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Promise you'll remember that you're mine. (Ellis)

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Promise you'll remember that you're mine. (Ellis)
Mer 10 Juil - 18:48
Les semaines après cette nuit partagée dans la piscine se sont déroulées comme Donovan le pensait : dans le silence et l'éloignement nécessaire pour leur permettre à tous les deux de se reconstruire individuellement. Il a bien volé à Ellis quelques regards sans jamais s'attarder. Il a su se convaincre que tout cela était pour leur bien et n'a pas essayé de découdre ce tissu de protection que la douleur leur a imposé. A travers les rires des enfants, dans la douceur de leur quotidien, personne n'aurait été capable de dire que les deux hommes ne sont plus réellement ensemble et que tout cela n'est qu'une façade. Il y a bien des rumeurs qui circulent sur le parking de l'école mais elles existaient déjà lorsque tout se passait bien dans leur couple. Deux hommes qui s'aiment, deux pères de famille, la proie parfaite pour tenter de les descendre et de les rendre moins bien que la normale. Tous les parents d'école se sentent mieux qu'eux ; cela les rassure. Ellis et Donovan ne sont pas comme les autres, ils ont toujours été obligé de faire mieux car leur amour est tâché de la haine de ceux qui les entourent. Pour empêcher que le monde extérieur ne s'en prennent à leur famille, ils se sont toujours donnés à fond pour qu'au final ce soit lui, Donovan qui décide de leur donner un coup fatal.

Il était au boulot lorsqu'il a lu le message d'Ellis. Il a dans la tête chacun de ses mots. Un rendez-vous, comme ils avaient eu lorsqu'ils étaient plus jeunes, pas même encore en couple. Son mari, l'homme de sa vie ne rentre pas ce soir car il va boire un verre dehors avec une personne qui n'est pas lui. Il ne pensait pas que cette annonce lui fasse autant de mal mais installé dans le canapé, un verre à la main, il sent au fond de ses tripes une colère naître. La faute à la jalousie qui commence doucement à lui entrer des idées noires dans la tête.
Après tout ce temps et uniquement par ta faute, l'homme que tu aimes est en train de te rendre la monnaie de ta pièce mais lui aura la force de t'oublier, de passer à autre chose.
Depuis combien de temps peut-il parler à ce type pour lui accorder un rendez-vous à l'extérieur ? Est-ce seulement pour le besoin du sexe ou par attachement ? Ses doigts lui piquent légèrement alors qu'il bouscule dans sa tête mille idées préconçues qui le désintègrent sur place.
Il a demandé à leur baby sitter de rester ce soir avec lui parce qu'il n'était pas certain de pouvoir assumer seul les caprices des petits. Un rien le met hors de lui rien qu'à imaginer Ellis avec un autre.

Danny lui lance un regard perplexe lorsqu'elle le voit bondir sur son téléphone qui vibre. Une adresse, celle d'un bar et une demande pour venir le récupérer. Donovan quitte instantanément la maison, laissant derrière lui la gamine et ses enfants déjà couchés. Le bruit de pneus que fait la voiture dans le quartier est caractéristique des émotions trop fortes du présentateur. Il ne peut pas s'empêcher de montrer lorsqu'il est énervé ou nerveux et qu'il décide de partir en trombe. La gorge nouée, il se fait tout un tas de films sur le chemin qui le guide au bar. Et si ce connard avait été irrespectueux avec son homme ? S'il avait essayer de coucher avec lui alors qu'il ne voulait pas ? S'il était l'un de ces pervers là seulement pour la frime de se le faire, lui ? Son regard se pose sur son alliance tandis qu'il se gare devant le bâtiment et qu'il le voit, seul sur le trottoir. Donovan s'arrête à son niveau, lui offre l'un de ces sourires charmeurs dont il a le secret. Le regard brillant, il respire assurance et légèreté derrière son volant. Simple protection pour ne pas montrer qu'il était sur le point de se bourrer la gueule et qu'il n'en avait rien à foutre que ses enfants puissent assister à ça. Vous avez demandé un taxi, me semble. Mon boss m'a décrit un petit jeune mignon. Vous êtes majeur au moins ? Il le dévore des yeux, s'efforce d'oublier qu'Ellis a passé la soirée à sourire pour un autre. Est-ce que ce connard est aussi capable de le faire rire comme lui ? D'un coup de menton, il l'invite à grimper. Allez, monte. Rien à faire de cet autre plouc dont il ne connaît rien, maintenant que Donovan Parks est dans la place, il est bien décidé à assurer.
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Promise you'll remember that you're mine. (Ellis)
Mer 10 Juil - 19:31
Ça fait quelques temps qui parle à cet homme, rencontré dans l’ascenseur alors qu’Ellis avait loupé un bouton de sa chemise. Mis le jeudi avec le vendredi, comme le dit l’expression et que cet homme le lui a fait remarquer. Un peu à l’ouest, un peu absent depuis que sa relation avec son mari s’étiole et souffre de la trahison. Concentré sur son téléphone, il n’avait pas réalisé de suite, pour finir par en rire alors qu’il déboutonnait toute sa chemise, dévoilant son torse dessiné, pour la reboutonner correctement face à l’autre homme qui s’amusait de la situation en lui tenant sa pochette en cuir. Jake, de son prénom. Un type travaillant à un autre étage du bâtiment, pour une grande banque d’affaire. Un sourire charmant, peut être quarante cinq ans, tout au plus. Très mauvais pour détecter toute trace de flirt, Ellis n’avait même pas réalisé que cet homme s’était intéressé à lui jusqu’à ce qu’il vienne à son étage, jusque dans son bureau, pour lui laisser sa carte et lui proposer de boire un verre après quelques semaines à échanger des banalités dans l’ascenseur. Quelques textos volés à des soirées de solitude, dans la chambre d’amis, alors qu’Ellis retrouvait un semblant d’insouciance juvénile telle qu’il avait pu la connaître aux prémisses de son histoire avec Donovan.

Ce soir, le grand soir, alors que l'avocat se regarde dans la large glace des toilettes pour homme, qu’il arrange sa chemise, retire sa cravate. Déboutonne le bouton du haut pour paraître plus décontracté. Il a opté pour un costume marine aujourd’hui, une chemise ciel, des chaussures camel. Malgré la sobriété de ses tenues, il est toujours élégant. Aujourd’hui particulièrement, alors qu’il se surprend à être un peu nerveux. Il n’a pas eu de rendez vous depuis Donovan, depuis quoi ? Treize ans maintenant. Il ne sait même pas s’il est encore capable de séduire. Il ne sait même pas ce qu’il cherche exactement mais il a l’intime conviction qu’il ne fait que rendre à son mari la monnaie de sa pièce. Au fond de lui, il veut pouvoir se dire qu’il est encore capable de séduire. Qu’il est encore capable de plaire. Cette histoire d’adultère a terriblement entaché sa confiance en lui, lui pourtant toujours si plein d’assurance. Un message par pure courtoisie pour son mari, mais surtout vis à vis des enfants et de leur vie de famille. Ellis ne cherche pas à s’attarder ou à s’expliquer davantage. Il ne lui doit rien. Voilà des semaines qu’il ne lui doit plus rien. L’alliance est décorative là où la distance entre eux s’est creusé. Il l’a d’ailleurs retirée, calée dans une poche de sa veste de costume, le temps de la soirée. Par pur principe. Peut être aussi pour signaler à son partenaire de sortie, qu’il est ouvert à beaucoup de choses. En manque de cette affection qui lui fait désormais défaut.

Un message de Jake lui annonce qu’il l’attend au parking. Dans l’imposante berline de l’homme, Ellis est assez souriant, plutôt enjoué de cette sortie et le tout se confirme dés lors qu’ils s’installent à une table du bar et commencent à discuter. Pourtant, au fil des découvertes et des questions, l’avocat se rend compte que l’homme s’intéresse diablement à son mari. Les questions sur Donovan fusent. Ellis y répond par politesse, mais se rend bien compte qu’il semble soudain terriblement fade à côté de la popularité du présentateur et de toute la curiosité qu’il peut susciter. Ses sourires se fanent et la tristesse l’envahie. Il n’est même plus capable d’en intéresser un autre. Tout ce que les hommes semblent voir ce n’est que son nom et l’homme auquel il est marié. Terrible désillusion qui lui broie le coeur alors qu’il profite que Jake gagne le comptoir pour commander deux nouveaux verres, pour envoyer un message à Donovan. Un appel à l’aide. Risible. Probablement pitoyable. Il aurait pu appeler simplement un taxi, mais dans ces moments là, il se tourne machinalement vers son mari, son allié de toujours, sans même réfléchir. Aussi, lorsque Jake revient à son niveau, il se confond en excuses, prétexte que Polly est malade et qu’il doit s’éclipser. Le quarantenaire fronce les sourcils de surprise mais n’essaye pas de le retenir alors qu’Ellis quitte le bar, le coeur au bord des lèvres, pour aller attendre un peu plus loin dans la nuit, que son mari récupère son corps à la dérive.

Lorsque la Porsche de Donovan se dessine dans son champ de vision, Ellis se décolle du mur contre lequel il s’est appuyé pour s’approcher et ouvrir la portière. La réflexion de son mari lui arrache un sourire en coin alors qu’il s’installe côté passager et attache machinalement sa ceinture. À peine engagé sur la route, il sort son alliance de sa veste pour la remettre à son annulaire, avant de fixer ses mains, incapable d’affronter le regard de son mari tellement il se sent honteux. Honteux d’avoir parlé de ce rendez vous pour ensuite l’appeler au secours. « Désolé de cet appel au secours… » Lache t-il, la tête basse. « Mais merci d’être venu » Il tourne légèrement la tête vers lui, pour le gratifier d’un regard sincère.  
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Promise you'll remember that you're mine. (Ellis)
Mer 10 Juil - 23:12
Il le laisse monter sans poser de questions, sans essayer d'avoir quelques informations même s'il en crève d'envie. Il veut pas qu'Ellis se dise que Donovan cherche à sourire de son malheur ou de se foutre de lui. Non, s'il s'écoutait, il serait déjà en train de traquer ce sale con pour le choper par le col et lui faire regretter d'avoir rendu son homme triste. Le problème c'est qu'il aurait pas plus supporté qu'un inconnu puisse rendre heureux son mari. Il serait jaloux comme un dingue, chercherait à connaître l'identité de ce mec pour le faire payer d'être assez bien pour son compagnon. Donovan se concentre sur la route. A un feu rouge, son regard se tourne vers son mari qu'il sent tendu et un peu abattu. Ses pupilles s'accrochent à son profil et il sent forcément un petit pincement au cœur. Où est passé l'homme si rayonnant qu'il avait épousé ?

Le plus vieux fronce les sourcils, légèrement désemparé par la détresse de son mari. Mais non c'est pas grave, je faisais pas grand chose tu sais. Puis Danny était encore à la maison. Il aurait été incapable de faire quoi que ce soit en sachant qu'Ellis était en rendez-vous à côté de ça. Il supporte mal cette soirée et pensait que l'avoir à côté changerait les choses mais tout est faux. Donovan est tout en paradoxe et réalise qu'il aurait préféré récupérer son amour rayonnant car il n'en peut plus de le voir se délaver de jour en jour. Bien sûr que des réflexions et des piques lui brûlent les lèvres mais il a juste le droit de garder le silence. Après ce qu'il a fait, il n'est plus vraiment en droit de donner son avis sur quoi que ce soit. Son seul réconfort réside dans l'heure : Ellis et ce type n'ont probablement pas eu le temps de se rapprocher physiquement. A moins qu'ils n'aient préféré faire ça à la va vite dans les chiottes crasseux de ce bar ? Non, cela ne ressemble pas à l'homme qui se tient à côté de lui.
Et si ?
Il envoie brutalement valser ses pensées les plus sordides pour rester concentré sur la route.

Donovan accélère un peu, il a toujours eu une conduite brutale et nerveuse comme son caractère. La voix d'Ellis le ramène inévitable à son message de détresse avant qu'il ne vienne le chercher. La gorge nouée, il cherche les bons mots pour essayer de ne pas enfoncer le couteau dans la plaie mais le présentateur laisse ses instincts prendre le dessus. Tout aussi brusquement, dans une rue déserte, il prend le temps de s'arrêter sur le bord de la route pour pouvoir le regarder droit dans les yeux. Ils ne pourront pas discuter chez eux, pas tant que la nounou des enfants est là et puis il se sent plus apte à parler ici dans un lieu neutre. Donovan se penche, attrape dans la boîte à gants un paquet de clopes au milieu de ses affaires dignes d'un adolescent : des chewing-gum, un peigne et du parfum ; tout l'attirail pour avoir une bonne haleine en plus d'une belle gueule. Il cale une cigarette entre ses lèvres et tend le paquet à son mari.

Allez, tu comptes me dire ce qui a tant foiré ? T'as découvert qu'il était poilu comme un gorille c'est ça ? Son sourire laisse entendre qu'il est satisfait de savoir que ce rendez-vous a foiré. Donovan n'a jamais dissimulé sa jalousie. Lorsqu'il était jeune, il se perdait parfois dans l'excès de fouiller le téléphone de son homme sans jamais rien y trouver. Aujourd'hui, s'il est à la place du coupable, il ne peut s'empêcher de s'en faire et de se sentir menacé d'un rien. Sa peur est légitime car Ellis n'a plus aucune raison de le garder dans sa vie. Les enfants, ce n'est plus une excuse à leur stade. Les erreurs de Donovan sont trop grave pour être pardonnées. Parle-moi comme si j'étais ton ami ou un inconnu. Oublie que je suis ton mari, tu sais, je suis là. Je serais toujours là. Il tend la main, la pose sur la cuisse de son mari pour la presser légèrement. Avant d'être des maris et des amants, le couple Parks était avant tout des amis, des confidents qui n'hésitaient pas à tout se dire. Dans cette voiture, au cœur des déceptions d'Ellis, Donovan tente tant bien que mal de mettre à jour ce sentiment de confiance. Si son époux ne se sent pas de s'ouvrir face à sa moitié alors lui reste la possibilité de parler à cœur ouvert à cet ami que le présentateur a toujours été. Le regard intense et audacieux, Don lui offre un sourire en coin avant de tirer une latte sur sa clope et cracher la fumée du côté de sa fenêtre ouverte. Complice et désinvolte, son aura inspire l'énergie et la férocité.
On va pas se laisser démonter pour un gros naze, non ?
Un gros naze, c'est ce que ce type doit être pour laisser filer un mec comme Ellis.
Donovan en sait quelque chose pour en être lui-même un.
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Promise you'll remember that you're mine. (Ellis)
Mer 10 Juil - 23:46
Plus les semaines passent, plus Ellis a l’impression de dépérir. Dormir dans son lit lui manque, sourire à son mari lui manque, se lover contre son corps lui manque, la chaleur de ses lèvres lui manque. Il se sent vide, terriblement vide. Son coeur se meurt dans sa poitrine, alors que son corps lui semble désormais glacial. Le plaisir qu’il arrive à s’arracher à lui même, dans un pur besoin, ne suffit jamais à lui redonner des couleurs. Il est vidé de tout et se contente de subir son propre quotidien. Il fait en sorte de ne pas se négliger, de faire bonne figure devant les enfants, mais le coeur n’y est pas. Polly elle même l’a remarqué il y a quelques jours, alors qu’elle se lovait contre lui dans son lit parce qu’elle n’arrivait pas à dormir. Elle lui a demandé pourquoi il semblait toujours triste et Ellis n’a pu faire autrement que de lui mentir. Encore une fois. À mettre sa mine abattue sur un trop plein de travail et de fatigue avant de déposer un baiser sur sa tête blonde.

Dans la voiture, en l’absence de musique, le silence juste briser par les bruits du moteur sportif, Ellis peut sentir l’atmosphère gorgée de reproches. Ils ont beau être silencieux, il ne connait que trop bien son mari pour savoir que tout s’agite dans sa tête. Qu’il doit probablement se moquer de lui, de cette tentative de lui rendre la monnaie de sa pièce, qui a tout bonnement échoué. Il doit bien rire, d’un rire amer et médisant. Il n’a pas sa confiance en lui, il ne l’aura probablement jamais et celle qu’il avait obtenu avec les années et le soutiens de son mari a tout bonnement disparu. Ces derniers jours, en l’approche de ce rendez-vous, Ellis s’était vu sourire un peu plus, le coeur gorgé d’espoir de se changer un peu les idées et de retrouver de l’estime de lui même sous le regard envieux de Jake. Au lieu de ça, c’est une nouvelle désillusion qui s’ajoute à sa longue liste des dernières semaines.

Il accuse les à-coup de la conduite sportive de son Donovan à laquelle il est habitué depuis longtemps. Fier des sports extrêmes, amateur d’adrénaline, il se souvient même de cette après midi qu’ils avaient passé sur un circuit tous les deux à pousser cette nouvelle voiture dans une conduite brutale et trop rapide. Un réel moment de bonheur où Ellis avait retrouvé son âme de casse-cou, téméraire et emporté, accro à l’adrénaline. Mais tout cela lui semble si lointain à l’heure actuelle. Presque comme une autre vie.
Il tourne le regard vers le présentateur lorsqu’il se gare brutalement, pour se tourner vers lui, se pencher, attraper ses cigarettes. Le regard azur de l’avocat se pose sur les gestes emportés de Donovan. Ce qu’il est beau lorsqu’il se comporte ainsi, aussi sur de lui, aussi enflammé. La pensée voltige dans sa tête, tournoie, juste pour le hanter un peu plus. La question de son homme le sort de ses rêveries, alors qu’il esquisse un sourire en coin, le paquet de cigarettes laissé entre ses doigts. « Non c’est juste que… » Il baisse le regard vers le logo Malboro inscrit en lettres noires, joue du carton entre ses phalanges. La main de son mari sur sa cuisse lui décroche un frisson. Ce qu’il a rêvé ces derniers temps, qu’il le touche. Possessivement. Comme avant.

Ses yeux clairs se redressent, heurtent ceux de son homme qui ne semblent pas décidés à le lâcher, avides de réponses. « Il ne me posait que des questions sur toi, au final. Je crois que c’est avec toi qu’il aurait aimé avoir un rencard » Dit-il en esquissant un sourire en coin, un sourire amer. « J’étais apparemment la bonne personne pour satisfaire sa curiosité… » Renchérit-il, fataliste. « J’ai bêtement cru qu’il s’intéressait à moi » Relance t-il, la voix qui se brise légèrement, alors qu’il fronce les sourcils, fixe de nouveau ses mains, penaud. Il sent la peine lui serrer la gorge, douloureusement. Il parait si lamentable à côté de toute la force qui se dégage de son mari en cet instant. Cette flamme incandescente et impétueuse. Ses yeux cherchent de nouveau les siens, s’y accrochent férocement. « Tu crois que je suis devenu inintéressant avec les années ? Que je suis devenu ennuyant ? » Et là, il s’adresse à l’ami, comme l’a si bien souligné le brun. Son ami capable de lui cracher une douloureuse vérité. Peut être que c’est ça, en réalité. Ellis doute de tout en cet instant. Surtout de lui même. Cette soirée a brisé le peu d’entrain qu’il avait réussi à gagner de nouveau. Elle a brisé les espoirs silencieux et la perspective de sortir un peu la tête de l’eau. À croire que le sort s’acharne contre lui. Alors que son mari, lui, semble briller de cette force qui l’a toujours caractérisé et qui l’a fait tomber amoureux de son impétuosité.
Alors qu'il lui pose ses questions, complètement à la dérive, ses doigts viennent presser la main qu'il a posé sur sa cuisse.
Donovan est son ancre.
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Promise you'll remember that you're mine. (Ellis)
Jeu 11 Juil - 23:15
Son mari a besoin de parler, il le sait, pas la peine de poser la question. Ils sont reliés par une force invisible qui se résume à treize ans de vie commune et de l'amour. Beaucoup d'amour. Il voit à travers sa peau, ressent les battements de son cœur ; c'est inexplicable mais il sait tout, ressent tout, devine dans les moindres détails que l'homme qu'il aime est pris à la gorge par la peine. Donovan lui a fait du mal, énormément de mal, il en a conscience mais cela n'enlève en rien cette sensibilité sur développée qu'il garde pour son époux. Ce sera compliqué pour lui d'entendre les détails de cette soirée mais il se sent assez mature et fort pour l'écouter et ne pas le juger. Bien sûr son cœur fait un bond dés l'instant où Ellis commence à prendre la parole mais il gère. Lorsqu'il comprend qu'il est une nouvelle fois la cause de ses maux, forcément, Don se sent légèrement con. Il a envie de s'excuser d'être le centre de l'attention, de jouer un tel rôle dans le monde des médias mais ce serait hypocrite. Une part de lui est flattée de savoir que des types puissent encore fantasmer sur lui même s'il est marié et casé depuis une éternité. Au début, il avait eu peur que son rôle de père puisse atténuer son charme. Réaction complètement débile d'un mec resté trop longtemps célibataire. Au fil des années il avait découvert l'importance de l'amour et de la famille. Pour rien au monde il n'échangerait ses décisions.

Affalé sur son siège, légèrement nonchalant, son regard percute celui de son mari. Donovan est bien plus énergique que lui, toujours plus calme mais pas moins audacieux lorsqu'il le décide. Ellis a perdu de sa flamme, il le remarque et lâche un profond soupir d'agacement. De la colère, il en a à revendre, pour ce type, cet espèce de sale con ayant le culot de donner un rendez-vous à un homme de la trempe de son mari pour finalement parler d'un autre. S'il avait été là, il lui aurait botté le cul, l'aurait probablement humilié aussi avant de rouler à l'avocat la pelle de sa vie pour que son amour propre reste intact. Seulement, ce genre de choses ne se passent que dans les films et lui n'a rien d'un prince. Quelque temps plus tôt, il était encore en train de sauter un gamin pour oublier que son mariage commençait doucement à perdre de son éclat.

On a plus vingt ans Ellis. On peut pas avoir la même énergie qu'avant, c'est plus possible. Notre vie se résume plus à rester enfermé dans notre chambre tout le week-end pour faire l'amour. Même si je te cache pas qu'une part de moi en rêve toujours, c'est normal, d'être moins fougueux, de se poser un peu. T'es pas ennuyant, t'as grandi, t'as évolué, t'es devenu plus mature et si tu veux savoir, c'est ce qui me rend complètement dingue de toi. Il se rend à peine compte qu'il est en train de lui déclarer sa flamme. Ses doigts contre les siens ne font que renforcer les attaches, il serre sa main et se penche vers lui, balançant au passage d'un geste vif sa cigarette par la fenêtre. Ecoute, je t'interdis de douter de toi pour un type que tu connais à peine. Regarde un peu tout ce que tu as accomplis, que ce soit dans ta vie personnelle ou au travail. Tu es merveilleux Ellis et ce connard ne te méritait pas. Personne ne te mérite. Laisse pas des idiots s'en prendre à cette certitude là. Donovan aligne les mots avec une assurance et une sincérité désarmante. Il veut que son mari ne doute pas, qu'il prenne conscience de ses capacités, de la probable connerie de ce type. Puis tu sais je suis humain, il s'intéresserait de suite moins à moi s'il savait tout ce que tu supportes de moi depuis tout ce temps. Y a que toi et ta patience d'ange pour y arriver.

Sa voix se brise alors qu'il continue de prolonger le contact de leurs pupilles jusqu'à ce qu'il grimace un peu. Donovan est entraînant, une caractéristique chez lui qui l'a aidé à aller si loin et maintenir sa côte de popularité. On a envie de le suivre, quoi qu'il arrive, qu'importe que ses décisions soient parfois chaotiques ; il a au moins le mérite de tenter. Allez fais-moi ton plus beau sourire. On dirait Jude qui tire la tête quand je lui achète pas une glace. Leurs enfants, leurs trésors.
Sans Ellis, leur famille n'existerait pas.
Il est le ciment.
Comment ne peut-il pas voir toutes ses qualités ?
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Ven 12 Juil - 22:33
Ce soir plus que jamais, Ellis ressent cette douloureuse vérité, certainement faussé par ses sentiments, de n’être assez bien pour personne. Son mari s’est détourné de lui pour le corps de son autre, Jake ressent un intérêt brulant pour Donovan, le laissant là, lui, le coeur à la dérive et la sensation d’être profondément seul. L’avocat n’a jamais été aussi seul que ce soir, alors qu’il est pourtant entouré d’amis, de ses enfants. Mais rien n’est comparable aux maux du coeur et de cette profonde envie d’être désiré. Homme très libéré entre les draps, Ellis ressent plus que jamais ce manque d’affection. Le froid glacial de ce lit dans lequel il dort depuis des semaines. L’absence des petits gestes matinaux, lorsqu’il se préparait aux côtés de Donovan. Juste le travail, les collègues, quelques amis et heureusement, ses enfants. Ses biens les plus précieux. Les prunelles de ses yeux.
Mais tout son amour pour sa famille ne peut pas combler ce vide immense qu’il ressent plus fortement ce soir, que depuis quelques semaines. Alors oui, il s’accroche subrepticement aux doigts de son mari, il cale dans ses yeux un regard abattu, presque larmoyant.
Au bout du rouleau sentimental.

Il ne cherche pas à conserver une dignité mal placé, à se croire au dessus de tout. À vouloir paraître détaché alors qu’il ne l’est pas, juste pour prouver quelque chose à Donovan. Ce dernier ne le connait que trop bien pour savoir lorsqu’il ment de façon éhontée. De plus, Ellis a toujours été un sentimental. Il a toujours été un romantique, amoureux des sentiments. Il a toujours été plus doux. Aussi, il est incapable de se couvrir d’un masque en présence de son mari, malgré la distance creusée entre eux depuis des semaines. Les paroles de son homme le chamboulent, parce qu’elles savent exactement où viser. Bouleverser par la soudaine déclaration de son mari, qui le heurte sans crier gare. Les doigts qui s’accrochent un peu plus aux siens, alors qu’il marque des points. Il sait qu’il a raison. Il sait que Donovan lui offre sa part de vérité, celle qu’il a du mal à regarder en face depuis qu’autour de lui, il est davantage focalisé sur ce qu’il perd plutôt que ce qu’il conserve. Les compliments dont il l’affublent sont un baume sur son coeur blessé et son âme meurtri. Il y a de ces moments où une certitude brutale s’impose à lui, c’est qu’il sait pourquoi il est tombé amoureux de cet homme. Pourquoi il l’a épousé. Pour sa force de caractère, pour cette façon d’emmerder le monde et ceux susceptible de chercher à leur faire du mal. Pour cette flamme d’impétuosité qui danse dans ses yeux.

« Je… Tu as raison » Dit-il d’abord, baissant un instant le regard pour se ressaisir, avant de s’accrocher de nouveau à celui de son mari. « Je vais plutôt focaliser sur les enfants, ils méritent le meilleur » à défaut de son propre épanouissement personnel, du bonheur amoureux de son coeur, qu’il lui vaut mieux mettre en sourdine. Le choix de raison, plutôt que de passion. Ses enfants sont sa fierté, son univers et au moins, il y a cette certitude silencieuse qu’à s’occuper d’eux, qu’à les combler, peut être trouvera t-il une façon d’oublier le reste ? Son coeur le pousse à pardonner. Le pousse à aimer aveuglement Donovan, comme avant. Mais sa raison le martèle de peurs. Celles qu’il ne se calme qu’un temps, puis le bafoue de nouveau. Brèches vivaces dans sa confiance en son mari comme en lui même. Brèches qu’il doit masquer, pour le bonheur de sa famille et de ses enfants.

Il se décide à relâcher les doigts de son homme pour lui rendre sa liberté alors que sa réflexion lui arrache un fin sourire en coin. Il visualise tout à fait la moue boudeuse de son fils dans ces moments là. Ellis, le papa gâteau qui serait capable de combler ses enfants sans jamais être trop sévère, alors que Donovan est souvent, paradoxalement, la voix de la raison. Celui là pour éviter les caprices et leur faire mériter des choses. Ses prunelles azur posées sur le visage de son mari lui rappellent à quel point ils se complètent. À quel point il peut l’aimer. S’il ne peut pas terminer sa vie avec son âme soeur, alors peut-il la finir avec qui que ce soit ?
« Tu veux bien me serrer dans tes bras ? » Demande t-il à la volée, malgré l’inconfort de la voiture pour ce genre de choses. Malgré la distance entre eux. Il veut juste pouvoir brièvement sentir sa chaleur, son parfum, l’odeur singulière de sa peau. Il veut juste s’y accrocher, même furtivement, avant de regagner sa solitude une fois rentré à la maison.
Quelques miettes seulement, arrachées à une soirée de fatalité.
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Sam 13 Juil - 19:44
Les paroles de Donovan n'ont aucun effet sur les blessures d'Ellis car celles-ci sont bien trop profondes. Il voudrait pouvoir aller plus loin, creuser, dépasser les limites qu'ils se sont imposés depuis leur séparation pour tenter de les trouver et entamer un réel processus de guérison. Il se sent impuissant mais ne le laisse pas entrevoir. Il ne veut pas que son mari se dise qu'il est une cause perdue et se mine d'avantage le moral. Le présentateur reste là, présent, silencieux, la mine pleine d'empathie pour cet homme qu'il aime encore véritablement malgré la souffrance acquise lors de ces derniers jours. Il lui laisse le temps d'intercepter la déception, de la digérer et la broyer lui-même pour devenir plus fort que ça. Le visage de leurs enfants les portent en cet instant délicat où tous deux flottent au dessus d'une profonde mélancolie. La voiture devient une sorte de vaisseau où leur amour se mélange et chasse tant bien que mal la douleur.

Ne te mets pas la pression avec ça. Si tu dois trouver quelqu'un, ça se fera tout seul, ne force pas les choses. Cela lui écorche la gueule d'être de si bons conseils mais qu'est-ce que tu veux faire ? Il ne va pas non plus le pousser à foncer dans le mur. Il ne va pas essayer de saboter les espoirs de son mari alors qu'une part de lui accepte de le voir heureux, qu'importe que ce ne soit plus avec lui. Bien sûr que cela le détruirait mais il est parfois nécessaire de se foutre en l'air pour consolider le bonheur de la personne qu'on aime. Donovan n'est pas le plus mature mais le plus audacieux et il serait capable de ce genre de folies pour son mari. L'amour qu'il lui porte n'a pas de limites et se contorsionne pour essayer de se faire le plus petit possible mais aussi le plus efficace.

Qu'importe la distance, le cœur de Donovan gardera toujours la porte ouverte et la lumière allumée pour qu'Ellis puisse le retrouver, même au milieu de la nuit, même au centre des pires tempêtes. Il laisse aussi les fenêtres ouvertes pour laisser l'air y entrer, que la poussière ne s'entasse pas et que ses sentiments continuent de voir la lumière du jour et n'étouffent pas. Tout ce petit univers là, enfermé dans un seul et même organe au nom d'un homme qui cherche à présent le salut dans les bras d'un autre.

Approche. Qu'il murmure en se penchant un peu pour l'attraper, passer ses bras autour de lui et le serrer bien fort. Donovan se perd dans cette étreinte, respire le parfum que dégage le cou d'Ellis avant de plaquer son front contre le sien. Ses yeux se ferment et il ne se passe rien pendant de longues secondes. Le plus vieux trouve le contact agréable ; ils n'ont rien à dire ou à faire pour que la vie se passe bien, ils la laissent simplement couler tout autour d'eux comme s'ils étaient dans une rivière où le courant tenterait de les faire tomber. Les jambes solides, l'âme guerrière, rien ne saurait le faire flancher. Et même si son mari n'a plus la force de continuer et bien Donovan n'aura qu'à le porter sur ses épaules si ce n'est pas à bout de bras. Rien ne lui fait peur dans ces marécages où la rancœur tente par moment de leur attraper la cheville pour les faire basculer.

Pour cet homme, il braverait les plus grandes épreuves. Pour lui, il déchirerait une part son être si cela pouvait lui permettre d'oublier cette tumeur infidèle qui le hante et qui le gêne dés lors qu'il se tourne vers le passé. Plus jamais, c'est ce qu'il se promet en ouvrant à nouveau les yeux alors que son front moite reste contre le sien. Ses mains se posent sur les joues d'Ellis tandis qu'il bascule son visage pour cueillir un baiser sur ses lèvres. Il n'essaie pas d'aller trop loin, se contente d'un baiser volé, d'un mouvement de bouche sans importance et pourtant si réconfortant à la fois. On rentre. Sa voix est autoritaire et ne lui laisse pas le choix de se débattre ou d'éterniser l'instant. Donovan démarre brutalement. Le rugissement de la voiture résonne dans les rues qu'il traverse jusqu'à arriver chez eux. Il ne s'offusque pas de ce silence après la soirée que son époux vient de traverser et le ramène jusqu'à leur nid douillet où Danny et les enfants les attendent.

En se garant dans la grande allée de leur maison, Donovan est pris d'un sentiment de soulagement.
Ellis est rentré. Il avait cru le perdre pour de bon.
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Dim 14 Juil - 1:25
Plus rien n’existe si ce n’est les bras de son mari qui s’entourent autour de lui. Il s’accroche à son corps, l’entoure lui même de sa présence. Il sent comme un baume apaisant déposé sur son âme meurtrie, blessé. Il sent toute sa confiance en lui l’irradier, toute sa chaleur s’infiltrer par chaque pore de sa peau. Il ferme les yeux, seulement bercé par cette étreinte réclamé, à l’être aimé en silence. Il savoure son odeur, son parfum singulier. Les secondes s’étirent et pour rien au monde Ellis ne veut se décrocher de ce moment hors de tout. Il a besoin de ce quelque chose de tangible et de réel que lui offre son mari. Il s’abreuve de sa force. Front contre front, les mains de l’avocat sont encore accrochées à la silhouette de l’autre homme. Tous ces moments, au fil des années, où Ellis a pu flancher et où Donovan était là pour le ramasser, pour lui relever la tête et l’aider à marcher. Tous ces moments où il a pu compter sur lui. Où encore ce soir, il peut compter sur lui. Alors qu’il aurait largement pu le laisser tomber. Qu’il aurait pu le laisser là, lui dire de se débrouiller, avec son rendez vous raté et son âme blessé. Il aurait pu l’abandonner sur le bord de la route, sans une once de remords, juste parce qu’Ellis osait en voir un autre, juste pour un verre. Qu’il ouvrait la possibilité de plus. Pourtant, il n’en est rien. Il est là, blotti contre lui. Il le ramasse encore une fois.
Le baiser dont l’affuble son mari, même léger, lui décroche un frisson agréable, une vague de chaleur. Ses lèvres ont un gout d’interdit et pourtant de reviens-y. Comme une douceur sucrée dont on ne peut soudain plus se lasser. Ce que ses baisers ont pu lui manquer. Ellis l’observe un instant, trop amoureux, trop brisé, avant de se réinstaller sans rien dire sur son siège. Après avoir acquiescé d’un signe de tête que oui, il est temps de rentrer

Le trajet est silencieux jusqu’à ce qu’enfin, le ronronnement du moteur de la voiture de sport s’arrête, malgré les phares automatiques, encore allumés. Ellis prend une profonde inspiration avant de sortir de la voiture, pour la contourner et rejoindre son mari, avant de rentrer. Il ne réfléchit plus, se contente d’agir alors que sa main se saisit de la sienne, qu’il entrelace leurs doigts sans même l’affubler d’un regard avant de gagner la maison. Il a besoin de ça, ce soir. De lui. Juste encore un peu. Ils pénètrent dans l’imposante villa, alors que Danny se lève du canapé pour les rejoindre.
Ce n’est que lorsqu’elle arrive à leur niveau, les affublant d’un sourire, qu’Ellis se détache de son mari pour se saisir de son portefeuille. « Bonsoir Danny, tiens, désolé je sais qu’il est tard » Peut être vingt-trois heures seulement, pourtant, mais Ellis panique pour rien, sous le joug des émotions de sa soirée. Il attrape quelques billets pour régler la jeune femme, non sans ajouter un petit extra pour le dérangement. Il l’affuble d’un sourire plus tendre. « Merci d’être venu » Alors que déjà, la jeune femme leur souhaite bonne soirée avant de filer. Déposant son portefeuille sur la commode de l’entrée, Ellis passe ses mains sur son visage avant de se tourner de nouveau vers Donovan. Soudain, ils ne sont plus que tous les deux. Seuls dans le silence de la nuit, les enfants endormis. Soudain, ils se font simplement face, gorgés des émotions de cette soirée.
Sans rien ajouter de plus, il se contente de s’approcher davantage de son mari pour se saisir une nouvelle fois de sa main et l’entrainer à sa suite au travers de la maison, éteignant les lumières sur leur passage pour le guider jusque dans les escaliers, puis à l’étage. Vaste, la villa leur offre la possibilité de s’exprimer normalement sans craindre de réveiller les enfants. Parvenus au niveau de la porte de leur chambre conjugale, désormais occupé seulement par Donovan, l’avocat s’immobilise puis se tourne, se décidant à lâcher ses doigts, à contrecoeur, alors que ses larges yeux bleus s’accrochent à ceux de son mari. Il s’approche, vient déposer un baiser tendre au coin de ses lèvres. Un baiser qu’il fait durer un instant, avant de lui accorder un regard plus doux, un léger pincement de lippes. « Passes une bonne nuit » Dit-il simplement alors qu’il se détourne pour gagner la chambre d’amis qu’il occupe désormais.

Il ne prend même pas la peine de passer par leur chambre et leur dressing commun pour mettre un pyjama. Il n’aura qu’à dormir seulement en boxer. Sans se retourner, il se détourne de l’homme qui l’aime et qui le fait pourtant encore souffrir. Ce soir, plus que jamais, il aurait voulu être dans ses bras. Ce soir, plus que jamais, il aurait voulu sentir sa chaleur, toute la nuit et son corps imposant et rassurant contre le sien. Au lieu de ça, il embrasse une nouvelle fois la froideur de cette chambre impersonnelle alors qu’il se laisse tomber sur le lit, assit au bord, pour commencer à retirer ses chaussures, sa veste, se débarrasser de ses vêtements. Il se sent terriblement abattu, vidé de tout. Au creux de ses yeux, vient perler sa peine, humidifier ses prunelles ciel.
Comme arraché à la chaleur rassurante de son mariage, ce soir, il se sent profondément seul.
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Dim 14 Juil - 19:12
Jusqu'au dernier moment, Donovan espère un rapprochement de la part de son mari. En rentrant à la maison, il le laisse gérer les choses, s'adresser à Danny pendant que lui range son verre à moitié vide pour aller le mettre dans l'évier. Il ne veut pas que celui-ci se rende compte de la déchéance dans laquelle il a songé à plonger pour oublier que l'amour de sa vie ne lui appartenait plus.  Légèrement tendu, en revenant dans l'entrée alors qu'Ellis revient d'accompagner la jeune fille, son cœur se serre en sentant ses doigts se saisir des siens. Le contact est chaste mais lui donne la sensation de retrouver une certaine complicité avec lui. Le présentateur se laisse emporter jusqu'à leur chambre. Un instant, il ose espérer que son mari va céder et le rejoindre sous les draps. Non pas pour une étreinte fiévreuse mais simplement pour retrouver la chaleur de l'autre. Il ne lui impose rien, réceptionne son baiser en étirant légèrement sa nuque pour conserver cette pression si intense et fébrile. Cela dure trop peu de temps et Donovan sent comme un goût de trop peu caresser sa langue. Bonne nuit. Il voudrait plus mais se calfeutre dans sa solitude et rejoint son lit mollement. Il pense à cette soirée et toutes les émotions par lesquelles il est passé sans que personne ne se doute de rien. Assit sur le bord de son lit, il ouvre le tiroir de sa table de chevet où se trouve encore les capotes qui n'ont pas bougées depuis la dernière fois. L'homme gobe une pilule pour l'aider à dormir, boit une gorgée d'eau avant de s'allonger nu sous les draps. Malgré la douleur de la perte et sa tristesse apparente, comme à chaque fois, le présentateur s'endort tout de suite. Il sait que son sommeil est artificiel et que son cerveau voudrait rester éveillé mais il n'a pas la force de lutter contre la chimie.

[…]

Au petit matin, les rayons du soleil traversent les fins rideaux blancs de sa chambre. Dans le chamboulement de sa soirée, Donovan n'a pas pris la peine de fermer les volets et fronce les sourcils sous la lumière éclatante du dehors. Il est encore tôt, les enfants dorment toujours et lui voudrait refermer encore un peu les yeux mais en les ouvrant totalement tout en réajustant son oreiller, il remarque la présence d'Ellis. Ses pupilles se posent sur sa silhouette allongée à ses côtés et encore endormi. D'abord attendri par la scène, la surprise vient rapidement lui tordre le cœur. Que fait-il ici ? Etait-il si anesthésié par ses pilules qu'il ne l'a pas senti s'immiscer dans ses draps ?

Le plus vieux n'a jamais vraiment été du matin mais sent une décharge électrique le tenir en éveil. Curieux, c'est à peine s'il ose bouger par peur de le réveiller et de se faire engueuler alors qu'il n'a tout bonnement rien fait. Si Ellis est ici, c'est que son mari l'a décidé et a trouvé bon de venir dormir avec lui. Pour ne pas gâcher l'instant de ses mots maladroits, l'homme l'admire dans un premier lieu avant de poser sa main sur le torse de son mari. Le voir à côté de lui après tout ce temps, simplement vêtu d'un boxer met à mal cette distance imposée. Donovan reste là, quelques minutes, nourrissant un peu plus son cœur de cet amour sans faille qu'il ressent pour lui. Les flash de la veille lui reviennent et le goût de ses lèvres hante encore les siennes. Son corps glisse sur les draps alors que sa main descend jusqu'au bas de son ventre. Le présentateur retient sa respiration pour se faire le plus petit possible tandis que ses doigts atteignent l'élastique de son boxer.

A cet endroit, sa peau est si fine et chaude qu'elle lui tord le cœur. Ses pensées font des nœuds alors qu'il se sait dans l'illégalité la plus totale. Que fais-tu Donovan ? N'as-tu rien oublié ? Timide, à l'opposé de tout ce qu'il est en temps normal, ses doigts caressent la ligne de poils au bas de son ventre avant de se glisser sous le tissu. Sa virilité sous ses doigts, encore molle, tout aussi endormie que le corps de son mari lui donne un élan de courage. Le présentateur s'en saisit tout en rapprochant son visage du cou d'Ellis où il laisse son souffle chaud arpenter sa peau. Ses yeux se ferment et il entame des mouvements calmes et intenses.
Il le redécouvre avec une douceur presque pudique.
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Dim 14 Juil - 19:36
Impossible pour Ellis de s’endormir. Dans ses draps, vêtu seulement de son boxer, il tourne dans un sens, dans l’autre, change de position sans parvenir à trouver le sommeil. Son esprit est agité, troublé par cette soirée et leur soudaine proximité. Il peut encore sentir les lèvres de Donovan se poser légèrement sur les siennes, ou encore leurs doigts entremêlés. Il se souvient de son parfum, de la chaleur de ses bras, là juste pour le réconforter. Il s’en veut de n’avoir rien fait, de ne pas lui avoir proposer de dormir avec lui cette nuit, pour le laisser regagner leur chambre et lui celle-ci, impersonnelle. L’envie lui brule les entrailles. Celle de le rejoindre, celle de regagner leur cocon, leur draps. Celle de dormir dans leur lit, à ses côtés. Ellis lutte quelques temps, avant de se décider. Tant pis pour les grands principes, ce soir plus que jamais, il a besoin de lui. Il a besoin de ça. Il n’écoute que son coeur qui guide ses pas.

Il s’immisce doucement dans la chambre, son portable entre ses mains, le déposant sur la table de chevet de son côté du lit. Les habitudes bien établies, alors que son mari semble dormir paisiblement de son côté à lui. À croire que rien n’a bougé, qu’il conserve lui aussi, leurs habitudes mises en veille. Une mine plus tendre s’installe sur le visage d’Ellis alors qu’il se glisse sous les draps, jusqu’à son mari. Ce dernier semble dormir d’un sommeil profond, alors que sur le côté, il glisse une main contre son torse, dépose ses lèvres sur son épaule. « Dono ? » Murmure t-il pour attirer son attention, d’un chuchot. Mais il semble dormir trop profondément pour réaliser qu’il est là, à ses côtés, qu’il l’a rejoint. Ellis ne s’en offusque pas, se contente de sourire en coin, observant la quiétude de ses traits et la beauté de son visage, avant de se détacher un peu de lui pour s’installer à son tour et ne pas tarder à s’endormir, soudain rassurer par cette atmosphère plus douce. Celle qui va de paire avec son mariage. Avec tout ce qu’il désire.

[…]

Il dort paisiblement, ne réalise pas que son homme s’est réveillé et qu’il s’approche de lui. Bercé par ses songes, le jour qui perce au travers des lourds rideaux blancs, semi-opaques, ne le réveille pas. Ellis est épuisé depuis quelques temps parce que le sommeil a tendance à un peu trop lui manquer. Pourtant, à sentir sa peau frémir de quelques caresses, il finit par s’éveiller doucement. Incapable d’ouvrir tout de suite les yeux, alors qu’il reprend progressivement conscience pour réaliser que les doigts de son homme s’installe sous le tissu fin de son boxer. Il ne lui faut que peu de temps pour sentir son érection se dresser de ses attentions et du réveil, alors qu’il renoue avec la réalité. Il gémit légèrement, entrouvre les lèvres pour laisser s’échapper un souffle brulant en sentant son mari si proche de lui. Lui qui sait exactement comment le caresser, alors que machinalement, Ellis écarte un peu plus les cuisses pour s’offrir à lui. Ses lèvres contre son cou. Il est incapable d’ouvrir pleinement les yeux, s’enivre de toutes ces sensations délicieuses qui le laisse encore un peu sur son petit nuage. « Mon amour… » Supplique qui lui échappe d’une voix grave, encore enrouée par le sommeil, alors qu’une de ses mains vient se glisser dans le dos de son mari et que l’autre empoigne les draps. Il gémit légèrement, souffle brulant qui s’évapore dans l’atmosphère légère de la chambre. Encore porté par les effluves du sommeil, accueilli par cette nouvelle journée de la plus agréable manière qui soit. Il se cambre légèrement, le plaisir le gagne, grimpe en lui, s’immisce sous sa peau et dans son sang. Depuis combien de temps ne se sont-ils pas touchés de la sorte ? Depuis combien de temps ne se sont-ils pas abandonnés à une étreinte volée à une heure trop précoce ? Lui même n’est plus sur de rien, si ce n’est que les caresses de son mari lui ont terriblement manqué. Il en a rêvé, de sentir ses doigts sur sa peau, ses lèvres contre les siennes. Il en a fantasmé, terriblement.
Et ce matin tout devient enfin réalité alors qu’il immisce de nouveau sa présence aux côtés de la sienne.
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Lun 15 Juil - 18:24
Mon amour…
Deux mots qui suffisent à lui insuffler courage et sensualité. La voix d'Ellis caresse ses muscles, s'incruste sous sa peau, atteint son cœur telle une flèche que son mari lui aurait enfoncé en plein torse.
Mon amour.
Cela se répète sans cesse. Et il se demande encore une fois comment est-ce qu'il a bien pu lui faire ça. Ce gamin là n'aura jamais rien de son compagnon. Lui qui n'a qu'à souffler deux traîtres mots pour que le présentateur perde tous ses moyens.

Ses doigts referment leur prise sur son érection, ses gestes sont plus sûrs et moins délicats. Il ne marque pas de pause et admire son mari se gorger de plaisir au fur et à mesure que son sexe devient un peu plus dur. Ses phalanges s'accrochent aux draps et la sensation de s'envoler ensemble au dessus de tout ce monde plein de tentations est grisante. Donovan continue, reste à sa place en déposant des baisers contre son épaule. L'atmosphère de la chambre change, il en oublie que quelque part derrière ces murs leurs enfants dorment et que la vie les attend de l'autre côté de cette porte.

Le plus vieux cède, se redresse, surplombe le corps de son mari sans arrêter ses mouvements. Sa bouche réclame la sienne, lui vole des baisers intenses qui le rendent plus vulnérable. Même l'autre matin dans la salle bains ces deux là n'avaient pas partagé un moment à deux si puissant que maintenant. La réalité perd de ses crocs, devient plus cotonneuse et pleine d'illusions. Une part de lui commence à comprendre que ce contact là ne réglera rien entre eux et qu'il l'a tout simplement perdu. Malgré les cachets et son sommeil, il n'a cessé de cauchemarder à cette soirée où Ellis avait tenté de prendre son envol. Si ses ailes sont encore trop froissées, viendra un moment où elles battront à nouveau et lui feront quitter ce nid. Cette perspective lui brûle le cœur tandis qu'il presse plus férocement ses lèvres contre les siennes. Sa main libre se pose sur le front chaud de son mari alors que sa langue retrouve enfin la sienne. C'est une délivrance qui lui vrille le cerveau et termine de faire tomber les derniers barrages.
Il pense à toutes ces fois où il s'est battu pour ne pas verser la moindre larme et se sent submerger par ses sentiments.
Ce n'est pas le moment.

Il l'embrasse plus fort, tente de chasser cette douleur qui le tiraille en explorant sa bouche alors que ses doigts s'étirent un peu plus pour englober sa propre érection et la frictionner contre celle d'Ellis. Le contact de leur peau fine, douce et chaude lui donne la sensation de mettre la tête sous l'eau alors qu'il n'a déjà plus d'air. Tu me manques. Sa voix est un murmure qu'il lui crache entre deux baisers, un souffle que son mari gobe en l'embrassant à nouveau. Tu me manques. Les larmes, le seul moment où il ne fallait pas qu'elles coulent bordent les yeux bleus de Donovan et perlent le long de ses joues. Il s'ouvre à son mari dans une fragilité touchante et sincère. Le corps brûlant de désir et le cœur brisé, Donovan se laisse aller à ce sanglot aussi libérateur que douloureux.
Il lui manque tellement qu'il ne sait plus comment faire pour qu'Ellis le comprenne et le croit.

Contre lui, il termine de se déchirer, de fondre en larmes après s'être montré solide pour ne pas le voir s'écrouler le premier. Donovan se plaque d'avantage à lui, réduit la distance à néant par peur de le voir disparaître, ne plus jamais l'entendre l'appeler mon amour.
Mon amour, putain.
Rien que ça pour le foutre en l'air.
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Lun 15 Juil - 23:10
Surnom sentimental qui lui échappe, comme si rien n’a changé. Comme si rien de leur vie n’a été chamboulé. Ellis a toujours été le premier pour susurrer des mots doux aux oreilles de son mari, même dans les étreintes sauvages et enflammées. Amoureux, comme au premier jour. Le temps a laissé ses sentiments intacts comme un diamant pur qui ne se ternis pas. La tromperie, elle, a tout souillé, tout brouillé. Mis le bordel dans ses certitudes, remuée ses pensées pour les emmêler. Ce matin, pourtant, il ne peut se résoudre à laisser sa raison l’emporter et se soustraire à l’étreinte brulante qui s’installe doucement entre eux. La main de son mari entre ses cuisses, l’expertise de ses caresses, la chaleur de ses lèvres. Tout ça le retourne complètement, fait s’emporter son coeur. La douceur matinale se réchauffe se teinte de luxure.

Lorsque le corps de Donovan vient le surplomber, Ellis ne peut faire autrement que de répondre à son baiser, à ses baisers. S’y emporter. S’en enivrer. La fièvre grimpe machinalement, s’installe dans son sang, alors que sa langue vient danser avec celle de son mari. Il récupère son visage entre ses mains, en coupe. Il a la sensation de retrouver le Donovan qui a toujours habité ses pensées sans la souillure de la tromperie. De retrouver l’homme qu’il a épousé et qui lui a juré fidélité. Tout disparait, se brouille. Les doutes se dissipent dans les brumes, ne laissant apparaitre que l’amour, implacable, presque douloureux, qui l’assaille complètement. Ce que ces baisers là ont pu lui manquer. Sa chaleur, sa fièvre. Leur parfaite alchimie.
La veille au soir, alors qu’il souriait près de Jake, Ellis ne pouvait s’empêcher d’aspirer à tout ce qu’il n’aurait jamais, puisque seul Donovan pouvait le lui donner. Il s’est bercé de l’illusion de pouvoir se reconstruire alors qu’il est encore beaucoup trop amoureux pour ça. Pour s’imaginer le quitter et briser à jamais leur famille et leur mariage. Dévoré par la peur et le fait qu’il ne sait pas s’il pourra un jour lui refaire confiance et l’envie de tout lui pardonner, de tout oublier. D’apprendre à se reconstruire. C’est ce que lui offre ce baiser, la chaleur de sa langue dansant avec la sienne.
Il geint contre ses lèvres, étouffé par leur baiser, alors qu’il sent les doigts de Donovan capturer sa propre virilité pour la mêler à la sienne. Sentir son érection pulser sauvagement contre la sienne, la chaleur l’envahir. L’envie, le désir, tout s’emmêle. Ce qu’il peut vouloir lui appartenir, corps et âme, en cet instant.

Suppliques au travers des lèvres du présentateur, qui se brisent contre les siennes. Il lui manque. Il n’a pas le temps de répondre, il n’a pas le temps de répliquer, que Donovan l’embrasse de nouveau, plus férocement. Il lui manque et cette évidence transparait dans chacun de ses gestes. Pourtant, ce sont les larmes qui le rattrapent. Qui souille son visage parfait et la beauté de ses traits. La douleur, la peine, qui le rattrape et l’englobe complètement, alors qu’il craque, relâchant la pression sur leurs désirs. Ellis n’a vu son mari que pleurer de très rares fois. La plupart du temps, de joie, d’émotion, rarement de peine. Il a même du mal à se souvenir de la dernière fois qu’il l’a vu verser des larmes. Ces perles de peine qui en cet instant, sont la plus belle déclaration qu’il puisse lui faire. La vérité, enfin. La véracité de tout ce qu’il a pu lui dire. Paroles bancales qui n’ont jamais véritablement rassuré Ellis. Il l’a fait se sentir coupable, il l’a ramassé, pour l’achever une nouvelle fois. Il l’a fait douter.
Mais aujourd’hui, ces larmes là, l’immensité de sa peine, alors que l’avocat vient enrouler ses bras autour de lui pour le serrer fermement contre son corps, sont tous les mots qu’il n’a jamais prononcés. Il sent enfin la fragilité de son mari. Il sent enfin toute sa peine, tous ses remords. Il se repait de cette vérité silencieuse.
Il lui intime de se calmer, la gorge serrée de le voir ainsi craquer. Le coeur gros de comprendre enfin. Il dépose un baiser sur sa joue, caresse tendrement ses cheveux. Son myocarde se serre, dans sa poitrine. Il le croit. Il le comprend. « Mon amour… » Il le répète encore, dans un murmure contre sa peau, contre son oreille. Il le répète encore parce que c’est la pure vérité. Donovan est son grand amour, celui qu’il n’oubliera jamais. Celui dont il est incapable de se détourner. « Je suis là, je ne pars pas… »  
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Mar 16 Juil - 1:48
Donovan se laisse aller dans un ultime acte de désespoir. Il sait cette fois que sa façade ne le sauvera plus et qu'il se doit de s'ouvrir s'il veut essayer de ramasser les derniers morceaux de leur amour. Hier, il a eu tellement peur qu'il croyait ne plus pouvoir un jour reprendre correctement son souffle pour continuer. Il se sentait dévasté comme une île détruite par un énorme tsunami. Danny est bien trop respectueuse pour le lui faire remarquer et s'est contenté d'être présente pour les enfants afin de lui enlever ce poids des épaules.
Donovan aurait été incapable de s'occuper d'eux alors que son corps espérait seulement l'ivresse.

Noyé dans ses larmes, le sanglot qui lui remue les tripes l'empêche de continuer ses mouvements même si une part de lui l'incite à continuer pour ne pas décevoir son mari. Ses bras passent sous les aisselles d'Ellis, serrent brutalement ses épaules pour le serrer contre lui et ne plus le lâcher. Son compagnon est comme une bouée à laquelle il se raccroche tandis qu'autour d'eux, une tempête fait rage. Terrifié à l'idée de le perdre, les larmes ne parviennent plus à s'arrêter de couler, rougissent ses yeux, ternissent son teint, vident son cœur de toute humidité. Il sent que son âme est doucement en train de devenir un désert. Il a la sensation d'être l'un de ces canyons où plus rien ne se passe. Si Ellis ne le sauve pas maintenant alors Donovan sera condamné à l'errance. Les muscles de son dos se contractent tandis qu'il se love contre lui, que son visage se perd dans son cou pour respirer son odeur. Les mots rassurants de son époux ne parviennent pas à l'apaiser tout de suite.

Il y a d'abord une vague plus forte où les sanglots sont si puissants qu'il ne parvient pas à se contrôler. Le plus vieux laisse tomber les filtres, se sent si vulnérable mais à la fois libéré qu'il brûle contre le torse de son homme tous ses regrets et cette haine de lui-même. Il laisse tout, là, dans cette étreinte timide et brûlante alors que sa voix ose à nouveau prendre la parole. Pour une rare fois, Donovan n'a plus cette assurance intuitive et si bien développée. Elle prend congés, le laisse respirer pour tenter de montrer à l'homme qu'il aime la douleur qui le tiraille. J'ai cru que tu ne reviendrais pas hier. Pas physiquement, non, Ellis serait revenu mais mentalement. Il était persuadé que ce serait terminé pour de bon, que son mari reviendrait le cœur gonflé à bloc par la présence d'un autre.   J'étais si mal. Je suis tellement mal. Il avoue que la possibilité de le voir en aimer un autre le détruit alors que ses mains se posent sur ses cuisses et les écartent.

Malgré la souffrance et les sanglots qui se calment petit à petit, Donovan ne perd rien de sa passion et son intensité. Ses doigts se saisissent de son érection alors qu'il s'enfonce en Ellis d'un mouvement sec et plus délicat qu'à son habitude. Il a besoin de douceur et de fusion, de prendre le temps, redécouvrir son corps et ses chairs. Les yeux gonflés par ses larmes, le présentateur fixe son homme, les lèvres tremblantes, fébrile, sa main se pose sur sa joue tandis qu'il l'embrasse comme si sa vie en dépendait. Qu'importe le caractère chaotique de cette étreinte, la caresse des draps dans son dos le fait frissonner tandis qu'il entame sans préparation ni lubrifiant des vas et viens lascifs en lui. Il connaît suffisamment son mari pour savoir que celui-ci a les tripes et l'expérience pour accuser le coup de cette brûlure. Entre ses cuisses, Donovan s'offre à lui, fond sur lui à corps perdu avec la certitude de pouvoir trouver une solution afin de conjurer le mauvais sort.

Délivrez-moi de mes péchés.
Pardonnez l'horreur qui habitude mes reins, brûlez la, faîtes en ce que vous voulez mais par dessus tout.
Ne me le prenez pas lui.
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Mar 16 Juil - 13:30
Il remarque bien que ses paroles n’apaisent pas tout de suite son mari qui semble avoir un besoin viscéral de laisser sortir tout ce qu’il a pu accumuler ces dernières semaines, presque mois. Ici, ce matin, tout explose, tout se déverse et sa peine est comme un tsunami violent qui s’échoue contre sa peau. Ellis ne cherche pas à ajouter quoi que ce soit de plus, il se contente de le garder contre lui, de plaquer sa chaleur contre la sienne, de caresser doucement sa peau, du bout des doigts. Il l’aime. C’est inéluctable. Il l’aime et en cet instant il comprend à quel point Donovan l’aime aussi. À quel point il est détruit des suites de sa trahison et de tout la douleur qu’il a pu lui insuffler, lui causer. Il a brisé son mari, il a brisé sa confiance en lui et cette bulle de bonheur dans laquelle ils évoluaient à deux. Ellis a douté a plusieurs reprises du fait que son mari veuille encore véritablement de lui. Qu’il le désire, qu’il soit prêt à l’aimer de nouveau. Il se souvient de ses paroles dans la piscine et du gout amer entre ses lèvres en ayant la terrible impression qu’il le poussait à le quitter. Ellis ne sait pas ce qu’il adviendrait de lui sans l’homme de sa vie et même du haut de sa possibilité de tourner la page, même temporairement, avec Jake, il réalise que tout ça ne rimait à rien. L’excitation du moment ne vaut pas toutes les années à vivre à deux et à s’aimer. Rien ne saurait égaler ce sentiment.

Les paroles de son homme flottent dans l’air, l’atteignent en pleine poitrine. Il a eu peur qu’il ne revienne pas, qu’il passe à autre chose, qu’il tombe sous le charme d’un autre. Au fond, au départ, c’est ce qu’Ellis voulait. Qu’un autre caresse son coeur, l’aide à recoller les morceau, lui insuffle un vent de renouveau. Lui redonne confiance en lui. À côté de Donovan il avait la dure impression de n’être rien. Que le présentateur s’en était remis, n’en avait pas tellement quelque chose à faire, malgré les tensions silencieuses entre les murs de cette maison. Ce soir il comprend que cette impression était totalement fausse. Que derrière sa légendaire fierté et son panache, Donovan n’en était que plus brisé. Que tout aussi craquelé que lui. « Je n’aurais pas pu te quitter comme ça » Avoue t-il, se frayant un passage entre les sanglots de son mari. Non, il n’aurait pas pu tirer un trait sur tout ça. C’est pour cela qu’il est revenu se coucher près de lui, cette nuit. Pour ça qu’il a embrassé son épaule et qu’il s’est offert, ce matin, sans retenu. Du haut de tous ses ressentiments, il est bien incapable d’arrêter de l’aimer, de simplement le détester.

Sans crier gare, les mains de Donovan écartent ses cuisses, alors que le boxer d’Ellis trône déjà plus loin entre les draps, retiré au fil des caresses. Son coeur rate un battement, de surprise. Brulure soudaine et vive lorsque son amant s’immisce en lui sans crier gare, sans prendre le temps de le préparer ou d’ajouter un peu de salive à l’équation. Une légère grimace de douleur s’affiche sur son visage alors qu’il se crispe, se cambre légèrement pour accuser l’onde de choc. Son coeur bat à tout rompre dans sa poitrine alors qu’il expire une longue bouffée d’air pour tâcher de détendre ses muscles. Les années d’expérience, le gout brulant des étreintes passionnées, parfois brutales, mais toujours un temps d’adaptation. Ses mains se sont agrippés à ses bras, ses doigts de plantent dans sa peau, alors qu’il rouvre les yeux pour les plonger dans ceux trop bleus de son amour. Il redresse légèrement les jambes, les replis, s’offre totalement à son mari, alors qu’il se perd contre ses lèvres. La douleur est encore présente, lors des premiers vas et vients, danse de leurs corps, mais rapidement rattrapé par une vague de plaisir. Ce qu’il a pu rêver d’une étreinte brulante comme celle-ci, alors que sous la douche, parfois le matin, il s’abandonnait à quelques fantasmes en se caressant, guidé par son plaisir solitaire.

Il ne peut réprimer des gémissements rauques, partagés entre douleur et plaisir, qui fendent l’air entre deux baisers. Une de ses mains vient agripper la fesse de son mari, l’autre se cale dans son dos. Ce qu’il peut le désirer en cet instant, malgré le torrent de sensations contradictoires qui se fait un chemin en lui. Ce qu’il peut l’aimer, au delà du reste. Au delà de tout. Ressenti peut être futile qu’un instant comme celui-ci peut panser des blessures. Il en vient à pencher la tête en arrière, sans retenir ses râles, alors que les lèvres de son mari s’échouent dans son cou. L’instant est terriblement érotique, arraché à une matinée calme et des semaines de douleur.
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Promise you'll remember that you're mine. (Ellis)
Jeu 18 Juil - 17:09
Depuis tout ce temps son mari était là, juste à côté de lui, visible à l'oeil mais nu inatteignable. Il n'avait pas su gérer la peur de le perdre, s'était laissé avoir par une armée de monstre vénéneux qui en voulaient à son amour pour lui. Sous ses draps, dans son lit, c'est exactement ici que sa place se trouve. Jamais il ne se sentira plus heureux et complet que dans les chairs d'Ellis. Ses coups de reins, aussi brutes qu'amoureux l'aident à renouer avec lui-même.
Au milieu des larmes, Donovan apprend à moins se détester et accepter la douleur qu'il a causé. Il n'y a qu'en faisant face au mal, qu'en le prenant à bras le corps que l'on parvient à se détacher de ce qui nous tue.
S'est immiscé dans leur mariage une armée d'ondes froides, comparables à des pics de glace prêts à leur broyer le cœur.

Les doigts d'Ellis se pressent contre sa peau, se saisissent de sa fesse si ferme et cela lui donne de l'élan. Donovan a la sensation d'être mis sous terre et de briser une à une le couches qu'on a posé au dessus de sa tête pour retrouver la lumière. Le corps de son mari est une chape de béton qu'il détruit à la masse. Son sexe tendu dans l'étroitesse de ses chairs lui volent un gémissement alors que brûle en lui un amour puissant. Un amour qui ne demande rien, qui n'attend pas qu'on lui donne l'autorisation pour se montrer. Un amour guerrier, fait d'audace et de colère, de passion et de pardons échangés dans l'acidité de ses larmes. La sensation des draps dans son dos lui donnent l'illusion d'une caresse alors que les grimaces de son mari se détendent au fil des minutes. Ses lèvres contre sa peau retrouvent ce pourquoi Donovan était si heureux avant que tout ne se casse la figure.
Il déteste cette facilité qu'ont les sentiments d'aller et venir, d'évoluer à chaque instant. Son cœur est un être à lui seul, avec sa propre conscience et ses idées préconçues. Il ne peut le contrôler ni lui donner d'ordres car trop sauvage pour accepter d'être raisonnable.

Donovan l'embrasse, électrisé par le contact de son érection contre son ventre. A chaque coup de bassin, il peut sentir contre ses abdominaux le sexe d'Ellis lui rappeler comme il aime ces échanges volés. Sa main se pose sur le front de son homme alors que ses lèvres réclament à nouveau les siennes, en manque. Tout chez son mari dégage une substance addictive. Depuis ce moment partagé dans la salle de bains, ses vices ne réclament plus que lui, comme s'il s'était brutalement rappelé l'importance érotique de leurs ébats. Un souffle chaud et rauque s'échoue contre les dents de son amant alors qu'il exerce une pression plus importante entre ses fesses. Tremblant, fébrile, le présentateur cesse plus brutalement ses mouvements sans se détacher de lui. Sa queue confortablement enfoncée en lui, dans un nid douillet de chair et de veines, Donovan lui adresse un regard dont les larmes commencent tout juste à sécher.

Il ne veut pas seulement le soumettre à son désir. Il ne désire pas écarter les cuisses de son mari, prendre son pied et le laisser là, seul dans les draps pour aller prendre une douche et s'occuper des enfants. Malgré l'intensité de cette pénétration, la chaleur réconfortante qu'elle lui apporte, Donovan se détache finalement et s'allonge à ses côtés. Sa main contre le torse de son mari, l'autre se fraie un chemin sous son dos pour lui faire signe de venir sur lui et échanger les positions. Il a bien senti qu'Ellis a perdu toute confiance en lui et qu'il n'est plus certain d'être capable de rendre amoureux un homme. Le cœur au bord des lèvres, Donovan ne prononce pas un son, persuadé que leurs regards suffisent. Il dégage le drap qui leur cache la vue. Le sexe du plus vieux toujours tendu attend que son mari vienne le délivrer de cette souffrance qu'est le désir. Il veut lui montrer combien il l'aime le désire, à quel point Ellis est un amant formidable que personne ne saurait égaler.

Allongé sur le dos, le regard accroché au sien comme si rien d'autre n'existait au monde, il lui fait comprendre comme il est toujours si désirable malgré les derniers événements et combien il l'attend.
Fiévreux, le corps tendu à l'extrême, il lui laisse le champs libre.
Qu'Ellis le rende fou et chasse tout autre sentiment l'habitant. Donovan ne veut plus que ressentir son amour et son désir bestial pour lui. Sa queue prise de spasmes en témoigne, n'attend plus que la chaleur de son être pour malmener le présentateur.

Donovan désire s'embraser pour lui.
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Promise you'll remember that you're mine. (Ellis)
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