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I'm bleeding like you're bleeding | Loan

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I'm bleeding like you're bleeding | Loan
Jeu 8 Nov - 12:18
Les choses ne pouvaient pas aller plus mal. Un grand changement s’opérer pour moi et je n’arrivais pas à relever la tête lorsque je déambulais dans Los Angeles. J’avais envie de faire plein de chose en ouvrant la porte ce matin, c’était réellement difficile pour moi d’assumer les regards de ma famille maintenant que maman était définitivement partie. L’enterrement avait été horrible et macabre. Je m’étais efforcée de rester droite pour soutenir mes petites soeur, tenir mon rôle de grande soeur comme je l’avais toujours fait. Rien à faire, je n’arrivais pas à pleurer, je n’y arrivais plus. C’était comme une anguille qui se faufilait dans mon oesophage, remontant jusque dans ma gorge. Même si je me tuais à vouloir déglutir pour m’en libérer, je n’y arrivais jamais. Lorsque je me couchais elle était là, lorsque je me réveillais, elle était là. Cela me dévorait et cette cicatrice sur mon bras ne cessait de me rappelait ce jour-là. Je la cachais, je cachais même ces cicatrices que je ne pouvais pas montrer au risque d’effrayer ma famille. Mon père était là aussi mais je ne savais pas quoi lui dire, tout ces chamboulements m’avaient mis KO, sur tous les points. Les manches remontaient jusqu’aux doigts, un jogging plus large que moi retenu par une ficelle au niveau de ma taille, je marchais lentement jusqu’à la cuisine. Je me versais un chocolat que je fis chauffer au micro-onde, et j’attendis. Le mouvement frénétique de mes jambes démontrait mon impatience. Bientôt, j’allais devoir m’habiller, afficher un sourire et attendre que la nuit tombe pour retirer mon masque. Mieux encore, l’anniversaire de Marley approchait et je n’avais toujours aucune idée de ce que j’allais bien pouvoir faire pour le fêter.

C’était ici ou là-bas, je me fichais bien de ce qui allait bien se passer aujourd’hui. Je voulais un endroit qui ne ressemblait à aucun autre que je connaissais. Loan et moi, maman et moi, n’avaient pas réussis à se voir, discuter ou décanter ce qui s’était passé suite à l’incident des vestiaires. Même si j’avais eu l’occasion de régler mes comptes avec Marley, c’en était pas le cas d’avec ma mère. J’ignorais ce qui allait se passer mais j’avais besoin de ma mère, plus que n’importe qui aujourd’hui. Je voulais savoir si j’allais réussir à soutenir ce même regard qui me protéger depuis que j’étais bébé. La boule au ventre, je m’asseyais sur ce banc. Dans un sachet précautionneusement fermé, trônait deux cafés comme on les aimait. Tout ce qui faisait notre complicité me manquait, et même s’il m’arrivait de ressentir encore de l’amertume sur ce qui s’était passé, je ne savais pas si je pouvais LUI en vouloir. Lorsque je relevais la tête, mon visage changea et un sourire se dessina sur mon visage, mon masque était en place : “Salut.” saluais-je timidement en mettant le sachet de l’autre côté pour mettre ma mère à l’aise. Une fois qu’elle fut assise, je me penchais pour l’embrasser, on ne s’était pas vu ce matin. Loan travaillait dur au Planet, mais encore plus depuis que Stella… Lorsque ma joue toucha la sienne, je me jetais au bras de ma mère, lui volant un câlin qui m’avait tant manqué. Inutile de dire que je n’avais pas prévu ce genre de réaction : “Maman…” soufflais-je doucement, manquant de peu, d’oublier mon masque et de le faire tomber. “Café ?” proposais-je pour orienter les esprits sur autre chose en me détachant d’elle.
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I'm bleeding like you're bleeding | Loan
Jeu 15 Nov - 14:25
C’est dur. Très dur. De toutes les éventualités possibles, jamais je n’aurai cru celle là imaginable. J’aurai préféré que Stella refasse sa vie avec quelqu’un d’autre, mais pas qu’elle nous abandonne comme ça toutes les quatre, sans aucun retour possible. Ça fait mal de penser que plus jamais on ne pourra revoir ce joli sourire qu’elle nous offrait au saut du lit, sa voix si douce, sa manière de s’occuper de nous, toutes. Elle me manque et me manquera sans doute pour le restant de mes jours. Peut-être que le pire dans tout ça, c’est que je n’ai jamais été la mère qu’elle était. Elle n’a jamais pu donner la vie et pourtant elle a donné plus d’amour qu’elle n’aurait pu seulement l’imaginer. Elle a été une mère exemplaire, et je ne lui arriverai jamais  la cheville à ce niveau là, j’en ai bien conscience. Je ne sais pas comment me comporter avec mes filles, nos filles. J’ai tout foiré, tellement de fois, et pourtant elles me pardonnent, toujours, elles sont là, toujours. Je ne sais pas ce que j’ai fait pour les mériter, mais même si je suis consciente de ma chance inouïe, ça n’enlève pas ce manque de confiance en moi qui me secoue particulièrement ces derniers temps.

Ce matin, j’ai ‘rendez-vous’ avec Rylee. Nous n’avons jamais reparlé de cette histoire avec Marley, de tout ce chamboulement. Je sais que Rylee souffre elle aussi beaucoup de la perte de Stella, d’une manière différente de ses autres soeurs, parce qu’elle croit être coupable de sa mort, même si tout le monde essaie par tous les moyens de l’en dissuader, je sais ô combien ce genre de pensées peuvent être tenaces. J’arrive au niveau du banc où elle m’attend avec des cafés. « Bonjour ma puce. » Je m’assieds, ne sachant pas trop comment me comporter, je crois savoir qu’elle m’en veut encore au sujet de Marley, et c’est tout à fait compréhensible. Elle vient déposer un baiser sur ma joue et j’en fais autant. Mais alors que je pensais la sentir s’éloigner, voilà que mon aînée vient entourer ses bras autour de moi, comme un besoin irrépressible. J’en fais de même, le coeur serré. « Maman… » « Mon bébé… » Oui, parce qu’elles seront toutes toujours mes bébés. Je prends les quelques secondes d’étreinte qu’elle m’offre, déposant un baiser sur ses cheveux avant qu’elle ne s’éloigne. « Café ? » Je hoche la tête en souriant faiblement avant de la remercier. La situation est étrange, un peu tendue, mais j’imagine que c’est normal. « Comment tu te sens ? » J’aurai pu lui demander comment elle allait, ça revenait au même. Mais même si je m’attends à ce qu’elle garde son masque, je me promets de creuser un peu plus loin pour être sûre de ce qu’elle me répondra.
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Lun 17 Déc - 11:41
Rylee était complètement paumée et plus le temps passait, moins elle arrivait à le masquer. Pourtant, chaque matin, elle mettait ce masque et tentait de vivre avec ce poids sur la conscience. Elle l’avait tué, Rylee n’arrêtait pas de se dire que, si elle n’avait pas hurlé, que si elle n’avait pas accepté d’entrer dans la voiture avec sa mère, que si elle n’avait pas tout simplement disparu, sa mère serait encore vivante. Elle vivait un véritable cauchemar et même en voyant la souffrance que cette disparition sur le visage de ses jeunes soeurs, elle n’arrivait pas à assumer, à remonter la pente. Toutefois, une conversation avec son père lui avait permis d’y voir plus claire. Elle ne pouvait pas continuer à mettre son autre mère de côté. En effet, si à l'hôpital, elle s’était sentie assez déstabilisée pour oublier leur conflit. A sa sortie, sa vision était complètement ailleurs. De part cet accident, elle avait peur que Loan lui en veuille, qu’elle la rende coupable. Malgré tout, Clyde, son père avait réussi à lui faire comprendre du contraire. Loan était sa mère, elle ne la rejettera jamais, quoiqu’il arrive. Alors, toute la retenue qu’elle s’était gardée d’avoir, s’étiola en voyant sa mère arriver et c’était comme ça qu’elle se retrouva dans les bras de sa mère. A ce moment là, elle aurait aimé redevenir une enfant, cette petite chose qui pouvait être prise dans ses bras, loin du sol, s’abandonner dans les bras de l’adulte parce que le reste du monde ne la comprenait pas. Aujourd’hui, elle devait garder les pieds sur Terre. « Mon bébé… » Ce petit mot valida son besoin et même si elle était loin d’être un “bébé”, elle aurait aimé l’être pendant quelques secondes seulement. Juste pour ressentir à nouveau cette sensation où rien ne pouvait la toucher ou même l’ébranler. Un baiser dans ses cheveux lui fit reculer de quelques pas, retrouvant son visage lisse qu’elle avait adopté à sa sortie et lui proposa le café qu’elle s’était permise de prendre en arrivant. « Comment tu te sens ? » demanda Loan, après s’être assise sur ce même banc où Rylee était assise : « Bien. » répondit-elle aussitôt, tout devait toujours aller bien : « Je reprends le travail dans deux semaines. » Elle comptait les semaines, les jours et les heures mais il n’était pas utile de le préciser : « Et toi ? » Elle retira le capuchon de son gobelet et ressenti la bonne odeur du café aromatisé d’un bâton de cannelle. Suite à la réponse de sa mère, elle baissa les yeux sur ses mains enveloppé dans de petites mitaines, plus présentes pour la déco qu’autre chose : « Si tu savais comme je m’en veux, maman… Je… » Sa gorge se serra alors elle s’arrêta, contrôlant le voile qui la trahissait dans ses yeux : « Je n’ai.. aucune excuse… J’arrive pas… » Étrangement, les mots qui avaient de grandes difficultés à sortir avec d’autres, avaient une grande facilité en présence de sa mère : « ...à la laisser partir.. Je ne veux pas... »
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I'm bleeding like you're bleeding | Loan
Jeu 3 Jan - 17:15
Je ne parviens pas à me retenir, à peine ma fille dans mon champs de vision je ne rêve que qu’une chose, la prendre tout contre moi. Et même si la situation est difficile, qu’il y a encore beaucoup de non dits, elle reste ma fille, ma fille aînée, celle que j’ai sans doute désiré plus que n’importe qui. Elle a été ma plus grande fierté, avant de partager la vedette avec ses soeurs cadettes. Rylee est et sera toujours ma fille, peu importe les aléas de la vie, et je l’aimerai toujours, avec sans doute un peu de démesure. Je m’assieds après l’avoir prise dans mes bras, récupère le café qu’elle m’offre en la remerciant, et lui demande comment elle se sent. « Bien. Je reprends le travail dans deux semaines. » Je hoche la tête, deux semaines c’est encore long, mais elle a encore des séquelles de son accident, et il est normal qu’elle ne reprenne pas le travail si tôt, elle a besoin de repos. « Et toi ? » Question difficile, plus encore qu’on ne le croit. J’esquisse un sourire, hésitant pour la réponse. « Je… ça va. Enfin pour la période, ça va. » Je reste vaste, je n’ai pas l’intention de m’étaler sur mes états d’âme, ce n’est pas mon genre, et encore moins avec ma fille. « Si tu savais comme je m’en veux, maman… Je… » Je tourne la tête dans sa direction, mon coeur serré de l’entendre prononcer ces mots. « Je n’ai.. aucune excuse… J’arrive pas… à la laisser partir.. Je ne veux pas.. » Je secoue la tête, sentant les larmes grimper au bord de mes yeux. « Chérie… »[/color] Je ne peux me résoudre à la laisser penser une chose pareille, et je viens à nouveau la prendre dans mes bras, après avoir déposé le gobelet de café près de moi. « Tu n’es pas fautive mon ange, la vie est parfois cruelle, mais c’est elle qui décide, et ce n’est pas de ta faute, rien de tout ça n’est ta faute… » Je caresse ses cheveux tout en combattant l’arrivée des larmes. Je me dois de rester forte, et ne flancher que lorsque je suis seule. Elles ont besoin de moi. « Je t’en supplie, arrête de penser que tout ça c’est à cause de toi, parce que si on va par là, c’est entièrement de ma faute. Si j’avais pas agi n’importe comment tu ne serais pas partie, et Stella n’aurait pas eu à venir te chercher. » Je m’écarte un peu, les yeux brillants pour la regarder, caresser sa joue. « C’est moi qui suis désolée… »
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I'm bleeding like you're bleeding | Loan
Mar 22 Jan - 17:16

Il était simple de comprendre pourquoi Rylee avait fait appel à sa mère. Cette femme était son rempart face à l’adversité, son phare lorsqu’elle était perdue dans le noir. Cette sécurité, elle ne le trouvait nul part ailleurs et elle en avait besoin. C’était troublant lorsqu’il était question d’analyser le pourquoi du comment tout était arrivé mais Rylee avait besoin de faire table rase du passé pour continuer son deuil. Parce que c’était la meilleure chose à faire, parce qu’elle avait pardonné à Marley depuis un moment et parce qu’elle avait besoin de sa mère à ses côtés. “Tu n’es pas fautive mon ange, la vie est parfois cruelle, mais c’est elle qui décide, et ce n’est pas de ta faute, rien de tout ça n’est ta faute… - ça fait tellement mal maman..” Rylee n’était pas dupe, sa mère avait elle aussi perdue sa femme, son plus grand amour de sa vie et c’était ce qui l’avait poussé à revenir vers elle. Dans les bras de sa mère, elle se rappelait comme cette sensation était vraiment réconfortante, elle avait presque failli oublié comme son étreinte était libératrice. “Mais tu n’en savais rien au sujet de mes sentiments pour Marley. J’étais loin d’imaginer que ça allait se concrétiser; Ce jour-là Stella m’avait surprise à regarder des photos d’elle et avait tout deviné…” Sa mère s’était décalée et lui caressait sa joue, humide par les larmes qu’elle avait laissé couler. Elle avait entendu ce qu’avait dit Loan mais au fond d’elle, Loan n’avait rien de coupable, bien au contraire car elle avait eu le temps de réfléchir et de comprendre. D’ailleurs, elle était reconnaissante auprès de sa mère. Elle ne l’avait pas brusqué jusqu’à ce qu’elle revienne vers elle. “Quand je suis partie, c’était censée être temporaire, j’avais besoin d’espace et puis j’ai appelé Stella.” Elle s’arrêta à ce niveau, l’idée d’évoquer l’accident la faisait fondre en larme : “J’ai discuté avec  Marley, maman. Et c’est là que j’ai compris que j’aurai dû t’en parler et tout ça ne se serait jamais passé.” Oui, elle savait que sa mère n’aurait rien fait pour la blesser autant. Sa part de responsabilité était plus que évidente : “Je ne veux plus qu’on se dispute ou quoi. Je veux que ça revienne comme avant.. Tu me manques tellement..” déclara Rylee en haussant des épaules, elle sortit un mouchoir de son paquet qu’elle remit dans son sac, elle se moucha  : “C’est juste que… Je t’aime maman !” lâcha la jeune fille, se rendant compte qu’elle ne l’avait peut-être pas assez dit à Stella et qu’il était encore temps de rattraper celui qu’elle passait avec sa mère, toujours en vie.
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Ven 25 Jan - 17:29
J’ai bon espoir que ce moment signe nos retrouvailles, nos réelles retrouvailles. J’espère un pardon de sa part, pour avoir fait l’erreur de ne pas me rendre compte qu’elle avait des sentiments pour Marley, trop occupée avec mon business pour remarquer quoi que ce soit. « Mais tu n’en savais rien au sujet de mes sentiments pour Marley. J’étais loin d’imaginer que ça allait se concrétiser; Ce jour-là Stella m’avait surprise à regarder des photos d’elle et avait tout deviné… ». Mon coeur se serre en apprenant ça. Stella était une mère bien plus attentive que je le suis, plus perspicace aussi, et à l’écoute. Moi je n’ai pas su voir ce qui animait ma propre fille, et je m’en veux terriblement. « Quand je suis partie, c’était censée être temporaire, j’avais besoin d’espace et puis j’ai appelé Stella. J’ai discuté avec  Marley, maman. Et c’est là que j’ai compris que j’aurai dû t’en parler et tout ça ne se serait jamais passé. » Je m’empare de sa main pour la serrer dans la mienne. « Arrête de t’en vouloir de tout chérie, je t’en supplie. » Il est vrai que si elle m’en avait parlé tout ça ne serait pas arrivé, mais je n’ai pas fait en sorte qu’elle me parle non plus, je ne suis plus présente pour mes filles comme j’ai pu l’être à un moment. Ce divorce avait déjà signé une sorte de déchéance en moi, et c’est de pire en pire. « Je ne veux plus qu’on se dispute ou quoi. Je veux que ça revienne comme avant.. Tu me manques tellement.. C’est juste que… Je t’aime maman ! » Les larmes me montent immédiatement aux yeux en entendant ma fille ainée prononcer ces mots que chaque parent rêve d’entendre, le plus souvent possible. Rylee ne me l’a pas souvent dit, ou pas depuis très longtemps, et j’ai ma part de responsabilité là dedans. Si je continue souvent de leur dire que je les aime, je ne leur prouve pas, pas assez, ou pas comme il le faudrait. Je sais que je devrais remédier à ça mais comment ? Alors que j’ai le sentiment qu’il est déjà trop tard. « Oh ma puce… » Je l’approche de moi pour venir la serrer dans mes bras une nouvelle fois. « Moi aussi je t’aime, j’ai jamais cessé de t’aimer, et j’ai jamais voulu te faire de mal, j’ai été maladroite, j’ai pas pensé comme il fallait, excuse moi mon ange… » La gorge serrée, je tente de faire de mon mieux pour ne pas flancher, j’ai pas nécessairement envie de pleurer avec elle, en même temps qu’elle. Je me sens le devoir d’être forte pour mes filles, un minimum, et je me laisse aller avec mes amis, ou toute seule. C’est le seul moyen que j’ai trouvé pour tenir le coup.
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