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L'éthique n'est pas à vendre [Thyles #2]

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L'éthique n'est pas à vendre [Thyles #2]
Lun 29 Oct - 19:11

Quelques dossiers s’éparpillent sur mon bureau, formant ce joyeux bordel rassurant qui semble régner autant sur mon espace de travail que quotidiennement dans ma tête. Je suis à part, dans une bulle sans doute impénétrable aux autres, par souci de compréhension. J’ai dû apprendre à réfléchir autrement, dans un autre contexte et avec une logique qui m’a toujours été très personnelle. Alors au mieux ça amuse, au pire ça agace. Mais j’ai appris aussi à ne pas me formaliser de ce qu’on pouvait penser de moi, puisque quoi qu’il en soit, ça n’avait rien de constructif me concernant.
Cependant toute journaliste que je sois, j’ai toujours une oreille qui traine et un instinct assez fiable. Et quand je vois passer une fraîche connaissance dans les couloirs, ma curiosité s’en voit piquée au vif. Difficile en même temps de passer à côté de sa silhouette androgyne, de ses vestes de sport longue et de ses tatouages qui ornent mains et cou, sans oublier ses cheveux noirs corbeau et ses yeux bleus perçants.
Je ne peux m’empêcher d’observer l’échange qu’elle offre à un de mes collègues, dans son bureau, vitré lui aussi. Ma capacité à lire sur les lèvres me permet vaguement de comprendre qu’elle lui vend des infos. Je le sais sans doute aussi parce que je sais ce qu’elle fait de sa vie et comment elle la gagne. Et un journaliste qui accumule ses infos en les obtenant toutes d’un privé, ne s’appelle pas un journaliste, mais une honte à la profession. Qu’est-ce qu’il en a à faire de toute façon ? C’est le fils du patron et la seule chose qui l’intéresse est le statut social. Il sait très bien qu’un jour il sera à la tête de ce journal sans même savoir écrire deux lignes par lui-même mais il fera bosser les autres comme il l’a toujours fait. Ça me rend dingue. J’aime trop mon métier pour le laisser se faire bafouer de la sorte, surtout dans le journal dans lequel je travaille. Corps et âme. Je suis sur le pont à chaque seconde qui l’exige et ne compte ni mes heures ni mes sacrifices. Enfin… d’accord, je n’ai pas grand-chose à sacrifier vu à quoi ressemble ma vie sociale et familiale. Néant total, mais c’est une question de principe.

Elle récupère ce qui semble être une enveloppe craft, contre des infos j’imagine, données à l’oral pour éviter les traces, et les preuves. Je trouvais ça étrange moi aussi qu’il arrive à passer autant de temps en boite de nuit à ramener des filles dans son sublime appartement et à sortir de si bons papiers. Peut-être même qu’elle lui a pondu l’article tout entier. Toujours est-il que je n’apprécie pas. Je ne suis pas totalement mazo non plus, alors c’est à elle plutôt qu’à lui, que je vais dire ce que je pense.
Je sors à sa suite et l’interpelle dans l’ascenseur dont je bloque les portes pour m’y glisser dans la cabine avec elle. « Alors vous n’avez finalement aucune éthique. Juste l’argent pour tout code de conduite. » Je ne sais pas garder pour moi ce que je pense, et pourtant ça m’aurait servi plus d’une fois. « Vous vendez des infos à un petit con de fils à papa pour quelques billets ? Et la déontologie dans tout ça ? L’amour du métier ? L’honneur, vous en faites quoi ? »
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L'éthique n'est pas à vendre [Thyles #2]
Jeu 1 Nov - 18:45
Je ne suis pas du genre à faire de la sous-traitance, mais le mois a été plutôt difficile et j’ai des factures à payer, comme tout le monde. Et puis en soit une enquête reste une enquête, si un journaliste veut obtenir des infos par mon biais je ne juge pas, tant qu’il paye. C’est son problème s’il n’est pas capable de trouver matière à alimenter ses papiers. De toute façon les journaleux, je n’aime pas ça, à alors à moins qu’ils aient la poche généreuse je m’en tiens éloignée. Quoi qu’il en soit ce jeune journaliste aux dents longues mais au piètre talent d’enquêteur, n’a pas hésité quand j’ai donné mon tarif pour l’enquête à mener. Business is business. J’ai trouvé des trucs croustillants à pouvoir mettre dans son torchon, assez rapidement, parce que clairement ça n’avait rien de compliqué. Je me présente à l’accueil du journal pour lequel il bosse, celui de son père, encore un pauvre fiston qui a dû galérer à trouver un boulot. Encore une fois, c’est pas mes oignons. J’ai appris à me détacher de tout ça, c’est de l’énergie inutilement dépensée que de se révolter face à des choses contre lesquelles on ne peut rien. Vaut mieux la garder pour des vrais combats qui en valent la peine. La secrétaire m’indique que Cooper est dans son bureau, je trace le long du couloir en direction de l’espace vitré, tanière du journaliste. « Ah Jules, j’espère que t’as des trucs intéressants pour moi. » c’est comme ça qu’il m’accueille, récoltant de ma part qu’un air neutre « Ouais. J’ai fait mon boulot. » il sourit, visiblement soulagé que je ne le laisse pas sans rien, serait-il un peu sous pression le flemmard de service ? Ça ne m’étonnerait pas. Il me tend une enveloppe, pas peu fier d’avoir les moyens de me payer mes infos. Je jette un coup d’œil, compte rapidement puis relève le regard dans sa direction, prête à lui dire ce que j’ai déniché.
Quelques minutes plus tard je quitte son bureau. Voilà une affaire rondement menée, ça me va. Je refais le chemin inverse, direction l’ascenseur dans lequel je grimpe l’esprit déjà porté vers la suite de mon planning. Les portes sont sur le point de se refermer quand on m’interpelle. C’est pas la blonde du Starbuck, ça ? Le temps que je m’interroge elle a déjà parcourue à grandes enjambées la distance qui la séparait de l’ascenseur, empêchant les portes de celui-ci de se refermer. Elle se glisse dans la cabine, je m’apprête à m’excuser de ne pas avoir réagit plus tôt pour le bloquer mais elle monte au créneau sans crier gare. Son attaque est aussi soudaine qu’inattendue. Ethique ? Code de conduite ? C’est quoi qu’elle me chante là ? Devant mon air interrogateur elle précise et tout de suite je comprends mieux. Son problème c’est que son collègue m’ai payé pour que je mène une enquête, c’est sans doute plus après lui qu’elle en a, mais s’attaquer à moi sera moins lourd de conséquence. « T’as fini ? » demandé-je platement en arquant un sourcil après qu’elle m’ai fait son speech outré. « Pourquoi tu me parles de déontologie ? Je m’en fous moi, que ce type soit trop mauvais pour trouver des infos lui-même… c’est pas mon problème. Je suis pas journaliste. » je me mets à rire secouant la tête « T’es pas un peu surmenée ? » une légère moue et j’ajoute « Ou un peu tarée, au choix. ». Je soupire « En plus c’est à lui que tu devrais dire ça, pas à moi. Vos truc de journaleux je m’en cogne. ». Pour qui elle se prend au juste à me juger ?
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L'éthique n'est pas à vendre [Thyles #2]
Dim 4 Nov - 16:49

Je peux paraître parfois un peu hors code, je le sais mais pour autant ça ne me concerne que très peu. Tout ce qui peut se dire sur moi me passe au-dessus et je considère avoir ma place dans la société comme n’importe quel autre taré qui s’y trouve en toute impunité. J’ai conscience surtout de parfois déranger, de n’avoir pas la même façon de m’adresser aux autres, bien que je sache être fine quand il le faut. Mais rentre dedans me correspondrait mieux.
Je crois surtout beaucoup en ce que je fais, et je dois y croire pour le faire pleinement. Je ne sais régler les choses qu’avec passion. Mon métier, je le fais parce que je pense sincèrement qu’il est capable de changer une facette du monde, même si d’autre croient que non. Quel intérêt de croire autre chose ? De se lever chaque matin pour aller au charbon si ce n’est que pour se nourrir ou remplir je ne sais quelle mission sans saveur ? Certains prennent pour un luxe d’aimer la vie, moi j’aime ma liberté et je l’aime comme elle est.

D’où le fait que je ne me prive pas d’interpeller la jeune femme. Prête à repartir une fois son billet récupérer contre quelques informations sous le manteau. Je trouve ça dégradant et pour elle et pour lui. Mais qu’importe, ils ont besoin de le savoir. A mon humble avis en tout cas. « T’as fini ? » Désinvolte, voilà tout ce qui me vient à l’esprit là tout de suite. Je ne comprends pas comment elle peut se foutre de tout comme ça. « Pourquoi tu me parles de déontologie ? Je m’en fous moi, que ce type soit trop mauvais pour trouver des infos lui-même… c’est pas mon problème. Je suis pas journaliste. » « Jouer les nègres non plus ça ne te pose pas de problème ? » Elle donne quand même ses infos certes contre du fric mais son nom ne sera jamais renseigné au bas d’une page. Alors je peux comprendre que garder l’anonymat soit séduisant mais la reconnaissance ? « T’es pas un peu surmenée ? » « Non, j’ai simplement du mal à comprendre comment tu peux accepter de jouer les larbins pour ce genre de connards. » Je ne le porte pas dans mon cœur et en général ça se sent tout de suite. J’ai beaucoup de mal à cacher mes émotions, j’y travaille encore. « Ou un peu tarée, au choix. » « Ne dit pas ça. » Je ne l’ai que trop entendu étant enfant. Et je ne veux plus l’entendre à moins que ça ne soit justifié et me révolter pour une cause que je pense juste n’est pas un motif de folie. Que ce soit tenu pour dit.
« En plus c’est à lui que tu devrais dire ça, pas à moi. Vos truc de journaleux je m’en cogne. » « Si tout ce qui t’intéresse c’est le fric, pourquoi l’investigation privée plutôt que la drogue ? Je ne comprends pas ta démarche. » Pour moi, les choses sont logiques, dans des cases, et une personne qui cherche des infos cherche la vérité, pas le profit !
Nous arrivons en bas, sur le parvis du journal et elle se demande encore comment je peux lui coller aux basks. « Sur quoi il travaille ? » Il est capable de déterrer un sujet sensible et faire de tout le journal une cible sans même en avoir conscience. Un peu parano ? Si peu…
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L'éthique n'est pas à vendre [Thyles #2]
Ven 9 Nov - 19:08
Lors de notre première rencontre j’avais déjà trouvé Thylo un peu particulière, pas franchement douée pour la communication mais comme elle ne m’avait pas vraiment attaqué de front j’avais laissé couler. C’est la seconde fois qu’elle m’intercepte avant mon départ imminent, je dois lui reconnaître un talent certain dans cet exercice. Mais cette fois sa démarche est tout à fait différente de la première même si je leur trouve comme point commun le culot dont fait preuve la journaliste. Ok, je crois que je cerne un peu mieux le personnage, c’est une puriste… le genre comme on en voit dans les films, elle a due prendre ça comme modèle étant gamine et puis ça lui est resté. En fait j’en sais rien et je m’en fous, là elle est en train de me cracher indirectement à la gueule parce que j’ai fait mon boulot. Qu’elle trouve pas ça reluisant pour son collègue de me payer pour faire une partie de son boulot je veux bien, mais venir me le dire à moi plutôt qu’à lui, je trouve que pour quelqu’un qui prône la déontologie elle manque de couille. Sans détour et sans vraiment de forme je la renvoie dans ses vingt deux mais madame la justicière du torchon n’a pas l’air de vouloir s’en tenir là. Il va être long ce trajet en ascenseur. J’ai appuyé sur le bouton d’ailleurs ? Merde, elle est pile devant, je vais pas la pousser j’ai des limites. Devant mon manque de compréhension à son point de vu plutôt tranché, elle poursuit sur sa lancée. Faire le nègre ? Je secoue la tête et soupire pour toute réponse, je vais pas lui redire que je m’en fous, ça sonnerait comme répétitif. Sa réaction me semble simplement démesurée, me concernant surtout, parce qu’on ne se connaît pas, on se doit rien. Allez hop trace ta route la blonde, j’ai d’autres choses à faire. Mais comme je ne sais pas tout à fait fermer ma gueule, notamment quand on m’agresse, je lui demande si y’a pas un peu de surmenage là dessous. Je fais même office de psy, c’est pas beau ça ? Bon au moins j’obtiens la réponse à ma question sur le vrai font du problème, même si j’avais déjà deviné. Son problème c’est le connard feignant qui occupe le bureau qu’elle voudrait pour elle, probablement.
J’ajoute une petite pique sur sa santé mentale, juste pour me venger qu’elle soit venue me titiller à froid alors que ma journée n’était pas si mauvaise jusque là. Son regard change un court instant, son ton aussi, et c’est comme une interdiction qu’elle me fait en m’intimant de ne pas la traiter de folle. Hum… ok ma grande, pas mon genre de provoquer les psychopathes quand je suis enfermée avec dans un ascenseur. Je sais me défendre mais je suis bien placé pour sa voir que y’a des vrais tarés qui peuplent ce monde et certains ne le portent absolument pas sur eux. Je lui conseille d’en parler au concerner plutôt que de m’emmerder moi, je pense que je parle à un mur à cet instant, elle a l’air vraiment buté comme nana. Thylo en revient à l’argent, elle a un soucis avec ça, non ? Je la regarde avec un air blasé « T’as pas de factures à payer toi peut-être ? » je hausse les épaules « C’est pas parce que j’accepte des deals de merde comme celui-ci que je fais une croix sur tout mes principes. T’as pas l’air de bien saisir le concept de nuance… » j’arque un sourcil « Tu connais pas l’expression “mettre de l’eau dans son vin“ ? Bin parfois c’est un mal nécessaire, c’est tout. » je ne sais même pas pourquoi j’argumente, je m’en fous de son avis. Ah bah oui… je suis dans une boite hermétique enfermée avec elle. Mon calvaire prend finalement fin, j’avais appuyé sur le bouton. Yes ! Je ne traine pas pour traverser le hall mais la journaliste reste sur mes talons, me suivant dehors, elle n’en a pas fini et me demande sur quoi son collègue travaille. Je m’arrête de marcher et la regarde bien en face « Désolé. Code de déontologie oblige, je ne peux pas t’en dire plus. Secret professionnel, tout ça tout ça. » un sourire en coin étire mes lèvres. C’est con d’être l’arroseur arrosé, non ? Durant ces quelques secondes à se toiser je m’aperçois que cette emmerdeuse à plutôt de jolis yeux, leur couleur n’est pas banale, en fait elle est même assez agréable à regarder si on passe outre son côté emmerdeuse. Ouais, elle est pas mal quand elle dit rien. Mais ça ne dure pas, malheureusement.
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L'éthique n'est pas à vendre [Thyles #2]
Dim 11 Nov - 12:10

Il n’y a aucune raison qui justifie de laisser trainer quelque-chose du genre. On est dans un journal intègre, alors pourquoi le pourrir avec la facilité, la vanité, la paresse et l’appât du gain ? Je sais que le fils a peu de scrupules et que pourtant il est censé hériter du journal, chose dont il n’a rien à faire, probablement, mais je saurais que ce jour-là, il sera temps pour moi de partir voguer vers d’autres horizons. Pourquoi pas devenir indépendante ? Je ne suis pas adepte profonde de tout ce qui peut se faire autour du profit d’un journal, je sais comment marche le côté financier mais je n’en n’ai cure. J’ai sans doute trop besoin de rationalité, et de vérité pour pouvoir le compter parmi mes préoccupations. Je ne dis pas que je n’ai pas besoin d’argent mais à quoi sert un gros chèque s’il cache un mensonge ?
Déformation professionnelle ou bien traumatisme lié à l’enfance ? Je suis journaliste, pas psy et je déteste les psys d’aussi loin que je peux les sentir, ce qui veut dire très très loin.
Non seulement j’en ai trop vu mais je considère que la manipulation mentale est de loin la chose la plus dangereuse qui soit. Le pouvoir de soulever des peuples, de convaincre grâce à un oratoire assez bien ficelé. Un homme convaincu est un homme déterminé. Et la dévotion est sans doute l’arme la plus redoutable.

« T’as pas de factures à payer toi peut-être ? » « Si, mais j’aime bien dormir la nuit. » En partant du fait que l’intégrité soit le facteur premier et le premier moteur de mon activité. Sans doute suis-je trop psychorigide, mais ça me ferait mal de l’avouer, moi qu’on a toujours qualifié de rebelle et de mouton noir.
« C’est pas parce que j’accepte des deals de merde comme celui-ci que je fais une croix sur tout mes principes. T’as pas l’air de bien saisir le concept de nuance… » « Quelle nuance tu trouves là-dedans ? Tu ne dois pas avoir beaucoup de principe si ce n’est de vendre au plus offrant. » Bon, OK, dans l’idée elle a raison, c’est du business, mais vendre à un journal, elle pourra encore croire à l’intégrité de la presse et à l’idée qu’un jour on soit tous au courant de ce qui se passe dans le monde, si même les sources sont falsifiées ?

« Tu connais pas l’expression “mettre de l’eau dans son vin“ ? Bin parfois c’est un mal nécessaire, c’est tout. » « Alors c’est accepter de mettre un genoux à Terre et laisser le monde se faire diriger par l’argent ? » C’est déjà le cas, elle n’invente rien, il n’empêche que je ne peux m’empêcher de monter au créneau. Je refuse de faire ça. Je veux me battre pour l’intégrité. Soyons honnête, je n’ai que ça à foutre.
Je la suis une fois sortie de l’ascenseur, parce que si l’intégrité est foutue il me reste sans doute encore quelque-chose à tirer de tout ça. Quelques infos. Je reste journaliste, pas débutante.
« Désolé. Code de déontologie oblige, je ne peux pas t’en dire plus. Secret professionnel, tout ça tout ça. » Je soutiens son regard, les sourcils légèrement froncés et je me rends compte qu’elle a finalement peut-être au fond, quelque-chose en commun avec moi. « Tu es sur quelque-chose de très important, je me trompe ? Il ne traite pas avec les petites affaires, il veut du scoop et il veut le meilleur. » Je sais qu’elle peut comprendre ce que je lui demande. Si elle opère dans l’ombre c’est qu’elle préfère prendre des risques qui payent bien mieux et ne pas avoir à s’exposer. « C’est à la hauteur de sécurité nationale ? »

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L'éthique n'est pas à vendre [Thyles #2]
Mar 13 Nov - 18:46
Nouveau soupir de ma part, la journaliste a activé le mode réponse à tout on dirait… C’est quoi son putain de problème au juste ? Elle peut pas seulement me lâcher la grappe maintenant qu’elle a dit le fond de sa pensée ? Bin non, elle enchaine, réplique et me colle aux baskets ce qui commence à prodigieusement m’emmerder. « J’dors très bien. » pas assez sans doute mais ça n’a rien à voir avec un problème de conscience. Je ne sais même pas pourquoi je lui réponds encore ou essaye de lui expliquer ma façon de voir les choses, nous ne nous entendrons pas, alors à quoi bon ? On dirait presque une gamine de cinq ans, insupportable qui à chaque réponse donnée me donnerait du « Et pourquoiiii ? ». Sauf que de la patience je n’en ai pas à revendre et si je n’ai pas envie d’être désagréable il se pourrait bien que ça arrive… un peu malgré moi ou pas tant que ça. Surtout que la journaliste me juge ouvertement, avançant mon manque de principes. « Fais gaffe tu vas commencer à dépasser les bornes. » dis-je en guise d’avertissement « J’ai pas de leçons à recevoir de ta part et je te permets pas de juger si oui ou non j’ai des principes. » j’arrive facilement à me détaché des choses, à ne pas prendre les choses au pieds de la lettre mais comme tout le monde j’ai mes limites. Je tente une dernière fois d’aplanir la situation, parle de mettre de l’eau dans son vin comme un mal nécessaire parfois. Et putain de merde elle continue à me faire chier ! Franchement je commence à bouillir, mais j’ai fait vœu de zenitude. Relax Jules t’es bientôt arrivée tu vas pouvoir te barrer.
Je me suis bien plantée, cette emmerdeuse de journaliste ne s’arrête pas là, elle me suit… me poursuit même ! Le tout en me rabattant les oreilles avec sa pseudo quête d’idéaliste à la noix. Mais quelle chieuse cette nana ! En plus elle a le culot de m’interroger sur l’enquête que je viens de mener pour son abruti de collègue, ils sont bien tous pareils ces fouilles merde. Pleine d’ironie je lui réponds que mon code de déontologie ne me permet pas de lui donner d’informations. J’espère qu’elle va saisir le message et me foutre la paix mais… non. Elle prend ça pour de la rétention d’informations sérieuses. Dans quel monde elle vit ? Je plisse les yeux, l’écoutant vaguement me sous-entendre que je suis sans doute sur un coup genre théorie du complot. Elle croit aux Illuminatis elle, c’est obligé. Le clou du spectacle c’est quand même sa dernière question à laquelle je ne peux m’empêcher d’éclater de rire. « Ouais… ouais voilà c’est ça. Niveau sécurité nationale. » répondis-je sans parvenir à reprendre mon sérieux. « C’était peut-être pas tant des conneries quand je disais que t’es surmenée. Lève le pied ma belle, tu vas finir par vraiment fondre un plomb. » à mon humble avis c’est déjà fait mais elle a pas l’air d’aimer être mise devant cette évidence. « Sincèrement, je crois que tu tombes un peu dans la parano… » parce que son collègue il s’est contenté d’assez peu, une petite affaire de pot de vin, probablement pour mettre dans la merde un de ses “potes“, lui a largement suffit. « Crois moi, si tu te débrouilles bien t’auras un meilleur article et sans doute sur quelque chose de beaucoup plus intéressant. » j’en suis là, à tenter de la rassurer pour qu’elle me lâche la grappe… je vais peut-être classée cette journée comme merdique.
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L'éthique n'est pas à vendre [Thyles #2]
Ven 16 Nov - 18:38

« Fais gaffe tu vas commencer à dépasser les bornes. » C’est le genre de choses dont je ne m’émeus plus depuis très longtemps, je l’entends tellement souvent ! Etre journaliste c’est oser agir au culot et la plupart du temps ça ne plaît pas trop qu’on en ait d’avantage qu’eux mais qu’importe. Le jugement des autres m’est tellement toujours passé au-dessus que je n’y fais même plus attention. Ça ne me dérange pas de ne pas plaire, je ne me suis pas attardé à ça, sinon j’aurais déjà sombré dans une profonde dépression. Je suis journaliste, je suis détestée d’office par des milliers de personnes. Est-ce-que ça m’empêche de dormir ? Pas le moins du monde. Rien ne trouble vraiment mon sommeil. Si ce n’est certaines causes, que j’estime justes.
« J’ai pas de leçons à recevoir de ta part et je te permets pas de juger si oui ou non j’ai des principes. » « C’est pourtant une évidence. » La fermer, composer avec la susceptibilité de chacun, voilà encore des concepts qui me sont pour le moins très flous. Je ne comprends pas toujours comment la société peut marcher sur des œufs en permanence comme ça, ça avance à quoi au fond ?

« Ouais… ouais voilà c’est ça. Niveau sécurité nationale. » Elle ne me croit bien évidemment pas, tu m’étonnes, moi-même je ne me croirais pas, et pourtant… ça fait partie des choses qui sont pourtant évidentes, mais que personne ne veut voir ou que personne ne veut vraiment s’avouer. « C’était peut-être pas tant des conneries quand je disais que t’es surmenée. Lève le pied ma belle, tu vas finir par vraiment fondre un plomb. » « C’est vachement plus confortable, pas vrai ? De croire que le monde tourne d’une façon précise et qu’on n’a pas à se soucier du reste, de jouer les moutons dociles. » Ca ne va pas lui plaire, elle n’a rien d’un mouton et encore moins dans son apparence, mais les gens en disent tellement sous la colère… « Sincèrement, je crois que tu tombes un peu dans la parano… » « Ou que tu te laisses aveugler. Pourtant on s’en douterait pas trop en te voyant. Mais c’est tout ce que tu donnes à voir, une vitrine. » La dévisageant, de haut en bas. Je sais que ça risque de la faire vriller, et c’est le but.
« Crois moi, si tu te débrouilles bien t’auras un meilleur article et sans doute sur quelque chose de beaucoup plus intéressant. » « Bon, que lui ne se soit pas posé de questions sur ce que tu as dû lui donner, ça passe, mais toi ? T’as l’air de quelqu’un de plutôt éclairé non ? » Toucher à sa susceptibilité, son égo ? Je ne sais pas si ça peut marcher mais qui ne tente rien n’a rien après tout.
Et je la suis partout, elle va finir par devenir violente, mais qu’importe, elle est tombée sur une idée qui vaut le coup d’être suivie. Elle est surtout tombée sur une source que je ne compte pas lâcher…

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L'éthique n'est pas à vendre [Thyles #2]
Ven 7 Déc - 10:47
Mes nerfs sont mis à rude épreuve par cette emmerdeuse de journaliste… je ne sais pas vraiment si je vais encore tenir longtemps avant de l’envoyer balader de manière bien plus directe. Je sais même pas pourquoi je me contiens, je m’en fous de cette nana, je peux tout aussi bien lui dire d’aller se faire foutre et me barrer au lieu de continuer de répondre à ses provocations et questions à la con. J’ai pas envie de faire de vague ou qu’elle se décide à me mettre des bâtons dans les roues pour mon boulot, c’est le genre de rapace capable de truc dans ce style. Mais putain, pourquoi faut que ça tombe sur moi une tarée pareille ? Je ne sais pas sur quoi elle bosse, qu’elle est sa quête, en tout cas ça lui grille les neurones, elle est doucement en train de vriller. Elle s’entend parler au moins ? Parce que ça m’emmerderait pas autant, franchement j’aurais envie de rire. Le pire dans l’histoire c’est que ça a l’air sérieux pour elle… théorie du complot, sécurité nationale, et puis quoi encore ? La CIA et Big Brother vont se joindre à la fête ? C’est pas une nouveauté que y’a des dessous de table, des trucs pas nets qui se passent en politique et plus globalement au niveau économique vu que le fric est la seule chose qui fasse tourner ce monde. Mais elle en fait trop, surtout maintenant, parce que j’ai rien à lui vendre, vraiment rien. J’essaye de lui faire comprendre qu’il y a méprise, ce petit trou du cul de journaliste à qui j’ai vendu des infos écrit un article tout ce qu’il y a de plus banal. Elle continue à me baver ces grandes phrases, on dirait presque un gourou tiens ! Elle qui me parlait de secte la première fois qu’on s’est croisé. Bordel ce jour là j’aurais mieux fait de rentrer me coucher sans passer par la case café, ça m’aurait épargné de la rencontrer.
J’inspire profondément, serre le poing. Garde ton calme Jules, respire. « Tu sais ce qu’elle te dit la vitrine ? D’aller te faire foutre. Parce que je crois que t’en as bien besoin. » je secoue la tête, totalement désespérée par le comportement de la blonde « Oui y’a pleins de trucs moches qui se passent. Mais là tu viens me gonfler pour quedal. » je l’invite d’ailleurs à se concentrer sur autre chose, elle l’aura son super article, casse burne et têtue comme elle est c’est une évidence. Quand je pense en avoir fini elle revient encore à la charge. Elle insinue quoi ? Que je ferme les yeux sur des infos importantes ? Je suis détective privée, pas les totally spies ! « Là telle que tu me vois je suis surtout éclairé par l’envie de t’en coller une si tu continue de me faire chier. » voilà, c’est dit, j’ai perdu mon calme. Bien joué Loïs Lane. Je continue mon chemin vers ma voiture, la journaliste sur mes talons. Je sors le cric ou pas ? Non c’est peut-être un peu excessif, mes connaissances en boxe suffiront. Ah mais merde je vais quand même pas lui taper dessus, non ? Je me stoppe nette et me retourne une dernière fois vers elle, fouillant dans la poche intérieur de ma veste. J’en sors un papier froissé et le plaque sur sa poitrine « Voilà, prends ça et dégage ! » je lui adresse un regard dur, froid.
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L'éthique n'est pas à vendre [Thyles #2]
Dim 9 Déc - 22:02

Je mets sans aucun doute sa patience à rude épreuve et très honnêtement si j’avais pu choisir une autre cible… mais non. En même temps, c’est elle qui détient les informations, qu’elle a dû chercher en y mettant le temps et les moyens. Je suis toujours en train de fouiner, mais ça ne donne pas toujours grand-chose. Pas que mes sources ne soient pas bonnes mais j’imagine qu’elle connaît d’autre réseaux. Les privés utilisent un réseau bien plus sous-terrain et secret que les nôtres. Il me faudrait une nana comme elle dans l’équipe, mais jamais elle n’accepterait de se joindre à une bande de journaleux, j’imagine…
Je ne saurais trop par quel angle attaquer ma requête alors j’y vais comme je le sens, c’est-à-dire on ne peut plus directement, et ça ne passe pas toujours comme je le voudrais. Mais j’en ai pris l’habitude de ça, de faire les choses pleinement mais que ça tombe à côté. Je ne me vexe plus depuis longtemps et l’idée même de foutre son humeur en l’air ne me fait pas peur… sans doute que je ne suis pas assez empathique, je ne sais pas.
« Tu sais ce qu’elle te dit la vitrine ? D’aller te faire foutre. Parce que je crois que t’en as bien besoin. » « Je ne sais pas si on n’est pas deux, tu m’as l’air un peu nerveuse. » Et dépassée. Enfin par mon comportement. Ce qu’elle peut faire de ses nuits ne m’intéresse ni ne me regarde. Je suis pour que chacun vive dans l’intimité ce qu’il a à vivre. Leur vie privée ne m’intéresse pas, sauf si ça tend à influencer le cours du monde.

« Oui y’a pleins de trucs moches qui se passent. Mais là tu viens me gonfler pour quedal. » « C’est ce qu’ils veulent que tu crois, mais c’est loin d’être insignifiant ! » Elle ne veut pas l’entendre, je vais finir par devoir changer d’angle d’attaque et ça ne me régale pas. Je réfléchis à 300 à l’heure pour trouver une solution pour obtenir son aide, vu que visiblement elle est plus douée que moi pour trouver les infos dont j’aurais besoin. « Là telle que tu me vois je suis surtout éclairé par l’envie de t’en coller une si tu continue de me faire chier. » « Si ça peut nous aider à avancer. » Légèrement mazo ? Non, depuis longtemps immunisée aux menaces, aux coups et aux réprimandes parce que je posais les questions de trop. Que ce soit dans mon enfance ou dans mon métier.

Je la suis, elle s’énerve et fini par lâcher prise en me filant un papier qu’elle colle sur ma poitrine. « Voilà, prends ça et dégage ! » Je prends une seconde pour l’analyser. Ce sont des extraits de compte. Sans doute des transactions hyper confidentielles qu’elle n’a pu avoir qu’en piratant l’ordinateur de sa victime, soit mon homme, Fleming. « Attend, une seconde. » Je la retiens en me mettant devant sa portière et la proximité dont nous faisons preuve ne me dérange pas le moins du monde. « Tu n’as pu trouver ça que de deux manières. Soit tu as piraté son ordinateur, soit tu y as eu accès en étant avec lui, et je crois que tu n’es pas son genre. Et je ne suis pas certaine que tu pirates les banques. » Elle me suit. C’est une bonne chose. « J’ai un truc à te proposer… » Elle me lance un regard impatient et agacé. « Je pourrais te trouver une place au journal. Officiellement j’entends. Officieusement tu aurais accès à toutes nos infos, et nos bases de données, ça vaut aussi pour nos indics… » Je tente de la convaincre et espère sincèrement qu’elle y réfléchira. « C’est un job déclaré pour pouvoir faire ce que t’as à faire dans l’ombre sans attiser les soupçons… » Elle n’a pas l’air convaincue… « En échange, on essaye de creuser un peu plus loin là-dessus, mais ça reste entre nous. » Je ne suis pas aux abois, mais presque. Je crois qu’elle est finalement ma seule solution pour approcher Fleming.

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L'éthique n'est pas à vendre [Thyles #2]
Jeu 13 Déc - 9:29
Un peu nerveuse ? Non je ne suis pas nerveuse, je suis excédée ! J’ai juste envie qu’elle me lâche la grappe avec ses histoires d’affaires secret défense toutes fabulées par son cerveau de tordue. Parce que ouais, j’en suis convaincue elle est fêlée, plus étanche, attaquée par les renards, ce que vous voulez… et plus que tout sa présence commence à me devenir insupportable ce qui n’est pas un bon point. J’essaye de lui faire entendre raison, mais son disque est rayé et elle continue même pas dissuader par l’idée de sentir mes poings s’écraser sur son visage. Ok, folle et maso en plus de ça. C’est le tiercé gagnant cette nana. Au bord de l’explosion je finis par céder et lui donne un bout de papier avec des infos. C’est après ça qu’elle cavale comme une dératée, non ? Voilà un os à ronger, pitié faites la dégager maintenant. La journaliste regarde ce que je viens de lui donner, je mets la main sur la poignée pour ouvrir ma portière afin de vite déguerpir. La blonde s’interpose, bloquant l’ouverture et s’offrant à cette occasion mon regard le plus meurtrier. Attendre une seconde ? Elle a déjà pollué mon air depuis trop longtemps, il vaut mieux pour nous deux que je parte. « J’ai pas une seconde. » répliqué-je, sans succès. Même pour une foutue info, ce qu’elle voulait donc, elle continue de me faire chier à analyser comment j’ai plus l’avoir. Le prix de la nana la plus barbante de l’année est attribuée à : la blondasse qui me soule. « Faut vraiment que tu décroches de cette histoire, ça te bouffe, t’es en train de devenir folle. » bon entre nous je crois que c’est de naissance, mais j’arrondie les angles… Un malheur n’arrivant jamais seul voilà maintenant que madame fouille merde a un truc à me proposer. Là je suis au maximum de l’enthousiasme, le regard vide, la mine blasée avec pour seule envie de me barrer d’ici.
Ce que j’entends me fait pouffer de rire. Sérieusement ? Bosser dans son journal de merde, là ? Elle est au courant que j’ai un vrai boulot ou pas ? Ah oui… elle est sans doute de ceux qui prennent les gens comme moi de haut, parce qu’évidemment la quête de vérité c’est réservé à sa caste. En attendant c’est après moi qu’elle court, Loïs Lane. J’arque un sourcil, absolument pas convaincue ni intéressée par son discours. En gros, elle propose qu’on bosse ensemble sur une affaire dont je n’ai rien à foutre, ce qui implique de la supporter ce qui est totalement au dessus de mes forces et à l’encontre de ce qui se ferait de bien pour ma santé mentale. Sens des réalités : -12. Je vais finir par croire à une caméra cachée, là. « Tu crois vraiment en ce que tu viens de proposer là ? T’as sérieusement cru que j’allais marcher ? » je lui ris au nez « T’es plus barrée que ce que je pensais. » mon regard planté dans le sien je me lance dans une toute dernière explication « Un, j’ai un boulot, un statut officiel et j’ai pas besoin que tu fasse acte de charité ou je ne sais quoi. Deux, c’est toi qui a besoin d’un réseau et d’infos, trucs que j’ai déjà. Trois, si tu veux bosser avec moi, tu fais comme ton p’tit camarade, tu payes pour t’offrir mes services. » sourire en coin j’ajoute « Pense que j’ai pas de principes ou ce que tu veux, je m’en fous totalement. Mais un dernier conseil, à moins d’avoir une enveloppe avec des billets ne recroise pas ma route. » je pose ma main sur sa hanche et la repousse de contre ma portière « Et je ne prends pas les paiements en nature. » petit haussement d’épaules « T’es pas dégueulasse, mais… trop insupportable. » cette fois j’ouvre la portière de ma voiture que je referme rapidement, faudrait pas qu’elle essaye encore de me retenir. Je démarre, priant qu’elle ne se jette pas devant le capot… j’suis pas sûre de freiner si c’est le cas.
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L'éthique n'est pas à vendre [Thyles #2]
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