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Not your business (feat Thylo)

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Not your business (feat Thylo)
Dim 9 Sep - 23:12
Les filatures très matinales c’est pas ce que je préfère mais malheureusement dans les enquêtes sur des adultères c’est souvent un passage obligé. Monsieur ou Madame qui quitte son amant ou maitresse au petit matin en douce, c’est de l’ordre de la mine d’or pour mon business. C’est d’ailleurs souvent ces messieurs dont il s’agit, pas que je les crois plus disposés à la tromperie, mais ils sont moins discrets et les épouses souvent moins frileuses à l’idée de faire appel à mes services pour découvrir la vérité. Ce poisson là en est un gros, homme infidèle ça je viens d’en avoir la preuve, mais aussi politicien véreux. Qui ça étonne ? Pas moi. Ce n’est pas le fond de mon affaire, cependant je ne peux pas complètement garder pour ma pomme les infos supplémentaires que j’ai obtenue. Je quitte ma planque, quelques clichés bien au chaud dans la carte mémoire de mon appareil numérique, une petite merveille, mon compère le plus fidèle. On me prend parfois pour une paparazzi, je passe sur l’insulte, je sais ce qu’il en est dans la réalité et à vrai dire c’est pas une si mauvaise couverture. Je ne peux pas crier sur tous les toits ce que je fais, mon boulot se doit d’être un tant soit peu discret. Je fais un arrêt par le Starbuck, j’ai besoin de ma deuxième dose de caféine pour la mâtinée. J’ai un peu zappé l’heure qu’il est et je me retrouve à devoir attendre dans une file un peu trop longue à mon goût. Tant pis, je vais prendre mon mal en patience. J’en profite pour envoyer un message à un flic que je connais et avec qui je travaille de temps en temps. Un des rares qui ne dénigre pas mon boulot et pense qu’une collaboration est plus judicieuse que la moquerie. Alléluia.
Je ne m’attendais pas à ce qu’il me rappelle dans la foulée, c’est pas le moment idéal mais je décroche « Je te savais pas si matinal Scott... » « Détrompes toi ! Et en prime j’ai une journée de dingue alors t’as deux minutes pour me dire qu’elle est cette info qui va m’intéresser. » je ris « Sérieusement ? Je peux pas te balancer ça comme ça. C’est pas vraiment le bon moment de mon côté. » je l’entends soupirer « Je peux au moins te dire que ça concerne Flemming. » « Euh… comme le mec qui a l’intention de devenir Gouverneur de Californie ? » je souris, fière d’avoir soudain un peu d’enthousiasme de sa part « Ouais, celui là. Rappelles-moi quand on pourra se voir parce que c’est pas des conneries quand je dis que ça va t’intéresser. » « Ok, j’espère pour toi. Bye. » « Bye » je raccroche et range mon portable dans ma poche. Mon tour vient de commander et je quitte cette file d’attente pour une autre. Mon téléphone vibre à nouveau dans ma poche, un message cette fois, je le sors pour regarder de qui il provient, soupire et le range, heurtant au même moment une femme juste devant moi qui s’est arrêtée pour je ne sais quelle raison « Pardon. » déclaré-je avec un petit geste d’excuse. « Le café pour Thylo » déclare un des employés en montrant la boisson, je ne peux retenir un léger rire, c’est quoi ce prénom ? Je me ravise en voyant la blonde que je viens de bousculer à l’instant récupérer la dite boisson. Oups. Bon après tout, c’est peut-être juste un pseudo.
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Not your business (feat Thylo)
Mar 11 Sep - 19:08

Il est déjà 5 h ce matin quand je remarque que j’ai même oublié de me coucher. Perdue dans mes pensées, le regard rivé sur cet écran d’ordinateur qui me vrille les rétines et m’endors en même temps. Je ne peux cependant pas lâcher le morceau. Je dois trouver le petit truc qui me permettra de trouver une autre direction dans laquelle partir, une autre piste aussi solide à creuser. J’aime savoir que j’ai plusieurs terrains sur lesquels jouer. Pour autant, j’en fais parfois une obsession, de trouver deux vérités, deux possibilités, histoire de ne pas être déçue de l’une ou de l’autre. Bien que foncièrement, je sais plus ou moins comment le bas monde se met en marche. Je ne m’intéresse pas à ce qui se remarque, mais à ce qui se cache, d’une façon ou d’une autre. Je ne comprends de toute façon pas qu’on puisse rendre les gens aussi crédules. Ou alors est-ce moi qui suis trop portée sur la théorie du complot ? Je me méfie de tout, depuis toute petite. Mais qu’importe…
C’est une sieste que je m’accorde, réveil à 7 h 30, je dois au moins montrer patte blanche au bureau demain matin histoire de faire croire que l’enquête suit son cours. Si mon patron savait la moitié de ce que je suis en train de tramer, je perdrais sans aucun doute mon job. Mais ce n’est pas la première fois qu’il me prévient. Au moins, si ça me tombe sur le coin du nez, je n’aurais aucune raison d’être surprise.

Quand ce foutu téléphone vibre sur la table de nuit, une envie soudaine me prend de lui faire traverser le salon, mais ce serait mal venu aux vues de mes finances du moment. Je me tire du lit, ou plutôt du canapé et file sous une douche froide, que je déteste presque autant que le réveil ce matin. Ma motivation me permettra de tenir le rythme.
Direction le bureau. Merde, j’ai oublié mon café ! Je savais bien que je zappais une étape importante de ma journée. Je fais un détour par le Starbuck. On ne m’en voudra pas pour quelques minutes de retard, si ? Quoi qu’il en soit mon article est plié depuis belle lurette, je cherche seulement à me dégager du temps pour mes recherches.
Je check mes mails dans la file d’attente et quand vient mon tour, le late crème cannelle et café choco fait place à un double expresso bien serré. « Sérieusement ? Je peux pas te balancer ça comme ça. C’est pas vraiment le bon moment de mon côté. » Mes oreilles trainent du côté du comptoir des commandes chaudes. J’attends mon tour, mon prénom sur un gobelet, c’est le rituel. Je me suis d’ailleurs toujours demandé comment les américains si adeptes du culte du secret et de tout ce que ça comportent étaient si prompts à partager une information comme celle-ci au petit matin. Un prénom, qui paraît anodin mais qui au final en dit relativement long sur ses origines, sur sa famille, parfois même sa culture… Mais je m’égard, sans doute la fatigue. « Je peux au moins te dire que ça concerne Flemming. » Cette fois-ci je manque de faire tomber mon téléphone mais le rattrape juste à temps. Flemming. Le gouverneur. Ou presque gouverneur, mais vu ce qui se trame autour de lui, ça ne devrait pas tarder. Il ne peut pas en être autrement.
Je l’observe, concentrée sur son téléphone, comme nous le sommes de toute façon tous ici. Génération connectée et génération centrée sur elle-même et son appareil. Elle me rentre dedans, trop concentrée. Elle s’excuse et je lui fais comprendre qu’il n’y a pas de mal. « Le café pour Thylo » « Oui, c’est moi. » Je m’avance et récupère mon café, mais je l’entends pouffer de rire. Je vais m’en servir pour l’approcher. Je lui adresse un sourire. « Ne vous moquez pas, on ne choisit pas ses cartes de départ, seulement la façon dont on les joue. » Elle semble bien le prendre, et je m’éclipse du café pour trouver une table et pouvoir anticiper sa sortie.
Elle passe un dernier coup de fil et fini par quitter les lieux. Et c’est maintenant que je dois l’intercepter, sur le parking, à l’abri des oreilles et des regards indiscrets. « Excusez-moi. Je vais vous paraître un peu franche mais… Je vous ai entendu parler de Flemming. » Elle me regarde étrangement, comme si j’avais quelque-chose à lui prendre. « Je ne suis pas flic, si ça peut vous rassurer. » Je tiens à clarifier les choses. « Je m’intéresse beaucoup au cas Flemming. »

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Not your business (feat Thylo)
Lun 17 Sep - 9:15
J’ai sans doute commencé ma journée beaucoup trop tôt, et pas assez dormi, ça explique en partie pourquoi je pouffe de rire en entendant le prénom de la blonde devant moi lorsqu’elle récupère son café. C’est stupide, pas tellement mon style non plus, je ne suis pas de nature moqueuse. Elle m’a grillé en plus de ça. Un sourire et elle me glisse une petite remarque. Son ton n’implique pas le reproche mais plutôt une sorte de petite leçon matinale bienveillante. Help me, elle a pourtant pas le look de la nana qui fait du yoga et suit un mode de vie strictement vegan. Ok je vais un peu vite dans l’interprétation, il arrive ce café oui ou merde ? Croyez le ou non la caféine, bien qu’étant un stimulant, calme les délires de mon esprit fatigué. J’offre un petit sourire à la jeune femme et hoche la tête, je ne vais pas la contredire. Elle sort tandis que mon tour vient de récupérer ma boisson. A peine l’ai je ne main que mon portable vibre dans l’autre, s’affichant sur l’écran un nom que j’aurais préféré ne pas voir. Néanmoins je décroche « Je suis occupée là, je te rappelle plus tard… Avant l’année prochaine ? Ça je peux pas te le garantir…. Ouais allez bye. » je raccroche et sors du Starbuck me dirigeant à grande enjambée vers ma voiture. La blonde d’il y a quelques minutes m’intercepte alors, je m’arrête sous le coup de la surprise. Elle mentionne Flemming, je tique et mes sourcils se froncent légèrement. C’est qui cette nana ? J’aime pas ça. Devant mon hésitation, pour ne pas dire réticence, elle m’affirme ne pas être flic. Est-ce vraiment censé me rassurer ? Elle justifie son culot par l’intérêt porté à Flemming, je ne comprends pas très bien en quoi ça me concerne. Y’a marqué “banque de données“ ou “Google“ sur mon front ? Je crois pas, sinon j’aurais beaucoup plus de fric que ça.
« Un peu franche ? Carrément culottée vous voulez dire. » je l’observe, elle a l’air déterminé et je ne sais pas trop quoi en penser « C’est pas bien joli d’écouter les conversations téléphoniques des gens. » ce qu’on a tous fait au moins une fois, on ne va pas se le cacher. La mauvaise foi est une arme comme une autre « Bon vous êtes pas flic ok. Du coup vous êtes quoi ? Une de ses anciennes maîtresses ? J’veux pas être désagréable mais vous êtes pas trop son genre. » si je m’en réfère à son actuelle maîtresse et à sa femme le bonhomme préfère les brunes. Il ne s’agit pas de ça, je le comprends de moi-même face à l’attitude de mon interlocutrice. Je bois une gorgée de café me brûlant un peu au passage, fait chier je déteste ça. « C’est vague de s’intéresser au cas Flemming, vous êtes pas la seule. Alors pourquoi faudrait que je vous parle à vous. Qu’est-ce qui me dit qu’en fait vous bossez pas pour lui ? » j’ai pas envie de finir les mains et les pieds liés attachée à un bloc de béton et jetée dans l’océan. On voit pas ça que dans les films, la réalité dépasse la fiction vous savez bien.
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Mar 18 Sep - 18:15

Approcher les gens ne m’a jamais posé le moindre problème, au contraire. Je le faisais même avec un peu trop d’aisance. Déranger certaines personnes en osant les interpeller, même poliment était vu comme un grand manque de respect de là d’où je viens. Pour autant, ça ne m’a jamais vraiment arrêtée. Déterminée ? Butée, serait le mot juste. Certaines choses n’ont jamais voulu rentrer dans ma nature, dans mon esprit, dans mon éducation, si on peut appeler ça comme en étant une. Je dirais plutôt que j’ai reçu un dressage, ayant totalement raté, au passage… mais qu’importe, ça n’est qu’un détail.
J’ai de l’audace, et il en faut quand on fait ce métier, peu de gens vous apprécient et encore moins quand vous sortez votre carte de presse sous prétexte de leur poser des questions qui les dérangent. Plus ils sont puissants, moins ils vous aiment, ce n’est pas plus compliqué que ça. « Un peu franche ? Carrément culottée vous voulez dire. » « Si vous préférez, ça m’est égal. » Je peux paraître un peu étrange quand je réponds, trop à l’aise, ou sans gêne. En même temps la normalité, je n’ai pas franchement eu le temps de l’étudier étant gamine, alors j’ai fait comme ça me prenait, comme ça me semblait le plus facile.
« C’est pas bien joli d’écouter les conversations téléphoniques des gens. » « C’est le mauvais retour du bâton des téléphones portables. Moins d’intimité que dans une cabine. Si tant est que vous les ayez connues… » Elle est jeune. Très jeune, et je me doute qu’elle est plutôt née avec le baladeur MP3 que le Walkman. Mais qu’importe, elle sait ce que c’est. On n’en trouve plus aujourd’hui, et c’est bien dommage pour les appels anonymes. Ça en aurait servi plus d’un. Mais ça m’aurait desservi me concernant. L’avantage de la technologie est sans doute que la plupart ignore comment ça marche, et c’est bien plus facile de les coincer comme ça.

« Bon vous êtes pas flic ok. Du coup vous êtes quoi ? Une de ses anciennes maîtresses ? J’veux pas être désagréable mais vous êtes pas trop son genre. » « J’ai entendu parler de certaines choses, comme quoi finalement il les préfèreraient un peu plus virils. Mais qu’importe, pas vraiment mon genre non plus. » Trêve de traits d’esprit. « Je suis journaliste. Je suis surtout en quête de vérité. » Je ne veux pas remplir un papier avec une rumeur, mon boulot de journaliste n’est qu’un prétexte à en découvrir un peu plus sur le sujet. Le publier ou pas n’est finalement pas ma priorité, bien au contraire.
« C’est vague de s’intéresser au cas Flemming, vous êtes pas la seule. Alors pourquoi faudrait que je vous parle à vous. Qu’est-ce qui me dit qu’en fait vous bossez pas pour lui ? » « Parce que j’ose espérer parler à quelqu’un qui sait un minimum de quoi il parle, et que vous êtes en train de bluffer. Vous savez pertinemment que si je bossais pour lui je ne vous attaquerais pas de front. J’aurais assez de moyens pour vous faire disparaître de la sphère internet et d’ailleurs en appuyant sur un bouton. » Cet homme est incroyablement puissant, et tout ce que j’ignore, ce sont les méthodes qu’il emploie pour en avoir autant. Il doit être en cheville avec un pays haut placé en ce qui concerne les méthodes des services secrets. Il tire des ficelles, reste à savoir depuis quelle salle, et avec quelles mains. « Je vous propose un échange équitable. Un échange d’infos. »
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Mar 18 Sep - 20:35
Au moins elle a confiance en elle cette femme, sa réponse à ma remarque est presque désinvolte. J’ai comme l’impression que je viens de tomber sur ce genre de nana qui a réponse à tout, lucky me… j’arque un sourcil en l’entendant me parler des téléphones portables qui en comparaison aux cabines téléphoniques offrent moins d’intimité. Ok, habituellement c’est plutôt flatteur de passer pour plus jeune que son âge, mais elle pense quoi, que j’ai douze ans ? J’échappe un rire en levant les yeux « Désolée grand-mère mais ouais j’ai connu les cabines téléphoniques. » elle m’a pris pour un lapin de six semaine, c’est la meilleure. Je passe outre son erreur de jugement, ce n’est finalement pas ça qui m’intéresse mais plutôt pourquoi elle m’a abordé à propos de Flemming. C’est pas une flic, donc soit elle bosse pour le bonhomme, soit elle est journaliste ou parasite dans le genre. Je l’interroge pour savoir un peu mieux à qui j’ai affaire, madame j’ai réponse à tout réplique avec à peu près la même dose d’ironie que moi avant d’affirmer être seulement en quête de vérité. C’est beau. Si j’avais cinq minutes je verserai presque une petite larme émue. A moins que ça ne soit une larme de désespoir. Une journaliste… Merde ! C’est tenace ces bêtes là en général et je préfère largement les esquivés. A la fois je savais bien qu’en bossant sur une affaire comme celle-ci ça appelait à des complications, mais avoir une fouille merde dans les pattes je m’en serais bien passée. Je tente de noyer le poisson en avançant un potentiel lien entre elle et le gros poisson que je traque. La blonde me démontre alors une petite partie de ses capacités, me servant un discours à la fois un peu piquant tout en me caressant dans le sens du poils. Je crois qu’elle fantasme un peu trop le bonhomme, enfin je ne peux pas lui en vouloir elle ne sait pas ce que je sais, qu’il est juste un pion… une image qu’on met en avant. Tout ça peut me causer pas mal d’emmerdes, j’en ai conscience et qu’elle vienne remuer la merde ne m’arrange pas du tout.
Je soupire, pas franchement convaincue et la journaliste précise son approche. Un échange d’infos, équitable selon elle. « T’es pas la première journaleuse a essayer de me la faire à l’envers ma belle. Les infos que j’ai c’est moi qui les pêche, parce que tu sais quoi ? On est jamais mieux servie que par soi-même. » je hausse les épaules « Si t’as vraiment des trucs intéressants à donner, me faut une preuve. » elle m’a l’air intelligente et plutôt maline en plus d’être culottée, alors elle sait très bien comment les choses marchent. Là où je me sens dans une petite position de force c’est qu’elle a vraiment l’air d’être intéressée par le cas Flemming, sinon elle n’aurait pas pris le risque de m’aborder. « Tu bosses pour qui ? C’est pour faire un article fracassant ta quête de vérité ou… » j’arque un sourcil « … c’est peut-être juste pour toi ? ». J’ai l’habitude de déceler ce que les gens veulent vraiment, ça fait partie du boulot. J’en ai des tonnes des clients qui viennent frapper à ma porte avec une raison toute faite pour mener l’enquête et un tout autre objectif derrière.
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Dim 23 Sep - 11:53

« Désolée grand-mère mais ouais j’ai connu les cabines téléphoniques. » Maintenant elle m’apprécie encore moins parce que je la prends pour une jeune débutante mais je sais au moins qu’elle est du même âge que moi. Tout du moins que nous sommes de la même génération. Ça se voit sans doute moins avec son look androgyne et ses tatouages, jolis au passage, nombreux, sans doute à déchiffrer, mais sympas.
Je n’accorde pas beaucoup d’importance à l’apparence physique, je sais que l’habit ne fait pas le moine, surtout quand on tombe sur une personne capable de vous sortir des nouveautés sur le cas Flemming. Ça demande d’agir dans l’ombre et surtout d’agir seul. Ce n’est pas comme décrocher un scoop sur une célébrité ou j’en passe, c’est bien plus dangereux que ça, d’ailleurs.
« T’es pas la première journaleuse a essayer de me la faire à l’envers ma belle. Les infos que j’ai c’est moi qui les pêche, parce que tu sais quoi ? On est jamais mieux servie que par soi-même. » « Ca je suis au courant, mais à deux indépendantes, on trouvera bien un terrain d’entente. Un prêté pour un rendu, c’est plutôt équitable comme deal, tu trouves pas ? » Elle passe au tutoiement, sans doute pour m’intimider ou montrer qu’elle, ne l’est pas, ça ne me dérange pas. J’ai conscience d’être un peu déroutante et parfois socialement inadaptée, je ne suis pas un requin qui manipule, je ne sais pas le faire, je suis bien trop franche pour ça. Et frontale aussi. « Si t’as vraiment des trucs intéressants à donner, me faut une preuve. » « Sauf que si je te donne une preuve, ça veut dire que je te donne une source ou une info que j’aurais pu monnayer. C’est pas vraiment super équitable comme deal, si ? » Elle m’a vu arriver, c’est évident. Ceci dit, la manœuvre est bien tentée, je ne peux cependant répondre par la positive. Il est hors de question que je ne me laisse devancer de cette façon. « Ceci dit pour garder la partie équitable, on pourrait procéder à un échange, une preuve pour une preuve. Après tout rien ne dit que tu en sais plus que moi. Moi aussi je sais créer l’illusion s’il le faut… » Elle n’a pas l’air d’être à court d’arguments pour arriver à ses fins. Sans doute que la comédie est une grande partie de sa vie. Et il en faut pour faire ce qu’on fait.

« Tu bosses pour qui ? C’est pour faire un article fracassant ta quête de vérité ou… » « Si je sors ça, je me ferais sans doute virer avec poursuites judiciaires. Ça n’est pas vraiment destiné à sortir pour le grand public. Je te l’ai dit c’est la vérité que je veux. » « … c’est peut-être juste pour toi ? » « Est-ce-que ça changerait quelque-chose ? » Que je veuille ces infos pour moi ou pour un article ? « Et toi, pourquoi tu bosses dessus ? Tu n’as pas vraiment le profil de l’ancienne victime ou de qui que ce soit qui aurait pu croiser son chemin. Sans t’offenser. » Flemming est plutôt l’archétype du mec ne supportant ni l’originalité, ni encore l’extravagance, quant à l’homosexualité, qu’elle affiche plutôt clairement… il n’est pas très ouvert sur le sujet, publiquement en tous cas. Il fait clairement partie des connards notoires du paysage politique américain. « On va continuer à se regarder dans le blanc des yeux ou tu prends une décision ? Le temps c’est pas vraiment ce qu’on a en trop dans cette enquête… »
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Dim 30 Sep - 15:06
J’ai vite fait de briser l’illusion sur mon jeune âge, pas question de passer pour une milléniale ou un truc dans ce genre là. Et puis quoi encore ! Ça peut être flatteur ce genre de méprise, mais dans le cas présent je sais pertinemment que c’est un moyen détourné pour prendre un peu l’ascendant sur moi. Les gens qui veulent obtenir quelque chose agissent tous de la même manière, c’est ainsi que ça fonctionne, par le biais d’une forme de domination qu’ils installent comme ils le peuvent. Au moins le cadre est posé, je ne suis pas née de la dernière pluie, et mon interlocutrice à l’air de le saisir sans mal. Elle n’a pas l’air con comme ses pieds c’est déjà un bon point, ça évitera que la discussion soit totalement stérile. Quoi que… Nous campons toutes deux sur nos positions, sachant combien il est important de protéger la moindre information et de la monnayer durement. Un prêté pour un rendu, c’est un bon principe sur le papier, échange de bons procédés mais ça se base encore et toujours sur la bonne foi, et moi cette jolie blonde je sais pas si je peux lui faire un minimum confiance ou non. Le meilleur moyen de m’en faire une idée c’est en l’interrogeant sur son intérêt pour Flemming, outre le fait qu’elle soit une fouille merde de journalise, évidemment. Voyons si elle fait illusion comme elle le dit ou si je vois clair dans son jeu. D’abord savoir pour qui elle bosse, si c’est juste une gratte papier missionnée pour l’occasion ou une vraie journaliste d’investigation à la dent dure. La blonde remet en avant son désir de vérité, je lui demande alors si c’est plus personnelle comme genre d’enquête et il semblerait que j’ai fait une bonne pioche. Bien sûr elle ne répond pas franchement, mais son attitude parle pour elle. Me retourner la question, un grand classique pour ne pas répondre directement. « Ça change que j’aime bien savoir où je mets les pieds. Ou mes infos, en l’occurrence. » répondis-je avec un petit sourire en coin.
La journaliste a tout l’air de s’impatienter un peu. Le temps c’est de l’argent, mais pas que. Je bois une gorgée de café, tranquillement et hausse les épaules « Ni toi ni moi n’avons présentement de flingue sur la tempe. » dis-je avec nonchalance. Je croise son regard, le soutient, le sonde et finis par hocher la tête. « A la base je bosse plutôt sur l’infidélité notoire du bonhomme. Mais les secrets d’alcôve… tu sais ce que c’est, y’a toujours des petits trucs qui filtrent de si de là dans la moiteur lubrique. » je fais une légère moue « Ce que j’ai c’est plutôt le genre d’infos que je compte donner à quelqu’un que je sais de confiance et qui divulguera pas sa source. » j’arque un sourcil « Tu crois correspondre à ce genre là ? » je la regarde de pied en cape, elle l’air plutôt droite dans ses bottes et j’ai l’habitude de me fier à mon instinct, je n’ai pas choisi mon boulot pour rien. « Ok qu’est-ce que t’as d’intéressant à me filer ? Disons que pour ma part j’ai quelques noms, des membres de la bande à Picsou… ».
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Lun 1 Oct - 10:29

Elle se méfie, mais je pense que j’en ferais autant à sa place. Je sors de nulle part, et si je sens que je peux faire confiance à ce qu’elle sait, parce qu’elle le garde jalousement, je sais que mon instinct a toujours fait le plus gros du travail. Que souvent il m’a mené à de gros ennuis mais que si je suis là aujourd’hui, c’est que j’ai une bonne étoile, qui sait ? Le don pour me foutre dans les emmerdes, ça je l’ai toujours eu, mais l’instinct de conservation m’est venu un peu plus tard, une fois que j’ai compris que l’être humain ne contenait pas toujours l’espoir. Qu’il pouvait être aussi noir qu’un bout de charbon.
Toujours est-il que je suis sans doute face à quelqu’un de réfléchi, de méfiant et quelqu’un d’averti sur les travers du monde.
« Ça change que j’aime bien savoir où je mets les pieds. Ou mes infos, en l’occurrence. » « Vous savez que je ne peux pas tout vous dire. Tout comme vous ne me direz rien qui risquerait de vous dévoiler. On a fait la même école visiblement… » Celle de la méfiance, celle de la vie, et peut-être même un peu celle de la rue. Ce n’est pas une bleue, sinon elle se serait précipité sur l’occasion pour prendre un coup de main. « Ni toi ni moi n’avons présentement de flingue sur la tempe. » « Nous personnellement, non. Mais le milieu dans lequel il évolue, et tous les gens qui le composent, si. » Et je sais de quoi je parle, je l’ai assez vu étant gamine. Toujours est-il que c’est encore une chose que je préfère garder pour moi.
« A la base je bosse plutôt sur l’infidélité notoire du bonhomme. Mais les secrets d’alcôve… tu sais ce que c’est, y’a toujours des petits trucs qui filtrent de si de là dans la moiteur lubrique. » « Très honnêtement, avec qui il couche, je m’en fous. »

« Ce que j’ai c’est plutôt le genre d’infos que je compte donner à quelqu’un que je sais de confiance et qui divulguera pas sa source. » « Si je dévoilais mes sources, je ne serais plus là à gâcher ton premier café du matin. » Je suis honnête, je ne bosse pour la plupart du temps que sur des affaires sensibles et mes témoins sont la plupart du temps des témoins protégés, sous le programme de l’US Marshall, et il est hors de question que je ne foute et l’enquête en l’air ou une source d’infos. Je ne suis pas une débutante, sans doute un peu opportuniste, mais certainement pas une bleue.
« Ok qu’est-ce que t’as d’intéressant à me filer ? Disons que pour ma part j’ai quelques noms, des membres de la bande à Picsou… » Je prends une seconde pour réfléchir, juste donner le change et l’illusion que ça ne m’intéresse pas autant que ça le fait en réalité. Je veux des noms, des pistes sur lesquelles enquêter, je connais le fond du problème et ce sur quoi j’enquête mais honnêtement, les noms, c’est un peu le flou total. « Des noms en échange de sa source de revenus, ça t’irais ? Il a de gros moyens, mais je ne suis pas sûre que tu saches vraiment d’où ils viennent, pas vrai ? »
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Sam 13 Oct - 11:30
La méfiance est de mise, ça n’a rien d’étonnant, nous tentons chacune de protéger nos informations. C’est peut-être la seule chose que j’ai en commun avec les journalistes, en tout cas j’aime m’en persuader. Pour autant je ne suis pas stupide et je sais qu’on me qualifie moi aussi de fouille merde, ce qui au fond n’est pas tout à fait faux. Je hoche la tête quand la blonde souligne que nous avons dû faire la même école, je comprends qu’elle parle de l’expérience, de la vie dont on a tirer enseignement. En revanche elle a l’air plus pressée que je ne le suis dans sa quête d’informations. Moi j’ai ce qu’il me faut, je vais pouvoir ramener à la femme de Flemming ce qu’elle voulait savoir, les preuves concrètes de ses infidélités répétées et surtout son recours à des prostituées. La réponse de la journaliste ne me laisse pas indifférente, peut-être ne s’en est elle même pas rendue compte mais elle vient de me donner des indications sur ce qui la motive concernant cette affaire. Je sens comme une volonté de protection et de justice dans sa réponse. Intéressant, sans doute un truc à creuser dans cette direction si je veux en savoir plus sur mon interlocutrice culotée. Je me décide à m’ouvrir un peu plus, parler de la raison qui m’a fait m’intéresser à ce politicien. C’est clairement parce qu’on me l’a demandé et que l’on me paye pour ça… sinon je serais sur une autre enquête. Mais au détour de mes investigations j’ai eu plus que je n’en ai besoin et surtout des infos dont je n’ai personnellement rien à faire alors autant les vendre. Probablement que je fais un peu trop d’esprit, la blonde me semble être très premier degré. Je lève les yeux, j’ai compris qu’elle se fout d’avec qui il couche, n’empêche que par ce biais là on peut pécher des infos « C’est pas ce que je compte te dire, tu me laisse finir pour voir ? » dis-je avec un sourire en coin.
Avant tout je mets une nouvelle fois les choses au clair, ce que j’ai à donner je veux que ça soit utile et surtout que ça tombe dans les mains des bonnes personnes, celles capables de s’en servir correctement. Le tout en protégeant mes arrières si besoin, ça va de soit. Elle répond du tac-o-tac, c’est un direct cette nana ça se sent, probablement un vrai pitbull dans son boulot. Apparemment on va finalement tomber d’accord, j’ai des noms de ceux qui gravitent autour de Flemming dans l’ombre et elle me propose de connaître la source de ses revenus. Moi personnellement ça ne m’intéresse pas, mais c’est toujours ça de plus que j’arriverai à marchander avec mon contact chez les flics. Elle fanfaronne un peu sur la nature de son info et ça me fait rire « N’en fais pas trop ma belle. Je veux l’info pour pas repartir à vide… je sais quelle est la source de mes revenus et c’est bien tout ce qui m’intéresse. » elle peut agiter ça comme un os je ne suis pas en quête de vérité comme c’est son cas, je ne vais pas me mettre à baver dans l’attente qu’elle me le donne. Je sors mon téléphone portable puis un bloc note et un stylo, je recopie à la hâte les noms promis à la journaliste et lui tends le papier « Je pense que ça vaut le coup de creuser surtout du côté des deux premiers. » ce tuyaux là est gratuit, j’espère pouvoir bientôt terminer mon café en paix.
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Not your business (feat Thylo)
Sam 13 Oct - 18:16

Je suis quelqu’un de très direct, quand je sens que je peux le faire du moins. Et ça m’a un peu coûté étant gamine. Je n’avais surtout pas appris ce qu’était la subtilité. Je n’ai jamais voulu comprendre que cacher ce que je pensais pouvait m’apporter la paix et la tranquillité. Sans doute cette foutue quête de vérité me dévorait-elle déjà le ventre. Je ne sais pas pourquoi j’ai besoin de tout rationnaliser comme ça, sans doute un trouble, d’une façon ou d’une autre. Certains me pensaient autiste étant gamine, ça n’est pas tout à fait ça, j’ai juste pris le parti de prendre la vie comme je le voulais moi et de ne pas accepter ce que la société m’imposait, pourtant ça aurait été la solution idéale.
Je suis un peu abrupte mais c’est ce qu’il faut pour aller à la pêche aux infos. Mon interlocutrice est sans doute plus fine que moi, détective privée ou quelque-chose dans le genre. Peut-être même indic, mais ça n’est pas la nature du problème, elle cherche autre chose que moi et le principe dans la recherche, c’est de trouver, même ce qu’on ne cherche pas.
Elle a des infos à me filer en échange des miennes. Je crois que nous avons chacune trouver en trop, bien qu’elle ait l’air d’en être plus loin que moi…
« C’est pas ce que je compte te dire, tu me laisse finir pour voir ? » « Vas-y. Je t’écoute. » On dirait parfois une autiste, je le répète. Je n’ai pas les rapports sociaux qu’une femme de mon âge est censée avoir face à ses pairs. Je m’en suis accommodée pour tout avouer, mais ça peut surprendre. En même temps je ne fais pas partie du monde commun, j’opère la plupart du temps dans l’ombre et obsédée par une idée, une cause. Comment pourrait-il en être autrement…

« N’en fais pas trop ma belle. Je veux l’info pour pas repartir à vide… je sais quelle est la source de mes revenus et c’est bien tout ce qui m’intéresse. » « Une info ça se monnaye, si tu t’y prends bien tu peux en tirer un très bon paquet, du genre scandale dans le monde politique. » Vendre ça à la presse à scandale, aux chiffons que les femmes s’arrachent autour des piscines, rien de plus intéressant en matière de retombées financières. Encore qu’il n’est pas star du cinéma, mais elle a l’air d’avoir des pistes pour revendre ce dont elle ne veut pas.
« Je pense que ça vaut le coup de creuser surtout du côté des deux premiers. » Je reçois son bout de papier et en lit les deux premiers noms, puis les suivants, certains je les connais déjà, d’autre un peu moins mais je chercherais. C’est de l’or pour moi. Il suffit de relier un nom à un autre et de se laisser guider par la piste elle-même. « Merci. » Je glisse le morceau de papier dans la poche de ma veste et jette des regards suspicieux autour de moi, craignant les oreilles indiscrètes. « OK… la plupart de son financement vient d’une organisation, et non pas du gouvernement directement. Il a des liens très étroits avec la scientologie, et le business qui se fait autour… » Reste à savoir si elle est au courant des retombées financières de cette organisation, de cette secte…
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Not your business (feat Thylo)
Ven 26 Oct - 11:44
Je ne sais pas vraiment ce que je dois penser de cette journaliste. J’ignore ce qui motive sa quête de vérité et je n’ai pas franchement l’intention de poser de question. De un parce qu’elle ne répondrait probablement pas, de deux parce qu’au fond je m’en fous. Chacun son business, l’essentiel étant qu’elle ne compte pas empiéter sur mes plates bandes. Je dois lui reconnaître du cran pour le culot dont elle a fait preuve à mon égard, mais je ne suis pas si facilement impressionnable et les cartes de presse ont tendance à me donner de l’urticaire. En bref plus vite je lui fausserai compagnie mieux ça sera. En plus j’ai un compte rendu à faire et du sommeil à rattraper. Je ne crois pas que cette journaliste ai mauvais fond, mais elle a une façon plutôt singulière de communiquer. Je pense qu’elle doit être du genre casse-pieds, une intuition comme ça. Bille en tête, obstinée, elle trépigne d’avoir mon info m’expliquant au passage comment faire mon beurre. J’échappe un petit rire ironique, elle me prend vraiment pour un lapin de six semaine ou quoi ? « T’en fais pas, je saurais quoi en faire. ». Je finis par lui donner son os à ronger, des noms de ceux qui gravitent autour de Flemming et ses entourloupes. Ça a l’air de la satisfaire, tant mieux parce que c’était ça ou rien de toute façon. Elle me remercie, je hoche la tête, attendant ma part. A se tortiller comme ça pour voir si personne n’écoute, elle perd en discrétion. Je me passe de commentaire et écoute ce qu’elle a à dire sur les sources de financement de ce sale type contre qui elle a l’air d’avoir une dent. Le bonhomme serait cul et chemise avec la scientologie. Rien de bien étonnant en soit. Ça brasse de la monnaie une telle secte, largement de quoi arrosé les agissements d’un politicien véreux. Reste à savoir le but de la manœuvre, mais ça ne m’intéresse pas. « Ok. J’verrai ce que je peux tirer de ça. » coup d’œil sur le gobelet de la blonde, j’ai zappé son nom, pourtant c’est pas faute qu’il sorte de l’ordinaire. « Et bien Thylo j’te souhaite une bonne journée. Fais bon usage de la liste, j’espère que ta quête de vérité va avancer. » dis-je dans une volonté de politesse commerciale. Je sors mes clés de voiture, ouvre la portière de celle-ci et après une légère hésitation décide de monter à bord sans laisser ma carte à la journaliste. Est-ce que j’ai vraiment envie d’avoir ce genre de fouine dans les pattes ? Non. « Peut-être à une prochaine. » lâché-je avant de fermer ma portière et de démarrer.
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