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afraid of the dark (ft. Sage)

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afraid of the dark (ft. Sage)
Mar 18 Juin - 0:13
C’est étrange comme il est facile de perdre ses marques lorsque l’on quitte la maison familiale. Tu ne dors chez tes parents que pour renouer avec les tiens, retrouver ce cocon et ce lien qui t’unie à eux. Et cette fois, Sage est là, elle aussi. Elle est même la raison pour laquelle tu as décidé de passer ce week-end, et non un autre, avec ta famille. Bien que tu n’es jamais été aussi proche de ta sœur ainé que de Seelay, tu ne l’aimes pas moins pour autant. Il n’y a jamais eu la moindre rivalité, la moindre concurrence entre vous, loin de là. C’est ta sœur, tu as beaucoup de respect pour elle, tu l’as toujours admiré de loin, sans oser la déranger. Pourtant ça ne t’a pas empêché de ton confier parfois, de suivre certains de ses conseils, mais il y a toujours eu cet étrange mur entre vous. De loin, on pourrait croire à un désir d’individualisme de sa part. Mais elle aurait sûrement aimé ne pas se retrouver seule, sans sa jumelle, sans sa moitié. Et tu n’as jamais eu le courage de lui en parler, de puiser dans cette combativité pour soutenir ton aînée comme elle le méritait. Aujourd’hui, alors que tu es celui qui souffre, tu regrettes ta peur et ton égoïsme. Est-ce qu’elle a, elle aussi, déjà été réveillée en plein nuit, seule avec ses cauchemars ? Ton agression reste ancrée dans ta mémoire, dans ton corps et tes angoisses te rattrapent bien plus vite que tu n’oserais l’avouer. Tu n’as jamais été réellement brisé par toutes les discriminations dont tu as fait l’objet au cours de ta vie. Au contraire, elles t’avaient donné envie de te battre encore plus. Mais jamais tu n’avais cru mourir, jamais tu ne t’étais senti à ce point trahi. Alors que tu pensais plaire à ce mec au physique bien trop avantageux, il t’a conduit tout droit dans un guet-apens. Dans ce lieu isolé, loin de tout regard, tu as souffert et tu ne parviens pas à remonter la pente. Cette douleur te hante et la peur te paralyse bien plus que tu ne veux bien l’admettre. Tes proches ignorent à quel point tu as changé, à quel point tu t’enfermes, n’osant plus rencontré d’hommes, sauf quelques exceptions. Mais tu n’as eu aucune relation sexuelle depuis l’accident. Et ce n’est pas le désir qui manque contrairement à ce que tu peux prétendre parfois.
Fatigué de fixer le plafond de ta chambre, tu finis par quitter ton lit pour rejoindre la cuisine, en prenant soin de ne faire aucun bruit pour ne pas réveiller la famille. En descendant au rez-de-chaussée, tu frisonnes alors que tu es simplement vêtu d’un boxer et d’un bas de pyjama. Et tu commences à te dire que tu aurais dû mettre plusieurs couches de vêtements. Mais tu as la flemme de faire le chemin inverse alors que tu entres déjà dans la cuisine. Et tu ne t’attendais pas à voir la lumière allumée en plein milieu de la nuit. Apparemment, tu n'es pas le seul à faire des insomnies dans la famille. Silencieusement, tu entres dans la pièce, apercevant Sage, déjà installée. « Hey, tu n'arrives pas à dormir ? » C'est la première fois depuis longtemps que vous vous retrouvez seuls en pleine nuit, alors que le reste de la famille dort encore. La dernière fois, c'était pour faire une chasse aux sorcières, et tu étais terrifié à l'idée qu'elles puissent réellement exister. Ce souvenir t’arrache un sourire. « Je pensais être le seul à être réveillé, mais on va pouvoir se tenir compagnie. » Pas toujours très à l'aise avec ton aînée, tu t'installes sur le tabouret en face du sien. Tout de même un peu inquiet, tu observes son visage, soucieux d'y trouver la raison qui l'a poussé à abandonner son lit. Peut-être qu'il te suffirait de lui demander mais malgré tout ton respect pour les femmes et tes élans féministes, tu as conscience de ne rien comprendre à leurs angoisses et aux obstacles qui se dressent devant elles. Tu restes con, le cul vissé sur ta chaise, à espérer pouvoir l'aider ne serait-ce qu'un peu. « La dernière fois qu'on s'est retrouvés seuls ici à une heure pareille, tu avais inventé un jeu si terrifiant que j'en ai regretté de ne plus porter de couche culotte. » Tu ris, comme pour cacher tes propres angoisses. Parce qu'aujourd'hui encore, tu es terrifié. Mais ce ne sont plus les mêmes monstres qui troublent ton sommeil. Le danger est bien réel à présent. Et tu ne parviens pas à oublier la douleur qu'ils ont pu t'infliger.
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afraid of the dark (ft. Sage)
Ven 21 Juin - 13:47
J'ai commencé l'internat en médecine et wow, c'est intense. On ne s'arrête jamais de bouger dans tous les sens, et il y a tellement de choses à apprendre ! C'est génial. Je suis comme un poisson dans l'eau. Je bosse, je bosse, je bosse. Et je compte bien être la meilleure interne de tout le programme, et ce même si le résident à qui on m'a assignée est loin d'être... exemplaire. En tout cas je suis à fond et je bouillonne d'enthousiasme. Je viens de finir ma garde à l'hôpital, c'est le milieu de la nuit et j'ai travaillé pendant près de trente-six heures d'affilée. Bon j'ai eu des pauses et j'ai pu dormir une heure par-ci une heure par-là. Maintenant que j'ai terminé ma garde, je suis toujours envahie par l'adrénaline et ce même si on est en pleine nuit. Alors je rentre à la maison en marchant sur la pointe des pieds, je voudrais éviter de réveiller tout le monde à cette heure si tardive. Je devrais aller me coucher, rattraper mon sommeil en retard mais je ne peux pas. Je suis encore dopée par l'adrénaline dans mes veines, il faut que je me calme. Je prends donc la direction de la cuisine où je décide de me faire une petite tisane. Avec ça je pourrais me détendre et aller me coucher. Demain je ne travaille pas, ce serait dommage de passer cette journée à dormir !

Je suis installée depuis à peine cinq minutes quand j'entends quelqu'un venir. « Hey, tu n'arrives pas à dormir ? » me lance Seanen en me rejoignant. « Hey ! En fait, je viens tout juste de rentrer. » je réponds en souriant. « Je pensais être le seul à être réveillé, mais on va pouvoir se tenir compagnie. » « Tu veux quelque chose à boire ? » je propose alors. Se tenir compagnie en restant assis à se fixer dans le blanc des yeux sans savoir quoi dire c'est plutôt gênant. Au moins avec un truc à boire on peut toujours plonger le nez dans son verre ou sa tasse. « La dernière fois qu'on s'est retrouvés seuls ici à une heure pareille, tu avais inventé un jeu si terrifiant que j'en ai regretté de ne plus porter de couche culotte. » Je ne peux retenir un rire. On a jamais été très proches tous les deux, mais ça ne veut pas dire que je ne passais pas du temps avec lui comme j'en passais avec Seelay. Pourtant... « Sans vouloir te vexer, j'en ai absolument aucun souvenir ! Désolée ! » je m'exclame en haussant les épaules avec une petite moue. Faut dire qu'avec tout ce que mon cerveau a du emmagasiner ces dernières années, il a du faire un peu de place en dégageant les trucs pas utiles, comme un jeu que j'aurais inventé pour jouer avec mon frère et ma sœur une fois, en pleine nuit. Mais je le suis vraiment, désolée. J'aimerais me souvenir, j'aimerais qu'on ai passé plus de temps ensemble et qu'on se soit mieux entendus tous les deux. « Comment tu vas ? » je demande finalement d'une voix des plus sérieuses. « Est-ce que ça t'arrives souvent de pas réussir à dormir ? » Evidemment que je m'inquiètes pour lui ! C'est mon frère et je l'aime, même si je ne suis pas sûre de le lui avoir déjà dit ne serait-ce qu'une fois.
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afraid of the dark (ft. Sage)
Dim 7 Juil - 0:44
Au fond, tu es rassuré de ne pas être seul. Tu ressens encore les frissons d’angoisses liés à tes terreurs nocturnes. Et tu n’aurais pas su quoi faire pour te calmer si tu t’étais retrouvé seul, à errer dans la maison. Même si ça restait plus alléchant que de déprimer, allongé dans ton lit. « Hey ! En fait, je viens tout juste de rentrer. » Evidemment ! Tu n’es pas encore habitué à son internat et ses horaires complètement insensés. En même temps, tu ne vis plus à la maison. Plus comme avant. Alors tu regardes tout ça de loin. Sauf quand tu reviens passer le week-end avec les tiens. « Tu veux quelque chose à boire ? » Tu n’as spécialement soif, mais tu as besoin de te donner une contenance, alors tu acceptes. « Oui pourquoi pas ! » Ne sachant pas vraiment quoi dire, tu te souviens de l’époque où, en bonne sœur aînée, elle s’amusait à te faire peur, dans un jeu nocturne sans aucune conséquence. Mais si toi, ça t’a marqué, ça ne semble pas être son cas. « Sans vouloir te vexer, j'en ai absolument aucun souvenir ! Désolée ! » Tu prends alors un air outré. Comme pour lui faire croire que tu es vexé par cet oubli, alors que ce n’est pas le cas. Elle ne peut pas se souvenir de tout, encore moins depuis qu’elle fait des études de médecine et qu’elle apprend par cœur tout un tas de détails sur le corps humain et tous les soins que l’on peut lui prodiguer. Dans ta petite tête en revanche, il y a bien plus de place pour les futilités. Mais tu as envie de l’embêter un peu, parce que tu es doué pour ça.  « c’est bien un truc de grande sœur ça ! De traumatiser son petit frère et d’oublier ensuite ! » Tu secoues la tête d’un air dramatique, faussement accablé, avant d’afficher un grand sourire satisfait. Il est évident que tu plaisantes. Ce n’est qu’un détail au fond. Mais tu n’as pas beaucoup de souvenirs avec Sage, pas autant que tu le voudrais. Alors tu les as tous gardés précieusement. T’es comme ça, t’es un collectionneur de souvenirs. C’est bien ce qui te pose autant de soucis à présent. Parce que les mauvais souvenirs sont les plus persistants. « Comment tu vas ? » Ton regard s’assombrit furtivement. Tu ne veux pas que ta famille s’inquiète pour toi. Tu ne veux pas que ça devienne un problème, que ça devienne grave. Alors tu ne dis rien, tu joues un rôle qui n’est pas le tien afin de ne rien laisser paraître. Mais peut-être que ce serait enfin l’occasion de parler ? Si seulement une boule ne se formait pas dans ta gorge à chaque fois que tu es sur le point de tout dévoiler. « Est-ce que ça t'arrives souvent de pas réussir à dormir ? » Quasiment toutes les nuits. Mais ça, évidemment, tu ne peux pas le dire. « De temps en temps. » Tu restes vague, tu gardes le sourire. Tu fais comme si rien n’avait changé, comme si tu étais toujours le même. Mais ce n’est pas le cas, et tu fais de ton mieux pour que personne ne s’en aperçoive, quitte à t’épuiser à la tâche. « mais t’inquiètes ça va… et toi ? » Un mensonge dont tu n’es pas fier, pourtant tu le sers encore et encore. Comme s’il pouvait soudainement devenir réel, mais ce n’est pas le cas. Ça ne marche pas comme ça, tu le sais. Alors pourquoi tu continues ? Tu ne sais plus précisément de quoi tu as peur. Tes angoisses sont multiples, elles t’étouffent au point de prendre toute la place. « Pour être honnête, je ne dors pas très bien. Mais rien de grave. » Un début de vérité, comme pour te soulager. Et contre toute attente, ça te fait du bien, même si ce n’est qu’un tout petit aveu, un tout petit détail. Mais ça t’aide à aller plus loin. « Ya juste des trucs que je voudrais pouvoir oublier. »  Tu n’en dis pas plus, mais c’est suffisant pour savoir de quoi tu parles. Il n’y a rien eu de plus marquant dans ta vie, au point de vouloir l’oublier. Il n’y a que cette agression qui te pourrit la vie.

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afraid of the dark (ft. Sage)
Mar 9 Juil - 10:34
Je m'en veux de ne pas avoir passé tant de temps que ça avec Seanen. J'ai l'impression d'avoir été une mauvaise grande sœur. D'un autre côté, si j'avais été proche de lui, ça n'aurait rien empêché pour autant. Il n'y a pas de raison que je m'en veuille pour ce qu'il lui est arrivé. Mais une chose est sûre, c'est que je veux être là pour lui s'il en a besoin. Après tout, c'est le rôle d'une grande sœur. Alors je lui propose à boire et lui sert un verre, je m'excuse sincèrement quand je ne me souviens pas de ce jeu stupide qu'on faisait quand on était enfants, et puis j'essaie de prendre de ses nouvelles, de savoir comment il va. J'aimerais qu'il sache que je suis là pour lui si jamais il a besoin de parler ou quoi que ce soit. Mais pour une obscure raison, je ressens toujours une sorte de gêne. Je ne suis pas parfaitement à l'aise avec Seanen. Probablement parce qu'on n'a jamais été proches, ou simplement parce que j'ai toujours eu du mal avec les relations sociales, ou certainement un peu des deux. Mais je fais de mon mieux. « De temps en temps. Mais t’inquiètes ça va… et toi ? » Je vois bien qu'il essaie de noyer le poisson. S'il a du mal à dormir c'est que ça ne va pas si bien que ça. Mais pour être honnête je ne sais pas du tout comment l'aider. J'aurais peut-être du prendre des cours de psycho à la fac, ça aurait pu s'avérer utile. « Je vais bien. C'est pour toi que je m'inquiètes. » je réponds d'une voix douce. C'est étrange comme ça ne me parait pas naturel. Etre là avec Seanen et faire en sorte qu'il s'ouvre à moi. Je suis pas la fille la plus ouverte qui soit de base, alors c'est compliqué. « Pour être honnête, je ne dors pas très bien. Mais rien de grave. Y a juste des trucs que je voudrais pouvoir oublier. » réponds t-il finalement. La façon dont il prononce ces mots, son regard, son ton... je vois bien qu'il en souffre. Et je déteste par dessus tout me sentir aussi impuissante. C'est aussi une des raisons qui m'ont poussée à vouloir devenir chirurgienne. Parce que dans un bloc c'est celui qui a le bistouri qui contrôle tout. Et c'est pas nouveau, j'ai toujours eu tendance à vouloir tout contrôler. Sauf que là... je ne peux pas contrôler les émotions, les souvenirs, les blessures de Seanen. Mais je peux peut-être l'aider à ce que lui reprennes le contrôle. « Je ne l'ai jamais dit à personne mais... quand je suis arrivée à Stanford, je me suis sentie... seule et abandonnée et... j'ai essayé de le cacher et de me plonger dans les études, comme d'habitude mais... » Je soupire. Ce n'est pas la période la plus heureuse ni la plus glorieuse de mon existence. Pourtant, j'ai comme ce besoin de le lui dire maintenant. Peut-être que si je m'ouvre à lui, il en fera de même. « J'ai fait une dépression. Une sévère dépression. J'allais vraiment mal et... j'ai fait une thérapie et j'ai pris un chien. C'est comme ça que j'ai eu Copernicus. Et... après ça allait mieux. » Je soupire à nouveau. C'était vraiment une période très sombre de ma vie. J'ai fait croire à tout le monde que j'allais bien, j'ai mis ce masque et j'ai fait comme si de rien n'était. Alors qu'à l'intérieur... je m'effondrais et c'était terrifiant. « J'en avais parlé à personne jusqu'à maintenant. Enfin, si on oublie mon thérapeute je veux dire. » je dis finalement avec un petit sourire encourageant. Je ne peux pas dire que je sais ce que ça fait que d'être agressé et d'avoir peur. Mais se sentir seule, avoir de mauvaises pensées, être tourmenté, vouloir tout oublier... ça je sais. Alors peut-être qu'en définitive, je peux l'aider. « Alors si tu as envie ou besoin d'en parler... je suis là pour toi, d'accord ?»
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