Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

open up the dirty window. (ophélie #3)

 :: A little break :: archives :: rps terminés
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
open up the dirty window. (ophélie #3)
Lun 2 Juil - 3:26
Je regarde ma montre. Quelques minutes de répit, quelques minutes durant lesquels je me permets de terminer ma cigarette. Arrêtée quelques mètres avant le portail, je respire un bon coup. J'écrase la clope, la laisse choir sur le sol et emmerde un peu plus la planète au passage. J'ai d'autres préoccupation, j'ai d'autres choses à penser aujourd'hui. Je regagne ma voiture et en quelques minutes je me gare devant la demeure. Je suis toujours autant impressionnée par l'immensité des lieux. Ces dernières semaines j'ai l'impression d'avoir passé plus de temps ici que chez moi. Bon peut être pas, mais presque. Malgré tout, j'ai toujours un peu de mal à définir pour qui sera le mariage que je suis en train d'organiser. J'ai décidé d'arrêter de me poser des questions à ce sujet et de faire ce qu'on me disait de faire. Tout simplement. Mais aussi parce qu'il y a autre chose qui me prend la tête. Je pense d'ailleurs que l'expression "se prendre la tête", prend tout son sens lorsqu'on passe des heures assise en tailleur sur son lit avec les paumes de nos mains qui nous compriment les tempes. Hors de mon bolide - si on peut appeler ça ainsi - je regagne la porte et me fais conduire jusqu'au salon et ce canapé qui a certainement du prendre l'empreinte de mes fesses. Après avoir lissé de mes mains le pantalon noir que j'ai piqué à Ava, je tire sur les manches de la chemise qui l'accompagne. Je ne peux pas cacher tous mes tatouages et de toute façon on a bien compris que je détonnais dans ce lieu. Le bruit des talons qui claquent sur le sol me fait relever la tête. Un sourire que j'ai pris le temps de décrypter comme n'étant plus totalement ironique et Madame Chateaubriand tend sa main pour me saluer. " Bonjour. " Je souris poliment, fais de même avec l'ombre rousse qui la suit avant que mon estomac ne se serre. Ah oui, mon soucis dernièrement c'est elle. Ou plutôt "elles". Plusieurs versions d'Ophélie Chateaubriand que j'ai pu découvrir en des lieux bien différents les uns des autres. Un salon de thé, un bar moins classieux et une conversation sur une appli de rencontre. C'est peut être cette dernière qui me déroute le plus. C'est celle là que je comprends le moins. Je ne me doutais pas qu'il s'agissait d'elle, jusqu'à ce que sa génitrice ne me livre des informations sur leur présent collant bien trop à cette réalité virtuelle. Je ne suis pas Einstein, j'pense pas avoir un QI bien plus élevé que la moyenne, loin de là. Mais pas besoin de ça pour assembler les morceaux. Madame Chateaubriand a été plutôt bavarde lors de nos entretiens en tête à tête et les similitudes entre sa vie et celle de ma correspondante ne pouvaient pas être une coïncidence. Impossible. Maintenant, le jeu peut commencer. " Comment allez-vous ? " Politesse oblige, je me rassois néanmoins, sortant mon fidèle carnet ainsi que mon stylo. Après tout, je travaille. C'est pour ça que je suis là aujourd'hui.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ♥️
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
open up the dirty window. (ophélie #3)
Mar 3 Juil - 19:04
Encore en sous-vêtements, les cheveux humides, je suis assise à ma coiffeuse, le regard plongé dans le vide. J’ai cette boule au ventre qui me file la nausée. Je devrais être en train de me préparer, je devrais même déjà être habillée et je suis pourtant à traîner dans ma chambre comme si j’avais le futile espoir que le temps ralentisse sa course – ou bien n’avance plus rapidement. Je ne savais pas si je me sentais anxieuse ou bien excitée à l’idée de la retrouver. Dakota. Mademoiselle Reeves, je me force à me corriger mentalement. C’était peut-être un mélange des deux. J’étais à la fois nerveuse et impatiente de retrouver sa compagnie. Sa proximité. Même si ce n’est que pour un rendez-vous professionnel, même si le moment se passera chez moi. Même si la soirée en discothèque me semble loin déjà. Même s’il y avait nos conversations sur The Chart maintenant. Qu’étais-je censée faire de ça ? J’étais tellement déboussolée que je n’avais finalement pas osé la contacter après que ma session d’examens finaux a été terminée. Elle devait penser que je l’avais oubliée – enfin que red.queen.of.hearts l’avait oubliée. Cela dit, la brune ne m’avait pas envoyé de message non plus. Alors qu’étais-je censée en penser ? Qu’elle avait promis de respecter mon travail, mes études et qu’elle s’y tenait parce qu’elle avait conscience que c’était important ; ou bien qu’elle n’en avait rien à faire de moi, de ce qu’on avait pu se dire et qu’elle s’était sûrement trouvé quelqu’un d’autre pour s’amuser. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Et savoir qu’elle sera là d’ici une dizaine de minutes ne m’aide clairement à savoir ce que je veux faire. Savoir ce que je veux réellement la concernant. Comment allais-je pouvoir la regarder dans les yeux, lui parler comme si de rien n’était ? Comme si je ne lui avais pas littéralement sauté dessus en boîte de nuit, comme si je n’avais pas appris à la découvrir ? Je lâche un soupir avant de continuer de me peigner les cheveux, le geste plus rapide. J’attache mes mèches rousses dans une queue de cheval haute et serrée qui dégage ma nuque. À mon cou trône un collier de perles assorti au bracelet qui encercle mon poignet et à mes boucles d’oreilles – une parure offerte par Père il y a longtemps déjà. J’ai choisi mes sous-vêtements en pensant à mademoiselle Reeves, piochant un ensemble noir dont seule la culotte est en dentelle. J’enfile une chemisier blanc transparent qui laisse entrevoir mon soutien-gorge puis remonte la fermeture d’une jupe crayon. Et je reste plantée devant le miroir, à me demander bêtement si je vais lui plaire ou non.

Si Claire avait été là, elle aurait trouvé les mots pour me rassurer, me détendre. Si Claire avait été là, elle m’aurait poussée à avouer la vérité à Dakota. Mais ma petite sœur n’était plus là et j’étais trop lâche pour prendre cette décision toute seule. « Mademoiselle Reeves va arriver, Ophélie, appelle ma mère du rez-de-chaussée. Veux-tu bien descendre à la fin ? » « J’arrive ! réponds-je du tac-au-tac avant de souffler longuement par la bouche. » Talons aiguille aux pieds, je descends et rejoins ma mère qui m’attends en bas de l’escalier, le regard fixé sur ma tenue. « Tu aurais pu t’habiller plus décemment, elle souffle avec désapprobation cependant que sa main agrippe mon bras pour me traîner au salon. Qu’est-ce que mademoiselle Reeves va penser de toi ? » « Que je suis sexy ? » C’est presque entièrement ironique si je ne sentais pas ce fourmillement dans mes doigts de pieds qui m’affirmaient que c’était bien le but recherché. Je suis stupide de me focaliser sur ça mais bon, cela semble être le seul point dont j’ai encore le contrôle. Ma mère salue Dakota d’une façon étonnamment chaleureuse mais je n’ai pas le temps d’y réfléchir que je l’imite, plus timidement. « Bonjour. » Je prie toutes les divinités existantes pour ne pas rougir lorsque sa peau entre en contact avec la mienne, parce qu’un frisson me parcourt toute entière. Et j’ai soudainement presque trop chaud. Nerveusement, je m’assois sur un coin du canapé, Mère prenant place à côté, juste en face de la brune. J’observe distraitement sa tenue, me faisant la réflexion que je préférais quand ses tatouages étaient ses seuls vêtements. « Il y a des jours plus difficiles que d’autres, vous savez, lâche ma mère avec un sourire triste et une ombre passant dans son regard. » Je ne peux cacher mon étonnement face à cette indiscrétion de sa part – surtout face à quelqu’un que Mère désapprouvait depuis le départ. Je fronce légèrement les sourcils avant de me rendre compte que c’est à mon tour de répondre à une question que je n’ai pas entendue mais que je devine aisément. « J’aimerais modifier une dernière fois la liste des invités, si vous le permettez, je rétorque finalement après un silence parce que je refuse de répondre à une telle question. » Parce que ça ne va pas, et que ça n’ira pas avant un très long moment. J’ai perdu ma sœur, le seul être qui me soutenait ici, dans cette famille de dingues. Et Henry était encore trop loin de cette maison, là, enfermé dans sa chambre d’hôtel. « Veuillez rajouter un dernier nom à la liste : Henry Chateaubriand. Il sera placé à la table d’honneur, à côté de moi. » J’entends ma mère émettre un hoquet de surprise avant qu’elle ne rétorque, les lèvres pincées : « La place est déjà prise, ma chérie. » Serrant les dents. « Non, elle ne l’est plus puisque c’était la place de… de… » Je fusille Mère du regard, serrant les poings. « La place est inoccupée et je veux que ce soit Henry qui la prenne, j’affirme sans plus regarder ma mère mais braquant mon regard sur Dakota. Et ce sera la dernière modification. » « Ton père n’approuvera pas, murmure ma mère à mon oreille. » « Mais il n’a qu’à épouser mon fiancé s’il souhaite un mariage à son goût, je raille tout haut avec un sourire mauvais. Je vais déjà devoir supporter tous ces types qui vont me lécher le cul juste pour plai- » « Ophélie ! hurle ma mère, outrée, en faisant claquer sa main sur mon bras. Veuillez l’excuser, elle n’est plus vraiment elle-même depuis… » Et c’est à mon tour de mettre un coup de coude dans les côtes de Mère, les dents serrées. « Mère, n’est-ce pas l’heure de ton thé clamant à la verveine ? je lâche avec un faux sourire. » Je ne récolte en retour qu’un regard furieux.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
open up the dirty window. (ophélie #3)
Mer 4 Juil - 1:40
Je me crispe quand j'entends sa voix. Je l'avais oublié et c'était peut être mieux ainsi. Parce que maintenant tous les échanges, tout ce qui a été dit sur la conversation, je l'imagine avec sa voix. Et ça, ça ne m'aide pas du tout. Mais je reste stoïque, je souris, je coince ma langue entre mes dents et préfère attendre de voir. Je ne sais pas encore comment amener le truc. Je ne sais pas si je lui dis directement ou si j'attends qu'elle le fasse. De toute façon, je ne peux pas le faire tant que sa mère est présente. Et en attendant, je décide de ne me concentrer que sur elle. Je leur demande comment elles vont et la plus âgée prend la parole en première. Forcément, vu la période, je ne m'attends pas à ce que tout aille bien. Et nos conversations passées me confirment cela de toute façon. Je hoche la tête et affiche un air compatissant. Je tourne le regard vers Ophélie qui semble perdue dans ses pensées. Un sourire amusé prend place sur mon visage lorsque je vois qu'elle a compris qu'on attendait quelque chose d'elle. Je ne m'étonne même pas de sa réponse et ouvre mon calepin sur la liste des invités. Professionnelle, c'est comme ça. Je grimace quand j'entends sa requête. En fait, je grimace surtout parce que je sens que l'ambiance va devenir plus glaciale qu'elle ne l'est déjà. Ca ne loupe pas et j'observe l'échange entre la mère et la fille en restant silencieuse. Je me sens un peu de trop, surtout que je connais l'avis des deux parties. Et je ne veux pas me faire l'avocat du diable. Je suis l'échange et me retrouve surprise de l'attitude d'Ophélie. On est bien loin de la première fois où l'on s'est rencontrées. Et quand elle me sort qu'il n'y auras pas d'autres modifications avec son air si affirmé, je me retiens d'ouvrir la bouche en un "o" parfait. Alors je baisse les yeux et note ça sur le carnet, réprimant un fou rire qui serait clairement mal venu. Je relève la tête en entendant des mots étonnants, puis un prénom crié et le bruit d'une main s'abattant sur un bras. Y'a de l'animation aujourd'hui. Je suis à deux doigts de demander des pop corns. Reste professionnelle idiote ! Je souffle et me redresse. " Aliénor, prenez une pause je vais régler les derniers détails avec votre fille. " Je lui tends la main pour l'aider à se relever et la regarde s'échapper vers la cuisine dans un merci à peine soufflé. Je ne lui en tiens pas rigueur et regagne ma place, carnet à nouveau ouvert. " Je suis désolée pour votre soeur. " Je plante mon regard dans le sien parce que cette fois ci, je peux lui dire en face. Et quoiqu'il arrive, sur ce point, je suis sincère. Même si on n'est pas si proches que ça avec Nyx et Lupita, je ne sais pas comment je réagirai s'il leur arrivait quelque chose. Et vu ce qu'elle m'a dit sur sa relation avec sa soeur, je ne peux qu'imaginer ce qu'elle a du vivre. " J'ai noté pour Henry, il sera à côté de vous durant le repas. " Je griffonne sur mon carnet, me demandant si on doit faire une pause ou non. " Comment se sont passés vos examens ? Médecine ça ne doit pas être évident. " Mais mon téléphone se met à sonner avant qu'elle ne puisse répondre, cette musique caractéristique de l'application The Chart. Je sors mon téléphone de ma poche et regarde la rouquine. " Désolée, j'ai oublié de l'éteindre. Je réponds et je le fais. " Enfin répondre... Je souris en ouvrant l'application sans m'intéresser au message reçu. A la place j'ouvre une autre conversation restée dans l'ombre depuis bien trop longtemps.

the chart:

Sans lâcher mon sourire, j'appuie sur envoyer et relève le regard. Je fixe Ophélie et attends cette sonnerie qui va bientôt arriver de l'autre côté du canapé. Sans la quitter des yeux, je minaude doucement. " Je crois que vous avez un message vous aussi. " Bon okay, ce n'est peut être pas la manière la plus adulte de gérer la situation mais je trouve ça assez drôle.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
open up the dirty window. (ophélie #3)
Mer 4 Juil - 12:41
Je suis en colère. Je suis fatiguée. Je suis triste. Je me sens frustrée. Je ne supporte plus toute cette mascarade dans laquelle je m’enfonce petit à petit, un peu plus à chaque rendez-vous avec mademoiselle Reeves. Et je ne peux prendre aucune décision, je n’ai aucun choix. Même la présence de mon propre frère à mon mariage déclenchera la Troisième Guerre Mondiale. Et je dois supporter les minauderies de ma mère qui se montre bien plus agréable qu’à l’accoutumée envers Dakota. Pour une raison qui m’échappe, elle ne la regarde plus comme si elle était une abomination humaine ou une extra-terrestre. J’ai un peu l’impression d’être dans un univers parallèle, comme si je m’étais endormie sur ma coiffeuse alors que je me peignais et que j’étais tout simplement en train de rêver. Depuis quand Mère était-elle si proche de la fille qui organise mon mariage ? Je savais bien qu’elles s’étaient vues pendant que j’avais dû m’enfermer dans les amphithéâtres pour passer mes examens, mais de là à être devenues meilleures amies il y avait tout de même tout un monde. Non ? Croisant les jambes dans un geste de repli instinctif, je serre les dents pour ne pas soupirer trop fort. Est-ce que je pouvais prétendre ne pas me sentir bien, devoir aller m’allonger même cinq minutes ? Est-ce que je pouvais mentir effrontément et m’échapper de cet enfer ? J’essaye de me convaincre qu’il me suffirait de simplement ouvrir la bouche, de laisser s’exprimer tout ce qui bouillonne en moi mais la bienséance veut que je reste assise bien sagement, à écouter ma mère me répéter que mes décisions ne sont pas les bonnes, que je vais fâcher Père et que ça va engendrer des problèmes – comme toujours avec moi. Je manque pourtant de m’étouffer lorsque j’entends Dakota appeler Mère par son prénom. « Alie- » Alienor ? Mère autorisait mademoiselle Reeves, une employée qu’elle payait pour service rendu selon ses dires, à l’appeler par son prénom ? En plein rêve, j’étais définitivement en plein rêve.

Le point positif est que la brune semble parvenir à persuader ma mère de faire une pause et de s’éloigner pour la laisser gérer les derniers détails avec moi seulement. J’ai l’impression que ma poitrine se libère d’un poids, même s’il reste comme un énorme caillou posé entre mes côtes. Mais quand Mère s’est enfin éloignée et qu’il ne reste que mademoiselle Reeves et moi, il y a comme un silence gêné qui s’installe. Je crois que c’est seulement dans ma tête mais je ne peux m’empêcher d’être nerveuse. Parce que je lui ai menti sur ce site de rencontres ; parce qu’on a dansé d’une façon complètement inappropriée dans cette discothèque. Parce que j’aurais voulu que ce soit plus simple et juste pouvoir continuer de la découvrir comme je l’avais fait dans tous ces messages. Quand je l’entends qui me présente ses condoléances pour Claire, comme tous ces gens qui se présentent à nous pour nous sortir ces mêmes mots insipides, je braque mon regard sur elle, prête à mordre. Prête à dire que toutes les condoléances du monde ne me ramèneront pas ma sœur. Jamais. « Merci, lâché-je finalement, la voix tremblante avant de détourner le regard. » Parce que je ne parviens pas à être en colère contre Dakota, parce que je la sens sincère. Parce qu’elle semble vouloir montrer sa compassion. Et, surtout, parce que j’étais fatiguée d’être furieuse après le monde entier. Silencieusement, je ne fais qu’acquiescer lorsqu’elle m’annonce que ma requête a été entendue. Il y a finalement une personne qui s’intéresse à ce que je veux réellement dans ce fichu mariage. Hallelujah, je pense avec ironie, sentant toutes ces tensions me nouer douloureusement le corps. Et je vois bien que la brune tente de faire la conversation, comme pour dissiper toutes les énergies négatives accumulées depuis le début de ce rendez-vous. Sauf que je me sens un peu plus mal à l’aise encore lorsque je comprends qu’elle sait que je fais médecine et que j’étais en période d’examens – deux informations que red.queen.of.hearts avait mentionné à Birdy dans leur conversation sur The Chart. Et de façon plutôt ironique, il y a alors la sonnerie très distincte de l’application qui résonne et je sursaute sur le canapé. Nerveuse, je fixe la tatouée qui s’excuse de ne pas avoir éteint son portable. Quelque part, je me sens un peu déçue et surtout idiote d’avoir pensé que Birdy ne discutait qu’avec red.queen.of.hearts et je m’empêche de secouer la tête d’un air dépité. J’avais laissé le silence s’installer dans la conversation, je n’avais pas repris contact avec elle après mes examens – je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même. Je l’observe sourire en regardant son portable, me demande si elle souriait aussi quand on s’échangeait tous ces messages, toutes ces blagues idiotes qui ne faisaient rire personne sauf moi. Et peut-être elle aussi. Je pince un peu les lèvres, déboussolée, juste avant que ce ne soit mon propre téléphone qui résonne. La même sonnerie distincte. Et j’ai soudainement le cœur dans la gorge. La nausée. Je me sens pâlir lorsque je déverrouille mon portable pour y voir le message de Birdy. J’avale ma salive, gênée au possible. Et sans pouvoir le contrôler, je jette un coup d’œil à Dakota qui continue de me fixer, un air de canaille sur le visage. Je ne sais pas quoi en penser ; je ne sais pas comment réagir. Alors je reste là à la dévisager du regard comme une idiote cependant que des bouffées de chaleur semblent monter jusqu’à mes joues. Est-ce que ça voulait dire qu’elle savait ? Qu’elle avait compris ? Les études, les examens, le frère renié et la sœur décédée – je suppose que ça faisait un peu beaucoup trop de points communs entre deux personnes pour être une simple coïncidence, non ? « Depuis quand tu es au courant ? je demande d’une voix blanche, battant des cils sous la nervosité. » Je ne vois pas l’intérêt de nier ou de continuer de jouer la comédie. Mademoiselle Reeves n’était pas une idiote et je ne savais pas mentir. Je lui avais de toute façon déjà trop menti. « J’ai voulu te le dire… Je comptais te le dire, je marmonne comme excuse telle une enfant prise en faute et les joues en feu. Après mes examens, une fois débarrassée… » Mais je n’avais jamais su comment. Je n’avais pas vraiment trouvé les mots pour lui avouer qui j’étais réellement. Après tout ce qu’on s’était dit, cette complicité qui était née, je m’étais cachée derrière ma peur de tout gâcher.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
open up the dirty window. (ophélie #3)
Mer 4 Juil - 23:53
Je ne me suis pas posé de questions lorsque j'ai appelé la femme par son prénom. Au bout de notre troisième réunion en tête à tête, notre troisième séance de psy finalement, elle m'avait sommé de l'appeler par son prénom. J'ai trouvé ça étrange, passer de Madame Chateaubriand à Aliénor, c'est pas rien. J'ai cru à un moment de folie passagère mais lorsque qu'à la suite de ça j'ai tenté de garder la même dénomination elle m'a reprise sur un ton qui m'a bien fait comprendre que je n'aurai plus le choix à partir de maintenant. Alors j'ai retenu la leçon. Et au fond je me délecte un peu lorsque j'entends Ophélie qui bug à ce moment là. Je ne suis pas revancharde bien loin de là. Je m'amuse juste. Et si ça nous permet d'être seules toutes les deux c'est un plus. Je lui présente plus ou moins mes condoléances, je n'ai jamais été très à l'aise avec ça mais il fallait que je le fasse. Et c'était l'occasion de lui montrer que la nana à travers l'écran l'était aussi il y a quelques semaines. Je ne veux pas la brusquer, je me souviens de ce qu'elle m'a raconté sur sa famille, sur son frère, sur leurs relations. Même si je ne suis pas censée savoir tout ça c'est elle qui a décidé de me le dire. Alors je ne vois pas pourquoi je ne m'en servirai pas. Contrairement à moi, elle savait très bien à qui elle parlait. Mon téléphone m'a offert la parade parfaite pour lui faire comprendre que j'étais au courant. Lui dire texto "hey au fait c'était sympa nos discussions sur tes sous-vêtements", ce n'était pas envisageable. Sauf pour la voir virer au rouge pivoine. J'ai juste besoin de comprendre. Je pense que c'est surtout ce qu'il me manque. Alors je lui pose la question sur ses examens, une question anodine vu que c'est sa mère qui m'en a parlé. Et pourtant, je trouve un écho à cette question en lui envoyant un message par l'application. J'attends qu'elle remarque qu'elle a un message. Je la fixe du regard, je verrouille mon téléphone. Cette fois ci, la suite ne se passera pas par écrit. Non, elle est face à moi. Je ne la quitte pas du regard, je la vois rougir à vu d'oeil lorsqu'elle comprend. La subtilité n'est pas mon fort mais au moins on va à l'essentiel. " Depuis quand tu es au courant ? " On passe au tutoiement, les barrières tombent. Je ne lâche pas mon sourire, c'est un putain de jeu. " Quelques semaines tout au plus. " En fait j'ai commencé à m'en douter au détour des conversations avec sa mère et le lien a été fait rapidement. Je n'ai été sure que lorsque les dates et les prénoms ont commencé à coïncider. " J’ai voulu te le dire… Je comptais te le dire. Après mes examens, une fois débarrassée… " Je hausse un sourcil. Je ne sais pas si elle est sincère. Je ne sais pas si je peux la croire. En fait, je ne sais pas grand chose. " Pourquoi ? " Je ne suis pas assez précise je le sais. " Pourquoi t'as fait ça ? Si tu voulais me parler t'avais mon numéro. Pourquoi tu t'es fait passer pour quelqu'un d'autre ? " Même si au final, elle m'a dit la vérité, du moins je l'espère. Elle a juste caché son identité.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
open up the dirty window. (ophélie #3)
Jeu 5 Juil - 9:38
J’ai l’impression d’être une gamine que ses parents viennent de surprendre avec la main dans la boîte à cookies. Je ne m’étais pas attendue à être mise au pied du mur. Pour être honnête, je pensais avoir encore un peu de temps devant moi avant que mademoiselle Reeves ne découvre le pot aux roses. Pour être honnête, j’avais espéré avoir encore un peu de temps pour profiter de ce qui avait commencé à naître sur ce site de rencontres. Cependant, la vérité venait de m’éclater en pleine figure et je me retrouvais bien bête. Bien désœuvrée. Est-ce que la brune considérait que je lui avais menti ? Était-elle en colère après moi ? Se sentait-elle trahie ? Il y avait beaucoup de questions qui me venaient en tête et je ne possédais aucune réponse. Je ne pouvais faire que de simples suppositions mais c’était un vrai supplice que de me demander si ma bêtise n’allait tout simplement pas gâcher tout ce qu’on avait construit, elle et moi. Ce n’était pas grand-chose, ça n’avait été que les prémices d’un quelque chose sans doute mais ça comptait à mes yeux. Je m’étais attachée à cette fichue conversation. Je m’étais attachée à cette petite boule de positivité et de candeur qu’était Dakota. En quelques mots à peine, elle avait apporté un peu de lumière à un quotidien trop morne et trop terne. Trop gris. Alors la seule pensée qu’elle puisse vouloir ne jamais me reparler est douloureuse. « Oh. » Techniquement, je ne lui avais jamais réellement menti. J’avais été sincère sur tout ce que je lui avais dit. J’avais juste omis de lui avouer ma véritable identité. Je m’étais cachée derrière un ordinateur, derrière un avatar pour me sentir plus libre. Pour être enfin celle que je désirais être dans la vie.

La brune garde son sourire et je dois avouer que je ne sais pas comment l’interpréter. Est-ce qu’il lui sert à cacher sa colère, le sentiment de trahison ? Est-ce que la situation l’amuse finalement ? Ou est-ce que c’est juste le sourire un peu ironique et malsain qui doit signifier que je ne perds rien pour attendre et que ce n’est que le commencement ? Je serre un peu les lèvres, déglutis avec difficulté. Dans un geste dicté par la nervosité, je viens passer mes doigts dans ma queue de cheval comme si je voulais la lisser. Mes doigts passent entre les mèches rousses, s’y accrochent un peu, refont le chemin inverse et recommencent. Encore. Et encore. Pourquoi j’ai fait tout ça ? Je suppose que c’est la grande question. « Techniquement, je ne me suis pas fait passer pour quelqu’un d’autre… Je n’ai pas dit qui j’étais, je corrige nerveusement, un peu inquiète que Dakota prenne mal le fait que je joue sur les mots pour me justifier à ses yeux. J’ai… » Je baisse le regard, humecte mes lèvres devenues sèches. Je me sens tout à coup bien vulnérable et bien nue aussi. Mère avait raison, finalement : j’aurais dû m’habiller plus décemment. « Après la soirée en discothèque, j’ai… J’ai eu envie d’apprendre à te connaître, je finis par avouer, du bout des lèvres. Mais je n’avais pas envie que… que tout ça vienne interférer. » Je fais un geste un peu vague de la main, désignant à la fois la maison, les dossiers de la préparation de mon mariage avant de désigner le bijou qui trône à mon doigt. « Ou encore ça. Je ne voulais pas que tu puisses me dire ‘mais tu vas te marier’ ou encore ‘tu es fiancée’ et passer pour ce genre de fille-là. » Parce que je n’étais pas ce genre de fille-là, pas vrai ? Ou peut-être étais-je exactement cela et que je ne voulais pas l’admettre. « Et c’est quand j’ai inscrit Cléo sur The Chart que j’ai vu que tu y étais également alors… Alors je me suis inscrite aussi, j’admets dans un léger haussement d’épaules. Je n’ai pas imaginé que ce serait si facile de te parler. Si agréable aussi. Et plus on discutait, plus ça devenait difficile de t’avouer qui j’étais réellement. » Je sens une grimace qui déforme mes lèvres. « Alors j’ai continué quand même parce que ça me plaisait. Parce que tu me plais. » Ça semblait si simple, dit comme ça. Si aisé.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
open up the dirty window. (ophélie #3)
Mer 1 Aoû - 3:54
J'attends sa réponse, ses réponses. Je ne comprends pas vraiment ce qui a bien pu se passer dans sa tête. Pourquoi elle m'a menti, pourquoi elle s'est fait passer pour quelqu'un d'autre. " Techniquement, je ne me suis pas fait passer pour quelqu’un d’autre… Je n’ai pas dit qui j’étais. " J'hausse un sourcil à la fois amusée et quelque peu désabusée de la réponse donnée. Non c'est sur qu'elle ne m'a pas dit qui elle était mais bon y'a quand même quelque chose qui n'est pas clair là dedans. Elle reprend, elle bafouille et moi je la regarde, patiente comme je ne l'ai jamais été. " Après la soirée en discothèque, j’ai… J’ai eu envie d’apprendre à te connaître. Mais je n’avais pas envie que… que tout ça vienne interférer. " Je suis le mouvement de ses mains, celui qui englobe la pièce et les artifices. Ainsi que le dossier de mariage et surtout sa bague. " Ou encore ça. Je ne voulais pas que tu puisses me dire ‘mais tu vas te marier’ ou encore ‘tu es fiancée’ et passer pour ce genre de fille-là. " Je vois tout à fait ce qu'elle veut dire mais clairement je m'en fiche. Juste qu'elle ne peut pas le savoir. Enfin je pensais lui avoir fait comprendre par mes messages que je me foutais de tout ce genre de chose. " Et c’est quand j’ai inscrit Cléo sur The Chart que j’ai vu que tu y étais également alors… Alors je me suis inscrite aussi. Je n’ai pas imaginé que ce serait si facile de te parler. Si agréable aussi. Et plus on discutait, plus ça devenait difficile de t’avouer qui j’étais réellement. " Je hausse les épaules, pas forcément d'accord avec ça mais bon, c'est son avis. " Alors j’ai continué quand même parce que ça me plaisait. Parce que tu me plais. " Je bug à ses dernières paroles. Je bug parce que je ne m'y attendais pas vraiment et puis surtout ce sont des mots que je n'ai pas l'habitude d'entendre. " Je... Euh... D'accord. " Une éloquence hors du commun. Je ne suis pas franchement à l'aise avec ce genre de chose, avec les mots en général de toute façon. C'est pour ça que je ne parle que très peu. Et comme une réponse à mon appel à l'aide silencieux, Aliénor refait son apparition dans la pièce. Je souris et me redresse comme si le canapé venait de me brûler l'arrière train. " Je crois qu'on va s'arrêter là pour aujourd'hui. Je dois retourner au bureau pour ... euh... pour prendre en compte déjà les modifications. " Et comment prendre la fuite en un quart de seconde. " Je vous souhaite une bonne journée. Je saurai trouver la sortie. " Oui, je la connais à force. Et comme lors de notre première rencontre, j'ai juste besoin d'air. Juste pas pour les mêmes raisons.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
open up the dirty window. (ophélie #3)
Jeu 2 Aoû - 9:39
Je crois que je m’étais attendue à beaucoup de choses venant de mademoiselle Reeves. Je m’étais attendue à sa colère, à sa déception. Je m’étais attendue à son amertume. Après tout, je lui avais dissimulé ma véritable identité sur The Chart et elle aurait pu penser que je m’étais tout simplement moqué d’elle. Que je me moquais d’elle. Et même si mes intentions n’étaient pas mauvaises au départ, j’avais cependant continué la mascarade pendant assez longtemps pour que l’on se rapproche un minimum. Assez pour que les échanges de messages deviennent nombreux et quotidiens ; assez pour que je me surprenne à regarder mon portable toutes les cinq minutes en espérant y voir apparaître l’icône du site de rencontres. Alors, oui, je m’étais attendue à tout. À tout sauf peut-être à ça : à ce que Dakota prenne la fuite, purement et simplement. Je n’en étais pourtant pas véritablement étonnée, j’avais cru comprendre que la brunette et le sérieux ne faisaient pas souvent bon ménage. Et sûrement que ma façon de lui ouvrir mon cœur et de lui parler le plus honnêtement possible avait eu l’effet contraire à ce que j’avais espéré. Plutôt que de la rassurer sur ce que j’avais cherché en en engageant le dialogue sur The Chart, j’étais en train de l’éloigner. Les lèvres pincées, je me sens grimacer devant son soudain manque d’éloquence et détourne les yeux comme si ne pas voir son air à moitié troublé à moitié effrayé allait effacer cet instant de ma mémoire. Quelle idiote je faisais.

Pour couronner le tout, et parce que la situation n’était pas encore assez tristement comique, je vois Mère qui revient, le visage un peu plus serein et la posture maîtrisée. Je manque de soupirer, complètement désabusée. Mademoiselle Reeves s’excuse et annonce devoir retourner à l’agence mais je vois bien que c’est juste une excuse pour la faire partir plus vite. J’ai les oreilles qui bourdonnent et le cœur dans la gorge. Les lèvres de ma mère bougent, je la voix même sourire à l’attention de la brunette mais je n’entends rien de ce qui se dit. J’ai comme des hurlements dans ma tête – des hurlements de frustration et de colère envers moi-même. Ce n’est que lorsque Dakota a disparu que je semble réagir et me redresse comme un diable sortant de sa boîte. « J’ai oublié de lui parler de la playlist, j’argue sous le regard interrogatif de Mère avant de m’empresser de rejoindre ma wedding-planneuse à l’entrée. Mademoiselle Reeves, attendez ! » Quelque part, je savais qu’elle serait obligée de s’arrêter si elle savait que Mère pouvait nous observer de loin. Je l’espérais, en tout cas. « Hey, écoute, mon but n’était pas de te faire peur avec tout ça, je lâche à mi-voix pour n’être entendue qu’elle parce que même si Mère ne pouvait pas nous voir, je savais qu’elle laissait toujours traîner ses oreilles. C’est tout moi, ça : quand je suis nerveuse, j’ai une trop grande gueule et je parle trop. Mais je ne voulais juste pas que tu penses que j’ai joué avec toi ou que je n’étais pas honnête dans ce que je disais. Parce qu’en dehors de mon identité, rien de ce que j’ai pu te dire sur cette application n’était un mensonge. Tout était vrai. » Je me racle la gorge, passe une main sur mon cou comme si j’avais du mal à respirer. Je ne savais pas si j’étais en train de rendre les choses plus simples ou bien si j’étais en train de compliquer encore un peu la situation. « Qu’on soit claires, je ne te demande rien. Je ne te demande rien et je n’attends rien, je lâche. Je voulais juste que tu le saches. C’est tout. Tu fais ce que tu veux avec, même rien du tout. C’est toi qui décides, okay ? » J’espérais que ça la rassurerait de savoir que la balle était dans son camp. Après tout, c’était encore plus terrifiant pour certaines personnes, d’avoir à prendre une décision. C’était un peu quitte ou double, je suppose. Dans quel merdier je m’étais encore fichue, moi.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
open up the dirty window. (ophélie #3)
Mar 25 Sep - 14:56
Je reste idiote face à ses paroles parce que vraiment, je ne sais pas quoi lui dire. C’est pas mon truc tout ça. Plaire à quelqu’un ou que quelqu’un me plaise au point de lui dire comme ça. Quand y’a drague pure et dure en boîte avec issue fort probable dans un pieu je dis pas. Mais là non, c’est beaucoup trop… réel. Puis merde, c’est Ophélie, elle est fiancée et même si ce mariage ne semble pas la réjouir, je ne sais pas si c’est la cérémonie qui la dérange ou bien d’être unie à quelqu’un. Dans tous les cas, je suis bien contente qu’Aliénor revienne. C’est mon échappatoir et je ne me fais pas prier pour m’en servir. Je pensais m’en être habilement sortie, d’avoir pu m’échapper enfin de cette maison mais c’était sans compter sur la rapidité d’Ophélie. Elle me rejoint alors que je m’apprête à quitter la maison slash demeure slash manoir slash château je sais pas trop. ” Mademoiselle Reeves, attendez ! “ A sa voix et surtout aux mots employés, je me doute que sa mère doit nous entendre de là où elle est. Je m’arrête et me retourne pour lui faire face. Je la détaille des pieds à la tête en espérant y déceler pourquoi elle ne m’a pas laissé m’enfuir. ” Hey, écoute, mon but n’était pas de te faire peur avec tout ça. C’est tout moi, ça : quand je suis nerveuse, j’ai une trop grande gueule et je parle trop. Mais je ne voulais juste pas que tu penses que j’ai joué avec toi ou que je n’étais pas honnête dans ce que je disais. Parce qu’en dehors de mon identité, rien de ce que j’ai pu te dire sur cette application n’était un mensonge. Tout était vrai. “ Je me balance d’un pied à un autre, toujours aussi gênée par ce que j’entends. Franchement, je sais pas quoi en penser. Oui j’ai apprécié discuter avec celle de The Chart mais depuis que je sais, je vois bien que c’est juste le bordel. ” D’accord. “ Simple mot parce que je ne sais pas quoi dire d’autre. J’ai pris connaissance de ses mots mais je ne vois pas trop quoi en faire pour le moment. Je veux juste partir, allumer ma clope et certainement m’empiffrer de bouffe chinoise jusqu’à ce que j'explose. Je la vois elle aussi gênée par la situation et dans le fond, ça me rassure un peu. Ca limite le champ de possibilités pour le moment et elle ne fera rien. Enfin je crois. Pourquoi à chaque fois faut que je tombe sur ce genre de nana bien trop compliquées pour moi. C’est pas normal. Je reste encore un peu à marteler le sol, je sais pas si elle a fini ou pas, je sais même pas pourquoi elle est venue me dire tout ça. Mon silence doit la faire psychoter vu qu’elle reprend la parole sur un ton qui n’a rien de très affirmé. ” Qu’on soit claires, je ne te demande rien. Je ne te demande rien et je n’attends rien. Je voulais juste que tu le saches. C’est tout. Tu fais ce que tu veux avec, même rien du tout. C’est toi qui décides, okay ? “ A la bonne heure. Ne rien faire, en voilà une solution. Sauf qu’il y a quelque chose au fond de moi qui me hurle que ce n’est pas la bonne réponse à cette situation. ” D’accord, je ferai ça alors. “ Décider, voilà ce que je ferai. Un jour où j’aurai la bonne marche à suivre. En attendant, je la salue rapidement et m’échappe à nouveau, continue ma course jusqu’au portail pour m’aérer l'esprit et tout le reste.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
open up the dirty window. (ophélie #3)
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

glitter in the air :: A little break :: archives :: rps terminés+