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part of our history - fleming sisters

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part of our history - fleming sisters
Lun 2 Sep - 9:00
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Un regard, et tout revenait en mémoire. Un regard, et tout se bousculait dans ses pensées. Entre les cris du petit dernier, celui qu’elle avait toujours eu plus de mal à accepter, jalousie non cachée d’un bébé qui avait encore son paternel, alors que personne d’autre n’avait ce droit. entre les cris des autres enfants, de ceux qui lui volaient l’attention, les siens qui résonnaient toujours plus fort, exaspération des aînés. Et puis il y avait les rires. Et puis il y avait les bons moments. Les seuls trouvés, quand l’entraide était là. elle les entendait encore, ces rires d’enfants, qui ne se souciaient plus, par moments, pendant un temps du manque qui les prenait tous, de cette peur qui leur parvenait tous, de ne plus pouvoir se suffire. Parce que l’argent ne tombait pas du ciel. l’argent ne tombait jamais du ciel, sauf parfois, dans les poches de maman, quand ce n’était pas un inconnu qui lui tombait dessus.
C’était souvent l’inconnu, plus que la monnaie.
Elle s’en souvenait encore.
Elle s’en rappelait toujours. Alors que la maison était désormais bien plus décrépie, en ruines, presque. Les murs qui perdaient de leur peinture, les fissures qui se multipliaient, rien que sur la devanture. Ces mêmes traits dans mes murs qui n’étaient que fins petits dessins pour une petite fille. Et elle posait ses mains dessus, quand elle était petite. Elle collait des dessins dessus, comme pour cacher la misère. Un fin sourire sur ses lippes, elle n’osait même plus avancer, ne savait même pas comment elles avaient trouvé le courage de revenir.
Elle.
Et sa sœur.
Seule restée à ses côtés, seule retrouvée à los angeles, alors qu’elle tenait encore dans sa main le papier sorti de l’enveloppe. Le même que noor avait reçu. Et que, peut-être, d’autres fleming avaient reçus, de par le monde.
Ce putain de papier, qui les renvoyaient à une époque plus difficile, à une époque qui les avait forgées, qui les avait détruites. Une époque qu’elle aurait pu regretter, si elle n’avait pas quitté new york. Une époque qu’elle avait regretté, quand elle avait retrouvé son père, quand elle avait accepté de le suivre, conseil de noor pour tenter d’avoir une meilleure vie.
Belle connerie, mais elle était gosse, elle pouvait suivre un adulte, en ce temps, mais pas repartir seule.
Même si elle avait tenté.
Une époque pleine de souvenirs. Bons, parfois. Mauvais, parfois. Difficiles, souvent.
Et elles n’avaient même pas passé le pallier. Elles restaient devant la maison. Comme bloquées.
Et odalys le revoyait. Cet homme, dernier des pères, qui sortait fumer, qui revenait pour frapper un gosse, tant que ce n’était pas le sien. Un frisson la parcourut, comme une angoisse de le retrouver là.
Mais non.
C’était impossible.
La lettre le disait bien.
La maison était désormais vide.
Et qu’était-il devenu ?
Et qu’étaient-ils tous devenus ?
Elle savait qu’ils habitaient encore la mansarde, quand noor était arrivée à los angeles. Parce qu’elles avaient longuement parlé, en se retrouvant.
La quatrième et la cinquième de la famille. Sur neuf.
ça fait bizarre.
De revenir ici.
Ici, et dans le temps.
Comme si elles le remontaient à deux.
Ce monde, dans lequel noor était une maman de substitution, la sœur au foyer qui se sacrifiait pour les plus jeunes. Ce monde, dans lequel odalys était une noor de substitution, quand il le fallait, quand elle pouvait l’aider, avec l’assurance de pouvoir la remercier, encore et encore, dette qui ne sera jamais remboursée, envers cette femme qui avait donné de sa vie pour aider les autres.
Noor. La préférée d’odalys.
Noor. La seule pour l’accompagner. Ou bien était-ce elle l’accompagnatrice ? elle ne savait plus trop. Elle ne comprenait plus vraiment. Allaient-elles vraiment retrouver d’anciennes affaires ? et dire au revoir à tout un pan de leur histoire ?
Peut-être.
C’était compliqué.
C’était difficile.
Il fallait déjà passer la porte d’entrée.
Sa main sur le bois, la poigner qui ne tenait plus, l’antre qui s’ouvrait.
Les souvenirs toujours plus présents.
Un sourire sur ses lippes.
Et le cœur qui la bombardait.
Le passé pouvait se montrer vicieux.
Surtout avec les sentiments.

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Dim 20 Oct - 17:33
La lettre avait apporté avec elle de douloureux souvenirs. Voilà des années qu’elle se battait pour s’extraire de cette vie épuisante, insupportable, à laquelle elle avait été enchainée durant toute son enfance. Mais il ne suffisait pas de lui vouloir pour échapper à son passé. Et Noor ne l’avait compris qu’en parcourant ces quelques lignes du regard, en découvrant les mots inscrits en lettres noires sur fond blanc. Les derniers résidants de cette maison de malheur avaient mis les voiles et encore une fois, c’était à elle de passer derrière eux. Enfin, pas à elle seule. Heureusement. Un message envoyé par Odalys lui avait appris que sa sœur avait reçu la même missive, qu’elle aussi était invitée à venir débarrasser ces pièces qui les avaient vues grandir, quand bien même elles ne les avaient pas arpentées durant le même nombre d’années. C’était le cœur lourd que Noor s’était mise en marche, avançant vers cette maison qu’elle avait si longtemps souhaité oublier. En vain. Odalys étaient déjà là, debout devant la porte. Sa grande-sœur lui avait adressé un regard, avait légèrement incliné la tête pour la saluer. Pas d’effusion de joie chez les Fleming, pas de grandes retrouvailles. L’amour, personne ne l’avait connu dans cette maison. Pas selon une forme emplie d’empathie, de contacts physiques et ce genre de choses. Non, pour eux, l’amour c’était de se serrer les coudes. C’était tout. Noor s’était postée à côté de sa sœur, avait longuement fixé le battant de bois, sans réussir à poser sa main dessus. Sans faire le moindre geste pour tenter d’actionner la poignée. Son cœur était lourd comme de la pierre, son regard était embué par les larmes, et elle ne parvenait pas à trouver la motivation nécessaire pour faire le moindre pas en avant. Alors ce fut Odalys qui prit les devants, qui avançait finalement d’un pas pour ouvrir la porte. Une épaisse volute de poussière s’envolait alors que le battant pivotait sur ses gonds. Effectivement, cela devait faire une éternité que personne n’avait mis les pieds dans la baraque. La plus jeune des deux Fleming était passée devant et Noor lui avait emboité le pas, fermant la marche. Elle refermait également la porte derrière elle et cela lui transmit une impression étrange : comme si elles s’enfermaient avec leurs souvenirs. « C’est vraiment dégueulasse. » finit par lâcher Noor alors qu’elle venait placer son tee-shirt par-dessus son nez, tentant de s’extraire aux odeurs nauséabondes qui venaient de toutes parts. Elle s’approchait alors des fenêtres qu’elle avait souvent nettoyées, qu’elle avait si souvent ouvertes, pour reproduire le même geste qu’à l’époque : toutes les ouvrir en grand pour laisser les lieux s’imprégner d’un peu d’air frais. La lumière en profitait également pour entrer, révélant également les dégâts. « Bordel. On en aura pas assez d’une journée. » commentait Noor alors que son regard parcourait les débris étendus au sol ainsi que la couche de poussière. Par endroit, des bouts de murs manquaient, comme si quelqu’un s’était acharné sur les parois de la maison, venant s’y écorcher les poings. Et au milieu de toutes ces cochonneries, une peluche attirait l’œil de la Fleming. Elle se pencha pour la ramasser, venant la coller contre son cœur malgré la saleté qui imprégnait le tissu. « J’pensais vraiment pas retrouver Monsieur Canard un jour. » Mots qui avaient échappés le seuil de ses lèvres alors que des larmes venaient prendre possession de ses yeux, menaçaient de s’écraser sur ses joues.
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