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For you I can be anyone (Spencia #5)

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For you I can be anyone (Spencia #5)
Mer 19 Juin - 11:12
Je n’arrête pas d’y penser. A Mia, à cette folie qui me pousse vers elle alors que la situation nous est totalement défavorable. Pire elle est même dangereuse, nous avons beaucoup à perdre l’une comme l’autre. Mais c’est plus fort que moi, je ne parviens pas à me raisonner et pourtant ce n’est pas faute d’essayer. Par moment je suis déterminée à oublier ces conneries, à reprendre ce que j’appelle “le droit chemin“, celui de la raison. Mais mon cœur en a d’autres lui et j’ai bien l’impression qu’il est le plus fort. Comment ai-je pu autant flancher, en si peu de temps ? La jolie brune m’obsède, je n’ai plus la tête à rien si ce n’est penser à elle. Je dois la voir… ça devient vital et j’ai presque peur de devenir folle. Au boulot je donne le change comme je peux, j’essaye de ne pas être trop parano, ne pas croire que quelqu’un sait ce que je fais. Je n’ai pas encore totalement bouclé mon rapport sur le dossier de Mia et sa femme, je ne précipite rien pour ne pas attirer de soupçon, je dois faire les choses bien, même si je dois aussi les faire vite. Je n’avais jamais eu la sensation d’être prisonnière de mon quotidien avant ces dernières semaines, maintenant j’ai souvent la sensation d’étouffer. Et je sais très bien où trouver cet oxygène dont j’ai l’impression de manquer, tout en sachant également les risques à prendre pour me redonner du souffle. Je quitte le bureau, ça n’a rien d’anormal puisque je me rends souvent sur le terrain pour mes enquêtes. Ça pourrait très bien être le pourquoi de ma visite dans les bureaux de Wild Models, mais cette fois il n’en est rien. J’arrive au bon étage et à peine sortie de l’ascenseur me retrouve face à l’accueil. Sourire poli à l’appui j’indique venir voir Mia Ricci. « Vous avez un rendez-vous ? » évidemment il faut un rendez-vous pour voir la grande patronne, c’est logique. « Oui. » répliqué-je avec aplomb en espérant la duper. « A quel nom ? » trouve un truc Spence « Smith. » pourquoi pas “Doe“ pendant que tu y es ? Elle regarde sur son ordinateur et évidemment « Désolée mais Mme Ricci n’attends personne du nom de Smith. » j’arque un sourcil et prends un air contrarié « Comment ça ? Et bien allez vérifier auprès d’elle. » « Non je suis désolée mais je ne peux pas la déranger elle est déjà en rendez-vous. ». Je soupire, ça ne pouvait pas être simple, rien ne l’est dans cette histoire. Je suis en train de réfléchir pour trouver autre chose quand j’aperçois Mia au loin « Et bien je crois qu’elle a terminé. Vous pouvez aller lui demander. » dis-je avec le sourire. Après hésitation la secrétaire daigne accéder à ma requête, elle parle à la jolie brune laquelle croise mon regard, je lui adresse un petit sourire. J’espère vraiment qu’elle a au moins cinq minutes à m’accorder parce que je ne tiens plus.
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For you I can be anyone (Spencia #5)
Jeu 27 Juin - 14:37
C’était absolument inconscient d’embrasser Spencer de cette manière la dernière fois qu’on s’est vues. De l’embrasser tout court d’ailleurs, mais ça a été plus fort que moi. Et elle a été sincère, me rassurant sur le fait qu’elle en avait envie au moins autant que moi. De toute manière, notre échange ne mentait pas. Et depuis, je ne pense qu’à elle. Elle était déjà dans beaucoup de mes pensées, mais savoir désormais que malgré l’enquête, malgré la bague à mon doigt, Spencer ait encore envie de m’embrasser, ça signifie beaucoup. Je me retiens chaque jour de lui envoyer un message pour lui dire que j’ai envie de la voir, ou même que j’ai rêvé d’elle. Ce serait déplacé ? J’en ai aucune idée. Mais je crois qu’aujourd’hui, la vie est avec moi, parce que quand je sors de mon dernier rendez-vous et pose mon regard sur Spencer, je sens mon coeur qui s’emballe immédiatement. Le sourire qui étire mes lèvres est la preuve du bonheur que je ressens à la voir ici. Sans attendre, je raccompagne mon client jusqu’à la sortie et c’est mon assistante qui s’approche en trottinant. « Mia, il y a une certaine Mme Smith qui dit qu’elle avait rendez-vous mais son nom n’est marqué nulle part… » Je pose un regard furtif sur Spencer un peu plus loin et hoche la tête. « Oui, j’ai oublié de te prévenir, c’est la personne qui a été mandatée pour estimer les locaux. » Parce que mon agence prenant de l’ampleur, nous allons devoir bientôt déménager, et c’était l’excuse parfaite. « Je m’en occupe, merci Hannah. » Je pose tendrement une main amicale sur son épaule et m’avance vers Spencer, le regard pétillant, un sourire de circonstance. « Bonjour Mme Smith, merci de vous être déplacée. » Je lui tends la main pour serrer la sienne, laissant glisser mes doigts contre ses phalanges en vérifiant que personne n’ait vue sur cet échange. « On peut commencer directement la visite ? ». Il n’est pas question d’attendre. Je ne sais pas pourquoi elle est là, mais son visage n’annonce rien de mauvais, je pense que si elle avait eu quelque chose de difficile à m’annoncer, elle aurait eu le visage plus grave. Je lui fais signe de me suivre et commence la visite en lui montrant chaque pièce une à une, l’open space où les employés travaillent, le studio photo, la salle de stylisme avec toutes les pièces confectionnées par mon meilleur ami, et je finis par une sorte de réserve où sont stockés tous les dossiers de mes mannequins et autres employés, les contrats et toute la paperasse. Je jette un regard derrière moi pour vérifier que personne n’assiste à ça, et m’enferme avec Spencer à l’intérieur, avant de me jeter sur ses lèvres, desquelles j’étais vraiment en manque.
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For you I can be anyone (Spencia #5)
Dim 7 Juil - 12:43
Est-ce une bonne idée de me pointer là ? Probablement pas. Mais dans cette histoire je crois qu’il n’y a de toute façon plus de bons choix à faire, les limites ont déjà été franchies. Pour cette fois je prône le “un peu plus ou un peu moins…“ mettant de côté pas mal de mes principes. Je me fais passer pour le prochain rendez-vous de Mia, la jeune femme à l’accueil ne me trouve bien évidemment pas sur l’agenda mais la patronne des lieux ne tarde pas à faire son apparition. J’attends sagement d’être autorisée ou non à la voir, après tout elle pourrait ne pas rentrer dans mon jeu et me laisser plantée là. Ce serait un moyen de me faire comprendre que tout cela était une erreur, me faire part de son changement d’avis. C’est fou comme en quelques secondes j’ai le temps de me faire des films. Finalement la jolie brune s’avance dans ma direction, je perçois dans son regard ce petit éclat que j’aime tant, nous nous serrons la main. Je lui adresse un sourire professionnel « Bonjour Mme Ricci. Je vous en prie, c’est la moindre des choses. ». Si ce geste et ce bref échange apparaissent comme totalement formels en apparence, il en est tout autre chose, ce contact suffit à m’électriser. C’est dingue l’effet qu’elle me fait. Je hoche la tête « Allons y, je vous suis. » dis-je en restant dans mon rôle. Je m’applique à le garder tout au long de cette visite qui me permet d’en savoir un peu plus sur l’univers de la jeune femme. Je n’avais jamais mis les pieds dans une agence de mannequins, c’est une découverte. Je fais mine de prendre des notes tout en observant les lieux, à vrai dire je me laisse surtout bercer par la voix de la brunette et le temps passant j’espère me retrouver rapidement seule à seule avec elle. Peut-être lit-elle dans mes pensées, ou sommes-nous tout simplement animées par la même envie ? Mia m’entraine dans une pièce où sont stockés des dossiers, à peine la porte refermée qu’elle fond sur mes lèvres. J’accueille son geste avec un plaisir non dissimulé, répondant à ce baiser avec tout autant d’envie, mes mains prenant place sur ses hanches « Désolée de débarquer comme ça… » soufflé-je en reculant un court instant « Mais fallait que je te vois. » pour rien en particulier si ce n’est l’envie de la voir, le besoin même. Je la sens plus hésitante, je recule alors suffisamment pour capter son regard « Rien de grave. C’était pour te voir, c’est tout. » je lui souris « En tout cas Mme Smith aime beaucoup cette visite. ».
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For you I can be anyone (Spencia #5)
Jeu 1 Aoû - 15:44
Je frissonne immédiatement rien qu’en posant mes yeux sur elle. Mon coeur s’emballe et j’ai des picotement jusque dans le bout de mes doigts. C’est étrange comme sensation, mais loin d’être désagréable. Je suis heureuse qu’elle soit venue jusqu’ici pour me voir, et je ne vais clairement pas la laisser repartir. J’entre dans son jeu et invente une histoire en espérant qu’elle ne se soit pas déjà présentée comme ayant un autre boulot, je me sentirai bien conne. Visiblement, le mensonge passe aisément auprès de mon assistante, et je peux aller faire la visite des lieux avec Spencer, ou plutôt Mme Smith, pour aujourd’hui. Je tente de rester professionnelle, au maximum, et une fois l’occasion présentée, je nous enferme dans une petite pièce et me jette littéralement sur ses lèvres. Comme un besoin pressant. Grisée de sentir qu’elle prolonge cet échange avec envie, je profite de cet instant pour me rapprocher d’elle encore davantage. Ses mains sur mes hanches me font frissonner et j’en fais de même. « Désolée de débarquer comme ça… Mais fallait que je te vois. » Il fallait qu’elle me voit ? Pourquoi ? Un vent d’angoisse me saisit, alors que si je réfléchissais vraiment, nous venons de nous embrasser et elle ne m’a pas repoussée, je ne devrais pas m’inquiéter. C’est pourtant plus fort que moi. « Rien de grave. C’était pour te voir, c’est tout. » Je souffle un peu, rassurée de l’entendre me dire que ce n’est rien d’alarmant. Et puis, ça me fait plaisir, c’est indéniable. Je laisse échapper un petit rire. « Tu m’as fait peur ! » « En tout cas Mme Smith aime beaucoup cette visite. »[/color] Je lui souris de plus belle. « Ah oui ? Tant mieux alors. Je savais qu’elle aimerait la salle des archives… » Je l’embrasse à nouveau, comme si j’avais besoin de me rassasier de ses lèvres. Est-seulement possible ? « J’ai pas osé t’appeler, j’ai eu envie un milliard de fois, mais j’me sens tellement… » Je me mords un peu l’intérieur de la joue, louchant un instant sur ses lèvres, bifurquant sur ses yeux. « Je sais pas, j’ai l’impression d’être en train de faire une connerie. Mais la plus belle de ma vie. » C’est con, à dire comme ça. Parce que je sais que c’est dangereux, que c’est quand même un truc de dingue de tomber amoureuse de la personne qui s’occupe de notre dossier à Tam et à moi. Parce que oui, on ne peut plus simplement parler d’attirance à ce stade. « On peut pas rester là longtemps, ce serait suspect. Viens. » Je l’embrasse furtivement avant de me séparer d’elle pour rejoindre la porte. Une fois sorties, je m’adresse à nouveau à elle comme si je ne la connaissais pas ou très peu, et nous rejoignons mon bureau. Heureusement les vitres dans tain nous permettent de voir sans être vues.
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Mar 13 Aoû - 17:55
Mia et moi sommes comme deux ados craignant d’être prises en faute… à la différence que l’innocence de la jeunesse en moins, nous risquons gros à nous comporter ainsi. L’une comme l’autre nous pourrions avoir des problèmes avec la justice, nous avons tant à perdre, mais comme deux adolescentes nous repoussons les limites, seulement animées par l’attirance, la passion de sentiments. Mais là dans cette pièce des archives je ne pense pas à tout cela, aux risques, à mon comportement puéril. A son contact j’oublie tout, sentir son corps si près du mien, mes lèvres contre les siennes, suffit à me transformer, faire de moi quelqu’un que je ne pensais plus être. Je lui présente des excuses pour le caractère imprévue de ma visite, mais la voir m’était devenu comme vital. Oui, j’en suis là. Mes aveux créent un bref instant de panique pour Mia que je rassure aussitôt. Ce genre de chose devrait me remettre les pieds sur terre, mais je n’ai pas envie de redescendre. Je plaisante avec mon identité factice, être ici c’est comme un jeu. Un jeu grisant, envoûtant, tout autant qu’il est dangereux. Nouveau baiser, il m’éloigne du peu de conscience qui pourrait éventuellement me rattraper. Elle a eu envie de m’appeler, mon cœur s’accélère, comment se sent-elle ? Comme moi. Au bord du précipice, connaissant le danger, mais confiante dans la chute. Je lui souris « J’adore que tu me dises que je suis une belle connerie. » je reviens chercher ses lèvres, pour un court instant seulement, la jolie brune m’interrompant. Nous ne devons pas rester là, ça finirait par être louche. Ah bon ? Pourtant c’est une pièce intéressante. Nous sortons, l’air de rien, reprenant nos rôles durant le chemin jusqu’à son bureau. En entrant je parcoure la pièce du regard « Des vitres sans-teint, hein ? Tu es donc ce genre de patronne qui aime épier ses employés ? » plaisanté-je en me rapprochant d’elle, affichant une attitude plus charmeuse « En tout cas tu es clairement le genre patronne sexy. » je caresse sa joue et approche mes lèvres de son oreille « De celles dont le bureau fait fantasmer… » je dévie vers son cou dans lequel je dépose quelques baisers avec application « J’espère qu’elles sont vraiment efficaces ces vitres. » dis-je en remontant pour venir l’embrasser avec envie. « Tu as raison tu sais, c’est une belle connerie. Mais on la fait à deux. » je veux qu’elle sache qu’en cas de problème je n’ai pas l’intention de la lâcher ou de l’enfoncer et j’espère qu’il en est de même de son côté. Je sursaute légèrement alors que le téléphone sur son bureau se met à sonner « Je hais ces trucs... » dis-je en riant.
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Ven 23 Aoû - 9:13
« J’adore que tu me dises que je suis une belle connerie. » Et c’est le cas. La plus belle que j’ai jamais faite. Je suis quelqu’un d’assez spontané, même dans mon boulot, et preuve en est, j’ai même épousé une femme pour qu’elle reste sur le territoire. Mais ça, Spencer ne doit jamais être au courant. Jamais. Quoi qu’il arrive, le fait même de me laisser aller dans les bras de la jeune femme est une connerie, c’est une évidence. Et elle est pourtant si agréable que je ne pourrai jamais en ressentir la moindre once de regret. Je guide finalement la fausse Mme Smith vers mon bureau, l’air de rien, toujours en faisant croire à tout le monde qu’elle est qui elle n’est pas. Une fois la porte refermée, je me tourne vers elle. « Des vitres sans-teint, hein ? Tu es donc ce genre de patronne qui aime épier ses employés ? » Je ris et secoue la tête. « Non, c’est juste beaucoup plus lumineux, et j’aime pas me sentir étouffée dans un endroit clos. Et puis, ça a ces avantages… » Elle s’approche, charmeuse, et je ne bouge pas, la laisse simplement faire en souriant. « En tout cas tu es clairement le genre patronne sexy. » Je ferme les yeux en sentant sa main caresser ma joue, sans me séparer de ce sourire un peu idiot au coin de mes lèvres. « De celles dont le bureau fait fantasmer… » Je frissonne finalement lorsqu’elle embrasse mon cou et penche même un peu la tête sur le côté pour l’inciter à ne surtout pas arrêter. « J’espère qu’elles sont vraiment efficaces ces vitres. » Je récupère ses lèvres lorsqu’elle les présente à moi et hoche la tête sans me séparer de ses lippes. « Je t’avoue que j’ai jamais testé de cette manière… » Amusée, je ris un peu et l’embrasse à nouveau. C’est dangereux, mais je m’en fous. Après tout, c’est auprès d’elle que je devais faire attention plus que devant n’importe qui, pour faire croire à mon mariage. Mais si elle est là, dans mes bras… mes employés, j’en ai bien rien à faire de ce qu’ils pourraient bien penser. « Tu as raison tu sais, c’est une belle connerie. Mais on la fait à deux. » Je plonge mon regard dans le sien, glissant ma main dans sa nuque. Je suis rassurée de l’entendre, même si c’est vrai que ses gestes ont parlé pour elle. Mais l’entendre me fait du bien. J’allais pour l’embrasser à nouveau mais le téléphone se met à sonner et je ne peux m’empêcher de rire en sentant la jeune femme sursauter dans mes bras. Je me penche sur le bureau pour récupérer le combiné. « Mia… Tu devrais éteindre la lumière sur ton bureau. Enfin je dis ça, c’est toi qui vois.. » Un léger vent de panique me submerge et je me précipite sur le bouton de la lampe posée sur mon bureau pour l’éteindre. « Hannah ? Est-ce que tu es toute seule à avoir vu ce que tu as vu ? » Mon assistante me rassure, enfin comme elle peut parce qu’elle ne peut être sûre de rien mais elle n’a vu aucun comportement suspect et surtout elle m’a appelée immédiatement. Je raccroche et lâche un rire nerveux. « J’avais oublié que la moindre source de lumière à l’intérieur annulait l’effet des vitres sans tain. » Je me mords un peu la lèvre inférieure. « Heureusement mon assistante est réactive. » Je m’approche à nouveau de Spencer et viens chercher ses lèvres alors que j’ai l’impression de la sentir un peu plus réticente du coup. « Tu veux qu’on aille ailleurs ? » Ça ne devait pas sonner comme une invitation salace, à la base…
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Mer 28 Aoû - 18:32
Mia, si belle et attirante, l’interdit, ce jeu de rôle improvisé, tout est fait pour me rendre folle de désir. Je n’oublie pas combien la situation est complexe, mais de la même manière que la brunette a laissé tout cela de côté pour se jeter sur mes lèvres quelques jours plus tôt dans me voiture, j’ai envie de faire de même à cet instant. Nous avons déjà brûlés plusieurs feux qui étaient clairement au rouge, avant même de savoir ce qui nous liait malgré nous… Comment revenir en arrière ? Pourquoi me priver de ce vertige délicieux chaque fois que nos lèvres s’unissent ? Je m’étais reconstruite en femme de raison, intransigeante quant à sa ligne de conduite. Tu parles ! J’ai beau être professionnelle et aimer le travail bien fait, la raison ne suffit plus pour lutter contre toutes ces forces contraires qui me poussent toujours un peu plus vers cette femme. J’en oublie un peu les risques, les conséquences possibles, je vis le moment présent comme le ferait une ado amourachée. J’aime la sentir frissonner quand mes lèvres embrasse sa peau et un regain de désir me fait capturer ses lèvres à nouveau. « Il y a une première à tout. » dis-je, prête à prendre le risque que ces vitres ne nous mettent pas autant à l’abri des regards que ça. Parce que cette connerie c’est ensemble que nous la faisons, nous pensant un peu invincible… Les sentiments triomphent toujours, non ? Car pour que le danger ne me fasse pas reculer il n’est plus question d’une simple attirance physique, c’est beaucoup plus que ça et en si peu de temps c’est plutôt de ça que je devrais avoir peur. Ou pas. Après tout pourquoi craindre d’être heureuse ? Car une chose est certaine, en sa présence j’ai l’impression d’être pleinement moi-même. Le téléphone sonne, je sursaute légèrement et peste après l’appareil qui vient de nous couper dans ce bel élan. Je n’entends pas ce qui se dit dans le combiné mais je vois la mine de Mia changer. Mes sourcils se froncent et je comprends mieux lorsque la jeune femme éteint précipitamment la lumière. C’est son assistante qui l’appelle pour la prévenir qu’apparemment elle a assisté à notre rapprochement. La brève conversation prend fin, la jolie brune m’explique que la lumière annule l’effet des vitres et que cette petite lampe de bureau a suffit à nous démasquer. J’esquisse un sourire, la laisse m’embrasser à nouveau sans pouvoir m’empêcher de penser combien ceci est symbolique. Une petite lampe, un faisceau de lumière a suffit à nous démasquer… une toute petite erreur sans grandes conséquences apparentes. Mais si ça avait été autre chose ? Un faux pas plus importants. Je prends conscience de mon imprudence, de cette folie qui s’est emparée de moi, cette même folie que j’assumais pleinement il y a quelques minutes. Mon regard accroche celui de Mia, il est loin de me ramener sur terre, au contraire. Elle propose que nous allions ailleurs et je ne peux m’empêcher d’arquer un sourcil en affichant un petit sourire en coin « C’est une proposition Mme Ricci ? ». Je donne le change mais dans le fond il y a l’empreinte de ma petite prise de conscience, pourtant je prends un post it et un stylo sur le bureau de la jeune femme pour lui écrire mon adresse. J’aurais pu lui envoyer par texto mais c’est bien plus discret ainsi, à l’ancienne. Je lui donne le papier « Pour l’ailleurs… Si ça tient toujours quand tu quitteras ton bureau. Sonnes deux fois de suite, je saurais que c’est toi. » je l’embrasse une dernière fois « Je crois que Mme Smith va pouvoir donner une estimation précise de la valeur des locaux. ».
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