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my only wish - deallie#1

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my only wish - deallie#1
Mer 10 Juil - 6:02
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un rêve. Un rêve qu’elle ne faisait plus, un rêve qu’elle ne voyait plus, une vie qui ne lui était plus destinée, et la fatigue dans son regard, et la fatigue dans ses mouvements, dans une vie qu’elle abandonnait, dans une vie qu’elle avait pourtant tant désiré retrouver. Mais elle n’avait plus rien, elle était frileuse, dans ce dehors plein de froids ténèbres, et de mauvaises langues. Elle n’aimait pas le monde extérieur. Elle ne l’aimait plus. Elle aurait même pu préférer se faire casser en deux par cette salope qui abusait d’elle, une fois les barreaux fermés, que d’affronter un monde qui ne la connaissait plus, qui ne l’acceptait plus, qui ne la voulait plus, la repoussait comme la peste.
Et pourtant. Pourtant, un regard en arrière, et elle avait peur. Peur de retourner derrière ce fer qui dur, derrière ces murs de béton, qui la laissait se brûler, pour que lentement, elle tombe en poussière. Elle avait peur. Peur de l’inconnu, peur du connu. Elle avait peur, sa main tremblait, et sa béquille aussi, tandis qu’elle se laissait tomber sur le lit miteux du motel qu’elle s’était payée, pour une nuit, pour deux nuits, pour quelques nuits. Pas de maison, pas de logement, plus de métier, et des dollars précieux qu’elle économisait, ne sachant pas quand elle pourrait en avoir le plus besoin. De grande championne, elle était passée presque sans foyer, sans véritable toit, et sans amour. Elle arpentait les rues de la ville des anges, tout en regardant d’en bas tous ceux qui s’y envolaient. Elle n’était pas comme eux. Elle n’était plus comme eux. Elle n’était plus que paumée, elle n’était plus que perdue, elle n’était plus qu’une chose fragile, petite et faible, qui se laissait marcher sur les pieds, qui ne savait pas où aller, qui avait besoin de la voir, elle. Elle, qui restait dans ses pensées. Elle qui restait dans son cœur. Elle qu’elle ne voulait plus quitter. Elle qu’elle n’avait pas le droit d’approcher.
Mais comment ? comment, dans une telle ville ? comment la retrouver. était-elle toujours ici ? était-elle toujours parmi les anges, ou s’était-elle trouvé une autre vie ?
Une question qui lui brûlait les lèvres, une question qui lui brûlait le cœur. L’impression de ne plus savoir où aller, l’impression de ne plus pouvoir exister. L’attente avait été si longue, et maintenant qu’elle touchait au but, Deanna avait l’impression d’avoir avancé pour rien. d’avoir tout risqué pour rien. elle avait le sentiment d’avoir raté, d’avoir tout détruit.
Elle était sans rien. amoureuse d’une femme qui devait la détester, amoureuse d’un fantôme qui résidait dans ses souvenirs. Amoureuse. Sans avoir l’amour en retour. Sans avoir l’attention en retour.

Elle avait demandé. Demandé tant de fois, tenté à de nombreuses reprises, d’avoir de ses nouvelles. Par le biais de son amie, par des visites répétées, mal accueillies par les Garcia, par la famille qui la protégeait, l’amie. La femme. La dame de son cœur. Callie. Et pourtant, elle avait réussi. Sans savoir pourquoi, sans savoir comment, l’enfant avait craqué. Callie. Callie était toujours là. Callie était toujours dans cette ville. Callie jouait du violon, comme à son habitude. Arpentant les rues de la ville, se frayant divers chemins pour faire profiter à tous de sa musique. Et désormais, elle savait. Guerrière à l’âme farouche, revigorée pour une journée, elle avait décidé sans attendre de se rendre là où elle ne devait pas. Là où l’injonction contre elle serait son plus grand malheur. Elle avait décidé d’aller jeter un œil. D’aller jeter une oreille. De retrouver la déesse habitant ses songes. De retrouver la sirène chantant pour elle.
Et un sourire.
Dans son vieux t-shirt, dans ses jeans troués. Un sourire. Maigre, fin, et discret. Un sourire. Qui ornait ses lèvres, qui décorait ses lippes.
Qu’elle était belle, la femme de sa vie.
Qu’elle était belle, la femme de ses pensées.
Qu’elle était belle, l’âme qui détenait son cœur.
Elle ne comptait pas aller lui parler. Juste l’écouter. La regarder. La dévorer du regard en essayant d’être le plus discrète possible, malgré sa béquille, malgré l’atèle qu’elle devait tout le temps mettre, pour soulager sa jambe. Malgré les vis et morceaux de métal, qui alourdissaient sa cuisse, et son genou. Elle ressemblait à une malade, elle ressemblait à une idiote, et espérait passer inaperçue.
En vain.
Parce que ses yeux attrapèrent le regard de Callie.
Parce que son cœur s’arrêta de battre.
Parce que sa vie sembla se précipiter à sa fin.
Parce que le temps sembla s’arrêter.
Et que dans ses déboires, illégalement et défiant toute autorité, toute juridiction s’opposant farouchement à leurs retrouvailles, elle lâcha un je… qui signifiait tellement plus que tout ce qu’elle aurait pu trouver. Que tous les mots qu’elle aurait pu sortir. et son regard. Et ses larmes. Et sa peur. Frayeur d’être repoussée. Un malheur qui pouvait arriver. Un autre qui pouvait la ramener en taule.
Elle se mettait en danger.
Pour les yeux qui l’aidaient depuis cinq ans à surmonter ses épreuves.

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my only wish - deallie#1
Mer 10 Juil - 19:06
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Violon en main, elle brille, Callie. Elle explose, elle qui n'a toujours qu'implosé. Elle scintille, étoile trop souvent perdue dans l'obscurité du ciel noir. Elle brille, Callie, parce qu'elle est dans son élément. Parfaitement dans son élément. Elle se souvient encore de cette première fois qu'elle a touché un violon, à son entrée au lycée. Elle pensait mourir. Elle pensait finir au fond d'un caniveau, comme toutes les gamines dans son genre. Comme toutes celles qui n'ont rien. Qui n'auront jamais rien. Elle pensait crever, vulgairement, simplement, et le violon est entrée dans sa vie. Une porte de sortie. Un nouveau souffle. Une chance de respirer, pour la première fois. Elle s'en souvient encore, parce que c'est tout ce qu'elle possède. Tout ce qu'elle n'a jamais eu. Rien d'autre. Rien d'autre n'a trouvé grâce à ses yeux. Et c'est tout naturellement qu'elle a décidé d'y consacrer sa vie. À peine diplômée, elle s'est révélée, artiste dans l'âme. Aujourd'hui, elle survit, grâce à ça. Grâce à sa musique. Grâce au public qu'elle enchante chaque fois. Grâce aux cachets qu'elle gagne, ceux qui permettent d'avoir un appartement, son appartement. Décent. Sécurisé. Pour la première fois. Ce soir n'y fait pas exception, sur la terrasse en pleine air de ce restaurant quatre étoiles. Elle joue. Joue son morceau préféré, Blank Space. Elle joue, comme si sa vie en dépendait. Comme si c’était la dernière fois, toujours. Et alors que son morceau s’achève, doucement, dernier morceau de la représentation de ce soir, elle remercie son public. Public qui ne cesse d’applaudir, envouté. Jusqu’à ce que son regard en accroche un autre. Elle. Visage perdu, visage oublié, visage hanté, qu’elle reconnait pourtant immédiatement. Et il ne faut qu’une seconde, une seule, pour que tu sentes ton cœur vriller complètement, Callie. Le souvenir de Deanna encore bien présent dans son esprit, son odeur enivrant encore son corps, ses baisers dévorant encore ses lèvres. Cinq ans. Cinq ans. Elle savait, Callie. Elle savait que Deanna sortirait, bientôt. Mais elle ne pensait jamais la revoir, jamais, sans pour autant l’avoir oublié. Mais elle est là. Là, devant elle. Vieillit par les années passées. Vieillit par les années derrière les barreaux. Fatiguée, peut-être à force de la chercher. Fatiguée, mais comment l’a-t-elle trouvé ? Elle est là, boîtant jusqu’à elle, béquille faiblarde d’une main, jambe qu’elle traîne avec difficulté, maintenue par la seule volonté d’une attelle capricieuse. Et elle peine à trouver ses mots, Deanna. Il n’y a qu’un son à peine perceptible qui s’échappe de ses lèvres. - Deanna… Je… C’est… Toi… Terrorisée, Callie. Celle qui est devenue une jeune femme se retrouve de nouveau dans la peau de la gamine de seize ans qu’elle était à l’époque. Terrorisée, oui. Le cœur qui s’arrête. Elle n’ose pas bouger. Pas d’un millimètre. Sous le choc. Bouleversée. Elle en croirait presque rêver. Elle a peur, pourtant son regard se pose sur le visage de Deanna. Visage abîmé. Visage ému. Et ce n’est pas de la rancœur, que tu vois dans ses yeux, Callie. C’est de la peine, de la peur. Elle est seule, elle est perdue. Elle n’est pas ici pour te faire payer ce qui s’est passé. Le monde ne prête plus attention à elles. Et en l’espace d’un instant, c’est comme si elles étaient seules. Seules en face l’une de l’autre. - Qu’est-ce que tu…fais ici ? Elle n’a pas les mots. Elle n’a pas les mots pour celle qui, autrefois, lui a fait ressentir des choses qu’elle n’avait jamais ressenties auparavant. Elle n’a pas les mots pour son ancienne amante, pour son ancien am…. Parce qu’elle s’est construite avec perte et fracas, parce que sa présence, elle ne s’y attendait pas. Et elle reste plantée là. Sans bouger.
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my only wish - deallie#1
Sam 13 Juil - 9:03
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Tout vacillait, avec elle, ce regard qu’elle avait si longtemps cherché, ce regard qu’elle avait si longtemps aimé, qu’elle avait imaginé, qui n’avait jamais quitté ses songes. Les yeux d’une muse, et le sourire d’un ange. Callie avait toujours été un tout, pour une deanna se découvrant, se redécouvrant avec elle. Callie avait toujours été une erreur qu’elle assumait pleinement. Elle avait toujours été un amour qu’elle n’avait pas le droit d’avoir, de voir…
Et pourtant.
Et pourtant, c’était son cœur qui chavirait, au son de ce morceau qu’elle aimait tant. C’était son cœur qui chavirait, en la regardant, en tentant de paraître le plus normal possible, quand bien même elle ne parvenait plus à parler, face à elle. Un cœur en émoi, une âme qui ne savait plus comment survivre, qui ne savait plus comment agir. Elle l’avait cherchée. Pendant si longtemps, elle l’avait cherché. Pendant tant de temps, elle l’avait voulue. Image de son esprit en prison, et douces paroles qu’elle avait dans ses songes. Callie était la femme qu’elle aimait, la seule personne qui pouvait avoir entre ses mains tout un destin.
Son destin.
Mais comment oser ? comment approcher ? alors qu’elle avait une interdiction formelle et officielle de s’approcher d’elle, de ce cœur si doux, de cette peau si douce, dont elle se rappelait chaque sensation. Criminelle, ex-taularde, sans le sou et à la jambe détruite, elle n’avait plus rien. plus rien, pour callie. Et pourtant, elle était prête à lui offrir tout ce qui lui restait.
La paix, si elle le lui demandait.
Son cœur, si elle le voulait.
Deanna l’aimait.
Cela avait toujours été une évidence.
Et en ce jour, callie était sa seule raison de rester en vie, de ne pas s’abandonner dans une fin faisant froid dans le dos.
Parce que sans callie, elle n’avait rien.
Sa passion s’était envolée, elle ne pourrait plus jamais jouer au football.
Ses économies s’étaient envolées, elle ne pourrait plus jamais retrouver son petit chez elle.
Et fichée, sans expérience, elle n’avait pas la moindre chance de trouver un travail.
Il n’y avait que callie.
Il n’y avait toujours eu que callie, durant cinq années de misère.
Et pourtant.
Pourtant, la voir semblait arrêter le temps. Et le cœur de la chilienne semblait vaciller, tandis qu’elle peinait à trouver ses mots.
Ce fut sa belle grecque qui s’en chargea. Aussi étonnée qu’elle aussi surprise qu’elle pouvait l’imaginer. Callie lui demanda presque sans réfléchir si c’était bien elle. Et deanna sentit son cœur se fissurer, tandis qu’elle ne put s’empêcher de déglutir, en pensant à tout ce qu’on avait dû dire à sa belle, à son sujet. Folle, maniaque, perverse, pédophile, qui s’en prenait à n’importe qui. Une folle. Folle et dangereuse. Elle ne sut même pas comment répondre. Un simple hochement de tête, pour lui assurer qu’elle était bien là, et des larmes qui se formaient, et des larmes qui coulaient, de joie. De joie, parce qu’elle la voyait. Ce simple bonheur d’enfin pouvoir la voir. Et elle voudrait tant la toucher. Tant la serrer dans ses bras.
Mais en avait-elle le droit ?
En avait-elle l’autorisation ?
Cinq ans… c’était long. Et la santanja ne serait pas surprise d’apprendre que la vasilis s’était trouvée une autre enchanteresse, un autre enchanteur.
Je… je voulais te voir. Après tout ce temps… elle commença à s’approcher, rajoutant tu es toujours aussi belle… et cette profondeur dans son regard était toujours là. Callie était devenue une jeune femme merveilleuse, et à l’allure forte. Elle avait bravé son existence, elle avait bravé son passé, pour se construire un avenir.
Callie vivait dans le présent, et deanna se raccrochait au passé.
était-ce donc ainsi ? revoyait-elle son amour pour la dernière fois ? c’était là une peur qui s’emparait d’elle, tandis qu’elle voulut s’approcher encore, le regard hypnotisé, la conscience éblouie. Mais la béquille ripa et glissa, tandis qu’elle effectuait un pas difficile, et sa jambe céda immédiatement, tandis que son corps tombait. La peur. Panique. Elle était faible. Elle n’était plus forte. Et si les bras de la muse aux cheveux de jais qui habitait toujours son cœur ne l’avait pas rattrapée, de justesse, peut-être aurait-elle pu finir avec bien plus qu’une jambe tordue.
Et dans ses bras.
Dans ses bras, elle la regardait.
Des larmes qui continuaient de couler.
Un réflexe qu’elle n’avait pas le droit d’exécuter.
Ses mains qui passèrent autour de callie.
Elle avait besoin d’elle.
Et si elle était rejetée, plus rien ne serait acceptable.
Elle avait besoin d’elle, et ne put s’en empêcher.
De rompre le serment de ne jamais la toucher.
De la prendre dans ses bras, autant qu’elle était dans les siens.
Sa béquille au sol.
Sa jambe douloureuse.
Mais son cœur, pendant un instant, pleinement guéri.
Un instant qu’elle voulait voir durer pour toujours.

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my only wish - deallie#1
Lun 15 Juil - 16:32
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Bouleversée. Bouleversée dans une situation qu’elle n’avait pas imaginée. Impensable, pour elle, l’idée même que Deanna puisse vouloir la retrouver. Puisse vouloir la revoir, à sa sortie de prison. Impensable, pour elle, après la façon dont leur relation s’est terminée. Arrachée, abîmée, brisée. Impensable, parce qu’elle n’était qu’une gamine d’à peine seize ans. Impensable, parce qu’au fond, si elle ne l’a pas oublié elle, elle a oublié l’intensité de leurs sentiments. Oubliés, effacés, derrière les horreurs entendues, les horreurs survenues. Deanna, perverse. Deanna, pédophile. Deanna, folle. Deanna, poison. Tout ce qu’elle a entendu. Tout ce qu’elle n’a jamais voulu croire. Ne voulant pas salir l’image de sa Deanna. Salir l’image de la personne ayant le plus compté dans sa vie, dans son existence. Parce que Deanna, elle a été comme une évidence. Deanna, elle a été comme une bouée de sauvetage. Celle à qui elle s’est raccrochée, celle qui est restée, celle qui l’a aimé. Peut-être. Peut-être que c’est ce que c’était, Callie, de l’amour. Peut-être que c’est pour cette raison qu’elle est là, aujourd’hui. Le cœur bousculé, elle n’arrive pas à penser. Elle n’arrive pas à parler. Elle n’arrive pas à bouger. Elle a peur de ce qui pourrait se passer. Peur de ce qu’elle pourrait ressentir. Et elle n’imagine pas une seconde la rejeter pour autant, malgré tout. Malgré tout ce qui s’est passé. Parce que peut-être qu’aujourd’hui, c’est elle qui a besoin. D’elle. Les grands yeux noirs de Deanna sont fixés sur elle, humides, apeurés. Elle a l’air de porter le poids du monde sur ses épaules. Elle a l’air mal. Ce qui serre un peu plus le cœur de Callie encore. Jusqu’à ce qu’elle entende ses paroles. Des paroles aussi douces que douloureuses, alors qu’elle s’approche d’elle. Elle commence à réaliser qu’elle est là, Callie. Elle commence à comprendre qu’elle voulait la voir. Elle t’a pas oublié, et au fond, ça te bousille le cœur, Callie. - Je… Sa voix est coupée. Sa jolie voix avec laquelle elle aime pourtant tellement jouée. Elle est coupée, toujours paralysée par cette même peur. Toujours paralysée par cette femme, qui s’approche d’elle, faiblement. Cette femme qu’elle a tant admirée. Cette femme avec qui elle s’imaginait déjà, vivre sa vie, une belle vie, bien différente de celle qui a été la sienne durant vingt et un ans. Mais elle se réveille, Callie. Elle se réveille, en un claquement de doigts. Pour cause, la béquille de Deanna se retrouve d’un seul coup au sol, sa jambe lâchant immédiatement, son corps prêt à chuter au sol. Et elle se réveille, tendant ses bras, la rattrapant tout de suite. Son cœur lâche un bon, en la voyant si fragile. Elle prend conscience de la situation et elle la rattrape fermement, mais avec tendresse. - Deanna ! Tout va bien, je te tiens ! Son regard se plonge dans le sien, pour la première fois. Et elle voit. Elle voit les larmes coulant sur son visage. Les larmes qui lui brisent le cœur, alors qu’elle s’accroche finalement à elle, à ses bras, se glissant contre elle. Elle se raccroche à elle comme à la vie, et elle est émue, Callie. Ses yeux d’opales commençant à briller à leurs tours, larmes menaçant d’exploser à tout moment. - Ça va aller… Qu’elle murmure, alors qu’un tas de questions tournent dans son esprit. Elle réalise. Elle réalise que sa belle a une jambe qui ne tient même plus debout. Et elle se demande, est-ce qu’elle a eu droit à des soins en prison ? Est-ce qu’elle avait droit à sa béquille ? A son attelle ? Est-ce qu’elle était bien traitée ? Tant de questions qu’elle ne peut pas poser, c’est trop tôt, beaucoup trop tôt. Et elle la garde dans ses bras, de longs instants, comme ailleurs. Comme dans un autre monde. Jusqu’à ce qu’elle se reprenne, subitement, réalisant que Deanna est là, juste sous ses yeux. - Tu dois être fatiguée, je… Assis-toi. D’une main, elle attrape une chaise qu’elle tire jusqu’à elles, aidant Deanna à s’y asseoir. Puis elle en approche une deuxième qu’elle place juste devant. - Tu peux allonger ta jambe. Elle sent son cœur battre à cent à l’heure. C’est une sensation horrible qui ravage son esprit. La peur de mal faire. De ne pas savoir quoi faire. Quoi dire. Et puis, doucement, elle s’installe à ses côtés, reprenant la parole d’une petite voix. - Tu es sortie quand..? Callie croise son regard, n’osant pas s’y plonger réellement. Deanna a trente et un ans, désormais. Elle est tout juste libérée de prison. Sous le coup d’un handicap. Et tout ce qu’elles ont vécu, l’une l’autre, tout ce qui a brisé leur histoire. Plus rien n’est pareil.
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Ven 19 Juil - 9:30
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Dire qu’elle n’avait pas peur serait un mensonge. Gros mensonge, déni de réalité. Parce qu’elle avait peur, elle était même effrayée. Sans rien, sans plus rien, elle avait fait tout ce chemin jusqu’à los angeles, dans le seul but de la retrouver. dans le seul but d’être à ses côtés, alors même qu’elle savait que c’était probablement impossible. Quelles horreurs lui avait on dit ? à sa callie ? quelles horreurs au sujet de la chilienne avaient réussi à se frayer un chemin jusqu’à la belle de son cœur, seule qui pouvait le faire battre ? c’était une peur, une panique qui se retrouvait dans ses yeux, tandis qu’elle se demandait si elle pourrait l’approcher. Tandis qu’elle se demandait si elle était encore appréciée, si possible aimée. Tandis qu’elle avait peur du rejet qu’elle attendait pourtant.
Un rejet qui ne vint pas.
Un rejet remplacé par des bras salvateurs, alors qu’elle manquait de s’écrouler au sol, l’idée même de se faire mal emplissant ses pensées avant qu’elle ne soit rattrapée. Mais elle avait mal. Souffrait d’être aussi faible, souffrait d’avoir tant peur. Parce qu’une chute, avec sa jambe, n’était pas permise. Parce que la douleur était lancinante, parce qu’elle ne pouvait que ressentir chaque partie qui lui arrachait des gémissements. Parce qu’en prison, elle n’avait pas eu droit aux soins, une évidence qui lui faisait mal, une évidence qui l’emmenait dans des souvenirs auxquels elle ne voulait pas penser. Auxquels elle ne pouvait pas échapper. Ce ne fut que le regard de Callie qui parvint à l’aider. A revenir à la surface, à revenir à la réalité. A se rendre compte que quand bien même elle était sur la touche, jambe malade, et corps épuisé, elle se trouvait dans le seul endroit au monde qu’elle voulait. Désirait plus que tout au monde. Les bras de sa belle. Les bras de celle qui l’avait accompagnée, dans ses pensées, durant toutes ces années. Et elle s’agrippait, deanna. Elle se tenait à la grecque, jeune pousse qu’elle sentait sous ses doigts, qu’elle sentait sous ses bras. Elle se tenait comme si sa vie en dépendait. Comme si la lâcher revenait à se sacrifier. Comme si la lâchait voulait dire abandonner.
merci… qu’elle lâchait doucement, sa tête venant se réfugier dans le cou de la vasilis, les pleurs silencieux en profitant pour couler. Elle avait tellement peur.
Elle n’était plus la même.
Elles n’étaient plus les mêmes.
Et pourtant, elle ne se sentait en sécurité que dans ses bras.
Que près d’elle.
Près de celle qui l’avait aimée.
Près de celle qu’elle avait aimée.
Pres de la seule personne au monde qui avait de l’importance.
Alors lorsqu’elle lui proposa de s’asseoir, lorsqu’elle s’occupa d’elle, la chilienne laissa ses mains essuyer ses larmes, et la regarda. La remerciant. Encore. La remerciant. Pas que de l’aider. Mais de ne pas la rejeter. Pourtant, ces mots là ne vinrent jamais. Ce ne furent que des merci. qui se glissèrent à son oreille. Tandis qu’elle attrapait sa jambe avec ses mains, qu’elle la hissait. Parce qu’aucune force ne subsistait en elle. Elle n’était qu’un poids lourd. Cette marque de son passé. Cette marque de sa déchéance. Elle n’était qu’un fardeau. Un boulet qu’elle se traînait au pied, tandis qu’elle entendait cette question.
Elle s’y attendait.
il y a quelques jours… jambe placée, et tête lancée en arrière pour reprendre contenance, cadavres de ses larmes gisants encore sur ses joues, elle continua je sais que… que je ne devrais pas. Mais je suis directement venue ici… je te cherchais. elle baissa les yeux. je me doute que… tu n’es plus la même. Que tu ne veux peut-être plus me voir. Que tu as dû entendre tant de… d’horreurs à mon sujet. Je n’espérais même pas te parler, pour tout t’avouer. Je voulais juste te voir. Je voulais juste te regarder, voir la belle femme que tu étais devenue. Ton amie a eu du mal à accepter de me dire où tu jouais… un soupir. je voulais… je ne sais même plus. Je n’avais pas prévu de… je n’avais même pas prévu que tu me remarques… quelle sotte. Pourtant, te parler à nouveau, t’entendre à nouveau, c’est comme irréel. Mais merveilleux. Alors… elle prit son inspiration. Elle n’arrivait pas à la regarder dans les yeux, alors qu’elle en avait envie, follement envie. Mais elle attendrait que callie lui en donne le droit. je te demande pardon… je ne sais pas ce que tu as entendu sur moi… mais… je… je ne sais pas si tu y crois. Mais si jamais c’est le cas, excuse moi… s’il te plait… et… sache que je n’ai jamais voulu… que je t’aime-ais. lapsus révélateur. Elle ne savait même plus si elle espérait que callie l’ait entendu, ou non.
Néanmoins, elle avait besoin de prononcer des excuses. Elle avait besoin de se faire entendre. De ne pas laisser les médias s’occuper de son histoire. Parce qu’elle n’avait pas abusé d’elle. Elle l’avait aimée. Elle l’avait aimée, et l’aimais encore. Avec une force qui dépassait sa compréhension.
C’était tout simplement trop fort pour qu’elle puisse l’ignorer.
Cet amour.
Ce cœur qu’elle lui avait donné, quelques années auparavant.
Et qui lui appartenait toujours.

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Dim 21 Juil - 1:43
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Sentir Deanna pleurer dans ses bras, sentir ses larmes glisser sur elle alors que sa tête est placée au creux de son cou, lui brise le cœur. Lui brise le cœur littéralement. C’est plus douloureux encore que tout ce qu’elle avait imaginé. C’est plus douloureux encore que son souvenir, d’elle, sur son lit d’hôpital, la dernière fois qu’elles se sont vues. C’est plus douloureux que tout, parce qu’elle comprend que son ancien amour a passé cinq années de sa vie à souffrir le martyr. Aussi bien psychologiquement, enfermée, en prison, à la merci de tous, loin de sa vie, loin d’elle peut-être. Que physiquement. Condamnée à traîner derrière elle une jambe morte, incapable de tenir droite, provoquant certainement des douleurs. Incapable de se déplacer d’un mètre sans béquille, sans attèle. Elle n’imagine pas. Elle sait. Elle sait combien ses années ont dû être horribles. Tu sais, Callie. Tu sais, et tu réalises que si on ne t’avait pas arraché à elle, tu aurais peut-être pu l’aider. Peut-être même qu’elle aurait pu éviter tout ce drame. Peut-être même qu’elle aurait pu l’empêcher de faire du mal à cette femme, l’empêcher de sombrer dans la folie, de se retrouver derrière les barreaux. Peut-être que sa vie, leurs vies, auraient pu être bien différentes. Mais le passé ne peut être changé, seul le présent compte, seul le futur reste à écrire. Et elle se retrouve, ici, ce soir, Callie, avec sa Deanna la remerciant dans ses bras. La remerciant de l’aider à s’asseoir. Brisant un peu plus son cœur, en la voyant soulever sa jambe avec ses mains pour l’allonger. La pauvre doit être tellement fatiguée, d’être venue seule jusqu’ici. D’être venue seule pour la retrouver. La brune ne répond pas, mais son regard parle pour elle, son regard lui indique qu’elle n’a pas à la remercier, qu’elle n’a pas à lui dire merci pour quoi que ce soit. L’aider est instinctif. Comme l’aimer l’avait été, autrefois. Autrefois, ou peut-être pas. Autrefois, ou peut-être toujours. Le doute plane, alors que le discours de Deanna se fait entendre. Un discours qui bouleverse Callie au plus haut point. Un discours qui lui fait réaliser une chose : elle ne l’a jamais oublié. Jamais, durant toutes ces années. C’est elle qu’elle a souhaité voir à sa sortie, juste voir, qu’elle s’est démenée à trouver, certainement avec l’aide de Ciara, l’amie dont elle parle. Et elle semble avoir peur, tellement peur, n’osant même pas croiser son regard, n’osant même pas relever la tête. Une larme commence à couler sur le visage de la violoniste, en entendant les paroles qui lui semblent pourtant irréelles, venues d’ailleurs, parce qu’elle ne pensait jamais la revoir. Parce qu’elle se souvenait d’elle, presque comme un rêve d’antan. Une autre coule. Larmes qu’elle tente de réprimer, et puis le discours touche à sa fin. Paroles qu’elle ne peut pas laisser dire, qu’elle ne peut pas la laisser dire. - Deanna ! L’une de ses mains vient se poser sur la sienne, ses doigts se mêlant aux siens, alors que l’autre glisse contre sa joue, essuyant ses larmes avec tendresse. Le cœur qui frappe sa poitrine, en entendant ses mots, « je t’aimais ». Je t’aime. Elles ne se sont jamais dit je t’aime. Et elle le réalise maintenant, seulement maintenant. Parce que tout s’est enchaîné tellement vite entre elles, qu’au fond, elles n’ont même pas eu le temps, l’occasion, de comprendre ce qui se passait réellement. - Ne t’excuses pas, s’il te plait, ne t’excuses pas… Pas pour ce qu'il s’est passé entre nous, pas pour notre histoire. Ne t’excuses, pas parce qu’on était deux, je le voulais aussi et… Peu importe ce qui est arrivé après, c’était beau, c’était… Fort. Jamais. Jamais elle ne salira leur histoire. Jamais elle ne salira leur amour. Et même lorsqu’elle a douté. Et même lorsqu’elle a appris ce que Deanna avait fait, elle n’a jamais regretté. Elle n’a jamais voulu effacer son visage de son esprit, et elle ne le fera jamais. Parce que Deanna, elle est certainement la personne qu’elle a le plus aimé, de toute sa vie. Parce que Deanna, elle est même la première personne qu’elle a aimée, pleinement. Première, et peut-être la seule, Callie. Parce qu’au fond, peut-être que tu n’aimeras plus jamais personne d’autre. - Je pensais que je ne te reverrais jamais… Je pensais… Ça me semblait impossible… Elle déglutit, difficilement, à cette idée. Essuyant à son tour ses propres larmes, sans lâcher la main de son ancien amour. Parce qu’elle est là. Elle est là pour elle, elle est là pour celle qui a tout tenté pour la retrouver, elle est là pour celle qui n’a certainement plus rien, aujourd’hui. Et finalement, elle prend une grande inspiration, avant de reprendre la parole. - Je… J’ai tellement de questions à te poser, Deanna. Mais ce n’est pas le bon endroit, ce n’est pas le bon moment… Parler de tout ce qui a détruit leur histoire, ici, ce soir, au beau milieu de ce restaurant, de toutes ces personnes non loin, c’est juste inimaginable. - Où est-ce que tu dors ? Demande-t-elle, avec douceur, inquiète pour elle. Elle ne veut pas la savoir à la rue, ou en danger, ou dans un hôtel miteux. Pas dans son état. Pas si faible. Pas si vulnérable. Et il est juste inimaginable pour elle de se lever et retrouver son appartement, comme si rien de tout cela n’était arrivé. Comme si sa présence n’avait été qu’une illusion.
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