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hello from the outside [kelio #2]

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hello from the outside [kelio #2]
Ven 27 Juil - 20:21
Je tourne en rond, j’ai du mal à prendre la bonne décision. Appeler ou ne pas appeler. Je me ronge les ongles, ça recommencer. Merde. Un long soupire et je déverrouille mon téléphone, chercher dans mon répertoire le numéro d’Elio, et hésite encore un peu avant d’appuyer sur le petit téléphone. Portant ce dernier à mon oreille, je continue de tourner en rond, le coeur à mille à l’heure, jusqu’à entendre que ce numéro n’est plus attribué. Mais genre, vraiment ? C’est pas une blague ? Je rééssaie, une fois, deux fois, trois fois. Toujours pareil. Je peste contre-moi même, et contre lui aussi parce qu’il aurait pu me dire cet abruti qu’il avait changé de numéro. Mais non.

Après une énième hésitation, je cherche à trouver dans les affaires d’Elena la liste des invités de cette soirée, je sais qu’elle l’a, elle a toujours la liste des invités en amont pour savoir quel poisson elle va potentiellement pouvoir ferrer. Une bonne demi heure à chercher dans tous ses mails pour finir par trouver le Saint Graal. Enfin. Je descends la liste jusqu’à la ligne d’Elio, et récupère son adresse.

Ni une ni deux, profitant de l’absence d’Elena, je prends mes affaires et me dirige vers la station de bus la plus proche, demandant son aide au chauffeur pour rejoindre l’adresse écrite là sur ce morceau de papier. Dans la précipitation, je me rends compte que j’ai même pas pris le temps de me préparer, me faire jolie. Tant pis, il m’a vue dans des états bien pires que celui là. J’arrive devant chez lui. Enième hésitation. Je frappe à la porte, espérant de tout mon coeur qu’il est seul, parce que j’ignore comment je pourrai réagir si je le découvrais en compagnie d’une femme. Il a peut-être une petite amie ? Ça y est mon coeur s’emballe, et il s’arrête, net, lorsque le visage d’Elio apparait dans l’embrasure de la porte. « Pourquoi tu m’as pas dit que tu avais changé de numéro ? » Autant entrer directement dans le vif du sujet…
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hello from the outside [kelio #2]
Dim 29 Juil - 14:40
J’ai pris l’habitude de faire des siestes maintenant et le canapé a toujours été confortable pour m’accorder le droit d’y dormir. C’est sans compter le chien qui me tient compagnie et qui me sert de couverture sans demander le moindre avis. Il ronfle en plus mais sa respiration rythme mon sommeil de paresseux. Je regrette déjà mon entraînement de boxe de ce matin qui m’a vidé de toute énergie et qui m’a transformé en phoque charmant prêt à dormir tout le long de l’après-midi. La boule de poils me réveille involontairement quand ses griffes raflent mon torse nu et je lui fais quitter le sofa pour poser une main surprise sur la peau attaquée. « Bah alors mon vieux ? On ne sait plus se tenir ? » plaisanté-je, passant une main distraite dans mes cheveux en pétard. Personne ne vient me voir aujourd’hui, je peux donc me balader avec une allure de hibou fou sans me prendre la moindre réflexion.

Je file dans la cuisine pour me préparer un café et mord dans le dernier cookie qu’il me reste. Je me suis essayé à la cuisine hier pour m’occuper l’esprit. Malgré l’alarme incendie qui m’a pété le tympan, j’ai réussi à faire des pâtisseries comestibles. Je trempe le dernier bout dans la boisson chaude et le porte à ma bouche dans un soupir gourmand avant de sentir le regard de mon chien sur moi. « Y’a du chocolat dedans, t’as pas le droit. » Il pousse une plainte mais je l’ignore pour me saisir de mon téléphone, réponds à quelques messages et m’apprête à aller m’affaler dans mon lit à l’étage quand j’entends qu’on frappe à ma porte. Je fronce les sourcils et cours presque vers mon calendrier sur le mur. Rien n’y est marqué, je n’ai donc rien oublié. Ca doit sans doute être le voisin qui n’a plus de papier toilette comme d’habitude.

J’attrape ma chemise qui traîne sur une des chaises de la salle à manger et l’enfile nonchalamment, ne prenant pas la peine de la fermer. Il n’est pas intéressé par les hommes, je ne risque rien. Pas de bave ou de compliments, pas que ça me dérange mais ça me foutrait mal de lui faire comprendre que je ne suis pas de ce bord-là. J’ouvre alors la porte après avoir retiré le loquet et me fige sur le seuil en reconnaissant Keala. Elle m’agresse aussitôt et j’écarquille les yeux. Sa présence est une réelle surprise, j’ai pensé qu’ayant pas mon numéro, elle ne chercherait pas à me recontacter et repartirait vivre sa vie comme si de rien n’était. Mais je me suis visiblement trompé. « Parce que tu ne m’en as pas laissé le temps ? »

Je m’appuie sur la porte dans un sourire en coin. « Tu veux entrer ou t’es juste venue me demander le nouveau ? » Je ne laisse rien paraître, je reste calme et parfait acteur. L’instant n’est pas le même que sur le balcon de l’autre soir, je sais me gérer et je ne viendrai pas à m’énerver aussi rapidement.
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hello from the outside [kelio #2]
Mer 1 Aoû - 10:14
Mon coeur tambourine à tout rompre dans ma poitrine, je le sens jusque dans mes tempes, ça n’annonce rien de bon, je le sais. Je devrais faire demi-tour, je ne sais même pas ce que je fais ici, je ne devrais pas être là. Et s’il est accompagné ? Et s’il a quelqu’un dans sa vie mais qu’il n’a rien dit ou même juste une fille de passage ? Je me pose un milliard de questions, et c’est un milliard de trop. Alors dans un dernier geste prouvant ma détermination - et ma connerie - je frappe à la porte. Quand il ouvre, chemise ouverte, je pourrais perdre mes moyens, mais je ne laisse rien paraître. Au lieu de ça, je lui rentre dedans, clairement, mais pas de la manière qui fait plaisir. J’ai trouvé que ça pour ne pas laisser tomber les barrières que je garde fermement accrochée depuis notre séparation, depuis la perte de notre bébé, la fin de notre histoire. Non, je ne dois pas penser à ça. Mon regard n’est pas aussi ouvert qui l’était lors de la soirée, à cause de nos retrouvailles. « Parce que tu ne m’en as pas laissé le temps ? » me rétorque t-il avec son petit minois insolent. Bordel ce qu’il est beau, même quand il joue aux petits cons. C’est ça qui m’a séduite, entre toute autre chose. « Tu veux entrer ou t’es juste venue me demander le nouveau ? » Je cramponne un peu la hanse de mon sac, immobile, le regard ancré au sien, presque hypnotisée. « Ça dépend, t’es… » tout seul ? Mais pas le temps de poser la question en entier que je sens une truffe humide renifler mon mollet. Je baisse les yeux sur la boule de poils et redresse mon regard sur Elio. « Il est à toi ? » Je me baisse pour caresser sa tête et instantanément, je me détends, et deviens presque gaga face à cette bouille adorable. On a l’air con quand on est comme ça. Finalement, sentant le regard d’Elio devenir plus insistant, je me racle la gorge et me relève, réajuste la lanière de mon sac à main. « C’est toi qui a demandé qu’on se revoit, et t’as même pas cherché à me le donner, ce nouveau numéro. J’suis en droit de me poser la question non ? T’avais vraiment envie de me revoir, ou c’est l’effet robe de soirée et champagne qui te sont montés au cerveau ? »
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hello from the outside [kelio #2]
Mer 1 Aoû - 19:40
Elle est belle même dans ce simple apparat, je le remarque silencieusement, elle n’a pas besoin d’une belle robe ou d’une belle coiffure pour faire accélérer les battements de mon cœur, non sa simple présence et le simple son de sa voix suffisent à m’envouter. Je suis prêt à répondre à son début de question, elle doit sûrement se demander si je suis seul dans l’appartement mais voilà que Lupin fait son intéressant, apparaissant à l’encadrure de la porte pour renifler le mollet de la belle. Ce petit chiot a les mêmes goûts que moi. « Oui, il s’appelle Lupin, je me suis dit qu’il me ferait une bonne compagnie dans l’appartement. » Je reste appuyé contre la porte, un sourire quelque plus attendri sur les lèvres. J’aime l’admirer en secret, j’aime la voir se détendre et redevenir cette femme qui a partagé ma vie, mon lit, Ma Muse.

Mais la voilà qui se redresse et reprend ses esprit, l’effet Lupin se dissipe et je lui rends son regard. La voilà qui pose des questions et je dois me retenir de lever les yeux au ciel, je ne veux pas la vexer ou la faire fuir. Certes oui je n’ai pas cherché à la contacter parce que j’ai pensé qu’elle ne le souhaitait pas et aussi parce que je n’ai eu aucun moyen de le faire. Mais la voir là, au pas de ma porte me suffit amplement et rassure mon cœur malade de cette pauvre rencontre. Oui je veux plus, je ne veux pas que des mots et des sourires volés, non. J’ai besoin de son essence, de ses mains sur moi, de son souffle au creux de mon oreille. Elle le sait, je peux le sentir, au fond d’elle, elle doit se douter de tout ça.

Lentement je secoue la tête et tire doucement sur la lanière de son sac à main, l’attirant à moi pour l’amener à l’intérieur et fermer la porte sur laquelle je l’appuie sans brusquer, ne voulant pas l’obliger ou lui faire peur, je ne suis pas ce genre d’homme. « Laisse moi te débarrasser de tes affaires et j’irai nous chercher à boire. » Je dépose un baiser sur sa joue et frôle sa main de la mienne alors qu’elle me donne son sac. « Fais comme chez toi, attention ne va pas sur le fauteuil de cuir c’est celui de Lupin. » dis-je. Le chiot semble comprendre de quoi je parle et jappe avant de bondir sur ledit fauteuil pour y poser sa tête dans un air adorable.
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hello from the outside [kelio #2]
Jeu 2 Aoû - 13:44
Au moment où je relève les yeux sur lui, j’efface immédiatement ce petit sourire niais qu’avait fait naître le chien. « Oui, il s’appelle Lupin, je me suis dit qu’il me ferait une bonne compagnie dans l’appartement. » Je me contente de hocher la tête avant de reprendre la route des hostilités. J’ai besoin de savoir ce qu’il veut vraiment, s’il se fout de moi, s’il veut se venger, j’en sais rien. Je suis paumée, j’ai du mal à savoir ce que je ressens, ce qui est bien pour moi ou non. Je rame complètement. Elio ne répond pas, il se contente d’attraper la lanière de mon sac pour me tirer vers lui et je n’émets aucune réticence, me laissant entraîner à intérieur avant qu’il ne me pousse doucement contre la porte une fois refermée. Je n’ai pas lâché son regard, comme happée, en apnée, je sens mon coeur qui est déjà parti dans une course folle. « Laisse moi te débarrasser de tes affaires et j’irai nous chercher à boire. » Je déglutis, hochant à peine la tête. Ça ne me ressemble pas de me laisser faire, de le laisser faire. Mais je me retrouve comme une conne à être tributaire de mes sentiments pour lui.

Je ferme les yeux à l’instant où il dépose un baiser sur ma joue et je me sens frissonner lorsqu’il récupère mon sac, frôlant plus longuement ma main, volontairement. « Fais comme chez toi, attention ne va pas sur le fauteuil de cuir c’est celui de Lupin. » Je le laisse s’éloigner et prends une grande inspiration que je tente la plus silencieuse possible, et me dirige vers le salon de ce grand loft, regardant tout autour de moi. Je pose mon regard sur le fauteuil dont Elio vient de parler alors que le chiot monte sur ledit fauteuil sans plus tarder, remuant la queue, pensant sans doute qu’il s’agit d’un jeu. Je m’approche de lui, et par pure provocation, je viens le prendre dan smes bras, même s’il pèse déjà son poids, et m’assieds dans le fauteuil en question, tant pis pour les poils, prenant le chiot sur mes genoux. Il essaie de me lécher le visage mais je ris comme une enfant et le repousse du mieux que je peux. « Ton chien est amoureux de moi je crois. » Je coince sa truffe entre mes doigts pour l’empêcher de sortir sa langue et dépose des petits bisous sur son museau. Lorsqu’Elio revient, Lupin est couché sur mes genoux, et je souris au propriétaire des lieux. « Tu sais bien qu’il faut pas m’interdire de faire quelque chose. Et puis regarde, il partage ! » Je lui caresse tendrement le sommet de la tête et reste concentrée sur lui pour ne pas trop porter attention à Elio, tellement sa présence me chamboule.
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hello from the outside [kelio #2]
Mer 22 Aoû - 15:51
Je me consacre pleinement à la préparation des boissons, n’ayant pas l’obligation ou la nécessité de surveiller mon invitée. Je la connais par cœur pour savoir qu’elle ne tentera rien de dangereux dans l’appartement et puis Lupin semble lui plaire, il lui occupera les pensées le temps que je termine tout ceci. Je m’accroupis parmi les placards pour en découvrir le contenu à l’affût d’une idée qui peut m’être utile. Ma mémoire me fait défaut sur la boisson préférée de mon ex petite-amie et j’ai beau fouetté mon cerveau, il ne coopère pas comme je le souhaite. J’opte alors après de longues secondes d’hésitation pour quelque chose de chaud malgré la température extérieure. J’attrape les tasses dans l’armoire et allume la machiné à café. Le réfrigérateur est ouvert à la volée et je manque de faire tomber la bouteille de lait quand le rire de Keala résonne dans la pièce. L’espace d’un battement de cils j’ai bien cru être retourné dans le passé, dans nos années heureuses où j’ai eu le malheur de penser que cette femme serait mienne pour le restant de mes jours. Perturbé par cette pensée, je manque de rater ma préparation, mais habile je la rattrape de justesse.

Et là dans cet instant de paix, j’en profite pour m’appuyer sur le plan de travail, admirant la vue qui m’ait offerte avec un sourire en coin. Un joli tableau que j’ai du mal à penser vrai. Ce chien aime Keala et je me demande si ce n’est pas un coup de cette sale garce d’existence qui ose me faire croire en quelque chose pour me l’arracher quelque peu de temps après. J’y ai cru à notre histoire comme le plus fervent des croyants de ce monde et pourtant je n’ai rien pu faire quand le paradis s’est fissuré pour laisser place à l’enfer. La machine sonne et je détourne péniblement mon regard de ce visage radieux, ce même visage que j’ai aimé caresser lors de nos siestes improvisées dans le canapé ou bien quand des larmes sont venus le salir. Un ange gardien, j’ai tenté de l’être mais il faut croire que je ne suis pas fait pour ce boulot.

J’attrape les deux tasses et prends une longue inspiration avant de rejoindre le salon où Lupin n’a d’yeux que pour cette femme, cette femme que j’aime encore et qui m’a brisé le cœur. Pourtant elle se trouve là dans mon appartement, à rire et à jouer avec mon animal de compagnie. Pourtant elle s’est saisie de mes lèvres pour un baiser qui a brûlé mon esprit et qui m’a empêché d’oublier notre rencontre. J’ai senti le désir nous parcourir, les regrets et les questionnements nous consumer et nous n’avons rien fait. Elle a fui et j’ai attendu sa venue sans lever le petit doigt. C’est pathétique et en même temps c’est si bon. C’est si bon de se faire mal, de se retrouver, de retourner la tombe d’un amour qu’on a finalement pas oublié. Je ris et pose la tasse devant elle dans un sourire attendri. J’en profite pour caresser à mon tour Lupin mais il n’y prête pas attention. Je me recule, m’enfonce dans le fauteuil en buvant une gorgée de ma boisson. « Ca y est, tu l’as envoûté. » grommelé-je avant de rire une nouvelle fois, témoignant d’un sérieux absent.

Les regards se croisent et le sourire meurt peu à peu, je pose l’objet et je sens mon cœur battre à tout rompre dans ma poitrine. Elle seule peut me mettre dans cet état, je le sais, elle le sait. Je n’ai pas envie de briser l’instant avec mes requêtes d’amant désespéré mais je n’en peux plus de ce souhait voilé, des non-dits, des regards volés. Je n’en peux plus de ressasser ce baiser, de me demander pourquoi. J’ai besoin de savoir, de m’assurer que je ne m’enfonce pas dans une illusion. « Je veux que tu nous donnes une seconde chance Keala. Je veux te prouver que tu as eu tort. »
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hello from the outside [kelio #2]
Lun 27 Aoû - 19:28
Il faut me rendre à l’évidence, je ne suis pas à l’aise ici, en présence de mon ex, le seul que je n’ai jamais véritablement aimé. Alors en attendant qu’il s’occupe de nous préparer à boire, je m’amuse avec son chien, qui a l’air de m’avoir adoptée. Je le trouve adorable, et ça me permet de ne pas trop penser à l’endroit où je me trouve, et le fait que je sois cette fois, seule avec lui. Ça me perturbe. Elio revient dans le salon, posant la tasse qui m’est destinée sur la table basse, en face de moi. Je relève les yeux vers lui pour le remercier mais ce simple échange me charge d’une électricité que je n’avais plus ressenti depuis très longtemps. Il est ma kryptonite, c’est une certitude. « Ca y est, tu l’as envoûté. » dit-il en se posant dans le fauteuil un peu plus loin. « Je crois bien oui. » Je continue de gratouiller la tête du petit chien, sans le lâcher des yeux, parce que je n’arrive pas à regarder son maître plus d’une fraction de seconde sans sentir mon coeur qui veut bondir hors de ma poitrine.

Un silence s’installe, presque désagréable, je me demande bien ce que je fais ici, pourquoi je suis réellement venue. Et puis je relève les yeux vers Elio et je comprends, que malgré tout le mal qu’on a pu se faire, il persiste quand même en nous ces sentiments qui peut-être ne faneront jamais. Qui sait. « Je veux que tu nous donnes une seconde chance Keala. Je veux te prouver que tu as eu tort. » lâche-t-il subrepticement sans que je m’y attende. Et là, mon coeur s’arrête. Instantanément. Ratant quelques battements avant de reprendre une course folle. Merde. Cette fois je baisse les yeux, ouvrant la bouche pour répondre mais rien ne sort. Je soupire un peu, me laisse le temps de chasser un minimum cette boule dans ma gorge pour arriver à dire quelque chose. « Je… je sais pas Elio, on s’est fait tellement de mal, je t’ai fait tellement de mal… je suis pas sûre que ce soit une bonne idée. » Mais qu’est-ce que je fous là alors hein ? Je ferai mieux de partir. C’est sans doute la fuite qui me va le mieux au final. Nouveau soupir et je n’ose pas le regarder. « J’ai du mal à croire que tu n’aies personne dans ta vie… » Pourquoi je dis un truc pareil au juste ? Je suis complètement perdue.
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hello from the outside [kelio #2]
Mer 29 Aoû - 15:07
Il suffit d’un regard sur ses traits pour comprendre que mes paroles ont provoqué un ouragan de sentiments au sein de Keala. J’ai envie de remonter le temps pour reprendre mes mots et en même temps, j’ai envie de m’emparer de son visage pour lui offrir un baiser qui appuierait mes dires. Je ne bouge pas, je me contente de l’observer, d’attendre que sa bouche s’entrouvre pour me donner une réponse, hélas elle tarde et je sens l’angoisse me gagner profondément. Ses doigts s’enroulent autour de ma gorge et un coup m’atteint en plein estomac, me voilà nerveux il ne manque plus que ça. Cette fille a le don pour me mettre dans tous mes états, je suis ridicule presque prêt à me mettre à genoux pour l’implorer de me laisser une chance, jamais je ne pourrais faire pareille chose pour une autre femme. Je suis un joueur, un garçon qui profite de la vie sans blesser personne ou tout du moins qui tente de faire le moins possible de dégâts. Elle hésite, ce n’est pas une surprise et c’est mieux qu’un refus douloureux. Je pince les lèvres et bois ma boisson, regrettant de ne pas avoir servi d’alcool. Je l’empoigne trop fortement et manque de le briser au creux de ma paume. Je n’ai pas envie qu’elle m’abandonne, ça me rend malade de l’imaginer dans les bras de quelqu’un d’autre. Qui me dit qu’elle n’a pas passé la nuit dernière dans les draps d’un inconnu pour oublier nos retrouvailles ? « Alors qu’est-ce que tu fais là ? » La question s’est échappée d’entre mes lèvres alors que je l’ai posé pour moi-même. Je redresse brusquement la tête comme pour m’excuser et me lève pour m’asseoir sur l’accoudoir du fauteuil en cuir. J’entends Lupin se plaindre mais le gratte entre les oreilles pour le rassurer. « Chaque fille que je rencontre, chaque étreinte qu’on m’offre… Ca me paraît fade parce que tu apparais toujours dans ma tête dans ce genre de moments. » Je suis sincère, je n’ai pas envie de mentir. « J’ai essayé, j’ai écumé les lits d’inconnues, les boîtes de nuit, les bars, mais rien n’y fait, je n’arrive pas à t’oublier. »
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hello from the outside [kelio #2]
Mer 29 Aoû - 23:16
« Alors qu’est-ce que tu fais là ? » Mon regard posé sur son visage, je reste immobile, soufflée par cette question en guise de réponse. Qu’est-ce que je fais là, je me le demande au moins autant que lui. Pourtant, ses mots ont claqué dans ma tête et dans mon coeur comme un coup de fouet douloureux. Je ne sais pas ce que je fais ici, ni même pourquoi je suis venue le chercher. Je suis incapable de savoir ce que je veux, ça dure depuis toujours. Même lorsqu’on était ensemble je ne savais pas ce que je voulais, et ce n’est pas mieux aujourd’hui. Elio s’approche, il vient s’asseoir tout près de moi sur l’accoudoir du fauteuil dans lequel je suis assise, je n’ose pas le regarder, parce que j’ai mal, parce que j’ai peur. « Chaque fille que je rencontre, chaque étreinte qu’on m’offre… Ca me paraît fade parce que tu apparais toujours dans ma tête dans ce genre de moments. » Je ferme les yeux quelques instants, comme pour essayer de ne pas assimiler ce qu’il est en train de me dire, ne pas garder ses mots tout contre mon coeur pour me rassurer sur un bonheur utopique. Je ne dois pas, je n’en ai pas le droit. « J’ai essayé, j’ai écumé les lits d’inconnues, les boîtes de nuit, les bars, mais rien n’y fait, je n’arrive pas à t’oublier. » « Elio s’il te plait… » Je murmure tout simplement, serrant les mâchoires, retenant les larmes qui cherchent à fuir ces yeux depuis trop longtemps secs d’avoir trop pleuré à notre séparation. Je suis encore trop indécise, j’ignore ce qui serait le mieux pour moi, pourtant je m’efforce de croire qu’Elio serait mieux sans moi. Alors je me répète en boucle la même question. Qu’est-ce que je fais là ? Qu’est-ce que je fais là ? Mon souffle se fait plus court, ça bouillonne dans mon cerveau. Les yeux toujours clos, je secoue doucement la tête. « J’ai peur Elio, je sais même pas comment tu peux continuer de m’aimer alors que je t’ai fait tellement souffrir. » Cette fois je relève les yeux vers lui, humides. J’ignore ce que je dois faire ou dire, si je dois me laisser aller ou continuer de lutter contre l’amour qui subsiste en moi. J’avais réussi à l’oublier. Mais là, face à lui, c’est tellement plus difficile.
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hello from the outside [kelio #2]
Ven 31 Aoû - 8:30
Elle résiste, elle tente de me résonner en évoquant notre passé commun, notre amour brisé, mais je refuse de l’écouter, je refuse de me laisser convaincre par son esprit rationnel. Je me contente de me perdre dans ses yeux que j’ai contemplé pendant des heures, que j’ai vu empli de bonheur et de larmes, ce regard qui m’a envouté dès la première rencontre et qui me trouble toujours alors que j’ai pensé être guéri. Je secoue la tête dans une tentative muette de la faire taire, je canalise mes émotions pour effectuer une seule et simple action. Sans vouloir l’effrayer, je glisse une main contre son cou dans une caresse que je veux tendre. Je m’imprègne de la chaleur de sa peau, de cette douceur oubliée que je redécouvre avec une envie peu contenue. Je revois le fantôme de mes rêves, je revois sa silhouette pressée contre moi dans notre ancien lit. Je garde très peu de souvenirs de mon passé, mais elle, elle je la connais par cœur, je peux me remémorer chaque instant ensemble comme s’ils dataient d’hier. Mon pouce frôle sa peau et j’approche mon visage du sien, mes lèvres s’entrouvrent à l’idée d’être si proche et son parfum assaillit mes narines, m’enveloppe et me fait perdre pied. « Arrête de te torturer, prends les choses comme elles viennent. Je ne te force à rien Keala, tu peux me repousser, m’engueuler, m’embrasser… J’accepterai tes choix. » Je franchis le reste de la distance qui nous sépare pour m’emparer de ses lèvres sans la moindre hésitation, n’en pouvant plus de cette tension et de ce temps flottant. J’ai besoin d’elle, j’ai besoin de savoir qu’elle veuille encore de moi et que je ne suis pas le seul obsédé par ce fantôme de relation.
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hello from the outside [kelio #2]
Mar 4 Sep - 8:53
Tout s’accélère, tout va vite, trop vite. Une fois qu’il est là, si proche, je perds tous mes moyens, je peine à trouver mes mots, à construire des phrases compréhensibles. Je bégaye à moitié, sans compter que son regard me trouble terriblement, je suis obligée de regarder sur mes genoux, le chiot qui remue la queue en me regardant. « Arrête de te torturer, prends les choses comme elles viennent. Je ne te force à rien Keala, tu peux me repousser, m’engueuler, m’embrasser… J’accepterai tes choix. » Ses mots me font basculer dans un état étrange, une sorte de semi inconscience, et lorsqu’il vient chercher mes lèvres, je n’émets aucune résistance. Je sens mon coeur qui implose à ce contact. Une part de moi me hurle que c’est une mauvaise idée, que je devrais fuir, encore, toujours, pour me protéger, et le préserver. Nous avons beau nous attirer, nous ne sommes pas faits pour être ensemble, la vie nous l’a prouvé tellement de fois, et pourtant il reste quelque chose, quelque chose qui nous pousse encore et encore dans les bras l’un de l’autre. Mon coeur bat à tout rompre, mon souffle se raccourcit à mesure que le baiser prend de l’ampleur et j’ose glisser une main dans sa nuque. Arrive alors le moment où mon cerveau se bloque. Error 404. Je pousse le chien pour pouvoir me lever et alors que le désir grandit en moi, je m’approche de lui, profitant qu’il soit encore assis sur l’accoudoir pour être quasiment au même niveau que lui, alors que je suis debout. Ma seconde main sur sa joue, le baiser s’emballe, sa langue trouve la mienne, je perds pieds. Je sais pourtant que si je dois arrêter les choses, je dois le faire maintenant, avant qu’il ne soit trop tard, avant que je n’ai plus la force ni le courage, avant de nous avoir fait trop de mal. Mais j’en suis déjà inconsciente, les secondes s’égrainent, devenant des minutes et ce baiser devient interminable. Je n’ai aucune envie qu’il prenne fin. Aucune.
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hello from the outside [kelio #2]
Mar 11 Sep - 9:36
On pense souvent que les souvenirs finissent par nous échapper avec le temps, qu’on termine par les réparer avec notre propre imagination, les embellissant de faits qui ne sont jamais arrivés, c’est ce que j’ai cru faire avec mes souvenirs de notre relation, de nos échanges intimes, et pourtant il suffit que ses mains me touchent et que ses lèvres m’emprisonnent pour que je prenne conscience que ma mémoire n’a pas été trahie par mes idées, tout est similaire, cette passion presque désespérée qui me transperce, cette fougue qui nous dessine, qui nous décrit. Je me perds contre elle, j’en oublie même la présence de mon chien qui est soudainement effrayé de ce rapprochement, fuyant son fauteuil avec l’aide de la blonde pour se réfugier sous le piano. Son parfum inonde mes sens et ne me fait voir qu’elle, ne me fait sentir que son essence, je n’arrive pas à croire qu’elle ne me repousse pas, qu’elle ne tente pas d’une ultime manière de me dissuader de tenter le diable. Elle me donne l’impression d’avoir sauté tête la première avec moi dans l’inconnu. On a aimé se faire mal, c’est vrai, nous nous sommes certainement pas aimés de la meilleure des manières, mais nous avons eu notre monde, notre histoire et je sais que je l’ai tout de même marqué d’une bonne façon tout comme d’une mauvaise.

Je l’entoure d’un bras pour l’attirer sur moi et n’hésite pas un seul instant à la lever avec moi pour glisser ma langue contre sa lèvre inférieure, lui demandant désespérément l’entrée. Mon autre main dessine un chemin le long de son bras pour remonter dans son cou dans une caresse tentatrice pour enfin se poser sur sa joue. Le baiser s’emballe tout comme mon cœur qui ne sait plus où donner de la tête, je finis même par en perdre mon souffle. Je souhaite être tendre, lui transmettre cet amour que je ressens toujours pour elle à travers mes gestes, mais son manque a été si fort et sa présence est si enivrante que je ne peux m’empêcher d’être passionné dans nos échanges. Je la renverse avec douceur toutefois sur le canapé et perds mes baisers dans son cou qui m’est offert. Je veux qu’elle laisse son empreinte sur moi, je veux cette overdose, j’en ai besoin bien plus qu’elle ne le croit. Elle est ma cure, j’en suis accro et je sais que malgré cet instant intime, je vais finir par en payer le prix.
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hello from the outside [kelio #2]
Lun 17 Sep - 9:39
Les barrières se sont effondrées, j’ai bien essayé de lutter, mais en vain. Son pouvoir attractif est beaucoup trop important, et j’ai su dès la première seconde lorsque mon regard s’est posé sur lui à cette soirée, que je venais de retomber sans même me battre, dans mes anciennes addictions. Il en fait partie. C’était une addiction peut-être moins nocives que les autres, et encore. Me sevrer de lui a été sans doute l’épreuve la plus éprouvante de mon existence, et ce soir je me rends compte que je ne sui spas guérie, que je viens de replonger comme une idiote. Mais tant pis, c’est trop bon. Mon coeur implose, mes cellules le réclament, ma peau hurle son besoin de retrouver la sienne. Notre baiser s’intensifie, je perds pieds en sentant sa langue chercher le contact de la mienne et c’est quelques nouveaux degrés que je sens s’insinuer en moi. Les yeux clos, je me laisse emporter par ce tourbillon de sentiments, mes doigts glissant dans sa nuque, à la naissance de ses cheveux. Je perds mon souffle, j’en redemande, et son contact plus pressé me fait perdre pieds, je m’électrise.

Je n’ai pas le temps de prendre conscience des choses qu’il m’allonge déjà sur le canapé et je n’émets aucune résistance. Je le laisse prendre place contre moi, entre mes jambes que j’entoure déjà autour de son bassin pour le sentir au plus près de moi. Ses lèvres se glissent dans mon cou et je me cambre déjà en sentant les frissons me parcourir sous son assaut. Mon coeur tambourine partout dans mon corps et sans même en avoir conscience, mon bassin cherche un contact plus appuyé avec le sien. Je viens serrer ses bouclettes entre mes doigts et récupère rapidement ses lèvres, comme prise d’une folie furieuse de retrouver le contact de sa bouche, de sa langue. Il n’y a plus aucun doute sur nos envies, nos intentions sont claires et le désir partagé. Ma main libre cherche le contact de sa peau, soulevant son t-shirt dans le bas de son dos pendant que je viens refermer ses dents sur sa lèvre inférieure. Le mouvement de mon bassin se fait plus appuyé et je sens son excitation qui m’enivre totalement. Je suis à deux doigts de perdre patience… « J’ai envie de toi… »
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hello from the outside [kelio #2]
Mar 25 Sep - 5:09
Qui aurait pu croire une telle chose ? Moi l’amoureux miséreux, je me retrouve de nouveau dans les bras de celle qui a fait de moi ce héros de tragédie. Son parfum possède mes sens avec un délice qui me fait frissonner et ses mains sur moi sont bien plus enivrantes que la plus violentes des drogues. Elle me connait encore pour savoir mes points faibles et mes envies, celles qui nous ont fait vibrer tous les deux. Ses jambes autour de moi réveille le désir profond qui gronde d’impatience au creux de mon être, sa main dans mes cheveux témoigne de l’envie commune et de la fougue de notre union. Elle me rend dingue cette fille, je ne suis plus le même en sa présence, elle anime des sentiments que j’ai pensé oublier, enfoui, et bordel que c’est bon de les sentir se précipiter dans mon cœur pour insuffler un nouveau souffle vie. Je redresse mon visage pour qu’elle s’empare de mes lèvres, les mord avec une passion qui me réveille pour de bon. J’ai envie d’elle à un point que je peux imaginer et l’entendre faire écho à ma pensée me suffit à faire taire les derniers soupçons de raisons.

Je me redresse pour ôter le peu de vêtements qui couvre mon corps et l’aide à se redresser, répétant le processus sur sa personne non sans déposer des baisers et autres morsures sur chaque coin de peau ainsi dévoilé. Une poignée de secondes m’est offerte afin que je puisse admirer cette femme que j’ai pensé inaccessible après notre rupture. Nos regards se croisent et je m’approche, la saisis sous les cuisses pour l’amener dans mon lit. Je la libère une fois dessus et me rue sur ce corps qui m’appelle depuis trop de temps. Mes mains tracent les chemins que je n’ai pas oublié pour l’atteindre là où le plaisir lui est familier, je me souviens de ses moindres faiblesses, les taquine et les assiège avec un plaisir non dissimulé. De mes doigts passionnés, je lui écarte les cuisses pour pouvoir y glisser et ainsi clamer ma place. Il est si bon de la sentir contre moi, de l’embrasser, d’assouvir mes envies avec elle que je n’ai jamais cessé d’aimer. Mes lèvres se saisissent des siennes alors que j’entoure une cuisse d’un bras, mon autre main se perdant sur sa poitrine. Il n’y a plus rien de tendre, ce n’est que passion et désespoir en cet instant. Et bordel que ça reste délicieux. "Tu me rends dingue... Bordel..."
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hello from the outside [kelio #2]
Jeu 27 Sep - 12:52
hello from the outside [kelio #2] 111402504

Je ne tiens plus en place, j’en veux plus, je le veux lui, maintenant, ici, peu importe. Mon cerveau s’est mis en pause, je ne pense plus qu’avec mon coeur, mon corps, et mes envies. A peine ces quelques mots prononcés, qu’Elio semble se réveiller, prendre les devants avec une fougue que je lui ai toujours adorée. Il se redresse, se relève pour se déshabiller, je l’y aide et il fait de même avec mes vêtements. Dieu qu’il est beau. Dieu qu’il me rend dingue. Je ne prends même pas le temps de laisser glisser sur lui mon regard gourmand, j’ai juste envie et besoin de le sentir contre moi. Je m’approche, me saisis à nouveau de ses lèvres et grogne d’impatience en sentant son excitation brûlante de désir. Il me soulève et j’enroule à nouveau mes jambes autour de son bassin, jouant de cette proximité pour flirter avec le danger, ondulant juste assez pour attiser l’envie de nous unir à nouveau. Il me dépose alors sur le lit et je le laisse faire ce moi ce qu’il voudra, ses caresses, ses baisers, ses morsures ne font qu’attiser ce feu ardent en moi. Les yeux clos, je grogne, souffle, soupire, gémis en fonction de chacun de ses gestes, mais c’en est déjà trop, l’impatience me gagne. J’attire son visage jusqu’au mien d’une prise sur sa nuque et l’incite à s’unir à moi. Le premier contact me fait me cambrer et gémir tant la sensation est agréable, tant elle me ramène à un passé pourtant douloureux. La sensation est grisante, ses gestes aussi doux que passionnés, alternant dans une agréable lenteur avant de repartir sur des à coups plus amples et profonds qui me font déjà perdre la tête. « Tu me rends dingue... Bordel… » J’attrape ses lèvres, l’embrasse, le mords. « Tais-toi. » Je nous fais rouler pour prendre le dessus, je sais comme il aimait me regarder de toute ma hauteur. Je me redresse, le regarde, lui souris, et choisis à mon tour le rythme que je veux imposer. Plus lent, plus intense. Mon souffle est brûlant, ses mains sur mon corps le sont tout autant. Je ferme les yeux, m’évade un instant.

J’ignore ce qui se passe réellement mais c’est comme si mon cerveau était en train de vriller totalement. Je m’évade dans une dimension parallèle tout me semble à la fois semblable, et différent. Et d’un seul coup, c’est le visage de Loïs qui m’apparaît, faisant battre mon coeur davantage. C’est sur elle que j’ai l’impression de me tenir, tout se transforme, comme si j’avais pris un truc pas net. Les sensations sont décuplées et ses doigts qui s’invitent sur le centimètre carré le plus érogène de mon anatomie me fait chavirer. Je suis à deux doigts de l’implosion, et j’ouvre les yeux, pensant voir le visage de Loïs, mais c’est celui d’Elio que je découvre avec stupeur. Mon visage devient alors livide et je m’immobilise instantanément, bloquant sur les traits de l’homme que j’avais pourtant aimé, que j’aime sans doute encore d’un côté, et avec qui j’avais pourtant très envie de faire l’amour. Je secoue la tête, sentant une vague d’émotion désagréable se saisir de moi. « Je… je suis désolée. » Il comprendra pas, j’ai même pas envie de lui expliquer, je ne comprends pas non plus. Je me sépare de lui et me lève presque à la hâte pour retourner dans le salon et récupérer mes affaires, m’habiller. Je dois partir d’ici, vite. Tout ça est définitivement trop bizarre.
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