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i'm not a ghost [wailyn 1]

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i'm not a ghost [wailyn 1]
Jeu 21 Fév - 18:02
Depuis que j’ai reçu sur mon bureau le dossier de Miles, j’ai du mal à dormir et je suis plus qu’irritable. Impossible d’en parler à ma femme, elle ne connaît pas cette partie de mon passé, je n’ai pas voulu lui en parler, et je suis sûre qu’elle ne m’en tient pas rigueur. Elle ne me tient pas rigueur de grand chose de toute manière, j’ai de la chance ce à niveau je dois dire. Je m’en veux d’être aussi désagréable, sur les nerfs, on dirait que j’ai mes règles depuis trois semaines, c’est invivable. Chaque fois que je m’emporte je m’excuse, très vite, mais je ne veux surtout pas devenir comme ces maris qui battent leurs femmes et s’excusent juste après pour finalement recommencer. Jamais je ne lèverai la main sur Cailin c’est une certitude, mais la pression que je peux lui mettre juste à cause de mon putain de caractère, je m’en veux. Je fais le plus d’efforts que je peux, mais quand je repense à ce passé qui ressurgit peu à peu, je sens l’angoisse monter et elle a un goût désagréable.

Ce soir, je rentre plus tard du boulot, j’avais une tonne de rendez-vous, et j’ai fumé un demi paquet de clopes sur le chemin. Faut que je me calme, c’est pas ça qui va m’aider à apaiser mes tourments. Je tente de me dire que ce n’est qu’un dossier, je vais aider Miles et tout rentrera dans l’ordre. Je jette ma dernière clope dans un pot de fleur caché sous un autre et m’enfile deux chewing gum menthe fraîche pour donner un peu le change. Je ne me cache pas, Cailin sait que je fume de temps en temps, j’ai des périodes plus accro que d’autres, mais elle déteste l’odeur, et je peux la comprendre. Alors je fais au mieux. Je pousse la porte et clame tout haut. « Chériiiie ! J’ai ramené le dîner ! » Mais ça sent déjà la bouffe dans toute la pièce principale. Trop tard visiblement. Je dépose mes affaires, en vrac comme d’habitude, balance mes chaussures et pose les sacs du traiteur libanais sur la table de la salle à manger. « Où tu te caches bébé ? » Je retrouve ma femme dans la cuisine et l’entoure de mes bras,  mon ventre contre son dos, déposant un baiser dans son cou. « Je suis désolée de rentrer tard j’avais une tonne de trucs à régler… ça a été ta journée ? »
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i'm not a ghost [wailyn 1]
Jeu 21 Fév - 20:16

Wave est d’une humeur massacrante depuis des semaines, presque trois pour être précise. Je sais que son boulot lui tient à cœur et fait tellement partie intégrante de sa vie qu’elle ne peut s’empêcher d’en ramener à la maison. Tout du moins ses états d’âme. Je sais les contenir, en tout cas faire en sorte qu’ici, à la maison, elle ait de quoi se poser, se reposer, sur moi, et sur notre foyer. C’est tout ce que j’ai toujours voulu. Créer un endroit assez serein pour pouvoir m’y réfugier. Nous y réfugier. Bon, c’est sans doute aussi sans compter sur son caractère de cochon mais ça, ça c’était clair dès le départ. Je ne me fais pas de ses coups de sang, de ses coup de gueule ou encore même de ses crises. Pas que ça me passe au-dessus, mais je sais à présent reconnaître une vraie crise d’un genre de… caprice ? Ou une saute d’humeur. Ça ne m’impressionne pas. Et puis j’aime aussi ce côté passionné chez elle, elle prend tout à cœur et fait tout avec autant d’intérêt. Elle croit en ce qu’elle construit chaque jour. C’est ça que je retiens.
Rentrée à heure raisonnable, parce que mes horaires réguliers me le permettent, je prépare le dîner. Me doutant que quoi qu’il en soit, je ne la verrais pas avant le début de soirée, voir même un peu plus tard. En général elle prévient, mais il arrive qu’un dossier soit plus compliqué qu’un autre et qu’elle en oublie le temps qui passe. C’est Wave, en vrac. Je suis très organisée et méthodique. Elle est on ne peut plus bordélique et improvise son quotidien comme ça vient. Une artiste. C’est ce que je me suis résolue à penser.
« Chériiiie ! J’ai ramené le dîner ! » Je viens d’entendre la porte. Ben oui, forcément. L’organisation… envoyer un texto pour demander si j’ai commencé à préparer le repas aurait été la marche à suivre mais son attention me fait sourire. Je préfère le prendre comme si elle avait eu l’idée de me soulager du dîner de ce soir. C’est une façon de voir les choses positives, qui nous aide beaucoup, moi en tout cas.
Je sens les bras de ma femme passer autour de moi, et une douce chaleur m’envahit. Celle de la femme amoureuse que je suis encore après toutes ces années. On dit que l’amour dure trois ans, et bien je vous garantis que non. « Je suis désolée de rentrer tard j’avais une tonne de trucs à régler… ça a été ta journée ? » « Je m’en suis doutée. C’est pour ça que je n’ai pas appelé. » Je la laisse m’embrasser, et je sens la clope jusque dans mon dos. « Chérie, douche avant de passer à table. Et tu me videras ce que tu prends pour un cendrier dans le pot à l’entrée. S’il-te-plaît. » Je lui adresse un sourire en coin, je sais très bien qu’elle se sert de ce pauvre pot comme cendrier. « Je vais mettre ça au frigo. On l’aura pour demain. » Je vais terminer de préparer ça et le prévoir pour demain, on mangera libanais ce soir.
Je la laisse monter se doucher et me rejoindre en bas, alors que tout est déjà installé sur la  table basse. Je sais qu’elle préfère prendre ses repas en vrac, comme un gamin devant un dessin animé. Et ce sont nos moments à nous deux. Peut-être un jour à nous trois, qui sait ? « T’as une petite mine, tu as tourné dans le lit toute la nuit. » Passant ma main sur sa joue avant de l’embrasser. Là, je préfère. Elle sent le gel douche et non la clope froide.
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i'm not a ghost [wailyn 1]
Lun 4 Mar - 18:22
 « Je m’en suis doutée. C’est pour ça que je n’ai pas appelé. » Pourquoi faut-il qu’elle soit toujours aussi parfaite ? C’est pas possible ! A côté d’elle j’ai la sensation d’être juste une pauvre merde. Mais je me soigne. Je me sens juste chanceuse de partager ma vie avec elle, et malgré le bordel que cette mission est en train de foutre dans ma tête, je dois me concentrer sur ça. Mon couple. Ma vie. Mon équilibre. « Chérie, douche avant de passer à table. Et tu me videras ce que tu prends pour un cendrier dans le pot à l’entrée. S’il-te-plaît. » J’ai l’impression d’être une gosse qu’on réprimande pour ses conneries. Ça, ça n’a pas changé. Je suis la tornade, et elle m’apaise, ça a toujours fonctionné de cette manière. Je grogne un peu, je sais qu’elle a raison, je sais que je devrais arrêter, mais avec le retour de Miles dans ma vie, autant dire que ça va être très compliqué d’arrêter. « Toute manière la plante est morte. » Toujours de quoi avoir le dernier mot. C’est plus fort que moi. Elle m’annonce que le repas qu’elle a préparé sera finalement pour demain, puisque j’ai ramené à manger. Je hoche la tête, dépose un baiser sur ses cheveux et grimpe à l’étage pour prendre une douche. Une fois fait j’enfile un pantalon de pyjama en coton et un débardeur, avant de rejoindre ma femme à l’étage inférieur, me vautrant dans le canapé alors qu’elle a déjà tout préparé pour le dîner-canapé, comme j’adore. « T’as une petite mine, tu as tourné dans le lit toute la nuit. » Je grimace un peu mais ça passe avec le baiser qu’elle dépose sur mes lèvres. « Ouais, j’ai un cas un peu difficile en ce moment, du coup ça me travaille pas mal. Mais bon, j’arriverai à le mener à la baguette, c’est pas le premier ce sera pas le dernier ! » Je mime un fouet, le bruitage qui va avec, et je ris un peu avant de récupérer de quoi manger, je crève la dalle. « Et toi mon amour, ça a été ta journée ? » J’ai tendance à oublier de lui demander ce genre de truc, trop focalisée sur ma petite personne. Pas que ça m’intéresse pas, mais j’ai juste d’autres choses à penser qui me monopolisent le cerveau. Mais là, je dois redoubler d’efforts si je ne veux pas qu’elle s’aperçoive de quoi que ce soit…
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i'm not a ghost [wailyn 1]
Lun 4 Mar - 21:37

Une tornade, voilà ce à quoi me fait penser ma femme. Vous savez pourquoi on donne des prénoms aux tempêtes ? Parce qu’elles font sans doute autant de dégâts qu’une femme peut le faire. Autant vous dire que Wave pourrait en être un tout à fait bien venu. Elle est tout feu tout flamme, tout le temps, et il n’y a pas si longtemps, il fallait que je la retienne dans les bars pour qu’elle évite de casser la gueule au premier qui osait avoir un mot plus séducteur que l’autre. Quoi que, ça m’arrive encore… mais passons. J’ai signé pour cette vie-là et je ne regrette pas. « Toute manière la plante est morte. » « Oui chérie, ça fait 6 mois, j’attendais que tu le remarques. Je commençais à trouver le temps long pour la flic hors pair que tu es. » Un peu d’humour n’a jamais tué personne mais il faut avouer que Wave a tout sauf la main verte. En même temps écraser ses clopes dans un pot où vit une plante, ce n’est pas exactement prolonger son espérance de vie…
Je la laisse monter se doucher, pendant que je prépare tout ce qu’il faut pour notre soirée Netflix&Chill, parce que la plupart du temps, c’est ce qui se passe. On se trouve une place sur le canapé, on grignote un bout et on finit par se trouver quelque-chose à regarder, même si on passe plus de temps à se mettre d’accord qu’à regarder, au final. Mais étant donné que je m’endors toujours ou presque la première, je ne m’impose pas longtemps sur le choix final.
Elle vient finalement s’installer en tailleur sur le canapé, pour se jeter sur les plats qu’elle a ramené. « Ouais, j’ai un cas un peu difficile en ce moment, du coup ça me travaille pas mal. Mais bon, j’arriverai à le mener à la baguette, c’est pas le premier ce sera pas le dernier ! » Je ris avec elle, j’aime l’entendre rire, ça m’apaise toujours après une longue journée. « Et toi mon amour, ça a été ta journée ? » « Le petit Tom a fait ses premiers pas, tout seul ! » Une grande victoire pour nous. Tom a presque trois ans, mais étant handicapé moteur, c’est une énorme victoire pour lui surtout. On a énormément travaillé à sa motricité et ce genre de progrès, on les fêtes tous ensemble. Ça me fait plaisir de ramener un peu de bonnes nouvelles à la maison, les partager avec Wave qui voit des prisonniers toute la journée. «Tu as même pensé à mon porc au caramel. Si tu n’avais pas déjà la bague au doigt je t’épouserais. » Je lui souris et l’embrasse, tendrement. Elle sent bien moins la clope après la douche. « Ton cas difficile, c’est un dossier sur plusieurs semaines ? » Il va falloir que je trouve le moyen de la détendre quand vient le weekend, sous peine de péter un plomb, rapidement.
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i'm not a ghost [wailyn 1]
Mer 13 Mar - 9:07
Cette douche me fait du bien, j’ai besoin de souffler un peu. C’est pas au boulot que je m’évade, surtout pas en ce moment, et pas non plus à la maison alors que Cailin sent que quelque chose ne va pas. Je vais devoir la jouer fine si je veux pouvoir me sortir de là sans encombres. Ou sans trop d’encombres en tout cas. Je rejoins mon épouse sur le canapé, elle a tout préparé, elle est parfaite, je sais que je ne la mérite pas. Mais je ne vais pas m’en plaindre, bien au contraire. Comme je m’y attendais, elle me demande ce qui me tracasse, et je lui réponds avec le plus de franchise que je peux, omettant évidemment quelques détails, enfin le principal du coup : mon premier amour. Mais je n’ai aucunement envie de rester là dessus, alors à moi de demander comment a été sa journée. Elle me parle des enfants desquels elle s’occupe, elle a l’air heureuse et fière de me dire que l’un d’eux a fait ses premiers pas. Je souris, admirative. Je serai incapable de faire ce qu’elle fait, la patience et moi ça fait -10. « Tu as même pensé à mon porc au caramel. Si tu n’avais pas déjà la bague au doigt je t’épouserais. » Je ris, amusée, et réponds à son baiser sans penser à rien d’autre que ce moment partagé avec elle. « Ton cas difficile, c’est un dossier sur plusieurs semaines ? » Merde. Pourquoi faut-il qu’elle y revienne. Je hausse un peu les épaules. J’ignore si c’est envie que ça se finisse rapidement ou pas, je suis partagée entre les deux j’imagine. « Ça dépend, je peux pas vraiment savoir à l’avance. Il a l’air débrouillard ça devrait aller assez vite, j’espère. ». C’est vrai que Miles a envie de s’en sortir, je sais qu’il se donnera à fond pour trouver un boulot, s’intégrer dans cette nouvelle vie, avoir un appartement, profiter de la liberté dont il a été privé. Dont je l’ai privé. « Enfin quoi qu’il arrive oui, même si je l’aide à trouver un boulot et un appart, je vais devoir le surveiller pendant un certain temps. C’est sans doute ce qui sera le plus difficile. » Comme chaque fois que je me retrouve à son contact et qu’il s’amuse à jouer avec mes nerfs. Mais je vais rester forte, et garder mon secret bien enfoui. Pour mon propre bien mental et celui de ma femme. « Tu as eu des nouvelles de l’agence d’adoption au fait ? C’était pas cette semaine qu’ils devaient nous faire un rapport ? » J’ai envie de me raccrocher à ce projet de vie qu’on a toutes les deux, me raccrocher à elle, pour être sûre de ne pas perdre pieds.
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i'm not a ghost [wailyn 1]
Mer 13 Mar - 13:51

Le manque de patience de ma femme, je m’y suis faite. Tout du moins je me suis fait une raison et j’ai même appris à m’en amuser. Il était de toute façon impossible qu’elle ne change sur ce point-là. Wave est du genre à casser la tête du premier qui oserait avoir une parole plus haute que la mienne ou casser le premier tiroir qui lui résiste. Elle a le revers facile. Le truc, c’est que le matériel ici a la peau dure et elle ne gagne pas systématiquement, ce qui a le don singulier de la rendre dingue.
Cependant, ce moment dans la salle de bain a semble-t-il eu l’effet escompté, la détendre. Es journées sont parfois interminables et nous nous croisons à peine. C’est difficile de concevoir des horaires fixes avec son boulot, elle traite de l’humain avant toute chose, tout comme moi. En cas d’urgence, je ne peux pas promettre de respecter mes horaires, et malgré mes heures, Wave ne m’en n’a jamais tenue rigueur.
Je reviens sur son affaire, pour une fois qu’elle daigne m’en parler même un tout petit peu, autant en profiter… « Ça dépend, je peux pas vraiment savoir à l’avance. Il a l’air débrouillard ça devrait aller assez vite, j’espère. » Elle semble croire à ce qu’elle dit, c’est au moins rassurant en ce sens-là. Je ne saurais trop dire si j’aime ce qu’elle fait, elle le fait avec passion, c’est une chose de sûre, mais elle passe ses journées avec des prisonniers. Ex prisonniers mais le résultat est le même, ils ne sont pas entrés là-bas par hasard. « Enfin quoi qu’il arrive oui, même si je l’aide à trouver un boulot et un appart, je vais devoir le surveiller pendant un certain temps. C’est sans doute ce qui sera le plus difficile. » « Te mets pas la pression, tu t’en es toujours sortie, même sur les cas les plus difficiles. J’ai confiance en toi. » Et c’est important de le lui rappeler je pense. En tout cas je crois que c’est une composante de son métier que j’apprécie guère. Ils ne sont pas dans l’encouragement, ce sont des fonctionnaires de l’Etat, ils font et ils se taisent. Encore que se taire, n’est pas franchement dans la politique de ma femme. Mais en cas de doute, ils ne se bousculent pas pour rassurer leurs effectifs.
« Tu as eu des nouvelles de l’agence d’adoption au fait ? C’était pas cette semaine qu’ils devaient nous faire un rapport ? » « Mm, oui, je voulais pas te déranger tout à l’heure, mais j’ai eu un coup de fil. » Je ne lui ai pas dit de but en blanc, parce qu’elle trouve encore que les choses trainent et la patience et elle… on en parlait plus tôt… « Et il se trouve que nous sommes une famille assez acceptable pour accueillir un bébé… ou un enfant. Ça, on ne pourra pas vraiment choisir. » Je la sens bouillonner. « Quoi qu’il en soit, ça veut dire qu’on peut avoir un coup de fil n’importe quand, n’importe comment, et qu’à ce moment-là, on saura que c’est pour devenir mamans… » Ce projet nous tient à cœur, toutes les deux autant et si on s’est lancées là-dedans, c’est en étant sûres de nous. Je la dévore du regard en attendant sa réaction.
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i'm not a ghost [wailyn 1]
Jeu 14 Mar - 10:56
La question de ma femme, je ne sais pas vraiment comment y répondre. Et une fois fait je me rends compte que je devrai peut-être être plus réfléchie, moins impulsive, réfléchir avant de parler. Je lui dis que c’est un cas difficile et l’instant d’après que c’est un gars débrouillard et qu’il s’en sortira ? Le pire c’est qu’elle a pas l’air de relever, tant mieux remarque. « Te mets pas la pression, tu t’en es toujours sortie, même sur les cas les plus difficiles. J’ai confiance en toi. » Je lui offre un sourire en guise de remerciement à ses encouragements. Parce que j’en ai toujours eu besoin. Mon manque de confiance en moi, tout le monde ne s’en rend pas compte, mais elle sait exactement comment panser mes plaies. Pour autant, elle ne sait pas à quel point ce dossier est compliqué, pas parce que l’ex taulard est dangereux, du moins pas pour la société. Mais il l’est pour moi. Et je vais devoir m’en protéger du mieux que je peux avant que mes démons ne reprennent le dessus. Ma vie est rangée désormais, plus calme, plus douce, et je dois m’efforcer de tout mettre en oeuvre pour que rien ne change. D’ailleurs, je ne perds pas de temps pour demander à mon épouse si elle a eu des nouvelles de l’agence d’adoption pour notre dossier. Je ne compte plus les années de psychothérapie pour être sures que nous serons de bonnes mères. « Mm, oui, je voulais pas te déranger tout à l’heure, mais j’ai eu un coup de fil. » Je fronce un peu les sourcils, pour l’hésitation dans sa voix, et aussi parce que effectivement j’aurai préféré qu’elle m’envoie au moins un sms pour me le dire. « Et il se trouve que nous sommes une famille assez acceptable pour accueillir un bébé… ou un enfant. Ça, on ne pourra pas vraiment choisir. » Je reste attentive, attendant la suite, parce qu’il semble y avoir un ‘mais’. Il y a toujours un ‘mais’ avec l’administration. « Quoi qu’il en soit, ça veut dire qu’on peut avoir un coup de fil n’importe quand, n’importe comment, et qu’à ce moment-là, on saura que c’est pour devenir mamans… » Je soupire, m’énerve un peu, habituel. « Ils font chier, pourquoi ils font traîner les choses comme ça ? On a pas assez attendu franchement ? » Oui je suis impatiente, c’est pas nouveau. Et puis, j’ai l’intime conviction que cet enfant pourra me souder davantage à ma femme, et m’empêchera de faire une connerie concernant Miles. Je me déteste d’avoir pu ressentir tant de choses en le revoyant, de l’avoir trouvé aussi beau… Définitivement, nous devons avoir cet enfant si je ne veux pas risquer de tout foutre en l’air comme j’en ai souvent eu l’habitude. « Si je les avais eu au téléphone je leur aurai donné des nouvelles moi ! » C’est pas pour rien d’ailleurs qu’on avait donné le numéro de Cailin comme étant le plus facilement joignable. Parce que moi, je suis un peu trop sanguine. J’arrive à me contrôler avec la psy, mais c’est pas toujours facile. Cela dit, ça n’empêche en rien mon potentiel de bonne mère dans un futur que j’espère proche.
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i'm not a ghost [wailyn 1]
Ven 15 Mar - 9:32

Je sens bien aux réponses de ma femme qu’elle est complètement partagée sur ce dossier. Elle ne peut pas tout me dire, tout me confier, et je le conçois, tout du moins j’ai appris à le faire en comprenant que son job était la plupart du temps confidentiel, et compliqué. Les gens ne sont pas tout blancs ou tout noirs. La nuance est une composante essentielle dans tout ce qu’elle fait et le facteur humain en est la clé. Sauf que cette clé, doit la plupart du temps s’accorder avec sa personnalité à elle. Combien de fois elle a pu rentrer en claquant la porte d’une manière si singulière que j’ai fini par deviner toute seule que la soirée serait agitée, et Wave aussi ! C’est une tempête, le feu, tout simplement, je suis la glace, si on peut dire. J’émets certaines réserves, je suis plus nuancée, plus calme, et il en faut. Surtout pour cet enfant à venir.
Je lui annonce finalement la nouvelle, nous allons être mamans, très prochainement, et c’est une superbe occasion de fêter ça, tout du moins de partager un peu d’apaisement. Mais c’était sans compter sur la furie sommeillant en ma femme… « Ils font chier, pourquoi ils font traîner les choses comme ça ? On a pas assez attendu franchement ? » « Chérie… » Inutile de débattre, elle est en train de partir, il faut la laisser finir. C’est une de ses qualités… la passion. Et moi j’attends, patiemment. Il en faut bien une de toute façon, non ? « Si je les avais eu au téléphone je leur aurai donné des nouvelles moi ! » « Wave… » Et elle continue, elle poursuit, inlassablement son chemin de croix. Non, franchement, je suis très admirative. Difficile de l’arrêter, mais elle est prête à s’en prendre à la terre entière. Alors qu’à la base, c’est tout de même une bonne nouvelle, non ? « Waverly ! » Je prends son visage entre mes mains, et plante mon regard dans le sien, ayant pour mérite de la faire taire. Dieu soit loué. « On va avoir un enfant. » Mon haussement de sourcil vient lui confirmer que c’est juste une nouvelle incroyable. On va être parents ! « Tu ne donnes de nouvelles à personne au téléphone, tu attends qu’on nous appelle et tu dis merci, chérie. D’accord ? » Je l’embrasse, le plus tendrement du monde, et dépose ce qu’elle a dans les mains sur la table basse du salon, pour l’allonger sur le canapé. « Tu dis juste… merci. »
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i'm not a ghost [wailyn 1]
Lun 18 Mar - 19:46
Oui je m’énerve, parce que j’ai cette foutue impression qu’agrandir notre famille sera le seul moyen de me raccrocher à ma femme pour le reste de notre vie. Certes, on est mariées, on s’est promis amour et fidélité dans les meilleurs et dans les pires moments. J’ai l’impression de vivre un des pires depuis que je sais que je dois travailler avec le seul homme que j’ai jamais aimé, et à côté je sais que ma vie va prendre un tournant décisif lorsque Cailin et moi allons devenir mères. Depuis le temps qu’on attend. Il fallait que Miles fasse son grand retour juste maintenant. Franchement, c’est quoi ce destin pourri Wave ? C’est pas le moment de flancher, j’aime ma femme, je veux fonder une famille avec elle, et Miles ou pas dans les parages, ça ne changera rien. Pourtant en fond de moi, je prie pour que cet enfant arrive vite pour me donner une raison de plus de ne surtout pas faire de connerie. Ma femme essaie de me reprendre, une fois, deux fois, jusqu’à finalement encadrer mon visage de ses mains, captant mon regard pour l’apaiser. Je souffle, la cocotte minute a besoin de souffler. « On va avoir un enfant. » Voilà que mon regard se floute légèrement. Oui. On va avoir un enfant. J’ai encore du mal à y croire alors qu’on s’y prépare depuis si longtemps. « Tu ne donnes de nouvelles à personne au téléphone, tu attends qu’on nous appelle et tu dis merci, chérie. D’accord ? » Je n’ai pas le temps de répondre qu’elle vient déjà m’embrasser et je la laisse faire, soupirant face à son pouvoir d’apaisement sur ma personne. Heureusement qu’elle est là, je sais pas bien comment j’aurai fini sans elle. En taule sans doute. C’est le seul endroit que je mérite vraiment au fond, quand on y pense. Mais ça, elle n’en sait rien, et n’en saura jamais rien. Cailin récupère ma bouffe entre mes mains, faut bien que ce soit ma femme parce que n’importe qui d’autre j’aurai grogné comme un chien à qui on s’approche de sa gamelle. La bouffe c’est sacré. Mon épouse m’allonge sur le canapé en m’embrassant. « Tu dis juste… merci. » Je souris un peu et murmure un « merci » entre deux baiser. Ses gestes ne trompent pas, je comprends bien ce dont elle a envie. Et si d’habitude je suis plutôt celle qui suis en demande, ce soir, je ne suis pas réellement d’humeur. Trop perturbée, et il n’est absolument pas question que je fasse l’amour avec ma femme tout en ayant une fugace pensée pour le grand brun avec qui j’ai fait quatre heures de route aujourd’hui. Alors avec douceur, je viens caresser sa joue et lui dis tendrement. « Pas ce soir mon amour. J’suis crevée… » C’est une excuse comme une autre, et recevable, je crois. « Mais ce week end normalement on est tranquilles, on peut aller changer d’air un peu si tu veux ? » Je la garde contre moi, allongées sur le canapé, et je caresse tendrement ses cheveux, amoureusement.
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i'm not a ghost [wailyn 1]
Lun 18 Mar - 21:36

Tout feu tout flamme, elle n’analyse pas, jamais, elle explose et se fout du reste. Je me demande encore comment elle peut avoir gardé son job si longtemps et même l’avoir obtenu dans une prison, tout du moins le milieu pénitencier. Agent de probation, ça s’en rapproche, elle côtoie des gens dangereux, tous les jours et je ne suis pas des plus rassurées, pas quand elle a la tête ailleurs en tout cas. Une seconde d’inattention pourrait être profitable pour les moins bien intentionnés. Je ne pense pas au pire, mais je me pose quand même la question, c’est légitime…
Et c’est même moi qui prend les devants quand je lui annonce pour notre acceptation en tant que famille d’accueil. Nous sommes sur la liste et d’assez bons futurs parents pour rendre un enfant heureux. C’est que l’administration a confiance en nous, et c’est pour moi une grande récompense. Au contraire de Wave qui se fout complètement de la reconnaissance administrative, grand paradoxe. « merci » Je profite de cette révélation pour instaurer un climat un peu plus romantique que celui dans lequel nous sommes depuis quelques jours. C’est peut-être le prétexte à se retrouver. Je sais qu’un couple n’est jamais linéaire, il y a des passes, des périodes, mais je ne peux m’empêcher de m’inquiéter, même si je n’en dis jamais rien.
« Pas ce soir mon amour. J’suis crevée… » « Tu es crevée. D’accord. » Je reste coite une seconde, parce que ça n’est pas du tout le genre de réponse à laquelle je m’attendais. Mais je dois lui reconnaître une toute petite mine. Je n’en fais pas cas, et caresse doucement sa joue à mon tour, avant de poser ma tête contre son épaule, écartant ses jambes afin d’y trouver une place, la plus confortable possible. « Mais ce week end normalement on est tranquilles, on peut aller changer d’air un peu si tu veux ? » « Tu as quelque-chose à proposer ? » J’écoute toujours ce qu’elle peut dire ou vouloir. Je ne suis pas contraignante, j’essaye de faire avec ses envies, pour être tout à fait honnête, je trouve facilement mon bonheur dans le sien. « Et… si on reçoit un appel ? » Me redressant subitement. C’est parti pour les angoisses. « On peut pas le louper celui-là ma chérie, on ne doit pas. » Je suis sans doute la plus tranquille des deux en apparence, mais ce qui touche à mon foyer m’inquiète tout le temps. Un peu trop et je dois dire que Wave est la plus douée pour me remettre les pieds sur terre, avec plus ou moins de délicatesse. Mais je me suis endurcie depuis le début. « On va devoir préparer la chambre. Juste au cas où… » Les appels suivent une visite dans les quelques jours. Et je ne veux pas me louper, je veux prendre le temps de faire les choses bien. Je veux prendre le temps de l’accueil comme il se doit et non pas dans le stress le plus total…
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i'm not a ghost [wailyn 1]
Ven 22 Mar - 9:31
Je m’en veux un peu de lui mettre un veto, proportionnellement c’est quand même plutôt moi qui suis en demande de moments plus intimes et câlins, alors quand c’est elle qui demande et que je refuse, ça peut paraître suspect. Je fais passer ça sur la fatigue, en espérant qu’elle y croit. Remarque, je suis vraiment fatiguée, même si en général, fatiguée ou pas, ça change pas grand chose. « Tu es crevée. D’accord. » Merde, je sens qu’elle y croit moyen. Je lui offre un doux baiser, en espérant qu’elle ne cogite pas trop. Finalement, ma femme se fraye un chemin entre mes jambes pour y trouver sa place, posant sa tête sur mon épaule pour un moment rempli de tendresse. Je tente de me rattraper, un week end en amoureuses, ce serait bien, non ? « Tu as quelque-chose à proposer ? » « Je sais pas, on pourrait se louer un petit truc atypique quelque part, une maison d’hote, une cabane dans les arbres, une yourte tiens ! ça peut être marrant non ? » Juste toutes les deux, sans les tracas autour. On y croit. « Et… si on reçoit un appel ? On peut pas le louper celui-là ma chérie, on ne doit pas. » dit-elle en se redressant d’un air paniqué. Je glisse ma main tendrement sur sa joue, l’autre nichée dans le creux de son dos. « Ils ont ton portable non ? Cet enfant va pas nous passer sous le nez sous prétexte qu’on ne répond pas au téléphone fixe de la maison ! Ils se doutent bien qu’on a une vie quand même, on va pas rester cloitrées à la maison si ? » Vu son regard, j’ai bien peur que si. « Regarde quand t’es au boulot et moi aussi, ils trouvent le moyen de te joindre non ? Tu sais quoi, je peux trouver le moyen de balancer les appels de la maison sur ton portable. Ça te plairait ça ? » Oui, je suis prévenante, aimante, et je ne veux pas qu’elle s’inquiète outre mesure. « On va devoir préparer la chambre. Juste au cas où… » En général la stressée qui court partout c’est moi, mais de toute évidence, cette arrivée prochaine fout le bordel dans la tête de ma femme, et je me dois d’être là pour elle, autant qu’elle l’est pour moi quand c’est moi qui suis au bout de ma vie. « Ok. Alors on va rester tranquilles à la maison, on va commander de quoi préparer la chambre, repeindre, ou tapisser, et monter les meubles, décorer… ça te va ça comme programme ? »
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i'm not a ghost [wailyn 1]
Ven 22 Mar - 15:30

Wave est en général la dernière à me dire non, dans des moments pareils, mais je crois fermement au fait que les gens ne soient pas linéaires et qu’ils dépendent beaucoup de leur humeur, leurs émotions, les hormones même. Tout peut jouer et un être humain est avant tout un être faillible. Ma femme se fout régulièrement de moi quand je sors toutes mes théories, que je prône un peu trop la tolérance ou la patience. Elle n’en n’a aucune, certes, mais ça n’empêche pas que je puisse en avoir pour deux.
Je sens bien qu’elle n’a aucune envie de me contrarier, mais que ses propres préoccupations prennent une place folle dans son esprit. Je l’ai rarement vue si préoccupée. Speed, oui. Mais inquiète, pas tant. Elle a confiance en ce qu’elle fait en général et en son jugement, et quand il lui arrive de faillir, comme n’importe qui, elle s’en remet à mon avis, qui n’est pour autant pas toujours le bon.
« Je sais pas, on pourrait se louer un petit truc atypique quelque part, une maison d’hote, une cabane dans les arbres, une yourte tiens ! ça peut être marrant non ? » « Heu ouais dans les arbres, si on doit rester dans la nature… » Si Wave a un faible pour aller prendre l’air en pleine nature pour se reconnecter à elle-même, je cohabite assez mal avec les insectes pour être tout à fait honnête. Alors plus haut on sera, moins on aura de contact avec la faune… ça me va ! Les randonnées ou excursions camping qu’on a pu faire au début de notre relation ont sans doute contribué à lui signaler que je n’étais pas hyper copine avec tout ce qui rampe ou a plus de quatre pattes.
« Ils ont ton portable non ? Cet enfant va pas nous passer sous le nez sous prétexte qu’on ne répond pas au téléphone fixe de la maison ! Ils se doutent bien qu’on a une vie quand même, on va pas rester cloitrées à la maison si ? » « Non, mais si on est là, c’est bien, ça veut dire qu’on est disponibles… tu vois ? » Je crois qu’elle ne voit pas non, mais je pense que je ne vois pas non plus très objectivement, et que je cherche à me rassurer, et à ce qu’elle le fasse elle aussi ! « Regarde quand t’es au boulot et moi aussi, ils trouvent le moyen de te joindre non ? Tu sais quoi, je peux trouver le moyen de balancer les appels de la maison sur ton portable. Ça te plairait ça ? » « Tu peux faire ça ? » Me redressant subitement, les bras tendus de chaque côté de son corps, mon visage tout près du sien, et j’en profite pour l’embrasser des plus tendrement. « Ça me plairait beaucoup ça chérie… » Me voilà rassurée, il n’en fallait pas plus mais il fallait surtout que ça vienne d’elle je crois. Je sais que je suis difficile à contenir quand il s’agit de notre foyer, et je suis beaucoup plus encline à rassurer Wave sur tout le reste. « Ok. Alors on va rester tranquilles à la maison, on va commander de quoi préparer la chambre, repeindre, ou tapisser, et monter les meubles, décorer… ça te va ça comme programme ? » Je lui souris, amoureusement. J’admire beaucoup sa faculté à compartimenter comme ça. En tout cas à la maison. « Ça veut dire qu’on va aller faire les magasins de bébé ? » C’est mon truc ça. Préparer un évènement. J’adore fouiner dans les magasins, me donner des idées, concrétiser… Pour notre mariage, j’étais la plus heureuse quand on a dû choisir la robe, le gâteau, la déco… c’est sans doute même ce que j’ai préféré du mariage, au grand damne de ma femme qui elle, a préféré le champagne et faire la fête avec nos amis jusqu’au bout de la nuit !
Je regarde l’heure, et me voilà déjà prête à repartir. « Ça ferme tard le vendredi soir… »
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i'm not a ghost [wailyn 1]
Mer 27 Mar - 10:18
 Cailin ne panique pas pour grand chose en général, c’est elle le ciment du couple, celle qui est bien ancrée au sol, à la réalité, celle qui m’aide à redescendre quand la pression monte un peu trop. Mais lorsqu’il s’agit de notre couple, de notre famille en construction, il lui arrive plus facilement de montrer sa vulnérabilité, ses peurs, et dans ces moments c’est à moi de trouver comment la rassurer. « Non, mais si on est là, c’est bien, ça veut dire qu’on est disponibles… tu vois ? » Je lui offre un sourire pour lui dire que je comprends, du moins j’essaie. Parce que je ne pense pas tout à fait comme elle, même si il est évident que je sois moi aussi impatiente de voir arriver cet enfant dans notre vie. Notre enfant. Je lui propose alors une solution pour la rassurer, basculer les appels du téléphone de la maison sur son portable. Elle a l’air heureuse de ma proposition, et lorsqu’elle se redresse, je lui offre un large sourire. « Ça me plairait beaucoup ça chérie… » dit-elle avant de venir m’embrasser tendrement, geste que je ne refuserai pour rien au monde. Je sais pas exactement comment je vais me débrouiller pour faire ça, mais je trouverai bien, miss la débrouille, c’est moi. Je me range finalement de son côté, lui proposant de rester à la maison ce week end, pour commencer à organiser la chambre de notre bébé. « Ça veut dire qu’on va aller faire les magasins de bébé ? » Ohlà, qu’est-ce que j’ai pas dit ? Je la trouve soudainement un peu trop excitée par cette idée. « Oui. » Je sens bien qu’elle est heureuse à cette idée, et moi je suis heureuse de lui faire plaisir. Préparer la chambre de notre futur enfant ce n’est pas le truc le plus excitant que j’avais en tête, mais tant qu’elle est heureuse alors je le suis. Je crois qu’il va falloir que je redouble d’efforts ces prochaines semaines, pour garder cette dynamique avec Cailin, ne surtout pas m’éloigner d’elle, ne surtout pas me laisser happer par ces vieux sentiments qui refont surface depuis que j’ai revu Miles, depuis que je sais que je vais devoir le revoir souvent. Ne pas penser à lui. Ne pas penser à lui. « Ça ferme tard le vendredi soir… » J’ouvre grand les yeux. Quoi ? Elle est sérieuse là ? « Alors. Mon amour. Je t’aime, tu le sais, je t’aime démesurément, mais là tout de suite, avec la journée que je me suis tapée, tu me fais pas lever le petit doigt ! » En plus je suis en pyjama, pas question que je remonte m’habiller pour aller faire des magasins de bébé. Clairement pas. Je lui vole un baiser en lui souriant. « Demain matin, fraîches et pimpantes après une bonne nuit et deux cafés, tu pourras me traîner où tu voudras. Ok Babe ? »
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i'm not a ghost [wailyn 1]
Jeu 28 Mar - 18:19

Je sens à la seconde où elle a pu les prononcer que Wave regrette ses propos. Je ne sais pas trop si c’est la combinaison de magasin ou de bébé qui a fait son effet ou si le simple fait de dire magasin l’horripile. Le shopping n’est pas son truc, par contre, c’est volontiers le mien surtout quand il s’agit de meubler la maison ou encore de refaire la déco. Ça, c’est mon domaine, pas le sien. Elle me laisse carte blanche et se contente de dire que ça lui plaît en hochant la tête. Souvent, elle préfère étrenner les nouveaux meubles, ou les tapis, ou quoi que ce soit que j’ai pu agencer autrement. Mais les choisir…
Alors je pars du principe où de toute évidence, je vais avoir le droit de choisir ce qu’il me plaît pour la chambre du bébé, mais j’aimerais qu’elle me donne son avis, qu’elle y mette du sien, parce que ça veut au moins dire qu’elle y trouve une certaine forme de plaisir. Après tout, elle sera autant la maman de cet enfant que je le serais moi aussi. Et je ne parierais pas sur le fait que cette fois-ci, elle se foute de donner son avis. On avait déjà commencé à regarder quelques petites choses, et j’avais été très agréablement surprise de sa prise d’initiative.
Ceci dit, je suis assez en forme pour deux et lui suggère l’idée que les magasins font des nocturnes les soirs de weekend… je dis ça comme ça, ça peut éventuellement l’inspirer. « Alors. Mon amour. Je t’aime, tu le sais, je t’aime démesurément, mais là tout de suite, avec la journée que je me suis tapée, tu me fais pas lever le petit doigt ! » Ça commençait de toute façon trop mal pour un oui franc et massif. Je comprends que ses journées soient longues et pénibles. Ceci dit, pour une bière en ville, elle se serait levée. Je dis ça, je dis rien. Son sens des priorités m’a toujours fait sourire, parce que nous n’avons absolument pas le même. Mais alors vraiment pas ! Elle me vole un baiser. C’est trop facile ça. « Ne tente même pas de me corrompre. » « Demain matin, fraîches et pimpantes après une bonne nuit et deux cafés, tu pourras me traîner où tu voudras. Ok Babe ? » Pff, encore une fois elle m’embobine comme si j’étais une gamine de lycée, follement amoureuse du capitaine de l’équipe de foot. Bon, même si dans mon cas c’était plutôt les pompom girl que je regardais. Mais passons. « Je retiens au moins que tu m’aimes. » Répondant à son baiser. Mais il va falloir que j’attende. Je laisse tomber ma tête sur sa poitrine. « Donc la soirée elle se finit devant un film sur le canapé ? On a quel âge déjà ? » L’embrassant tendrement en souriant. Ressembler à un couple de petits vieux était son pire cauchemar. « Tu as quelque-chose à proposer pour rectifier le tir ? » Je ne parle pas de sortir, juste de trouver une alternative pour fêter notre agrément. C’est important de marquer le coup, non ? Et Wave redouble toujours d’imagination.
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i'm not a ghost [wailyn 1]
Jeu 11 Avr - 13:12
Je n’ai jamais eu l’habitude de passer par quatre chemins pour dire quelque chose, encore moins à ma femme. Elle me connaît par coeur, et sait que je ne suis pas du genre à tourner autour du pot. Par contre, j’ai appris à son contact à m’adresser aux gens avec davantage de tact. C’était pas gagné à la base. Ça dépend des gens aussi, on peut pas être parfait. « Ne tente même pas de me corrompre. » me dit-elle après que je lui ai volé un baiser. Je me mets à rire un peu et rétorque sans tarder. « C’est toi qui essaie de me faire les yeux doux pour que je plie à tes caprices ! Tu vas lui apprendre ça à notre enfant ? »[/color] Je ris un peu et finis par lui faire la promesse que demain matin une fois la nuit passée et du café en intraveineuse, je serai prête à la suivre partout pour qu’elle puisse décorer la chambre du bébé. « Je retiens au moins que tu m’aimes. » Je hoche la tête en souriant. Oui. C’est un fait. « Donc la soirée elle se finit devant un film sur le canapé ? On a quel âge déjà ? » Je ris un peu, entourant mes bras autour d’elle pour la serrer délicatement contre moi. « On a l’âge de prendre des forces pour affronter les nuits pénibles quand il ou elle sera là ! » Parce que même si aucune de nous deux ne met cet enfant au monde, si aucune ne l’allaite, il y aura quand même les nuits courtes, les biberons, et tout ce qui va avec. Alors il faut prendre de l’avance, c’est comme ça que je le vois. « Tu as quelque-chose à proposer pour rectifier le tir ? » Je lui adresse une petite moue pensive, réfléchissant à ce que je peux bien trouver comme idée. « Un bain, ça te tente ? » Quoi ? Ça change d’une soirée télé, ça nous permettra de nous détendre, et on est que toutes les deux, autant en profiter avant la tempête non ? Je trouve que c’est plutôt une bonne idée, attendons de voir si ça lui plait…
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