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promise not to fall. (PEREZ BROTHERS)

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promise not to fall. (PEREZ BROTHERS)
Jeu 21 Fév - 12:30

promise not to fall
FRANCES && [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


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Un hurlement déchire la pièce, un cri qui résonne inlassablement comme l’écho d’un damné. Allongé de force sur cette table, les poignets et les chevilles rivés par des sangles en cuir, le dos collé sur le béton poisseux. Ils ont des mains vicieuses, une sérieuse tendance à infliger la souffrance. Un nouveau hurlement perce la gorge du major. Ils approchent alors près de sa plaie au torse un peu de sel avant de se mettre à rire. Ils ne le répéteront pas d’après leur Anglais approximatif, ils veulent les informations, et ils ne diront rien, jamais rien, les deux soldats américains préfèrent ne rien dire, ne pas trahir leur patrie, et de toute façon ils savent que ne rien dire ça leur garantis la vie, ils ne les tueront pas tant qu’ils n’auront pas ce qu’ils veulent, lorsqu’ils auront parlé, ils perdront plus que leur tête dans un sens psychologique. Quelques cristaux finissent par tomber et il se met à pousser des cris de douleurs comme jamais il n’en a lâché. C’est impossible de résister à ces sensations qu’il ressent. Cette affliction ronge la peau et il en pleure avant de sombrer dans l’inconscience quelques secondes. Et ils ne le laissent pas partir non, ils préfèrent le réveiller car c’est plus drôle pour eux, ils peuvent le voir souffrir, et c’est ce qu’ils désirent après tout, rien d’autre. Les informations, ce n’est qu’une façade et ils le savent, les deux américains le savent, les extrémistes ils s’en fichent, ce qu’ils veulent c’est passer un message, et ce message c’est la souffrance des deux individus.
Ils le laissent à nouveau tranquille après une heure de torture et le remettent dans la cellule. La lourde porte se referme et il regarde son camarade partir avec eux, pour une nouvelle séance. Il se roule en boule au fond de la pièce et pose ses mains sur ses oreilles, il n’en peut plus d’entendre son soldat hurler, car il sait que ce qu’il subit est pire, et c’est justement le but, c’est pour le briser lui qu’ils font ça, pour qu’il craque en entendant celui qu’il a à charge subir des supplices inimaginables. « Pitié, que ça s’arrête. » Il a perdu toute notion du temps, ça peut faire un mois ou trois qu’ils sont là, ça ne fera aucune différence. Il ne reste que la douleur et cette odeur de sang mêlée à celle de l’urine et de leurs excréments. Ils les laissent dans un endroit inimaginable, dans une cellule qu’ils nettoient pas, les seuls repas qu’ils ont c’est une fois par jour et trois verres d’eau, un le matin, un le midi et le soir. Rien d’autre, leurs vêtements sont en lambeaux, à chaque heure ils meurent de froid, de faim et de douleur, comme un feu qui ravage petit à petit les esprits les plus forts. Le premier cri et il ne peut pas l’entendre, enfin, il le peut, mais il ne le veut pas, alors il se tape la tête contre un mur pour s’évanouir sous l’effet de la douleur. Un coup, deux coups, trois coups, ce n’est qu’au quatrième que la douleur l’aveugle et le fait sombrer dans l’inconscience, dans un monde noir, semblable à l’idée qu’il se fait de la mort.


△ ▽ △


Une main se pose sur son épaule, il sursaute en poussant un cri incroyable, il ne faut que quelques secondes pour qu’il émerge de son cauchemar, le corps transpirant et le plaid collant à sa peau imbibée d’une sueur âcre qui clairement ne sent pas la rose. Frances dans le réflexe qu’il conserve attrape le Glock 17 qu’il garde toujours sur lui lorsqu’il dort, il retire la sécurité et vise. Vieille habitude de militaire, vieille habitude d’un homme torturé pendant six mois. Le canon de l’arme se pose immédiatement sur la tête de la personne qui l’a sorti de cet affreux rêve. Il a un regard apeuré, un homme brisé, un homme qui ressent une terreur incroyable. « Putain, mais t’es qui merde ? » Sa voix est faible, presque rauque, il a soif, depuis combien de temps l’ancien major n’a pas bu un verre d’eau ? Et il finit par arriver à faire la mise au point avec ses yeux et c’est le visage de son petit frère qu’il voit. « Oh… Alan… je suis désolé, dit-il tout doucement en abaissant son pistolet qu’il pose sur le canapé sur lequel il dort tout en remettant la sécurité pour éviter un tir hasardeux dû à une mauvaise manipulation de l’objet.
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