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Stay alert, stay alive ft. Minhyuk Kawasaki

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Phet McCoy
Phet McCoy
the faded flower
Phet McCoy
https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t4517-a-flower-that-was-definitely-wilted-phet-mccoy
• âge : 22
• pronom : He/Them
• côté ♥ : Égoïste, il garde pour lui le cœur de l'homme qui l'aime en retour aussi. Il sait qu'il est merveilleux, celui qui se défini comme un monstre. Il sait aussi qu'il n'est pas le seul à le voir. Mais pour rien au monde il ne le lâchera. Son cœur est à lui. A lui et à lui seul.
• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
• avatar : Ten Chittaphon Leechaiyapornkul
• crédits : WILD HEART. (ava), solosands (signa), StrangeHell (icons), Hanatsuki (crackship)
• messages : 508
• date de naissance : 01/12/2001
Phet McCoy
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Mer 5 Juin - 17:34
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Gyrophare de police. Il y en a beaucoup ce soir. Bleu et rouge. Les flics tournent un peu partout. Phet passe à côté d’eux, les ignorants superbement. Ce n’est pas habituel. Ils ne traînent jamais bien longtemps ici dès lors que les lampadaires s’allument. Toutes ces mises en réhabilitation du quartier n’ont jamais mené à quelque chose de concret. La mairie, ainsi que son administration, ne peuvent rien contre ce qu’il se déroule dans les ruelles sombres de sa ville. Pourtant, ils sont bien là. Les défenseurs de la loi. Les yeux sombres de Phet sont attirés par un groupe quittant l’un des véhicules blancs. Ils sont armés. Ils ne lui adressent même pas un regard, se dirigeant d’un bon pas vers ce qui ressemble à un magasin. Les pieds du jeune homme continuent leur chemin alors qu’il entend des exclamations lointaines venant de l’appartement au-dessus de la boutique. C’est une descente. Droite, directe, sans préavis. Ils voient d’autres voitures remonter la rue dans le sens opposé à lui. Cette nuit se voulait prodigieuse. Encore un essai. Combien leur en faudra-t-il pour comprendre que cela ne sert à rien ? Crenshaw, c’est un trou à rat que l’on a caché avec une couverture miteuse.

L’écran de son téléphone éclaire son visage. Rien que pour regarder l’heure. Il a encore du temps pour aller travailler. Normalement, il faisait aussi la fermeture aujourd’hui. Sa collègue ayant la bonne idée de se mettre en couple, elle lui avait demandé de les faire toutes cette semaine. En échange, elle prenait les débuts d’après-midi. Phet avait accepté. Cela ne le dérangeait pas vraiment. Après tout, temps qu’il faisait ses heures et recevait ce qui lui servait de paye, il n’avait pas à se plaindre. Son sac de cours, sur ses épaules, pèse un peu lourd. Les études qu’il a suivie, un peu plutôt tôt dans la soirée, sous l’ordre de son professeur de littérature, ne l’avaient pas beaucoup passionné. On disait de lui, que ses écrits poétiques mériteraient de finir dans les revues littéraires étudiantes. Si parler de fleurs fanées était un art, le monde porterait beaucoup plus d’artistes. Il n’avait aucun talent. En rien. Sa voix est désaccordée, son corps fin trop gêné pour bouger librement, ses doigts ne savent pas s’exprimer. Seuls ses pensées, parfois écrite sur un bout de papier, peuvent s’apparenter à de la poésie. Mais il n’aime pas ça. Lui, il préfère lire les manuels d’Histoire.

C’est son chemin habituel. Il passe toujours par ici. Le bus l’ayant déposé en amont, il doit se déplacer dans les rues sales et peuplés des agents de la nuit. On l’ignore. Il n’est pas assez attirant pour les yeux nocturnes. Une proie facile pour certaines. Pourtant, elles ne sont jamais venues le voir. Il est ce gosse du quartier, qu’elles ont vu grandir, debout sur leur trottoir. Elles l’ont vu, couvert de bandage. Elles l’ont vu, meurtrie. Elles l’ont vu dépérir et se reconstruire. Phet McCoy est en enfant de Crenshaw. Comme quelques un, ils survivent, s’accrochant à des rêves qu’ils comptent bien réaliser. Ils tombent dans ce qu’il « ne faut pas faire » tandis que lui se tient éloigné de tout cela. Mourir dans une ruelle pour une connerie n’est pas ce qu’il prévoit. Bien sûr, il les salut. Ceux qu’il voit, tous les soirs, debout à l’entrée des tunnels obscurs douteux. Parce que ce sont aussi des êtres humains. Et que, quoi que dit la police ou le maire, ce ne sont pas « des monstres profiteurs aux tendances dégénérées ». Ils font ce qu’ils peuvent pour trouver une échappatoire à la vie qui ne les a pas gâtés.

Un corps, appuyé nonchalamment contre le mur à quelques pas, lui fait relever les yeux de son cellulaire. Phet ne le connait pas. Son prénom. Son nom. Son âge. Rien de lui. Mais il le voit souvent, traîner dans la rue ou au prise d’une délicate action. Une fois, il lui avait fait un signe alors que le lycéen revenait d’il-ne-sait-plus-où. Ce coucou, rapide et imprécis, lui avait fait faire un petit sourire, sans doute invisible de l’autre côté de la route. Là, le jeune inconnu se tient à moins de trois mètres. Et la distance diminue au fur et à mesure. Ce garçon, c’est un visage familier du bitume. Phet ne peut l’ignorer, tout comme engager une conversation avec lui paraîtrait étrange. Il manque trop de choses. Arrivé à sa hauteur, l’adolescent s’arrête et tourne la tête, regardant derrière lui. On ne voit pas les lumières de police, dans l’angle des habitations. Son regard s’arrête quelques secondes sur la ruelle que semble défendre son pendant, avant de se relever vers lui. Leurs pupilles se croisent, mais Phet n’en décroche rien. Sans doute ne cherche-t-il pas à y voir. En tout cas, il plante ses yeux dans les siens avant de pointer le chemin qu’il vient de remonter.

« Il y a les flics en bas de la rue, prévint-il. Ils font des descentes. Faîtes attention. »

Alors que son corps allait se remettre en mouvement, reprenant sa route anodine jusqu’à son lieu de travail et quittant les côtés de l’autre jeune, une sirène se fait entendre. Alarmante. Des lumières se bousculent dans le champ de vision de Phet. Que se passe-t-il ? Des voitures et des fourgons. Pris totalement au dépourvue, il reste sur place. Tous ces bruits, si forts, lui font mal. Il voit des mouvements dans le noir de l’espace entre les bâtiments à côté de lui. Si vite. Même sans se sentir concerné, il sait qu’il n’y échappera pas. Et ce n’est pas avec son physique et son visage qu’il fera plier les policiers. Les roues crissent sur la route, se moquant des lignes blanches. Elles arrivent si rapidement. Phet avait eu raison en appelant ces nuits d’intervention en force, des « nuits prodigieuses ». Jamais on n’a vu autant de porte claquer en si peu de temps. Il reste pétrifié. Ce n’est pas son monde. Pas son univers. Un corps percute le sien. Il se sent agrippé. Il veut crier qu’on le lâche, mais ne dit rien. Parce qu’il est terrifié. Comme à tous les enfants de Crenshaw, la police et ses matraques lui font peur.

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• âge : 23
• pronom : he/his
• côté ♥ : douceur de vie au creux des délicatesses de ses paumes, créature si fragile et pourtant si tenace qui l'en rendrait fou s'il n'était pas si faible pour lui.
• orientation : Bisexuel, corps qui n'ont pour lui que l'importance des touchers, malgré ses yeux attirés par lui et lui seul.
• occupation : les verres d'alcool entre les mains, barman qui prendra bientôt la relève de celui qui l'avait recueilli
• quartier : Crenshaw || n°27, avec la personne qui lui tient le plus au cœur
• avatar : Kang Yu Chan
• crédits : unravel (vava)
• messages : 498
• date de naissance : 02/08/2000
Kawasaki Minhyuk
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Mer 5 Juin - 19:35
Stay alert, stay alive ft. Phet McCoy
Encore et encore. Les ruelles sombres de ce quartier, il les connaissait pratiquement par cœur. Adossé contre un mur à l’angle d’une fine allée, les voitures défilaient devant ses yeux, sans prêter attention à ce qu’il se passait dans celle-ci. Bien que cela pouvait paraître évident pour certains. Il ne voulait pas être ici, mais avait-il le choix de toute manière ? Refuser lui était interdit. Les bras croisés sur sa poitrine, Minhyuk surveillait les environs d’un air froid, pour éviter que les gens ne s’approchent de trop. Cela faisait déjà plus d’une trentaine de minutes qu’il se tenait là, à attendre que les affaires du gang prennent fin. Un trafic illégal de drogue était au programme ce soir. Aucun bruit ne sortait de la sombre ruelle, remplie de personne que l’on ne devrait fréquenter sous aucun prétexte.  Il s’étira de ses grands bras, avant d'apercevoir un visage qui lui était familier. Un jeune garçon au cheveu noir et aux traits asiatiques. Aux yeux de Minhyuk, il paraissait maigre et faible. Quoi qu’en réalité, il ne savait rien de lui. Juste son visage. Il passait souvent par là, son sac sur le dos, les yeux rivés sur son téléphone. Le cerveau de Minhyuk avait dû s’habituer à le voir, car récemment, il se mettait à le saluer de sa main, en lui adressant un léger sourire. Lui même ne savait pas pourquoi. Sans doute parce qu’ils se regardaient de temps à autres. Après tout, ce n’est pas comme s’ils allaient un jour taper la discute sur ce maudit trottoir.

A peine avait-il pensé ça, que le jeune homme s’arrêta en face de lui. Ses yeux noirauds s’étaient stoppés net sur son visage, ne comprenant pas vraiment ce qu’il lui voulait. Il comptait rester à le fixer ?  Leurs regards se percutèrent. Minhyuk ne voulait pas qu’il s’attarde ici. Autant éviter qu’un autre jeune soit entraîné là dedans. Y entrer était facile, en sortir, beaucoup moins.  Si l’un des autres membres se rendait compte de sa présence, s’en était finit pour eux deux.  . Les deux n'avaient jamais tenté de communiquer. Ce qui surprit le métissé en l’entendant ouvrir la bouche le premier. Les flics ? Il se décolla rapidement du mur pour regarder attentivement la rue en descente. Un bruit aigu pouvait à présent se faire entendre. Le jeune avait raison. La police patrouillait. Il fallait que ça tombe aujourd’hui. Il se jeta dans la ruelle avant de crier à pleine voix, pour se faire entendre de tous.

“Les flics ! On déguerpit ! Grouillez-vous !”

En une fraction de seconde, des gens sortirent de l’obscurité pour se précipiter entre les différents bâtiments. Vite. Le temps jouait contre eux. Minhyuk retourna une nouvelle fois le visage, les sirènes de plus en plus fortes, et la lumière clignotante visible. C’était la panoplie parfaite de police, camions, et voitures en grand nombre. Ils devaient être sur un gros coup pour rameuter autant de personnes. Ils devaient bouger, et rapidement. Sans réfléchir, il saisit le fin bras du lycéen, qui était resté planté sur place, avant de l’entraîner brusquement dans la fine allée plongée dans le noir et de tourner à de multiple intersections. Le jeune n’y était pour rien dans tout ça, mais s’il se faisait prendre en leur présence, les flics de ce fichus quartier ne l’auraient pas épargné. Il pouvait voir les uniformes bleus dans une rue transversale, courir à n’en plus finir et gueulant à la mort. Sans plus attendre, les pieds de Minhyuk s’arrêtèrent dans un coin sombre, le corps du jeune homme qu’il avait embarqué se trouvait devant lui, haletant légèrement. Il lui posa gentiment une main sur la bouche pour l’empêcher de faire du bruit, en lui indiquant de son index de se taire. Ses yeux étaient rivés sur la lumière se dégageant de la route. Avaient-ils détourné par l’allée de derrière ? Ou bien avaient-ils tout simplement continué leur route dans la rue principale en courant comme des dératés ? Quoi qu’il en soit, cela faisait déjà dix minutes qu’ils étaient dans cette position. Il désserra l’emprise de sa main sur le visage du jeune, et le regarda une bonne fois pour toute, voyant son air terrorisé. En le regardant de plus près, il lui paraissait vraiment fragile, comme il l'avait pensé. sa peau était beaucoup plus blanche que la sienne et faisait ressortir ses cheveux noirs. Le Min ne put s'empêcher d'esquisser un sourire à ses pensées.

“Désolé, mais s’ils t’avaient vu avec nous, ça se serait passé autrement. Et merci de m’avoir prévenu.”

Il ne comprenait pas bien pourquoi il l’avait fait. Il n’avait rien à y gagner en leur disant. Il lui adressa un fin sourire avant de lui demander de rester là le temps qu’il vérifie la rue. Minhyuk s’arrêta à la limite entre le jour et la nuit, jetant un regard de part et d’autre de la rue silencieuse. Sa main se leva, indiquant à la fine figure que le champ était libre, et qu’il pouvait y aller. Il lui sourit une dernière fois avant de retourner dans la ruelle et de se faufiler jusqu'à l'entrepôt servant de base pour son gang inutile. Ses jambes étaient lourdes. Il n'avait pas eu peur de la police. Non. Mais plutôt de ce qu'il attendait une fois arrivé. Les rues taguées se faisaient de plus en plus nombreuses. Les lumières clignotaient faiblement sur leur lampadaire, laissant apparaître des lieux délabrés par le temps. La zone était complètement déserte. Il entrouvrit la porte dans un grincement sanglant. Des visages se tournèrent rapidement vers lui, le fixant de toute leur longueur. Une main large se posa violemment sur son cou, le précipitant contre un mur dans un fort mouvement.

"T'étais où ? Tu te rends compte j'espère que tu nous à lâchement abandonné pour partir on ne sait où ? Y'en a trois qui se sont fait chopper. Tout ça parce que t'as pas fait ton putain de boulot."  

Le coup était parti tout seul. Minhyuk se sentait glisser le long du mur, dans une atroce douleur à l'abdomen. Et c'était repartit. Diverses personnes s'approchèrent, le frappant à tour de rôle. Au visage, un filet de sang coulait de sa bouche, ses côtés lui faisaient mal, ses jambes étaient restées inertes, et ses bras tentaient tant bien que mal de protéger sa tête. Il se sentit rapidement partir, perdant pendant une minute connaissance face à tant de violence. Il ne comprenait pas. Pourquoi lui ? Que leur avait-il fait ? Ses jambes tremblaient, mais cela ne lui empêcha pas de se relever en voyant que les hommes s'étaient détournés de lui. Il ressortit rapidement de cet endroit de malheur, tenant son bras en lambeaux, lacéré par des canifs. Son ventre, il ne préférait même pas voir ce qu’il y avait dessus. Il décida de faire un tour à la supérette du quartier pour s'acheter de quoi se soigner discrètement, parce que l'hôpital, même pas en rêve. Y mettre les pieds, c'était juste du suicide. Déambulant dans les rues faiblement éclairées, il tentait de reprendre une respiration calme, et d’aligner ses pieds l’un devant l’autre. Les gens l’ignoraient, passant à côté de lui et ne tournant même pas le visage. Si seulement tout cela pouvait s’arrêter. Les lumières de la boutique se rapprochaient inévitablement dans la noirceur de la nuit. Encore un peu, et il y était. Il pourrait enfin rentrer chez lui.

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• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Phet McCoy
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Lun 10 Juin - 18:07
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Entre tout, le contact physique de son corps avec celui d’un autre le révulse. Il y a trop de souvenirs, de ses mains qui le touchent, le frappent. C’est une agression sur sa personne. Son espace personnel. Il y a, néanmoins, une condition. La confiance. Elle seule lui permet de laisser son être en rencontrer un autre. Avec ses meilleurs amis, sa mère ou les jumeaux, il n’y aucun problème. Même s’il n’ira jamais demandé de lui-même. Par un inconnu, il en était hors de question. Pourtant, Phet se laisse complètement entraîner par le jeune rebelle dans les ruelles obscures. Ils courent. C’est insupportable. Avec cette main sur son bras. Ces mouvements rapides. Des bruits, partout. Des lumières, nombreuses. Il est désorienté. Complètement. Son sang pulse dans ses veines alors qu’il essaye de suivre. Sa combativité est et a toujours été nulle. Le sport n’a jamais été un domaine qu’il appréciait particulièrement et dans lequel il excellait. Fuir les flics les met à rude épreuve, lui et son corps de faible. Il a peur. Terriblement. Son regard perçoit un mouvement dans un coin et la pression sur son bras augmente. Tous ses muscles suivent et peinent. Son souffle se saccade.

Ils s’arrêtent. Ses poumons cherchent de l’air. Mais la main sur sa bouche les stoppe. Il panique un peu plus. Son regard planté dans celui de l’autre. « Lâche-moi ! » Mais aucun bruit ne sort de sa gorge. Ils sont seuls, isolés des autres. Ses mains se crispent entre elles contre lui. Phet n’arrive pas à se calmer. Les yeux de l’autre fuient sur le côté. Alors l’adolescent ferme les siens. Il tente de ne pas se faire submerger. Lorsqu’enfin la paume quitte ses lèvres, il les rouvre. Son inconnu semble encore nerveux, comme un renard traqué. Lui-même ne doit pas ressembler à grand-chose. Un chaton apeuré dans un coin de salon. A nouveau, leurs yeux se croisent. Ils se détaillent. C’est étrange. Cela ne ressemble pas à une décharge électrique dans le corps. Bien au contraire. Le vide. Phet ne ressent rien. Le petit sourire qui lui est offert ne l’émoustille pas. Hochant simplement la tête à ce que vient de lui dire l’autre, il le regarde se diriger vers le bout de la ruelle. Puis le signe de main lui indique qu’il peut sortir. Le McCoy le rejoint, passe à côté de lui. Il l’observe une dernière fois, puis disparaît dans la nuit.

Les rues ne grouillent plus de policiers. Il n’y a quasiment plus personne dans certaines zones d’ombres. Le jeune garçon se sent encore perturbé par tout ce qu’il vient de se passer. Il aurait pu ce faire choper pour rien. Parce qu’il n’avait pas voulu laisser son individualisme prendre le dessus. Il y avait deux faces importantes dans les bas-fonds de L.A. : la concurrence et l’entre-aide. « Chacun pour soi » et « ce qui m’appartient est à toi ». Un paradoxe de plus, sans doute créé sur la pauvreté qui règne en maîtresse ici. On survit. Ou plutôt, on tente de le faire. Et même si cela passe par se salir gravement les mains. Ce que Phet refuse. Il ne veut pas arriver à cet extrême. Pour des raisons qui ne regarde que lui. C’est pour cela qu’il continue vaillamment sa route jusqu’à la supérette où il travaille. Les lumières y sont allumés. A l’intérieur, on pouvait apercevoir les cheveux frisottants de sa collègue. Il entre, la saluant d’un mouvement de main, sans la regarder. Elle ne semble préoccupe pas, préférant garder son attention sur le magasine qu’elle feuillette sur le comptoir. Il entre dans l’arrière boutique. Rapidement, il ouvre son casier pour y ranger son sac, sortant son badge par la même occasion. Il l’épingle sur son t-shirt, comme par habitude. Ses mains ne tremblent plus. Il semble s’être remis de sa précédente frayeur. Néanmoins, il se sent comme fragilisé. On pouvait lui souffler dessus, il se casserait en deux. Ce n’était pas le bon état d’esprit pour travailler. Avait-il seulement le choix ? Non.

A sa place derrière le comptoir de la caisse, Phet observe le magasin vide. Normal. Il était tard. A côté de ses bras repliés sur la surface plane, le journal illustré de sa camarade est encore ouvert. Il doit appartenir au magasin. Si elle l’abandonne ici, c’est qu’il n’a pas grand intérêt non plus. Tranquillement, il s’y intéresse. L’article dont elle avait laissé la page ouverte parle des sorcières modernes. Très accentué sur le côté féministe des choses. Il le lit en entier, sortant même son téléphone en découvrant que la journaliste possède un blog. Toujours accoudé, il regarde ses actualités, se moquant bien de le faire sur son temps de travail. Il n’y a personne. La caméra n’est jamais relevée. A quoi bon se perdre dans ses pensées lorsque l’on peut en apprendre un peu plus ? Les articles s’enchaînent sur son petit écran. Histoire de culotte, discriminations en tout genre, cul. Elle semble intéressante cette militante. Il réfléchit à envoyer le lien à Zadig. Elle ne lira peut-être pas tout. Mais en tout cas, elle pourra y trouver un petit intérêt. Alors il le fait. Et c’est à ce moment précis que la porte s’ouvre, déclenchant une petite sonnerie. Phet tourne machinalement la tête vers ce client tardif. Peut-être était-ce Matthew qui revenait d’une mission d’investigation et dont les placards sont vides. Cela aurait pu être n’importe qui. Mais ce n’est pas n’importe qui. Il se redresse. Le renard. Non… Le trafiquant. Mal en point. Très mal en point. Il semble aussi l’avoir vu. Les yeux se croisent encore. Alors, Phet quitte sa place, glissant son téléphone dans la poche arrière de son jean. Il ne le touche pas mais l’observe de haut en bas.

« Que c’est-il passé ? demande-t-il en fermant la porte à clé, éteignant aussi le néon « ouvert ». Non. Ne me dis rien. Viens. »

Sans même attendre son accord, il se dirige vers l’arrière boutique. Il ouvre la porte réservé aux employés, laissant son invité surprise y entrée. Il ne prend même pas la peine de la fermé. Ils sont seuls. Ce n’est pas un refuge. Certainement pas un abri. Il s’agit à peine d’un repère. Ce n’est que l’arrière d’une supérette de quartier. Les cartons sont entreposés partout. Les trois casiers des employés sont alignés dans un coin. Un placard à pharmacie, outils et réserve de nourriture se trouve non loin. Avec les clés qu’il a, Phet ouvre la porte de ce dernier. L’intérieur est un peu poussiéreux. Mais ici, tout l’est. Il en tire la petite pochette à pharmacie. Elle ne contient pas grand-chose. Mais cela devrait faire l’affaire. Et si réellement, il ne peut rien faire avec ce qu’elle contient, il ira chercher les produits exposés en boutique.

« Assis-toi. » dit-il simplement.

Pas de chaises. Simplement des cartons. La dernière livraison devait être des couches vu le nombre de tickets à ce nom. Cela le fit légèrement sourire. Voir le renard s’asseoir sur ce genre d’objet rendait la situation irréelle. L’atmosphère était grave, pesante. Pourtant, une pointe de malice de la part du lycéen pouvait être apparaître. En se retournant, il s’approche de l’autre. Ils ne se connaissent toujours pas. Mais Phet lui doit bien ça. Même si tout est discutable. S’il n’avait pas été là, le thaïlandais n’aurait pas eu à le prévenir de la police. Ils ne seraient pas enfuis dans les rues de Crenshaw. Il ne l’aurait pas touché. Rien de tout cela ne serait arrivé. Doucement, Phet arrive à sa hauteur. Jamais, leurs regards ne se croisèrent. Il préfère inspecter ses blessures. Après tout, ils sont là pour ça. Il manque toujours autant de choses entre eux. Le prénom, l’âge, le nom. Un contact physique normal. Un sourire gentil. Une conversation. Le renard n’a pas de nom pour Phet. Il n’est pas apprivoisé. Mais comme l’a dit un grand auteur : « Le langage est source de malentendus. ».

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Mar 11 Juin - 8:06
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Enfin décidé, il entra dans la petite boutique. A peine avait-il passé la porte automatique, qu’il reconnut tout de suite l’homme qui tenait la caisse. C’était ce jeune qu’il avait enfin rencontré plus tôt. Le iris se trouvèrent rapidement. Minhyuk préféra rediriger son regard vers les rayons, faisant comme si de rien n’était, en espérant que le vendeur en ferait de même. Passant devant les étendoirs à magazines en tout genre, avec des titres féministes, des couvertures de cul, ou encore des informations sur les dernières tendances de sous-vêtements et de culottes, il cherchait peu convaincu, ce dont il avait besoin. Il y avait de tout. Il tourna au bout d’un rayon, dans l’espoir de trouver enfin cet fameuse pharmacie improvisée, avant de remarquer que le vendeur avait quitté son poste, pour se déplacer vers sa position. Le regard que lui portait celui-ci l’intriguait. Il ne comprenait pas bien ce qu’il se passait en le voyant fermer la porte. Ses yeux parcouraient le haut des étalages. En soupirant, il se força à le suivre, comprenant ce qu'il voulait faire. S'il ne voulait pas savoir pourquoi il se trouvait dans cet état, et bien il ne lui en toucherait pas un mot. Une histoire banale et habituelle. C'était tout ce qui lui venait à l'esprit. Il n’en avait pas envie, mais sa combativité était au plus bas. Alors il n’allait pas résister, pas dans cet état là. Les jambes légèrement raides, il se dirigea vers cette pièce située au fond sans se poser plus de questions, suivant au pas le jeune homme.

“Tu n’es pas obligé de faire ça tu sais.”

Il avait besoin de lui rappeler. Ils ne se connaissaient à peine, alors le jeune ne lui devait rien. Passé cette porte secrète, il suivit les conseils de cette personne, et s’assit sur des cartons qu’il trouva suffisamment compacts. Sa tête tournait dans tous les sens, parcourant des ses iris cet espace isolé qui l'entourait. Des casiers, beaucoup de cartons, et de poussière. Voilà tout ce qu'il pouvait apercevoir. Le silence régnait entre les deux. Le métissé ne préféra rien dire. Ses sujets de conversations ne se faisaient pas pertinent, et au vu du caractère peu loquace de son soigneur, il se faisait sans doute préférable de ne pas le chercher. Sa main se posa sur la surface cartonnée qui se trouvait sous lui, effleurant l’autocollant qui servait de bon de commande. Des couches...Voilà sur quoi il était assis. Cela expliquait ainsi l’air légèrement enjoué du jeune homme qui s’affairait toujours à choisir minutieusement ses composants, comme pour une sorcière préparant son chaudron. Plus sérieusement, cette situation l’embêtait. Ne rien renchérir était la meilleure option. S’il voulait se moquer de lui, il en avait l’occasion. Il s’imagine bien la vision que peut avoir le lycéen sur lui. Et cela lui est bien égal. Enfin prêt, il se retourna vers sa direction. Un nouveau soupire, et Minhyuk laissa tomber son envie de partir les mains dans les poches. Il retira son t-shirt, dévoilant ainsi ses nombreuses blessures faites sur-mesure pour lui, à la main et au couteau. Ce n’était surement pas du ressort des compétences du jeune, ce type de blessures. La concurrence était dure dans les rues, et le moindre conflit pouvait vite tourner à la catastrophe. Les mains du plus jeune parcouraient ses blessures, sans le regarder en personne. Aucun bruit, aucun regard. Juste des gestes. La vision que lui offrait le jeune l'étonnait, ses cheveux noirs lui tombaient sur les yeux, qui étaient eux-même  concentrés sur la peau lamentable du plus vieux. Une image de douceur associée à la solitude de leurs deux corps. Cela faisait déjà plusieurs minutes. Quitte à passer un moment en tête à tête avec lui, le métissé pensa que se présenter était à présent de rigueur.

“Minhyuk Kawasaki. Encore désolé pour tout à l’heure.”

Lui balancer son nom à la figure était sans doute très maladroit. Mais cela avait marché. Il avait réussi à décrocher des paroles de la bouche de ce fameux inconnu, qui n’en était plus un. Seul son nom ressorti de sa gorge. Phet McCoy. Minhyuk avait la mémoire des prénoms et des visages, alors même s’ils ne se reverraient sans doute jamais après cet incident, il se souviendrait de lui. Ses mains frêles tenaient à présent des cotons imbibés d’alcool en guise de désinfectant. Par réflexe, il saisit son t-shirt pour le serrer au maximum, en appréhendant le descente du petit tissu sur sa peau. Il avait bien raison, cela brûlait. Il se mordit la lèvre inférieure pour ne rien faire paraître devant le plus jeune, parce que oui, il en était persuadé que Phet était moins âgé que lui, même sans lui demander. Son soigneur ne semblait pas se préoccuper de ce que pouvait ressentir Minhyuk. Quoi que, en ayant relevé les yeux un léger instant vers son visage, ses gestes se firent plus doux, bien que toujours douloureux. Après s’être attaqué à ses bras et son dos, le jeune se retourna pour prendre un tube à l’aspect inconnu pour le métissé. Toujours dans un silence pesant, il lui appliqua sur ses plaies et sur quelques un de ses bleus.

“Et sinon...Ca fait longtemps que tu travailles ici ?”

Les réponses de Phet se faisaient courtes, mais au moins, il lui répondait. Le roux continua de parler pour essayer de détendre l’atmosphère. L’individualisme, peu pour lui. Il tentait de le faire parler pour passer le temps. Il savait que cela semblait l’ennuyer en voyant son visage impassible. Mais pour le plus vieux, ce caractère le poussait à vouloir en savoir plus. Alors il demandait sans gêne. Son âge, ses occupations...tout. Mais il y avait une question qu’il n’osait pas poser. Une seule. Ses cordes vocales se délièrent.

“Au fait, pourquoi m’avoir prévenu tout à l’heure ? Tu aurais très bien pu nous laisser là sans rien dire.”

Minhyuk le savait. Il aurait pratiquement préféré se faire attraper par les flics, plutôt que de se retrouver à la merci du gang. Mais ce geste partait d’une bonne intention. Intention qui avait touchée le plus vieux. Son regard dévisageait Phet, qui s’attardait à présent à poser les bandages. Minhyuk levaient les bras dans tous les sens, à la demande du plus jeune, tenait les bandages quand il le fallait et se dépatouillait pour que cela ne prenne pas trop de temps. Il écoutait sa réponse attentivement.  Le regard profond de celui-ci approfondissait sa curiosité. Mais les soins étaient finis, et au vu de l’heure, il valait mieux ne pas traîner dans les rues sombres. Le métissé était assez prévenant envers les autres. Il ne faisait aucune discrimination. Si une personne lui paraissait aimable, il devenait automatiquement sympathique avec elle. Mais il savait également rester sur ses gardes, et réussissait à analyser les mouvements des gens. Son côté gentil pouvait vite être remplacé par son côté froid. Il se leva, et remit son haut en quelques secondes. Puis, il aida Phet à ranger les affaires qu’il lui avait fait sortir malgré lui. Celui-ci ne lui adressa plus la parole, au plus grand désespoir de Minhyuk, qui avait peur du silence. Une nouvelle fois, il ouvrit la bouche pour briser ce calme pesant, affichant un sourire rayonnant.

“Et sinon, tu finis à quelle heure le travail ?”

Être chiant était l'une de ses principales caractéristiques. Quand il affichait un intérêt pour une personne il ne la lâchait plus. Il comptait bien ne pas le laisser rentrer seul à cette heure. Le jeune en avait sans doute l’habitude, mais Minhyuk savait ce qu’il se passait lorsque la nuit tombait. Il le savait mieux que quiconque. Alors il ne laissait jamais personne seul à cette heure. Et la carrure de Phet ne le rassurait pas, appuyant un peu plus sur son aspect protecteur. Alors ce qu'il allait faire, dépendait entièrement des mots que le plus jeune allait prononcer. De toute manière, il n'était pas pressé. Rien ni personne n'attendait son retour.




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Phet McCoy
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• âge : 22
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• côté ♥ : Égoïste, il garde pour lui le cœur de l'homme qui l'aime en retour aussi. Il sait qu'il est merveilleux, celui qui se défini comme un monstre. Il sait aussi qu'il n'est pas le seul à le voir. Mais pour rien au monde il ne le lâchera. Son cœur est à lui. A lui et à lui seul.
• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Sam 15 Juin - 2:32
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Un haussement d’épaules. Voilà ce que répond Phet lorsque l’inconnu lui dit qu’il n’est pas obligé de faire ça. Mais que fait-il exactement ? A part l’aider. Il fait son gentil garçon. Non. Il est gentil de nature. Toutes ses histoires ne lui auront pas retiré ça. Une douceur qu’il ne peut cacher aux coups du monde cruel dans lequel il vit. Peut-être en mourra-t-il un jour ? Ses yeux parcourent le physique de l’homme devant lui, la tête légèrement penchée sur le côté. Ses blessures sont graves. Elles oscillent entre de simples coups et de profondes entailles. Une bagarre de rue. Il l’a comprit au moment où ce renard est rentré dans la supérette. Il ne fallait pas chercher bien loin pour se rendre compte de l’évidence. Ici, la guerre courait les trottoirs tandis que la pauvreté se faisait un plaisir de pousser les gens sur son chemin. Durant plusieurs minutes, Phet inspecte chaque parcelle qui s’offre à ses yeux. Ce n’est pas un plaisir de voir un homme torse nu devant lui. Ce serait mentir de dire qu’il ne ressent rien. Les hommes l’ont toujours attiré. Il n’a jamais pensé à autre chose qu’eux. Mais il ne va très certainement pas se jeter sur lui. De plus, cela fait encore mal. Au fond de lui. La douleur le tiraille encore, lui broie le cœur tandis que le reste tente de se maintenir à la surface. Une fissure. Il était une fissure. Il est une fissure.

Minhyuk Kawasaki. Enfin, il peut nommer le renard. Il peut lui adresse un titre. Cela lui va bien. Bien mieux que son propre nom. Il hausse de nouveau les épaules et se présente. Diamant sur une connotation anglophone. Il déteste ça. Comme il déteste tout ce qui a un rapport avec son père. Sauf sa mère. Et les jumeaux. Ses deux adorables garnements qui ne connaissent à peine leur grand frère. Il est un inconnu qui vit dans leur maison pour eux. Et cela aussi, le tue. Parce qu’on lui interdit ne serait-ce que de les saluer le matin. Même si, bien sûr, il transgresse les règles et vient toujours dans leur chambre lorsque leur paternel a les yeux tournés. Ils ne savent pas pourquoi il ne peut pas manger en même temps. Ils ne savent pas pourquoi il reçoit des remarques acerbes. Ils ne savent pas que son corps est un temple de la violence de leur père. Violence qu’ils ne connaissent pas. Le tissu imbibé d’alcool à désinfecté atterrie sur les blessures du garçon. De Minhyuk. Il faut qu’il s’habitue à l’appeler ainsi maintenant. N’y a-t-il pas un diminutif plus rapide pour l’interpeller ? Il y réfléchira plus tard. Lorsque son esprit ne sera pas attacher à soigner tant bien que mal un inconnu. Un rapide coup d’œil sur sa personne lui indique qu’il souffre de ce traitement. Il l’a vu mordre sa lèvre et serrer son t-shirt. Il comprend ce qu’il ressent. Ses gestes se calment, s’appliquent, se raccourcissent un peu. A nouveau, Minhyuk prend la parole. Fait-il partie de ces personnes qui ne supportent pas le silence ? Dommage. Phet l’aime pourtant, le silence. Non. Il faut corriger. Phet s’enroule dans le silence comme dans une armure. Elle le protège de toutes agressions extérieures qu’il pourrait subir. Mais l’autre jeune ne semble pas lui vouloir du mal. Sinon, cela ferait longtemps que le plus petit serait à terre.

« Oui. Depuis un an. » répond-t-il, du tac au tac.

A seize ans. Il a commencé à travailler à seize ans. Lorsqu’il avait décroché son indépendance et que son monde s’élargissait. La patronne l’avait employé parce qu’il lui manquait un salarié. Il était mignon, stable, ponctuel. Bingo ! Il était ce qui correspondait le mieux à ses attentes. Il avait été là au bon moment. Pas d’illusion. Un peu plus tard, et il ne l’aurait pas eu, ce job. De temps à autres, ses pupilles remontent sur le bas du visage de Minkyuk. Il est perturbant. A force de lui poser des questions. C’est un interrogatoire. Et malgré les réponses courtes, parfois sèches ou évasives, il ne s’arrête pas. Un vrai moulin à parole. Phet est surpris, il faut l’avouer, de voir que quelqu’un s’intéresse à lui de cette façon. Et même s’il aurait aimé lui retourner les questions, il ne le fait pas. Il ne sait pas vraiment pourquoi. Mais il ne le fait pas. Les minutes passent. Il change souvent de cotons, remet du désinfectant dessus avant une certaine habitude lasse. Puis il prend le tube anti-bleus et coups. Cette odeur qui se dégage autour d’eux le dérange un peu. Il ne l’aime pas, tout comme celle des hôpitaux. Et c’est précisément en ce disant cela, qu’il en conclut qu’il n’apprécie pas grand-chose. Peut-être faudrait-il qu’il arrête de faire le difficile et qu’il accepte ces difficultés comme elles viennent. Il est un chat de salon. L’un de ceux qui s’étirent sur leur coussin, en baillant, un joli collier autour du cou. Mais, malheureusement, il n’en a pas, de collier. Ni de coussin. Mais il a un renard, devant lui. Blessé. Qu’il soigne.

Ses paupières se closent un court instant. Pourquoi l’avait-il prévenu ? Cela était simple. Si simple. Qu’elle en paraissait quasiment idiote. Phet pince les lèvres puis saisit le rouleau de bandage qui déroule. Lui dire la vérité n’était pas embarrassant. Mais comment pouvait-il la formuler poliment, sans que cela ne ressemble à une stupidité de sa personne ? A nouveau, voici quelque chose qu’il n’aime pas : avoir honte. Il déplie le tissu blanc avant d’enfin répondre. Il a prit plus de temps que les autres. Sans doute va-t-il parler un peu plus longtemps.

« Je te vois souvent au même endroit quand je passe. Tu m’as même fait un signe. Une fois. La police semblait revêche, ce soir, et je me suis dit que cela ne t’aurait apporté que des ennuies. Alors… »

Ils commencèrent alors une étrange valse. Phet appuie les bandages sur les creux ou les bosses qui constellent son corps, tournant autour de lui. Ils sont proches l’un de l’autre, même s’ils ne se touchent pas. Il n’y a pas de tension particulière. Juste… Un semblant de quelque chose. Mais Phet le balaye rapidement. Il ne veut pas qu’il y est de « quelque chose ». Aussi rapidement, ce ne serait pas correct. Pour lui. Surtout pour lui. Celui à qui il va déposer des fleurs dès qu’il le peut. Celui qui sentait la cigarette et qui a voulu arrêter en le rencontrant. Celui qui lui avait demandé d’attendre qu’un autre cœur le trouve et recolle le sien. « Pourquoi dois-je attendre ? – Parce que si tu cherches, tu tomberas pour n’importe qui. » Alors il attendait. Inlassablement. Lorsqu’enfin, ils purent arrêter ce balai infernal, Phet se décale rapidement de lui. Du coin de l’œil, il voit Minhyuk remettre son t-shirt. Il commence aussi à l’aider. Le silence prend part des lieux, s’immisçant entre eux, profitant de la protection naturelle de Phet pour reprendre ses droits. Mais Minhyuk ne semble pas de cet avis. Il pose une dernière question. Encore une. En réalité, Phet songe que la vrai place du jeune homme aurait du être de l’autre côté de la matraque. Habilement, il sort son téléphone, resté bien sagement dans son jean, pour regarder l’heure. Vingt-et-une heure trente six. Le magasin ferme vers vingt-et-une heure trente en semaine. Vingt-deux heures le week-end. Alors, il dés-épingle son badge.

« J’ai finis depuis six minutes. » annonce-t-il avant d’aller ouvrir son casier.

Comme par habitude, il dépose le morceau de plastique, sort son sac de cours et ses clés. Il ne peut s’empêcher de sentir la présence de l’autre, dans la même pièce. Il possède une présence particulière. Comme beaucoup d’autres, elle éclipse la sienne. Mais il en a l’habitude. Cela ne le dérange pas. Les lanières de son sac passent sur ses épaules. Phet semble encore plus jeune comme ça. Un vrai lycéen dans son habitat naturel. Il referme son casier, dont les gongs grincent, avant de se retourner vers son invité surprise, sans pour autant le regarder. Il s’avance vers lui, remettant son t-shirt en place avant de se planter sous son nez. Enfin, son regard se relève vers le sien et il plisse légèrement des yeux. Demander l’horaire de quelqu’un est souvent mauvais signe. Si on en croit toutes les possibilités de kidnapping possible, celle de récupérer la personne à la fin des cours ou de son travail est souvent la plus probable. Mais Phet ne se méfie pas. Enfin, pas totalement. Une part reste suspicieuse.

« Pourquoi ? Tu voulais attendre pour me ramener chez moi, c’est ça ? » demande-t-il, sans pour autant être sur la défensive.

Rentrer à cette heure-ci, il en a l’habitude. Mais de savoir que Minhyuk, malgré ses airs de mauvais garçon mal tombé, voulait le raccompagner chez lui était touchant. Et un peu bizarre. Ils venaient de se rencontrer. Si on omettait tous ses échanges fugaces de regards. S’ils rentrent ensemble, Min saura où Phet habite. Quoi que cela ne le dérange pas tant que ça. Tout le monde sait où tout le monde vit. A peu près. A plus ou moins de maisons ou appartement. Soudain, le McCoy prend conscience du surnom qu’il a donné au renard. Min. C’est étrange que cela lui ait pris ainsi. Jamais les surnoms ne lui sont venu à l’esprit de cette manière. Il y avait toujours un minimum de réflexion derrière. Mais là, rien. C’était apparu tout seul. Alors il le garde, précieusement, ce surnom. Min.

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• côté ♥ : douceur de vie au creux des délicatesses de ses paumes, créature si fragile et pourtant si tenace qui l'en rendrait fou s'il n'était pas si faible pour lui.
• orientation : Bisexuel, corps qui n'ont pour lui que l'importance des touchers, malgré ses yeux attirés par lui et lui seul.
• occupation : les verres d'alcool entre les mains, barman qui prendra bientôt la relève de celui qui l'avait recueilli
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Dim 16 Juin - 9:11
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Encore le silence. Décidément, Phet n’était pas bavard, ce qui contrastait parfaitement avec le comportement du roux. Il avait envie de parler, bavarder et d'assouvir sa curiosité. Le plus jeune prit son téléphone de sa poche arrière, sous son regard attentif. Quand de ses fines mains, il le rangea pour retira son badge, Minhyuk comprit qu’il devait avoir fini, et que le fait de s’occuper de lui l’avait sûrement retardé dans son planning. Pensée qui se confirma par la réponse de celui qui avait commencé à ranger ses affaires dans son casier et à prendre son sac, sans doute de cours. Minhyuk s'excusa alors de le retarder autant. La vision de dos que lui offrait Phet n’était pas désagréable à contempler. Il avait rarement vu une figure aussi fine et aussi petite en face de lui. Et d'un côté, il était content. Cela faisait longtemps que le métissé n’avait pas engagé une conversation pacifique avec une autre personne qu’il n’avait pas rencontré dans son bar ou dans un autre gang. Il esquissa un sourire en y pensant. Des amis, il n’en avait pas. Il passait ses journées à travailler. Alors pouvoir rencontrer une nouvelle personne le soulageait un peu. Surtout qu’ils allaient probablement se recroiser dans cette rue. Le lycéen se retourna pour s’approcher de lui, et se tenir devant lui. Toujours assis sur ses pauvres cartons, Minhyuk dévisageait son visage doucement. Il ne put s’empêcher de rigoler un peu lorsque Phet devina ses arrières pensées. Était-il si prévisible que ça ?

“Tout à fait ! Bonne déduction ! Je n’aime pas laisser des gens rentrer aussi tard dans la nuit, même s’ils en ont l’habitude.”

Il lui souri avant de se relever et de se rhabiller correctement en passant ses mains sur son t-shirt pour le défroisser. Certes, ils ne se connaissaient  pas vraiment, mais Minhyuk sentait qu’il n’avait rien à craindre à tenter de le protéger un minimum. S'il pouvait l'aider ne serait-ce que par le raccompagner, il serait comblé. Il avait cet instinct protecteur que personne ne pouvait lui retirer. Le plus vieux pouvait ainsi paraître un peu collant vis-à-vis des autres. Et puis, le jeune l’avait aidé déjà à deux reprises. Le ramener chez lui n’était pas grand chose comparé à ce qu’il à fait pour lui en à peine une après-midi et une soirée. Il le regarda. Son accord, il s’en fichait, car s’il refusait, il l’aurait suivit quand même. La réaction de Phet l’amusa. Il ne semblait pas décliner son offre, sans pour autant l’accepter. Minhyuk le suivit dans le magasin, le laissant éteindre les éclairages, fermer le coffre et la caisse, et fermer la devanture. Le roux attendait patiemment dans la rue en regardant passivement les voitures qui défilaient au grès des tumultes de la ville. La silhouette du lycée s’était posée près de lui, comme pour lui signaler qu’il avait terminé la fermeture. Minhyuk se releva et le suivit tranquillement, marchant à ses côtés. Ses yeux ne s’attardaient cependant pas à observer le jeune homme. Bien qu’il sache pertinemment qu’à cette heure là, peu de gens les aborderaient, il ne pouvait pas s’empêcher d’être nerveux. Toujours sur ses gardes. Toujours à l'affût du moindre danger. Ses yeux changeait de lieu toute les minutes, ratissant chaque coin, chaque entrée de ruelle, chaque intersection, chaque visage. Le métissé ne s’éloignait alors pas de Phet, qui avait l’air de complètement l’ignorer. Le roux s’en fichait, du moment que celui-ci rentrait en sécurité, même si on ne pouvait considérer Minhyuk comme le moyen le plus sécurisant au monde.  

Les lumières des réverbères se reflétaient sur le sol noir. Les passants leurs jetaient parfois des regards plus ou moins agréables. Le quartier était plutôt petit, alors la plupart des gens se connaissaient au moins de vue. Les visages qu’il apercevait ne lui plaisait pas tous. D’anciennes conquêtes ou alors des membres d’autres gang dissimulés sous leurs épais sweat shirt à capuche recouvrant une casquette noire. C’est tout ce que connaissait Minhyuk. Sa vie se résumait à ça. Au final, il ne rencontrerait sans doute personne d'autre dans sa vie. De toute manière, il était une source à problème, un danger ambulant. Le roux avait toujours mal, et le fait de marcher n’arrangeait pas les choses. Il posa son regard sur le dos de Phet. Il ne put s’empêcher de vouloir en savoir plus sur lui.

“Et sinon, tu passes tous les soirs par là pour rentrer chez toi ? C’est pas trop long ?”

Sa question pouvait sembler maladroite. Le roux s’en aperçut après l’avoir formulée. Quel genre de personne demande cela à une connaissance faite à l’instant ? Minhyuk n’avait aucune arrière pensée. Il tentait juste de s'intéresser un minimum à celui avec qui il marchait. Sa question pouvait tout simplement paraître étrange aux yeux d’autres personnes. Il n’allait en aucun cas l’enlever ou un truc du genre. Il pria intérieurement pour que Phet comprenne ce qu’il souhaitait lui dire et ses intentions.  Se sentant un peu bête, il se mit à regarder le ciel dégagé qui s’offrait au dessus de leurs têtes. S’il avait su que le temps serait aussi propice, il aurait embarqué son appareil photo avec lui pour le capturer. Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas que le lycéen avait tourné au coin de la rue précédente, avant de ne plus le voir dans son angle de vue. Il rebroussa rapidement chemin pour apercevoir sa silhouette légèrement devant lui. En soupirant de soulagement, il se rapprocha discrètement de lui. Avec un peu de chance, il espérait que Phet n’avait pas remarqué la disparition du plus vieux. De toute manière, sa présence devait passer inaperçue pour le lycéen. Alors il marchait. Toujours en suivant les pieds de son guide et en surveillant les alentours comme un chien de garde. Ils continuèrent à pieds, sans doute parce que le métissé était là.

Plusieurs minutes passèrent sous un silence de plomb qui perturbait le roux. Il passa ses mains dans ses poches et observa à l’horizon. Une rue résidentielle se présenta à eux. C’était donc ici que le plus jeune vivait ? Qu’importe. Ce n’était pas comme-ci il allait le visiter souvent. Ils ne se connaissaient à peine. Il attendit que Phet s’arrête devant un des bâtiments. Ce qu’il fit en arrivant devant une maison assez propre. Les fenêtres du bas étaient encore éclairées tandis que celles du haut étaient plongées dans le noir total. Le métissé lui souri gentiment.

“On est arrivé ? J’imagine que nos chemins se séparent ici alors.”

Il salua le plus jeune d’un signe de la main et le regarda se diriger vers la porte qui s’ouvrit pour laisser passer le corps frêle du garçon. Il patienta un peu devant le portail pour trouver ce qu’il allait faire à présent. Il était trop tard pour partir travailler. Hors de question de retourner à cet entrepôt de malheur. Il se dit alors que pour une fois, il ne rentrerait pas trop tard chez lui. Cette rencontre l’avait ravi au plus au point. Même si à l’intérieur, il savait que rien n’en ressortirai de bien. Il devait se résigner à n'attendre rien de personne. Ignorant ses envies, il regarda une dernière fois la porte pour la contempler, comme pour dire adieu à ses minces espoirs de revoir le jeune homme.


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• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
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Ven 21 Juin - 11:01
Stay alert, stay alive ft. Minhyuk Kawasaki
Après avoir fermé toute la boutique, Phet sortie sur le trottoir. Il déplie le rideau de fer, s’accroupit pour le verrouillé avant de se relever. Min attend, scrutant la route comme un chien en traque. C’est étrange de voir que ce garçon, malgré ses airs d’ami chaleureux, possède cette double-face. Lorsqu’il était à l’intérieur, il ne ressemblait pas cela, les yeux toujours en mouvement, le corps tendu et le visage impassible. Il était mieux, dans cette arrière boutique, que maintenant, dans la rue. Ce n’était pas la même chose, pas la même confiance. Mais Phet se fit la remarque que, oui. Il préférait Minhyuk lorsqu’il ne ressemblait pas à un garde de corps. Cela devait se faire pour tout le monde, non ? Nous adorons que quelqu’un soit en confiance avec nous. Même s’il s’agit d’un inconnu dépareillé qui surgit de nulle part en pleine nuit dans une supérette de quartier. Le lycéen s’arrête à côté de lui, sans le regarder, choisissant l’option simple de sa présence pour lui signaler qu’ils pouvaient partir. Il n’avait ni accepter, ni refuser son offre. Parce qu’il ne savait pas ce qu’il voulait. Rentrer seul est toujours un peu compliqué, une part de tension s’ajoutant à celle du quartier. Mais, rentrer avec un inconnu restait particulier aussi. Il y avait toujours du danger. Alors Phet avait de nouveau choisi le silence. Min fera ce qu’il veut. Et ce qu’il veut, le renard, c’est raccompagner l’adolescent chez lui.

Se désintéressant de lui, Phet se mit à profiter de la nuit. Le noir ne l’effrayait pas, tout comme l’orage. Quand il était enfant, c’est autre chose qui lui torturait les nuits. Lorsque la porte de sa chambre s’ouvrait, le soir, alors que le sommeil ne pouvait pas l’étreindre. Lorsqu’il rentrait de classe, son petit sac à dos sur les épaules, les yeux encore remplis de sa journée de primaire. Personne ne s’était jamais demandé pourquoi ce petit garçon avait des pansements sur le visage ou sur le corps. On se disait que la vie de chérubins est pleine de rebondissements et que ce ne sont que les séquelles de ses aventures. Il était calme, il était discret, il était moyen. Personne ne s’inquiète pour un petit garçon comme lui. Lorsque ses yeux se gorgent de larmes, c’est parce qu’il est sensible. Lorsqu’il fait ses crises, c’est parce que son cœur lui joue des tours. Lorsqu’il refuse de parler de son père, c’est parce qu’il ne le voit pas souvent. Alors qu’en réalité, c’est beaucoup plus complexe. Beaucoup plus dur. Mais personne ne le sait. Parce que personne ne cherche à savoir. Ce soir, Phet profite de la nuit et ses sensations qui se dégagent, qui traversent le corps, lorsque les néons des quartiers mal classés restent allumés. La police ne tourne plus. A-t-elle abandonnée ? Encore ? Il voudrait bien en rire, de cette police. Même s’il sait que le mal et le bien n’existe pas, qu’il y a une barrière flou entre, il ne peut s’empêcher de ce dire que, eux, sont les méchants et que ce quartier est le gentil. Alors qu’en réalité, c’est toujours plus compliqué. Tout est compliqué. Les sentiments, les gens, la vie. Comme si faire facile demandait trop d’énergie. Minhyuk sort brusquement le McCoy de ses pensées, en lui posant une question. Même deux. Il ne réfléchit pas vraiment, avant de répondre.

« Oui. Et c’est le plus rapide. »

Couper le court des conversations était ce en quoi Phet excellait. Même s’il ne le cherchait pas vraiment. Il parlait comme ça, était comme ça. Et il avait menti. Parce qu’en réalité, il raccourcissait son trajet en passant par une rue adjacente. Celle qui est éclairée. Et celle où, dans un futur proche, il rencontra un chat et sauvera un renard. Encore. Mais il ne le sait pas encore. Min ignore qu’il ne lui a pas dit la vérité. Comment pourrait-il remettre sa réponse en cause ? Ce n’était pas un coup bas. Phet pouvait réellement choisir ce chemin pour rentrer. Ce n’était pas non plus le plus long. Il aurait très bien pu faire le tour de la ville avait de rentrer. Min aurait-il suivit ? Cela l’intrigua un peu. Finalement, il laisse le silence reprendre ses droits entre eux. Et Phet tourne à une rue. Il sent, par la présence de son compagnon de voyage, que Minhyuk ne le suit pas. Alors il ne l’aurait pas accompagné dans toute la ville. Un petit quelque chose pique son cœur. Jusqu’à ce que, de nouveau, l’aura qu’il avait sentit se rapproche de lui. Il ne l’avait simplement pas suivi. Cela amuse le plus jeune. Sans doute que lui aussi était perdu dans ses pensées. Le silence est le parfait investisseur dans cette quête profonde de la conscience.

Enfin, sa maison se dessine en vu. Phet reprend ses esprits. Il oublie tout ce qu’il c’est passé, gardant seulement sa journée de cours en tête. Parce qu’il ne veut pas lâcher une bêtise lorsqu’on lui demandera ce qu’il a fait. Si on lui demande. Enfin, il s’arrête devant la batisse. Il remarque les fenêtres allumées du premier étage. Celles du salon et de la cuisine. Ces deux parents sont encore réveillés. S’il ne fait pas trop de bruits, il pourra échapper à la remarque homophobe de son paternel pour expliquer son « retard ». Il pourra passer par la cuisine pour récupérer son repas et faire un bisou à sa mère qui l’a attendu. Il pourra monter à l’étage, embrasser ses chers jumeaux sur le front avant de s’enfermer dans sa chambre pour le reste de la nuit. Mais, pour cela, il fallait qu’il rentre sans faire de bruit. Son regard se repose sur Minkyuk qui vient de lui parler. Pourquoi cherche-t-il autant à lui faire la conversation ? Même si ce n’est qu’un simple au revoir et que cette dernière ne risque pas d’aboutir, il le fait quand même. En sens, Phet est touché par cela. Sans trop savoir dans quel sens non plus. Mais cela lui plait. Etrangement. Il sourit à Min, d’un sourire un peu plus grand que les autres. Sans pour autant exagérer.

« Bonne nuit, Minhyuk. »

Il quitte sa présence, rentrant dans la propriété. C’est un peu comme une protection qui se retire de lui. Son corps se sent vulnérable soudainement. Mais il l’est à chaque fois qu’il passe la porte de cette maison. Une fois à l’intérieur, il se déplace sur la pointe des pieds. Sa mère, debout devant la fenêtre de la cuisine qui donne sur la rue, le regarde, les bras repliés contre elle. Elle lui demande des yeux : qui est ce garçon ? pourquoi t’a-t-il raccompagné ? est-ce que… ? Il coupe court à ses questions silencieuses en levant la main. Elle hoche la tête simplement, les remettant à plus tard, lorsqu’il n’y aura pas cet homme sous le même toit. Elle lui donne son repas, avant de s’éclipser, non sans un bisou sur le front de son fils. Ils se ressemblent trop, elle et lui. Par le physique, les manières ou même le caractère. Elle a souvent espérer que son enfant trouvera celui qui aimera son futur. Parce qu’elle sait que son cœur à elle n’a pas choisi un homme qui aime le sien. Phet est son futur, même si elle ne l’avouera jamais. Les jumeaux, elle les aime de tout son cœur. Mais son grand garçon, son aîné. Il est la prunelle de ses yeux. Qu’elle n’a pas pu protéger de son amour. Et elle s’en veut, terriblement. Et elle espère un peu, au plus profond d’elle, que ce garçon qui attendait encore dehors lorsque Phet est rentré, sera celui qui l’aimera comme elle aurait dû être aimée.

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