L'appart de Purdy ? Il était minable, c'était le cas de le dire ! L'endroit était petit, pas de super bonne qualité et surtout il manquait de tout. Il avait genre cette vieille cuisine dont les plaques parvenait à peine à bouillir de l'eau ou alors ces placards qui faisaient la gueule et aussi cette vieille moquette pas très propre qui lui donnait à peine envie de poser ses pieds nus par terre et ceci malgré tous ses efforts pour la nettoyer. Mais surtout, dans un endroit aussi restreint, il n'avait pas de machine à laver... et ça pour le coup c'était vraiment la mort ! Car une fois par semaine il devait aller à la laverie avec ses énormes sacs de fringues pour tout laver. Et si déjà ça c'était chiant, ce qui l'était d'autant plus était qu'il ne pouvait pas aller à celle de son quartier, nop, il devait aller dans un autre ! Pourquoi ? Car son quartier craignait, que déjà il lui arrivait régulièrement de devoir se barrer en courant pour ne pas se faire tabasser à cause de sa dégaine assez androgyne, de PD que dirait les autres et qu'en plus ses fringues n'aidaient pas. C'était donc un véritable périple à chaque fois avec ses sacs pleins, le menant jusque dans cette laverie du Downtown où au moins il n'avait pas à s'en faire car les gens était majoritairement moins cons et car il n'aurait jamais à vraiment les revoir sauf ici.
Puis l'endroit n'était jamais très peuplé, cela évitait de se battre pour les machines et c'était agréable. D'ailleurs aujourd'hui il n'y avait en effet pas grand monde, juste une jeune femme qui était sans doute arrivé à peine plus tôt que lui vu qu'elle était encore en train de fouiller ses sacs sans doute pour faire du tri. Purdy s'était donc installé non loin après avoir lâché un « Bonjour ! » attrapant des panières mise à disposition pour les clients. Il commença donc lui même à faire son propre petit tri, finissant même par s'amuser, lançant ses fringues en se déhanchant sur une musique imaginaire dont il chantonnait des paroles sans le moindre sens. Alors ouai, il était peut être pas tout seul mais il s'en fichait ! Car hormis quand sa vie était possiblement en danger il avait rarement honte de quoi que ce soit. D'ailleurs, finissant son triage, Art se mit à sentir son t-shirt... ouaip, c'était vraiment pas la joie ! Il se mit alors à se dessaper sans pression, ne gardant que son boxer et ses chaussettes, vidant ses panières dans différentes machines et lançant alors les cycles. Il ne restait alors plus que l'étape la plus chiante : Attendre... Purdy prenant place sur une machine qui allait lui servir de siège. Généralement quand il était tout seul il aimait bien monter sur une des machines qu'il faisait tourner, il se sentait comme un gosse dans ces moments là puis aussi... les vibrations avait un côté très... excitant ! Mais vu qu'il n'était pas seul il préféra s'abstenir.
Du reste il était resté assez silencieux, balançant ses jambes dans le vide et regardant le plafond en chantonnant. Il aurait pu se sociabiliser bien sûr et généralement il le faisait mais là il avait préféré garder ses distances, se disant que si la personne avait envie de parler elle le ferait sans doute d'elle même et comme ça il serait sûr de ne pas l'emmerder. Mais bien vite... ou plutôt après une éternité à attendre ! Les cycle de lavage prirent fin. Alerté par le petit signal sonore Purdy se mit à bondir de son siège de fortune, se rapprochant de sa machine de blanc pour commencer et voir si tout était sec ou si il allait devoir lancer un second cycle de séchage. Mais en ouvrant... ses sourcils se froncèrent. Sortant plusieurs fringues d'un coup il eut... l'étonnante surprise de voir que son linge blanc avait prit des teintes de rose « Mais bordel qu'est-ce que j'ai foutu encore... » s'était-il demandé à lui même, habitué des catastrophes que la majorité du temps il provoquait lui même. Sortant encore plus de fringue il tenta de trouver le coupable d'une telle couleur barbiesque avant de tomber nez à nez... avec un string rouge... Comment ça avait fini là ça ? C'était à lui ? Car oui Art avait de quoi se le demander, niveau sous vêtement il lui arrivait de faire preuve de... fantaisie dirons nous ! Mais là ça ne lui disait rien et regardant le vêtement incrédule, il fini par attrape les ficelles comme pour lui donner la bonne forme avant de le plaquer contre son bassin, comme pour vérifier si il s'agissait de sa taille ou non « Mais d'où ça sort ça ? » ça lui faisait chier pour son linge... mais au pire il gagnait un joli string pour se réconforter !
C’est la première fois que ça t’arrives. La machine ne marche pas. Putain. Mais toi t’as une lessive à faire. Tes colocataires ont pu toutes la faire, et une fois que c’est ton jour, la machine tombe en panne. Great. La malchance. Le karma. Pour toutes les vies que t’as prises, tes vêtements seront sales. Mouais. Explication bien peu réaliste. Le karma ne se vengerait pas ainsi. Sûrement pas. Enfin. Du coup, c’est dans des sacs, et avec une sorte de pyjama, que tu te rends en ville, à la laverie, pour laver ton linge. T’arrives alors que c’est désert. Tant mieux. Parce que ce pyjama aussi, faut le laver. Et tu sais donc que tu vas te retrouver quasiment à poil. Vaut mieux pas qu’on te voit ainsi. Même si t’es pas particulièrement pudique. Au contraire, t’aimes sentir les regards se poser sur chacun de tes tatouages ? Ils sont présents, pour la plupart, pour cacher les horreurs de ton passé, mais certains n’existent que pour ton simple bonheur. Et tous te plaisent. Tu peux paraître étrange, ou incroyablement belle. Mais tes tatouages sont ta nouvelle fierté, depuis que tu as abandonné les coups de feu et les cicatrices.
Alors que tu poses tes sacs et que tu commences à trier, la porte s’ouvre. Et merde. Bon. Pas grave. Tu réponds rapidement par un Bonjour., parce que t’aimes la politesse, et savoir que le nouvel arrivant s’y connait au moins assez pour te souhaiter le bonjour te plait. D’autres auraient pu simplement entrer et faire leur affaire. Bref. Vous vous retrouvez à trier vos affaires, les deux machines étant côte à côte, et les paniers aussi. Tu t’excuses rapidement, t’as visiblement plus de fringues que lui à laver. Et tu mets rapidement la première machine en route. T’en as encore au moins trois à faire, juste pour laver, vu le nombre de sacs que t’as. D’ailleurs, dans cette première machine se trouve ton pyjama, alors que tu termines pieds nus, en culotte et soutif blancs. Tes tatouages dévoilés. Le garçon est aussi en sous-vêtements. Au moins, tu n’es pas seule en petite tenue. Et tu continue à trier le reste. Tu ne parles pas, parce qu’il a l’air occupé à… s’amuser sur les machines. Il a quoi ? Seize ans ? Il a l’air jeune. Tu souris. T’étais un peu pareil, à son âge. T’hésitais pas à te marrer.
Alors que tu prépares la seconde machine – il y en a plusieurs, autant en profiter –, tu entends un bruit sonore, indiquant que l’une est prête. Cependant, il ne s’agit pas d’une des tiennes, mais de la sienne. Et apparemment, il a mélangé couleur et blanc. Un vrai gosse quoi. Tu termine de mettre les derniers vêtements dans la dernière machine, que tu lances, avant de t’approcher de lui. Tu vas pas laisser un gosse dans une telle merde. Besoin d’aide ? tu souris un peu en voyant les nouveaux vêtements roses. Jusqu’à ce qu’il sorte un string rouge. Là, tu rougis. Complètement. Surtout qu’il l’analyse. Sous tous les détails. Tu es complètement rouge, assez honteuse pour le coup, et tu attrapes rapidement le sous vêtement. Ce… C’est à moi. Je… merde… Je suis désolée… Il a du tomber dans votre panier quand… Quand j’ai tout trié… J’ai trop de vêtements. J’espère que rien d’autre n’est tombé dans votre linge ? Ouais. Sauf que. Tu peux pas t’empêcher de voir son linge rose. Et dire que tu te moquais intérieurement de sa maladresse ; Quand il s’agissait en fait de la tienne. Et ce, avec un string spécial en plus. Celui que t’avais porté à la dernière saint valentin, avec Josie. Celui qu’elle avait pris plaisir à mordiller, à enlever. T’étais vraiment rouge, honteuse, et tu te sentais coupable. Je suis vraiment désolée… je ne sais pas comment me faire pardonner… Euh… Je peux vous rembourser vos fringues ? Que vous puissiez les racheter en blanc ? parce que là… je vois pas comment vous allez pouvoir les blanchir à nouveau. T’avais vraiment honte. Franchement. Tu ne pouvais pas faire ton tri un peu plus loin ? T’aurais pas pu vérifier qu’il ne te manquait rien ? T’aurais pas pu voir qu’il le mettait dans sa machine de blanc ? Pour l’arrêter avant qu’il ne soit trop tard ? merde quoi. C’était toi l’adulte. Et alors que ta première machine signalait qu’elle avait fini, tu n’osais pas lâcher le regard de la victime. Putain. Hazel. Pas capable de faire ne serait-ce qu’une lessive correctement. Si seulement votre machine à laver n’était pas tombée en panne. Tu regrettais encore plus de ne pas avoir fait ta machine la veille. Au moins, c’aurait été une autre, ici, avec lui. Et elle n’aurait sûrement pas fait la même erreur. Euh… je peux aussi… vous filer des billets gratuits pour la prochaine course motocycliste à laquelle je participe, si vous aimez… Bon sang. Sang. C’est le cas de le dire. Pourquoi c’est pas un string bleu qui s’est égaré dans ses fringues ? T’en as marre de cette couleur sanguine. Qui te rappelle tant de mauvais souvenir. Raaaah. Bon sang de bon…soir. Merde. Hazel. Fais attention.
Purdy ne comprenait pas... pourtant il avait fait attention, non ? Du moins il lui semblait avoir fait attention... il ne savait plus ! Il était vrai qu'il avait souvent la tête dans la lune, surtout quand il s'agissait de faire la lessive car ce n'était pas vraiment l'activité la plus palpitante du monde, plus proche de la corvée qu'autre chose même, donc il se perdait parfois dans ses pensées pour ne pas avoir à se rendre compte de la chiantitude de la chose. Mais tout de même... il faisait gaffe généralement, surtout avec ses petites culottes ! Car oui... Purdy était quelque peu.... fantaisiste avec ses sous vêtements ! C'était un peu genre... un de ses petits plaisirs honteux parmi quelques autres or il tentait toujours d'être assez minutieux avec ces derniers quand il allait à la laverie, pour éviter de les bousiller, pour éviter que d'autre ne les remarque dans son linge mais aussi... pour éviter ça... le linge qui prend une toute autre couleur comme ça sans prévenir. Cela dit ce string le laissait perplexe car, si Purdy n'avait pas toujours la meilleure des mémoires au monde, il avait quand même de sérieux doutes que ce soit le siens, finissant par regarder si il était à sa taille ou si vraiment ce n'était pas le siens car non... non, à aucun moment cela ne l'avait frappé que ce dernier pouvait appartenir à la seule autre personne présente dans la pièce ! Bah quoi ? Purdy avait beau être mignon et gentil... disons le clairement, il était pas toujours une flèche !
Cela ne le commença à le frapper que quand la jeune femme vint vers lui pour lui proposer son aide... avant que le choc ne la frappe et que le rouge ne lui monte aux joues en voyant la pièce de vêtement qu'il tenait dans ses mains. Il n'en fallu pas plus pour qu'une lumière s'allume enfin dans sa tête et qu'un immense sourire se dessine sur son visage, allant d'une oreille à l'autre alors qu'il l'écoutait se justifier. Quand elle eut fini de parler Purdy ne put s'empêcher de lâcher un éclat de rire énorme face à cette situation « C'est pas grave vous en faite pas, je vous jure. » Il jeta alors un regard vers sa pile de vêtements blancs à présent rose... il fallait avouer que c'était tout de même problématique ! Surtout qu'il n'avait pas vraiment le budget pour se refaire une garde robe mais... c'était pas si grave franchement, du moment qu'il ne s'agissait pas de son uniforme surtout c'était le plus important et ça il faisait vraiment gaffe à toujours le nettoyer à part. Il haussa donc simplement des épaules avant de nouveau se tourner vers sa camarade « Puis ça va, j'aime bien le rose ! On a jamais trop de rose dans sa garde robe. » avait-il dit pour la rassurer. Non vraiment ce n'était pas grave, Purdy était de bonne humeur et puis même, il était pas du genre à s'énerver pour si peu. Pourquoi passer son temps à râler ? Ce qui était fait était fait et là ça n'aurait pas de grande incidence sur sa vie, d'autant plus qu'il s'agissait d'un accident. Son discours aurait peut être été différent dans le cas de son uniforme mais encore une fois ce n'était pas le cas.
En plus elle semblait sincèrement désolé et Purdy ne voyait juste pas comment lui en vouloir en voyant cela. Cela dit sa dernière proposition... disons que cela fit briller une étoile dans ses yeux en plus de totalement capter son attention « De la moto ? Vous faites de la moto ? Mais genre des courses ? Woaw c'est trop cool ! Vous savez c'est pas grave quand même, hein ? C'était une erreur mais... j'ai jamais vu de course de moto ! J'avoue que j'aimerais trop voir ça ! » Avait-il dit excité comme un gosse, tortillant le string qu'il avait dans les mains avant de s'en rendre compte et de devenir rouge à son tour avant d'éclater de rire « Mais je devrais peut être vous rendre ça avant. » avait-il dit en riant, tendant le string rouge qui lui avait pas du tout perdu en couleur « En tout cas il est très sympa. Et très rouge aussi, hahaha ! D'ailleurs je me présente, moi c'est Art, mais généralement on m'appelle Purdy. »
Bon, heureusement, le gosse n’a pas l’air en colère. Mais bon, franchement… T’es vraiment nulle des fois, quand tu t’y mets. La vie civile, c’est peut-être plus compliqué que la vie de militaire, finalement. Du moins, dans l’exécution. Car aucune de ces erreurs n’aurait pu arriver lorsque tu endossais encore le rôle de tueuse. Bon sang ce que t’aimais pas te rappeler cette époque, mais au moins, tu devais avouer que la maladresse était bien plus facile à attraper une fois entourée de resto, de boutiques et de cinemas, plutôt qu’entourée de mines, de soldats, ou de cibles. Enfin bref. Du coup, tu sais pas où te mettre. Si tu pouvais te cacher, tu le ferais. Mais tu ne peux pas. Alors tu souris, lorsqu’il sourit. Il te dit que ce n’est pas grave. Mouais. Si, un peu, quand même… Il aura du linge rose à la place d’un linge blanc. Bon, il a l’air d’aimer le rose, c’est déjà ça. Je m’en veux quand même… je veux dire… si je regardais ce que je fais, lorsque je le fais, j’aurais pu remarquer que ce string était à moi, et était tombé dans votre panier. D’ailleurs, merci. Lorsque tu le récupères, tu ne peux t’empêcher de dire Il compte beaucoup, en plus… Il a été l’ingrédient principal d’une saint valentin donc… Puis tu t’arrêtes. T’es en train de dévoiler ta vie privée et sentimentale à un inconnu tout juste rencontrer. Bon. Tu ne dis rien de plus, et tu te sers de sa distraction joliment tendue, comme s’il venait à ta rescousse. Alors comme ça ça l’intéresse, les courses de moto. Bon, ben tant mieux, tu vas pouvoir t’excuser proprement. Oui, je suis coureuse motocycliste. Je participe à des courses, des prix… C’est mon gagne pain. Et puisque tu as l’air de vouloir voir ça, la prochaine se déroule dans une semaine, aux abords de Los Angeles, un peu à la sortie de la ville. Laisse moi ton email, et je te filerais deux billets gratuits. Il faut bien que tu emmènes quelqu’un. Ta petite amie, par exemple. Ou ton petit ami. Tu souris. Tu sais ce que c’est, d’aimer quelqu’un du même sexe, et de voir que les gens te pensent hétéro, juste parce que tu es une femme. Ou homo juste parce que tu es avec une femme. Tu ne veux pas faire de bourdes. Qu’il aime les hommes, les femmes, les trans, les queers, ce n’est pas ton problème, et la dernière chose que tu veux, c’est faire passer un mauvais message d’une société hétéronormée, ou homonormée, à ce gosse qui a vraiment l’air d’avoir seize ans. Ou n’importe qui d’autre. Je pense que, en plus, vu la bourde que j’ai faite, je peux au moins rajouter deux autres billets, si t’as plusieurs ami(e)s à inviter. Oui, bon, il ne faudrait peut-être pas trop exagérer, quand même. Ton manager va finir par te détester si tu donnes des billets gratuits à tout bout de champ. Il peut comprendre quand c’est une vieille amie, ou quand c’est Josie, mais si tu commences à filer des places gratuites à n’importe quelle personne que tu finis par offenser ou à qui tu veux t’excuser, tu pourrais bien finir par inviter toute la ville de Los Angeles.
Lorsqu’il finit par se présenter, tu reprends tes esprits, perdue que tu étais dans tes pensées. Il est définitivement plus terre à terre que toi. Peut-être que t’aurais dû commencer par te présenter, non ? Enfin… il n’est jamais trop tard. Enchantée Art… Enfin, Purdy. Mais j’aime beaucoup Art, c’est un joli prénom. Pourquoi est-ce qu’on t’appelle Purdy du coup ? Moi, c’est Hazel. Hazel Lance. S’il fait le lien avec Lance Armstrong… Après tout, la course cycliste était son domaine, la course motocycliste est la tienne. Et bien que tu acceptes que ta petite amie te surnomme ainsi, tu n’as pas spécialement envie qu’un gamin, aussi gentil soit-il, finisse par t’appeler ainsi. Ce serait en plus bien trop bizarre de penser à lui lorsque Josie utiliserait ce surnom. Non. Il vaut mieux éviter. Espérons que ses goûts humoristiques ne soient pas les mêmes que celle qui partage ton lit et ta vie. T’imagines ? Une version masculine de Josie ? le monde serait définitivement perdu. Haha. Non, ça c’est une blague.
En réalité Purdy ne savait pas trop quoi penser de ses vêtements roses... car oui, bien sur il aurait aimé garder son linge blanc et bien... blanc ! Et qu'il n'avait pas prévu de se retrouver sans le moindre vêtement qui ne soit pas coloré. Mais en même temps... c'était un accident au fond ! Pas comme ces mauvais tours qu'on lui avait déjà joué et puis franchement il aimait beaucoup le rose. Oui, cela pouvait avoir l'air cliché mais il adorait cette couleur car elle avait quelque chose de vraiment doux et rassurant, à ses yeux du moins et l'idée de se glisser dans un t-shirt et des chaussettes toutes roses parvenait déjà à lui faire naître un sourire sur ses lèvres. Alors en vouloir à cette femme qui en plus n'arrêtait pas de lui répéter qu'elle était désolé ? C'était juste impossible « C'est rien, ne vous en faites pas, vraiment ! Si cela peut vous rassurer à la base je pensais même que c'était moi qui m'était trompé dans mon triage et et c'était mon string rouge !... ce qui maintenant que ça a été dit à voix haute ne doit pas être bien rassurant mais surtout me faire passer pour bizarre... mais bref j'aurais très bien été capable de faire cette erreur moi même, ça n'aurait pas été la première fois. » avait-il insisté avec un large sourire après lui avoir rendu son sous vêtement ! Cependant même dans ses erreurs il devait avoué qu'il n'avait jamais perdu une fringue dans le panier d'un autre, elle avait fait fort ! « Oh sérieux ? Une Saint Valentin réussit . J'espère qu'elle a été aussi éclatante que sa couleur rouge ! » s'était-il amusé à dire, tentant d'imaginer comment ce genre de vêtement aurait pu lui faire vivre une belle saint valentin ! Même si malheureusement on le plaquait toujours avant... tristesse !
Dans tous les cas vraiment, elle n'avait pas d'excuses à lui donner ! Alors oui peut être que remplacer ses fringues aurait été la choses à demander mais Art ne savait pas... il n'avait pas envie de réclamer ce genre de chose, il trouvait que ça faisait trop et il préférais largement tout prendre juste avec le sourire et laisser couler. Cependant quand elle fit mention de course de moto... disons que son âme d'enfant se réveilla ! Même si beaucoup dirait qu'elle ne s'était jamais endormit mais ce n'était pas le point important. Donc ouai, il ne voulait rien lui demander mais... vu qu'elle proposait... il avait jamais pu voir ce genre de course en vrai ! Et il trouverait ça atrocement cool ! D'autant plus en apprenant que cette femme qui se tenait en sous vêtement devant lui et qui avait colorés était une coureuse, sans doute connue d'ailleurs mais il était totalement inculte alors... « C'est trop génial ! Woaw ! » s'était-il d'abord exclamé « Et vous en avez gagnez beaucoup ? Vous passez à la télé et tout ? Vous avez été dans des magasines ? » demanda-t-il d'abord tout excité avant de se calmer un peu, surtout qu'en plus si elle ne faisait pas tout ça ça pourrait être assez vexant « Mais oui, je serais plus que ravi de voir ça ! Et merci pour les deux billets. Bon j'ai pas de copines ou plutôt de copain mais hey, je pourrais toujours emmener un ou une amie ! Vous avez votre téléphone pour noter mon mail ? » L'avantage de cette génération technologique, plus besoin de stylo ou de papier, tout le monde avait forcément un téléphone pour servir de bloc note. « Et c'est très gentil, mais là j'aurais vraiment l'impression d'abuser. Deux c'est vraiment bien et qui sait, peut être même que je pourrais en profiter pour me trouver un date ? Je suis sûr que ça marcherait plus que mes entraînements, hahaha ! » Entre voir un cheerleader s’entraîner ou regarder une course de moto, les mecs avaient tendance à préférer la seconde solution ! Le seul moment où on s'intéressait à ce qu'il faisait c'était pour sa souplesse et lui demander de garder son uniforme au lit, c'était navrant.
Enfin bon, c'était bien mignon de se faire offrir des places et tout ça, il n'empêche qu'il ne s'était pas présenté et vu qu'il allait être amené à lui parler encore un petit moment autant lui donner son nom, non ? « Enchanté Hazel ! Et merci beaucoup ! J'aime aussi beaucoup mon prénom mais faut croire que les gens préfèrent la sonorité de mon nom. Car oui Purdy c'est mon nom de famille. Mais en même temps je les comprend, Art c'est mignon, Purdy c'est marrant, hahaha ! » avait-il dit en exagérant bien sur la prononciation de Purdy « Et Lance c'est classe, ça fait Lancelot du Lac ! Et je vous vois bien en super chevalière sur votre destrier à deux roues ! Vous seriez genre ultra badass ! » Il se l'imaginait déjà, la lance de joute à la main et fonçant sur les pistes, empalant ses adversaires et gagnant la coupe dans une armure infiniment classe.
T’es vraiment bien tombée, n’empêche. La fois où tu fais une énorme bourde, c’est aussi la fois où la seule personne victime et présente la prend avec un grand sourire. Heureusement. T’aurais vraiment pas aimé te retrouver face à quelqu’un de grossier, surtout s’il était dans son droit. Alors certes, s’il avait exagéré, t’avais toujours tes talents de guerrière ; t’avais rien de la femme faible, mais tu n’avais franchement pas envie de te prendre la tête. Tu prends plutôt ton string, alors qu’il t’annonce que ce n’est rien, que ça arrive à tout le monde, et que ç’aurait pu être son string à lui. Ah oui ? Tu lâches un petit sourire narquois, loin d’être moqueur, plutôt intéressé. Parce que peu de personnes du sexe masculin auraient osé avouer cela. Et tu trouves cela bien courageux de le dire à une parfaite inconnue. SI seulement tout le monde pouvait être comme lui. Lorsqu’il plaisante sur ta saint valentin, par contre, tu ne fais rien. TU gardes ton sourire, mais il est gêné. Pourquoi as-tu donc raconté cela, Hazel ? Tu n’aurais pas pu te taire ? Tu n’aimes pas spécialement dévoiler ta vie privée. Parce que c’est ton cocon, ta belle Josie, et tout ce que vous faites. Parce que tu as beau ne pas être la plus connue, tu as une image publique et lorsque l’on en vient à la sphère du privé, tu préfères que tout se gardes. C’est entre Josie et toi. Entre Josie, toi, et sa petite sœur, parfois. Alors zut. Tais toi la prochaine fois. Enfin…
Heureusement qu’il te sauve la mise en parlant des courses. Il a vraiment l’air impressionné, et cela te flatte. Surtout depuis que tu as lamentablement été éliminée de la dernière course lors de l’accident. J’essaie de courir dans toutes celles qui ont de l’importance. Je ne peux pas toutes les faire, malheureusement, mais bon. Et être première, je n’ai que très rarement fait. Mais je suis souvent en tête. Quant à savoir si je suis célèbre… je n’en sais rien. Je suis apparue dans un magazine, oui, mais rien de bien incroyable. Je ne vais pas rivaliser avec les stars de LA. Et puis, je ne fais pas vraiment ça pour la célébrité. Je ne veux pas être une star, je veux juste… Que veux-tu, exactement ? Pourquoi faire ces courses. Ce n’est pas que pour échapper à ton passé militaire, non. C’est différent. C’est autre chose. C’est symbolique. Tu veux avancer. Continuer à filer droit. A toute allure. C’est l’adrénaline. C’est la course. C’est la sensation exquise que procure le vrombissement de ta moto qui te permet de continuer. Que tu sois dernière ou première n’a pas d’importance, même si tu espères, évidemment, être plutôt dans la tête que dans la que du peloton. Mais non. Ca n’a rien à voir avec l’envie de gagner. C’est l’envie d’être libre qui te passionne. C’est le rugissement du moteur qui t’enivre. C’est juste… Indescriptible. filer… rouler… je ne sais pas comment le décrire… Mais c’est ça qui me motive…
Tu te rends compte que tu es toujours en train de parler à ce gosse. Tu allais partir pour le monde de l’imagination et des sensations, là. Tu souris lorsqu’il parle de copain, enfin… de l’absence de copain. Mais du coup, il est plutôt mec. Il ne le cache pas. Il a raison de ne pas le cacher. Ce monde est déjà bien pourri comme ça, pas la peine de le rendre pire en se cachant. Surtout dans une ville aussi tolérante que Los Angeles. Parfait, alors du coup, je te filerais deux billets. T’auras sans doute un date avec ça. Je l’espère pour toi, en tout cas. TU souris. Une chose est sûre, il est vraiment craquant ce petit. Il est jovial, plein d’énergie… C’est vraiment admirable. Lorsque tu compares avec les jeunes que tu vois, parfois, dans la rue, il a l’air beaucoup plus rayonnant. Peut-être est-ce parce que c’est le seul à qui tu as parlé ? Ou peut-être est-ce parce qu’il est réellement rayonnant. Du coup, chose faite, tu t’es excusée, et tu lui as promis un beau cadeau pour te faire pardonner. Donc tu sors ton téléphone, qui est caché dans l’un de tes sacs. Une poche externe bien pratique. Et tu lui dis Vas y, je note. Une fois fait, la conversation dérive vers vos noms. Mais, ça ne t’énerve pas que l’on t’appelle Purdy à la place d’Art ? Comment voudrais tu que, moi, je t’appelle ? Autant lui faire plaisir. Ne pas l’appeler Art s’il ne préfère pas. Ne pas l’appeler Purdy s’il ne préfère pas. Et quand il passe à ton nom, tu t’étonnes. Une bonne surprise. Il ne pense pas à Armstrong, mais à Lancelot. Ca c’est original. Tu éclates de rire. Pas mal ! J’aime beaucoup. Bon, Lancelot finit quand même assez mal, mais bon. Par contre, je vais éviter d’embrocher mes ennemis, hein… C’est interdit sur les courses. Heureusement. Heureusement, oui. La dernière chose que tu veux, c’est que ton présent se rapporte trop à ton passé, et que la course devienne pour ta survie. Tu ne veux pas. Surtout pas. Déjà que l’accident de la dernière fois t’a complètement paralysée, en pleine course… Si le champ de bataille revenait à toi, tu ne sais pas dans quel état tu en sortirais. Tu ne sais même pas si tu en sortirais. Alors oui. Heureusement. Tout pour ne pas retrouver cet enfer.
Alors oui, ses vêtements blancs avaient tourné au rose, mais franchement c'était de ce genre de moment dont Purdy parlait quand il disait qu'ils étaient les meilleurs. Pourquoi ? Car d'une situation malheureuse, quelque peu improbable, il était en train de faire une merveilleuse rencontre. Non seulement cette femme n'était pas agressive, car oui il en avait connu des responsables agressifs, mais en plus il s'avérait même qu'elle était adorable et vraiment super intéressante. Genre une coureuse, une grande athlète de la moto sérieux, qui aurait cru pouvoir faire ce genre de rencontre ? Alors certes Art n'y connaissait rien dans le domaine mais ça ne changeait rien au fait que se retrouver face à quelqu'un qui faisaient de vraies courses avec des prix et tout c'était genre exceptionnel ! Le gamin était tout bonnement fasciné « Hey ! Déjà tu l'as été ! » avait dit Purdy avec un immense sourire quand elle disait qu'elle n'était pas toujours première car ouai, déjà l'avoir été même que quelque fois c'était énorme à ses yeux ! Surtout si le reste du temps elle parvenait à rester en tête en plus « Et une couverture de magazine ? Han, faudra que je tente de voir sur Google si j'arrive à la trouver et donc à te trouver, hahaha. N'empêche c'est la classe ! » Il aimerait tellement faire la couverture d'un magasine un jour, mais il ne voyait pas comment. Bien sûr il y en avait des spécialisées pour son domaine mais bon, il n'était qu'un cheerleader parmi tant d'autres. En tout cas un sourire était apparu sur sa petite frimousse alors que la jeune femme lui expliquait pourquoi elle faisait ça « Je comprend parfaitement. Enfin je veux dire faire ce qu'on aime, pour la passion, pour ce que ça nous fait ressentir. C'est pareil pour moi. » Oui il comprenait parfaitement, après tout il n'était pas devenu cheerleader professionnel juste par lubie, c'est qu'au fond il aimait vraiment ça et c'est ce qui lui donnait la pêche chaque fois qu'il allait à l’entraînement ou à un match.
Mais là pour le coup ce qui l'excitait vraiment c'était l'idée de pouvoir la voir courir. Non car sérieux, lui qui n'y connaissait pas grand chose ça faisait tellement impressionnant ! Il avait donc demandé deux tickets, car plus lui semblait être de l'abus, avant d'enfin se présenter officiellement, même si elle lui posait une colle « Euuuh... bah j'avoue j'y ai jamais réfléchis plus que ça. Les gens l'ont fait assez naturellement et je m'y suis fait puis ils ont raison, Purdy ça a une sonorité amusante. Mais ouai... peut être que Art ça pourrait être bien, ça me changerait. » avait-il répondu avec un petit sourire tout doux. Il avait alors ri « Oui bon certes pour Lancelot ! Mais hey, on va omettre ce détail. Puis si tes crimes sont de teindre les vêtements en rose je pense qu'il n'y a rien à craindre, hahaha ! Même si du coup ouai ça ferait moche d'embrocher les ennemies... mais quand même sacrément spectaculaire ! Mais pas bien ! » continuant de rire face aux conneries qu'il pouvait bien déblatérer. Il s'était alors mit à réfléchir avant d'ajouter « D'ailleurs, en parlant de place... je me dis que si ça te tente je pourrais aussi t'obtenir des places pour le prochain match des Rams si ça te tente... bon ce seront pas des places aussi cool que ce qu'un joueur pourrait avoir mais tu devrais quand même en avoir des pas dégueux ! » car oui, en tant que Cheerleader de cette équipe il était à tous les match de ces derniers et comme tous les membres du staff, il avait la possibilité de demander des places pour les amis du moment que pas trop de monde ne faisait ça en même temps. Donc bon... quitte à ce qu'elle lui fasse profiter de ses privilèges, même si c'était par culpabilité, autant le faire aussi sachant qu'il la trouvait sympa ?
C’est vraiment agréable de voir son enthousiasme. En vrai, ça te fait chaud au cœur. Parce que ça aurait vraiment pu mal tourner, cette affaire. Mais il est tellement gentil, ce gosse. D’ailleurs, tu continues à l’appeler « gosse », dans ton esprit, mais tu te demandes quand même quel âge il a. parce que s’il semble si jeune, peut-être qu’il fait juste jeune, et qu’il est en vrai plus âgé ? Qui sait ? Et alors que tu lui dis que tu as déjà été première lors d’une course, il semble encore plus impressionné. Il n’y a pas de quoi, mais tu le comprends. Avant de te lancer dans cette belle aventure, sur cette belle moto, toi aussi tu étais impressionnée par ce monde. Après tout, ça semble tellement irréel, tellement différent, quand tu n’es pas dans le domaine. Surtout que, à Los Angeles, c’est plus souvent les stars de cinema, ou de séries, que l’on rencontre, en tant que « personnalité ». Les sportifs, moins. Surtout les coureurs motocyclistes. Faut dire que lorsqu’on pense aux sportifs, au sport, généralement, c’est le football américain qui prime. Parce que c’est le sport avec le plus d’audience. TU comprends, toi-même, t’adores regarder un bon match. C’est toujours impressionnant, et géant. Tu passes bien des après-midi, parfois, calée dans le canapé avec ta Josie, à regarder les équipes s’affronter, à parier sur celle qui gagnera. Evidemment, les paris sont tous sensuels et osés, des paris de couple. Mais bon… mieux vaut taire cela. Et lorsqu’il parle de te chercher sur google, tu souris. C’est mignon. Oui, peut-être qu’il te trouvera. Après tout, taper le nom d’un coureur amène forcément aux photos qu’il a fait, à celles qui sont prises lors des courses. Donc pourquoi pas. Tu n’auras plus qu’à acheter le magasine. tu souris gentiment. Tu doutes qu’il le fasse, en vrai. Ce n’est pas très intéressant. C’est juste impressionnant.
Mais alors qu’il parle de passion, tu ne peux t’empêcher de noter « c’est pareil pour moi ». Alors, que fait-il ? Que fait-il dans la vie ? Peut-être qu’il est réellement plus vieux que ce qu’il donne l’impression d’être ? Tu lui demandes sans plus attendre, un sourire sur le visage. Ah, je vois que tu me comprends. D’ailleurs, que fais-tu, toi ? Qu’est-ce qui te passionne ? Ben oui, parce que bon, tu t’intéresses quand même. Peut-être qu’il vit son rêve de gosse, peut-être qu’il s’amuse autant que toi lorsqu’il va « au travail ». Ou peut-être n’est-ce qu’une activité extra-scolaire s’il est encore dans le système scolaire, mais dans ce cas là, ce doit être une activité qui le passionne tout autant. Et dans ce cas là, peut-être qu’il compte la faire au niveau professionnel ? Tu le lui souhaites, si c’est ce qu’il veut ? Car même si c’est dur, vivre de sa passion, vivre d’une passion, c’est franchement agréable. Incroyable. C’est quelque chose que bien trop peu de personnes font, et c’est dommage pour ces dernières.
Alors que la discussion bouge, et que vous parlez finalement de vos noms respectifs, tu notes ce qu’il te dit dans un coin de ta tête. Bien, dans ce cas là, je vais t’appeler ainsi. Art. Et puis, c’est magnifique Art. Sois fier de ton prénom. Tu lui souris, avant d’entendre le bip d’une autre machine. Tout en continuant de discuter avec lui, tu commences à ranger les nouvelles affaires propres dans ton sac. D’un autre côté, si j’embrochais mes adversaires, je serais sûre d’être première. tu ris de bon cœur avec lui. Heureusement que les joutes ne sont plus d’actualité dans notre société moderne. Parce que bon… Certes, ce devait être impressionnant, mais c’était quand même un « sport » médiéval mortel.
Et, continuant de ranger tes vêtements – pas tous, puisque tu avais lancé trois machines, et que seules deux étaient terminées –, tu l’entends te proposer des places pour un match des Rams. Tu sais désormais qu’il est cheerleader pour cette équipe, donc ça ne te surprend pas. Et tu te redresses presque immédiatement. Sérieux ? Ce serait génial ! J’adore le foot, donc j’adorerais ça. Et t’inquiètes pas pour les places… Même si elles étaient dégueux, j’accepterais… Tu souris, avant de lui demander Mais, pourquoi me proposes tu ça ? Je veux dire… Attends… T’as laissé trainé TON string rouge dans MES affaires blanches ? tu éclates de rire. Ce serait vraiment cocasse. Mais en vrai, ta question porte surtout sur ses motivations. A la base, tu lui avais offert les places pour te faire pardonner… Et tu veux savoir s’il te les offre parce qu’il a le cœur sur la main, ou parce qu’il a aussi quelque chose à se faire pardonner ? Dans tous les cas, tu acceptes quand même. Ne jamais laisser partir un cadeau si alléchant. C’est limite un mantra, ça.
Acheter le magasine ? Oh ça il y comptait bien ! Ce serait quand même un souvenir beaucoup frappant qu'une image numérique sur son ordinateur. Sa seule déception était qu'il aurait aimé avoir ce magazine maintenant, histoire de lui demander un autographe mais hey, fallait qu'il reste positif ! Avec un peu de chance il aurait la possibilité de la revoir ! Enfin pas juste sur la piste quoi mais bien en face à face pour reprendre un brin de conversation. Oh ça oui, il adorerait tellement ça mais bon, il ne savait pas si ça pourrait se faire ! Mais autant avoir confiance en le pouvoir secret et puissant d'une petite culotte rouge pour lier deux personnes ! En attendant Hazel avait été curieuse de savoir ce que lui faisait et il était vrai qu'il ne l'avait pas encore dit, cela lui était complètement sortit de la tête ! « Alors ce que je fais je préviens c'est souvent sujet à moquerie, mais perso moi j'adore juste tellement ça ! En fait je suis cheerleader professionnel pour l'équipe des Rams. Je m'étais fait repéré alors que j'étais au lycée et genre j'ai pu continuer une passion qui pour beaucoup d'ado se termine au lycée ! Le truc c'est que ouai, si c'est bon enfant quand on est au lycée, ça devient de suite beauuuuuuuuucoup plus sérieux ! Mais du coup beaucoup plus enivrant aussi. » avait-il expliqué avec un petit sourire rêveur. Ahlala... qu'est-ce qu'il adorait ça oui ! Il n'aurait jamais cru pouvoir continuer dans cette voie franchement avant qu'on ne lui assure qu'on ne se foutait pas de sa gueule en lui offrant de passer les auditions pour rejoindre l'équipe de cheerleaders des Rams.
Ça avait ensuite parlé de son nom, de son appellation plutôt, ce qu'il préférait et... il fallait avouer que c'était bien la première fois qu'on lui posait la question ! Les gens choisissant toujours d'eux même généralement. Mais tant qu'à faire... ouai Art ça lui plaisait bien, il aimait bien l'idée de réussir à se réapproprier son nom. Il afficha donc un immense sourire alors qu'Hazel lui disait que ce serait ainsi qu'elle le nommerait dès à présent avant de répondre « Oui, j'en suis fier, crois moi. » car oui il avait toujours aimé son prénom, même si il avait quelque peu fini dans l'oubli avec tout son entourage hormis sa mère qui avait préféré se servir de Purdy dont il était fier aussi soit dit en passant. Après quoi ils étaient partit dans ce délire... rectification, Art était partit dans ce délire d'Hazel en chevalière sur son fier destrier à moteur, embrochant tous ses adversaire pour atteindre la victoire ! Mais... ouai, il fallait reconnaître que ça rendait le tout vachement plus sanglant et violent d'un coup ! Mais l'image amusait beaucoup le plus jeune « Pour sûr que tu gagnerais ! Plus personne pourrait te battre car... il y aurait plus personne justement ! » avait-il ajouté en riant comme un enfant, ne s'inquiétant pas de déranger qui que ce soit vu que de toute manière ils n'étaient que tous les deux. D'ailleurs deux de ses machines venaient de prendre fin et il était temps de faire passer son dernier stock de fringues au sèche linge tandis qu'il pouvait recommencer à fourrer ce qui était déjà terminé dans son sac.
Du coup il avait décidé de lui aussi lui proposer des places, car oui tant qu'à faire il trouvait son geste tellement généreux qu'il avait voulu partager aussi ses quelques privilèges avec elle, si du moins cela pouvait l'intéresser. Et il fallait croire que oui ! Ce qui emplissait de joie le garçon « Parfait alors ! Je t'en réserverais dans ce cas. Et j'aurais pu, hahaha ! Mais non. J'avais juste envie de te faire plaisir moi aussi. » Car il la trouvait sympa, car il l'aimait beaucoup et que pour lui ça coulait de source en fait. Il n'y avait pas besoin de faire une bêtise pour faire des cadeaux aux gens ! En tout cas lui ne s'était jamais privé ! Même si il était vrai qu'il faisait aussi beaucoup de bêtises en règle général, ce qui faisait que ça se voyait pas toujours des masses...
Une petite gourmandise. C’est ainsi que tu voyais Art, c’est ainsi que tu le sentais. C’est ainsi que tu le vois, là, maintenant. Il est rafraichissant, drôle, et absolument pas honteux pour un sou. Il accepte sa passion, il la vit, et n’hésite pas à en parler au grand jour même si elle est « sujette aux moqueries ». Malheureusement, dans cette vie, dans cette ville aussi, il y a encore de ces homophobes qui trainent, de ces transphobes qui osent critiquer les besoins d’une personne, de ces machos qui pensent que certaines activités sont strictement réservées aux hommes, que d’autres le sont pour les femmes. Il y a encore, et il y aura sans doute toujours une belle bande de cons pour venir rabaisser ceux qui tentent de vivre, de s’amuser, de sourire, de trouver le bonheur. Toutes ces personnes qui, comme toi, comme Art, se fatiguent à endurer leurs arguments à la mords-moi-le-nœud, se donnent à fond, au dépends de leurs muscles, de leur sommeil, de leur fatigue, pour pouvoir vivre pleinement une vie qui les fascine. Toutes ces personnes qui se lèvent, chaque matin, un sourire sur le visage, et un corps, un esprit endolori par la force de la chose. Le commun des gens ne peut pas le comprendre. Pour eux, il n’y a pas de passion exacerbée, ou alors ils la repoussent. Pour eux, il y a juste les « pds qui font des sports de filles », les « gouines qui font des trucs de mecs », etc… Désolant.
Tu souris donc quand il annonce clairement et fièrement son métier, sa vie. Cheerleader, rien que ça. Tu ne te souviens pas vraiment de ton lycée, mais c’est vrai que les cheerleaders faisaient un travail remarquable. TU te souviens surtout de leurs jambes remarquables, et des nuits passées avec l’une d’elle, avant qu’elle ne reparte en France. Tu te souviens de leur souplesse, de leur finesse, et surtout, de leur infatigable voix. C’était incroyable, un spectacle que tu n’aurais jamais pu exécuter par toi-même, bien que tu avais ta forme physique, tes muscles, et ta réputation. Mais non. Jamais tu n’aurais pu exécuter leurs mouvements, leurs danses, leurs chorégraphies. Et ce n’était que le bas du menu, que le lycée. Tu t’en doutais, et tu l’entends confirmer, une fois dans le milieu professionnel, c’est encore plus éreintant. EN même temps, encadrer une équipe de football, l’accompagner de partout, et divertir avec des représentations plus folles les unes que les autres, c’est quelque chose. Et tu sais même que certaines cheerleaders (normalement toutes et tous, mais tu n’en regardes qu’une) des Rams sont des personnalités, sont populaires, et les comptes instagram sont souvent envahis de nombreux followers. Ca n’a rien de honteux, tu sais… C’est même formidable. Bon sang, je me demande comment tu fais… Moi, ça n’a rien à voir. Je suis sur un véhicule, donc ça va. Mais toi, tu dois avoir une souplesse dingue ! Et des muscles en béton armé ! On dirait pas pourtant, mais c’est aussi ça qui fait ton charme. Je suis sûre que tu en mets plein les yeux, aux spectatrices, et aux spectateurs. T’éclates de rire. Parce que c’est sûrement vrai. Certes, tout le monde ne peut pas être au goût de tout le monde, et il est vrai que les muscles saillants d’un grand gaillard, parmi la gent masculine, plait généralement bien plus. Mais c’est le « généralement » qui fait la différence. Personnellement, tu sais que c’étaient ceux-là qui te faisaient envie, lorsque tu regardais les mecs, tandis que c’était les filles aux jolies courbes et aux jambes immensément longues qui attirais ton regard vers la gent féminine. Mais tu sais aussi que certaines de tes amies avaient toujours préféré les « intellos », les « mignons », les « petits ». A mettre au féminin par moment. DU coup, tu es sûre qu’il attire le regard. Ce doit être pratique pour ensuite pouvoir se faire un beau mec.
Surtout qu’il a de la conversation, le gosse. Le « gosse », parce qu’il bosse. Art. Tu souris lorsqu’il part dans le délire d’embrocher des ennemis. J’aurais ensuite défié le roi, et l’aurais battu, pour lui prendre son château, c’est ça ? Tu ris de bon cœur. Et alors que vous parlez ensuite places, et que tu mentionnes la possibilité qu’il ait, lui aussi, laissé trainer quelque chose de rouge dans tes affaires blanches, et qu’il te répond que c’est juste pour faire plaisir qu’il veut t’en offrir, tu ne peux t’empêcher de dire Merci. Et un autre bip se fait entendre. Ta dernière machine est terminée. TU n’as plus qu’à mettre en route le sèche-linge, ce que tu fais tout en continuant la conversation. D’ailleurs, vous avez un match, prochainement ? Tu aimes le foot. Mais tu ne te rencardes pas assez pour savoir les dates de tous les matchs. Et alors que tu attends sa réponse, tu en profites pour glisser un Tiens, j’ai une colle pour toi. Pourquoi, alors que tu fais un super job, que tu as un beau sourire et que tu es mignon, n’as-tu pas de copain à inviter lors de ma course ? Je suis sûre qu’avec un regard, tu en ferais tomber plus d’un. Et plus d’une aussi. Tu ris. Tu as compris qu’il préfère les hommes, mais il n’a pas dit distinctement qu’il n’aime pas les femmes. Peut-être est-il comme toi ? Tu ne mets après tout que des femmes dans ton lit, mais ton regard s’attarde aussi sur les hommes, et tu sais que le jeu de séduction, que le rapprochement tactile te plairait avec eux. Sauf que tu sais aussi qu’ils ne pourraient pas parvenir jusqu’à ton lit, mais tout n’est pas une question de sexe. Donc qui sait ? peut-être qu’Art couche avec des hommes, mais aime embrasser des femmes ? Peut-être, ou peut-être pas, mais tu l’aimes bien, et tu as envie de faire plus ample connaissance. S’il le veut bien, bien sûr.
Elle était adorable et oui, Art en était fier de ce qu'il faisait ! Mais il n'était pas non plus dupe. Son job ? Il était plus souvent sujet à railleries qu'autres chose, on aimait le teaser là dessus et on lui posait comme questions tous les plus grands clichés du monde, comme par exemple si il portait une jupette lui aussi, ce qui n'était pas le cas bien que pour le coup il aurait aimé, si tous ses camarades étaient PD ou tout un tas de conneries du genre. Et d'ailleurs en parlant de PD, il en mettant rarement plein la vu aux spectateur, quatre-vingt-quinze pourcent des gens étant là uniquement pour voir les match et cette grande majorité lâchant des remarque bien préhistorique en les voyant débarquer avant d'observer ses camarades féminines agiter leurs jambes et de baver comme des animaux. Au final il n'y avait que quand il faisait des prestations pour des concours entre cheerleader ou ce genre de choses, donc pas pour des matchs, qu'il se sentait vraiment apprécié pour ce qu'il faisait. Mais bon, il adorait ce qu'il faisait ! Il savait seulement que ce n'était pas formidable pour tout le monde mais c'était adorable de l'entendre s'exciter pour ça « Merci beaucoup. Et c'est vrai que niveau souplesse j'ai pas à me plaindre, hahaha ! Quand aux muscles... je te laisse admirer. » avait-il dit avec un air amusé en montrant son corps vu qu'il était en sous vêtement, avec une musculature certes présente mais aussi avec l'épaisseur d'un mikado « Et peut être bien, j'espère en tout cas ! Même si pendant les match les gens sont là surtout pour le match en lui même, hahaha. » Il avait vraiment du mal à se dire qu'il pouvait plaire pour ce qu'il faisait, sauf auprès des mecs qui n'avaient qu'une idée en tête : L'a lui mettre.
Enfin bref, il avait donc continué de parlé de la profession sportive de sa criminelle du rose et c'était d'ailleurs laissé quelque peu emporté par son délire de chevalier, ce qui semblait bien la faire rire. « Oui, absolument ! » avait-il répondu amusé avant que leur conversation ne tourne autours des places qu'ils pouvaient se fournir l'un à l'autre et si les Rams devaient avoir un match prochainement « Mmmmh... pas dans l'immédiat mais je pourrais te prévenir pour le prochain dans tous les cas. Je pense qu'ils devraient pas rester longtemps sans rien faire de toute manière. » Lui avait-il dit car oui, si là ils n'avaient rien cela pouvait très vite changer. Après tout il fallait justifié l'argent qu'on les payait alors ils avaient souvent des rencontres à jouer entre deux trucs plus important. Il écouta ensuite sa nouvelle question et... si en soit elle était mignonne la question, faisant sourire Purdy, elle n'en eut pas moins un effet assez douloureux pour lui qui était en effet éternellement seul « Oh, j'aimerais que ce soit si simple. Mais bon, même si tout le monde me dit mignon soit je fais trop gamin, trop efféminé, trop petit ou tout à la fois. On me trouve chou mais jamais pour plus que de l'amitié ou le fantasme de se taper un cheerleader ultra souple. Donc je fais peut être tourné des têtes mais la seule manière dont on veut de moi c'est nu ou en uniforme dans un lit. » Tirer des coups encore et encore ! Mais trouver l'amour ? Tout le monde était aux abonnés absent « Enfin bon, ça viendra quand ça viendra ! Mais j'avoue j'ai pas envie de gâcher mon plaisir en amenant un plan cul, régulier ou non ! » avait-il dit avec un sourire pour tourner la situation en dérision.
Il est fier. Et ça se voit, et tu le vois, dans son regard, dans la façon qu’il a de parler de ce qu’il fait, dans l’humeur qu’il met dans cette conversation. Et il se ravi de te voir t’extasier. Il faut dire que tu as de quoi. C’est impressionnant. Bien plus encore que toutes les courses de moto du monde, quand bien même elles te font beaucoup d’effet. C’est impressionnant, et ce n’est absolument pas pareil. Deux vies différentes, mais une passion à chaque fois. Alors qu’il te montre ses muscles, tout en appuyant bien la souplesse de son corps que t’imagines grandiose, tu lui dis On les voit bien, tes muscles… même si t’es tout fin. Elle éclate de rire. Mais pas pour se moquer. Parce qu’il est musclé, et cela se voit. Et son corps est tel qu’il ne prendra sans doute jamais de masse musculaire. En tout cas, pas beaucoup. Il restera sans doute aussi mignon, même s’il pourrait dessiner un peu plus ses abdos. Mais ça, c’est aussi une question de goût. Pour un sportif de haut niveau tel que lui, tu te doutes qu’il n’aurait aucun mal à se dessiner un beau V au dessus de l’entrejambe. S’il le voulait. De toutes façons, il est très bien comme ceci. Et moi, comment tu me trouves ? Tu lui fais un clin d’œil, et tu prends la pose. Tes tatouages en évidence, et quelques muscles dessinés. Des abdos discrets, des biceps plus doux, et une allure entrainée, sans en faire trop. Il ne fallut que quelques secondes. Quelques secondes pour que tu éclates à nouveau de rire. Te montrer ainsi te rappelle de nombreux souvenirs, ceux dans lesquels tu tentais souvent de mettre une fille dans ton lit, ou d’impressionner un beau gosse. Tu étais comme Art. Tout le monde n’aime pas les femmes musclées. La plupart veulent une femme, jolie, adorable, avec un corps en forme, mais qui pouvait prétendre ne pas faire de sport. Et tu sais que ton style est encore plus spécial, particulier. Tous tes tatouages, ça attire ou non. Certains, certaines, ne sont pas très friands de voir un dessin les couper dans leur élan, alors que les baisers se rapprochent de l’intimité. Certains, certaines, en revanche, ont cette envie de découvrir, de caresser chacun de tes symboles. Tous les gouts sont dans la nature, après tout.
La discussion continue. Tu lui assures qu’il doit faire tourner des têtes, et lui te répond que durant les matchs, les gens ne sont pas là pour lui. Tu laisses un petit sourire en coin, et tu lui dis Tu sais, les quelques matchs que j’ai vu, même si c’était basketball, plus qu’autre chose, étaient animés par des cheerleaders, et une mascotte. Et oui, on était là pour le sport, pour voir laquelle des deux équipes gagnerait, mais entre les bouffonneries de la mascotte, et les chorégraphies des cheerleaders, nos regards étaient comblés. Tu veux lui donner le sourire. Et en plus, tu ne mens absolument pas. Et oui, c’est vrai, les athlètes sont plus regardés, sont plus recherchés que ceux qui animent la foule, qui encadrent les joueurs. Mais cela ne signifie pas que les regards ne se focalisent pas sur eux… Tout comme les regards ne se focalisent pas que sur toi, et ta moto, lors de tes courses. Seul ton nom est intéressant, lorsque le tableau des places s’affiche, ou change. Le public veut voir qui gagnera, mais ce n’est pas pour autant qu’ils ne sont pas occupés à parler, à crier, à boire, manger, répondre à des textos… Certes, les courses motocyclistes n’ont pas de cheerleaders, mais peut-être qu’il devrait y en avoir ? pour garder un public concentré ? Une idée que tu gardes dans un coin de ta tête, alors qu’il confirme ta blague sur le roi que tu défais, et le château que tu prends. Tu ris avec lui. Dans ce cas, laisse moi te nommer chevalier. Et tu fais le geste, sans épée, d’adoubement que tu vois dans les films, les séries. Après tout, s’il faut se prendre au jeu des courses moyenâgeuses, autant s’y investir à fond.
Et en tant que reine, tu demandes à ton nouveau chevalier – premier chevalier, aussi – si les Rams ont des matchs de prévus, prochainement. Parce que tu veux les voir. Eux, mais aussi les cheerleaders, justement. Tu veux voir Art dans son élément, tu veux voir à quel point il est bon. Ca marche. Tu me préviendras alors. Et ne me préviens pas que pour le prochain, mais pour tous les prochains. Je ne sais pas si j’irais tous les voir, mais je sens qu’avec un match vu depuis les tribunes, je vais devenir une grande supportrice. C’est fort possible, en effet. T’es du genre à t’impliquer à 200%, et à y aller franc-jeu, franchement. A venir buste nu, peint aux couleurs des Rams, tant que t’y es.
Et alors qu’enfin, il te répond à ta question, tu sens qu’il est un peu mal. Parce que tu vois cette solitude, dans son regard, parce que tu la sens dans chacun de ses mots. Oh, je vois… je suis sûre que ça arrivera quand ça arrivera. Tu es encore jeune, tu sais. Moi, je n’ai rencontré l’amour qu’il y a deux ans. Alors bon… avant, j’étais comme toi, je voguais de gauche à droite, de droite à gauche, en passant dans des lits, sans jamais y rester. Ne désespère pas, mais, oui, ne cherche pas non plus. Chercher l’amour et le provoquer est assez malsain. Comme avec Josie. Même si tu te laisses entrainer dans cette relation malsaine. Tu espères qu’il ne fera pas l’erreur, lui, de chercher avec désespoir celui qui occupera son cœur. Tu es sûr qu’il le trouvera, un jour. Qu’il comprendra ce que c’est, d’être amoureux. Une vraie plaie, un vrai bonheur. L’amour nous rendra tous fous.
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Jeu 13 Déc - 17:25