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Gay talk [César]
Lun 4 Mar - 13:54
N'empêche c'était tellement improbable... si un jour on avait dit à Art qu'il retrouverait au milieu d'un tel trio atypique jamais il ne l'aurait cru ! Car franchement si déjà les jumeaux croisé au hasard et qui ne s'était jamais rencontré entre eux était quelque chose d'assez inimaginable, trouver un troisième individu leur ressemblant presque trait pour trait hormis cette longue chevelure et qui pourtant ne leur était aucunement lié relevait de la totale fiction ! À croire que l'on voulait lui prouver le réel de l'expression qui disait jamais deux sans trois. Mais au final ? Art prenait ça avec un énorme sourire ! Car oui il trouvait la chose à la fois fascinante mais surtout ça avait été la meilleur excuse pour se lier à de nouvelles personnes et aujourd'hui par exemple il devait retrouver le petit dernier, César et son accent à croquer, dans un petit café pour... bah pour rien en fait, juste passer du temps ensembles, parler et se découvrir eux qui avaient été rassemblés par ce hasard absolument unique. C'était idiot mais ça le rendait heureux Art.

Alors il s'était rendu sur place, s'installant à une petite table sur la terrasse en attendant son camarade. Alors certes ce n'était pas la saison la plus chaude en ce moment mais c'était ça qui était beau avec la Californie : Du moment qu'il y avait du soleil il était agréable d'être dehors même en étant peu couvert et aujourd'hui le soleil était plus que présent. Il s'était donc commandé un petit rafraîchissement tout en jouant sur son téléphone à une appli débile mais basée sur un film qu'il adorait jusqu'à enfin voir au milieu des passants la tignasse de lion de son camarade « César ! » avait-il alors crié en se fichant bien des gens autours, faisant de grands signes de main en direction de son camarade « Hey ! Tu vas bien ? Je voulais te commander un truc mais en fait... je me suis rendu compte que je ne savais même pas ce qui te ferait plaisir, hahaha ! » avait-il alors dis alors que César était arrivé à sa hauteur, s'étant penché pour lui faire la bise, voulant se la jouer bonjour à la française même si il lui embrassait surtout les coins de la bouche car il ne savait pas où il fallait viser, il était plutôt du genre étreinte lui en temps normal. Il s'était alors assit à nouveau avant de pousser son coca vers son ami « Tiens, hésites pas à m'en piquer un peu en attendant que le serveur repasse devant nous. » le tout proposé avec un grand sourire « Donc dis moi, quoi de beau ? Tu sais qu'en vrai je me suis rendu compte que je n'ai toujours pas compris ce que tu faisais exactement ? Héhéhé. Genre tu sais je réfléchissais à des trucs du style « Ouai tu peux lui dire quoi quand il va arriver ? Ce serait bien de trouver un sujet cool pour directement bien papoter. » et genre alors que je faisais tourner les possibles sujets je me suis fait la réflexion que genre... mince quoi ! Je sais même pas ce que tu fais quoi ! Enfin si, tu m'avais expliqué mais en fait... j'ai tellement rien pigé ! J'avais juste hoché bêtement de la tête et dit des réponses automatiques sans vraiment imprimer mais ça c'est la faute à ta sublime chevelure qui capte toute mon attention à chaque fois » avait-il dit avec humour avant de partir dans un grand éclat de rire. « Par pitié parle et fais moi taire car là je me navre tout seul et genre si on m'arrête pas je peux continuer pendant des heures ! » le tout avec un sourire allant d'une oreille à l'autre.
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Gay talk [César]
Lun 18 Mar - 20:53
Gay talk ft. Art Purdy
César se redressa doucement. Les cheveux en bataille, il regarda, avec un air encore endormis, la lumière filtrer par les rideaux. Sa tête tomba sur le côté. Il s'étira les bras, grognant légèrement lorsque ses muscles se réveillèrent. Avec lenteur, il se tourna vers le réveil posé sur la table de chevet. Et ce fut comme un coup de poing à l'arrière du crâne ou de masse sur le front. Ou les deux en même temps. Les méandres du sommeil quittèrent soudainement son être. Il se précipita dans toute la maison des Kelley, attrapant de quoi se préparer un peu partout. Heureusement qu'il n'y avait aucune des filles, sinon il aurait eu l'air bien ridicule, sa brosse à dent dans la bouche, son t-shirt à peine enfilé et son sac qui traînait derrière lui.

Une fois bien habillé, il chercha pendant quinze bonnes minutes ses clés, se maudissant de les avoir jetées sur la table du séjour le soir précédent. Tout aussi précipitamment, il sortit de la villa. Silverlake avait beau être un joli quartier, il ne prit pas la peine d'admirer les façades claires et bien alignés qui l'entouraient. Son téléphone en main, il cherchait l'adresse que lui avait indiquée Art la dernière fois. Westside. Ce n'était pas loin de l'université. Le Gauthier connaissait le chemin.

Avec une certaine précipitation, il prit le chemin, passant par un bus et de nombreuses rues avant d'enfin atteindre sa destination. Le nez en l'air, il chercha le nom du café. Il passa une fois devant sans le voir, pour revenir sur ses pas quelques minutes plus tard après avoir entendue l'appel de son ami. À Paris, il ne se souvenait pas avoir dû chercher un café où il avait rendez-vous aussi longtemps. Après tout, il connaissait la ville lumière comme sa poche et L.A. comme un cours de physique–chimie par un L. Son arrivée en catastrophe avait plus ressemblé à un crash d'avion qu'à un atterrissage en douceur. Alors, on ne pouvait pas vraiment lui en vouloir lorsqu'il ne reconnaissait pas les rues piétonnes de la ville.

Un sourire quelque peu penaud, il se dirigea vers le blond. Une fois à son niveau, un flot de parole sortie la bouche de son vis-à-vis, faisant pouffer intérieurement le parisien. La bise le surprit un peu, ne s'attendant pas à recevoir ce genre de salutation aux États-Unis. Mais il l'était agréablement, soulignant l'effort d'Art à bien faire, malgré un problème de visé. Tandis que son acolyte reprenait sa discussion solitaire, César s'assit. Poliment, il secoua la tête pour refuser la boisson. Il n'aimait pas trop les bulles à vrai dire. Un jus de pomme le satisfaisait bien mieux. Et contrairement aux clichés, il n'aimait pas le vin.

Art continua de parler, inlassablement. Cela fit sourire l'autre blond, heureux de voir que le jeune homme ne se préoccupait pas de son retard. Et au fil de son discours, des couleurs roses prirent place sur ses joues. Arrivé à l'histoire des cheveux, il se pinça une mèche, la regardant curieusement, se demandant ce qu'il pouvait bien leur trouver de particulier. Puis, lorsqu'enfin il sentit un interstice pour pouvoir lui répondre, César sauta dedans :

« Ce que je fais n'est pas vraiment intéressant, donc ne t'inquiètes pas. Je te ré-expliquerais lorsque tu aurais des neurones à perdre, dit-il en lui souriant de toutes ses dents, son accent débordant un peu. Autrement, merci pour le compliment capillaire, je crois… »

Cette fois, il pouffa. Un serveur passa non loin. César leva la main vers lui, le visage toujours aussi ouvert. Il commanda, remerciant d'un hochement de tête l'employé. Cela devait être dur de travailler par un si beau soleil. Mais il ne semblait pas vraiment s'en plaindre, alors qu'il zigzaguait entre les tables par habitude. Le Gauthier quitta le jeune homme des yeux pour les reposer sur Art devant lui. Il reprit son air de garçon heureux avant de reprendre.

« Je vais bien et toi ? demanda-t-il en se penchant en avant, croisant les bras sur la table. Il n'y a pas eu d’événement particulier depuis la dernière fois, je pense… Ah si ! Peut-être le faîte que l'université a bloqué mon dossier. Mais t'inquiètes pas ! Vu mon niveau, ils ne peuvent pas me refuser. »

Un rire s’échappa de ses lèvres. Ce jour-là, il n’y avait pas eu que ça. Il avait rencontré un garçon, dans la bibliothèque de l’université, côté littérature française. Cette zone avait eu l’air abandonnée par les autres étudiants, tandis que lui avait été attiré par ce rayon. Leur discussion, il s’en souvenait encore. Mais il n’était pas sûr qu’en parler à Art soit une bonne idée. Cela plomberait sans doute le moral du français et il n’avait réellement pas envie de faire subir cela à son nouvel ami. Qui plus est, même s’ils ne se connaissaient pas depuis longtemps et que leur rencontre avait été un peu chaotique, il tenait à lui. Et ce sujet était sensible. Comme un pétale de fleur prêt à se détacher à tout moment.


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Gay talk [César]
Ven 29 Mar - 1:27
Art était tellement heureux de voir César, ce mec qu'il connaissait pourtant à peine mais qui parvenait a faire naître un énorme sourire sur ses lèvres. Car il était comme ça Purdy, le genre à tellement adorer rencontrer des gens qu'il suffisait d'un rien pour le rendre heureux. Peut être était-ce justement car peut restaient au final ? S'éloignant les uns après les autres alors... à défaut de les garder il compensait en faisant de chaque nouvelle rencontre quelque chose d'exceptionnel le temps que cela pouvait durer ? Possible... même si il voulait croire que cette fois ça puisse durer réellement, un espoir qu'il avait à chaque fois mais qui se concrétisait trop peu souvent. Mais donc voilà, il était tout sourire et sans doute un peu trop surexcité, lui déversant une avalanche de paroles à ce pauvre César qui allait devoir vite s'y faire car art... Art il était sacrément bavard quand il s'y mettait ! Heureusement que la voix de son ami fut suffisante pour briser ce flot qui aurait bien pu être ininterrompu autrement. Et d'ailleurs à sa réponse Art se gratta la tempe avant de lui même dire « Le problème c'est qu'on risque d'attendre longtemps, je suis pas sûr d'avoir encore des neurones dans ma petite caboche. » avait-il dit avant de rire comme un enfant. Car Art était lucide, il n'était pas vraiment le garçon le plus intelligent du monde, très loin de là malheureusement. Des fois il avait l'impression d'être un plancton, un capable de faire des acrobaties et danser au moins, mais il prenait ça avec humour, son talent était juste ailleurs. Et d'ailleurs son sourire montrait bien qu'il s'amusait plus qu'autre chose.

« Je vais bien ! » avait-il répondu tranquillement, passant ses mains derrière sa tête et s'adossant bien au dossier de sa chaise, observant César avec cet air vraiment trop gai pour ce monde même si il évita tout de même de sourire alors qu'il entendait que le dossier de son ami avait été refusé, le faisant pencher sa tête sur le côté « Oh ? Mais pourquoi ? Enfin ouai j'espère que ça va se régler vite. Je suis bien content de pas avoir eut à passer par toute ces paperasses, je crois que ça aurait eut raison du peu de cervelle qu'il me reste. » avait-il dit en riant, bien que réellement heureux d'avoir été repéré à la sortie du lycée pour travailler avec les Rams ! Il aurait tout le temps de regretter de ne pas avoir fait d'études poussées quand il ne travaillerait plus. « N'empêche je me demande ce que ça aurait donné moi à l'université... je crois que j'aurais été terrible, hahaha ! Il aurait pas été bon d'être mon voisin d'amphi car je biterais sans doute que dalle, j'aurais des sales notes, finirais en dépression et je finirais par tenter de passer sous la table de mes profs pour passer, hahaha. Nan je te dis, une calamité ! En fait, le seul domaine où j'aurais été bon, c'est sans doute mater les mecs. » avait-il dit d'un air rêveur, imaginant tous ces petites étudiants sexy et intelligents lors des fêtes de campus, posant sa tête dans sa main pour se visualiser tout ça pendant que son regard se perdait sur la rue à la recherche d'un beau garçon pour illustrer ses propos et son regard s'arrêtant sur César. Son sourire se fit alors plus grand « Tu commences à me faire regretter les études, t'es fort quand même. »
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Gay talk [César]
Ven 5 Avr - 23:10
Gay talk ft. Art Purdy
Être avec Art était agréable. Comme un rayon de soleil réchauffant le visage ou une odeur confortable dans laquelle on veut rester.  Il était ce genre de personne avec qui on ne pouvait pas laisser tomber la conversation, la laisser s’effriter au fil des paroles. Parce qu’il y avait toujours quelque chose à dire avec lui. Un bol d’air frais dans le sourire sous pression de César. Alors, il rigola lorsque son ami lui dit qu’il n’avait surement plus beaucoup de neurones. En vérité, il devrait savoir beaucoup de choses que le parisien ignorait. Et inversement.

« Je te ferais un dessin ! » sourit César en lui faisant un clin d’œil.

Le serveur revint, la commande du blond sur un plateau. Une fois qu’il eut remercié poliment le jeune homme, le Gauthier de porter la paille à sa bouche et de boire. Il écoutait ce que lui raconter Art en le regardant par-dessus le verre. Avec un simple haussement d’épaules, il mit fin à la conversation sur son dossier et de « toutes ces paperasses », laissant son camarade continuer de parler de l’université, ou plutôt, de la projection idéologique de sa vie universitaire. Cela fit le fit rire. Il était contagieux à ce sujet, Art. Lorsqu’il rigolait, on avait envie de la suivre. Un rire communicatif pouvait faire naître celui de César sans aucune difficulté. Une qualité bien sympathique dans la vie de tous les jours.

Mais une touche d'encre tomba dans ce joli tableau. Sans doute ne l'avait-il pas fait exprès, mais l'allusion que le Purdy venait de faire alluma un gyrophare en César. Il se crispa légèrement, resserrant les lèvres autour de sa paille avant de la lâcher. Il sentit le regard du plus jeune sur lui et une petite couleur rose piqueta ses joues alors que son organisme frémissait d'inconfort. Les épaules un peu en avant, il prit sur lui, posa les avant-bras sur la table sans pouvoir regarder l'autre. Ses yeux se perdirent dans la foule autour d'eux. Il savait que quelque chose clochait en lui, mais il ne savait pas laquelle. Réagir ainsi était la pire chose. Il ne voulait pas blesser Art, mais il ne savait que répondre. On ne lui avait jamais vraiment permis de répondre.

« La plupart des mecs de mon cursus sont perchés, arriva-t-il à dire, sans toujours lui faire face. Tu serais plus aller voir en astrophysique. »

Pourquoi avait-il dit ça ? Parce qu'il le pensait, réellement. La littérature regorgeait de singuliers personnages que les clichés semblaient prendre plaisir à décrire. Avec ses cheveux longs, on ne lui avait jamais fait de remarques contradictoire. Oui, il était littéraire et très fière de l'être. Oui, les lettres modernes ne sont pas aussi prestigieuses que Science Po, mais qu'est-ce qu'on en a à faire ? Et depuis qu'il avait débarqué ici, le pan astrophysique de l'université de L.A. lui avait particulièrement tapé dans l'œil. Pas pour les maths. Pour les hommes qui s'y trouvaient.

« Dis-moi, Art, commença César en fixant ses doigts qu’il triturait doucement. Tu… Tu n’as pas peur de ce que pourrait penser les gens de… ta sexualité ? »

Il était totalement passé par-dessus le dernier commentaire du jeune homme. Cette question, elle lui brûlait les lèvres depuis un moment maintenant. César n'était pas idiot. Art ne criait pas sur tous les toits son attirance, mais il ne s’en cachait pas non plus. Une énigme vivante pour le Gauthier qui ne savait pas du tout comme gérer ses propres sentiments et éteindre cette fichue sirène interne qui s’allumait à chaque fois qu’un homme lui parlait. Enfin, après un effort dont il n’aurait pas dû avoir besoin, ses yeux rencontrèrent ceux de l’autre blond. Un rocher était tombé au fond de son estomac lorsqu’il avait ouvert la bouche. Mais bizarrement, il ne regrettait pas ce qu’il lui avait demandé. Parce qu’il avait confiance en Art.

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Gay talk [César]
Lun 22 Avr - 3:51
Un dessin ? C'était chou ! Même si ce n'était pas dit que ce serait suffisant pour lui faire comprendre tout ça, on ne pouvait pas dire que Art soit le plus futé des garçon, il avait du mal parfois à assimiler même des choses simples. Mais il ne put s'empêcher de sourire en tout cas aux paroles de son ami avant de se concentrer sur la suite de la conversation. Car oui, il trouvait ça tout de même fascinant ce qu'il faisait car sérieux lui ? Il n'était pas certain qu'il aurait eut la force de continuer longtemps dans les études. Quoi que... si sans doute ! Mais il aurait fini tellement dépassé, entre la paperasse et le niveau exigé... le pauvre n'aurait sans doute pas tenu plus d'une année avant de tenter de trouver un petit boulot ailleurs histoire de vivre avec ses maigres capacités. Enfin maigres... heureusement qu'il était bon en gymnastique et un peu en danse, c'était ça qui lui avait permit de s'en sortir donc il n'était pas non plus totalement dénué de talent ! Il s'était alors amusé à imaginer la vie universitaire et... il fallait reconnaître que si on oubliait le reste pour lequel il n'était clairement pas fait, le tableau qui se peignait dans sa tête était plutôt charmant et il aurait aimé être ce jeune adulte découvrant la vie de campus et rêvant en regardant les mecs de certaines fraternité passer devant ce banc qu'il aurait élu comme base d'opération pour ses révisions et ses rêveries... c'en était presque tentant.

Et dans sa rêverie il avait fait un compliment à César oui, un compliment qui était sortit naturellement et sans réelle idée derrière la tête que de lui dire simplement qu'il aurait été le genre de garçon qui lui aurait fait adorer la vie étudiante. Car oui César était beau et oui il aurait tellement rêvé être dans ses petits papiers si il avait été un élève lui aussi et même là il devait avoué qu'il ne le laissait pas insensible physiquement et dans ce qu'il dégageait surtout, cette petite touche de poète on ne peut plus délectable. Il avait ensuite rit en entendant César dire qu'ils était perché avant de répondre « Hahaha, peut être ! En vrai j'aurais sans doute bavé sur tout le monde. Mais si les astrophysiciens peuvent t'apporter les étoiles, ceux en lettre sont plus poétiques et romantique. Puis surtout... quand tu compares des astrophysiciens célèbres à des étudiants en lettre célèbre physiquement il n'y a pas photo ! » avait-il fini avec humour, riant de plus belle. Il n'avait cependant pas du tout compris que son ami, il l'avait perturbé en réalité avec ses remarques.

Cela ne le frappa que quand César commença à lui poser des nouvelles des questions, des questions avec lesquels il ne semblait pas être particulièrement à l'aise « Si au début. Et parfois encore aujourd'hui malheureusement. Mais l'avantage quand on a un physique comme le mien c'est qu'au final j'ai été mis très vite face au regard des autres et à leurs remarques, leurs... actions... sans avoir la possibilité de me cacher. Alors dans un sens ça m'a préparé au pire et... je me suis rendu compte que ce pire, serait jamais pire que la pression que je me mettais à moi même pour être différent de ce que j'étais, pour tenter d'entrer dans le moule. Car les gens jugent, ils sont parfois vraiment méchant... Mais ce n'est pas tout le temps, ça reste anodin. Tandis que se mentir à soit même, se détester pour ce qu'on devrait assumer ? C'est en permanence. » Il s'était attardé sur la question car il sentait Art que c'était important pour César « Et au final la majorité du temps... tout le monde s'en fout ! Surtout à LA ou tout le monde est bi ou pan dans nos générations. » avait-il dit avec un grand sourire, tentant de vraiment alléger le tableau que semblait se faire César « Tu as peur de tes attirances César ? » lui avait-il demandé pour le pousser à se confier, prêt à lui donner tout le soutient dont il aurait besoin.
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Gay talk [César]
Mer 8 Mai - 16:17
Gay talk ft. Art Purdy
Ses doigts tapotaient le verre tandis qu'il écoutait Art. Alors comme ça, les philosophes romantiques aux grandes phrases pouvaient faire rêver le jeune garçon. Cela fit doucement rire César. Et encore plus lorsqu'il aborda l'idée du physique. Les lettrés avaient droit aux regards tandis que les scientifiques possédaient un semblant de nom. Cette pseudo rivalité accentuée durant les périodes lycéennes était marrante une fois arrivé à la faculté. César repris une gorgée de sa boisson, écoutant tranquillement son compagnon déblatérer à leur sujet. Parce que quand Art commençait, on ne pouvait plus réellement l'arrêter. A part si on arrivait à trouver un de ses moments de pauses où l'on pouvait se glisser pour répondre. Alors, il écouta.

« Mais est-ce que quelques paroles sont plus attrayantes que des étoiles dans les yeux ? »

Un petit sourire se posa sur ses lèvres. Art avait beau avoir l'esprit rêveur, ce n'est pas dans les belles prononciations qui allaient donner le concret d'un astéroïde. Même si bien sûr, César adorait se lancer dans des répliques à n'en plus finir. Parce que c'était ce qui le faisait le plus adorait l'univers. Même si ce dernier s'amusait toujours à le jeter dans des situations rocambolesques. Qui aurait pu prévoir que le Gauthier allait débarquer aux États-Unis ?

Après avoir posé sa question sensible, il reposa son récipient, les yeux baissés sur la table. Il avait confiance en Art. Peut-être un peu trop, alors qu'ils ne se connaissaient pas depuis longtemps. Mais en même temps, c'était plus facile. Justement parce que cette amitié n'était pas de longue date. Il savait pertinemment que jamais le jeune homme ne se moquerait de lui sur un sujet qui le mettait à vif. Comme celui qu'ils abordaient maintenant. Cette conversation était rapidement tombée dessus. Mais César sentait qu'il pouvait en parler au Purdy. Ce dernier se mit à expliquer son parcours. Le tableau se noircissait dans l'esprit du poète au fur et à mesure. Il s'attendait à ça. À ce genre de réponse traitant du comportement des gens. C'est ce qui lui faisait le plus peur d'ailleurs. Ça, et les commentaires assourdissants de sa mère qui tournaient dans sa tête. Il pouvait encore l'entendre, surtout dans ses moments de questionnements. Impossible de passer au-dessus de ce regard glacé.

La tentative pour dédramatiser la situation ne fit même pas sourire César. Il se sentait nul, bien loin de tout ce que Art avait dit et assumé. Son regard n'avait pas changé sur lui, loin de là. Mais il se mettait à le comprendre un peu plus, à voir ce qui se cachait derrière ses sourires remplis de bonheur. Sa main se perdit dans sa tignasse tandis qu'il détournait le regard. Ses attirances ? Un calvaire. Peur ? Terrifié. Il reprit une gorgée avant de répondre.

« Peur ? C'est un euphémisme. »

Un rire s'étrangla dans sa gorge. Pour lui, le simple fait de regarder un peu plus longtemps un homme détruisait tout. Il se sentait rebut de son propre esprit. Déjà à moitié expulsé de chez lui, une partie de sa volonté, une autre de celle de sa maternel. Il était seul avec lui-même. Pourtant entouré pour une nouvelle famille, brisée, mais aimante, avec des amis, tel que Art, pour s'ouvrir un peu. Mais il se sentait éperdument pris au dépourvue par sa vie. Enfin, ses yeux croisèrent ceux de son ami.

« Je suis terrifié, ajouta-t-il. Et ça ne s’arrange pas avec ce qui se trame. »

Clyde. Toujours et encore. Il ne savait pas ce qu’il devait faire, paniquait à chaque message, refusait un appel sur deux. Rien n’allait lorsqu’il était dans les parages. Même s’il essayait de faire comme si un ouragan ne remuait pas ses organes, César savait, au plus profond de lui, quand toute cette histoire allait lui faire mal s’il continuait à rester près de lui trop longtemps. Parce qu’il se faisait déjà mal à lui-même sans que personne ne le touche. Et il ne voulait pas blesser cet homme qui semblait avoir déjà vécu assez de vies.

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Gay talk [César]
Lun 10 Juin - 23:18
Oui Art était un grand rêveur, il aimait embellir un peu le monde, imaginer une réalité bien loin de cette dernière et avait ces visions un peu idyllique de... tout en fait ! Mais dans ce cas précis des poètes dont il imaginait vraiment les plus beaux des clichés. Des images sans aucun doute fausses mais qui le portaient dans le vie en le faisant rêver, sourire, bref garder cette bonne humeur permanente, cette positivité et ce côté atrocement romantique « Totalement ! Car les étoiles font s'envoler l'imagination mais les mots eux transportent les âmes. » avait-il répondu avec un immense sourire, trouvant en effet qu'avec des mots il y avait moyen de vraiment réchauffer n'importe lequel des cœurs voir même de le faire fondre plus qu'aucune étoile n'en serait jamais capable. Les gens sous estimaient bien trop souvent le pouvoir des mots. Mais d'ailleurs, plus que de faire rêver les mots pouvaient servir bien d'autres desseins ! Comme par exemple partager des peur, des doutes afin de s'alléger l'esprit et d'obtenir des conseils ainsi que du réconfort. Pourquoi cet exemple en particulier ? Car César venait tout juste d'aborder un sujet qui semblait vraiment lui tenir à cœur tout en le terrifiant comme jamais : celui de sa sexualité.

Enfin... il n'avait pas explicitement parlé de lui et du problème exact ! Mais ça n'avait vraiment pas été difficile à comprendre, surtout que ce genre de questionnement Art il connaissait bien. Alors certes dans son cas ça s'était fait très tôt, notamment à cause de son look et du fait qu'on l'avait poussé à y réfléchir avant même qu'il ne soit en âge de vraiment s'intéresser à ce genre de choses. Cela ne voulait pas pour autant dire qu'il ne comprenait pas, bien au contraire. Alors Art avait essayé de lui partager au maximum son expérience, de répondre à sa question et même plus dans l'espoir que ça pourrait l'aider à y voir plus clair et surtout à avoir moins peur de ce qu'il était. Et d'ailleurs il avait fini par lui demander franchement et la réponse de son ami était exactement ce qu'il s'attendait à entendre, César lui avouant sans détour qu'il était terrifié mais aussi lui faisant comprendre que ça ne faisait qu'aller en empirant avec ce qui se tramait, ce dernier point lui faisant froncer les sourcils « Avec ce qui se trame ? Qu'est-ce qui se trame ? Tu as des problèmes à cause de ça ? Il y a des gens qui cherchent à t'emmerder là dessus ? » avait-il alors demandé un peu inquiet, il n'aimait pas l'idée que quelqu'un puisse s'en prendre à son ami. « Car tu sais si c'est le cas faut pas hésiter à faire quelque chose pour que ça s'arrête. Déjà moi je suis là pour t'aider ! Mais si t'as besoin qu'on aille voir une asso ou la police je peux t'accompagner. » Car oui forcément il envisageait le pire avec si peu d'informations.

HRP : Désolé du retard T-T
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Gay talk [César]
Jeu 20 Juin - 20:13
Gay talk ft. Art Purdy
Abandonner le débat lui semblait la meilleure stratégie de replie face aux yeux rêveurs d’Art. Il savait trouver, avec ce regard, ce que personne ne voyait en tant normal. Qui parlerait de transport d’âme par les mots à une terrasse de café en plein Los Angeles, si ce n’est un jeune homme au cœur grand ouvert ? Cela faisait doucement sourire César. Lui-même, à des heures où personnes ne réfléchirait en vers, se mettait à faire rimer ses pensées. Il ne pouvait qu’approuver ce que ressentait son ami. Une étoile est filante. Tandis qu’un mot reste gravé sur le papier. A jamais. Pour le meilleur et le pire.

Puis cela dériva un peu plus loin. Cette conversation allait sans doute rester centrer sur ce point. Celui culminant. Celui qui lui torturait la vie. De toutes petites entailles, dans la vie de tous les jours. Des migraines à n’en plus finir, la voix de sa mère martelant son crâne de tout ce qu’il y a d’horrible en lui. Et cela marque. Entendre celle qui vous a élevé, qui vous a aimé, lancer des remarques acerbes sur ce que vous êtes, n’est sans doute pas la meilleure façon de s’accepter. Malgré tous ses efforts pour rester sourd à ses nominatifs, César était tombé dans la spirale infernale de son propre être. Et ce que lui disait Art avait eu deux points d’actions sur lui. D’abord, cela l’avait un instant pétrifié lorsqu’il avait évoqué cette difficulté certaine. Le regard des gens est destructeur. Et puis, il l’avait rassuré. Un peu. Pas de beaucoup. Parce que finalement, il se sentait toujours à des années lumières de ce que pouvait être le Purdy.

Le peu d’indice laissé par la dernière phrase du Gauthier eut raison du sourire de l’autre jeune garçon. César eut soudain l’impression d’avoir ouvert les vannes d’Art encore une fois. Le plus jeune se mit à paniquer sur sa chaise, lui sortant des phrases rapides. Des problèmes ? Est-ce que Clyde est un problème ? La question est relative au point de vu. Et comme, pour le moment, il n’avait que son point de vu dans l’histoire, cela restait très restreint. Puis il y eu question de d’association ou de police pour l’aider. Cela le pris totalement au dépourvue. Avait-il mis tant de doutes dans ses paroles ? Il était terrifié, il avait parlé de quelque chose qui se tramait juste après avoir poser une question sur la peur qu’Art pouvait avoir par rapport à sa sexualité. Son cerveau fit le lien, rapidement et il sursauta sur sa chaise, tendant les mains en avant.

« Non non non ! s’exclama-t-il. Tout va bien, Art ! Personne ne m’a rien dit là-dessus ! Et même, personne n’est au courant ! A par toi. »

Dans peu de temps, César avait un rendez-vous avec Charlotte, son amie d’enfance récemment retrouvée après plus de dix ans de séparation. Il ne savait pas s’il devait lui en parler. Il ne savait pas ce qu’elle en penserait. Mais en tout cas, il était bien trop pris par toute cette histoire sans que cela n’arrive à un moment ou un autre sur le tapis de leur commérage. Ce en quoi Art était différent. César lui avait posé la question qui lui triturait la tête. Et c’était un grand pas - que dis-je ? Un saut !  - dans son avancé personnel. Même si, cela restait encore bien trop compliqué.

Il se rassit correctement sur sa chaise, tentant de reprendre un semblant de ce calme qui le caractérise si bien. Voir son jeune ami devenir soudainement remonté contre un ennemi imaginaire lui avait fait monter le ton pour le calmer. Il soupira légèrement. Avec tout ce qu’il avait balancé, il allait devoir mettre des mots sur le pourquoi du comment. Cela ne le dérangeait pas. Dans la mesure où, de toute façon, il devait bien se l’avouer un jour. Mais il n’assumait pas. Absolument. Son regard n’aurait pas dû dévier sur le visage de cet homme. Il n’aurait pas dû, tout simplement, accepter ce verre. D’ailleurs, en y songeant maintenant, César allait boire des coups avec tout le monde ces temps-ci. « Oula, songea-t-il intérieurement, faudrait peut-être que tu te calmes sur les rendez-vous. » Enfin, son regard remonta sur le visage d’Art qui attendait toujours une explication. Le français se redressa.

« En fait… Il y cet homme que j’ai rencontré il n’y a pas longtemps. Il… Je sais pas. C’est bizarre. Je crois qu’il flirte avec moi. Et ça me fait un truc. »

Sa bouche se tait d’elle-même. Là, il en avait sans doute trop dit. Ou alors, toujours pas assez pour Art. César ne savait jamais quand il fallait se taire dans ce type de conversation. Garder un peu de suspens ou alors tout déballer d’un coup ? Il pensait avoir fait un joli entre-deux. C’était si peu, si éloigné de tout ce qu’il s’était passé. Et pourtant, la situation était bien décrite. Même un peu trop bien en si peu de mots. Il n’y eut pas à attendre longtemps pour avoir la réaction du jeune garçon face à lui.

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Gay talk [César]
Mar 15 Oct - 0:36
Si Art était du genre à tout prendre avec légèreté, il sentait bien que ce sujet travaillait énormément son ami. Et en soit il comprenait, il en était passé par là lui aussi ! Enfin... en quelque sorte.. car on ne pouvait pas vraiment dire que Art avait vraiment crié l'hétérosexualité de toute sa vie donc il avait moins vécu dans la crainte que ça se sache vu que de toute manière tout le monde l'avait soit deviné, soit l'avait décrété comme tel sans demandé son avis. Donc ouai ce n'était pas tant comparable mais il n'en savait pas moins à quel point ça pouvait faire travailler l'esprit. Mais surtout en écoutant son discours, la tournure de ses phrases, il commençait à se demander si il n'y avait pas plus à cette crainte et donc si César ne faisait pas face à quelque chose de carrément plus sombre, Art se proposant alors immédiatement pour l'aider et même l'accompagné voir la police si tel était le cas. Mais non, heureusement ça ne semblait pas être ça alors que son ami tentait de clarifier ce qu'il avait voulu dire « Ouf tu me rassures ! Mais si ça avait été le cas crois bien que j'aurais tout fait pour t'aider ! » avait-il ajouté pour bien lui faire comprendre que si il se passait quoi que ce soit un jour il pourrait compter sur lui « Et sérieux ? Je suis la première personne à qui tu fais ton coming out ? Woaw.... je suis touché. » avait-il dit on ne peut plus sérieusement, ne s'étant pas attendu à avoir droit à une telle preuve de confiance alors qu'ils se connaissaient que depuis peu. Mais il comptait bien rendre honneur à ça.

En attendant il avait écouté les explications de César qui avait décidé de lui donner plus de détail sur la situation dont il avait fait mention un peu plus tôt. Et Art aurait pu sourire comme un idiot, se réjouissant de cette petite amourette en bon romantique qu'il était, mais Art était aussi le premier à se fourvoyer sur les signaux envoyé par les autres et donc c'était avec la plus grande concentration qu'il s'était mis à réfléchir à la situation. Car oui, il ne savait que trop bien ce que ça faisait que de croire à une illusion et d'en avoir le cœur brisé, surtout quand tout le monde autours disait de foncer sans avoir réellement réfléchis à la possibilité que ce soit pas le cas. « Il flirte avec toi comment ? Et tu l'as rencontré où ? Et surtout il est célibataire ou pas ? » Car oui, ce dernier point... ce dernier point était très important ! C'était facile, surtout quand on découvrait à peine sa sexualité, de se faire avoir par le piège que représentait l'homme marié. Art en avait fait les frais, il avait cru à des mots bien mielleux et au final avait juste servis de sextoy jusqu'à ce qu'il soit lassé et retourne vers sa famille. « Et ça te fait un truc dans le sens là ou là ? » avait-il demandé en pointant son cœur avant de pointer son entre jambes.
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Gay talk [César]
Ven 1 Nov - 20:15
Gay talk ft. Art Purdy
Voir le plus jeune se calmer rassura César. Il poussa un léger soupire lorsque son ton redescendit, signifiant qu'il n'y avait plus le feu à la mare. S'emporter ainsi l'a, tout d'abord, beaucoup surpris. Mais maintenant, il trouvait cet air affolé d'Art devant la possibilité d'un problème chez son ami, adorable. Il s'était tout simplement inquiété pour lui. C'est ce que font les gens possédant un tant soit peu de cœur. Et Art semble être un cœur à lui tout seul. Un petit rire échappa à César en l'entendant ainsi. Heureux d'être dans les premiers à connaître son secret n'est pourtant pas une grande victoire dans la vie du plus jeune. Elle ne va sans doute rien changer. Mais son air heureux suffit à lui faire comprendre que cela lui est tout de même important.

« De rien, répondit César en se rasseyant normalement. Tu es l'un des premiers à le savoir, oui. »

Aussi étrange que cela puisse paraître, le dire à des personnes qui n'étaient pas vraiment proches de lui le rassurait. Charlotte était une ancienne amie d'enfance qu'une vingt d'année et un océan avait séparé de lui. Art était une nouvelle rencontre, faite ici, à Los Angeles. Alors, il se rassurait en se disant que leur jugement importait moins. Ce qui était totalement faux. Se faire rejeter pour ce qu'on est ne sera jamais quelque chose de simple. Même avec le sourire et une bonne pirouette, la douleur derrière reste la même. Se rassurer ne sert à rien. En réalité, il s'agit de confiance. D'une grande confiance et d'une bonne dose de courage. C'est peut-être pour cela aussi que son meilleur ami n'est pas au courant. Parce que justement, César manque de courage.

Suite à cela, le Purdy commence à l’abreuver de questions. Il y en a auxquelles il peut répondre. D’autre un peu moins. D’ailleurs, maintenant qu’il y pensait, il n’avait jamais fait attention au statu civil de Clyde. Il n’avait pas fait attention à la présence d’une quelconque bague ou d’un pendentif. Rien qui n’aurait pu traduire une relation. Art savait comment questionner quelqu’un pour déterminer une situation, il n’y avait pas à dire. Car cette remarque ne lui était même pas venue à l’esprit.

« Il… flirte comme… comme un pro. Comme s’il savait où il voulait arriver, précisa-t-il. On s’est rentré quand je suis arrivé ici. Il m’a piqué mon taxi et renversé son café sur mon manteau. Et… je ne sais pas s’il est célibataire. »

Et sa dernière question lui fait piquer un fard. Déjà que ses sentiments sont une catastrophe, maintenant, Art rajoute la partie sexuelle de la chose. Tout n’était que déboire de songes sombres. Toutes ses relations précédentes avec les hommes n’avaient jamais été concrètes. Elles n’existaient même pas si cela se trouve. Il avait dû rêver, ce fameux soir où il avait égaré un ticket de métro et où ses vêtements sentaient la cigarette alors qu’il ne fume pas. Se raclant la gorge, il se redresse sur sa chaise, évitant de regarder l’autre blond alors que son cerveau tournait à mille à l’heure. Puis, enfin, lorsque les choses, toujours aussi flous, se délièrent un peu, il put prononcer sa pensée.

« Hum… Plutôt ici. » dit-il en posant une main sur son cœur.

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Gay talk [César]
Sam 9 Nov - 18:34
C'était quand même un sacré saut qu'il venait de faire là César, parler ainsi d'un point qui semblait clairement le perturber encore beaucoup, se confier pour la première fois ou au moins pour une des premières fois... Art ne savait trop comment prendre la chose. Genre il était grave touché d'une telle preuve de confiance de la part de son récent camarade, il ne savait pas trop ce qu'il avait fait pour mériter ça alors qu'ils ne se connaissaient que peu encore mais c'était vraiment fort. D'un autre point de vu... il était aussi logique qu'il ait plus de facilité à se confier à lui car justement ils n'avaient pas d'attache. Déjà si ça c'était mal passé ce ne serait pas une grosse perte, même si il ne pensait pas que César raisonnait comme ça, mais aussi il y avait moins de passif entre eux, il n'y avait pas cette image créé sur des années de vie à deux à briser. Ouai... sans doute était-ce pour ça qu'il avait décidé de lui en parler à lui mais ça n'en restait pas moins un énorme honneur dont il espérait être à la hauteur. Il n'avait donc rien ajouté, souriant simplement à César, surtout maintenant qu'il était rassuré du fait qu'il ne se passait rien de grave à cause de ça, qu'il était pas genre persécuté ou menacé ou n'importe quel truc horrible comme ça.

Mais du coup forcément Art était curieux ! Si son ami lui en avait parlé ce n'était clairement pas pour passer à autre chose et débattre de la dernière vidéo à la mode sur Youtube. Non, vu comment il semblait mal il devait en avoir gros sur la patate et Art voulait l'aider en étant une oreille attentive. Mais face à quelqu'un qui avait du mal à totalement se laisser aller il n'y avait alors qu'une solution : Poser des questions. Et ce fut exactement ce que fit Art, notamment vis à vis de cette relation qu'il avait mentionné et qui semblait avoir fait naître tout ce questionnement interne. Et il ne pu s'empêcher de sourire alors que César lui disait que son crush savait flirter comme un pro. Ouaip, il était clair qu'à l'heure actuel le petit César était totalement in love ! Mais était-ce réellement une bonne chose ? C'était ça que Art tentait de déterminer car les cons qui menaient en bateau... malheureusement il n'avait connu que ça toute sa vie « Haha, dur la rencontre, ça doit pas être fun un café renversé sur les fringues. Mais cute ! Clairement le début d'un roman ou d'un film à l'eau de rose, j'adore ! » avait-il dit en gagatisant avant de reprendre un air un peu plus sérieux pour la suite « Cependant faudrait vraiment que tu t'informe là dessus. Car malheureusement comme dans les fictions le mec est souvent marié mais dans la vraie vie, même après un millier de parole, il quitte quasiment jamais son ou sa conjointe. » il en avait fait les frais et des amies aussi « ça me ferait mal au cœur qu'il se serve de toi comme d'un jouet, surtout si en effet ça te fait de l'effet surtout ici. » avait-il dit en pointant le cœur de son camarade. « Mais si il est célib alors là on pourra être positif et parler plan d'attaque ! » avait-il ensuite dit tout sourire, surtout histoire de le rassurer sur le fait que ouai si il était marié c'était la merde, mais qu'autrement il y avait grave moyen que ça fasse une belle histoire ! Il devait cependant le prévenir « Cependant... tu es au point pour cette partie là ? » avait-il demandé en pointant l'entre jambes de César « Car si en effet il te plaît et que ça marche va falloir que tu te prépare aussi pour ça car ça finira par arriver. »
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Gay talk [César]
Sam 23 Nov - 17:46
Gay talk ft. Art Purdy
Un film ou un roman à l'eau de rose n'avait jamais été très représentatif de la réalité. Pour preuve, on ne pouvait jamais rien apprendre de ses histoires pour le retranscrire dans la réalité. Car, dans le monde réel, les écharpes ne s'envolent pas pour arriver dans le visage de son âme-sœur, on ne fait pas tomber ses livres sous le nez de son love interest, on ne court pas dans les aéroports pour lui sauter dans les bras avant son départ. Non, cela ne s'applique pas à ce monde où l'amour semble disparaître de jour en jour, trop enjolivé par ce genre de représentation justement. Pourtant, César ne pouvait s'empêcher de sourire à la remarque d'Art. Oui, cela y ressemblait fortement. Il espérait juste que cela continue dans ce sens.

Notant tout ce que lui disait Art dans un coin de sa tête, tel un élève assidu, César ne pouvait qu'approuver ses paroles. Ce peu de curiosité dont il avait fait preuve lors de sa rencontre avec Clyde allait sans doute lui coûter bien cher, sentimentalement parlant. C'était quitte ou double. César ne se lancerait jamais dans une relation d'adultère quelconque. Ses principes se faisaient peut-être remettre en question les un après les autres depuis son arrivée ici, il ne pouvait néanmoins pas se lancer dans ce genre de choses. Autant par sa valeur d'homme avec un petit ou un grand « h ». La manière dont en parler le plus jeune l'intriguait aussi. Il semblait s'y connaître, comme un souvenir vécu. Cela fit mal à César de découvrir cela du Purdy. Car Art avait dû en souffrir s'il le mettait ainsi en garde. C'était donc une raison de plus de mettre les choses au clair une bonne fois pour toute.

« La prochaine fois que nous nous verrons, je me renseignerais. Je n'ai aucune envie de me retrouver dans des histoires comme celles-là, avoua-t-il en jouant avec sa boisson. Merci de m'en avoir parlé, Art. »

Il lui sourit doucement, le rassurant alors que tout allait bien de son côté. Lorsqu'il aura réglé tout cela de son côté, par forcément au niveau sentimental, mais plutôt de cette situation, il ira retrouver le blond pour en parler avec lui. Le Purdy sera autant aux premières loges que Charlotte, et tous les deux, César en était sûr, seraient prêts à intervenir dans n'importe quelle situation. Joyeuses ou non, ils seront là. Quoi de plus rassurant que de savoir qu'il y a des amis qui nous soutiennent ? Et puis, Art ne devra pas attendre très longtemps. Le rendez-vous n'est pas dans longtemps, et les jours s'écoulent rapidement à Los Angeles. Peut-être un peu trop. On n'a pas le temps de s'ennuyer ici. C'est assez surprenant. Même s'il vivait exactement la même chose à Paris.

Son avant-dernière petite remarque le fait rire. Il le retrouvait bien là, à se lancer dans un projet pour le mettre avec cet inconnu dont il vient de parler. Ils se connaissent depuis peu de temps, par rapport à sa ressemblance avec quelqu'un en plus, mais cela peut suffire non ? Leur entente fut mutuelle, et même si César n'était pas vraiment du genre social et extraverti. Pourtant, cela ne les empêchait pas d'être proche. Il était dans la norme dans ses relations sociales. Avec certes, une petite difficulté d'expression. Mais qui n'est pas un peu timide au début ?

« On peut déjà parler, de plan d'attaque ! lança-t-il alors. On ne sait jamais… »

Aussitôt, il haussa les épaules. Avant de se mettre à rougir fortement en l'entendant. Mais il n'y avait vraiment que ça qui comptait ?! Sans doute que oui. Ce passage à la chambre était inévitable lorsqu'on y pensait. Surtout si cela se concrétisait. Le français avait à peine pensé à cela. Pour lui, cela n'avait aucun sens au premier abord. Mais après toutes ses avancées, il se rendait bien compte que cela avait une grande place dans la relation. Une très grande même. Se tortillant légèrement sur sa chaise, il ne sut pas vraiment comment répondre. Ce n'était pas l'acte en elle-même qui le mettait ainsi. Il s'agissait beaucoup plus de la personne avec qui il risquait – et c'est bien un risque – de le faire. Pour l'énième fois, il se racla la gorge. Signe peu constructif de sa gêne.

« Hé bien… Pas vraiment, non. Enfin… Je n’en sais rien, se désola-t-il. Mais comment je pourrais le savoir aussi ? »

Car oui, c’est complexe. Il fallait déjà qu’il se rende à l’évidence que quelque chose en lui n’était pas dans les catégories de sa mère. Ensuite, si cela se trouvait, l’homme sur lequel il avait potentiellement cette attirance ne la ressentait pas et ne voulait que s’amuser. Et enfin, il pourrait se mettre à réfléchir sur la question. Mais réfléchir, c’est un concept abstrait, pas un objet matériel ou qui se retransmet dans la possession corporelle. César ne savait pas, étant un débutant. Oui, César débutait et Art semblait prêt tout lui dire pour le faire évoluer.

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