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nostalgie - everdeen

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nostalgie - everdeen
Mer 22 Mai - 6:35
everdeen#1
with milan & summer
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Une trouvaille. C’était une véritable trouvaille, une pépite d’or, un trésor caché, perdu sur internet, perdu dans un passé inconnu, perdu dans cette histoire, dans cet incident. C’était comme si tout avait disparu, c’était comme s’il fallait fouiller, fouiner, afin de comprendre, afin de trouver. Et c’était ce qu’elle avait fait, l’Everdeen mineure. Inspecter, chercher, se retrouver face à des articles datant d’il y a cinq ans. Précisément. C’était une coïncidence aussi étrange qu’impossible, aussi improbable que fortunée. Rien n’était trop détaillé, tout se passait caché derrière un rideau de désinformation, pour préserver l’intimité des deux personnes qui avaient été impliquées dans ce satané accident. Rien n’avait été divulgué, du moins, rien que Summer ne pouvait trouver, avec sa connaissance limitée des réseaux, et des ordinateurs. Elle ne savait que surfer sur le net, et taper des noms, des mots dans la barre de recherche. Elle ne savait pas où chercher, elle ne savait pas quoi chercher, elle avait juste tapé le nom de l’entraineuse. De la nouvelle entraineuse. De celle qu’elle aurait bientôt. Puisque l’ancienne partait. L’ancienne que Summer adorait, celle qui voyait en elle tout le potentiel des Everdeen – en considérant Milan, dont le talent en acrobaties n’était plus à prouver, ainsi qu’elle-même –. Celle qui passait du temps avec elle, qui lui parlait après les cours, qui lui vantait sa gloire passée, et qui lui prédisait une même ascension. Qui lui prédisait ce que la jeune femme voulait plus que tout au monde depuis tant d’années : briller sous les projecteurs, eau l’enlaçant de ses doigts fins, et lui permettant de voguer, de danser, de se laisser aller. Un talent brut qu’elle voulait affiner, un talent brut qu’elle voulait montrer au monde entier. Le sang, sans doute. Ce devait être de famille, puisque son modèle, la seule qui avait tout son respect, et bien plus encore, avait gravi des échelons similaires, et largement plus hauts, pour se produire au cirque du soleil.

Et c’était justement là le sujet de cette trouvaille. Le cirque du soleil. Le cirque du soleil, la même année de l’arrêt de sa tante, pour se reconvertir par la suite en cascadeuse. Le cirque du soleil, là où l’incident avait eu lieu, là où l’horreur s’était produite, et où la mort avait été invitée – bien qu’heureusement, elle soit rentrée bredouille –. Que s’était-il passé ? Exactement ? Elle n’en savait rien, elle n’en lisait rien. Mais Gabriella, celle qui allait l’entrainer, celle qui allait peut-être la sélectionner pour faire partie de l’élite, une femme au parcours incroyable, était ressortie détruite d’un tel évènement. D’un tel accident. Et c’était tout ce qu’elle savait. Une femme qui avait subi un tel traumatisme, et qui ne pouvait plus continuer sa passion. Qui se rabattait sur la vie qu’elle avait vécu auparavant, à en juger par les résultats de divers anciens concours, et qui avait probablement toute une vie à oublier. Ou à chérir.
C’était une trouvaille. Qui n’avait rien de joyeux. Mais qui attisait la curiosité de l’été, laquelle s’en allait presque immédiatement dans le salon, pour interpeller sa tante. Milan ! Tu ne devineras jamais ce que j’ai trouvé ! Ce n’était pas de la joie, car une personne avait été blessée. Mais c’était de l’excitation, l’envie de savoir si Milan savait qui c’était. La date était probablement très juste, puisqu’elle savait que sa tante avait arrêté environ au même moment. Mais peut-être ce nom lui serait familier ? Peut-être qu’elle saurait lui en dire plus ?
Figure-toi que ma nouvelle entraineuse a fait le cirque du soleil, comme toi. De quoi attiser le désir d’en savoir plus. Mais il y a cinq ans, il s’est passé quelque chose, apparemment. Elle a eu un accident, à ce qui est écrit. C’est un article vieux de cinq ans, alors ils ne savaient pas grand-chose à ce moment. A part qu’elle pouvait en mourir… Est-ce que ça te dit quelque chose ? Elle espérait en réalité que Milan lui dise « non ». Parce que dans le cas contraire, elle ne pourrait jamais imaginer le chagrin de sa tante, si elle venait à apprendre qu’une personne qu’elle avait côtoyé était dans un tel état de santé. Elle s’appelle Gabriella… euh… Elle ne l’avait pas encore vue. Elle n’avait pas encore mémorisé son nom de famille. Alors elle était en train de chercher dans l’article.
Sans se douter que le prénom seulement pourrait déjà faire des ravages dans l’esprit de Milan.
Sans se douter de ce qu’il s’était réellement passé.

electric bird.




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nostalgie - everdeen
Jeu 23 Mai - 15:45
« Milan ! Tu ne devineras jamais ce que j’ai trouvé ! » La voix de ma nièce se fait entendre dans le salon alors que j’étais en train de bosser en regardant les vidéos d’essais du tournage de la semaine prochaine. Tête penchée sur le côté, je tente de mémoriser les mouvements, quand j’entends Summer qui débarque. Je pensais que si je ne lui répondais pas elle passerait à autre chose, mais non. J’appuie sur la barre espace de mon ordi portable pour faire pause et relève les yeux vers la bouille de ma nièce, tout en lâchant un « Hum ? » peu convaincu. C’est que j’étais concentrée ! « Figure-toi que ma nouvelle entraineuse a fait le cirque du soleil, comme toi. » J’arque un sourcil. Je ne sais pas quel âge à son entraîneuse, ni à quelles dates elle s’est produite au cirque du soleil, mais là bas, ça va ça vient, et la troupe, je ne la connaissais même pas en totalité. « Super. Et ? » Ça se sent que je suis pas très motivée pour me replonger dans cette période là ? « Mais il y a cinq ans, il s’est passé quelque chose, apparemment. Elle a eu un accident, à ce qui est écrit. C’est un article vieux de cinq ans, alors ils ne savaient pas grand-chose à ce moment. A part qu’elle pouvait en mourir… Est-ce que ça te dit quelque chose ? » Je fronce immédiatement les sourcils alors que mon coeur se met à battre plus fort d’un seul coup. Je le sens battre jusque dans mes tempes. Je pose sur la table basse mon ordi et récupère le sien pour lire l’article en question, alors que Summer poursuit. « Elle s’appelle Gabriella… euh… » Et là, c’est tout une montagne qui s’abat sur mes épaules. Mes yeux parcourent l’article, son prénom est évoqué quelques fois, les circonstances de l’accident, la chute. Mais je n’en sais pas plus. Je ferme l’écran de son ordi un peu violemment et le pose sur le canapé à côté de moi avant de me lever. « Ça m’dit rien. » Je ne suis pas du genre aussi impulsive généralement. Pas du genre non plus à éluder les conversations. Mais ce sujet est encore beaucoup trop douloureux, surtout qu’il n’a jamais été cloturé. Je n’ai jamais été voir Gaby à l’hôpital, et n’ai jamais plus eu de nouvelles d’elle. « Ça doit pas être la même personne toute manière. T’as dû te planter. » Je file à la cuisine et récupère une bière dans le frigo, avant de revenir dans le salon. Je suis transparente avec elle, je ne lui ai jamais menti sur rien, juste j’ai préféré ne jamais parler de cette histoire, à personne. C’est en quelque sorte mon jardin secret. Et je n’avais aucune envie que ça ressorte maintenant. Pire encore s’il s’agit bien de sa future entraîneuse. Le cauchemar.
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nostalgie - everdeen
Jeu 23 Mai - 16:49
everdeen#1
with milan & summer
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Que Milan bosse ou non, jamais Summer n’abandonnait vraiment. Elle savait qu’elle pouvait être embêtante, mais elle était comme ça. Elle était ainsi, et pouvait se montrer très intrusive quand elle le voulait. Et bien que sa tante avait tout son amour, tout son respect, et qu’elle ne voulait pas trop la déranger – elle aurait rebroussé chemin jusqu’à sa chambre si les questions lui brûlant les lèvres n’étaient pas si intenses – elle n’avait pas pu résister. Elle avait à peine entendu le petit « hm » de Milan, et n’y avait pas prêté attention. Quand elle avait quelque chose à dire, rien ne l’arrêtait. Tel était l’Eté, qui brillait en elle. Telle était Summer, dont le comportement tenait pas mal de sa mère, pas mal de sa tante, et de sa grand-mère. Un petit rejeton des trois femmes de sa vie, les trois seules de sa famille, qui constituait son havre de paix, son sanctuaire. Et tel un volcan, elle savait gronder, même lorsque les autres n’en pouvaient plus. Elle n’avait rien de docile, elle était presque une copie de sa tante, de ce caractère qui lui allait si bien.
Alors elle avait parlé. Excitation au bout de la langue, envie de savoir, trépignant presque d’impatience au fur et à mesure qu’elle parlait. Elle avait envie de connaître cette histoire, elle avait envie d’en apprendre plus sur son entraineuse. Et si Milan avait des chances de lui apprendre un peu plus de cette vie brisée, alors elle sauterait sur l’occasion. Même si cela contrastait aussi avec son besoin d’entendre Milan dire non. Parce qu’elle avait aussi cette peur, cette angoisse que cette histoire soit effectivement connue de sa tante, et qu’elle lui abatte le moral. Elle était donc partagée. Envie de savoir, envie de ne pas savoir. Envie de connaître le fin mot de l’histoire, sans vouloir voir le visage de sa tante s’affaisser. Une vraie affaire, un vrai dilemme, et elle n’avait pas pu s’arrêter à temps, elle avait parlé. Elle avait tout dit, alors que Milan prenait son ordi pour regarder. Summer, s’asseyant à ses côtés, elle voyait bien l’empressement de Milan à lire l’article. Etait-elle intéressée par ce que le cirque du soleil avait bien pu connaître comme horreur, ou par la personne qui serait bientôt dans la vie de l’Eté ? Etait-elle curieuse, ou inquiète ? Telles étaient les questions qui fusaient dans l’esprit de la jeune femme, tandis qu’elle inspectait comme Milan, chaque ligne de l’article, ne pensant pas à regarder l’expression sur le visage de sa tante. Ne pensant pas que ce devait être si grave.
Ce fut lorsque l’écran fut un peu brutalement fermé que la jeune Everdeen tourna son regard vers celle qui l’hébergeait, la femme qu’elle avait admiré toute sa vie. Et là, elle put le remarquer. A sa voix, qui réfutait, au ton de chacun de ses mots, qui l’inquiétaient. Et à ses mouvements, brusques, alors qu’elle se levait. Merde. Il y avait quelque chose. C’était certain. Elle ne pouvait plus le cacher, et Summer avait clairement l’impression d’avoir mis les pieds dans le plat, ou d’avoir provoqué une horreur. Elle ne bougea cependant pas. Dire « t’es sûre ? » lui titillait la langue, mais jamais encore elle n’avait eu besoin de prononcer ces mots là avec sa tante. Après tout, elles se disaient tout, absolument tout. Il n’y avait aucun secret pour Milan, elle connaissait tout de sa petite vie, de ses amours, de ses peines. Même si le terme amour était bien trop fort, et que le terme peine était bien trop mauvais. Alors jamais elle n’aurait pu imaginer, et jamais elle n’imagina que les mots n’étaient pas vrais. Non. En revanche, elle se doutait bien que quelque chose venait de s’insinuer dans l’esprit de Milan. Si elle ne savait rien à propos de l’accident, elle venait de penser à quelqu’un, quelque chose, un fait, une histoire, qui devait l’avoir bouleversée.
Elle voulait savoir, Summer.
Mais elle ne voulait pas provoquer de trop lourds sentiments envers Milan.
Elle voulait savoir, mais se taisait. Jusqu’à ce qu’elle l’entende parler d’une personne, d’une autre personne. Et surtout, elle tiqua sur ce « t’as dû te planter ». Mais c’était écrit, noir sur blanc, dans cet article. Se tromper sur quoi ? se planter sur quel fait ? que s’était-il donc passé ?

Qu’est-ce qui pouvait tant gêner sa tante ? Au point où elle avait besoin de sortir de l’alcool, comme si elle s’attendait à ce que Summer allait dire… Quelle personne ? De qui tu parles ? Ma future entraineuse te rappelle quelqu’un ? ou l’accident ? Elle ne savait pas comment poser les questions sans risquer de faire le moindre mal. Elle tentait au mieux de comprendre. Elle tentait au mieux de contenir sa curiosité, peut-être mal placée. Mais c’était impossible. Pas après une telle réaction. A qui tu penses, Milan ? Raconte moi, s’il te plait… Surtout si c’est en rapport avec celle qui nous entrainera. Une partie d’elle s’en voulait, d’ainsi poser toutes ces questions.
Mais une autre était avide de connaissance, et n’avait qu’une seule envie, savoir ce qu’il se passait.
Savoir ce qui allait arriver.
Ce que cette Gabriella Alvarez – elle venait de retrouver le nom de famille – allait provoquer.

electric bird.




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nostalgie - everdeen
Lun 27 Mai - 10:20
Quand un morceau de passé douloureux refait surface de cette manière, alors qu’on ne s’y attendait pas, c’est assez difficile d’y faire face sans avoir de réaction. Je tente tout ce que je peux pour paraître détachée, mais ça ne fonctionne pas. Je m’en veux pour ça d’ailleurs, si j’avais été moins entière, moins vraie, j’aurai pu jouer la comédie et lui faire réellement croire que je ne connaissais pas cette femme dont parle l’article. Pourtant, ma manière de refermer son ordinateur, et le fait que je fuis dans la cuisine ne peut que donner la puce à l’oreille à Summer. Je dois gagner du temps, trouver une excuse, quelque chose qui ne la fera pas gratter plus loin. Pourtant je sens que mon coeur peine à se calmer, que ma gorge est déjà nouée et mon ventre n’en parlons même pas. Ressasser le passé de cette manière, ce n’était pas ce que j’attendais de cette journée de repos. Merci Summer la tornade. « Quelle personne ? De qui tu parles ? Ma future entraineuse te rappelle quelqu’un ? ou l’accident ? » Et voilà que la gamine se met à poser des questions à la chaîne. C’est son truc ça, et si d’habitude je trouve ça mignon, aujourd’hui ça m’irrite. « Mais non mais ça doit pas être la même personne, ton entraîneuse là, si elle est entraîneuse à ce niveau là elle a dû faire de la synchro depuis toujours, ça n’a rien à voir avec le cirque du soleil. » Je secoue la tête et bois deux gorgées de ma bière, tout en essayant de me calmer. « Et puis faut pas croire tout ce qu’on lit sur internet. C’est souvent des conneries. » Je me rassieds sur le canapé, pas loin de ma nièce, et reprends mon ordi sur mes genoux pour faire comme si j’allais reprendre mon boulot, et que je passais à autre chose. « A qui tu penses, Milan ? Raconte moi, s’il te plait… Surtout si c’est en rapport avec celle qui nous entrainera. » demande finalement la jeune femme à mes côtés, me forçant à tourner la tête vers elle. « A rien, à personne, c’est juste… » Je secoue la tête en soupirant. « …une coïncidence. ». Parce que cet article parle forcément de Gaby, ma Gaby, enfin celle avec qui j’ai partagé tant de chose, pour qui j’ai tant de regrets. Mais il n’est absolument pas possible qu’elle soit aujourd’hui entraîneuse de natation synchronisée. Ça n’a aucun sens. Je refuse d’y croire en tout cas, et j’aimerai que Summer me lâche la grappe avec ça, qu’elle aille jouer ailleurs. J’adore ma nièce, mais il y a des fois où j’aimerai lui colle un bout de scotch sur la bouche et l’enfermer dans un placard. Non bon ok. Pas à ce point là, mais à ce moment précis, j’aimerai juste être seule et reprendre mon boulot là où je l’ai arrêté, pour ne plus penser à ce passé qui me ronge…
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nostalgie - everdeen
Sam 1 Juin - 21:01
everdeen#1
with milan & summer
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Les pieds dans le plat, la tornade qui s’abat sur la tranquillité d’une personne… En clair, c’était ça. Summer était comme ça. Un Eté bouillonnant, qui ne s’arrêtait jamais. Elle était comme la chaleur estivale, agréable. Mais lorsque la canicule prenait le dessus, c’était impossible de lui échapper. On avait beau s’enfermer dans le froid, on ne pouvait pas parvenir à stopper les vagues de chaleur, et on fondait sur place. C’était à peu près ça. Elle portait un prénom vraiment en adéquation avec son tempérament, et cela lui brûlait le cœur de savoir que ses questions, que cette histoire, que cette Gabriella foutait le bourdon à Milan. Elle n’était pas méchante, Summer, et elle ne voulait pas que sa tante se sente mal. Mais elle n’était pas pour autant capable de s’arrêter. Elle n’était pas capable de laisser tomber. Il fallait juste qu’elle trouve un moyen d’aborder la chose le plus, posément possible, pour éviter à sa Milan de faire une syncope.
Enfin… Elle essayait, mais ses premières questions furent impossibles à stopper, ou modérer, puisqu’elles fusèrent les unes à la suite des autres, dans le but de comprendre, de savoir, de mettre le doigt sur ce qui n’allait pas. Le risque de blesser Milan était cependant grand, et elle s’en voulut.

Elle marqua un point, d’ailleurs, sa tante. Faire le cirque du soleil ne concordait pas avec le métier d’entraineuse de natation synchronisée. Mais il y avait un hic. C’était bel et bien ça. Elle avait tapé le nom de son entraineuse, elle ne pouvait que tomber sur elle, non ? Pas faux… mais… si elle n’est pas restée longtemps dans le cirque du soleil ? ou si elle a fait les deux ? enfin, j’imagine que s’ils l’ont choisie, c’est qu’elle a les compétences… Et puis j’ai bien recherché son nom, qu’on nous a donné. Le souci d’une génération bien trop lié à Internet. Un souci que Milan pointa du doigt, en déclarant qu’Internet donnaient souvent des informations à prendre avec des pincettes. Summer sourit. Certes. Mais bon. De là à se planter à un tel point, quand même.
Il fallait réfléchir. Il fallait comprendre. Elle ne pouvait pas se permettre de faire une connerie, et de blesser sa tante. Elle devait faire attention, et lorsqu’elle vint se rassoir près de Summer, cette dernière employa un ton plus doux, presque consolant, pour tenter de lui soutirer les informations. Parce qu’elle voulait savoir. Elle voulait être là pour elle. Elle voulait comprendre cette histoire… Si histoire il y avait eu.
Et la voix de Milan lui montra qu’elle avait bien fait d’être plus douce. Moins vive. Moins infernale. Moins tempétueuse. Une coïncidence ? Ce furent ses rouages qui se mirent en route, alors qu’elle réfléchissait. Quelle coïncidence ? Milan avait réagi quand elle avait parlé de l’accident. Elle avait réagi quand elle avait dit le nom. Est-ce qu’elle connaissait une personne dans le même cas ? une telle coïncidence était-elle possible ? Ou était-ce plus profond ? Etait-elle au courant de quelque chose ? Oui, ça c’était sûr. Mais quoi ? Est-ce que Gabriella avait une sœur qui avait subi un tel choc, cinq ans auparavant ? possible, mais Milan avait pourtant bien pointé du doigt que l’entraineuse ne pouvait pas avoir fait le cirque du soleil pour être à cette place. Elle ne parlait aps d’une éventuelle sœur. Elle parlait bien de… Gabriella. Milan… Elle ne voulait pas lui faire mal. Sa tante, c’était son héroïne, la personne à qui elle avait toujours voulu ressembler. C’était son idole… Mais elle avait lancé le sujet, et mis en route cette descente de moral. Elle ne pouvait pas l’ignorer. Elle n’en avait pas envie non plus. Sa main vint se poser sur celle de sa tante, celle-là même qui tapotait le clavier sans réellement faire grand-chose. Il y a quelque chose que tu ne me dis pas. Elle était grande. Elle était presque adulte, la majorité s’approchant doucement. Elle n’était plus une gamine à protéger à tout prix. Pas après ce qu’elle avait vécu. Pas après Marcus, pas après Ashley. Tu connais mon entraineuse ? C’est ça ? ou quelqu’un d’autre qui a subi un tel accident ? ce serait une coïncidence horrible… deux accident en une année ? Elle ne voulait pas avoir de conclusions hâtives. Elle pensait à plusieurs scénarios possibles, plusieurs raisons possibles qui valaient un tel changement d’humeur de la part de sa seule famille à Los Angeles. Un accident, cinq ans auparavant, à la sortie du cirque du soleil, qui avait touché Milan. Et donc une autre femme, ou un homme, qui avait fini dans un tel état… C’était une alternative potentielle, possible, plausible… Ou alors elle connaissait un ou des proches de Gabriella, sans la connaître elle ? possible aussi… Même si le plus évident, et ce qui lui faisait le plus mal, était qu’elle connaissait Gabriella. Et cette histoire avait dû lui crever le cœur, si c’était bien cela…
Quels mystères pouvait-elle bien renfermer, pour qu’un tel article lui fasse tant de mal ?
Summer avait envie de savoir… Elle avait envie d’aider. Elle l’aimait, sa tante.

electric bird.




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nostalgie - everdeen
Jeu 13 Juin - 14:26
C’est qu’elle est tenace, la gamine. C’est pas comme si je la connaissais pas, comme si je savais pas de quoi elle était capable. Aussi têtue que sa mère, aussi têtue que moi. C’est de famille ce côté là. La persévérance à l’état pur. Et je comprends vite qu’à l’instar d’un petit piranha, elle ne compte pas lâcher sa proie. Je sens la main de ma nièce se poser sur la mienne pour m’empêcher de continuer de bosser et je soupire. Parce que je sais que je ne pourrai pas résister bien longtemps à son petit air de chien battu. Elle fait chier. Elle use de ses charmes et ça marche, même avec moi. Garce. « Milan… Il y a quelque chose que tu ne me dis pas. Tu connais mon entraineuse ? C’est ça ? ou quelqu’un d’autre qui a subi un tel accident ? ce serait une coïncidence horrible… deux accident en une année ? » Je secoue la tête et soupire un peu, avant de fermer mon ordinateur pour la seconde fois. Je passe mes mains sur mon visage, avant de m’apprêter à lui raconter l’histoire qu’elle attend. « J’ai… été amoureuse. De cette fille. Gabriella. On a vécu une histoire d’amour très forte, on devait se cacher parce que c’était interdit de fricoter dans la troupe. On a réussi, pendant longtemps, jusqu’à se faire choper par le directeur du cirque. » Mon coeur bat à une vitesse folle et ma voix n’est pas très assurée. Pas autant qu’elle l’est en général. « Il m’a prise à part et m’a dit que Gaby serait virée dès de lendemain, et que c’était à moi de lui dire pourquoi. » Je me racle la gorge pour essayer de contenir mon émotion, je n’ai jamais parlé de ça à personne. Jamais. « Le soir même on avait une représentation, et un numéro de trapèze toutes les deux. J’ai raté ma prise, et elle est tomb- » Je n’arrive pas à finir ma phrase et me lève d’un coup pour aller dans ma cuisine. Je n’ai pas envie qu’elle me voit craquer, je me sens tellement mal, tellement faible. Parce que je n’ai pas fait ce qu’il fallait, parce que sa condition, c’est de ma faute, et que je n’ai même jamais été la voir à l’hôpital. Mais là je ne le dirai pas à Summer, c’est déjà beaucoup, elle en sait déjà beaucoup. Trop. Mais elle devais savoir, elle m’aurait fait chier pendant trop longtemps et je n’aime pas mentir. Alors maintenant qu’elle sait, j’espère juste qu’elle ne va pas essayer de creuser plus loin là où ça fait mal.
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nostalgie - everdeen
Mer 3 Juil - 4:32
everdeen#1
with milan & summer
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Et le pire arriva. Scénario de malheur, horreur venue d’entre les tréfonds d’un souvenir, pour s’installer confortablement sur le cœur d’une tante qu’elle n’aurait sans doute pas dû pousser. Parce qu’elle était têtue, elle s’était lancée dans ce duel de patience, elle avait envie de comprendre, de savoir. Désormais, elle regrettait. Elle regrettait amèrement, tandis qu’elle se sentait horrible nièce, d’avoir fait ça à Milan. Elle l’aimait, cette tantine au caractère aussi trempé que le sien. Et même si elle avait gagné la joute, elle se sentait plus mal qu’avant. Merde. Elle venait tout juste d’apprendre ce qu’elle n’aurait jamais dû savoir. Ou plutôt. Ce qu’elle aurait dû savoir, et ce qu’elle n’aurait jamais dû savoir. Sa tante, amoureuse. C’était déjà une première. Cela arrivait vraiment, dans la famille ? A part sa grand-mère, elle ne se souvenait pas que sa mère ou sa tante soit déjà tombée réellement amoureuse. Son père en était un exemple qu’elle ne cherchait même pas à connaître. Un être de passage, un coït entre inconnus, et elle était arrivée. Elle-même n’avait jamais vraiment ressenti l’amour. Oh, elle avait cru, certes. Elle avait cru, et avait ensuite ouvert les yeux. Elle n’avait jamais vraiment aimé, elle n’avait jamais vraiment eu de peine. Elle était comme insensible, lorsque l’amour venait dans son coin. Personne. Personne n’avait jamais gagné son cœur, à l’exception de sa famille. Alors savoir que Milan avait pu tomber amoureuse était à la fois étonnant, mais aussi admirable, et impressionnant. Une joie, si elle l’avait su à l’époque. Un véritable bonheur et des étoiles auraient illuminé ses yeux, tandis qu’elle aurait demandé à son héroïne préférée de tout lui raconter.
Mais en ce jour, tout devenait plus sombre. Un amour interdit, un amour découvert, un amour dangereux, un amour destructeur. Elle comprenait. Elle comprenait à présent. Elle comprenait la douleur de sa tante. Sans l’éprouver, elle la comprenait. Et la façon dont la phrase s’arrêta, la façon dont elle se leva, comme pour éviter de pleurer devant elle.
Comme pour éviter de craquer devant elle.
Mais elle-même avait déjà des larmes aux yeux. Des iris mouillées. Bon sang. Si elle avait su. Si elle avait su, elle aurait fait autre chose. Elle aurait dit autre chose. Elle aurait sûrement dû savoir plus tôt, mais vu l’intensité de l’histoire, elle comprenait pourquoi sa tante l’avait cachée.

Mais quelle coïncidence de folie. De merde aussi. Parce que Milan était sa tutrice légale. Elle n’était pas encore majeure. Donc elle allait devoir rencontrer son entraineuse. Elle allait devoir se retrouver face à face avec la femme qu’elle avait aimée, avec la femme qu’elle n’avait pas pu rattraper. Et même si dans l’esprit de l’Eté, il était évident qu’elle avait été la voir à l’hôpital, la façon dont elle avait évité le sujet lui mettait la puce à l’oreille : c’était trop dur. Trop dur pour Milan. Trop dur pour sa tante.

Lentement, elle se leva. Elle n’avait pas dit un mot, bouche bée par l’histoire. Elle n’avait pas dit un mot, ce qui ne lui ressemblait pas. Elle n’avait pas dit un mot, mais ses gestes comptaient tout autant. Et si la furie d’ordinaire rebelle et chiante se taisait, c’était pour que la nièce compatissante apparaisse. Elle passa doucement ses bras autour de son modèle, sa tante qu’elle avait toujours voulu copier, héroïne de ses rêves de grandeur. Et elle la serra doucement. Elle ne savait pas si les larmes étaient sur le visage de Milan, et ne voulait pas le savoir. Mais elle avait les siennes. Comment ne pas être touchée par une telle histoire. Par une telle épreuve. Désolée… un simple mot, pourtant empli de sens. Et la suite. Si tu veux… je dirais à Gab… madame Alvarez que tu ne peux pas la rencontrer… je ne vais pas t’infliger ça. Je te dirais ce qu’elle me dira, les informations qu’elle nous communiquera. Evidemment, elle se doutait que cette solution allait poser problème. Mais que pouvait-elle faire d’autre ? S’assurer que la fameuse Gabriella était bien ? Qu’elle n’avait plus de problèmes ? Qu’elle était heureuse ? Mais cela ne ferait que mettre un baume au cœur de sa tante. Parce qu’elle le comprenait aisément, en l’écoutant. Tu l’aimes encore, n’est-ce pas ? elle avait toujours la tête collée dans son dos. Je pourrais te dire comment elle est. Si elle va mieux. Elle espérait juste une chose. Que son entraineuse ne détruise pas sa tante. Par la culpabilité, par un cœur brisé, par n’importe quoi…
Elle allait gérer.
Summer allait faire son possible pour que plus jamais elle ne ressente une telle détresse dans la voix de sa famille.

electric bird.




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nostalgie - everdeen
Sam 3 Aoû - 10:06
Et voilà. C’est sorti. Je n’en avais jamais parlé à personne avant aujourd’hui, ma nièce est donc la première au courant de cette histoire. Je veux dire en dehors de mes anciens partenaires du cirque du soleil qui ont assisté à la scène en direct, à la chute. Chaque fois que j’y pense, je revois les images qui je pense seront gravées dans ma mémoire jusqu’à la fin de mes jours. C’est difficile, mais c’est ma ‘punition’, de vivre avec ça sur la conscience. Ça a été dur de lâcher le morceau à Summer, j’ai essayé de résister mais je la connais, elle est aussi bornée que moi, elle n’aurait pas lâché le morceau. Alors c’est mieux comme ça, même si ça fait mal d’y penser, mal d’en parler. Je n’arrive même pas à terminer ma phrase, c’est trop douloureux, et je me lève pour prendre de la distance, et parce que je ne veux pas que ma nièce me voit pleurer. Quelques minutes seule, peut-être pas suffisantes, il aurait sans doute fallu des jours, des mois, des années pour me guérir de cette peine, si tant est que ce soit un jour possible. Et voilà les bras de la jeune femme qui entourent mon corps encore tendu d’avoir repensé à toute cette histoire. Je ne peux m’en prendre qu’à moi même, même si c’est elle qui a ravivé les flammes. « Désolée… » lâche finalement Summer, me faisant serrer les mâchoires. « Si tu veux… je dirais à Gab… madame Alvarez que tu ne peux pas la rencontrer… je ne vais pas t’infliger ça. Je te dirais ce qu’elle me dira, les informations qu’elle nous communiquera. » Je souffle un peu, parce que la plaie est béante et douloureuse. « Je sais pas, on verra. » ma gorge est serrée par l’émotion, je voudrais juste qu’on arrête d’en parler, qu’on passe à autre chose. Mettre un mouchoir sur mes sentiments comme je l’ai toujours fait, mais visiblement ma nièce n’est pas de cet avis. « Tu l’aimes encore, n’est-ce pas ? » Aïe. La question fatale. La vraie question aurait été ‘as-tu déjà aimé quelqu’un d’autre qu’elle’, la réponse aurait été négative en tout état de cause. Gaby est la seule femme qui a su un jour de frayer un chemin jusqu’à mon coeur et personne depuis elle n’a jamais réussi à me toucher, m’aimer comme elle avait su le faire. Mais j’ai tout gâché, et je m’en voudrais jusqu’à la fin de mes jours, je le sais. Je choisis de rester muette face à la question de Summer, je pense qu’elle ne m’en voudra pas de ne pas lui répondre cette fois. « Je pourrais te dire comment elle est. Si elle va mieux. » Nouveau souffle et je me redresse, essuyant mes larmes d’un revers de main, posant l’autre sur celles de Summer, encore enroulées autour de mon buste. « On verra. Allez, j’ai du travail. » Je déglutis avec difficulté pour essayer de reprendre le dessus. Me tournant, j’évite soigneusement le regard de Summer mais dépose quand même un baiser sur son front pour lui dire sans un mot que je ne lui en veux pas, même si c’est douloureux. Il faut que je passe au dessus, encore, et comme à chaque fois que je repense à Gaby, même si là, ça me semble de plus en plus dur, et ce n’est pas prêt de s’arranger.
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nostalgie - everdeen
Mer 18 Sep - 19:54
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{ nostalgie }
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C’était si douloureux, pour un cœur comme le sien. Elle qui se pensait capable d’affronter le pire, et les pires sentiments de la terre, la voilà qui se retrouvait au pied du mur, se sentant affreusement mal pour sa tante. Sa tante, c’était la femme la plus merveilleuse qui était. Elle l’aimait, elle l’admirait, et elle vivait avec la certitude et l’espoir d’un jour pouvoir lui ressembler assez.
Et là…
Là, elle avait l’impression de l’avoir brisée. Milan n’était plus milan, l’espace d’un instant, un instant bien trop long. Parce qu’elle sentait la tristesse dans son cœur, parce qu’elle sentait le chagrin dans son âme. Parce qu’elle pouvait la comprendre. S’il y avait une personne qui pouvait ainsi la toucher, c’était bien elle. elle, qu’elle avait toujours vue si forte. Elle, qui s’affaissait mentalement devant elle. elle, que summer voulait relever. Elle voulait la voir sourire à nouveau. Elle voulait juste effacer tout ce cirque. Toute cette histoire. si seulement elle pouvait remonter le temps. si seulement elle pouvait éviter à sa tante de revivre ce passé difficile, de revoir les démons qui devaient la hanter.
Et elle l’écoutait. Elle sentait qu’elle allait trop loin. Que la question fatidique aurait dû être évitée. Le silence était une réponse qui voulait tout dire. C’était certain. Milan l’aimait encore, cette femme détruite. Et ce n’était pas sa faute. Si seulement le directeur du cirque n’avait pas découvert ce que faisait sa tante, cet amour interdit. Cela lui faisait tellement mal. Raison de plus pour ne pas aimer. La douleur était trop grande. Elle le voyait. Elle le voyait, elle le sentait, et son propre cœur pleurait. Pleurait, parce qu’elle pouvait, sans avoir jamais vécu l’amour, voir tout le mal qui se créait dès lors que ça ne marchait pas.
Et elle voulait rajouter quelque chose.
Et elle voulait dire quelque chose.
N’importe quoi, pour réconforter milan.
tu sais… ce… ce n’était pas ta faute… je suis sûre qu’elle pense pareil…
Si seulement. Si seulement elle savait à quel point elle se trompait. Mais elle ne pouvait pas être sereine en sachant que milan allait probablement ressasser ces vieux souvenirs, maintenant qu’elle en avait parlé.
Si seulement il existait une recette magique pour tout oublier…
Elle soupira, sentant le baiser sur son front. Elle resserra son étreinte pour montrer à sa tante qu’elle l’aimait, pour lui montrer tout son amour.
Lui montrer qu’elle était là.
Lui dire sans un mot qu’elle serait toujours là.
Pour elle.

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