everybody but you [Stevens sib']

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everybody but you [Stevens sib']
Jeu 8 Nov - 19:00
T'avais qu'une envie, fermer les yeux et t'effondrer sur le clavier de ton ordinateur. Probablement pas une bonne idée, tu risquais pas d'avancer comme ça. Tu risquais plutôt de te retrouver avec des pages entières de caractères et symboles incompréhensibles. Non, tout sauf une bonne idée. Puis il fallait à tout prix que tu avances ce truc. Les cernes sous tes yeux montraient au monde extérieur - que tu ne te forçais même plus à aller voir - que tu étais là, à travailler, depuis bien trop longtemps déjà.
Tu te dis qu'en continuant comme ça, tu bougerais pas d'un pouce, alors une idée te vint. Géniale, l'idée. Celle du siècle. Une pause. Petite. Histoire de décrocher de l'engin. C'es après t'être étiré longuement, comme un chat, que tu te levas. Lentement, pas de gestes brusques pour ton corps et ton cerveau tous deux endormis. Tu t'es dirigé lentement vers la cuisine du loft. Le sol glacé a surpris tes pieds nus. Un café, un sandwich rapide pendant que t'étais assis sur le plan de travail.
Puis, le truc. T'attendais personne. Même pas une livraison, une voisine ou quoi. Rien. Mais ça a frappé. Le bruit d'un poing cognant contre la porte. Il t'a fait sursauter, ce bruit. Tu te creusais la tête, tu voyais pas qui ça pouvait être. Puis c'était un peu tard, alors qui pouvait venir ? C'est comme ça que t'es parti ouvrir, à 19h, en pyjama, pieds nus, ton sandwich dans la bouche, pour découvrir... Ta soeur. Tu sentais déjà l'embrouille à plein nez. Et ton cerveau fatigué ne fit même pas le lien avec le fait qu'elle soit à LA, quand elle était sensée habiter à New York avec papa et maman. Tu t'es juste contenté de soupirer, avant de partir t'échouer sur le canapé comme une baleine. Sans même lui dire bonjour, sans même fermer la porte. T'imaginais bien qu'elle allait rentrer, de toute façon. Et qu'elle allait te reprocher ton manque de présence, ces dernières années. Et de pas avoir donné de nouvelles. Et sûrement d'autres choses, comme le coup du lave-vaisselle quand vous étiez gosses, même si ça aurait servi à rien. Mais avant qu'elle ouvre la bouche, tu as parlé. "Rüen. T'aurais pu prévenir, avant de passer, je t'aurais fait un sandwich..." Tu ricanes un peu, mais ça t'agace, faut l'avouer. "J'étais en train de bosser, là. Puis pourquoi t'es à LA, au juste ?! Papa et maman sont au courant, au moins ?" Tiens, ça avait enfin fait tilt dans ta tête. D'un côté, t'avais envie qu'elle te laisse tranquille, mais de l'autre, t'étais heureux de la revoir, ta frangine. Même si ça te tuerais de l'avouer. De lui avouer. Tu t'es redressé dans le canapé, croisant les pieds sur la table juste devant, histoire de faire un peu de place, si elle veut s'asseoir. Pas que tu l'invites. Mais qu'est-ce qu'elle faisait là, sérieusement ?!

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Mar 13 Nov - 17:52
colocataires stevens
with Timothy & Rüen
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Oh, son frère allait entendre parler d’elle. C’était sûr. Il avait décidé de vivre seul à LA ? Ouais, ben Rüen, elle n’était pas d’accord. Alors elle avait fait ses valises, seulement quelques mois après que la nouvelle soit parvenue à ses oreilles, et elle était partie. Elle n’allait tout de même pas laisser son sauveur, son casse-pied de frangin, s’en tirer aussi facilement. Alors elle avait voyagé. C’était long. EN plus, elle avait une valise assez grosse. Et un sac à dos. Et un sac à main. Bref. De quoi voyager pour bien longtemps. Et pour cause, elle comptait bien s’incruster chez son bro, sans même qu’il ait quelque chose à dire. Il n’était pas d’accord ? Ben il n’avait qu’à pas se barrer à l’autre bout du pays comme cela. Tant pis pour lui. Bon. Première chose à faire, trouver son adresse. Elle l’avait, bien entendu, mais la trouver en plein Los Angeles était assez compliqué lorsqu’on y venait pour la première fois. Et elle n’avait pas envie de payer un taxi. Déjà, parce qu’elle n’avait pas encore de boulot, mais aussi parce qu’elle pouvait découvrir une partie de la ville, tout en demandant son chemin. Et elle n’était pas déçue, la ville était franchement sublime. Elle méritait bien son nom de ville des anges. Le soleil était au rendez vous. Bon. Plus vraiment à cette heure là. Mais on sentait u’il était au rendez vous presque chaque jour. Et puis, elle avait pu voir le Hollywood Boulevard. Et wow. C’était incroyable. D’ainsi pouvoir reconnaître quelques célébrités, de pouvoir s’émerveiller devant cette ville qui semblait presque irréelle.

Et puis, une fois arrivée dans le quartier de son frangin, elle avait, sans aucun problème, trouvé la porte de son loft. Elle sourit, en s’imaginant la tête qu’il allait faire. Oh, elle le connaissait bien. Elle le connaissait depuis toute sa vie. Elle l’avait connu en Lydia, et désormais en Timothy. Cela ne changeait rien à son comportement. Mais au moins, elle savait à quoi s’attendre. Elle toqua. Une fois. Deux fois. Trois fois. Son plus beau sourire sur son visage. Et soudain, un rire éclata. Elle ne s’attendait pas à ça. Son frère, en pyjama, un sandwich dans la bouche. EN PYJAMA. A 19 HEURES. Elle était pliée, alors qu’il allait s’asseoir, et qu’elle entrait. De toutes façon,s il n’aurait pas pu la chasser. Elle fit entrer sa valise, et se demanda s’il avait deviné. Deviné qu’il av ait désormais une colocataire. Ben oui, parce que ça servait à ça aussi, les frangins. A partager les apparts. T’inquiètes, j’ai déjà manger… Tu sais… Dehors… Dans le monde réel. Petit rictus, petite boutade. Elle avait bien vu les cernes sur le beau visage de son frère. Fallait dire que son frère avait le visage de belle demoiselle que Lydia avait aussi, avant. Et Rüen l’avait toujours trouvée plus belle qu’elle. Mais elle ne lui aurait jamais dit. Ni à lui. Après tout, l’avouer reviendrait à admettre sa défaite face à son frère. Oui, papa et maman sont au courant. Ils ont même dit que tu devais bien me traiter, pendant que je vais habiter ici. Elle eut un autre rictus. Et enleva ses chaussures, pour ensuite trainer sa valise dans un coin. Et oui frangin. Je vais rester là. Je ne compte pas repartir à New York. Elle était toute sourire, alors qu’elle venait s’affaler dans le canapé à ses côtés. T’es content, hein ? Comme s’il allait l’admettre. Enfin. Pas grave, elle savait qu’il n’arriverait pas à la jeter dehors. Et nul doute qu’il savait cela aussi. Rüen pouvait être bien plus peste que lui, et nul doute qu’elle gagnerait quoiqu’il arrive. Il n’avait plus qu’à abandonner, et lui montrer sa chambre.
Fortiche la frangine.


electric bird.




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everybody but you [Stevens sib']
Mar 11 Déc - 15:18
Elle se marrait bien, la petite. Elle se foutait de toi. Elle t'envoyait de petites piques. Comme une petite soeur agaçante le ferait ; pour cela elle était douée, Rüen. "T’inquiètes, j’ai déjà manger… Tu sais… Dehors… Dans le monde réel." Tes yeux ont roulé vers le ciel, tu vas pas mentir. Ca commençait bien, cette histoire. T'attendais impatiemment qu'elle réponde à tes questions. Ce qu'elle fit rapidement, te surprenant. Dans tes souvenirs, elle aurait pris son temps juste pour le plaisir de te faire enrager. "Oui, papa et maman sont au courant. Ils ont même dit que tu devais bien me traiter, pendant que je vais habiter ici. Et oui frangin. Je vais rester là. Je ne compte pas repartir à New York." Tu peux pas t'empêcher de la regarder, bouche ouverte. C'est pas possible. C'est un cauchemar. Tu vois que ça. Ta tranquillité, t'y tenais. Et ce petit machin aux mèches roses, là, t'avais pas envie de le surveiller. T'étais pas baby-sitter, aux dernières nouvelles !"Toi ? Habiter ici ? Tu peux toujours rêver, ouais ! Et papa et maman ont rien à dire par rapport à ça. J'suis majeur, c'est chez moi, si je veux pas de toi, je peux..." Tu t'arrêtes en la voyant enlever ses chaussures. Et elle continue, comme si t'avais rien dit, comme si tu venais pas déjà de te plaindre. En plus qu'elle prenait toute la place sur le canapé... "T’es content, hein ?" T'hésitais à hurler de rage ou l'étrangler. C'était pas possible d'être tranquille deux mois sans que la famille se ramène ?! Tu la regardes dans les yeux, récupères le sandwich - dont t'avais totalement oublié l'existence - croque dedans et lui réponds. "Non." Nouvelle bouchée de sandwich. Tu mâches lentement, en secouant la tête. T'arrives pas à y croire. C'est quoi ce délire ? T'aurais jamais pensé qu'un truc pareil arriverait. Tu te lèves et pars vers la cuisine. Tu bois une gorgée de café, dans la tasse sur le comptoir - tiens, elle aussi tu l'avais oubliée. "T'avais pas un copain, toi ? Pourquoi tu vas pas squatter chez lui, au juste ?" A moins qu'ils ne soient plus ensembles et que tu fasses une bourde monumentale en en parlant. Tant pis. Avec un peu de chance, elle se rappellerait l'existence de ce gars et te laisserait tranquille. Même s'il n'y a aucune chance. Mais quoi que tu puisses dire, tu savais - et tu savais qu'elle savait - que t'arriverais pas à la jeter dehors. Alors, tu soupire en silence et repars sur le canapé, à côté d'elle. T'observes ses pieds, nus comme les tiens. Et t'as envie de lui envoyer une pique, alors tu le fais. "Puis remets tes chaussures, tu pues des pieds." Sale microbe.
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Sam 15 Déc - 10:58
colocataires stevens
with Timothy & Rüen
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Elle ne l’écoutait pas, son frangin. Elle ne l’écoutait pas lorsqu’il lui disait qu’il n’y aurait pas de colocataire, qu’il n’y aurait pas de « Rüen habite avec moi ». Elle ne l’écoutait pas, parce que c’était sans espoir. Il ne pouvait pas gagner. De un, il était crevé, et aurait probablement bien trop de mal à penser correctement et à bien se défendre. De deux, Rüen était une bien plus grande peste que luk, désormais. Et elle ne lâcherait pas. Elle ne faillirait pas. Et il le savait. Il s’arrêta de parler en s’en rendant compte. Il n’avait rien à dire, car elle avait gagné. Avant même d’entrer chez lui. Avant même de toquer. Elle avait gagné. Sa valise était posée. Ses chaussures étaient enlevées. Son sourire était grandiose. Elle avait gagné. Il n’avait plus qu’à s’avouer vaincu.
Rien que le fait qu’il s’arrête au milieu de sa phrase était, en soit, synonyme de capitulation. Bien qu’il avoua ne pas être content. Mais ça, Rüen s’en fichait éperdument. Elle rit même doucement. Pas grave. Content ou pas, ça change rien. Rien du tout. Ce serait même plus drôle. Qu’il ne soit pas content. Oh oui.

Il se leva finalement. Nouveau signe d’abandon. Pour aller vers sa cuisine. Et il se souvint que sa sœur avait un copain. Il tenta le coup. Mais Rüen éclata de rire. Et quand je vais ramener des conquêtes chez lui, il va apprendre que je fricote à côté de mon couple. De mon « couple ». Super idée. Non non. Je reste ici. Elle ne cachait pas à Timothy qu’elle trompait son copain. De toutes façons, il s’en rendrait bien compte lorsqu’elle ramènerait quelqu’un à prendre sauvagement sur le canapé. Et elle fit bien le signe des guillemets autour de « couple ». parce que si Timothy avait fait attention, par le passé, à sa chère et tendre petite sœur, alors il avait bien dû remarquer que l’amour et elle, ça faisait dix. Et le simple fait qu’elle lui en parle était aussi signe qu’elle se foutait complètement qu’il ait ce dossier. Il voulait s’en servir pour la faire déguerpir ? Soit. Mais il savait. Dans le regard de sa sœur, il savait forcément qu’entre avoir un copain et avoir l’appart de son frère, elle choisirait l’appart. Et s’il faisait ça, il savait aussi qu’il allait vivre un enfer. Alors elle en parlait. Sans pression. Aucune pression. Elle en rit même, en voyant sa tête. Ben quoi ? T’inquiètes, je partagerais si l’une ou l’un te plait. Je suis pas égoïste. Et puis, s’il ne sortait jamais, autant qu’elle lui ramène de la chair fraîche. Depuis quand n’avait-il pas… Non. Non non non. Elle était curieuse, mais pas à ce point. Il mettait qui il voulait dans son lit, ça ne la regardait pas. De toutes façons, elle le saurait bien vite puisqu’il capitulait complètement. En lui lançant une belle pique. Elle s’offusqua faussement, tout en se levant, et en allant ouvrir la fenêtre. Voila. SI je remets mes chaussures, ce sera pire une fois que je les renlèverais. Et si t’es pas content, je te les mets sous le nez, mes chaussures. Elle éclata de rire. Ah, Tim devait s’en mordre les doigts. A trop jouer à la garce auparavant avec sa petite sœur, il l’avait formée. Et Aujourd’hui, elle dépassait le maître avec aisance. Bon, et sérieusement… Tu t’es vu ? En pyjama, avec des cernes de plusieurs centimètres, à dix neuf heures ? Franchement. Va falloir que je te sorte, parce que sinon, c’est toi qui va puer. Elle se permit même un Tu sais, que je te sorte… Pour que tu fasses tes besoins, toussa toussa. Elle était morte de rire. Oh, Il n’avait pas fini de souffrir, son grand frère.
Il en était même loin.

electric bird.




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