Charlotte. Il n'arrivait pas à la chasser de ses pensées. Allongé dans son lit d'hôpital, c'était elle. Toujours elle. Partout où il allait. Le spectre de leurs baisers lui brûlait les lèvres à chaque fois qu'il y songeait. Définitivement, Ethan admettait qu'il en était accro. Bien sûr, ça ne datait pas d'hier. Ses sentiments étaient endormi dans un cœur aveuglé par cette drôle d'amitié qu'ils se portaient. En fin de compte, c'était un amour réciproque non-assumé. Il a quand même fallut que le Prewett frôle la mort pour qu'ils s'en rendent compte, bien que le déclic avait commencé à se faire suite à cette soirée où ils avaient failli déraper si le livreur n'avait pas sonné à la porte. Ils n'avaient pas succombé de nouveau à l'appel de leurs instincts, hormis ces quelques baisers échangés à l'insu de leurs parents à l'hôpital. Ils avaient décidé de garder cette relation secrète. Pour le moment en tout cas. Les deux jeunes gens voulaient rester un peu dans leur bulle. Profiter de cette intimité qui était toute nouvelle pour eux. Enfin avec la mobilité assez réduite d'Ethan, ils ne pouvaient pas profiter de grand chose. Et c'était ultra frustrant. Autant pour lui que pour elle. A présent qu'il était de retour dans le monde extérieur sans avoir à se trimbaler tout ces fils pour l'aider à respirer, il comptait bien rattraper le temps perdu. Attention tout de même, son médecin ne l'avait pas lâché comme ça. Certes, il était en arrêt total de travail et bénéficiait d'une surveillance médicale assidue, mais ce n'était pas pour autant qu'il devait faire le con en forçant un peu trop sur la corde, au risque qu'elle se rompt. Sa dernière visite annonçait qu'Ethan était sur la bonne voie pour une guérison totale. C'était une bonne nouvelle, une très bonne nouvelle même dont il souhaitait absolument partagé avec ses proches. Et Charlotte. Il la savait chez elle à cette heure-ci, puisqu'elle avait demandé des congés spécialement pour veiller sur lui. C'était adorable de sa part d'avoir fait ça, et il n'était pas prêt d'oublier.
N'habitant pas très loin l'un de l'autre, Ethan ne mit pas longtemps pour arriver chez elle. Son impatience de la revoir grandissait au fur et à mesure qu'il s'approchait de son appartement. Étrangement, c'était comme s'ils ne s'étaient pas vu depuis une éternité alors que pas du tout. Elle sera surprise de le voir débarquer à l'improviste, mais elle le sera sûrement agréablement. Il toqua à sa porte en portant trois coups contre la surface boisée jusqu'à ce qu'on vienne lui ouvrir. Le tintement des clés de l'autre côté laissaient supposer qu'elle arrivait pour le faire. Et une fois ouverte, il tomba nez à nez avec celle qu'il pouvait désormais appeler sa petite amie. Ses émeraudes se plantèrent instantanément dans les siens. A l'origine, il était venu dans l'optique de lui annoncer sa quasi réhabilitation sur le porche de son appartement. Ou à l'intérieur, si elle l'invitait à entrer. Mais il fût subitement pris par une fulgurante envie de l'embrasser et de la tenir dans ses bras. Ethan n'avait pas cherché à lutter, désormais conscient que la vie pouvait s'arrêter à n'importe quel moment. Que si l'on voulait quelque chose, on devait foncer au risque de le regretter. Alors sans même lui laisser le temps de dire quoique ce soit, il captura ses lèvres avec avidité. Un baiser sulfureux, à lui en faire tourner la tête. Dans l'impulsion du moment, ils avaient fini tous les deux à l'intérieur de l'appartement, la brune coincée entre lui et la porte. Personne n'avait bu. Ce n'était pas non plus un rêve : tout était bien réel.
« Charlotte... » Finit-il par prononcer à voix basse, tout haletant. Ethan avait chaud, et ce n'était pas qu'à cause du fait d'être en plein mois de juin. « Désolé, c'était plus fort que moi... » Murmura-t-il en étouffant en rire. Puis il s'approcha, et vint de nouveau chercher ses lèvres humides. Une de ses mains, postée sur une de ses hanches, remonta et profita pour glisser sous son t-shirt, alors qu'il s'abandonnait volontairement à cette ivresse qui l'enivrait. Reste à savoir s'il était le seul à apprécier ou, à l'inverse, fût l'investigateur d'une expérience qu'ils n'avaient pas pu achevée la fois dernière, à leur plus grand regret. Et d'ailleurs, elle l'avait elle-même avoué;
Tu sais mon amour, tu sais les mots sous mes silences, ce qu'ils avouent, couvrent et découvrent. J'ai à t'offrir des croyances pour conjurer l'absence. J'ai l'avenir gravé dans ta main, j'ai l'avenir tracé comme tu l'écris
La frustration. C'est une horrible frustration que de se contraindre à ne pas aller voir Ethan a l'hôpital, surtout après les derniers échanges. Mais on ne voulait pas prendre le risque que ses parents remarquent quoi que ce soit. Il était évident qu'ils allaient nous presser de questions et dans ce cas, on pourrait dire adieu à cette intimité qu'on ne connaissait même pas. Il avait donc fallu faire promettre à Iris de tenir sa langue, histoire qu'on puisse profiter un peu. Mais profiter avec lui à l'hôpital, ce n'est franchement pas évident. Ajoutez à cela que sa convalescence m'inquiétait, on n'allait pas faire grand-chose dans ces conditions ! Alors, j'ai tenté de faire comme si de rien n'était, lui demandant des nouvelles et en demandant aussi à sa sœur. Mais reprendre le travail n'a pas été chose aisée. A cause de tout cela, j'en venais à faire des cauchemars. Quelques fois, ça me faisait juste un peu émerger et j'arrivais à me rendormir. D'autres fois, c'était plus compliqué. Ça me réveillait en sursaut, parfois même je hurlais. Et dans ces cas-là, c’était presque impossible que je puisse me rendormir. Mon propre corps était en train de me lâcher, cela devenait compliqué au travail. On m’a donc un peu forcé au repos au final. Le tout accompagné d’une visite chez le médecin. Et il n’avait pas hésité à me conseiller un suivi, ce que j’avais refusé catégoriquement. Bon, en attendant, j’avais de quoi m’aider à dormir. Mais ce n’est pas avec une seule nuit de vraie repos que j’allais récupérer… En attendant, pour ne pas inquiéter l’écossais, je lui avais dit que j’avais pris quelques jours, émettant l’hypothèse que de cette manière, je pourrais m’occuper de lui. Bon, mentir n’est sans doute pas la meilleure solution mais je préfère qu’il se concentre sur sa propre santé.
Ce jour-là, je me retrouvais donc installée dans mon canapé, avec sa veste sur le dos. Non pas qu’il fasse froid chez moi. Juste que je me suis rendue compte que ce simple vêtement avait un côté rassurant. Trixie couchée à mes pieds et lunettes sur le nez, je m’étais donc calée devant une série. Je commençais même à piquer du nez. J’allais peut-être avoir un peu de repos. Mais ça ne dura pas longtemps. Trois coups frappés à la porte, la chienne qui commence à aboyer comme une dingue. « Trixie couchée ! Pas bougée. » Sans même enlever mes lunettes ou la veste que j’avais sur les épaules, je me dirigeais vers la porte pour la déverrouiller… et tombais nez à nez avec le Prewett. J’écarquillais légèrement les yeux. Je pensais qu’il se reposerait puisqu’il était en arrêt. « Ethan ? Qu’est-ce que… » Il ne m’a pas laissé le temps de finir ma phrase. Je le laissais s’emparer de mes lèvres sans lutter. Mon cœur s’emballait dans ma poitrine. Non, ce n’était pas un rêve. Je ne sais pas comment on a réussi notre coup, toujours est-il que la porte se retrouva fermée dans mon dos et mes mains se retrouvèrent au niveau de sa taille. C’est presque avec une petite pointe de regret que je le laissais s’éloigner. J’esquissais un sourire quand il s’excusa. « J’ai comme l’impression que je t’ai manqué. » Ma voix était aussi basse que la sienne. Notre premier moment seuls, alors que nos voix étaient basses mais que nos corps étaient totalement attirés l’un par l’autre. Je profitais de ce répit pour verrouiller à nouveau la porte tout de même, on n’est jamais trop prudent.
Lorsqu’il reprit possession de mes lèvres, je ne cherchais même pas à comprendre. J’en avais au moins autant envie que lui. Tandis que sa main se glissait sous mon haut, j’allais taquiner sa langue avant de passer des mains aventurières sous son t-shirt. Je me souvenais encore ce contact, celui que je ne regrettais pas le moins du monde. Et je me laissais entrainer par ce tourbillon, remontant doucement les mains. Et puis finalement, la magie fut rompue ; lorsque je remontais un peu trop l’une de mes mains dans son dos, au point de toucher sa cicatrice encore toute fraiche. En sursautant à ce contact, je me détachais de lui, enlevant ma main par la même occasion, comme si ce contact m’avait brûlé. Je ne savais que trop bien que cette marque était le résultat de l’attaque, celle qui hantait mes rêves depuis. Je l’interrogeais alors du regard avant de remonter doucement le tissu pour le lui faire enlever. Le voir torse nu n’a plus la même dimension. Je l’ai déjà vu, on a déjà fait quelques sorties à la plage donc évidemment, on a déjà vu pas mal de parcelles de peau pour l’un et l’autre. Je chassais pourtant cela de mon esprit. Lentement, j’allais donc dans son dos, observer. Du bout des doigts, j’en dessinais le contour, n’osant pourtant pas y toucher. On ne peut pas dire qu’elle soit laide, les médecins ont fait un travail remarquable. Mais on ne sait que trop bien ce qu’elle représente et ce qu’elle a failli causer.
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Je fais de toi mon essentiel - Chathan III
Lun 12 Aoû - 4:08
Je fais de toi mon essentiel
Charlotte & Ethan
Ethan ne savait pas ce qui lui avait pris tout d'un coup. Mais il avait cédé à l'appel, au désir de l'avoir tout contre lui. Il y a encore quelques semaines, ils avaient failli se perdre à tout jamais. Cette idée demeurait toujours ancrée dans leur esprit et depuis ce jour, les deux jeunes gens s'étaient promis de ne plus se quitter. Plus encore, ils étaient passé à la vitesse supérieure dans leur relation fusionnelle. Leur amitié avait donné naissance à une histoire, sans pour autant l'avoir ouvertement officialisé. Hormis des baisers et gestes affectifs, ils n'étaient pas allé plus loin. Et puis...Il y avait ce besoin soudain et inexplicable. En un claquement de doigts, il s'était retrouvé pendu à ses lèvres, tous les deux à s'embrasser et à se toucher avidement dans l'appartement fermé à clé de la Garnier sans se poser de questions. Ils étaient dans cette idée que, s'ils devaient avoir des regrets, ça serait pour plus tard. « J’ai comme l’impression que je t’ai manqué. » Avait-elle répondu aussi à voix basse, son corps pressé contre le sien. En guise de réponse, Ethan lui adressa un sourire et se pencha pour rapprocher son visage du sien. De plus belle, ils s’aventurèrent dans un nouvel échange langoureux tandis que ses mains venaient caresser chaque parcelle d'épiderme sur lesquelles elles passaient. Il finit par quitter ses lèvres pour s'attaquer à sa nuque. C'est là qu'au même moment, le brun sentit des frissons dans son dos, tandis que Charlotte remontait le long de sa colonne vertébrale. Puis elle s'arrêta subitement, avant de sursauter et se détacher de lui, laissant son partenaire à la fois sur sa faim et baignant d'incompréhension. Elle se mit à le regarder d'un air interrogatif, puis emboîta le pas afin de lui faire enlever son t-shirt. Ses doigts vinrent de nouveau lorgner sa cicatrice, et il comprit alors qu'elle était la source de sa fébrilité. Tout naturellement, Ethan passa une main dans les cheveux soyeux de sa petite-amie. « T'en fais pas, ça ne me feras pas mal. Je te le promets. » Se voulant rassurant, il vint ensuite à son tour ôter le t-shirt de Charlotte et passa une main dans son dos afin de dégrafer son soutien-gorge qui tomba au sol, comme ce qu'elle avait sur le dos. C'était la première fois qu'il la voyait aussi dénudée et pour être honnête, l'image était loin de lui déplaire. Même si ça sonnait encore un peu bizarre pour lui, après plus de quinze ans à se considérer comme des amis, il était prêt à la voir autrement. Il s'exécutait machinalement, ponctuée tout de même par une intention de bien faire les choses. Il savait qu'elle n'était jamais arrivée jusque là avec un garçon et s'ils n'étaient qu'aux préliminaires, tous deux savaient ce qui risquait d'arriver. Il se doutait bien que l'appréhension pourrait la faire angoisser. Parce que si c'était la première fois pour elle, ça ne l'était pas pour lui. Alors Ethan se disait qu'il devait se la jouer guide en lui montrant quoi faire. Il commença par attraper doucement ses poignets et fit poser ses mains sur son torse brûlant. Ce dernier en fit descendre une jusqu'à sa ceinture avant de relever la tête, avec un petit rictus en coin. Sur le coup, ses intentions étaient claires, tout comme cette envie qu'il ne parvenait plus cacher.
Tu sais mon amour, tu sais les mots sous mes silences, ce qu'ils avouent, couvrent et découvrent. J'ai à t'offrir des croyances pour conjurer l'absence. J'ai l'avenir gravé dans ta main, j'ai l'avenir tracé comme tu l'écris
Ce qui se passe actuellement semble n’avoir aucune raison logique. Parce que jusqu’à maintenant, dans toutes mes relations j’ai eu une sorte de contrôle sans faille. Mais cette fois, je n’ai plus aucun contrôle, j’ai l’impression d’être consumée de l’intérieur dès qu’il m’embrasse. Je n’ai encore jamais été embrassé de la sorte, ni même embrassé personne de cette manière. Mais les choses semblent totalement différentes cette fois. C’est un désir constant d’être contre lui. C’est une frustration de se dire que je ne suis pas retournée le voir à l’hôpital pendant toute la durée de son séjour là-bas, uniquement pour que personne ne comprenne que notre amitié était devenue bien plus que cela. Aucun de nous ne l’avait clairement formulé, pourtant il ne subsistait pas le moindre doute. Mais j’avais besoin de ses lèvres contre les miennes, besoin de sentir sa peau sous mes doigts, besoin de ses mains parcourant mon corps. C’est à la fois grisant et un peu effrayant. C’est un voyage dans l’inconnu pour moi. Je sais ce que je veux mais je ne sais ni comment le formuler ni comment arriver à atteindre ça. C’est un peu angoissant parce que je n’ai jamais fait ce genre de chose. J’ai peur de mal faire, peur de ne pas savoir m’y prendre. C’est encore plus angoissant sachant que je connais Ethan par cœur et que je sais que je ne suis clairement pas la première, il y en a eu quelques-unes avant moi. J’ai peur de ne pas être à la hauteur de ces filles, ces filles que je n’ai, étrangement, jamais aimé. La raison en est très clair depuis quelques semaines. Je n’aurai jamais cru être jalouse un jour. Mais il faut croire qu’elle était là depuis tout ce temps, à me dire ce que je ne voulais pas comprendre jusqu’ici.
Mais pour l’heure, je me laissais plus ou moins porter. A frissonner à la moindre de ses caresses, à laisser mes mains parcourir sa peau sans la moindre imperfection, à soupirer lorsqu’il ose s’aventurer légèrement plus bas, au niveau de mon cou… Jusqu’à ce que je touche cette foutue cicatrice et que ça me coupe totalement dans cet élan. Peur de lui faire mal, peur de ne pas être assez vigilante au sujet de cette marque. Mais sa main dans mes cheveux et ses mots ont toujours le don de me rassurer. Suffisamment pour que je me retrouve à lui sourire. Pourtant, je commence à trembler légèrement lorsque mon haut rejoint le sien sur le sol. Je me sens gauche, je suis nerveuse, je ne sais pas comment faire. Et alors qu’il enlève un rempart supplémentaire, je plonge mon regard dans le sien. Ça ne stoppe pas forcément ce léger tremblement dans mes mains mais ça me donne du courage. Je sais très bien ce qui m’attend. Je n’ai pas peur. Et je sais que si c’était le cas, je n’aurai qu’un mot à dire pour l’arrêter. Je n’ai pas envie de l’arrêter. C’est comme si je n’avais attendu toutes ces années que pour ce moment. Et cette fois, alors que j’ai bien failli le perdre, je ne veux plus perdre de temps. Si je l’arrêtais, une part de moi le regretterait. Alors, je le laissais attraper mes poignets. Je me laissais guider par ses mains expertes tandis que ma main droite approchait doucement de la limite. Je ne montrais aucune résistance, n’osant tout de même pas quitter son regard du mien. Mes doigts étaient assez proche pour que je puisse avoir totalement conscience de l’effet que je lui faisais. Son rictus m’arracha un léger rire. « Je pense que le message est clair. » On ne peut plus clair même.
Alors, je décide de céder. Comme la dernière fois, lorsque j'ai cédé en ayant bu un verre de trop. Sauf que cette fois, je n'ai pas vu la moindre goutte d'alcool. Ma main gauche remonte jusqu'à sa nuque. Me pressant contre lui, je m'empare à nouveau de ses lèvres. C'est grisant, j'en veux plus, tellement plus. Il me fait sans doute au moins autant d'effet que je lui en fait, à la différence que sa virilité le trahi. Tandis que ma langue vient jouer avec la sienne, une bataille commence avec la ceinture du jeune homme. Ce n'est pas si évident que je le pensais mais la ceinture finit par capituler et rejoindre le sol. Et là, ça fait quand même tilt : on ne va pas faire ça dans l'entrée. Je le laisse finalement respirer… juste pour rejoindre rapidement la chambre. Enfin rapidement c'est un bien grand mot, je reviens prendre possession de ses lèvres par intermittence,laissant mes mains parcourir sa peau au passage. Et une fois dans la chambre, il ne m'en faut pas plus. À bas le jeans du Prewett, tandis que je me colle de nouveau à lui, je fais subir le même traitement au mien. C'est clairement de trop là entre nous. Et finalement, j'en viens à le guider vers le lit et me retrouver à califourchon sur lui. Un petit sourire malicieux prend place sur mes lèvres. Cette scène, on la connait déjà. Juste que cette fois, il n'y aura personne pour nous interrompre. Joueuse et avide d'expérience, je me retrouve a l'embrasser avant de finalement dévier et de passer la pointe de ma langue au creux de son coup. Toute crainte s'est pour le moment envolé.
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Je fais de toi mon essentiel - Chathan III
Mar 20 Aoû - 21:23
Je fais de toi mon essentiel
Charlotte & Ethan
Plus les minutes avançaient, plus ils se touchaient, s'embrassaient...Et plus il risquait de ne plus répondre de rien. De ne plus pouvoir faire machine arrière. Pourtant, ce n'était pas faute d'avoir eux des relations dans le passé. Mais là, c'était comme elle avait réussi à mettre de l'huile sur le feu, et à l'embraser. A croire que l'idée d'avoir celle qu'il considérait, à l'origine, en tant que meilleure amie dans ses bras était excitante. Ou alors il y avait une raison bien plus profonde à tout ça : ils laissaient simplement leurs sentiments réciproques, trop longtemps refoulés, s'exprimer par cette approche on ne peut plus intime. Pour l'instant, les deux tourtereaux ne se posaient pas de questions. Ils se découvraient, ou plutôt se redécouvraient pour la seconde fois, sans n'avoir franchi le cap fatidique. Là, ils étaient bien parti pour; à moitié nus l'un contre l'autre, ils ne leur restait que leurs bas. A partir de ce moment-là, doutes et appréhensions risquaient d'émerger. Mais Ethan ferait tout pour ne pas installer de malaise. Et aussi enthousiaste qu'il soit, il était capable de tout arrêter si elle le lui demandait. « Je pense que le message est clair. » L'attirant vers elle tandis qu'elle était en train de batailler pour lui enlever sa ceinture, le jeune homme afficha un petit sourire satisfait avant de la rejoindre dans cette danse langoureuse que Charlotte venait d'entamer. Ses mains venaient la couvrir de caresses, animé par une sensation grisante qui ne faisait que croître. Il en voulait plus. Ils en voulaient plus. Sa partenaire fût celle qui emboîta pour le traîner dans sa chambre, ce à quoi l'écossais n'opposa aucune résistance.
Aussitôt dans la pièce, ils ne perdirent pas une seconde : elle enleva son pantalon, chose que le brun fit à son tour. Elle en petite culotte et lui en caleçon, ils se retrouvèrent sur le lit, la demoiselle en califourchon sur Ethan. Un brin de malice anima son regard, souligné par ce sourire carnassier qui se dessina sur son visage. Y'avait tout d'un coup comme un air de déjà vu. Sauf qu'ils n'étaient, ou plutôt, n'avaient pas pu aller aussi loin; ses mains sur ses hanches, il la laissa chercher ses lèvres. Puis, il la sentit dévier au creux de son cou. A la fois pris par surprise et par ce que lui procurait ce geste, il lâcha un soupire que Charlotte ne risquait pas de manquer. Rapidement, le Prewett reprit ses esprits où il vint balader ses mains dans son dos, lentement, jusqu'à ses fesses. De là, ses mains glissèrent sous le tissu qu'il fit enlever en faisant rouler sa culotte le long de ses cuisses. Une fois enlevée, il en profita pour enrouler ses bras autour de la fine silhouette de sa partenaire, et se redressa afin de se mettre en position assise. Il se mit à son tour à titiller la jugulaire de la brune puis la retourna comme une crêpe, de sorte à ce qu'il se retrouve perché dessus d'elle. Bref, à l'inverse l'heure en somme. Ethan prit un instant pour l'observer dans toute sa gloire, et bordel, jamais il n'aurait pensé dire ça un jour de sa meilleure amie mais il la désirait ardemment.
Ses yeux verts plantés avec intensité dans les siens, il se rapprocha ensuite de son oreille pour susurrer suavement son nom au creux de son oreille, mordilla son lobe puis déposa des baisers le long de son cou jusqu'à sa poitrine, ses seins. Ignorant les préférences et les réactions de Charlotte, ils étaient finalement tous les deux en terrain inconnu. Alors ils se testaient, cherchaient ce qui est susceptible de ravir l'autre. Et dans cette optique, il continua dans sa lancée en caressant l'intérieur de ses cuisses, à remonter vers son estomac...Une fois, une seconde fois. Puis ses doigts vinrent progressivement se faufiler vers l'intimité de la brune. Combien de temps leur faudra-t-ils avant de céder à la tentation ? Ça...Ils étaient les seuls à décider de la suite des événements.
Tu sais mon amour, tu sais les mots sous mes silences, ce qu'ils avouent, couvrent et découvrent. J'ai à t'offrir des croyances pour conjurer l'absence. J'ai l'avenir gravé dans ta main, j'ai l'avenir tracé comme tu l'écris
Bon sang, qu’est ce qui m’arrive ? C’est à n’y plus rien comprendre. Je ne sais même pas pourquoi j’agis comme ça, je sais juste que je le fais. C’est une véritable quête dans l’inconnu, je ne sais pas si je saurai quoi faire quand les choses iront encore plus loin. C’est cela qui fait remonter une petite angoisse par intermittence, pas suffisamment tout de même pour que je stoppe cet élan, pas assez pour que je stoppe cette vague d’émotions qui m’emporte. Mais c’st le genre de chose qui me force à me rendre compte que… Peut-être les sentiments couvaient-ils depuis bien plus longtemps ? Peut-être que finalement, tous les échecs de mes relations passées n’étaient dus qu’à cela : des sentiments bien plus forts que je ne le pensais pour celui que je considérais, jusque là, comme mon meilleur ami. C’était une découverte en tout point. De son corps, de mes envies que je gardais au plus profond de mon être depuis tout ce temps. Et s’il y a bien une chose qui me frappe, c’est que Ethan se montre doux et prévenant. Certes, il ne peut pas cacher son envie. Parce que, soyons honnêtes, c’est assez visible. Mais malgré ça, il semble veiller à ce que tout se passe le mieux possible. Et je sais aussi que si je lui dis, même au dernier moment, que je ne me sens pas prête, il s’arrêtera. Mais pour le coup, je m’en voudrais un peu. Mais il semblerait qu’on soit bien parti pour ne pas en rester là. Ma peau frissonne sous chacune de ses caresses, au point que j’aimerai qu’il ne s’arrête jamais. Evidemment, je ne le lui dirais pas clairement, je risquerais d’en venir à rougir et briser ma belle assurance du moment.
Il ne fallut pas bien longtemps pour qu’il ne reste quasiment plus aucune barrière entre nous. Son sourire aurait pu me freiner mais même pas. Parce que je me doute bien de ce à quoi il pense. Ce petit air de déjà vu. Mais sans personne pour nous interrompre cette fois-ci. Et alors, je teste. Je cherche ce qui peut lui faire de l’effet, je ne me démonte pas. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres en l’entendant soupirer. Premier point sensible trouvé. C’est presque trop facile là ! Mais une légère angoisse me prend aux tripes quand je sens mon dernier vêtement me quitter. Pourtant, je ne l’arrête pas. Je me cale pour ne pas le gêner tandis qu’il se retrouver en position assise. C’est tellement nouveau pour moi tout ça… Pourtant, certains gestes sont comme des réflexes. Tandis qu’il plonge à nouveau dans mon cou, je lui laisse le champ libre. Une de mes mains se place sur son torse tandis que l’autre se glisse dans ses cheveux. J’en perds la conscience de ce qui m’entoure. Je lâche un léger cri de surprise lorsqu’il inverse la situation, se retrouvant au-dessus de moi. Mes mains migrent alors doucement vers son dos. Son regard sur moi me semble brulant, j’en viens à sentir le rouge me monter aux joues. Je lâche alors dans un murmure. « Qu’est ce qu’il y a ? » Je me demande à quoi il peut bien penser, maintenant qu’on est allé clairement plus loin que la dernière fois.
Je ris légèrement lorsque le jeune homme me susurre mon propre nom au creux de l’oreille, chatouilleuse sous son souffle. Le rire s’envole pourtant bien loin lorsqu’il entame sa descente. Ne sachant pas trop quoi faire de mes mains, je les laisse plus ou moins dans son dos. J’aimerais savoir quoi faire mais mon esprit est parasité par ce qu’il est en train de me faire. J’arrive tout de même à retenir plus ou moins mon souffle qui se fait de plus en plus haletant en me mordant la lèvre inférieure. Ce sont des sensations nouvelles mais qui sont loin d’être désagréables. Mon corps répond instantanément à ses nouvelles caresses, laissant la main de l’écossais se frayer un chemin vers mon intimité. Sans y prêter plus attention que ça, je commence à onduler légèrement du bassin. Et c’est cette combinaison qui m’arrache un gémissement. Manque de chance, ça me stoppe net. J’en rougis violemment, plaquant mes mains contre mes lèvres. N’y connaissant rien, je serai bien en peine d’expliquer cette réaction. Elle est inhabituelle, un peu effrayante même. Toute gênée, j’ose à peine regarder le brun. « Désolée… je… Je sais pas ce qui m’a pris… » Et hop, nouveau mordillement de lèvre inférieure… Mais où est passée ma belle assurance d’il y a quelques minutes ?
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Je fais de toi mon essentiel - Chathan III
Sam 14 Sep - 1:35
Je fais de toi mon essentiel
Charlotte & Ethan
Bien que n'étant pas à son premier coup d'essai avec une fille, on voyait tout de même qu'Ethan s'efforçait de refréner ses pulsions, en allant dans la douceur de peur de la brusquer. Il savait tempérer ses ardeurs si besoin mais bon sang. Ça serait mentir que de dire qu'il n'avait pas envie de lui sauter dessus. Là. Maintenant. Tout de suite. La simple pensée en rajoutait à la fois sur son impatience qu'il gardait sous scellé, et de l'autre côté, cultivait cette idée quelque peu dérangeante que c'était sa meilleure amie de toujours qu'il désirait. Pas n'importe qui. Passé ce stade ou non, leur relation ne sera plus jamais la même. Alors sonder ses réactions à chacun de ses touchers, lui permettait d'être fixé sur son état d'esprit actuel. Et à en juger par sa réactivité et le rouge sur ses joues en reprenant son souffle, Charlotte n'était pas indifférente. « Qu’est ce qu’il y a ? » Affichant un sourire félin, il s'attela à la suite de son plan machiavélique avec une satisfaction non-dissimulée lorsqu'il la sentait réagir à cette délicieuse friction qu'il lui prodiguait. Il continuait, plus franche dans son mouvement au fil des secondes écoulées, tandis que le brun frôlait de ses lèvres sa peau frémissante. L'association des deux eut raison d'elle qui lâcha un gémissement bien audible, ne manquant pas d'interpeller le Prewett. Il s'arrêta et incrédule, releva le nez vers sa partenaire paralysée d'embarras. « Désolée… je… Je sais pas ce qui m’a pris… » Face à sa réaction qu'Ethan avait trouvé adorable, il n'avait pas trouvé autre chose que d'en rire gentiment. Puis il passa une main dans ses cheveux et l'embrassa. « C'est rien, c'est parfaitement normal. » Il était mal place pour critiquer quoique ce soit de toute façon. Sa première fois à lui ne fût pas à couvrir d'éloges, oh loin de là. Aussitôt lancé, aussitôt terminé. Voilà, fin de l'histoire.
Il la laissa respirer quelques instants, ses yeux verts plantés dans les siens à deux centimètres de son visage. « Cha...Tu es sûre ? Je veux dire... J'ai envie de toi, genre vraiment. Je crois que tu l'auras deviné. » Difficile de ne pas s'en apercevoir. Sa virilité le trahissait immanquablement; le ton de sa voix se valait rassurant , douce et chaleureuse. La traumatiser serait la dernière chose qu'il souhaiterait pour elle. « Je sais que tu ne l'as jamais fait, et c'est pour ça que je comprendrais si tu veux faire marche arrière. Je tenais juste à ce que tu le saches. » Continua-t-il en concluant sur ces paroles pleines de bienveillance à son égard. Il était prêt à tout refouler si c'est ce qu'elle souhaitait. A ravaler sa fierté, si nécessaire. Parce que Charlotte était tout pour lui. Une amie, une confidente. Son amour.
Tu sais mon amour, tu sais les mots sous mes silences, ce qu'ils avouent, couvrent et découvrent. J'ai à t'offrir des croyances pour conjurer l'absence. J'ai l'avenir gravé dans ta main, j'ai l'avenir tracé comme tu l'écris
Il y a beaucoup trop de sensations différentes et totalement inconnues. J’ai l’impression d’être un peu perdue dans ce flot. Pourtant, je me laisse porter. C’est tout nouveau pour moi, je ne sais même pas comment m’y prendre. Ce n’est pas un sujet que j’ai pu aborder avec des amies, encore moins à ma mère. Mais je me doute bien que d’autres que moi n’ont pas su non plus comment faire. Pourtant, ça m’angoisse un peu. Je ne sais pas quoi faire de mes mains, je ne sais pas non plus comment je vais réagir. Mes premières réactions sont pourtant assez claires : j’ai beau avoir peur de ce que je ne connais pas, j’en ai envie. Sinon, je l’aurai déjà repoussé. Enfin je sais que je peux toujours le faire, que je ne suis obligée à rien. Il n’a même pas besoin de me le dire pour que je le sache. C’est juste que c’est une étape qui me semble importante. Après ça, il ne sera plus jamais possible de revenir en arrière. C’est un saut dans l’inconnu. Je ne sais pas comment les choses se passeront ensuite. C’est une première pour beaucoup de chose, entre les cachotteries et ce genre de contact qui n’a encore rien de familier pour moi. Mais il est des réactions que je ne maitrise pas et que je ne sais pas comment interpréter. Comme ce petit gémissement, son que je n’ai encore jamais lâché avec personne. D’un côté, c’est grisant. La respiration qui s’accélère, le corps qui réagit à la moindre caresse. Et de l’autre, il y a ce côté effrayant, de ne pas savoir comment ça va se passer, s’il ne va pas y avoir de souci.
Je fis tout de même une petite moue à la réaction du Prewett, qui se mit à rire doucement. « Te moque pas… » Nerveusement, j’allais alors me nicher contre lui pour cacher ma gêne. Je relevais pourtant la tête quand il avoua trouver ça normal. Et voilà que je me perds dans ses yeux… Bon sang, pourquoi ils ne m’ont pas happé plus tôt ? Mais tout à coup, Ethan me semble très sérieux. Ah oui mais non, s’il devient trop sérieux, je vais plus savoir quoi faire moi ! Je me retrouve alors à l’écouter me demander si je suis sûre. Est-ce que je suis sûre ? Pour le coup, je n’en sais trop rien. J’ai un peu la trouille en fait, au point que je doute un peu. Nerveusement, je me mordille la lèvre inférieure, me demandant ce qu’il faut faire, regard un peu fuyant. Pourtant, il ne faut pas grand-chose pour que je concentre à nouveau mon regard sur le sien. Il ne se rend peut-être même pas compte de ce que ses mots déclenchent en moi. C’est doux, c’est rassurant. Bordel, si j’avais des mots assez forts pour le lui dire je le ferais. Mais je ne trouve rien d’assez fort pour le lui faire comprendre. Alors, je place ma main sur la joue du jeune homme, laissant mon pouce y imposer une légère caresse. C’est déstabilisant, à me perdre ainsi dans ses yeux, je sens mon rythme cardiaque qui s’accélère. Je réfléchis clairement trop, à me demande si je dois ou non franchir ce cap avec lui. A me demander si c’est convenable ou non, à ne pas savoir quoi lui répondre.
Et puis merde, au diable les convenances ! Totalement nue, voilà que je me colle complètement contre lui, venant m’emparer de ses lèvres. J’enroule doucement ma jambe autour des siennes tandis que ma langue cherche la sienne. Mes doigts se glisse dans ses cheveux. Je me laisse porter par ces sensations grisantes, cette impression que si j’arrête maintenant je vais ressentir une violente sensation de manque. Je n’ai pas besoin de réfléchir, mon corps sait très bien ce qu’il fait en fait. Je le relâche finalement un peu, le laissant respirer. La nervosité n’est pas très loin. Mais j’en ai envie alors je n’ai même plus à me poser de question. Doucement, je frotte le bout de mon nez contre celui de l’écossais. « Ça répond à ta question ou tu as besoin d’un peu plus de précision ? » J’rai dis ça a voix basse, presque sur le ton de la plaisanterie. Et même si je ne suis pas forcément capable de lui dire que j’en ai envie, j’espère avoir réussi à le lui montrer.
(c) princessecapricieuse
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Je fais de toi mon essentiel - Chathan III
Mar 29 Oct - 10:47
Je fais de toi mon essentiel
Charlotte & Ethan
Ethan était en train de vivre quelque chose qu'il n'était pas prêt d'oublier. Elle non plus d'ailleurs. Il voulait bien faire pour que Charlotte puisse positivement s'en souvenir. Dire qu'il l'avait autrefois taquinée au sujet de sa première expérience et quel serait son premier partenaire. Bah l'ironie, c'est que c'était lui qui serait ce fameux quelqu'un. Qui l'aurait cru ? Même pas les principaux intéressés. Les non-dits avaient enfouis au plus profond leurs sentiments qui étaient pourtant là depuis belle lurette. Il a fallut d'un accident pour qu'ils finissent par assumer que leur proximité n'était pas qu'amicale. Ce sont les parents qui allaient être contents tiens ! Sauf que pour l'instant, les deux tourtereaux préféraient garder leur intimité secrète. A apprendre à se connaitre différemment. Parce que si Ethan avait déjà eu des relations par le passé, il nageait en plein inconnu avec Charlotte. Mais ils avaient l'air de vite s'y faire. Grand joueur dans l'âme, il testait ses réactions. Et visiblement, elle n'était pas insensible à ses caresses. Il suffisait de voir ce petit gémissement qu'elle avait poussé. Ça l'avait amusé, tout autant qu'il trouvait ça adorable.
Outre son corps qui irradiait d'un désir ardent, son cœur s'affolait dans sa poitrine, alors à quelques centimètres du visage de sa partenaire. Son souffle chaud se mêlait au sien. Leurs nez se frôlaient. Il fit part de ses intentions, de la manière la plus sincère et la plus délicate qui soit pour ne pas la brusquer. Ethan avait un tempérament enflammé de nature, mais il pouvait se montrer aussi très complaisant si besoin. Même si on ne dirait pas, lui avouer qu'il avait envie d'elle le rendait au fond un peu nerveux. Allez savoir, peut-être ça allait un peu trop vite à son goût et il comprendrait. Sa réponse fût cependant au delà de ses espérances. L'écossais la sentit se coller davantage contre lui, enroulant une jambe autour de sa taille comme pour être sûre qu'il ne s'échappera pas tandis qu'elle l'embrassait férocement. Comment pouvait-il s'en détacher, alors que c'était aussi bon ? Il y avait la déception au bout des lèvres lorsqu'ils se séparèrent mais il se consolait en se disant qu'ils n'en avaient sûrement pas encore fini. « Ça répond à ta question ou tu as besoin d’un peu plus de précision ? » Le brun esquissa un large sourire, une pointe de malice dans le regard. « Hm non, ça ira. Je crois que j'ai ma réponse. » Il vint estampiller ses lèvres sur les siennes, sur sa joue, déposa plusieurs baisers dans le creux de son cou. Puis Ethan se redressa complètement, libérant Charlotte de son emprise. Avec une idée précise bien en tête, il se pencha d'abord pour essayer de choper son pantalon abandonné plus loin. L'ennui...C'est qu'il était trop loin. L'écossais souffla, décidant de se débarrasser en premier lieu de son caleçon, d'allumer la lumière pour mieux y voir une fois levé et de récupérer ce qu'il y avait dans la poche de son jean. Son porte-feuille, où il y sortit un petit emballage dont la nature n'était pas difficile à deviner. Il avait toujours un préservatif sur lui au cas où il y aurait un imprévu, un peu comme là. Bah oui, Ethan n'était pas venu la voir à l'origine pour lui sauter dessus. C'est arrivé...C'est arrivé, voilà. Y'avait pas d’explications, et lui-même serait incapable d'en fournir.
Quoiqu'il en soit, il le mit patiemment en place, le dos tourné à sa petite amie. Le Prewett fit ensuite volte-face dans toute sa gloire. Et la lumière alors ?
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Jeu 25 Juil - 23:42