(m/libre) • Dong Si Cheng

Le lycée, quel endroit pour faire des rencontres. Shinji n'était pas forcément passionné par ses études, mais ses résultats excellaient dans la plupart des domaines. Mais une seule l'intéressait en particulier. La musique. C'est pour cela qu'il se rendait à chaque fin de cours dans cette salle, qui regorgeait d'instruments en tout genre, et surtout, d'un piano. Parce que oui, tout le monde savait que le japonais était un passionné de cet instrument. La fin des cours avait sonné, et il s'apprêtait à rejoindre cette fameuse salle. Que fût sa surprise en entendant une voix s'en dégager, et d'y apercevoir un jeune homme solitaire chanter au milieu de celle-ci. Sans s'en rendre compte, il se mit à l'observer, jusqu'à ce que le  jeune homme se rende compte de sa présence. Tout était parti de là. Un regard, un échange de paroles, et le cœur du japonais avait chaviré en en découvrant plus sur l'identité de ce mystérieux chanteur, He Tian. Ils passaient à présent la plupart de leur temps ensemble, à se tourner autour, à se chercher et à apprendre à se connaître. Mais ils n'allaient pas plus loin. Shinji ne pensait plus qu'à lui, alors que son départ de l'établissement arrivait bientôt. Ce qui l'acheva ? Voir He Tian sortir avec une autre personne pour le mettre à l'écart, alors qu'il sentait que leurs sentiments étaient réciproques. Il l'aimait, et ce qu'il ressentait n'allait pas disparaître d'aussitôt. Après le lycée, leur contact se coupèrent. Mais il n'y avait pas un jour où Shinji ne pensait pas à lui. Il pensait pas le revoir, à son plus grand désespoir. Quoi que, il avait sans doute parlé trop vite. Était-ce bien lui qu'il avait croisé dans la rue ? Le faisant s'arrêter pour l'observer, ses sentiments réapparaissant de plus belle pour cet homme qui possédait son cœur depuis des années.

 Un cours ennuyeux au lycée. L'étude de littérature qui prenait place après les cours était d'un ennui total. Phet passait son temps à écrire de belles choses sur les fleurs fanées, tandis qu'He Tian, lui préférait composer des poèmes. Les deux se sont alors mit à discuter ensemble, par tout hasard, sur de la philosophie, au lieu d'écouter ce merveilleux cours qui les passionnait tant. De fils en aiguilles, une sorte d'amitié est née entre les deux lycées.