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et même si tu flanches, j'te pète les hanches. #mathys

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et même si tu flanches, j'te pète les hanches. #mathys
Ven 21 Sep - 14:51
2h37 lui indique son téléphone portable lorsqu'il baisse son regard vers l'écran allumé dans la nuit. Un soupir s'écrase contre ses lèvres, sa main lasse vient glisser contre son front pour tirer en arrière la mèche qui retombe contre sa peau. Il ferme les yeux, lève légèrement le visage pour profiter de la légère brise nocturne. Ses nuits sont compliquées depuis sa plus tendre enfance, rythmée par des terreurs qui le tirent de son sommeil pour le plonger dans l'horreur de l'imagination, d'un cerveau torturé. Les yeux fixés sur des monstres qui n'existent que dans un coin de son cerveau et pourtant des monstres qui semblent si réels en se penchant au dessus de son visage, incapable de bouger, les membres paralysés par la peur, l'angoisse. Une nouvelle crise de paralysie du sommeil qui le pousse à prendre l'air, à fouler le bitume au cœur de la nuit. Il tourne le visage vers le lampadaire abîmé, la lumière est aussi vacillante que sa vie. Il grogne à cette pensée, il est sur les nerfs. Encore plus que d'habitude, la sensation que son monde s'écroule est désagréable. Il tente de démêler le vrai du faux dans toutes les informations qui viennent à lui dernièrement, il se demande pourquoi certaines personnes ne se sont jamais manifestées avant. Il ne sait plus à qui faire confiance, s'en veut de douter de sa famille. Un grognement sourd caresse sa gorge, naturellement il caresse de son index la fissure qui orne sa lèvre inférieure, vestige d'une bagarre de l'avant-veille. C'est douloureux, un peu. Mais il se nourrit toujours de la douleur, Farell. Elle est comme une drogue qui le maintient en vie, qui lui fait prendre conscience de son existence. Et surtout elle est sa douce monotonie, une journée sans violence n'est pas une journée normale dans la vie de l'irlandais du nord.
Il enfonce ses mains dans les poches de son pantalon, reprend lentement sa marche. Le manque commence à se faire sentir, à le rendre nerveux. Dans ses mains tremblantes il loge son paquet de cigarettes, enroule ses doigts autour de l'une d'elle pour la coincer entre ses lèvres. La flamme du briquet danse devant son visage, elle lui semble si réconfortante. Un soupir de plaisir, de béatitude franchit ses lèvres lorsqu'il recrache la fumée. Vie de multiples addictions, la violence, la cigarette et l'alcool. Il sait qu'il fera pas long feu. Il peut mourir d'un moment à l'autre, d'un cancer du foie ou peut-être des poumons. De coups de poings en rafale ou d'une balle en plein cœur. Il connaît les dangers de l'existence qu'il mène, ne cherche pas à en changer. La violence, le danger le nourrissent. Il sait les reconnaître, les sentir et leur répondre en avançant à leur devant. Comme maintenant, comme une ouïe développée exprès pour entendre les coups. Il sait que des personnes se battent dans la ruelle à côté. Un rire cynique roule sur ses lèvres, il s'approche et hausse un sourcil. T'es mal en point, dude. il jette sa clope, l'écrase avec son pied. Il parle à sa connaissance, c'est pas son ami parce que Farell n'a pas vraiment d'ami. C'est une connaissance, une connaissance mal en point. A la lumière du lampadaire il observe le visage ensanglanté de l'homme, un petit dealeur. Il sait pas se battre, voilà ce que se dit Farell. Par contre son assaillant semble plus brutal, plus sauvage voire presque animal. Des traits asiatiques mais un visage complètement inconnu.
Lâche-le. pour le bridé, cette fois. Farell a bien envie d'en foutre une bonne à sa connaissance, histoire de lui montrer comment un homme doit se battre. Mais pour l'heure il se concentre sur l'inconnu, celui qui se déchaîne sur quelqu'un de son entourage. Il cautionne pas du tout ce procédé, le petit prince de la mafia. On ne touche pas les personnes de son entourage, même si la personne en question est aussi importante à ses yeux qu'un rat de laboratoire. C'est quelqu'un qui lui sert, qui le sert. Il s'approche de l'asiatique, le tire par les épaules avant d'abattre son poing sur son joli visage aux traits bien dessinés. La violence est comme une renaissance pour Farell, il ferme les yeux et aspire une grande bouffée d'air frais. C'est enivrant cette sensation de faire mal, d'avoir mal. Sa main agrippe le col de son partenaire de combat, il le colle brutalement contre le mur d'une épicerie abandonnée. Je t'ai dis de le lâcher. il se mord la lèvre inférieure, plonge son regard dans celui du jeune homme. Il se régale d'avance de la suite des évènements, du peu qu'il a vu il se doute qu'il va riposter à son attaque. Et c'est bien la seule chose que Farell attend.

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et même si tu flanches, j'te pète les hanches. #mathys
Jeu 1 Nov - 18:28
Il est tard. Et Mathys sait pas exactement quelle heure il est, s’il doit être tout à fait honnête. Il est énervé. Il sait pas contre qui, il sait pas pourquoi, il sait pas depuis combien de temps. Mais encore, quand ne l’est-il pas, énervé, Mathys ? Il a envie de frapper, quelque chose, ou quelqu’un. Et de préférence quelqu’un. Parce qu’un mur ne riposte pas. Et qu’il a besoin de sentir ses muscles se contracter, il a envie de sentir son sang couler, il a envie d’avoir mal à ne plus pouvoir marcher. Pour rire, ensuite, et appeler quelqu’un, qui puisse venir le chercher. Ou non. Mieux. Attendre. Dans la rue. Se vider de son sang jusqu’à ce que quelqu’un passe miraculeusement par là et appelle les urgences, juste avant qu’il tombe dans les pommes. Il sait pas comment ça se fait, que ce soit toujours aussi précis. Que ce soit toujour pile au moment où il est sur le point de mourir, de s’évanouir au mieux, que quelqu’un passe et l’aide. Il aimerait voir ce que ça fait, un jour, que quelqu’un passe pas par là au bon moment. Voir combien de temps après la sensation de se laisser partir dans les limbes on vit. Et après combien de temps on passe l’arme à gauche. Mathys s’arrête de marcher, et prend une grand bouffée d’air. Et rigole. Il a aucun client ce soir. Il sait pas trop pourquoi. Il s’est dit qu’il voulait une soirée pour lui. Pour marcher dans les rues, pour tuer le temps à juste marcher. Quitte à faire la ville à pied. Il s’arrête face à un lampadaire, et abat son poing dessus. Ouvre la main et frappe plusieurs fois, avec sa paume. Il sent le ressort de sa main, il sent que son poignet est tiré, qu’il est à ça de se retourner. Mais il continue, et s’arrête finalement, au bout de cinq minutes. Parce qu’encore une fois, le lampadaire répond pas. Et que c’est nul, s’il répond pas. Il se remet à marcher, sans s’arrêter une seule seconde pour reprendre son souffle. Il est encore plus énervé qu’avant, parce que le lampadaire a pas répondu. Et il tourne dans une ruelle. Y’a toujours des gens, le soir dans les ruelles. Toujours ce genre de personne que Mathys aime frapper. Et qui aiment répondre. Ou qui le font juste parce qu’ils se sentent agressés, peut-être. Mathys a jamais pensé à demander. Un jeune homme se retourne et s’apprête à ouvrir la bouche pour lui demander ce qu’il veut, probablement. Mathys lui laisse pas le temps de formuler quoique ce soit, et frappe. Une fois. Deux fois. Il sent, oui, le pied du type échouer derrière son mollet, mais il lâche un rire dédaigneux. Parce qu’il lui faudra plus que ça pour le faire tomber. Il arrête jamais les coups. Et ça lui fait un bien fou. Il sent le type essayer de se débattre, et lui rendre des coups, un peu. Il sait manifestement pas se battre. Et il a pas la hargne de s’en sortir. Et les gens comme ça l’énervent, Mathys. Putain, quand quelqu’un te frappe, frappe le encore plus fort. Mais non. Non, le gars balance ses poings et ses pieds comme ça, à l’aveuglette, en priant pour que ça touche quelque chose. Et que ça l’énerve, Mathys, ce genre de comportement. Alors il continue de frapper, et frappe même un peu plus fort. Si ce type est incapable de le faire saigner comme il le veut, alors c’est lui, qui le fera saigner. Il va le faire saigner assez pour qu’il puisse vivre la sensation de se faire retrouver juste avant de tomber dans les pommes. Comme Mathys le voulait, un peu.
Il entend pas la voix, derrière eux, Mathys. Il est dans sa bulle. De violence. Il frappe, frappe, frappe. Et peut-être même qu’il grogne, parfois, il s’en rend pas compte. Il a les yeux exorbités par un mélange de haine, de colère et de plaisir. Il reprend plus ou moins connaissance, mais pas vraiment, lorsqu’il se sent tiré en arrière. Il bat un peu des bras, comme pour attraper sa proie qu’est encore devant lui et qui lui échappe. Qui s’éloigne. Et comprend pas quand il sent le coup sur son visage. Et lorsqu’il sent son dos contre le mur. Il avait l’avantage. Il avait clairement l’avantage. Il tourne la tête, et il est encore là, le type, l’ennuyeux qui sait pas se défendre. Et Mathys réalise. Ils sont plus que tous les deux. Alors il lève sa tête, rapidement, et prend en considération, plus ou moins, et très rapidement, la personne devant lui. Il entend ses mots, cette fois ci. Il l’avait pas entendu la première fois. Et puis, même si, ça l’aurait juste encouragé à le frapper plus encore. Mais Mathys, de tout ça, ce qu’il retient, c’est qu’on lui a enlevé la joie de voir ce type se vider de son sang, d’un. Et de deux, qu’il va peut-être, finalement, pouvoir frapper quelqu’un qui va vraiment riposter. Et Mathys sourit. Et lève la jambe. Ce serait trop facile de cogner entre les cuisses, alors il cogne le genoux d’abord. Juste assez pour lui laisse le champ de lever son bras et de l’abattre sur la joue sur gars, en face. Il est beau, avec ses cicatrices pas encore totalement refermées. Et Mathys se dit que s’il pouvait être celui qui lui en donneraient deux trois autres, ce serait bien. Et Mathys pense qu’il a bien fait de prendre aucun client cette nuit. Parce que ce moment précis, ces coups qu’il va prendre et qu’il va donner, ça vaut tous les plaisirs que quiconque d’autre pourraient lui procurer.

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et même si tu flanches, j'te pète les hanches. #mathys
Jeu 15 Nov - 10:56
c'est hors de question de laisser c'gars se faire frapper sans rien dire. pas qu'il tienne particulièrement à lui, loin de là. c'juste qu'on touche pas aux gens de son clan. et qu'à la limite l'seul qui y touche c'est lui-même pour se venger ou pour leur apprendre à se défendre. par exemple, maintenant. il empêche peut-être l'autre de le frapper mais quand ils seront d'retour à l'entrepôt le gars va se prendre un sacrée raclée. c'est comme ça que ça fonctionne au sein de la mafia, comme ça qu'ils apprennent. ils sont éduqués à coup de poings, ça forge le caractère disent les plus anciens membres. farell maintient son adversaire par le col contre c'vieux mur de l'épicerie abandonnée, délabrée. c'est pas un coin où il faut s'promener la nuit pour être tranquille, c'est le coin typique qui pue les emmerdes. mais ce gars en a certainement parfaitement conscience, farell pense pas qu'ce soit son gars qui ait lancé la bagarre. l'autre riposte, lui envoie l'premier coup dans l'genou puis dans le visage. le bridé grogne mais il compte pas se laisser faire, la violence coule dans ses veines d'puis qu'il est gosse. il est l'bras droit de la mafia implantée dans c'quartier douteux alors clairement l'type en face ne sait pas à qui il vient de se frotter. — tu frappes comme une fillette, mec. il se recule légèrement farell, l'sourire narquois ancré sur ses lèvres. son pouce y passe lentement comme pour vérifier qu'le sang ne coule pas, que son adversaire ne l'a pas blessé à ce point. il baisse finalement le regard sur son pouce, à la lueur faible du lampadaire constate que malgré la douleur lancinante, aucune goutte de sang ne perle sur sa peau. alors il attrape le type par les épaules pour l'obliger à se pencher en avant et lui envoie le genou dans l'ventre, dans les côtes avant d'le repousser avec violence dans l'mur. — j'te laisse une dernière chance d'rentrer chez ta mère, si tu la refuses j'aurais aucun soucis d'avoir ta mort sur ma conscience.
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