May be the second is the good one (Teah)

A la fin de la première rencontre avec ce charmant professeur j’avais laissé sous-entendre qu’un second rendez-vous était envisageable. Pas vraiment encouragée par la qualité du moment passé ensemble, on va pas se mentir c’était sympa mais sans plus, le type a l’air un peu coincé… mais il est canon, vraiment très canon et c’est pour ça que j’y ai réfléchi à deux fois avant de complètement le zapper. Il a à son avantage d’avoir fait la démarcher de me recontacter, soucieux de se rattraper titillant ainsi ma curiosité. J’ai hâte de voir comment il va s’y prendre. A t’il réfléchis à ma proposition ? Clairement je nous voyais bien finir le rendez-vous sous les draps, mais monsieur à joué les vierges effarouchées ! On ne me l’avait jamais faite. Donc j’ai accepté de dîner en sa compagnie, lui offrant une seconde chance et surtout de quoi m’occuper pour la soirée. Pas que je manque d’opportunité de sorties… mais ce genre de sortie là, c’est différent. Cette fois j’ai choisi le lieu, un bistrot à tapas assez chic dont j’apprécie tout autant la qualité de la nourriture que la possibilité de manger assez rapidement. Là bas pas d’attente interminable pour être servi, je préfère m’assurer qu’on ne finira pas notre dîner trop tard… manquerait plus que monsieur le prof me dise qu’il est fatigué ou commence les cours tôt le lendemain. Je pense que s’il me sort une telle excuse je l’émascule avant de lui dire d’aller se faire voir pour de bon. Peut-être n’est-il pas à l’aise avec l’idée que je sois celle qui prenne les devants, mais on est en 2018 faut vivre avec son temps.
Je m’offre quelques minutes de retard sur l’heure convenue, une fois n’est pas coutume. C’est avec le sourire que j’aborde mon charmant professeur de langage des signes et le salue en signant comme il me l’a appris ajoutant au passage un petit compliment sur son charme indéniable. « Je suis une élève plus studieuse que tu ne le pensais, non ? » fais-je remarqué avec malice « Tu n’attends pas depuis trop longtemps j’espère ? » en vrai je m’en fous s’il a attendu longtemps, c’est pour la forme et asseoir un peu plus le fait que je sois celle qui mène la danse. Je suis curieuse de voir s’il va essayer d’inverser la tendance et prendre les choses en main ou rester si poli et passif. En tout cas il est tout aussi séduisant qu’à notre premier rendez-vous et j’ai toujours autant envie de savoir ce qui se cache sous cette chemise. « On y va ? » je m’avance déjà vers l’entrée du restaurant, annonçant mon nom pour la réservation. On nous installe à une table pour deux, je m’installe face à mon sexy professeur « J’adore cet endroit. On y mange très bien, et ils sont rapides. » petit sourire en coin et regard entendu, j’espère bien qu’il capte le message. De toute façon il l’a bien compris la patience n’est pas mon fort.

Je sais pas bien ce qui m’a pris de recontacter cette fille avec qui j’avais eu un premier rendez-vous chaotique. Peut-être pour ne pas rester sur un échec ? Ça peut. Et puis, faut dire qu’après ce que j’ai vécu avec Jazz récemment… Enfin. Je dis vécu mais en fait j’en sais rien. Si, une chose est sûre, on a passé la nuit dans le même lit. Mais ce qu’on y a fait, j’en sais foutre rien, et comme elle non plus, on est bien lotis. Je me suis d’ailleurs promis de ne plus jamais faire une soirée au rhum, ça m’a totalement vrillé le cerveau. Et puis alors pas savoir si j’ai couché ou pas avec ma meilleure amie, je crois que celle là c’est encore la meilleure. Enfin, toujours est-il que j’ai recontacté cette fille, jeune, bien plus jeune que moi, je ne sais exactement pour quelle raison. Je me rends pourtant au rendez-vous, bien habillé, ni trop ni pas assez, un jean brut, une paire de chaussures montantes et une chemise en jean ouverte de deux boutons. Les mains dans les poches, j’attends que la demoiselle se présente. Elle est en retard, un peu, mais ça me dérange pas, tant que je dois pas poireauter une demi heure ça devrait aller. La voilà, elle est magnifique. Un sourire naît immédiatement sur mes lèvres lorsqu’elle signe quelques mots, un peu maladroitement mais l’intention y est, et j’y réponds avec amusement. « Je suis une élève plus studieuse que tu ne le pensais, non ? » « Je ne m’attendais pas à ce que tu te souviennes de tout ça, c’est vrai. » Le sourire que je lui offre est sincère. « Tu n’attends pas depuis trop longtemps j’espère ? » Je secoue la tête, parce que même si j’ai attendu un peu, ce n’est rien de grave. Nous entrons à l’intérieur du restaurant à tapas, je ne me prive pas pour laisser glisser sur elle un regard typiquement masculin, jusqu’à que nous trouvions notre place, face à face, comme la première fois. Il fait bon ici, je remonte les manches de ma chemise sur mes avant-bras, je crois savoir que les femmes adorent ça. « J’adore cet endroit. On y mange très bien, et ils sont rapides. » Le sourire qu’elle m’offre après cette phrase trouve écho sur mon visage, j’ai bien compris le message. il était déjà très clair la première fois, j’ai fait le con, trop gentleman pour elle visiblement, croyez-moi que je ne vais pas faire l’erreur deux fois. « Etre rapide c’est pas bien dans tous les domaines… mais pour être servis plus vite, c’est pas plus mal, c’est vrai. » Je laisse échapper un petit rire amusé, entrant davantage dans son jeu que la dernière fois. Je crois que j’ai besoin de ça pour me persuader que je n’ai pas perdu mes atouts de séduction. Ça fait un bail que j’ai pas essayé de séduire une fille, je sais que je ne suis pas doué à ce jeu là. Mais elle est assez entreprenante pour deux, je n’ai qu’à me laisser guider, et ne pas sembler vouloir lui mettre un stop à chacun de ses essais de séduction. « Je suis content que tu aies accepté qu’on se revoit, j’suis encore désolé pour la dernière fois, j’crois que c’était pas une super période… » Je grimace un peu, essayant de me trouver des excuses. « Je sais même pas comment on peut résister à une fille comme toi. » Cette fois je ris en secouant la tête un peu, avant de plonger dans son regard, penchant la tête légèrement sur le côté. « Qu’est-ce qui t’a donné envie d’accepter mon invitation ? Après le chaos de la première fois, j’pensais que t’allais m’envoyer sur les roses ! »

Il a pu s’en rendre compte dès notre premier rendez-vous, je suis plutôt directe en matière de séduction. Ce deuxième acte – ou seconde chance n’échappe pas à la règle, surtout pas en le voyant toujours aussi sexy. Ce mec est plus que canon, il affole mes sens et si c’est un régale pour mes yeux j’espère bien qu’il le sera pour autre chose un peu plus tard. Je souligne la rapidité du service sans pour autant omettre que l’on mange également très bien. Je n’allais quand même pas l’invité dans un boui-boui à la bouffe dégueulasse, j’ai un standing à tenir et on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre. Joueur, et plus décontracté que la dernière fois, Monsieur le Prof rebondit sur ma remarque. Un sourire en coin étire mes lèvres « On est bien d’accord. », la rapidité n’est pas toujours une qualité, cependant j’apprécie que mon interlocuteur se mette vite dans le bain, nous avons l’air d’avantage raccord cette fois. J’attrape la carte, la regarde rapidement, c’est plus pour ne pas dévorer mon vis-à-vis du regard au risque de le mettre mal à l’aise, parce que je la connais presque par cœur. Son petit côté gentleman refait surface, ce qui n’est pas pour me déplaire tant qu’il ne se perd pas du côté coincé du rôle. Il me présent des excuses pour la dernière fois, ce rencard un peu raté, moi lui faisant des avances claires et lui minaudant comme une vierge. Peu importe son explication, je n’y accorde pas vraiment d’importance, j’espère seulement qu’aujourd’hui il est dans de bonnes dispositions. « Ça arrive… » je hausse les épaules, il n’a pas intérêt à me faire un bis, je serai réellement déçue. Sa remarque suivante me fait relever les yeux vers lui, il rit et j’en fais de même et il m’interroge sur mon choix de lui laisser une seconde chance. « Parce que je ne sais pas comment on peut résister à une fille comme moi. » dis-je sur le ton de la plaisanterie, j’ai confiance en moi, mais pas à ce point. Je le détaille du regard « Tu m’as donné envie d’accepter ton invitation. » mon regard se fait plus malicieux « J’ai hésité… mais tu as des arguments. Et j’ai toujours pas vu ce qu’il y a sous cette chemise. Etant très curieuse, ça m’intrigue. ». Je referme le menu je sais déjà quoi prendre, je connais même déjà le dessert. « Mais toi, qu’est-ce qui t’as poussé à me recontacter. Prendre son courage à deux mains c’est pas toujours chose facile. » je peux saluer la démarche, les mecs ne sont pas forcément les plus doués dans ce domaine là « T’avais une chance sur deux que je t’envoie sur les roses justement. » un risque qu’il a pris, et je suis ravie qu’il l’ai fait. Le serveur vient prendre notre commande, je ne me lasse pas de voir le sourire de Leah, c’est un de ses atouts majeurs parmi tant d’autres.

Je m’excuse, ça me semblait légitime, parce que j’ai pas super bien agi la dernière fois. Enfin, pas en ce qui la concerne. J’ai été gentleman, certes, mais à quoi bon l’être avec une fille qui n’a pas envie d’u mec de ce genre. J’aurai pu aussi ne jamais la rappeler, me dire que je n’étais pas le genre à lui convenir. Mais je suis un peut trop entêté sur les bords, et je n’aime surtout pas rester sur un échec. Je me dis que je passe peut-être à côté de quelque chose d’intéressant. Alors je rééssaie, pour être sûr de moi. « Tu m’as donné envie d’accepter ton invitation. » J’aime son petit regard malicieux. Disons que cette fois, je sais à quoi m’en tenir, pas de surprise, elle est égale à elle-même, et je suis venu ici en connaissance de cause. Je n’ai pas trop de doutes quant à l’issue de ce rendez-vous. « J’ai hésité… mais tu as des arguments. Et j’ai toujours pas vu ce qu’il y a sous cette chemise. Etant très curieuse, ça m’intrigue. » Je ris, je ne peux pas faire autrement. Elle a de l’humour. Je tire sur ma chemise pour faire mine de regarder à l’intérieur et repose sur elle mon regard en grimaçant légèrement. « Tu vas peut-être être déçue… » Même si sans me vanter, je crois n’avoir jamais déçu une fille avec mon physique. Pour le reste, c’est une autre paire de manches. « Mais toi, qu’est-ce qui t’as poussé à me recontacter. Prendre son courage à deux mains c’est pas toujours chose facile. T’avais une chance sur deux que je t’envoie sur les roses justement. » Je hausse légèrement les épaules. « J’aime pas rester sur un échec, et c’est un peu comme ça que je l’ai vécu. J’me suis senti con, j’ai regretté, et puis j’me suis dit que tu méritais un peu plus de… considération ? » Je lui adresse à mon tour un sourire alors que le serveur vient prendre notre commande. Je choisis à la va-vite et referme le menu pour le donner au dit serveur. Une fois parti, je repose mon regard sur elle, souriant, mon attitude un peu moins en retrait que la première fois. J’entre dans son jeu. « Et puis, je suis sûr que je vais pas le regretter… » Rien n’est jamais sûr, je ne mets pas non plus trop d’espoir, mais j’essaie de me détendre et de ne pas trop penser, ce qui n’est pas toujours chose aisée, surtout pour moi.

Etre déçue ? Peut-être… mais je ne crois pas. Sa chemise est assez ajustée pour donner une vague idée de ce qu’elle peut cacher et ça m’a l’air intéressant. Je suis parfaitement honnête en lui disant que ma motivation à lui laisser une seconde chance vient de là, de mon envie, superficielle sans doute, de me délecter de son physique avantageux. Mais lui ? Pourquoi m’avoir rappelé, ça demande un peu de courage malgré l’ouverture laissé avant mon départ lors de notre dernier rendez-vous. Monsieur le professeur a sa fierté, il n’aime pas l’échec. Il a regretté de ne pas être rentré dans mon jeu, et ne pas m’avoir offert plus de considération. Je hoche la tête, souriante, j’aime ce que j’entends. Evidemment ça va dans mon sens alors je ne peux qu’apprécier ! Nous passons commande, le serveur repart et mon interlocuteur se montre plus aventureux. Je note l’effort, il a comprit son erreur ce qui ne m’étonne pas, c’est un homme intelligent en plus d’être diablement canon. Sans doute une des meilleurs promotions que l’Université puisse rêver… ça donne envie de s’inscrire. « Je ferai tout pour en tout cas. » glissé-je avec un air charmeur, moi aussi j’ai une fierté il a pu le voir et j’espère lui laisser de ce moment un bon souvenir. Sous la table mon pied vient frôler sa jambe, le jeu a commencé dès son arrivée, mais il est temps de le rendre un peu plus intéressant. « Je suis flattée que tu sortes de ta zone de confort pour moi. » j’ai bien compris que c’est pas son genre tout ça et sincèrement je trouve que c’est tout à son honneur… cependant je n’ai rien d’autre à lui offrir qu’une aventure éphémère, de toute façon je crois qu’il nous serait impossible d’envisager plus. Nos plats arrivent, plusieurs petits trucs à partager, un bon moyen de garder le fil de notre conversation « Sur quoi tu t’attarde particulièrement chez une femme ? Qu’est-ce qui te plait ? » demandé-je curieuse de savoir quels sont les petits détails qui peuvent le faire craquer. Je précise ma question avant qu’il ne me demande de le faire « Physiquement et dans le comportement. ». Si pour la première catégorie les ajustements sont difficiles, pour la seconde autant avoir les bonnes informations pour passer un agréable moment, non ?

Elle fera tout pour ne pas que je regrette ma décision de la revoir ? Je crois qu’elle ne pourrait rien faire pour ça. Je veux dire, maintenant que je connais le personnage, et que je viens en connaissance de cause, je ne vois pas bien à quoi je peux m’attendre qui me ferait fuir. A moins que ce soit un homme là dessous. Je me donne une claque mentale, faut pas que je commence à penser à des trucs pareils sinon clairement je vais pas être à la hauteur. Quel con ! « Je suis flattée que tu sortes de ta zone de confort pour moi. » Je lui offre un sourire, un sourire charmant, que j’essaie même un peu charmeur même si je ne suis pas du tout à l’aise avec ça. J’ai jamais été bien doué en la matière, faudrait peut-être que je prenne des cours avec un coach ou j’en sais rien. Je sens déjà son pied venir chercher le contact de ma jambe et je souris. Elle y va pas par quatre chemins, je dois dire que même si je n’ai pas l’habitude, je ne suis pas insensible à sa manière de faire. Quel homme le serait après tout ? « Sur quoi tu t’attarde particulièrement chez une femme ? Qu’est-ce qui te plait ? Physiquement et dans le comportement. » Elle ne m’a pas laissé le temps de lui demander de préciser, ce qui me fait sourire. Je me pince un peu les lèvres en réfléchissant. « Niveau physique je suis pas compliqué, mais j’aime les femmes qui prennent un minimum soin d’elles, féminines et bien dans leur peau. Ce que je regarde en premier ce sont les yeux, et les mains. Et si les deux me plaisent, la silhouette en entier, et comme tous les hommes j’aime bien les jolies fesses, je vais pas le cacher. » Je laisse échapper un petit rire. Je suis pas du genre à dire ce genre de chose d’habitude. « Par contre je préfère les petites poitrines… » Mon regard bifurque sur son joli décolleté, elle a l’air d’avoir ce qu’il faut où il faut. « Et pour le comportement…. » Je soupire un peu avant de répondre. « Franchement, une fille pétillante, souriante, pas dépressive, et pas folle. Ça me va. »[/color] Je ris un peu mais un peu jaune, parce que la folie, j’ai vécu, et j’en ai laissé des plumes. Un paquet de plumes. « Et toi alors ? Dis-moi tout. Si j’avais été un geek mal rasé dans un vieux sweat et les cheveux longs, tu aurais répondu à mon message ? »

Mon sexy professeur se montre un peu plus charmeur que lors de notre première rencontre. Ce n’est pas pour me déplaire, bien au contraire. J’aurais sans doute eu du mal à poursuivre cette seconde chance si j’avais eu l’impression de brasser du vent sans avancer, sans réponse un peu positive de sa part. Le simple fait qu’il soit revenu à la charge par message et l’expression de ses regrets quant à l’issue de notre précédent rendez-vous me laisse quand même un bon présage pour la suite. De toute façon il sait à quoi s’attendre, j’ai été on ne peut plus clair, je le veux dans mon lit. Ou n’importe où d’ailleurs, ça pourra apporter encore un peu plus de piment à la situation. Et pour qu’il n’oublie pas pourquoi il est là je glisse mon pied contre sa jambe de manière franche. Je poursuis mon investigation le concernant, en le questionnant sur ses goûts en matière de femmes. J’admets qu’il y a peut-être dans cette interrogation de ma part l’envie de m’assurer rentrer dans ses critères pour m’épargner un nouveau fiasco. Et puis il faut bien faire passer le temps en attendant nos plats, même si dans ce restaurant le service est rapide. Les yeux, les jolies fesses, sans prétention je crois avoir ce qu’il faut de même qu’en terme de tempérament. Je suis de nature plutôt enjoué et je ne crois pas être tarée… donc tout vas bien. Leah me retourne la question, ou plutôt il évoque un tout autre scénario en changeant son apparence. Je secoue la tête, je vais être franche « Clairement pas. » je me mets à rire « Geek j’ai rien contre, certains ont même étonnamment un certain charme… Mais les cheveux longs c’est niet. » je lève les yeux « Encore moins s’ils avaient été gras, ça va sans dire. ». Une main sous le menton, mon coude sur la table je m’avance au dessus de celle-ci « J’assume totalement de juger un livre à sa couverture lorsqu’il s’agit d’un mec. » je hausse les épaules « Je ne cherche pas l’homme de ma vie, alors autant qu’il soit sympa à regarder et qu’il me donne envie de lui. » au moins c’est dit. Je ponctue ma remarque d’un petit clin d’œil tout en faisant remonter mon pied vers son entrejambe, avant de reculer alors que le serveur s’approche de notre table pour nous servir. « Je t’avais bien dit qu’ils étaient rapides. Bon appétit. » dis-je avec un sourire malicieux avant de commencer à manger.

J’essaie de braver mes propres interdictions internes, mes peurs, je sors de ma zone de confort et c’est pas ce qui est le plus facile, mais c’est un exercice passionnant. La jeune femme ne passe pas par quatre chemins, elle vient déjà flirter avec mon mollet de son pied. Rapide. En même temps, je suis là en connaissance de cause, je vais pas le nier. Je lui demande, par curiosité, si j’avais eu un physique différent si elle aurait répondu à mon tout premier message. Sa réponse est sans appel. « Clairement pas. Geek j’ai rien contre, certains ont même étonnamment un certain charme… Mais les cheveux longs c’est niet. Encore moins s’ils avaient été gras, ça va sans dire. » Je ris, amusée au portrait qu’elle dépeint, pire que le mien. « J’assume totalement de juger un livre à sa couverture lorsqu’il s’agit d’un mec. Je ne cherche pas l’homme de ma vie, alors autant qu’il soit sympa à regarder et qu’il me donne envie de lui. » Je hoche alors la tête pour lui signifier que je comprends. Après tout, ça se justifie. « T’es déjà tombée sur un mec qui te plaisait vraiment mais qui t’a pas du tout satisfaite ? » Au lit, c’est sous entendu mais je pense qu’elle est assez intelligente pour comprendre de quoi je veux parler. Je me renseigne. Personne s’est jamais plaint de ma manière de faire l’amour, enfin là en l’occurence de faire des galipettes vu que le terme ‘amour’ n’a rien à faire là. Je dis pas que je suis une bête de sexe, je crois que je suis pas non plus le gars le plus aventureux qui soit dans ma vie sexuelle, j’ai pas fait beaucoup d’expériences à sujet, je m’en tiens pas mal aux basiques, mais l’important pour moi c’est de savoir et de sentir que la fille avec qui je partage ce moment, prend ou a pris du plaisir. C’est con, mais le mien passe en second plan. Je sais par expérience que l’orgasme féminin est plus difficile à atteindre que l’orgasme masculin, alors autant faire en sorte de satisfaire les filles avec qui je passe des moments charnels. Je suis pas égoïste comme peuvent l’être certains, et c’est un point pour moi, je crois. Le repas arrive et il est vite englouti, je crois que la jeune femme semble impatiente. Heureusement, j’ai pris mes dispositions et je sais que Nicola ne sera pas rentrée avant un moment, manquerait plus qu’on soit surpris par ma colocataire. Qui en plus aime les femmes, et comme Terri les aime aussi… Ok non, vaut mieux pas penser à ça. Faut pas que je me foute déjà la pression ! Le repas terminé, je lui lance un regard en coin. « Le digestif chez moi ? » J’aurai pu proposer le dessert, mais je trouvais plus original le digestif…

Je suis honnête, je ne vais pas faire semblant d’être une fille qui laisserait sa chance à un mec même s’il ne me plait pas à premier abord. Surtout pas sur une application de rencontre. Je sais pourquoi j’y suis et ce que je cherche là dessus, alors autant ne pas faire dans les faux semblants, le physique compte pour moi quand c’est la seule chose qui m’intéresse. Leah pourrait être con comme ses pieds, mais c’est loin d’être le cas, je m’en foutrais pas mal. Je sais pourquoi je suis là et lui aussi, même si ce n’est pas son genre. C’est un mec, il m’a relancé et il est face à moi, réceptif à mon numéro de charme c’est donc qu’il comprend et accepte l’enjeu, peu importe que je lui apparaisse comme étant superficielle ou non. Curieux il me demande si j’ai déjà été déçu par un mec qui me plaisait, je ris, amusée par sa question « Bien sûr ! » je hausse les épaules et ajoute avec malice « Les femmes sont beaucoup moins décevantes que vous messieurs. ». Loin de moi l’idée de lui mettre la pression, je dis ça comme ça. La discussion se poursuit durant le repas, lequel est plutôt rapide. Parce que nous avons faim ou par impatience de la suite ? Les plats sont vides, nos assiettes aussi, la note en voie d’être payée, c’est le moment que choisit le professeur pour proposer un digestif chez lui. Je lui souris « Avec plaisir. ». Nous quittons le restaurant, je lui demande ce qu’il en a pensé, nous ne sommes pas des animaux nous continuons à discuter durant le trajet menant jusque chez lui. Je suis toujours curieuse quand j’entre chez quelqu’un, cette fois n’échappe pas à la règle et mon regard parcoure la pièce rapidement. C’est plutôt sympa comme appartement, assez simple, à son image finalement. En revanche je le pensais plus ordonné, pas que ça soit le bordel mais il fait tellement gendre idéal que… Bref je ne suis pas là pour détailler son intérieur et reporte mon attention sur mon hôte éphémère « Alors qu’est-ce que tu as à m’offrir comme digestif ? » demandé-je en m’approchant, sourire en coin et regard appuyé, posant les mains sur son torse pour sentir sa musculature sous sa chemise « Avant que je te débarrasse de ça… à moins que ce soit ce que tu veux ? » j’arque un sourcil, il n’aura pas à le demander deux fois.

« Bien sûr ! Les femmes sont beaucoup moins décevantes que vous messieurs. » J’arque un sourcil, amusé plus qu’autre chose. Je crois que c’est la première fois que je suis comparé à une femme sur le plan sexuel, je ne dis pas qu’elle parle de moi, mais en tout cas c’est le sentiment que j’en ai. J’ignore si j’aime ou non cette sensation, c’est juste quelque chose de nouveau, il va juste falloir que je n’y pense pas trop, au risque de foirer la suite de la soirée. Je me connais, quand mon esprit divague un peu trop, ça part en cacahuète. Le repas rapidement terminé, je propose un digestif chez moi. C’est direct, mais pas besoin de prendre les chemins de traverse avec elle, je l’ai bien assimilé. Je me dois d’être direct, comme elle. Même si elle a de toute évidence un niveau au dessus de moi à cette discipline. Nous continuons de discuter sur le chemin et arrivons rapidement chez moi. Je la laisse entrer, galant, vérifiant tout de même d’un rapide regard balayant la pièce que Nicky n’est pas rentrée par surprise, ou qu’elle n’a pas laissé traîner un sous-vêtement quelque part, c’est une de ses fâcheuses habitudes, et ça pourrait ce soir me porter préjudice. Pas question. « Alors qu’est-ce que tu as à m’offrir comme digestif ? » Je dépose ma veste sur le porte manteau à l’entrée et me tourne vers elle prêt à lui répondre. Mais la jeune femme est rapide, elle sait ce qu’elle veut, et déjà ses mains se retrouvent sur mon torse. « Avant que je te débarrasse de ça… à moins que ce soit ce que tu veux ? » Je n’ai clairement pas l’habitude des filles aussi directes, et j’ignore encore si j’aime ça ou non. Pour le moment, un petit sourire étire mes lèvres. « J’allais proposer limoncello. Un digestif italien. Mais t’as pas l’air du genre patiente. » Je laisse échapper un petit rire et pose mes mains sur les siennes, sans la lâcher des yeux. « Je sens bien que ça t’intrigue… » dis-je à propos de ce qui peut bien se passer en dessous de ma chemise. « Vas-y je t’en prie… » Je l’autorise à déboutonner les boutons du vêtement pour découvrir ce qu’il cache.. La partie commence.

Ça sera chez, ça aurait de toute façon été chez lui… pas question que je l’emmène chez moi, qu’il sache qui je suis ou pire que l’on croise ma mère ou mon père. Ils ont des emplois du temps chargé, mais il suffit d’un coup du karma pour se retrouver dans une situation délicate. Arrivé sur place je démontre une fois de plus à Leah que je ne suis pas l’incarnation même de la patience. L’idée d’un digestif ne me déplait pas, mais il y a peut-être possibilité de rendre les choses d’autant plus intéressante. J’estime avoir attendu assez longtemps pour enfin découvrir ce que cache cette chemise, le prof lui me parle limoncello « Je connais. » dis-je avec un petit sourire qui s’élargit lorsqu’il mentionne mon impatience. Il est mignon à avoir l’air intimidé par mon audace et ce même en ayant dix ans de plus que moi. J’obtiens son autorisation de l’alléger de ce bout de tissu, je défais un bouton avant de reculer d’un pas puis d’un autre en secouant négativement la tête « Non. Tu vas la retirer toi, et moi je vais profiter du spectacle. » on voit mieux avec le recul. J’arque un sourcil le défiant du regard « Vends moi un peu de rêve sexy professeur. » lui dis-je, joueuse. Il est du genre docile et s’exécute, ça a l’air de l’amuser, c’est tant mieux. Moi je n’en perds pas une miette et quand enfin son torse m’est dévoilé j’avoue ne pas être déçue. Je lui adresse un regard appréciateur « C’est très, très intéressant. » je me rapproche, trace la ligne de sa musculature du bout des doigts avant de poser mes paumes pour apprécier d’avantage le contact de son corps sous mes mains « Le teasing n’était pas mensonger. » dis-je en rapprochant mes lèvres des siennes, les frôlant avant de mordiller l’inférieure tout en glissant un index dans le bord de son jean pour l’attirer plus près « Fais pas le timide… » soufflé-je, l’invitant à laisser parler ses envies.

Terri ne se prive pas pour retirer le premier bouton de ma chemise, mais je m’étonne qu’elle ne poursuive pas. Quoi ? Elle a changé d’avis ? Vu le personnage, j’en doute très fortement. « Non. Tu vas la retirer toi, et moi je vais profiter du spectacle. » Plutôt surpris par la demande de la jeune femme, et pas forcément à l’aise avec la notion de ‘strip tease’, je la regarde s’éloigner et tente de donner le change. « Vends moi un peu de rêve sexy professeur. » Je ris un peu et secoue la tête, me foutant de ma propre gueule. Je sais même pas pourquoi j’en suis là, ça me ressemble tellement pas. Mais je continue de penser que ça peut me changer les idées, après cette nuit super bizarre avec Jazz, faut que je relève le niveau. Alors je commence à déboutonner ma chemise en restant attentif au regard de la jeune femme. Je prends mon temps, et finis par retirer en totalité de bout de tissus, avant de le jeter sur le canapé. Elle n’a pas l’air déçue, tant mieux. Elle s’approche et laisse ses doigts glisser sur mon torse qui se contracte légèrement à son passage. « Le teasing n’était pas mensonger. » « Je suis pas du genre beau parleur… » lui dis-je d’un ton plus bas, presque comme une confidence.  Elle approche ses lèvres, je la laisse faire, m’imprègne de son souffle, cherche la chaleur de son corps, doucement, sans précipiter les choses, alors qu’elle est du genre à faire l’inverse. « Fais pas le timide… » finit-elle par lâcher en m’approchant d’elle. Sentant ses doigts se faufiler dans mon jean pour le moment pour m’approcher d’elle. J’ai l’impression d’être limite un adolescent pour sa première fois, faut que j’me reprenne, je suis ridicule. Mais faut dire qu’avec ce que je vis ces derniers temps, c’est juste un peu compliqué niveau libido. Je glisse une main dans sa nuque pour approcher son visage du mien et l’embrasse avec ferveur. Ma main libre vient chercher le contact de sa peau sous son haut, au niveau de sa taille, son dos, puis je descends sur son pantalon pour caresser ses fesses. Notre baiser s’intensifie et je commence enfin à sentir la chaleur grimper en moi. Il était temps… « La chambre… est… par là… » que je lui dis entre deux baisers devenus encore plus fiévreux. J’aurai pu me contenter de l’allonger sur le canapé, mais dans le doute, si Nicky rentre à l’improviste, la chambre c’est plus conseillé. Je commence à déshabiller la jeune femme, son haut d’abord, appréciant les courbes de son corps magnifiquement dessiné. « J’aurai pas pu rêver mieux… » C’est vrai ! Je repense d’ailleurs aux paroles de ma meilleure amie à propos de Terri. Photoshopée. N’importe quoi…

Qui a dit qu’être entreprenant c’est un truc de mec ? Je sais l’être, j’aime ça et bousculer un peu ces messieurs, c’est toujours un plaisir. Leah est l’exemple parfait, le mec propre sur lui, prof et gentleman à qui j’ai presque reprocher de l’être trop. Il a réclamé une seconde chance, il l’a et je crois qu’il mesure un peu plus mes attentes. Je joue la carte de l’impatience, ça lui est familier, mais je continue également à le pousser hors de sa zone de confort en réclamant un petit striptease. Il s’en sort bien, et surtout sa plastique avantageuse joue totalement en sa faveur. Je ne suis pas à ce point superficielle, mais dans des circonstances comme celles-ci, clairement le physique m’intéresse plus que tout le reste. Espérons qu’il soit aussi doué au lit que canon… L’appétit ouvert, je l’attire à moi, l’invitant à laisser lui aussi parler son envie. Me désire t’il ? Difficile à dire, même toute proche de lui. Et s’il avait un micro pénis ? Là se serait une sacrée déception… ascenseur émotionnel assuré. Ce type a juste l’air d’être un diesel, il met du temps à chauffer mais petit à petit il se met en route et j’apprécie de plus en plus le contact de ses mains sur moi. Ses gestes s’affirment, de mon côté je ne suis pas dans la retenue, je laisse parler l’envie. La température monte, nous prenons la direction de sa chambre, l’effeuillage se poursuit. Mon haut git sur le sol, son pantalon ne tarde pas à le rejoindre. Leah me complimente en découvrant mon corps, je souris contre ses lèvres « On est deux. » soufflé-je, mes mains glissant le long de ses abdominaux saillants jusqu’à son boxer dans lequel je m’aventure sans hésitation. Quoi lui aussi il est timide ? Ou c’est qu’il a des problèmes, c’est pas plutôt vers la quarantaine que ça arrive ? Baisers fiévreux, caresses encourageantes, ce n’est qu’une question de temps… je l’espère en tout cas. Pourtant il a dit que je lui plaisais, mais on dirait bien que ça ne suffit pas. J’embrasse son cou, mordille son oreille et chuchote « Ça va ? » je commence à me poser des questions… pas que je sois pressée mais ça pourrait presque devenir vexant de provoquer chez lui qu’une pauvre mi-molle pas convaincue et pas convaincante.

Je la guide jusqu’à la chambre et la déshabille doucement, cherchant à faire grimper la température. Cette fille est magnifique, peut-être même un peu trop d’ailleurs. J’essaie de ne pas penser à Nicky qui pourrait rentrer d’un moment à l’autre, l’idée même qu’elle pourrait surtout trouver Terri à son goût, et inversement d’ailleurs. Comment pourrait-on ne pas trouver Terri à son goût ? Comment pourrait-on ne pas trouver Nicola à son goût ? Arrête de penser Leah ! La main de Terri se faufile sans attendre dans mon boxer et je contracte mon ventre en sentant ses doigts devenir plus entreprenants. A vrai dire, j’aurai aimé que ce soit autre chose que mon ventre qui se contracte présentement. Pourquoi mon corps ne régit pas ? Sérieusement ? Non parce que putain, n’importe qui voudrait partager une nuit avec cette fille !! Qu’est-ce qui m’arrive ? Est-ce que j’ai été impuissant aussi comme ça avec Jazz ? Est-ce qu’on a seulement couché ensemble ? J’en sais toujours rien, y’a rien qui revient. MAIS MERDE LEAH arrête de penser !! Je prolonge ses baisers langoureux, continue de caresser son corps, de la mettre à nue. Elle me demande si tout va bien. J’aimerai lui dire que tout baigne. Mais non. Je suis juste un putain d’abruti qui pense trop. Je redouble d’efforts, cherche à faire taire ma tête, me concentre sur son corps divin que j’allonge finalement sur le lit tout en embrassant sa peau. Je peux pas me résigner à la laisser filer. Pas maintenant. Faut que je me reprenne, absolument. Je la caresse, glisse ma main dans le dernier morceau de tissus qui l’habille et sent que pour elle, c’est loin d’être la panne sèche. Je me concentre sur ses soupirs, embrasse sa poitrine qui m’est offert, et me dirige vers le sud pour faire grimper la température, la libérant de sa lingerie pour me faufiler entre ses cuisses. J’espère seulement qu’elle n’est pas le genre à sauter les préliminaires, parce que là actuellement c’est la seule chose que je peux lui offrir…

Si je me fie seulement à ses gestes son désir n’est pas à remettre en doute, mais plus bas c’est tout autre chose. Son envie n’est pas très marquée, c’est le moins que l’on puisse dire. Je crois que c’est une première pour moi… je n’ai jamais eu affaire à une panne de la part d’aucun de mes partenaires. Je ne me formalise pas, essaie de motiver monsieur par des caresses aventureuses. La température monte mais pas le reste et je pense avoir du mal à me contenter d’un simple pelotage aussi chaud soit-il. De mon côté aucun problème, et Leah peut le constater en glissant sa main dans mon sous-vêtement. Je soupire sous ses caresses, me cambre légèrement et ma respiration s’accélère lorsqu’il part au sud. Si le reste est en veille, il démontre d’indéniable qualités en terme de préliminaire. J’échappe quelques gémissements, il est doué, appliqué comblant ainsi ma frustration en me donnant du plaisir malgré les circonstances. J’atteins une première fois l’orgasme, mais je suis aussi insatiable que je peux être impatiente… j’espère que les choses se sont débloquées. Je l’attire à nouveau à moi, prenant le dessus sur lui. J’embrasse son cou, parcoure son corps de mes doigts, joue un peu de mes ongles sur sa peau… autant tout essayer, non ? Je retire son boxer, et me retrouve face au calme plat. Je ne suis pas le genre de garce à faire perdre confiance à un homme, mais c’est un peu vexant et frustrant pour moi aussi d’avoir l’impression de ne lui faire aucun effet. Je finis par me laisser tomber sur le matelas, m’allongeant à côté de Leah « Et bah on dirait que quand ça ne veut pas, ça ne veut pas… » je hausse les épaules et échappe un léger soupir « Tant pis. ». Je me redresse puis me lève, récupérant mes affaires « C’est qu’on doit pas être compatibles. » ou n’importe quelle autre connerie, de toute façon le résultat est le même. Je me rhabille, il fait de même avant de me raccompagner. Je le sens et je le vois, il est gêné, je ne veux pas l’enfoncer. Je dépose un rapide baiser sur ses lèvres, pour signifier que je ne lui en veux pas pour ce raté. « T’en fais pas… tu m’avais un peu prévenu, c’est pas ton truc les one shot. » j’aurais espéré qu’avec moi ça le soit, un mec aussi canon, c’est du gâchis. « Bonne continuation Leah. » il n’y aura pas de troisième fois.