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when will it stop hurting & todd

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when will it stop hurting & todd
Jeu 1 Nov - 11:02
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WHEN WILL IT STOP HURTING
" I DON'T HATE YOU. I'VE JUST LOST ALL RESPECT FOR YOU AND HAVE NOTHING TO SAY TO YOU ANYMORE. " [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]  
Beaucoup trop malin pour te faire choper par la police, c’est ce que tu te dis à chaque fois que tu vends des stupéfiants, à chaque fois que tu entres par infraction chez quelqu’un ou à chaque fois que tu voles des trucs inutiles dans un magasin. Peut-être que t’étais trop caillé pour te rendre compte qu’on te dévisageait dès que t’as mis le pied dans le magasin de vêtements pour femme. Le sang séché sur ton front, les ecchymoses sur la mâchoire, ça n’attire pas vraiment la grâce des gens. T’étais peut-être un peu trop con pour remarquer que t’avais déjà un agent de sécurité au cul. Et qu’il l’a vu, cette belle robe noire se glisser dans ton manteau qui te servait de parachute. Ils n’ont pas le temps de déconner, ces agents-là. T’as senti ton collet se froisser, t’as reçu l’odeur de café en décomposition dans l’nez. Tu voyais encore la trace de son dîner coincé entre les dents. Pas la classe. Tu ris brièvement de sa gueule, parce que tu te doutais qu’il n’allait pas s’chopper une gonzesse cette journée-là. La vendeuse reprit possession de la robe que tu voulais bien offrir à ta mère et on te tira le corps jusqu’au bureau de la sécurité. Mais t’allais pas te laisser faire. T’étais un animal inoffensif, t’avais rien à te reprocher. T’as peut-être frappé l’agent. Peut-être un peu trop fort. La seconde d’après, t’étais au sol. Tu voulais revenir à la charge, mais on t’écrasa de nouveau sur les tuiles froides. T’avais peut-être un peu besoin de sommeil ou de manger une barre de savon rose, parce que t’as tellement dit des sottises que l’agent ne voulait même pas s’occuper de toi. Et que c’est la police qui vient te chercher dans le bureau de la sécurité une dizaine de minutes plus tard. Menacer de mort un agent, ce n’était pas ton meilleur numéro. Tu l’aurais eu plus facile, si tu t’étais tenu tranquille, la queue entre les jambes, les oreilles baissées. Mais t’as préféré japper et mordre, comme une bête sauvage. Maintenant, ton petit nom apparait dans les dossiers judiciaires. Une petite empreinte banale, des petites photos inutiles. T’étais considéré un -danger- et t’es mené à pourrir dans une cellule avec d’autres cons comme toi. T’avais la possibilité de sortir, parce que t’étais qu’un gamin. Mais il te fallait la supervision d’un adulte. Tu devais t’en douter que ta mère n’allait pas décrocher. Elle n’avait pas l’argent pour payer la caution. Mais l’frère lui, par contre. T’avais pas l’choix à ce point de leur dire d’essayer de le contacter. Ça ne faisait pas ton bonheur, de dépendre de lui. Mais t’avais qu’à pas faire le fier. Tu l’entendis, le policier, parler. Tenir une conversation à l’autre bout du fil. Et tu t’couchas sur le côté en utilisant le manteau volé dans un magasin du genre plus tôt dans la journée. T’avais encore mal à la mâchoire, mais rien à comparer le mal que tu vas vivre dans les prochaines heures. Même que tu fermas les yeux en oubliant les autres imbéciles. Tu t’endormis, un peu.
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when will it stop hurting & todd
Jeu 1 Nov - 12:53
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WHEN WILL IT STOP HURTING
la soirée se passait bien. avant que tu ne te retrouves à devoir t'habiller pour te rendre jusqu'au commissariat. un coup de fil. comme ça. faut que t'ailles chercher ton frangin là-bas. et, merde, y'a une partie de ton esprit qui comprend pas totalement pourquoi c'est toi que will a décidé d'appeler. sans doute pour éviter ça a votre mère, ouai. mais c'est pas comme si vous étiez proches. c'est même carrément le contraire quand on y réfléchit bien. tu récupères ta veste, tes clés de voiture. et un long soupir s'échappe de tes lippes. qu'est-ce qu'il a encore fait, ce gosse ?
t'en parles parfois, avec ta mère, de willhem. et tu vois bien qu'il tourne mal, mais c'est compliqué d'aller lui parler. t'as jamais été trop présent pour ton frère et sans doute que tu le regrettes un peu aujourd'hui. t'aimerais pouvoir l'aider. l'aider. tout simplement. mais ce n'est pas comme ça que ça marche. et tu le sais bien. t'as merdé, c'est tout.

tu rentres dans le bâtiment, te retrouvant entouré de policiers qui ont l'air d'avoir un peu de temps à perdre ce soir. et ça te rappelle ta propre jeunesse chaotique. t'as trouvé quelque chose à quoi te rattacher, mais ce n'est pas dit que will arrive à faire de même. tu échanges quelques mots avec le mec derrière son bureau, qui semble complètement blasé de la situation. la tentative de vol d'une robe. tu fronces légèrement les sourcils, devines sans mal les intentions de ton jeune frère. tu soupires un peu, t'excuses à sa place. et tu te retrouves à devoir payer cette maudite caution. ce n'est pas le soucis au fond. tu fermes les yeux un instant, avant de suivre un des agents. tu te retrouves de l'autre côté de la cellule, et observes le blond de longues secondes, les mains croisées contre ton torse.

tu sais pas à quel moment ça a merdé, exactement. tu soupires longuement et fermes les yeux un instant, tandis que l'agent vient secouer ton frère pour le réveiller. tu l'observes un instant. c'est comme ça que t'espères gagner ta vie ? en volant ? tu lâches en l'observant. t'as pas envie d'avoir ce rôle de flic, mais t'as pas le choix. tu peux pas le laisser comme ça, dériver et tomber un peu plus bas chaque jour. tu soupires un peu en secouant la tête de gauche à droite. tu glisses tes doigts contre ton visage. je suppose que ça sert à rien de vouloir t'emmener à l'hosto pour te faire soigner ? tu te contentes de demander quand ton frangin arrive à ton niveau. tu te redresses un peu et te décolles du mur contre lequel tu étais appuyé.
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when will it stop hurting & todd
Jeu 1 Nov - 20:55
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T’as peut-être un peu de salive qui s’est logée sur ton manteau pendant que tu te dormais. Peut-être même que tu ronflais. En fait, c’était certain que tu faisais des sons : pas moyen de respirer normalement vu les nombreuses fois que tu t’es fait replacer le nez. T’es malade à toujours vouloir te faire casser la gueule. T’as rien dans le crâne, t’arrives même pas à savoir pourquoi tu fais ça. Y’a rien de logique dans ta vie. Encore moins le déroulement de ton présent, de ces dernières heures, de ces futures minutes. Tu t’réveillas en grognassant, te redressant sur le banc. T’essuyas du revers de la main la salive sur le coin de tes lèvres et tu plantas ton regard bleu dans les iris brunâtres de ton frère. Parfois, c’est à se demander si vous êtes vraiment du même sang. L’un retient du père, l’autre de la mère. Allez savoir qui retient de qui, maintenant. Tu plissas du nez, puis pestas à son commentaire, t’aurais même craché au sol si t’avais moins de classe, lui ripostant rapidement « J’te savais con, mais pas à ce point. » Tu t’étais levé en parlant, les bras dans les airs pour étirer ta petite carcasse, laissant résonner le craquement d’une vertèbre. T’avais rompu la distance entre vous deux en gardant ce silence lourd qui persistait entre vous depuis maintenant de nombreuses années déjà. Tu plissas les lèvres, visiblement découragé par ce que t’anticipais. « Y’a une nuance. C’est pas gagner sa vie, c’est survivre. » Tu plongeas la main dans le revers de ta manche et tiras sur une petite étiquette de prix, l’arrachant de sa position. Tu la plaquas d’une haine ressentie contre le torse du brunet. C’était l’étiquette relative au manteau que tu portais. Une petite preuve que tu l’avais bel et bien volé dans la journée, lui aussi. T’utilisas le contact que t’avais avec son corps pour le pousser hors de ton chemin, oubliant brièvement la masse musculaire qu’il avait développer grâce au sport. Tu le dépassas d’un pas et tu cessas de t’avancer, simplement pour ajouter « J’sais prendre soin d’moi. » En le disant, tes doigts parcoururent ta mâchoire colorée. Ça te prenait au cœur de toujours te comparer. De le voir, un visage aussi parfait, des vêtements aussi propres, qui sentent la nouveauté, qui sentent l’aisance commun. La jalousie te dévorait, elle te contrôlait. Plus clairement, tes émotions néfastes faisaient de toi leur salope, y’a pas d’autres termes. Tu bousculas un peu l’agent qui attendait à la porte pour refermer la serrure derrière vous deux et tu replaças le collet contre ton cou. Pour toi, la conversation s’arrêtait là, même si tu te tentas d’ajouter avec une arrogance sans pareille « Merci à ton compte en banque. » Incapable de remercier ton frère comme un être humain. T’étais aussi con que lui en fait. Ça devait résider dans l’sang.  
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when will it stop hurting & todd
Ven 2 Nov - 20:16
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tu sais franchement pas comment réagir face à ton cadet. ouai, c'est pas comme si vous étiez presque des inconnus l'un pour l'autre depuis le temps. plus grand chose. pas vraiment des frères, rien d'autre non plus depuis que tu t'es barré pour une vie meilleure. mais t'estimes que c'était ce dont t'avais besoin. pour remonter la pente, pour te sortir le nez de ta merde et pour une vie un peu meilleure. et ça t'as réussis. t'aimerais que ça puisse réussir à willhem, qu'ensembles vous aidiez votre mère pour qu'elle puisse être fière de vous, parler de ses deux rejetons qu'elle a élevée à la sueur de son front, toute seule. c'est pas comme si votre père avait été présent d'une quelconque manière, de toute façon. si, un peu. dans les traits de will.

j'te savais con, mais pas à ce point. tu fronces les sourcils à ses mots et te mords l'intérieur de la joue et en soupirant un peu, l'observant de longues secondes. même physiquement, y'a rien qui vous lie. t'es musclé par le sport, épaules tout de même carrées alors que ton frangin est épais comme une brindille, à la chevelure dorée, contrastant avec tes mèches brunes. tu soupires une nouvelle fois. y'a une nuance. c'est pas gagner sa vie, c'est survivre. tu arques un sourcil et un rire s'échappe de tes lèvres. alors bouge ton cul pour survivre. tu te contentes de siffler en croisant les bras contre ton torse. tu lèves les yeux au ciel quand il te refourgue une ultime preuve de ses petits vols du quotidien. tu viens la froisser entre tes doigts et fronces les sourcils quand il te dépasse. j'sais prendre soin d'moi. un rire amer s'échappe de tes livres et ouai, il te faut plusieurs secondes pour réussir à te calmer. tu te redresses un peu, fronces les sourcils et observes le blond durant de longues secondes. bah putain, et après, c'est moi qui suit complètement con ? j'crois que t'as pris exemple parce que t'es pas mal non plus dans ton genre. tu siffles. je savais pas que prendre soin de soi-même incluait de se retrouver au commissariat, couvert de bleus qui tirent dangereusement sur le violet. tu prends pas soin de toi willhem. tu te détruis. tu ajoutes calmement. et t'es bien placé pour la savoir parce qu'il t'arrivait la même chose quand t'avais son âge. tu termines par sortir de la cellule et lèves les yeux à ses mots. merci à ton compte en banque. tu décides de ne pas relever. tu soupires longuement et glisses tes doigts contre ton visage. tu pourrais t'en sortir will. t'es pas idiot et on l'sait tous les deux. faut juste que tu te donnes les moyens de le faire. mais t'en as pas envie de tu te complaît dans cette vie de voleur et de droguer. mais ça durera pas éternelle, y'aura un jour ou tu vas te cramer les ailes et t'exploser contre un pare-brise. et ce sera trop tard pour te relever, parce que t'auras refusé toutes les perches qu'on te tend pour t'aider. tu soupires longuement en secouant la tête, t'éloignant finalement. vu que t'es un grand garçon, tu vas rentrer tout seul, hein ? j'suppose que t'as pas besoin de ma caisse pour retourner à la maison. tu siffles, énervé contre ton cadet.
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when will it stop hurting & todd
Mer 7 Nov - 1:36
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Tout ton corps se raidit, foudroyé par une éclaire de mépris qui t’empêchait de continuer. Tu voulais te transformer en bête sauvage, lui sauter au visage, l’écraser au sol, le maîtriser. Lui japper à la gueule que c’est en parti de sa faute qu’il est ainsi. T’étais qu’un gosse, complètement perdu dans une noirceur étouffante. T’as d’la colle sous les pieds qui te lie directement à la misère, t’as pas d’eau chaude pour te décoller de là. T’as rien. T’as que ta tête et ta tête, elle fait n’importe quoi. Prendre exemple qu’il dit. Tu tempêtes momentanément, virevoltant pour lui faire face avec une gestuelle évasive. « Tu crois que j’ai pris exemple ? Tu crois ?! Elle vient d’où l’exemple, dit-moi ? T’étais censé être MON exemple. Et au lieu de m’réussir dans la gueule et m’dire comment m’en sortir, t’as juste foutu l’camps ! Alors tu peux t’taire avec tes métaphores parce que si par perche tu parles de l’argent que t’envoie à mom, tu peux t’la mettre où j’le pense. » Et dans un doigt d’honneur glorieux, tu poussas d’une force incontestable les portes du commissariat. Ton cœur palpitait, tu le sentais dans tes tempes, dans ta respiration, dans tout ton corps. Tes mains tremblaient, même les poings fermés. Un mal de tête menaçait de faire surface entre chaque battement. C’est pour ça que tu l’évitais à ses matchs. C’est pour ça que tu le fuyais quand il venait à la maison. T’en avais trop sur le cœur et tu t’étais toujours promis de ne jamais exploser, de ne jamais montrer de faiblesse. Quand Todd était près d’toi, tu manquais d’énergie et même le menton haut, t’avais la fierté basse. Debout dans la nuit, tu laissais sa voix tempérer dans tes oreilles. Tu regardas à ta gauche, puis à ta droite, sans même savoir quel chemin prendre pour revenir à la maison. Tu replaças nerveusement ton manteau, n’ayant pas le choix d’encore demander son aide. T’avais les yeux qui s’étaient rivés au sol, les mèches blanches s’écrasant devant ton regard. « J’ai b’soin de ta caisse pour retourner à la maison et pour aller manger. J’ai faim. » Tes traits s’étaient détendus tandis que tu tournais ton regard clair vers le brun. Clairement, il était l’fils de votre mère. Juste pour ça, il avait raison de réussir. Alors que t’étais clairement le fils de votre père. T’étais peut-être désigné pour échouer. T’avais déjà traîné d’la patte vers le bolide frottant ton front pour retirer le sang séché de ta peau et tandis que tu croisais ton regard énervé par la vitre, tu longeas vers ton frérot, le jugeant silencieusement. « J’comprend même pas pourquoi t’es venu m’sortir de là. Ni pourquoi tu t’entêtes à m’faire la morale. » Tu posas ta main sur la poignée, prêt à ouvrir la portière.  
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