hausse les épaules et regarde Joey, elle est furieuse « “Etre comme un lion en cage“, l’expression prend tout son sens avec toi. » fis-je remarquer au risque de l’énerver un peu plus. Nouveau soupire, de toute façon si on veut sortir de là faut qu’on s’explique « Bon le chef a quand même pas tort sur quelques trucs… Les nouveaux binômes fonctionnent pas et puis faut qu’on parle. ». C’est bien ça le problème, il faut, mais pour dire quoi ? Doit-on parler de ce qu’il s ‘est passé entre nous ? De son aveu ? On est clairement pas prête à sortir de là parce que je doute que Joey soit très encline à aborder à nouveau ces sujets. « Je comprends que tu m’ai évité. Mais me faire aller d’un service à un autre, c’était peut-être pas nécessaire, si ? » il faut bien que quelqu’un se lance, je le fais, à priori j’ai une sorte de don pour qu’elle finisse par s’exprimer…
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Lets talk (Jollie#7)
Mar 12 Nov - 13:31
Une fois rentrée chez moi l’autre soir, j’ai pété un plomb, d’ailleurs je me suis entaillé la main avec un putain de verre et j’ai gardé un bandage quelques jours à cause de ça. J’en loupe pas une. Qu’est-ce qui m’a pris de me laisser aller avec Willie, laisser ces putains de démons refaire surface ? Et puis j’ai dit des choses que j’aurai clairement jamais dû dire. J’y crois pas. La totale. Et bordel, pourquoi chaque fois que je repense à ce moment j’ai chaud ? Je déteste cette sensation de perte de contrôle, ça me met hors de moi. Alors pour ne plus avoir à vivre ça à nouveau, j’ai tout fait pour éviter Willie. Je l’ai envoyée plusieurs fois sur des affaires pour qu’elle ne soit pas dans mes pattes, et récemment j’ai même réussi à nous faire changer de binôme. Pas question que je continue de bosser avec elle. Ce serait trop difficile, trop dangereux même. Mais ce n’est pas de l’avis de notre boss qui nous convoque elle et moi dans son bureau, comme deux putain de gosses. Mais le pire c’est même pas le soufflon qu’on se prend, c’est qu’il nous enferme toutes les deux dans son bureau sans nous laisse d’autre choix que de discuter. « Quoi ? Mais c’est une blague ? Bauer revenez il est pas question que je reste enfermée là ! » Je tambourine à la porte en gueulant, mais rien. Bordel de merde. « “Etre comme un lion en cage“, l’expression prend tout son sens avec toi. » Je me retourne d’un seul coup et la fusille du regarde. « Ferme-la toi ! » J’ai pas envie de prendre des pincettes, je déteste quand on me force à faire quelque chose. Je sais bien que quoi que je dise elle en fera qu’à sa tête. La preuve. « Bon le chef a quand même pas tort sur quelques trucs… Les nouveaux binômes fonctionnent pas et puis faut qu’on parle. » Je ricane en me forçant. « Qu’on parle ? Qu’on parle de quoi ? Y’a rien à dire. » Surtout que y’a très certainement des putain de micros dans ce bureau, et c’est d’ailleurs ce que je suis en train de chercher un peu partout, soulevant la lampe, glissant ma main sous le bureau… « Je comprends que tu m’ai évité. Mais me faire aller d’un service à un autre, c’était peut-être pas nécessaire, si ? » Je m’arrête pour la regarder, et reprends mes investigations. « C’était le seul moyen pour que tu me foutes la paix. Je suis déçue que ça ait pas marché plus longtemps. » Je continue de m’activer, recommençant à m’énerver parce que je ne trouve rien. « De toute manière je parlerai de rien avec toi, surtout pas ici. » Elle est pas idiote elle se doute bien de mes suspicions. Je soupire et me laisse tomber dans le fauteuil du boss. « Qu’est-ce qu’il veut ? Qu’on lui dise qu’on va à nouveau bosser ensemble ? Et bah qu’on lui dise si je peux sortir d’ici. Ça m’incitera pas à te parler pour autant. » Je me lève à nouveau et me dirige vers la porte, tapant dessus, mon poing fermé. « BAUER ! C’est bon ouvre on a fini ! »
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Lets talk (Jollie#7)
Mar 12 Nov - 22:08
La porte est verrouillée par notre chef, ce bureau devient alors le théâtre d’une Black des grands jours. Telle une furie elle tape contre la porte en s’époumonant pour qu’on la laisse sortir. J’assiste à la scène, me fend d’une remarque et le retour ne se fait pas attendre. Sec, acerbe. Je suis la plus jeune de nous deux mais c’est elle dont la réaction est la plus puérile, elle fait sa crise, refuse le dialogue parce qu’on le lui impose. Mais quel autre choix offre t’elle ? L’ambiance dans la brigade commence à se dégrader, c’est nos résultats et bien plus encore qui sont en jeu, il est temps de parler. Ce qu’elle ne veut pas faire, surtout pas ici, sur ce point je la comprends un peu… Je suis moi-même tenter de fouiller à la recherche de micros mais clairement elle le fait pour deux à s’agiter comme ça ! Je reste évasive sur les raisons de la distance mise entre nous, après l’avoir réduite à néant ou presque l’autre soir, Joey réagit à l’opposer, cherchant à m’éloigner le plus possible d’elle. De quoi a t’elle peur au juste ? De moi ou d’elle-même ? Me balader dans tous les services est le seul vrai moyen qu’elle ai trouvé pour me voir le moins possible. Son seul regret c’est que ça n’ai pas duré. Je soupire et lève les yeux. Après la soirée, le lendemain matin, en me rendant compte de ce qu’il s’était passé, j’étais à peu près certaine qu’elle ferait volte-face. Mes efforts de ces derniers mois pour en faire une coéquipière fiable ont été réduits à néant, et pourtant je ne regrette rien. Elle cesse enfin de tourner en rond et de s’agiter comme une possédée, se laissant tomber sur le fauteuil du chef. « C’est ce qu’il veut entendre, mais je crois que c’est surtout ce qu’il veut voir… » on était un binôme efficace, y’a pas de raison que ça change. Enfin pas à ses yeux à lui en tout cas. Dans tout les cas Black refuse que l’on se parle, je hausse les épaules « Ouais de toute façon je sais déjà l’essentiel. » mon regard se fixe dans le sien, j’y lis comme une fugace pointe de panique. Elle se lève et retourne tambouriner contre la porte, braillant le nom de notre supérieur pour qu’il daigne venir rouvrir son foutu bureau. Je le vois observer la scène, dépité par Joey, me jetant un regard lourd de sens. Elle est infernale. « T’as de l’espoir qu’il rouvre alors que ça fait même pas dix minutes qu’on est là. » lâché-je avec un pointe de cynisme. « Je vais probablement demander ma mutation. » avoué-je de but en blanc. Voilà un info qui devrait lui faire plaisir. J’avais espérer qu’elle accepte que l’on discute un peu pour mettre les choses à plat avant ça, mais elle est définitivement plus têtue qu’une mule alors autant entrer dans le vif du sujet. « Le chef est pas encore au courant. Mais c’est ce que tu as l’air de vouloir. Et puis moi être le pion qu’on met n’importe où pour combler les manques à droite et à gauche ça m’emmerde. ». Ça me fait mal de renoncer à la section criminelle mais j’y reviendrai, plus tard, et je suis sûre que j’ai de l’expérience à prendre ailleurs.
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Lets talk (Jollie#7)
Lun 18 Nov - 17:37
Je suis hors de moi, je déteste me sentir en cage, pour la simple et bonne raison que c’est une sensation que je ne connais que trop bien. Alors je tambourine à nouveau à la porte pour que notre supérieur daigne enfin nous ouvrir. « C’est ce qu’il veut entendre, mais je crois que c’est surtout ce qu’il veut voir… » Je me retourne vers elle pour la fusiller à nouveau du regard. Le retour de la hippie c’est ça ? Mais qu’elle ferme sa gueule putain. « Ouais de toute façon je sais déjà l’essentiel. » Je m’arrête de beugler et me retourne pour la regarder. Cette phrase aussi insignifiante pourrait elle être, est en fait plus lourd de sens qu’elle ne le devrait. Je déteste l’idée qu’elle puisse avoir quelque chose contre moi, je m’en veux d’avoir délié ma langue, dans tous les sens du terme. Me revoilà partie à hurler à tout va pour qu’on vienne nous ouvrir, je vais perdre patience. Ironie. « T’as de l’espoir qu’il rouvre alors que ça fait même pas dix minutes qu’on est là. » Mais qu’elle la ferme pour de bon, c’est pas possible ça !! Je serre les poings, mais pas le temps de recommencer mon vacarme qu’elle lâche une bombe. « Je vais probablement demander ma mutation. » Je fais à nouveau volte face, plongeant mon regard dans le sien. J’ignore si je suis euphorique à l’intérieur, ou si je suis totalement paniquée. « Le chef est pas encore au courant. Mais c’est ce que tu as l’air de vouloir. Et puis moi être le pion qu’on met n’importe où pour combler les manques à droite et à gauche ça m’emmerde. » Je soupire et lève les yeux au ciel. « J’te pensais plus solide que ça Weaver. » Oui, c’est un moyen de la faire culpabiliser pour mieux renoncer à cette idée pourrie. Parce que non j’ai pas envie de changer de binôme, c’est la première avec qui j’ai réussi à me sentir en confiance, même si je ne le dis pas. Ce serait faire aveu de faiblesse. « Si t’abandonnes maintenant tu vas perdre tout crédit après de tes futurs binômes. C’est con. » Je hausse les épaules, me voulant détachée. « Enfin tu fais comme tu veux, moi ça m’fera des vacances. » Est-ce que ma voix s’est brisée en disant ça ? Un peu oui, parce que putain j’ai pas envie qu’elle lâche le navire. « J’trouve ça lâche. C’est tout. Moi ça fait vingt ans qu’on m’empêche d’évoluer, mais j’suis encore là, j’ai pas baissé les bras. Toi t’as tenu quoi, quelques mois à peine. » Je ricane un peu, cynique. « Petite joueuse. T’es p’tetre pas faite pour ce métier finalement. » Je suis dure, mais je suis surtout comme un animal blessé. Je me défends en attaquant.
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Lets talk (Jollie#7)
Mar 19 Nov - 13:01
Joey gaspille son énergie inutilement à gueuler et frapper contre la porte, mais le lui faire remarquer ne fait que l’agacer un peu plus. Regards assassins, soupirs et elle attaque de plus bel. C’est dingue comme elle peut avoir des qualités, qu’elle s’évertue à cacher, et à côté de ça une manière détestable de se comporter en faisant preuve d’un vrai tempérament de merde. Je m’y suis faite, je dirais même que ça fait partie de son charme, pour autant quand elle s’évertue à se fermer à la terre entière comme c’est le cas à cet instant, parler à un mur serait plus productif. Puisqu’elle est hermétique à toute discussion autant lui donner le fond de ma pensée sans plus de cérémonie. L’annonce tombe, je songe à demander ma mutation. Son attention est à nouveau centrée sur moi, je lui explique ma démarche, même si elle est encore en réflexion. La situation telle qu’elle est ne me convient pas et je ne compte pas rester immobile, bloquée. Même ça, ça a l’air de la gonfler. Un soupir, elle me taxe d’être trop faible. Abandonner se serait donner une mauvaise image de moi « J’abandonne pas. » elle ne m’écoute pas, trop contente de pouvoir m’en mettre plein la gueule. Pourtant je ne la sens pas totalement insensible à ma révélation. Je le sais, on a réussi à développer quelque chose, être un vrai binôme… Un peu plus que ça, mais ce dérapage de l’autre soir c’est encore autre chose, il ne s’agissait plus de la flic, juste de Joey en tant que femme. Sauf qu’elle ne supporte pas que j’ai pu être le témoin de son abandon, le déclencheur même. Et puis il y a eu son aveu, maintenant elle me voit comme une menace. Pas totalement à tort, je pourrais m’en servir contre elle, mais je pensais qu’elle me connaissait mieux que ça, je ne suis pas déloyale. Black me sert une nouvelle série d’arguments, rien de bien valorisant, elle m’enfonce, c’est sa manière de faire. Comment lui en vouloir ? Je crois qu’elle même n’a connu que ça. J’échappe un petit rire aussi cynique que le sien « Non, c’est pas moi qui suis lâche, c’est toi. Tu penses t’accrocher mais tout ce que tu fais c’est t’entêter bêtement. » je m’approche et la pointe du doigt « Tu penses faire des efforts, mais en fait c’est comme ici, tu tapes dans une porte qui s’ouvrira pas au lieu de chercher une autre issue, passer par une porte dérobée et te battre pour ce que tu veux. » j’appuie le bout d mon doigt sur le haut de sa poitrine « Si je suis pas faite pour ce métier tant pis, mais au moins j’essaie. ». Mes mots dépassent un peu ma pensée, mais elle touche à un point sensible, autant que moi je peux le faire, on s’attaque réciproquement. Jusqu’ici je n’avais fait que grogner un peu pour toute forme de réplique à ses attaques, là je sors les crocs, mais c’est pour la faire réagir, ouvrir les yeux. « Ne me reproche pas de faire ce que tu n’as jamais osé. » j’ajoute « Ou donne moi une raison de ne pas en arriver là. ». Je sais qu’elle est trop fière pour l’admettre, trop trouillarde aussi en quelque sorte, mais bosser ensemble ça nous a servi toute les deux, c’est pour ça qu’on doit nettoyer le sable dans cette engrenage et tenter de le faire repartir. Mon regard fixé dans le sien je lui dis plus bas, dans une confidence « T’as pas à avoir peur que je balance quoi que ce soit. Fais moi confiance, putain. » et je sais combien c’est difficile pour elle, mais cette situation l’est pour moi, sûrement plus que je ne le pensais.
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Lets talk (Jollie#7)
Ven 22 Nov - 13:05
« J’abandonne pas. » lâche-t-elle, visiblement un peu amère. Ah, aurais-je touché un point sensible ? Je laisse échapper un ‘pfeuh’ pour lui faire comprendre que je ne la crois pas. Pour moi, tout concorde, elle n’a pas les épaules. Même si au fond, je sais qu’elle les a, elle me l’a prouvé plus d’une fois sur le terrain. Mais ça reste quand même un abandon, et oui je me sens abandonnée. C’est con mais c’est un fait, alors que c’est quand même moi qui ait essayé de la dégager de mon cercle vital, pour me protéger. Je ne veux pas avouer qu’au fond, c’est encore avec elle que j’aimais le mieux travailler. Mais avouer ça, ce serait faire aveu de faiblesse, et je crois qu’elle m’a assez poussée dans mes retranchements comme ça… La jeune femme s’approche, me traitant de lâche à son tour, me pointant du doigt, index qu’elle appuie sur mon thorax sans me lâcher des yeux. Et je ne lâche pas non plus son regard, les sourcils froncés face à son ton accusateur. Elle use de métaphores qui n’ont aucun pouvoir sur moi en temps réel, ce genre de chose a un effet ralenti sur mon cerveau, je ne comprends et n’assimile que plus tard. Je sis une femme d’action, pas de réflexion. « Ne me reproche pas de faire ce que tu n’as jamais osé. Ou donne moi une raison de ne pas en arriver là. » De quoi elle parle exactement ? Que je n’ai jamais osé quoi ? Lâcher mon poste, la police ? « Arrête de nous comparer, tu ne me connais pas. » Et c’est une réalité. Si elle a réussi à apprivoiser une partie de moi, ce n’est pas entièrement le cas et il y a beaucoup de choses qu’elle ne sait pas. Il est vrai qu’elle sait aussi beaucoup de choses que d’autres ne savent pas. Elle s’approche davantage et je me raidis, sans pour autant bouger de ma place initiale. « T’as pas à avoir peur que je balance quoi que ce soit. Fais moi confiance, putain. » Je ne la lâche pas des yeux, mon souffle et mon coeur s’accélèrent, allant de paire. La confiance… MA confiance. Elle est si difficile à donner, après tout ce que j’ai vécu toutes ces années, à cause de mon parcours de vie. Je me sens éreintée de me battre parfois, mais je ne connais que ça. Je sais que si je devais baisser la garde, je finirai par sombrer, dévorée par tous ces démons qui menacent depuis toujours d’absorber mon âme. Je souffle un peu, pour laisser échapper une forme de colère, de frustration aussi. Parce que je me rends compte que c’est difficile d’être aussi près d’elle sans repenser à ce baiser de l’autre soir. Ce baiser qui a tendance à me hanter beaucoup plus que je ne veux bien l’admettre. « D’accord. » Je capitule. Et c’est beaucoup me concernant. « On reprend à bosser ensemble. Mais pas de questions. Et pas de… rapprochement. » Je secoue la tête et recule d’un pas pour ne pas flancher alors que je lui demande de ne faire aucun pas de travers. « A moins que t’aies vraiment en tête de demander ta mutation ? » Je suis un peu plus calme, même si faut le dire vite. Je glisse mes mains dans mes poches, laissant apparaître une légère désinvolture.
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Lets talk (Jollie#7)
Mar 26 Nov - 14:08
Que Black me traite de lâche ne passe pas, elle me donne son exemple, affichant son combat contre tout ce qui l’empêche d’avancer. Pour moi c’est ça la lâcheté, continuer à se placer en victime au lieu de se bouger pour trouver une issue, même détournée. Je n’ai pas envie de demander ma mutation, mais si j’y suis contrainte par son attitude et cette ambiance merdique, je le ferais. Ma comparaison lui déplait, et elle n’a pas tort je ne la connais pas totalement, elle s’y applique « Pas faute d’essayer. » lâché-je, un peu ironique. Pourtant je sais que je suis sans doute une de celle qui ai parvenu à faire au mieux avec son caractère de merde, gagner un semblant de sa confiance, sur le terrain, et une petite part de respect. Pour la reconnaissance c’est trop tôt, le jour où elle me dira que je fais du bon boulot n’est pas encore arrivé, elle est trop fière pour ça. De même que m’avoir montré ses failles, certains secrets même, la met dans l’inconfort car elle craint que je ne m’en serve contre elle. Je le lui dis clairement ne pas en avoir l’intention, lui réclame un peu plus de foi en ma loyauté, en ce lien qui nous lie malgré tout. Ces quelques mots ont un impact sur elle, Joey est en lutte permanente contre tout, tout le monde, mais surtout elle-même j’ai l’impression. Elle souffle, c’est quitte ou double, la tempête ou l’accalmie. Et finalement le Lieutenant acquiesce, sous mon regard perplexe. D’accord quoi ? Elle accepte que l’on retravaille ensemble, à la condition d’éviter tout rapprochement. Je lève les yeux « Ça va oublie, c’était hors du boulot, comme ça. » je sais très bien que ce n’est pas possible à oublier. Si ça ne l’est pas pour moi, alors ça doit encore moins l’être pour elle. J’ai ouvert une faille, je le sais, je l’ai fait presque en connaissance de cause… Mais des fois on fait des trucs inexplicables, animés par un force qui nous dépasse, l’envie. « Boulot, boulot. » ajouté-je, de bonne foi. Pour l’une comme pour l’autre cette soirée restera un moment d’égarement. Black revient sur cette histoire de mutation, je secoue la tête « Seulement si tu m’y obliges. » pour être sûre que les choses soient claires j’ajoute « Me faire aller d’un service à l’autre en guise de bouche trou, tu oublie. J’ai signé pour la criminelle. Pas les stups et encore moins les archives ! » parce que sur ce coup là elle avait fait très fort « Plus jamais les archives. » dis-je en la fixant droit dans les yeux « Sauf si tu es de la partie. » pour une affaire, histoire qu’on soit de corvée à deux, en équipe. Je ne perçois qu’une seconde après la potentielle double lecture de mon propos et ajoute précipitamment avant tout mal entendu « Pour bosser. Si on a des recherches à faire sur une vieille enquête… ».
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Lets talk (Jollie#7)
Ven 29 Nov - 9:25
Nouveau tacle lorsque je lui dis qu’elle ne me connaît pas, elle me fait comprendre qu’elle a bien essayé. Effectivement, je ne l’ai pas vraiment laissée entrer, mais pourtant bien plus qu’elle ne l’imagine. Elle sait plus de choses que bien d’autres ne savent pas, ni même ma propre famille. Je finis par capituler, j’accepte qu’on bosse à nouveau ensemble, en même temps je n’ai pas vraiment le choix, et au fond, je sais que je n’ai de toute manière pas envie de bosser avec quelqu’un d’autre qu’elle. Alors je vais devoir m’y faire, puisque je n’ai pas le droit de faire cavalier seul, ce qui m’arrangerait bien. Ma seule condition : pas de questions, pas de rapprochement. Après tout, c’est elle qui a commencé avec son baiser pour soit disant nous servir de couverture. Ok elle était pas dans son état naturel, mais quand même. « Ça va oublie, c’était hors du boulot, comme ça. » Peut-être, mais en attendant, oublier c’est impossible. Ce qui s’est passé s’est bel et bien passé, malheureusement. Elle ajoute que maintenant ce sera boulot boulot. Ça me va. Je hoche simplement la tête pour acquiescer. Je préfère quand même être sûre qu’elle n’ait pas réellement envie de changer de service, il n’est pas encore trop tard. « Me faire aller d’un service à l’autre en guise de bouche trou, tu oublie. J’ai signé pour la criminelle. Pas les stups et encore moins les archives ! » C’est vrai que ce jour là j’avais fait fort, et j’étais plutôt fière de mi. D’ailleurs, un léger rictus étire le coin de mes lèvres. « Plus jamais les archives. Sauf si tu es de la partie. » Rictus perdu immédiatement, je fronce même les sourcils. C’est quoi son problème putain ? Elle est toujours obligée de faire des allusions comme ça, ça va continuer encore longtemps ? « Pour bosser. Si on a des recherches à faire sur une vieille enquête… » Je plisse les yeux, suspecte quant à son explication. Je sais que ça ne va pas être de tout repos, je le sais parce que ce qu’il s’est passé ce soir là résulte d’une lutte entre moi et moi-même depuis trop longtemps, et que Willie a réussi à mettre le doigt dessus, elle a trouvé la brèche et forcé l’entrée. Ce qui m’emmerde c’est d’avoir laissé la porte entre ouverte assez longtemps pour qu’elle s’y faufile. Maintenant c’est trop tard, je ne peux plus faire machine arrière, et ça me fait flipper. Pourtant je sais que notre binôme marche bien, malgré tout je lui fais confiance, elle m’a prouvé à maintes reprises que je pouvais, et je crois pouvoir dire que la réciproque est réelle. Mais comment je vais réussir à me sortir cette attirance de la tête, j’en sais bien rien. « Ça y est vous vous êtes réconciliées ? » Je me retourne et fusille mon boss du regard. « T’as cru qu’on avait quatre ans ou quoi ? » « Pas loin. » Haha très drôle. « Ouais c’est bon. On refait équipe. J’peux aller boire un café maintenant ? » Je ne demande pas vraiment la permission, je quitte directement le bureau de mon boss pour rejoindre la machine à café dégueulasse, mais on s’y habitue. Maintenant, il va falloir vivre comme si Willie ne savait rien, comme si je n’avais pas lâché une information capitale sur moi, comme si je n’avais pas cédé à ses avances. Comme si ma vie n’était pas déjà un calvaire…
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