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Jeu 25 Avr - 21:29
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Vendredi soir. Jour de match pour une ligue importante. Combats au sommet et - qui plus est - de renommées internationales. La télévision est allumée, le volume assez fort pour ne rien louper, et sur la table basse du salon : de quoi tenir et grignoter des heures. A l'écran, quelques commentateurs se succèdent et débattent des attentes de la soirée, alors que rien n'a encore réellement commencé. Juste histoire de bien se mettre dans l'ambiance. Les caméras filment la salle, le ring, les équipes de soutient ainsi que le public. Quelques images volées de combattants en préparation sont également diffusées. Il s'agit de petits joueurs. Les grands lutteurs n'apparaissent que lorsque leur heure de boxer est arrivée. Pas avant. Rien.

Tu termines quelques aller-retours entre la cuisine et la salon pour t'assurer que tout y est : pop-corn, boissons sucrées, mini hamburgers, mini hot dogs, m&m's, skittles, oréos, ... Une farandole sucrée-salée dont tu n'as pas l'habitude à la maison. Il faut dire que tu es plutôt stricte pour l'entrainement et que ta soeur n'est pas une goinfre non plus. Loin de là. Mais il existe quelques jours où tu t'octroies des exceptions. Comme ce soir où tu as invité la jeune Zadig. La brunette, c'est un peu comme ta seconde petite soeur. Elle n'a pas la vie aisée, tu le sais, et le milieu de la boxe lui manque. Ainsi, depuis son accident cardiaque auquel tu as assisté, tu te fais un plaisir de palier à ses manques comme tu le peux.

Alors que tu déposes deux verres sur la table basse, tu entends que l'on sonne à la porte d'entrée. Ton visage sourit. Tu te redresses et te hâtes d'aller ouvrir. Devant toi, la douce Zadig approche et vient te serrer dans les bras d'un naturel que vous partagez. "Viens viens, rentres. Tu es juste à temps, ça n'a pas encore commencé." Zadig connait les lieux. Tu ne te retournes pas pour l'assister. Une fois dans le salon, tu te laisses tomber d'un côté du large sofa central. "Installe toi miss ! Regarde, je pense qu'on a de quoi tenir plusieurs jours s'il le faut". Enonces-tu en pouffant quelques peu. "Fais comme chez toi, tu sais bien". Tu ponctues d'un clin d'oeil complice et tapote sur la place à tes côté, invitant ainsi la jeune fille à venir s'installer. "Tu vas bien ma Zaza ?"
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Mar 11 Juin - 5:05
zennon#1 (ou zeste)
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Il fut un temps, où elle pouvait encore faire du sport. Il fut un temps, où elle pouvait encore s’amuser. Elle était jeune, l’accident datait, et quelques années auparavant, elle avait jeté son dévolu sur la boxe. C’était pour protéger son amoureux de l’époque, son ami, Meredith. Elle n’aimait pas, plus jeune, que les gens se moquent de lui, avec son corps féminin et son âme masculine. Alors elle avait promis qu’elle le défendrait, même si elle avait deux ans de moins que lui, et elle s’était retrouvée à sautiller sur une corde à sauter, à enfiler des gants de boxe, et à donner quelques petits coups dans un sac de frappe. Elle n’avait jamais eu de force, elle n’était pas ce genre de fille, qui pouvait donner un coup gagnant, en pleine face, et voir le monde s’écrouler. Non. Elle, elle avait toujours été ce poids plume. Elle était toujours, d’ailleurs, plus fine et petite que les autres personnes de son âge. Mais être petite, plume au sourire délicat, ne voulait pas dire qu’elle n’avait aucune chance, et elle avait appris, pendant quelques mois, à bouger vite, à utiliser sa petite taille, son corps mince, pour esquiver, pour bouger. Et son entraineuse avait de l’espoir en elle. Lennon. Mais à ses douze ans, l’accident. Une promesse qui faisait mal, elle ne pouvait plus faire de sport, elle avait un cœur fragile, elle avait des vis dans le dos, et elle risquait de mourir. Elle ne savait même pas que son futur était noir d’un terrible et funeste destin, elle ne savait pas que son cœur ne guérirait jamais, et, au contraire, dépérirait toujours plus. Elle était condamnée, à moins qu’un donneur se pointe. Ou elle aurait un pacemaker. Mais dans tous les cas, bientôt, elle ne pourrait plus vivre par elle-même, son cœur ne pourrait plus assurer sa survie. Cela, elle ne le savait pas. Cela, seuls ses médecins, et ses parents le savaient. Comment pourraient-ils lui annoncer une nouvelle aussi horrible ?
Non. Elle n’en savait rien. Mais bien avant cela, alors qu’elle retournait auprès de Lennon, juste après l’accident, pour lui dire, en pleurs, ce qu’il se passait, elle avait été victime d’une crise cardiaque. La preuve irréfutable que son cœur n’était plus qu’un faible morceau de chair, un organe qui peinait à assurer ses fonctions premières. Elle était souvent essoufflée, elle était souvent très faible, et elle faisait de plus en plus de crises. Depuis que Lennon l’avait sauvée, elle la voyait souvent, cette grande sœur qu’elle aimait comme tel. Elle n’avait en revanche pas de contact avec Anahilde, la sœur de Lennon. Parce que cette dernière était souvent occupée… Mais ce n’était pas grave.

Perturbée pendant longtemps, des mois après l’accident, après cette crise cardiaque, elle avait visité le logement des Newman à de nombreuses reprises. Parce que beaucoup de choses lui manquaient, et le sport en faisait partie. C’était à ce moment là, c’était durant cette période là qu’elles étaient devenues aussi proches.

Et ce soir ? C’était un nouveau moment à partager. Habillée d’un t-shirt large, portant le nom de Newman sur le buste et le dos – un t-shirt pour soutenir Lennon, bien entendu –, et d’une veste en jean qui lui allait super bien, ainsi que d’un pantalon ample et beige, tâché comme les treillis de l’armée, elle était prête et devant l’appartement, une main sur la porte pour toquer. Elle fut accueillie par la plus grande combattante du monde – elle était pour lennon, et non pour la Welling qui faisait parler d’elle –, qu’elle s’empressa de câliner, serrer dans ses petits bras. Coucouuuuu. Ouf. J’arrive juste à temps alors. J’ai cru que je serais en retard, mais comme je ne peux pas courir, je me suis mise à espérer. Tu crois qu’ils m’ont attendue ? un petit sourire, un petit rire, tandis qu’elle entrait, et allait s’installer, ôtant d’abord ses bottines pour les mettre sur le pas de la porte. En chaussettes – ses chaussettes fruitée, avec éclairs aux chocolats imprimés dessus –, elle se mit à l’aise sur le canapé. Et elle sourit en voyant l’arsenal qu’elles avaient à disposition pour tenir. Ah oui ! Effectivement, on ne risque pas de mourir, ni de faim, ni de soif. Peut-être de sommeil, si on reste éveillée si longtemps. Elle rit doucement, avant d’être rejointe par Lennon, et elle pouffa en entendant le surnom. T’es bien la seule à m’appeler « Zaza ». Quand on me donne un surnom, c’est plus souvent « Zazu », tu sais, comme dans le roi lion. J’aurais préféré être Nala moi… elle est si belle. Alors que Zazu, il est… pas à sa place. elle rit, attrapant une chips et la croquant. Normalement, je n’ai pas le droit à ça. Avec mon cœur, j’ai un régime très strict, mais Maman a accepté. Donc je peux me goinfrer. dit-elle avec un grand sourire, avant de répondre à sa question. Et je vais très bien, et toi, mon citron ? elle rit encore, avec cette appellation débile. Mais elles s’entendaient si bien qu’elle pouvait se le permettre. Et puis… Elle avait tellement envie de lui dire. De lui dire pourquoi elle allait si bien. De lui dire qu’elle était amoureuse. Mais elle avait juré de garder le secret. Alors elle préféra ensuite changer de sujet pour demander Alors ? tu paries sur qui ? Elle avait hâte de savoir. Parce que Lennon était plus qu’expérimentée. Elle pourrait voir l’état de fatigue, de santé de chaque combattant avant même le début des matchs. Elle pourrait sans doute prédire le résultat de chaque combat. Et Zadig avait bien envie de la voir à l’œuvre, comme d’habitude. Parce que Lennon se trompait rarement.
Et elle ne se tromperait sûrement pas en ce jour.

electric bird.




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Mer 19 Juin - 17:03
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D’avoir la petite à tes côtés, ça te fait toujours plaisir. De la voir sourire, encore plus. Et de pouvoir lui offrir quelques extra comme ce soir, c’est juste parfait ! Elle le mérite. Tu le sais. En fait, elle te rappelle beaucoup Ana. Sa douceur, sa fragilité, sa faiblesse de santé … Alors pour toi, c’est instinctif, tu te montres présente. Tu besoin et envie d’aider, d’être là, d’apporter ta petite dose de bonne humeur. C’était bien là le minimum que tu puisses faire.



Vous gloussez l’une et l’autre au sujet de ton offre de nourriture, bien au-delà de toute attente. A voir la table basse, n’importe qui pourrait penser qu’un groupe de 5 ou de 6 est encore attendu. Mais non. Il n’y avait que toi et la jeune Zadig. 
Tu plonges ta main dans le bol de Skittles et en laisses tomber quelques uns directement dans ta bouche. “Fe foir, on fe fait plaivir !” Articules-tu tant bien que mal entre deux bouchées. Après tout, ce n’était pas tous les jours que toi-même tu avais l’occasion de faire n’importe quoi avec les calories. Au plus tu avançais dans ta carrière, au plus cela devenait rare. A vrai dire, tu n’en avais même plus autant envie qu’avant mais … avec Zadig, c’était différent. Tu savais déjà que demain tu doublerais l’entrainement de préparation pour compenser, et tu irais peut-être même courir un peu plus tard ce soir. A voir.



“Je n’aime pas faire comme tout le monde” rétorques-tu en accordant un clin d’oeil complice à Zadig. “Et puis tu n’as pas besoin que l’on te compare à Nala pour que tu sois toute jolie. Tu es adorable Zadig ! Une vraie petite perle. Tu ne dois pas en douter d’accord ?” Nouveau clin d’oeil avant que tu ne termines ta poignée de Skittles et attrapes les deux verres face à toi. L’un et l’autre remplis de votre soda favoris, tu tends l’un d’eux à la jeune fille qui l’attrape en informant : “Normalement, je n’ai pas le droit à ça. Avec mon cœur, j’ai un régime très strict, mais Maman a accepté. Donc je peux me goinfrer.” Tu souris. Lui faire plaisir te réchauffe vraiment le coeur et tu peux - sans l’once d’une hésitation - sentir le soulagement de l’exception dans la voix de ton invitée. Juste une gamine pouvant enfin prétendre être comme toutes les autres. C’était un beau cadeau que tu lui offrais là et tu étais ravie que sa famille ait accepté également. “Je sais bien. J’ai demandé tellement gentiment à ta maman qu’elle n’a pas pu me le refuser. On ne peut rien me refuser de toute façon” Termines-tu sur une note d’humour, mimant l’espace de quelques secondes, une diva sûre d’elle, avant d’éclater de rire.



En fond sonore, les commentateurs du match se mettent à parler plus fort et plus rapidement, indiquant très probablement l’excitation d’un match qui allait très vite commencer. Tu jettes un oeil à l’écran mais c’est un interlude publicitaire qui démarre. Le dernier avant l’arrivée des boxeurs sur le ring. Tu en profite donc pour répondre à Zadig : “Plutôt bien. Je reviens d’un week-end à la montagne avec Renée. C’était agréable et reposant.” Tu souris simplement. Pas d’exaltation dans ta voix, ni de passion. Ce n’était pas le cas avec Renée. Ce ne l’avait d’ailleurs jamais été. C’était différent. Simple, naturel et … sain ! Tu n’en avais pas l’habitude et cette idée de couple et de barrière continuait de te poser quelques problèmes moraux. Quelle étrange situation que celle dans laquelle tu te trouvais aujourd’hui. A aimer la voir, à aimer sa présence, sa personne, ses attentions. A jalouser/détester quiconque voudrait te la voler, et pourtant … à rêver d’ailleurs, d’autre chose, d’autres mains, … d’Ash notamment. Tu devais surement être cinglée ! Mais bon, tout ça c’était peut-être un peu trop compliqué (même surement) pour la jeune Zadig. Alors tu n’entrais pas dans les détails. “Et au fait, c’est nouveau ça “Citron” ?” Tu te joins à son rire avant de t’arrêter nette lorsque la télévision s’affaire et annonce enfin le lancement du combat.

 Tu attrapes le genoux de la jeune Zadig dans un élan d’excitation et te tournes un peu plus vers l’écran en t’installant en tailleur sur ton sofa. “Ça commence !!

Tu pouvais carrément redevenir une gamine quand tu le voulais. Surtout avec Zadig. Elle était bien loin l’image de la coach rude et intransigeante de la salle de boxe … Tous n’avaient pas le privilège de te voir plus décontractée. “Alors alors. Bonne question ! Tout porte à croire que Lowford sera gagnant et j les paris le donnent d’ailleurs vainqueur … mais je sais que Willems a gagné en endurance depuis ses combats en Philippine. Je pense que l’on pourrait être surprises ! S’il esquive les plus mauvais coup de Lowford et qu’il le tien en longueur, il peut gagner !” Les mots sortent tous seuls, les idées, les explications. Ton domaine, ta passion. Tu aimes en débattre presque tout autant que d’être sur le ring, et tu sais qu’avec la jeune Zadig, tu peux te laisser aller. Elle aime et comprend. C’est parfait ! Ce n’est pas toujours le cas avec tous tes proches qui n’en n’ont rien à faire de ce sport. Cela dit, à y regarder de plus près, ton cercle de connaissances est tout de même fort focalisé autour du ring … Enfin bref. 



Vos deux paires d’yeux se rivent et se focalisent sur le petit écran alors que les boxeurs entrent en salle et enfin en ring. Quelle excitation. La soirée bat son plein et dès les premières minutes, le combat vous en offre un spectacle de choix. Des “Oooh” et des “Aaaah” s’échappent de vos lèvres à mesure que les coups sont donnés ou esquivés. De ton côté, tu te permets quelques commentaires plus personnels, prenant particulièrement à coeur la cause de Willems. 
Lors d’un moment plus creux, alors que les lutteurs retournent dans leur coin du ring pour boire un coup et recevoir les conseils de leur entraineurs, tu te retournes vers Zadig et demandes : “Tu vas me dire pourquoi tu souris autant depuis que tu es là ? Pas que je ne puisse pas croire que cette soirée te fasse autant plaisir mais … je sais pas, il y a autre chose. Et tu sais que je suis très curieuse !” Le ton est doux presque maternel et le tout délicatement saupoudré d’un large sourire rassurant.
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Ven 12 Juil - 7:22
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Lowford contre Willems. Un combat qui s’annonçait déjà palpitant. Zadig ne les connaissait pas aussi bien que son aînée, qui, elle, savait presque tout sur eux. Mais elle savait que le premier était favori. Il fallait dire qu’il s’était souvent illustré avec des crochets bien coriaces. Et inattendus. C’était quelque chose qu’elle aimait beaucoup. Mais il était aussi grand, et moins rapide que d’autres. Willems, elle ne l’avait jamais vu combattre. Mais elle le voyait, il était plus élancé, un peu plus petit. Il était très certainement plus rapide, agile, et si ses réflexes étaient aussi bons qu’elle voulait l’imaginer, c’était bien possible qu’il puisse esquiver le gros des attaques de Lowford. Pour autant, elle ne savait que ce qu’elle voyait dans les résultats, ou lorsqu’elle parvenait à attraper un moment sur les chaînes sport. Et ces deux-là n’étaient pas non plus dans ses combattants favoris. Il fallait dire qu’elle avait une championne en tête, et en tant qu’héroïne. Deux, en comptant Lennon. Mais même si Welling ne faisait pas de boxe, elle n’avait presque d’yeux que pour elle. La championne en titre. Elle était incroyable, sur le ring.
Ses pensées s’éloignaient un peu de la boxe, mais elle fut rattrapée par la phrase articulée aussi mal que d’habitude, lorsque les bonbons se faufilaient dans une bouche. Et elle pouffa doucement, tandis qu’elle en prenait à son tour. Elle ne les avalait pas d’un coup, elle en prenait un d’une couleur, et elle le lançait un peu en l’air, pour l’attraper avec ses lèvres… Du moins. Pour essayer. Le skittles tomba sur son nez, et rebondit pour se faufiler dans son t-shirt. Elle rougit instantanément, tandis que la Newman se marrait, et elle souleva le tissu pour trouver le bonbon coincé dans son nombril. Elle l’attrapa, et l’avala, avant de dire, une petite moue adorable sur son visage C… C’est ce que je voulais faire, hein. elle éclata de rire avec son amie, cette sœur de cœur qui lui apportait tant de bonheur, avant de lui dire Tu fais mieux toi ? T’es prête ? il ne suffit que d’un regard, et le bonbon fut envoyé vers Lennon, qui l’attrapa avec justesse et précision. Zadig ouvrit grand la bouche, complètement impressionnée. Faudra que tu m’apprennes ça. Parce que ça doit être le seul sport que je peux pratiquer, faut que j’assure. elle éclata à nouveau de rire, tandis que Lennon la rassurait en lui disant qu’elle était adorable. Le rouge teinta les joues de la lycéenne, qui tenta de regarder ailleurs tout en lâchant Mais j’aimerais… être sexy. Je sais pas… merci en tout cas. T’as toujours les mots qu’il faut. elle ne perdait pas son teint écarlate, surtout qu’elle venait de dire qu’elle voulait être « sexy », et donc plaire. Plaire à quelqu’un, en particulier. Plaire à Gilda, assurément. Cette femme qui avait son cœur. Cette femme qui avait aussi son corps. Secret bien gardé, pour le moment, et nouvelle assez fraîche, assez récente… mais c’était bien une femme, désormais. Une femme, qui avait perdu sa virginité dans les bras de la seule personne pour qui son cœur battait. Et elle avait cette impression que tout son corps criait qu’elle aimait Gilda. Elle aimerait le crier aussi, mais c’était une femme de cinquante ans, et elle n’en avait même pas dix-huit. C’était un secret, à garder. Pourtant, avec Lennon, elle avait envie d’en parler. Parce que c’était comme une grande sœur, parce qu’elle était là pour elle, parce qu’elle la soutenait. Elle adorerait pouvoir lui dire. Elle était à deux doigts, d’ailleurs. Mais elle se reconcentra sur la nourriture, et assura qu’elle avait le droit à ce festin, ce soir. Lennon lui avoua qu’elle avait en fait supplié sa mère, et Zadig éclata de rire. Ah, ça… on ne peut effectivement rien te refuser ! C’est impressionnant. Tu devrais aller dans une banque, et demander de l’argent, je suis sûre qu’ils te paieront… Ou alors… Tu pourrais… hmmm… demander en mariage Renée ? Ou Welling ? un petit sourire taquin. Parce que sans forcément savoir ce qu’il se passait entre Ash et Lennon, elle savait reconnaître le regard d’une femme désireuse. Sans doute parce qu’elle-même arborait le même regard, lorsqu’elle voyait Gilda. Parce qu’elle le voyait aussi, dans les yeux de son amour. Peut-être se trompait-elle, néanmoins. Elle ne savait pas grand-chose de l’amour, puisque son premier était récent, et qu’elle le vivait déjà à fond. Et puis… Lennon était amoureuse de Renée, cela ne faisait aucun doute.
D’ailleurs, lorsqu’elle lui demanda si elle allait bien, elle fut ravie d’entendre que oui, et qu’elle s’était reposée avec la dite Renée, justement. Bon, alors ce sera Renée… ta future femme… je note je note. elle éclata de rire, et cela ne put s’améliorer avec la remarque de son ainée sur le surnom « citron ». Ben quoi ? ça te va bien. « mon citron », c’est mignon, non ? En tout cas, elle trouvait ça mignon, elle.
Et puis, cela permettait de garder une superbe ambiance. Elle était ravie, et elle fut surprise par la prise sur son genou, ce qui lui fit faire tomber deux ou trois skittles. Mais elle s’écria presque en même temps que celle à ses côtés. Yes !
Le moment parfait.
Pour demander des infos à Lennon.
Pour savoir sur qui elle pariait.
Et elle adorait l’entendre parler ainsi. Débattre sur les performances de chaque combattant. Elle adorait voir cette passion dans les yeux de l’aînée, qui devenait contagieuse. Elle adorait voir les étoiles dans les iris de Lennon, tandis qu’elle lâchait ses hypothèses. J’espère que ce sera Willems alors… ce serait un vrai coup de théâtre ! Mais j’espère surtout que ce sera intéressant. elle attrapa son soda, tout en se faufilant et calant bien dans le canapé, pour se mettre, elle aussi, en tailleur. Il ne lui restait plus qu’à profiter. Et alors que le duel faisait rage, et qu’elle sentait l’adrénaline qui s’emparait de chacun d’eux, elle fut presque soulagée lors de la petite pause. Comme si elle était à fond dans le match, comme si elle était avec eux. Elle manquait presque de respirer, lorsqu’il y avait les échanges de coups.
Cependant, elle ne s’attendait pas à la question de Lennon.
Question qui lui fit déglutir, et provoqua un déluge de rouge sur ses joues. Je… je ne vois pas de quoi tu parles… elle était toute rouge. Elle prit une gorgé du soda, avant de poser le verre. Et elle laissa son regard sur la télé, tandis qu’elle avouait Disons que… que… je… suis une femme, désormais. On aurait pu croire qu’elle allait fondre, qu’elle allait exploser, ou que de la fumée allait sortir par ses oreilles, tant elle se sentait un peu prise de court, et gênée. Mais Lennon, c’était comme sa meilleure amie, c’était sa sœur. C’était la sœur qu’elle n’avait jamais eue. Alors elle était incapable de lui résister. C’est… c’est tout récent… et… je… enfin… je n’arrête pas de… de penser… de… elle cacha ses joues et ses yeux avec ses mains tout en avouant la dernière partie … de penser… à elle…
Elle était toute mignonne, comme ça. Et ses pensées allaient immédiatement à Gilda, qui faisait battre son cœur.
Lennon était la première à qui elle en parlait. Même sa mère n’était pas au courant.
Lennon était tout simplement trop spéciale pour qu’elle garde le secret plus longtemps.
Elles se connaissaient trop bien, ces deux-là.
Ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle ne découvre. Tout comme Zadig avait bien vu que la Newman bavait sur Welling.

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Mar 6 Aoû - 19:36
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Jeux d’enfants et légèreté. Voilà qui caractérisaient cette soirée entre filles où Lennon, toi-même, te sentais presque plus jeune de 10 ans. Fallait dire qu’il ne t’en fallait pas beaucoup pour déclencher ton petit côté gamin lorsque tu le désirais. Alors ce soir, autant en profiter ! D’ailleurs, au lancé de Skittles, tu semblais exceller ! Voilà bien un moment qu’il aurait fallu filmer car tu doutais de pouvoir le reproduire une seconde fois. Zadig et toi éclatez de rire. "Faudra que tu m’apprennes ça. Parce que ça doit être le seul sport que je peux pratiquer, faut que j’assure". Vous riez, mais au fond, cela te pince le coeur. Le sien aussi. Surement. Car tu sais toute l’énergie que possède la jeune fille et à quel point elle aurait aimé pouvoir en faire profiter le monde. Tu souris en coin et viens passer une main sur sa petite tête en le secouant. Un geste à la fois ennuyant pour le récipient mais pourtant rempli de tant de tendresse.



Adorable, oui c’était bel et bien le mot qui la caractérisait le plus. T’en pouvais rien, c’était comme ça. Sa petite bouille, ses yeux de biche. Elle ressemblait à une petite héroïne de dessin animé. Evidemment pour l’adolescente, ce n’était pas tout à fait ce qu’elle aurait aimé entendre et celle-ci te le fait comprendre sur un ton amusé : “Mais j’aimerais… être sexy. Je sais pas… merci en tout cas. T’as toujours les mots qu’il faut.” Zadig rougit. Preuve de son jeune âge. Il y avait longtemps que tes joues ne rosissaient plus à l’idée de te rendre irrésistible pour une partenaire, bien au contraire… . Cela dit, tu joues les choquées, une main sur la poitrine : “Sexy ?! Ah non ! Pas mon bébé Zaza !! Ça c’est impossible ! Tu restera toujours mimi cracra comme un petit chiot à mes yeux. Voilà, c’est tout !” Tu t’amusais de la situation mais quelque part, c’était tellement vrai. Comme avec Ana. Tu te doutais qu’elle vive une sexualité certaine mais, en parler, ou même le visualiser, te rendait toujours un peu malade. Car personne à tes yeux ne pouvait être à la hauteur. Personne n’avait le droit de toucher au sacré. De souiller ! Personne. Jamais. Une belle illusion, tu le savais mais tu portais en toi le cliché de la grande soeur protectrice.

Entre deux trois regards avisés vers l’écrans et le match à la télévision, la jeune fille change subtilement de sujet, revenant sur tes dons de persuasion. Dans un geste théâtrale, tu balayes une mèche de tes longs cheveux foncés vers l’arrière. “C’est l’effet Newman ça !” Il fallait dire que tu t’entendais plutôt bien avec la maman de Zadig et que tu avais su lui prouver ta solidité. Elle pouvait te faire confiance et tu respectais énormément ce privilège qu’elle te faisait, te laisser jouer ce rôle dans la vie de Zadig. “Tu pourrais… hmmm… demander en mariage Renée ? Ou Welling ?” Tu écarquilles tes yeux sous la surprise de la ponctuation de phrase de Zadig. Pourquoi parlait-elle de Ash … et surtout, comment savait-elle ? Ou plutôt que savait-elle … ? Bouche bée, tu gardes quelques secondes de silence avant de lui lancer une poignée de pop corn à la figure. “Qu’est ce que tu racontes, toi ?? Des bêtises ! Et puis je ne suis clairement pas prête à me marier …” Enfin, qui sait ? En réalité, tu ne te posais pas vraiment la question. Il fallait dire que tu avais toujours ta carrière en tête, que tu vivais dans un quartier universitaire avec ta soeur et que tu entretenais une relation un peu indescriptible avec Renée, sans pouvoir t’ôter Ash de la tête ni de la peau. Pas franchement le tableau idéal pour penser “famille officielle”.

Zadig insiste pourtant, rebondissant sur ton week-end dernier : “Bon, alors ce sera Renée… ta future femme… je note je note.” Tu ne peux t’empêcher de lâcher un petit rire en secouant la tête. “Ce n’est pas aussi simple Zaza … Mais tu comprendra bien assez vite. Surement trop vite même !” Bon, plus le temps de continuer que le match vient vous surprendre dans sa vivacité. Scotchées aux images défilantes, le silence vous gagne enfin pendant de longues minutes. Il y a vos deux silhouettes, penchées en avant, de la nourriture un peu partout et puis le bruit des coups donnés avec justesse derrière l’écran.

Il faudra que la pause publicitaire s’impose à vous pour que vous repreniez finalement vos échanges et que tu poses ta “fameuse question”. Tu te doutais que quelque chose se cachait derrière cette mine épanouie mais, il est clair, que tu ne t’attendais pas à la bombe qui allait te tomber dessus. Encore innocente, tu insistes du regard afin que Zadig te réponde malgré ses hésitations et sa tentative d’esquiver. Bien essayé mais … non ! Pas avec son petit citron. Tu voulais tout savoir. Alors après avoir repris sa couleur pourpre, toute gênée et évitant soudainement ton regard, Zadig avoua : “Disons que… que… je… suis une femme, désormais.” Ton coeur manque un battement. As-tu bien compris ? Toi qui venais de soulever ton verre pour en prendre une gorgée, le re-déposes aussitôt par sécurité. La mine presque déconfite de surprise, tu lâches un “Quoi ?!!” des plus spontané. Tu restes muette. Probablement pas prête à entendre ça. Et en même temps, bien sûr que tu désirais être là pour elle. Tu la laisses donc s’exprimer, malgré un léger grincement de dents réprimé. “C’est… c’est tout récent… et… je… enfin… je n’arrête pas de… de penser… de… de penser… à elle…” Zadig est toute mal à l’aise, se cache le visage, comme honteuse. Ainsi, il s’agit donc d’une “elle”. L’air de rien tu préfères. Tu savais qu’il existait de très gentils garçons et tu n’avais aucune aversion envers la gent masculine, mais l’air de rien, pour une première fois, une femme te semblait plus … compréhensive. Du moins tu l’espérais.

Bien que ton coeur soit serré de savoir ton petit oiseau innocent - plus si innocent que ça - tu étais désireuse de TOUT savoir sur cette nouvelle fille dans la tête de la petite. Tout savoir, oui. Mais il fallait y aller en douceur. Tu t’approches alors lentement et viens attraper les mains de Zadig pour les ôter de son visage. “Hey, il n’y a pas avoir honte ma belle. C’est … unique et beau comme moment.” Soudain tu imagines le pire et te raidis : “Enfin du moins je l’espère. Car tu sais que je peux mettre KO n’importe qui s’il ose te faire du mal ?!
En arrière plan, la coupure publicitaire est terminée et le match reprend. Mais contre toute attente, là, il y avait beaucoup plus important à tes yeux.
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Lun 21 Oct - 1:54
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Une soirée des plus agréables, des sourires qui filaient, des rires qui s’entrechoquaient, au rythme des coups portés par les deux combattants à la télévision. De quoi satisfaire le besoin de s’amuser, de quoi plaire à une jeune pousse qui avait dû arrêter la boxe bien trop tôt. Et aux côtés de lennon, elle se sentait bien, se sentait pleine, comme si elle n’était plus estropiée, mais bien cette jeune fille, cette presque-petite sœur qui passait du temps avec l’aînée, celle que son cœur appréciait, qui la faisait rire, qui jouait, telle une gamine. Elle aurait pu avoir son âge, que zadig n’aurait pas été surprise. Parce qu’en plus d’être inlassablement belle, lennon avait cet esprit magique, comme si l’adolescence ne s’était jamais arrêtée, avec elle. comme si elle était restée cette petite jeune qu’elle avait sans doute dû être. Et d’un coup, la sibley imagina une newman au lycée, et, étrangement, elle la voyait rebelle, et amusante, le genre à dépenser de l’énergie, encore et encore.
C’était pourtant difficile. Cette soirée avait beau être une réussite, en parlant du seul sport qu’elle pouvait pratiquer, il y eut une petite partie de zadig qui sembla s’effacer. Parce qu’elle ne pouvait pas faire mieux, parce qu’elle avait un cœur en carton, et une colonne vertébrale abîmée. Parce qu’elle se savait proche de la mort, même si elle ignorait à quel point elle avait raison. Elle était cassée, une jeune femme qui avait perdu la sensation de courir, la joie de se défouler, le bonheur de frapper dans un sac, ou même l’euphorie de s’abattre sur le sable fin.
Non, il n’y avait plus ce genre de bonheur, et bien vite, elle devrait s’y habituer. Et pourtant, même après cinq années, elle n’avait pas l’impression de s’y faire, avait toujours ce cœur qui lui faisait mal, sans qu’il n’ait de crise, quand elle s’apercevait qu’elle ne guérirait jamais.
Et il fallut l’aide de lennon, et surtout, un changement de sujet à propos de son côté adorable, pour la réveiller de cette spirale infernale dans laquelle elle semblait couler, se perdre, tandis qu’elle éclata finalement de rire en voyant son amie jouer une scène digne d’une pièce comique. maiiiiiiiiis ! en plus, certains me comparent plus à un chaton qu’à un chiot, alors faudrait savoir ! elle lui tira la langue. Certains, c’était un grand mot. Une personne l’appelait facilement ainsi. Sa belle gilda, reine de son cœur, qui l’appelait par ce surnom, qui la faisait frémir, lorsqu’elle se retrouvait à ses côtés. Qui lui avait soufflé « mon chaton », alors qu’elle lui disait qu’elle l’aimait, alors qu’elle lui disait qu’elle la voulait. Et il n’en fallut pas plus pour qu’elle sente ses joues rosir, pour qu’elle cherche à changer de sujet, qu’elle revienne aux dons de persuasion de son amie. L’effet newman ? elle voulait bien le croire. Mais, amusée par la situation, elle renversa les rôles et se plaça en la fourbe qui voulait taquiner son amie. Et elle se prit, amusée, une pognée de pop-corns au visage, tandis qu’elle les ramassait pour les avaler, avant de répondre allons… tu ne vas pas me faire croire que tu n’y as jamais pensé, si ? elle avait les yeux qui semblaient sourire, autant que ses lèvres. Elle s’amusait, elle la taquinait, elle reprenait le dessus, évitait de laisser ses sentiments pour sa belle venir vendre la mèche. Et puis c’était bien plus simple de camoufler son cœur en parlant de celui de sa belle grande sœur de cœur. Elle continua, d’ailleurs, après cette information croustillante sur son week-end. Mais elle savait aussi qu’elle avait peut-être tort d’ainsi la marier avec renée, alors qu’elle se doutait qu’ash lui faisait de l’effet. Les relations amoureuses pouvaient être si compliquées, parfois. Elle avait de la chance de n’aimer qu’une seule personne, et n’avait pas encore idée de tout ce qui pouvait se mettre en travers de son chemin vers le bonheur. Tout comme elle n’avait aucune idée de ce qu’il se passait réellement dans l’esprit de lennon, même si elle entrevoyait des failles. Elle ne put s’empêcher, cependant, de reprendre sa couleur cramoisie, en entendant son amie lui dire qu’elle comprendrait ce genre de difficultés bien assez tôt. Décidément, garder secrète sa relation avec gilda allait être très difficile, puisque déjà, son visage semblait crier au monde, et à son citron favori, qu’elle avait quelque chose à dire, une femme dans son cœur, une âme dans son esprit, et un corps ayant bafoué son innocence avec la plus grande délicatesse. Le match n’avait presque plus aucune importance, une fois qu’elle fut presque forcée de révéler son grand secret. Une partie, tout du moins.
Une femme. elle était une femme. elle était devenue une femme, avait donné son corps vierge à l’élue de son cœur, et avait expérimenté les joies du sexe. Elle ne fut pas surprise, par la réaction de lennon, et évitait de la regarder, tout en continuant à parler. Elle se sentait gênée, incroyablement gênée, tandis qu’elle cachait son visage avec ses mains, qu’elle avait peur du reste de la réaction. Elle ne savait pas si elle devait continuer, elle ne savait pas si elle pouvait avouer que la fille en question avait trois fois son âge. Elle avait une confiance aveugle en lennon, mais il suffisait d’un doute, et cette dernière pourrait venir chercher des noises à l’élue de son cœur. La situation était bien trop compliquée, et zadig avait du mal à lâcher son visage, préférant rester dans l’ombre de ses secrets.
Cependant, c’était sans compter la newman, qui vint doucement révéler sa face toute rouge. Et la sibley contempla ses yeux, tandis qu’elle l’écoutait. Oui, c’était beau, et unique. C’était le genre d’instant qu’elle ne pouvait plus jamais oublier, le trésor d’un amour, la joie d’un baiser, et la chaleur des caresses. Elle avait découvert tout un nouvel aspect au corps humain, elle avait découvert toute une nouvelle gamme de sensation, aux côtés de sa gilda tant aimée. Si bien qu’elle mit du temps à réagir lorsque lennon se raidit. non non non ! t’en fais pas, pas besoin de cogner, elle a été parfaite ! il fallait qu’elle la défende. Après tout, elle connaissait la force et la détermination de son amie, et si cette dernière voyait en son amour un problème, elle serait bien capable de l’envoyer à l’hôpital. elle a été très douce… je te promets… ne lui fais pas de mal, s’il te plait… d’accord ? elle sourit. Elle était toujours rouge, mais elle avait un petit sourire, tandis qu’elle voyait, dans son esprit, les cheveux blonds de sa belle. tandis qu’elle revoyait le passage de ses doigts dans ses cheveux, le regard qu’elle lui lançait, et les multiples baisers. et… je… je crois que je l’aime… vraiment. et ce, depuis bien plus longtemps que leur première aventure sexuelle. le truc… c’est que… elle allait trop loin. Mais elle sentait que lennon avait des doutes. Elle savait que sa sœur de cœur sentait un problème. Et il y en avait effectivement un. Elle était mineure, quand son amour était adulte, depuis bien longtemps… je ne peux pas… pas trop en parler, parce qu’elle… elle est plus âgée, tu sais… elle espérait que la newman ne pose pas davantage de questions. Sans doute un espoir bien trop vain, la connaissant. D’autant plus que le match relancé ne semblait pas la détourner de la conversation. Non, c’était même sûr, lennon n’avait plus que cette nouvelle en tête. et zadig ne savait pas mentir, et ne pouvait de toutes façons pas le faire avec elle. alors elle y allait doucement. Elle tentait de lui faire comprendre que cet amour interdit était pourtant beau. Elle voulait que lennon soit heureuse pour elle.
Même si elle savait, devinait, qu’elle était en fait terriblement inquiète.

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Mer 8 Jan - 17:48
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Ce qui devait être une soirée détente et sportive, semblait soudainement prendre des aspects bien plus intimes et émotionnel. Car lorsque Zadig t’annonçait ce genre de nouvelles, tu ne pouvais que lui accorder ton entière attention. Au diable le match. Il y avait plus important ! Et au pire, tu saurais le retrouver sur internet ou le repasser en replay.

Alors que vous aviez rapidement abordé le sujet du mariage te concernant, tu avais su faire comprendre à Zadig que cela n’était pas vraiment au programme pour l’instant. Y avoir pensé ? Bien sûr ! Comme n’importe quelle gamine qui rêve encore de contes de fées. Mais ton quotidien était une toute autre histoire. Tu n’avais certes pas à te plaindre, et tu te créais toi-même ton propre récit, mais il ne possédait pas les codes classiques. En effet, t’imaginer épouser Renée, t’envahissait d’angoisse. Tu avais beau l’aimer sincèrement à ta manière, tu savais qu’elle ne pourrait pas te combler une vie entière. Tu n’étais pas tout à fait complète avec elle. Il y avait des pièces manquantes. Quant à la passion partagée avec Ash, elle ne possédait aucune stabilité. Votre lien était tumultueux et ravageur. Presque destructeur. Une partie de toi rêvais de pouvoir la posséder à jamais, mais tu te berçais d’une illusion impossible, rendant presque le tout, plus irrésistible encore … Tu parles d’une logique !! 
“Tu sais moi le mariage … J’sais pas si je suis faite pour ça ! J’ai quand même un foutu caractère !” Dis-tu su le ton de l’humour avant de reprendre : “Et puis surtout, il y a la boxe, les combats, une carrière, … Enfin je sais pas. Je me trouve peut-être des excuses mais … Ça viendra quand ça viendra ! En attendant je profite” Sujet clos pour l’instant.

De toute façon, là tout de suite, et avec la bombe que venait de lâcher Zadig, il y avait plus important ! Passé le choc et la surprise, tu avais directement voulu t’assurer que tout ce soit passé correctement et avec respect. Loin de toi l’idée d’être indiscrète mais bon … C’était ton côté grande soeur protectrice qui reprenait le dessus. C’était comme avec Ana. Il était hors de question que l’on touche à l’un de leur cheveux. Et bien évidemment, elles resteraient toutes deux, à jamais, des bébés dans ton esprit ! “Non non non ! t’en fais pas, pas besoin de cogner, elle a été parfaite !” L’air de rien cette dernière petite ponctuation te fait grimacer. Tu n’as pas envie de t’imaginer quoi que ce soit. Pourtant Zadig continue, dans l’élan du partage et de la confiance : “Elle a été très douce… je te promets… ne lui fais pas de mal, s’il te plait… d’accord ?” Tu portes tes mains à tes oreilles quelques secondes “lalalalala” Lorsque tu finis par délivrer tes pavillons, tu ajoutes malgré tout et en souriant : “Ok je suis rassurée. Je ne ferais de mal à personne tant que tu es heureuse et respectée. Mais … s’il te plait, ne me raconte pas trop de détails ou mon coeur finira par lâcher.” L’air de rien c’était également ta manière de détendre l’atmosphère. Car tu le voyais bien, Zadig était gênée, comme le rouge sur ses joues le laissait comprendre.

Alors que tu te penches pour attraper ton verre et boire une grande gorgée, la jeune fille qui t’accompagne, continue de parler après quelques instants d’hésitation. “et… je… je crois que je l’aime… vraiment.” Tu ouvres grands les yeux. Déjà?! Pense-tu aussitôt. Tu reposes ton verre. Au final, tu allais devoir garder toute ta concentration sur Zaza et tout objet te semblait un frein à la tâche. le truc… c’est que… Hésitation. Un peu longue d’ailleurs. Ta jeune invitée se tortille, cherche ses mots. Cela éveille ton attention plus encore. Tu gardes le silence, les yeux rivés sur elle. “Je ne peux pas… pas trop en parler, parce qu’elle… elle est plus âgée, tu sais…” Ton coeur manque un battement. Tu n’es pas à l’aise. Si Zadig se sent aussi angoissée de l’évoquer c’est que la différence doit être notable. Et bon … elle encore si jeune que … Bon sang, tu n’aimes pas te faire des films. Tu attends que la jeune fille continue mais rien de plus ne sort de sa bouche. Tu ne peux donc pas te retenir plus longtemps : “Ok mais … plus âgée comment ?!” Tu as le sourcil droit légèrement surélevé, comme chaque fois que quelque chose de sérieux te tracasse. Renée te le faisait souvent remarquer. Généralement avec humour. Quelques fois moins. Car de la sorte, tu ne pouvais jamais réellement mentir sur tes ressentis sans que ton corps ne te trahisse.
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Mar 10 Mar - 18:18
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le mariage... tout le monde en avait sûrement rêvé, à un moment donné, non ? du moins, elle le pensait, le croyait presque fermement. elle savait qu'elle en avait rêvé quand elle était encore avec meredith, ce garçon qui l'avait détruite sans le vouloir, à l'origine de cet accident qui lui avait tout coûté. elle en avait rêvé, aussi, lors de ce baiser. lorsqu'elle s'était perdue dans les lippes de becca. elle n'avait pas vraiment compris comment un simple baiser avait su provoquer tant d'euphorie dans son regard, dans son coeur, mais elle ne savait pas non plus y résister. peut-être parce que son regard s'attardait sur sa belle depuis bien plus longtemps. peut-être parce qu'elles avaient une histoire en commun, que becca était dans la voiture qui avait été percutée par celle du père de meredith ? peut-être était-ce une histoire de destin, de destinée. tout ce qu'elle savait, c'était que l'idée de se marier était présente dans sa petite tête. parce que pour elle, c'était comme l'achèvement d'un rêve et le commencement d'une vie.
néanmoins, tout le monde était différent. alors que lennon s'échappe de cette conversation était assez normal, même si cela faisait rire la jeune sibley. je ne suis sûre que le caractère entre en jeu dans ce genre de décision, tu sais... elle eut un petit rire, avant de lui dire excuses excuses, je n'entends que des excuuuuuses. la nargua-t-elle, doucement. elle aimait la taquiner. après tout, elles étaient comme des soeurs, et quelles soeurs n'aimaient pas cela ?
néanmoins, la taquinerie passa à de l'intimité, lorsque finalement, zadig révéla qu'elle avait donné son coeur, et ses lèvres, à une femme. une femme. elle. une femme. elle n'en revenait jamais, quand elle le disait. mais elle aimait le dire. et alors qu'elle défendait becca, ayant peur que lennon aille lui casser la figure pour l'avoir touchée, elle finit par rire en l'entendant se boucher les oreilles. c'est toi qui a demandé... ajouta-t-elle, alors que l'aînée lui demandait de ne pas raconter trop de détails. et puis... je pense que tu t'y connais assez pour que je n'ai pas à te raconter ça. elle éclata de rire, surtout pour masquer la gêne qu'elle avait, les joues rouges comme jamais. elle avait beaucoup de mal à ne pas se sentir gênée. il fallait dire qu'elle était jeune, et que c'était la première fois que son intimité était ainsi dévoilée, que son coeur battait aussi fort. elle ne put même pas s'empêcher de dire qu'elle l'aimait. qu'elle était amoureuse. ou en train de tomber amoureuse. et forcément, cela interpella la newman, qui s'enquit de savoir son âge, de tout savoir.
là, zadig ne sut pas quoi dire. becca était une quinquagénaire, et elle n'avait même pas vingt ans. la différence était assez énorme, même pour un couple plus normal. elle se doutait bien que lennon n'allait pas apprécier, mais elle ne savait rien lui refuser. et savait pertinemment que la demoiselle continuerait d'insister pour tout savoir. euh... comment dire... comment dire qu'elles avaient plus de trente ans d'écart, sans que cela parasse suspect, mauvais, ou même illégal ? tu me promets de ne pas te fâcher ? ou de ne rien dire à ma mère ? parce que si sa mère l'apprenait, c'était foutu. lorsque meredithlui avait causé l'accident, ange n'avait pas été un tel ange, et elle avait menacé le jeune garçon. alors qu'allait-elle faire envers une maman qui embrassait sa fille ? une maman plus âgée qu'elle-même ? promets le. s'il te plait. insista-t-elle, avant de se lancer. elle a... plus de cinquante ans... c'est la mère de mon amie... et... et... et c'est arrivé... voilà... elle était totalement rouge. écarlate à souhait. elle avait l'impression qu'elle allait exploser, et n'osait mêmepas regarder lennon, qui devait bouillir aussi.
elle espérait seulement que l'aînée tienne sa promesse, et ne lui en veuille pas. ni à elle, ni à becca. parce qu'elle était sincère, quand elle disait qu'elle pensait l'aimer. elle était sincère, et son coeur battait si fort en sa présence. tu... tu n'as jamais... eu l'impression que... que tu ne pouvais pas défaire le destin ? que tu ne comprenais pas comment, mais que tu était inlassablement attirée par une femme ? ben... ben moi... c'est ce qu'il se passe avec elle... je ne sais pas comment l'expliquer mais... mais je suis vraiment sûre que... que je tombe amoureuse. et elle avait le courage de le dire. de le dire, la tête haute, même si plus rouge qu'une tomate.
parce qu'elle voulait que lennon comprenne.
elle voulait qu'elle comprenne que son coeur avait ses raisons.
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Mer 18 Mar - 0:01
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Tu t’impatientes. Les secondes te semblent devenir des heures et la non-réactivité immédiate de Zadig t’inquiète encore plus. Tu la connais bien cette petite. Presqu’aussi bien qu’Ana. Et si tu pressens que tu ne vas pas adorer la suite de ses propos, il y a de fortes chances pour que tu aies raison … malheureusement ! “euh... comment dire…” Crispé, ton corps se penche instinctivement et légèrement vers l’avant. Tu as besoin qu’elle te réponde. Et vite. Tu as la bouche entre-ouverte et t’apprêtes à la sommer d’accoucher plus rapidement lorsqu’elle coupe ton élan : “tu me promets de ne pas te fâcher ? ou de ne rien dire à ma mère ?” Son regard est suppliant, sa mine innocente. La tienne, par contre, est en décomposition. Tu sens la bombe arriver. Tu ignores encore exactement ce que la jeune fille a à te révéler mais, cette fois c’est clair, il y a de quoi paniquer. Ses demandes ne t’aident pas. Au contraire.

Une petite voix en toi te sommes de refuser : tu ne peux décemment pas promettre une chose pareille sans savoir de quoi il en retourne. C’est pour son bien. Une seconde petite voix se veut plus clémente : Il sera toujours temps de réévaluer la situation plus tard, en attendant, donnes à Zadig ce qu’elle veut. Tu hésites et tu ne t’en caches pas : “J’aime pas ça Zaza … J’ai l’impression que je ne vais pas adorer ce que je vais entendre.” Zadig reste muette. Elle ne te rassure pas non plus. “promets le. s'il te plait.” Argh ! La pression était réelle. Tu te tortilles sur toi-même avant de finalement répondre : “Je te promets d’essayer. C’est le mieux que je puisse faire !” Le ton est assuré, sans méchanceté mais juste ce qu’il faut pour lui faire comprendre que tu ne pouvais pas lui promettre mieux ou plus. Pas tout de suite.

Cela sembla suffire à la jeune brunette qui, finalement, se lance. Peut-être avait-elle un grand besoin de se confier, et tu comprendrais vite pourquoi. “elle a... plus de cinquante ans... c'est la mère de mon amie... et... et... et c'est arrivé... voilà…” Tes yeux sont ronds, écarquillés. Ta bouche, une fois de plus, entre-ouverte. Comme désireuse de hurler quelque chose que ton cerveau était toujours en train de “processer”. Car oui, durant un instant, tu étais bel et bien en bug total ! Tu n’arrivais pas à admettre ce qui venait de te traverser l’ouïe. Tu avais du mal entendre, mal à comprendre. 
Le regard que tu viens planter sur Zadig te confirme le réel de la situation. En effet, ton ancienne élève a les joues toutes rouges et les yeux baissés, comme incapable de soutenir les tiens. “Dis moi que c’est une blague ! … Hein ? C’est une blague, pas vrai, Za’ ?” Tu questionnes dans le vent. Car toi-même tu sais au fond de tes tripes que tu tentes juste de gagner du temps en te leurrant.

tu... tu n'as jamais... eu l'impression que... que tu ne pouvais pas défaire le destin ? que tu ne comprenais pas comment, mais que tu étais inlassablement attirée par une femme ? ben... ben moi... c'est ce qu'il se passe avec elle... je ne sais pas comment l'expliquer mais... mais je suis vraiment sûre que... que je tombe amoureuse.” Cette fois, la jeune fille redresse le visage, cherchant ton regard. Le sien semble supplier, appeler à la compréhension. Elle cherche en mer, une bouée que tu pourrais lui lancer. Toi, tu bous de l’intérieur. Un petit millions de choses te traverse l’esprit. Comme cette femme qui a osé toucher une gamine ! Car, oui, Zadig était encore une gamine ! Plus de 50 ans … ! C’était n’importe quoi … Tu n’arrivais pas à imaginer cette femme saine d’esprit. Non, impossible. Tu te contiens pour ne pas lâcher les premiers mots voulant sortir de ta bouche. Ils seraient surement trop violents. Le bruit de fond de la TV commence à te taper sur le système. Tu attrapes la télécommande avec énervement et coupe le tout. Il fallait dire que tu n’en avais strictement plus rien à faire du match. Tu te lèves, tu souffles longuement. Tes deux mains sont agrippées au haut de ton crâne, dans tes cheveux. Tu tournes en rond comme un lion en cage. “C’est … je … Zadig, tu te rends compte ?! Non, je ne pense pas … Bon sang, mais …” Tu es incapable de formuler une phrase. Tu souffles à nouveau et te diriges vers la desserte à roulettes au fond du salon. D’acier et de verre, celle-ci porte la petite collection d’alcools de réserve. Tu attrapes une bouteille, un peu hasard, te sers un large fond de liquide cuivré et l’avales d’une traite. Tu te retournes à nouveau vers Zadig et reprends, cette fois plus clairement : “Je ne vais pas m’énerver. Je ne suis pas fâchée. Du moins, pas contre toi. Mais … ce n’est pas très normal, Zadig ! 50 ans … Elle a 50 ans ! Déjà pour moi ce serait une fameuse différence d’âge … ! Mais bon, je suis adulte. Toi c’est … différent ! Tu es encore si jeune. Presqu’une enfant !” Tu reprends les 100 pas. Tu fais des aller-retour sur la longueur de la pièce. Ton esprit carbure. Tu finis par ajouter, plus bas, entre la pensée de ton esprit et une réelle affirmation : “Tu tombes peut-être amoureuse de quelqu’un dont les sentiments sont bien différents …” Tu étais pourtant plutôt très ouverte d’esprit comme nana, mais là, c’était quand même forcé. D’ailleurs, une question vient soudainement remuer ton esprit : “Et d’ailleurs … Qui a initié tout ça ?” Bien curieuse d’obtenir une réponse, tu te sens soudainement plus ancrée et viens t’agripper au dossier du sofa sur lequel est encore assise Zadig.
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Lun 25 Mai - 14:44
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Les mots lâchés… et la bombe explosant… elle s’en doutait, elle n’aurait pas dû le dire. Elle s’en doutait, mais n’aurait pas pu le cacher non plus. elle n’aurait jamais réussir à tenir, cachée. Elle n’aurait jamais réussir à garder le secret, il fallait qu’elle parle, au moins à elle. son amie, sa lennon. Elle devait lui en parler, mais à voir son regard, sa peur, sa réaction, elle avait mal. Très mal. Elle avait l’impression d’avoir planter un couteau en plein cœur de sa belle citronnade d’amour, et elle ne voulait pas la voir s’inquiéter autant. D’autant plus que forcément, ses réactions étaient violentes. Pas dans les gestes. Pas dans les mots. Mais elle le voyait, son cœur s’effondrait. La télévision éteinte d’une traite, elle sentait qu’elle avait le regard blessé, l’âme brisée. Pourtant c’était une belle chose, l’amour. Mais l’amour ne devait pas exister entre deux personnes d’un si grand écart d’âge. Elle le comprenait très bien. l’amour ne devait pas exister, il existait néanmoins. Elle ne savait pas si ce n’était qu’elle, ou si c’étaient elles deux. Mais elle aimait. Elle aimait, commençait à le découvrir.
Elle aimait, voulait en faire part. non, ce n’est pas une blague… avoua-t-elle fermement tout en cherchant à maintenir le regard, à ne pas flancher. La dernière chose qu’elle désirait était de flancher, de tomber, d’abandonner. Mais elle voulait montrer à lennon qu’elle pouvait aimer, même une cinquantenaire. Et elle le lui lâcha. Elle lui dit d’une traite cette déclaration, ce sentiment qui la gagnait. Elle se doutait bien que ce ne serait pas facile à avaler, elle se doutait bien que lennon n’allait pas aimer. mais elle ne pouvait pas ne pas le dire. D’autant plus que tout avait déjà explosé. mais… si si… enfin… je me rends compte… elle se rendait compte. Du fait que c’était tout simplement immoral, tu fait qu’elle pouvait aller en prison, sa belle becca, en touchant à une mineure. Elle se rendait bien compte de tout cela, du fait qu’elle était trop jeune, trop innocente. Mais elle ne savait pas, ni ne voulait réellement, combattre l’amour qui survenait. Elle ne voulait pas abandonner, elle ne voulait que rêver. et puis tu sais… l’amour n’a pas d’âge ! je… je veux dire… si je l’aime, où est le souci ? si c’est mon âge, j’attendrais d’avoir vingt et un ans pour me montrer avec elle… elle comprenait la détresse dans le regard de sa protectrice. Elle comprenait la fureur qui devait teinter ses mirettes quand zadig parlait de becca. Elle comprenait ses réactions, avait juste le besoin de lui faire changer d’avis. C’était loin d’être une situation de viol, ou de délinquance sexuelle, ou d’agression. Le baiser avait été beau, doux, et voulu. Il n’y avait pas de problèmes concernant cela. je ne sais pas si elle a des sentiments pour moi… mais puisque tu demandes… c’est elle qui m’a embrassée la première. Est-ce que ça veut dire qu’elle a sûrement des sentiments ? une question qui la traversa, l’espace d’un instant. Parce qu’elle désirait si fortement pouvoir jouir d’un bel amour, avec cette femme qui avait déposé une marque sur son cœur. elle en rêvait, elle ne rêvait plus que de cela. Elle avait du mal à se concentrer sur autre chose, que ce fut en cours, ou à la maison. L’idée même que becca puisse avoir des sentiments pour elle comme elle en avait pour becca… l’idée qu’elles pourraient devenir un couple… et puis je ne peux pas taire mon cœur, tu sais… son cœur qui criait d’envie, qui criait d’amour. Son cœur qui était si faible, mais hurlait, voulait se faire entendre. Palpitant malmené par la vie qui avait trouvé une solution à son dépit. Elle. becca. Elle. sa becca. L’amour. Le besoin d’aimer. il n’y avait pas de choix à faire, elle n’en avait pas vraiment eu. Il y avait eu le coup de foudre, il y avait eu l’après, ces lèvres qui touchaient les siennes, comme une mélodie venant la bercer. Comme une mélodie du monde, symphonie des myocardes qui battaient à l’unisson. et… et puis… ben… si jamais elle ne m’aime pas… comment dire… si jamais elle m’aime, je serais heureuse avec elle. et sinon, ben je ne serais plus avec elle. tu n’as pas à t’en faire du coup ? elle essayait de minimiser l’amour, sans l’avoir jamais vraiment expérimenté avant. Elle essayait de minimiser le drame, alors qu’elle savait, au fond de son cœur, que jamais elle ne pourrait le réduire. Elle pouvait le cacher, mais cela resterait toujours un drame, une adolescente presque adulte avec une cinquantenaire. je sais pas quoi dire d’autres… je… je ne veux pas que tu sois inquiète… chose impossible, malheureusement. Lennon serait toujours inquiète pour elle, elle le savait. D’autant plus après cette révélation.

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