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keep telling me lies, they're killing me slowly. (toma)

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keep telling me lies, they're killing me slowly. (toma)
Mer 19 Sep - 21:43
La clé tourne dans la serrure de l’appartement, ouvrant le battant après une longue journée de travail. Pourtant, aucun sentiment de plénitude ne se répand dans la pièce. Les clés paraissent trop légères malgré les innombrables porte-clés qui jouxtent deux petites clés – celle de l’immeuble et celle du meublé. Mon cœur se sert alors que pour la énième fois, je constate l’absence du pendentif de Nonna. Je pince les lèvres, reste un instant coincée sur le pas de la porte, sans parvenir à me convaincre qu’il me faut rentrer pour me reposer. Demain, j’ai cette grosse pièce à finir de tatouer sur le mollet d’un client, il faudrait que je me repose. Mais non, je me sens prise par l’envie d’accomplir quelque chose, de faire un pas supplémentaire dans la quête de ce qui m’appartient. Abandonnant rapidement mon sac à dos à l’intérieur – pour ne plus risquer de balader ce qui me tient à cœur sous son nez –, je ne tarde pas à quitter le calme de l’appartement. Je livre mon corps au crépuscule, regagne la nuit et sa morsure froide qui m’attaque le visage. Il y a encore quelques instants, je me maudissais d’être rentrée si tard, d’avoir travaillé jusqu’à une heure avancée au salon de tatouage. Mais la fatigue a quitté mes épaules, remplacée par une énergie nouvelle tandis que je m’auto-congratule d’être rentrée pile à l’heure pour la voir. Mon ventre vide n’envoie aucun signal de faim. Mes mollets douloureux semblent soudainement plus légers. Comme si tous mon corps s’était mis en sourdine dans l’attente de ces retrouvailles. Seul mon esprit continue à turbiner à toute vitesse, cherchant une façon de la coincer. Mes pas finissent par me porter au bas de la rue, deux blocs plus loin. La porte du Rabbit Hole me fait face, exhibant son logo sur la paroi vitrée – deux lapins qui s’observent, près à se rentrer dedans. De l’intérieur monte des éclats de voix, des clameurs désormais habituelles, des échos d’une musique couverte par les cris. Mes prunelles prennent le temps de scruter les visages, de détailler les personnes présentes, à travers la vitre. Enfin, mes iris accrochent une chevelure blonde. Mes muscles se tendent, ma respiration s’arrête, mise en pause par l’attente. La jeune femme se retourne finalement. Mais ce n’est pas elle. Un soupir s’échappe de mes lèvres entrouvertes alors que mon corps s’anime de nouveau. Je pousse la porte du bar, m’engouffre à l’intérieur. Aussitôt, mes pas me mènent au comptoir auquel je ne tarde pas à m’accouder alors que je me hisse sur un tabouret. « Salut ! Un shot de tequila s’il te plait. » glissé-je au barman, me préparant à l’attendre. Le serveur est devenu une connaissance au fil du temps, à force de verres commandés et d’heures passées à user les tabourets du bar ; ce qui m’a permis de rapidement laisser tomber le vouvoiement, même si je n’en oublie pas les bonnes manières. J’espère simplement qu’il me ramènera vite mon shot, car j’en ai besoin pour patienter.
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keep telling me lies, they're killing me slowly. (toma)
Mar 25 Sep - 14:21
Mes doigts tapent plus vite sur le clavier que ce que mon cerveau ordonne. Ca a toujours été comme ça et pourtant je ne commets que peu d’erreurs. C’est un don il paraît et je ne vais pas m’en plaindre. La journée est compliquée et blondie ne me lâche pas d’une semelle. J’enchaîne les recherches stupides, des téléphones à localiser, des mots de passes d’ado de seize piges à craquer. Franchement, c’est gâcher ce que je sais faire. N’importe quel informaticien un tant soit peu qualifié pourrait le faire. C’est ridicule. Mais je dis rien, je serre les dents parce que de toute façon, je n’ai pas trop le choix. Un jour je lui dirai de se taire mais pour le moment, oui, je serre les dents. Elle est bizarre depuis cette infiltration qu’on a du faire toutes les deux, elle est encore plus exécrable. J’ai l’habitude de ses coups de sang mais oui, c’est sur qu’elle est plus que chiante. Je soupire et tape mes comptes rendus que j’envoie par mail avant d’éteindre mon ordinateur. J’ai déjà bossé une heure de plus que ce que j’aurai du. Alors je ne vais pas m’éterniser plus longtemps. Déjà que j’ai loupé la soirée poker de ce soir, je ne vais pas travailler jusqu’à pas d’heures au lieu de me détendre. Je rentre donc rapidement chez moi, passe sous la douche, enfile les premiers vêtements que je trouve et me voilà prête. Dans une poche je glisse mon téléphone, dans l’autre mon portefeuille et une fois sortie, je glisse mes clés dans ma poche arrière. Pas besoin de sac pour aller dans un bar, ça n’a pas de sens. J’ai juste besoin de fric. Et encore, généralement les verres on me les offre. Mais bon ce soir je veux juste me détendre voilà tout. J’entre au Rabbit Hole, mon échappatoir préféré et me dirige vers le bar. Je m’installe juste au moment où ma voisine commande un verre. ” La même chose pour moi s’il te plait. “ Un sourire au barman, un sourire à Frankie. Ce serait difficile de ne pas la reconnaître. ” Salut. “ Voilà de quoi me changer les idées. La cible parfaite. ” Ca va ? “ Elle doit penser que je me fous d’elle à force mais moi ça m’amuse. De changer de prénom, de changer d’identité. Elle n’a pas besoin de savoir qui je suis, c’est pas le plus important ça. Je veux juste profiter du temps qu’elle a à m’accorder. Ou que je l’oblige à faire.
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keep telling me lies, they're killing me slowly. (toma)
Sam 27 Oct - 1:18
Accoudée au comptoir du bar, je ne tarde pas à commander ma boisson. Je suis déçue de ne pas l’avoir vue quelque part dans la pièce, mais en réalité, j’ai cette voix au fond de moi qui me souffle qu’elle ne va pas tarder à arriver. Comme un sixième sens ayant appris à la connaître par cœur, à force de faire attention à tous ses faits et gestes. A force d’avoir essayé de la cerner. Pourtant, elle m’échappe complétement. Véritable électron libre, elle est insaisissable. Tout est mystérieux chez elle, jusqu’à son prénom qui change sans cesse, ne s’ancre jamais dans le réel. Elle semble se plaire dans cette idée d’être un spectre, venant hanter des draps avant de disparaître sans laisser la moindre trace. Et alors que ma commande s’échappe d’entre mes lippes, il y a sa voix qui résonne. « La même chose pour moi s’il te plait. » Peut-être est-ce simplement dans mon esprit, peut-être est-elle vraiment là. Je tourne la tête et mes prunelles se posent sur elle. Elle est toujours là, toujours la même. Et pourtant, elle paraît différente, comme à chaque fois. Je vais encore devoir lui demander son nom, devoir apprendre à l’apprivoiser rien que pour une soirée, avant qu’elle ne s’échappe à nouveau. Une part de moi aime cette idée, alors que l’autre se maudit de penser ça, la déteste au plus haut point pour ce qu’elle m’a dérobé. « Salut. » « Salut. » répondis-je du tac au tac, lui rendant son sourire. Pourtant à l’intérieur je bouillonne. De rage ? De colère ? D’envie de lui sauter au cou ? Je n’en sais trop rien. « Ça va ? » J’hausse les épaules. Que lui répondre ? Au final, c’est ma détresse qui m’a emmenée ici, pas mon envie de la voir. C’est cette foutue impression de perdre pied, parce qu’elle me rend complètement tarée. « Et toi ? » J’adopte cette même façon de ne pas répondre aux questions qu’elle. J’entre dans une seconde peau créée de toute pièce, dans laquelle je me glisse pour lui correspondre, rentrer dans son jeu. « Alors… Qui es-tu aujourd’hui ? » C’est le moment que choisit le barman pour nous apporter nos verres. Je pousse l’un des shooters en direction de la blonde, avant d’entourer l’autre de mes phalanges. Le soulevant, j’adresse un signe de tête à l’insaisissable spectre, comme une façon de dire « à la tienne ». La tequila vient enflammer ma trachée avant que je ne repose le shooter sur le comptoir du bar, provoquant un bruit sourd au moment où les deux matières différentes entrent en contact. « La même chose ! » indiqué-je aussitôt au barman. « Pour nous deux. » De mon index, je me désigne avant de montrer la blonde. Il paraît que certaines personnes trouvent que c’est de l’impolitesse de montrer quelqu’un du doigt, mais je n’en ai pas grand-chose à faire. Je suis déjà suffisamment chamboulée par le fait que je vienne de m’inclure dans un ensemble qui nous lierait, elle et moi. « Je meurs d’envie d’apprendre à te connaître. De tout savoir sur toi. T’es ma muse, en quelques sortes. » Je ne peux pas nier que ces diverses apparitions ont inspiré bon nombre de mes tatouages, entre fascination et mystère, rage et désappointement. Mais cette fois j’y crois, je vais parvenir à la coincer.
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Ven 1 Fév - 2:35
Je sais que je vais la voir. Je m'en doute. C'est évident. On se retrouve ici, c'est comme ça. Naturel même si elle ne semble pas toujours ravie de me voir. Enfin je pense que c'est surtout ce qu'elle ne voit pas qui la dérange. Moi. Parce qu'elle ne me connait pas. Alors que je sais tout d'elle. C'est facile de cracker des données informatiques, de savoir qui l'on a en face. C'est peut être aussi pour ça que je m'amuse à n'être personne ou tout le monde à la fois. C'est un jeu. Ca a commencé simplement et ça s'est amplifié. Je m'en amuse encore plus et c'est vrai qu'avec elle, c'est un véritable plaisir. Même si je sens bien que ça ne lui plait pas tant que ça. " Salut. " J'ai quand même droit à un sourire même si je sens bien qu'il cache autre chose. On a du mal à me cacher ce qu'on ressent. Surtout elle. Depuis le temps qu'on se croise j'ai appris à détecter pas mal de ses mimiques. Je n'ai pas de réponse réelle à ma question. " Et toi ? " J'ai le droit à une autre question en retour. Le B.A.BA de quand on fait la tête. Ce qui me fait sourire à mon tour. " Ca va, comme toujours. " Pourquoi je n'irai pas bien sérieusement ? Bon à part ma boss que j'ai sur le dos, mais c'est pas quelque chose de rédhibitoire. Puis la voir me rend toute guillerette. " Alors… Qui es-tu aujourd’hui ? " Je réfléchis quelques instants à la question, doigt posé sur mes lèvres, l'air pensif. " Hum... Gizele. " Elle est sympa Gizele. Nos verres arrivent sur cette réponse et voilà venue l'heure de se désaltérer. Je ne me fais pas prier pour le boire et à peine ce premier terminé que ma voisine en recommande deux autres. " La même chose ! Pour nous deux. " Je hoche la tête et tends mon verre. " Je meurs d’envie d’apprendre à te connaître. De tout savoir sur toi. T’es ma muse, en quelques sortes. " Je garde mon air surpris à l'intérieur, l'habitude de cacher ce que je ressens. Puis je n'ai pas vraiment envie qu'on sache ce que je pense. Notamment dans ce genre de situation. " Ta muse hein... A quel niveau ? " Je sais que je ne réponds pas à sa requête mais quel serait le plaisir dans tout ça si je me révélais totalement à elle ?
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keep telling me lies, they're killing me slowly. (toma)
Mar 26 Mar - 22:04
Ce n’est qu’un mirage. Un fantôme. Une vague image de ce que je voudrais faire. La jeune femme qui me fait face n’existe pas réellement, elle n’est qu’un masque qui cherche à dissimuler les traits d’une vraie personne que j’aimerais détester. Mais je n’y parviens pas, car chaque nouvelle personnalité me donne envie d’être explorée, de partir à la découverte d’un nouvel être, d’une nouvelle âme. Foutaises qui parviennent à tromper ma sensibilité, mais ma raison ne tarde jamais à refaire surface. Le visage fermé, j’évite de répondre à sa question. Elle se fiche de savoir comment je vais en réalité. Elle doit se douter que je ne suis pas là par plaisir ; les jeux de rôle ne sont pas mon fort et je sens bien que mon visage est plus fermé qu’à l’accoutumée. A vrai dire, j’en ai assez des questions de courtoisie, des faux semblants. J’ai besoin d’être fixée sur la personne qu’elle est vraiment. Et cela commence par savoir qui elle est aujourd’hui. «  Hum... Gizele. » Elle répond après une marque d’hésitation. Ce n’est même pas qu’elle est dérangée, c’est simplement qu’elle se fout de moi ouvertement. Je pince les lèvres, tente de ravaler ma fierté alors que je finis par lâcher : « Joli prénom. Peu commun. » Me détournant d’elle, de son visage, je m’adresse au barman. Deux nouveaux verres. On va en avoir besoin. Je le regarde s’affairer derrière le bar alors que je finis par prononcer des mots que je n’aurais jamais imaginé dire face à elle. Je laisse éclater la vérité au lieu de laisser place à ma colère. L’énervement n’a jamais porté ses fruits, signe qu’il s’agit d’une mauvaise stratégie. Il me faut l’amadouer, du mieux que je peux. « Ta muse hein... A quel niveau ? » Elle ne se dévoile pas mais semble tout de même mordre à l’hameçon. Au moins un peu. « Je suis artiste. En quelques sortes. » Oui, forcément. Sinon, en quoi serait-elle ma muse ? « Tatoueuse. J’aide les gens à graver leurs souvenirs et leurs idéaux sous leur peau. Et quelques fois, on me demande d’imprimer mes propres dessins sur un bras, une cuisse… Peu importe. » Je me tourne finalement vers elle, lui décoche un semblant de sourire. Le premier qui vienne réellement de moi depuis qu’elle est arrivée. « C’est ton histoire que je dessine sur mes flashs. Enfin, l’histoire de Reina, de Kate, de Maureen et de toutes les autres. » Toutes des identités qu’elle m’a donné comme étant siennes. « J’ai hâte d’ajouter Gizele à la liste des souvenirs indélébiles. A Gizele ? » proposé-je en agrippant le verre que le barman venait de déposer devant moi. Je le soulevais, l’approchais de la jeune femme, attendant qu’elle trinque avec moi.
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Sam 13 Avr - 3:59
" joli prénom. peu commun. " je lui souris. j'aime bien gizele oui. un vrai bout en train. enfin un peu comme toutes les autres. on m'a demandé un jour si ça ne me fatiguait pas tout ça. si j'en avais pas marre. bah en fait non. pas du tout. je ne m'en lasse pas. et justement je me ferai bien chier si je n'avais pas ça pour m'amuser dans la vie. enfin je crois. non j'en suis sure. " merci bien. " c'est peut être peu commun mais je ne pense pas être ... commune. alors ça m'va bien. le barman s'occupe de nous et ça m'va bien aussi. j'crois pas être compliquée comme nana. malgré ce qu'à l'air d'en penser frankie. mais faut dire que vraiment elle m'interpelle. oui oui avec cette histoire de muse. je ne sais pas trop ce qu'elle entend par là et ça m'intéresse. " je suis artiste. en quelques sortes. " je connais son métier, j'ai fais des recherches sur elle. comme sur toutes les personnes que je rencontre d'ailleurs. c'est un passe temps comme un autre. on m'a déjà dit que c'était pas très très légal mais bon j'm'en fiche. " tatoueuse. j'aide les gens à graver leurs souvenirs et leurs idéaux sous leur peau. et quelques fois, on me demande d’imprimer mes propres dessins sur un bras, une cuisse… peu importe. " je me penche vers elle, la tête appuyée dans ma main, je la regarde attentive. parce que j'ai envie d'en savoir plus. et son sourire m'encourage dans ma quête. " c’est ton histoire que je dessine sur mes flashs. enfin, l’histoire de reina, de kate, de maureen et de toutes les autres. " ah oui je me rappelle d'elles. forcément. elles sont cool aussi. enfin kate a un caractère de merde mais sinon elles sont sympas. " j’ai hâte d’ajouter gizele à la liste des souvenirs indélébiles. à gizele ? " je trinque avec elle. " a gizele. " une gorgée bue et je reviens à elle. comme une abeille attirée par du miel. " donc tu tatoues en pensant à moi. et ça donne quoi ? les gens aiment ? " bah oui, ça m'intéresse. et je suis curieuse. beaucoup trop curieuse. et surtout j'aime passer du temps avec elle. j'comprends toujours pas pourquoi d'ailleurs.
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Mer 29 Mai - 22:46
Je lève mon verre, trinque en l’honneur de son identité du jour. C’est ridicule, je déteste ses diverses personnalités, exècre la façon dont elle se paye ma tête. Et pourtant, j’adule cette capacité à être tout le monde et personne à la fois. Plus liquide que solide, la blonde est insaisissable, capable de se fondre dans n’importe quel contenant, se montre en mesure de passer n’importe quelle barrière. Elle est imprévisible et cette simple notion m’attire comme une luciole serait irrémédiablement appelée par la lumière. « A Gizele. » Réponse survenue en réponse à mes mots, qui parvient à m’arracher un sourire. Mi-sincère mi-factice, il disparaît dès que le verre rencontre mes lèvres. Effacé par une simple gorgée d’alcool. La blonde est alors la première à céder, la première à relancer la conversation. Esquisse d’une inversion des rôles indécise. « Donc tu tatoues en pensant à moi. Et ça donne quoi ? Les gens aiment ? » Curiosité nullement dissimulée. Je secoue la tête alors que mes phalanges viennent déposer mon verre sur la table, que mes prunelles accrochent celles de la jeune femme. « Non. » Mot dur qui claque dans l’air. « Ils adorent. J’ai des messages tous les jours pour me demander si j’ai de nouveaux flashs. » Haussement d’épaules alors qu’un sourire vient prendre place sur mes lèvres. Je décoche un regard en coin en direction de la blonde. Même en pensée, je me refuse à l’appeler Gizele. Ce nom, ce n’est qu’une image. Ce n’est pas elle. « T’es une célébrité dans ton genre. Les gens s’arrachent ce que tu représentes. Enfin, ce qu’elles représentent, toutes. Et tu peux quand même marcher incognito dans la rue. » Léger rire qui s’échappe de mes lèvres entrouvertes. L’alcool aidant, je me décoince peu à peu, parviens presque à trouver que je suis en train de passer un bon moment. Le médaillon de Nonna est en train de s’échapper de mon esprit, pourtant il ne faut pas que je le perde de vue. « A vrai dire, je te dois presque la réussite du salon. Il a pas mal décollé depuis que je te connais. » Mon regard se décroche du sien, vient se poser sur l’écran du smartphone que je viens de sortir de ma poche. Je le déverrouille rapidement, bascule sur la galerie avant de le tendre dans sa direction. Ainsi, elle peut regarder ce qu’elle est parvenue à inspirer alors que les photos des divers tatouages que j’ai pu réaliser défilent devant ses yeux.
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Jeu 6 Juin - 2:15
" non. " je la regarde, la dévisage. comme si je ne comprenais pas ce simple mot. il n'est pourtant pas compliqué. court, évident. mais... " ils adorent. j’ai des messages tous les jours pour me demander si j’ai de nouveaux flashs. " et là j'éclate de rire. elle est douée frankie. vraiment douée. ménager le suspens comme ça et me balancer ni vu ni connu une autre vérité. elle m'amuse beaucoup. puis elle a du répondant en plus d'être plutôt jolie. ce n'est pas qu'une coquille vide, tout à son avantage. " t’es une célébrité dans ton genre. les gens s’arrachent ce que tu représentes. enfin, ce qu’elles représentent, toutes. et tu peux quand même marcher incognito dans la rue. " j'avoue que j'ai un peu de mal à la suivre. enfin surtout à comprendre à quoi peuvent ressembler ces images, ces représentations de moi. de mes mois. " à vrai dire, je te dois presque la réussite du salon. il a pas mal décollé depuis que je te connais. " je souris et reprends une gorgée de mon verre. " oh oui ? ravie pour toi alors. " j'attrape ce téléphone qu'elle me tend, comme une réponse à la requête silencieuse formulée juste auparavant. même pas besoin de demander qu'elle me fournit ce que je cherchait. les images des tatouages. pour que je me fasse une idée. je parcours les photos mais j'ai un peu de mal à tout saisir. " ton travail est magnifique mais tu m'expliques ? enfin ce qu'ils représentent, ce que je... t'inspire ? " c'est quand même pas une demande que je pensais prononcer un jour je dois bien le reconnaître. je fais défiler les photos encore quelques secondes avant de me rapprocher d'elle. je m'arrête sur l'une d'entre elles et lui montre le cliché pour avoir les explications demandées. " celle là par exemple c'est quoi ? " je me transforme en gamine impatiente d'avoir une histoire pour la divertir.
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Sam 22 Juin - 1:49
Je lui parle à cœur ouvert et c’est un exercice étrange. J’ai l’impression de me mettre à nue, de me dévoiler plus que je ne l’ai jamais fait auprès de la blonde. Pourtant, je me suis longtemps répété qu’elle n’était qu’une voleuse, qu’elle ne méritait pas que je la laisse entrevoir quoi que ce soit. Une cinglée ayant trop regardé Martin Matin en prenant son petit déjeuner, et qui avait fini par croire qu’elle pouvait changer d’identité chaque fois que son réveil sonnait. Ou simplement quelqu’un qui faisait exprès de me faire tourner en bourrique. Option qui semblait bien plus vraisemblable concernant la blonde. Et si ce simple fait me laisse bouillonnante de colère, il y a aussi un sentiment d’apaisement qui vient avec le fait de se confier sur ce qu’elle m’inspire. Ce n’est pas comme si elle risque de mal le prendre. Tout ça, tout ce qu’elle me montre, ça ne peut pas être elle. Parce que ces personnalités, ces êtres, sont bien trop différents pour correspondre à une seule et même personne. Elle est juste sacrément bonne actrice. Je me laisse même aller à lui parler de mon salon de tatouages : mon deuxième bien le plus précieux, après le pendentif de ma grand-mère. Sauf qu’elle ne risque pas vraiment de pouvoir me le voler celui-là. « Oh oui ? Ravie pour toi alors. » commente-t-elle avant d’attraper le téléphone que je tends dans sa direction. Elle prend le temps d’observer mon travail et pour la première fois, j’ai l’impression de distinguer une légère confusion sur son visage. « Ton travail est magnifique mais tu m'expliques ? Enfin ce qu'ils représentent, ce que je... T'inspire ? » C’est difficile à expliquer comme ça, surtout que la blonde ne me regarde pas, continue à faire défiler les photos sur mon écran. Elle finit pourtant par redresser la tête, me désignant un tatouage. « Celle là par exemple c'est quoi ? » Mes yeux se posent un instant sur la tête de crocodile habillée d’un masque vénitien. Un sourire se dessine aussitôt sur mes lèvres. Je l’aime bien celui-là. C’était l’une des premières personnalités de la blonde que j’ai pu découvrir. « Ça c’est Angela. Adoptée par des italiens. Discrète, un peu timide, d’où le masque. Mais en même temps très coquette, bien maquillée et en robe de soirée. D’où les atours sur le masque, qui représente aussi bien ça que ses origines italiennes. Le crocodile, c’est parce qu’elle se mordait souvent l’intérieur de la joue. Et que le reste du temps, elle souriait avec toutes ses dents. » Je m’attarde sur des détails, mais c’est parce que je les connais par cœur, toutes ses personnalités. Parfois, il m’arrive de relire les récapitulatifs que j’ai dressé dans mon journal afin d’essayer de déceler quelque chose sur la véritable personnalité de la blonde. Mais ça n’a jamais été très concluant. « Des fois je me demande ce que ça donnerait si j’avais à te dessiner toi. La vraie toi. Pas tes multiples facettes. » Mots regrettés presque instantanément, qui m’obligent à me détourner afin de dissimuler ma gêne. Un simple signe en direction du serveur et le voilà qui nous apporte déjà deux nouveaux verres. Et c’est pour le mieux.
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Lun 29 Juil - 3:28
j'ai du mal à me dire que mes histoires peuvent l'inspirer pour des tatouages. c'est fou quand on y pense. mais ça me plait. et surtout ça me plait de savoir ce qui a pu l'inspirer sur le tatouage que je lui montre. parce qu'un crocodile avec un masque vénitien c'est vraiment pas commun. et là comme ça, je ne sais pas ce qui a bien pu lui donner cette idée folle. " ça c’est angela. adoptée par des italiens. discrète, un peu timide, d’où le masque. mais en même temps très coquette, bien maquillée et en robe de soirée. d’où les atours sur le masque, qui représente aussi bien ça que ses origines italiennes. le crocodile, c’est parce qu’elle se mordait souvent l’intérieur de la joue. et que le reste du temps, elle souriait avec toutes ses dents. " je souris et hoche la tête en me rendant compte qu'au final, on reconnait bien sur le dessin ce qu'elle décrit. " ah oui bien vu. je l'aime bien angela. visiblement toi aussi non ? je pourrai être angela si tu voulais. " c'est une première. en fait c'est surtout la première fois qu'on s'intéresse à ce que je raconte à ce point. elle a pris le temps, elle a noté, elle a compris qui était angela. et elle l'a transformé en tatouage. j'ai du mal à la comprendre frankie. et pourtant j'ai envie de lui faire plaisir. c'est totalement incompréhensible. " des fois je me demande ce que ça donnerait si j’avais à te dessiner toi. la vraie toi. pas tes multiples facettes. " elle fuit mon regard et commande une autre tournée. je ne vais pas m'en plaindre. mon verre est vide. " tu crois que tu ne l'as pas encore rencontrée ? la vraie moi je veux dire. " non, elle ne l'a jamais rencontrée je confirme. enfin il y a toujours un peu de moi, un peu de toma dans toutes ces personnalités. tout ça mis bout à bout elle peut avoir un aperçu de moi. " si tu dois faire un condensé de toutes les fois où l'on s'est vues y'a quoi qui ressort ? " j'aime bien quand elle me parle de moi. c'est pas du tout être narcissique c'est plus sa vision des choses qui m'intrigue et m'interpelle. et c'est ça qui plait.
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keep telling me lies, they're killing me slowly. (toma)
Lun 12 Aoû - 14:19
Elle fixait l’écran face à elle, détaillait du regard le tatouage qui lui faisait face durant quelques instants, avant de finalement se lancer dans son explication. Elle n’avait même pas besoin de ressortir son carnet pour savoir qui était Angela. C’était comme si elle connaissait par cœur chacune des personnalités que la blonde lui présentait. Et pour cause, elle avait passé tellement de temps à y réfléchir, les retourner dans tous les sens et les dessiner afin d’en faire des tatouages, qu’elle connaissait chacune de ses facettes sur le bout des doigts. Aussi se laissait-elle aller à ses explications, les laissant défiler de façon quasi-automatique. A force de tout noter, Frankie avait une excellente mémoire. Et elle se souvenait exactement du moment où il lui avait fallu apposer ce tatouage sur la peau d’une inconnue. Une grande blonde qui parcourait le monde, à la recherche des meilleurs spots de surf. Alors qu’elle finissait ses explications, la Girodano redressait le visage en direction de Toma, cherchant à intercepter sa réaction. Durant quelques instants, elle eut l’impression que la blonde était touchée par ce qu’elle venait de voir, par ce qu’elle venait d’entendre. Mais c’était sûrement elle qui se faisait des idées. « Ah oui bien vu. Je l'aime bien Angela. Visiblement toi aussi non ? Je pourrai être Angela si tu voulais. » suggérait la blonde. Mais Frankie secouait la tête à la négative. Non pas qu’elle n’aimait pas Angela. Mais il y avait bien autre chose. « Ce n’est pas Angela que j’ai envie que tu sois. » Sa voix était assurée, mais le reste de son attitude montrait clairement qu’elle n’était pas certaine de la réaction que pourrait avoir la blonde. Mais après tout, Franie pouvait bien tenter sa chance. Elle n’avait rien à perdre et la blonde lui avait déjà pris ce qu’elle avait de plus précieux. C’était la blonde qu’elle avait envie de découvrir. Pourtant, cette requête la rendait nerveuse, l’obligeait à détourner le regard afin de commander deux nouveaux verres. « Tu crois que tu ne l'as pas encore rencontrée ? La vraie moi je veux dire. » L’italienne esquissait une légère moue. Non, vraiment, elle ne pensait pas l’avoir déjà vue. « Si tu dois faire un condensé de toutes les fois où l'on s'est vues y'a quoi qui ressort ? » finissait par réclamer la blonde face à son silence. C’était une question pour laquelle il était dur de donner une réponse claire et précise. Il y avait tant de choses que Frankie ressentait en la regardant, qu’elle ne savait pas par où commencer. Finalement, elle dégainait un stylo de sa poche, attirant une serviette à elle pour esquisser quelques traits sur le papier. Ce n’était pas le meilleur support, mais ce serait suffisant pour ce qu’elle avait à faire. Elle commençait par dessiner un oiseau, parfait mélange entre un corbeau et une pie : mauvaise présage mêlé au vol – celui du pendentif de sa Nonna. Le volatile avait un bandeau au-dessus du bec, à la façon d’un masque de Zorro, héros énigmatique. Il reposait d’ailleurs sur un arbre formant un point d’interrogation, dont les racines s’enfonçaient profondément dans la terre. Une légère brume venait rendre l’ensemble un peu flou, comme un effet glitch naturel. Finalement, Frankie tournait le morceau de papier en direction de la blonde. « C’est ça qui ressort. Une énigme. Un masque. Un oiseau, à la fois insaisissable et à la recherche d’une nouvelle proie. » Elle haussait les épaules. Il n’y avait rien d’autre à ajouter. « Ça et le brouillard que tu jettes dans mon esprit à chaque fois. » Elle agrippait la boisson que le serveur venait de leur ramener, la buvait d’un seul coup. Puis, elle venait ajouter l’adresse de son salon de tatouage sur le papier. « J’te le laisse. Je dois rentrer, mais tu peux passer au salon un de ces jours. Je te montrerai le reste. » Elle haussait les épaules avant de reculer sa chaise. Elle doutait que la blonde mette un jour les pieds dans son salon, mais rien ne l’empêchait d’essayer. En tout cas, elle sentait que l’alcool commençait à lui monter à la tête, que c’était sur elle que son propre piège se refermait. Et elle ne voulait pas que la blonde finisse dans son lit, pas ce soir-là. « J’te souhaite une bonne fin de soirée. » lâchait-elle finalement en lui adressant un geste. Puis, elle tournait les talons afin de regagner la rue, pour s’éclipser loin de la blonde.
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