rappelle toi, tes mains autours de moi | mara

Elle franchit les portes du bar le plus réputée du westside. Vêtue d'une robe noire moulante, talons aiguilles, les lunettes de soleils noir. Quelques regards se posèrent sur elle. Elle étira ses lèvres teintées d'un rouge à lèvre de couleur opale. L'italienne aimait être regardée à vrai dire. Elle se plaisait dans cette ville, vraiment. Non seulement elle était auprès de sa compagne - même si en ce moment ce n'était pas trop le symbiose au sein de leur couple - mais les femmes étaient sublimes. Cet après-midi, elle avait rendez-vous avec une peintre en ce lieu mais elle avait légèrement trois quart d'heures d'avance. Cora s'était laissée de la marge pour encore une fois regarder les différentes œuvres que cette artiste proposaient. Informelle comme rendez-vous professionnelle ? Non, pas pour Cora. Elle aimait que les artistes soient à l'aise auprès d'elle. Certes, la réputation qu'elle avait dans le métier était plutôt stricte mais ses poulains connaissaient des carrières mondiales. Et dans de nombreux interviews ils avaient été élogieux vis à vis de leur agent. C'était comme ça. Elle aimait travailler dans une bonne ambiance. Sans chichis par rapport à ce qu'elle pouvait dégager, car dans le fond, elle était tout de même bienveillante. S'installant à une table, elle prit la carte du bar dont elle allait être une habituée, c'était sûr ! Elle était déjà venue lorsqu'elle venait rendre visite à Eden, une ou deux fois. Trouvant l'ambiance très bonne et puis fallait dire qu'il y avait vraiment beaucoup de femmes ici ! Elle qui aimait les observer et converser avec elles, cet endroit allait vraiment devenir un de ses endroits de prédilections.

J'enfile mon tablier et commence mon service. Je ne pensais pas aimer autant travailler ici. Au départ ce n'était que pour me faire un peu de fric pour payer mon logement et me débrouiller, mais c'est devenu bien plus que ça. Et je dois avouer que ma patronne m'aide a apprécier d'autant plus ce climat. Faut dire qu'en plus d'être payée, j'ai quelques avantages en nature bien appréciables. Ce qui peut être dérangeant c'est qu'il s'agit de la mère de ma meilleure amie mais bon. Ce qu'elle ne sait pas ne peut pas lui faire de mal. Et puis au fond ce n'est pas si grave que ça. Enfin je ne me suis jamais réellement posé la question. Mais depuis ce baiser avec Rylee à la soirée où elle m'a traîné, c'est vrai que je me pose quelques questions. Pourquoi ce baiser déjà. Et pourquoi ça a semblé être si important pour elle. Rylee est hétéro, c'est ce qu'elle m'a toujours dit et m'a toujours montré donc bon. Ce n'est pas super logique. Enfin, je ne suis pas du genre à me prendre la tête et je compte bien continuer comme ça. Des tables a débarrasser pour commencer. Ce n'est pas ce que je préfère évidemment, j'aime le contact avec les clients. Enfin, ça fait partie du métier. Les heures passent, c'est pas bien surchargé pour le moment. Non pas que je n'aime pas travailler, mais parfois un peu de calme ça fait du bien. Loin des soirées du vendredi et du samedi soir où il faut être partout à la fois. Mon service touche à sa fin, mais je vois qu'une cliente vient de prendre place. Je vais aller au moins la servir avant de rendre mon tablier. Léger soupir et je pars, calepin en main. Plus je me rapproche, plus cette chevelure brune que je vois se rapprocher me paraît familière. J'arrive à sa hauteur toujours légèrement septique et me place face à elle. " Oh mais... " Surprise, je finis néanmoins par laisser échapper un léger rire. " Bonsoir, un verre de vin ? " Je souris à Cora, assise face à moi, travaillant visiblement. Ce n'était pas franchement ce qu'elle avait l'habitude de faire lorsque nous étions ensemble.

« Oh mais... » cette voix, l'italienne la reconnaissait. Elle releva automatiquement le regard vers la jeune femme qui venait tout juste d’apparaître auprès d'elle. Un souvenir de San Fransisco, il y avait quatre ans de cela. « Bonsoir, un verre de vin ? » Les lèvres de Cora s'étirèrent, offrant à la serveuse un sourire éclatant. « Avec grand plaisir ! » rétorqua-t-elle, se levant de sa chaise et l'enlaça sans gêne. Cora était comme ça avec ses anciennes amantes d'une nuit et surtout avec Marley où les nuits étaient nombreuses. Cora se détacha et la regarda. Elle était toujours aussi pétillante. « Waouh !Tu es toujours aussi fraîche ! » lui dit-elle en lui offrant un sourire charmeur cette fois-ci. Alors ça pour une surprise, c'en était une très belle ! Elle ne pensait pas du tout tomber sur Marley à Los Angeles, quatre ans après leur aventure d'un mois, juste avant que Cora ne tombe sur Eden. Les regards se posèrent sur elles, certaines femmes chuchotaient, y en a même une qui disait "Oh t'as vu, Cora Lorenzini l'a pris dans ses bras ! Tu crois qu'il y a eu un truc entre eux ?!" mais Cora ne faisait pas du tout gaffe. Elle avait l'habitude qu'on imagine sa vie. Les peoples , comme elle, étaient habitués à ce genre de chose. Bon, fallait dire que Cora ne se plaignait pas de cette vie où elle était mondialement connu. Malgré le fait que parfois, ça allait trop loin pour elle. Cependant, l'italienne avait accepté sa notoriété depuis bien longtemps. Tant que ça ne débordait pas, elle ne faisait pas attention. « Je suis tellement contente de te voir après ces années ! » Elle l'observa, les réminiscences des nuits passés avec Marley apparurent parfois dans sa mémoire. Ouais, elle était contente de la voir. Penchant légèrement la tête sur le côté « Alors tu habites à Los Angeles maintenant ? »

Je lui propose un verre de vin. " Avec grand plaisir ! " Ce n'est pas sans me rappeler ces nuits qu'on passait à San Francisco il y a quelques années de cela. Mais c'est fait exprès bien évidemment. Elle se lève, m'enlace. Je souris, je ne suis pas habituée des effusions et encore moins une grande tactile. Mais je pense qu'avec ce qu'on a partagé, ce n'est pas bien gênant. " Waouh !Tu es toujours aussi fraîche ! " J'éclate de rire avant de prendre un air outré. Faux bien sur. " Hey j'ai que 25 ans faut pas déconner quand même. Par contre toi... " Je fais exprès de laisser un moment de flottement, je la regarde de haut en bas, je la détaille, je fais durer le suspens. " En fait non, t'es toujours aussi parfaite. Faut que tu me donnes ton secret. " C'est vrai qu'elle est quand même sacrément canon. Elle n'a pas changé finalement malgré les cinq années qui sont passées. Je lui fais signe que je reviens et m'échappe pour aller lui chercher ce verre de vin. Je sais ce qu'elle préfère et je fais exprès de lui en servir un bon et qui lui plaira. Je reviens vers elle le sourire aux lèvres. " Cadeau de la maison. " Je ne suis pas une grande dépensière, je peux bien sur lui payer ce verre. Ca ne m'ôtera pas grand chose de ma paye. " Je suis tellement contente de te voir après ces années ! " En guise de réponse je lui adresse un sourire. Bien évidemment à moi aussi ça me fait plaisir. Cora c'est Cora, c'est une partie de ma vie. Même si c'était fugace comme histoire et clairement pas sérieux, ça reste une belle rencontre. " Alors tu habites à Los Angeles maintenant ? " Je regarde l'heure, indique à ma collègue que je prends ma pause et retire mon tablier pour m'installer face à elle. " Et oui comme tu peux le voir. Et toi alors ? Qu'est ce qui t'amène dans la cité des anges ? De passage ou bien tu trouves une ville suffisamment à ton goût pour t'y poser enfin ? "

L'italienne avait toujours apprécié Marley. Toutes leur nuit à consommer leurs attirances mais aussi tout les moments où elles pouvaient tout de même avoir des discussions tant bien profondes que futiles. Oui, un mois d'amusement. Le temps où Cora restait dans la ville. Une aventure sans future mais qui l'avait marqué. La brune n'oubliait jamais les femmes avec qui elle partageait son lit. Surtout lorsqu'elles étaient formidables. Bien sûr que ce verre de vin était la bienvenue. Subtile, la remarque mais qui la faisait sourire. Toujours aussi pétillante cette Marley ! C'était ce qu'elle appréciait le plus chez elle. " Hey j'ai que 25 ans faut pas déconner quand même. Par contre toi... " Cora sourcilla légèrement. Elle avait intérêt de mesurer ses mots même si l'italienne l'appréciait énormément. " En fait non, t'es toujours aussi parfaite. Faut que tu me donnes ton secret. " Ah, un sourire éclatant s'afficha sur son visage. Bien évidemment qu'elle était magnifique ! Oui, Cora savait très bien ce qu'elle pouvait dégager et l'assumait pleinement. De toute façon quand on avait quarante trois ans, on commençait à toucher de plus en plus l'harmonie entre l'esprit et le corps. Et Cora se sentait bien dans sa peau. C'était peut-être ça son secret après tout ! Elle la regarda revenir avec son verre de vin en lui disant que c'était un cadeau de la maison. La quadragénaire la remercia, s'asseyant à sa place, l'invitant à sa table. Bien sûr, elle était curieuse de savoir si dorénavant sa vie était ici. C'était tout de même marrant ce que le destin pouvait réserver parfois. " Et oui comme tu peux le voir. Et toi alors ? Qu'est ce qui t'amène dans la cité des anges ? De passage ou bien tu trouves une ville suffisamment à ton goût pour t'y poser enfin ?  " Elle rit, puis pencha légèrement la tête, son iris s'ancrant dans le sien. « Oh et bien moi aussi je me suis installée avec ma compagne ici ! Donc mes bagages sont bien plantés dans cette merveilleuse ville. » oui enfin, c'était aussi pour surveiller un peu Eden qu'elle l'avait suivi ici. « Ça ne fait que quelques semaines que j'y habite en fait. » elle lui sourit de nouveau. « Mais j'avoue qu'elle me plaît de plus en plus cette ville ! » lui lança-t-elle, charmeuse. Hé on ne la refaisait pas ! Et elle en avait le droit. Si elle pouvait passer du bon temps avec Marley, histoire juste de se remémorer de vieux souvenirs, elle n'allait pas s'en priver.

J’aime voir cette appréhension sur son visage, cet air faussement vexé lorsque j’hésite quelque peu avant de poursuivre ma phrase. Je ne peux pas mentir, Cora est toujours aussi magnifique. Elle a une prestance hors norme. Et au fond, son âge est totalement superflu. Il n’y a pas besoin de le connaître pour se rendre compte qu’elle est plus qu’attirante. Forcément, elle se demande ce que je fais ici. Après tout, on s’est rencontrées à San Francisco, ma ville natale. C’est presque étonnant de me retrouver à Los Angeles. Mais forcément, en cinq ans, pas mal de choses se sont passées. Mais la question qu’elle me pose, je la lui retourne bien vite. Après tout, ça m’étonne également. Et surtout je veux savoir si elle est de passage ou bien si elle vit par ici. Ce serait une bonne chose, je pense, que de la savoir dans le coin. Enfin, ce serait loin d’être déplaisant surtout. ” Oh et bien moi aussi je me suis installée avec ma compagne ici ! Donc mes bagages sont bien plantés dans cette merveilleuse ville. “ Mes yeux s’écarquillent. Pas parce qu’elle m’annonce qu’elle a posé ses valises, mais pour le côté couple de la chose. ” Nooooon ? Toi en couple ? “ J’en rajoute, je rigole même. ” Quel gâchis. “ Je lui tire la langue, joueuse. Mais au fond, je suis contente pour elle. Qu’elle ait pu trouver quelqu’un. C’est ce qu’on recherche tous dans la vie non ? Enfin peut être pas moi. Je ne sais pas. Ce ne serait pas fair play pour la personne en face que de se retrouver embarquée dans ma vie.” Ça ne fait que quelques semaines que j'y habite en fait. Mais j'avoue qu'elle me plaît de plus en plus cette ville ! “ Je lui rends son sourire. ” Ah oui ? Tu as vu quelque chose qui te plait par ici ? C’est vrai que ce bar est sympa et très bien pensé. En plus la propriétaire est adorable et très… Accessible. “ Dans tous les sens du terme. Loan est magnifique et j’ai bien pu en profiter jusqu’ici. ” Et alors dis moi, toujours agent ? C’est vrai que y’a de quoi faire dans le coin ! “ Los Angeles est une ville qui regorge de stars, elle ne doit pas s’ennuyer.

” Nooooon ? Toi en couple ? “ vu son air étonné, l'italienne avait deviné qu'elle allait faire ce genre blague. C'était vrai que ça devait surprendre les personnes qui l'avait connu avant Eden. Elle rit légèrement et sirota son vin. ” Quel gâchis. “ elle reposa son verre puis sourcilla. « Mais ce qui est bien dans mon couple c'est qu'on est libre de faire ce que l'on veut. » elle haussa les épaules et croisa les jambes sous la table.  « Tant qu'on ne ressent pas de sentiments envers la personne avec qui on partage nos draps en dehors de nous. » ses lèvres s'étirèrent sous un sourire charmeur. « Ma compagne et moi sommes plutôt très ouvertes aux charmes féminins que l'on croise sur nos chemins. Une certaine liberté qui nous sied à vrai dire. » oui et puis même à son âge, elle avait bien le droit de s'amuser aussi comme tout le monde malgré qu'elle soit en couple. Oh bien sûr, c'était la première fois pour elle qu'elle était en couple libre avec quelqu'un mais en même temps ça les arrangeait toutes les deux. L'italienne n'hésita pas à lui dire que malgré qu'elle soit en ville depuis peu, LA lui plaisait énormément. ” Ah oui ? Tu as vu quelque chose qui te plait par ici ? C’est vrai que ce bar est sympa et très bien pensé. En plus la propriétaire est adorable et très… Accessible. “ Tiens donc, accessible ? Le sourire de Cora se fit plus mutin. « Et bien déjà, je dois avouer que de te revoir me plaît bien. » Oui, elle était franco Cora. Elle ne tournait pas autours du pot lorsqu'il s'agissait des femmes qu'elle avait envie de mettre dans son lit. Ou de les remettre dedans d'ailleurs. « Il faudra que tu me présentes ta patronne adorable et très accessible alors ! J'adore les personnes accessibles. » rétorqua-t-elle en plaisantant légèrement. Ou pas. ” Et alors dis moi, toujours agent ? C’est vrai que y’a de quoi faire dans le coin ! “ posant ses coudes sur la table, elle ancra ses pupilles ébènes dans les siennes. « Tu sais ce que j'aime bien chez toi ? C'est que tu ne sais pas tout de moi. Tu n'ouvres pas de magazines pour savoir ce que je fais ou avec qui je suis. » C'était sincère, c'était vrai que parfois ça pesait la célébrité. Rien que là, les regards des autres femmes sur elle étaient insistants. Bon, elle adorait ça mais discuter avec une personne qui restait soi-même et qui ne changeait pas sa façon d'être juste parce qu'elle avait de la notoriété, c'était vraiment quelque chose qu'elle appréciait. « Oui toujours agent, je n'ai pas changé. Toujours autant amoureuse de mon travail. Et tu as raison, LA est vraiment la ville parfaite pour ce genre de boulot. » elle s'adossa sur sa chaise. « Et toi pourquoi tu es venue ici ? Est-ce que c'est pour une femme ? » lança-t-elle. Bah pourquoi pas après tout, peut-être qu'en cinq ans elle avait trouvé quelqu'un, comme elle avait trouvé Eden.

Je suis étonnée qu’elle soit en couple c’est vrai. Enfin ça m’amuse mais au fond je suis contente pour elle. " Mais ce qui est bien dans mon couple c'est qu'on est libre de faire ce que l'on veut. Tant qu'on ne ressent pas de sentiments envers la personne avec qui on partage nos draps en dehors de nous. Ma compagne et moi sommes plutôt très ouvertes aux charmes féminins que l'on croise sur nos chemins. Une certaine liberté qui nous sied à vrai dire. " Elle m’explique ça alors que je la regarde à la fois surprise et admirative. ” Ah oui, c’est quand même une bonne idée ça ! Enfin il faut que ça vous convienne à toutes les deux mais si c’est le cas c’est parfait. “ C’est sur que si l’une est plus d’accord que l’autre ça peut amener des scènes de jalousie sans précédent. Mais ce qui m’intéresse peut être un peu plus, c’est le fait qu’elle se soit posée à LA. Même si avec Cora ce n’était pas une relation à proprement parlée, on s’est toujours amusées toutes les deux. " Et bien déjà, je dois avouer que de te revoir me plaît bien. Il faudra que tu me présentes ta patronne adorable et très accessible alors ! J'adore les personnes accessibles. " Je souris, toujours aussi charmeuse celle là. ” T’as encore de la place dans ton harem ? Intéressant à savoir. “ Je lui tire la langue mais je rentre dans son jeu plus qu’autre chose. Je suis taquine, elle aussi. C’est comme ça. Ca a toujours été comme ça. Simple, sans prise de tête. Je ne vois pas comment ça pourrait être autrement. Je lui demande ensuite ce qu’elle fait ici. Enfin si elle est toujours agente du moins. " Tu sais ce que j'aime bien chez toi ? C'est que tu ne sais pas tout de moi. Tu n'ouvres pas de magazines pour savoir ce que je fais ou avec qui je suis. " Ca je ne m’y attendais pas mais ça me fait sourire. C’est vrai que je m’en fous au fond de ce qu’elle fait ou autre enfin du moins de ce que peut raconter les magazines. Ce n’est pas important pour moi. " Oui toujours agent, je n'ai pas changé. Toujours autant amoureuse de mon travail. Et tu as raison, LA est vraiment la ville parfaite pour ce genre de boulot. Et toi pourquoi tu es venue ici ? Est-ce que c'est pour une femme ? " Je l’imagine mal faire autre chose de toute façon. ” J’avais besoin de changer d’air, ma famille me gonflait. Et puis pour ma meilleure amie oui, la seule autre personne que je connais en dehors de San Francisco. Enfin avec toi maintenant. “ C’est vrai, deuxième connaissance.

L’italienne lui expliqua alors comment se passait dans son couple qui avait tout de même assez de liberté, vu que Marley trouvait ça dommage qu’elle ne soit plus seule. ” Ah oui, c’est quand même une bonne idée ça ! Enfin il faut que ça vous convienne à toutes les deux mais si c’est le cas c’est parfait. “ Cora rit légèrement. Bien sûr que cela convenait. Eden et elle avaient toujours marché ainsi. Tant qu’elles respectaient les conditions qu’elles s’étaient posées, il n’y avait pas de problèmes. La quadragénaire reprit en lui disant que la ville lui plaisait encore plus vu que Marley vivait aussi même. Plaisantant sur le fait que la serveuse devrait lui présenter sa patronne accessible. ” T’as encore de la place dans ton harem ? Intéressant à savoir. “ Son sourire s’étira, toujours dans le flirte. Son regard ne la quitta pas d’un pouce. Les flammes dans son iris vacillantes, comme une danse sensuelle. Elle était toujours ainsi lorsqu’elle voulait séduire une personne. Elle jouait de son corps ainsi que de son regard pour faire passer le message. Et sa voix aussi qui devint plus suave au fur et à mesure que la conversation filait. L’italienne savait que Marley avait compris qu’elle avait encore de la place dans son harem comme elle disait effectivement. Elle s’adossa contre le dossier de sa chaise, croisant une jambe faisant remonter légèrement sa jupe droit, dévoilant la peau de ses cuisses basanée à la vue des yeux de Marley. « Je ne refuse jamais de nouvelles rencontres tu le sais bien. Ou des retrouvailles, c’est encore mieux. » sa réponse était pleine de subtilité tout en étant bien explicite. Elle savait qu’avec Marley il n’y avait pas de questions à se poser. C’était simple. C’était ce qu’elle appréciait le plus en faite. La serveuse lui demanda si elle était toujours agent et Cora lui répondit que c’était évident. Ce métier c’était ce qu’elle était. Elle s’était construite cette notoriété par la ferveur de sa passion et de travail acharné. Cependant, elle était tout de même curieuse de savoir pourquoi elle avait posé ses valises dans la cité des anges. Aurait-elle trouvé la perle rare ? Too bad si c’était le cas, enfin, elle serait contente pour elle quand même mais bon. ” J’avais besoin de changer d’air, ma famille me gonflait. Et puis pour ma meilleure amie oui, la seule autre personne que je connais en dehors de San Francisco. Enfin avec toi maintenant. “ Ah sa meilleure amie. Cora se pencha à nouveau vers elle, posant ses avant-bras sur la table. « Oh, cette meilleure amie doit être super importante pour que tu puisses tout quitter pour la rejoindre. » elle sourit puis prit son verre à pied et but une gorgée de son vin, ses pupilles ne la lâchant pas du regard.

Je la taquine assez facilement. J'oublie qui elle est, son âge, sa renommée. Je m'en fiche de tout ça. Déjà à l'époque ça m'importait peu alors ce n'est pas aujourd'hui que ça me posera problème. " Je ne refuse jamais de nouvelles rencontres tu le sais bien. Ou des retrouvailles, c’est encore mieux. " Je ne peux m'empêcher de sourire. Peut être parce que j'y vois un sous entendu assez évident. Et oui, peut être que ça m'intéresse comme programme tout ça. " Les retrouvailles c'est bien. " L'idée de m'abandonner à nouveau avec elle est alléchante. Je ne peux pas le nier et elle ne peut que le voir sur mon visage d'ailleurs. Elle me demande ce que je fais là, pourquoi je suis à Los Angeles. Je ne peux pas lui en vouloir de m'interroger, je l'ai fait moi même juste avant. C'est vrai que je suis loin de chez moi après tout. Malgré tout, San Francisco c'est pas la porte à côté. " Oh, cette meilleure amie doit être super importante pour que tu puisses tout quitter pour la rejoindre. " Je hoche la tête et récupère ensuite son verre de vin qu'elle vient de poser. J'en bois une gorgée le sourire placardé sur le visage avant de le lui rendre. " Elle l'est oui. " Rylee c'est la copine que tout le monde veut avoir. Elle est adorable, à l'écoute et vraiment très gentille. Je ne regrette pas ma décision. " Mais je suis contente d'être venue si je dois te recroiser. Tu serais repassée par San Francisco ? " Plutôt sous entendu, est ce qu'elle m'aurait prévenu ? Parce qu'on avait pas parlé de se revoir à l'époque. C'était juste une parenthèse. Mais les choses auraient pu faire que... Enfin, je ne suis pas du genre à m'attarder sur le passé ou a émettre des hypothèses à tout va. C'est juste que je suis curieuse de nature et ça n'a pas changé avec le temps.

Le rire était si facile à sortir lorsqu’elle était face à Marley. Cora ressentait cette légèreté qui avait élue domicile dans leur relation et ça n’avait pas changé depuis le temps. C’était ce qu’elle appréciait chez la jeune femme d’ailleurs. Sans l’ombre d’une hésitation, elle lui dit qu’elle aimait rencontré de nouvelles personnes mais que les retrouvailles étaient toujours un très bon moment pour elle. Lui faisant passer un message plus que subliminal. Après tout, leur petite aventure il y a cinq ans de ça à San Fransisco était plutôt agréable à vivre. D’ailleurs, Marley sembla comprendre le sous entendu. Parfait. Tout naturellement, elle lui demanda pourquoi elle était venue dans la cité des Anges et elle fut surprise par sa réponse. Elle était venue pour sa meilleure amie. Cette dernière devait être exceptionnelle. Ses pupilles la regardèrent prendre son verre mais ça ne la dérangeait pas. Si c’était une autre femme peut-être mais pas Marley. " Elle l'est oui. Mais je suis contente d'être venue si je dois te recroiser. Tu serais repassée par San Francisco ? " Elle décroisa ses jambes, posant ses bras sur la table pour se pencher légèrement vers elle. Le regard rieur et charmeur. « Elle en a de la chance. Et oui je t’aurai prévenu si j’étais à San Francisco. Mais maintenant que tu es à LA, on aura beaucoup plus l’occasion de se voir. » un petit sourire séducteur étira ses lèvres puis elle se leva. « Je vais aller me repasser du rouge à lèvre au toilette. » elle prit son petit sac et lui fit un clin d’œil. « Si tu as envie de me conseiller sur une couleur, tu es la bienvenue. » sortit-elle d’une voix suave. Bien sûr qu’elle voulait qu’elle la rejoigne. Les retrouvailles pouvaient commencer dès maintenant. Elle avait encore le temps avant que son rendez-vous ne vienne.

Que c’est étrange de parler de Rylee comme ça. Enfin jusqu’à ce que j’arrive à Los Angeles, notre relation n’était que épistolaire. Maintenant c’est réelle, elle est là, je peux la toucher. Faut avouer que c’est quand même sympa. Ca change et ça rapproche d’autant plus. En attendant, il y a d’autres avantages à LA et je les découvre au fil des jours. Au tour de Cora d’être ici. C’est marrant comme le monde peut être petit. J’avoue que je ne pensais pas la revoir un jour. Et je ne sais pas si c’est la même chose pour elle. Après tout, c’était clair, on ne s’était jamais rien promis. ” Elle en a de la chance. Et oui je t’aurai prévenu si j’étais à San Francisco. Mais maintenant que tu es à LA, on aura beaucoup plus l’occasion de se voir. “ Je souris face à cette confidence et hoche la tête. ” En effet. “ Même si pour l’heure elle semble se lever pour partir. Un peu radicale comme manière de faire, ça ne lui ressemble pas. Mais la suite de ses mots, je comprends mieux son geste. ” Je vais aller me repasser du rouge à lèvre au toilette. “ Si cette information m’est communiquée, c’est qu’il y a une raison précise à ça. Je la regarde, l’interroge du regard jusqu’à ce qu’elle reprenne. ” Si tu as envie de me conseiller sur une couleur, tu es la bienvenue. “ La voilà Cora. Un léger rire s’échappe de mes lèvres alors qu’elle s’éloigne de la table. Décidément, cette femme a pas mal de culot. Et une classe à laquelle j’ai bien du mal à résister. Je débarrasse la table et pose tout ce qui s’y trouvait sur le comptoir avant de suivre le chemin qu’elle a emprunté il y a quelques secondes à peine. Au passage je récupère le panneau “hors service” qui se trouve sur une étagère à côté des toilettes et le placarde sur la porte de ceux réservés aux femmes avant d’y pénétrer. Je la trouve là, face aux lavabos, attendant très certainement que je la rejoigne. Je ferme la porte derrière moi et la verrouiller avant de m’approcher d’elle. ” Alors ces couleurs ? Qu’est ce que tu as à me proposer ? “ Franchement… Qu’est ce qu’on en a à foutre de ces foutus rouges à lèvres….

Cora avait envie de se remémorer ces instants où les caresses de Marley enflammait tout son être. C’était des souvenirs plutôt agréables, elle ne pouvait le nier. Elle avait vraiment passé du bon temps avec elle. D’ailleurs, c’était pour cela qu’elle l’invita à la rejoindre au toilette, histoire de lui conseiller une couleur pour ses lèvres. Bien sûr, elle ne dissimulait pas du tout le message subliminal qu’il y avait dans son langage du corps. L’italienne savait que Marley allait comprendre. Le rire de cette dernière faisait que effectivement, Marley avait saisi le message. Se dirigeant vers les Wcs, Cora avait attendu que quelques secondes avant d’entendre la porte se verrouiller derrière elle. Son iris se posa sur le reflet de Marley dans le miroir et un sourire satisfait se dessina sur ses lèvres. ” Alors ces couleurs ? Qu’est ce que tu as à me proposer ? “ L’italienne se retourna pour lui faire face et une main agrippa le tissu de son haut pour l’approcher d’avantage de son corps. « Rouge vif. » dit-elle en susurrant d’une voix chaude, faisant mouvoir ses lèvres d’un rouge éclatant, effectivement. Sa bouche se plaqua contre la sienne tandis que ses fesses butèrent contre le bord du lavabo, l’arrêtant dans sa marche arrière. Une morsure sensuelle de la lippe de Marley suivit donnant encore plus d’intensité au baiser fougueux qu’avait entrepris Cora. Elle la voulait ici et maintenant. Même si c’était dans les toilettes d’un bar. Ce n’était pas vraiment un truc qui la dérangeait. Cora était de nature spontanée. Et elle savait que cet emballement naturel plaisait à la jeune femme. D’ailleurs à toutes ses conquêtes. En tout cas pour l’instant, personne s’en était plainte. Ses mains s’aventurèrent sous le haut de Marley, caressant son épiderme avec envie jusqu’à se glisser sur ses fesses qu’elle empoigna, désireuse d’approfondir encore plus ces retrouvailles. Ses lèvres se détachèrent quelques secondes des siennes tandis que ses pupilles enflammées se plantèrent dans son regard. « Ravie de te revoir, vraiment. » sortit-elle, sensuelle avant de se mordre la lèvre inférieure tout en glissant son iris sur la bouche de Marley.

Je sais ce qu’il va se passer. Ce qu’il se passe toujours quand elle m’aguiche de la sorte. Et c’est loin de me gêner. Cora est au final ma plus longue relation. Même si ce n’est pas sérieux, si on n’est pas en couple. Si on parle du temps qui est passé depuis notre première fois, oui, c’est une longue relation. Une amitié améliorée, vraiment améliorée. J’entre dans les toilettes après avoir accroché cette pancarte à la porte. J’ai clairement pas envie qu’on nous dérange. Parce que qu’on nous surprendre au pire je m’en fous. Enfin j’ai pas envie d’être virée, ça c’est clair et net. Mais quelque chose me dit que Loan ne pourra rien me dire. Pas sûre qu’elle apprécie par contre. Enfin c’est autre chose ça mais voilà. Pour le moment je me concentre sur la brune face à moi. Qui m’attire à elle en tirant sur mon haut. Mon corps se retrouve collé au sien, appréciant la chaleur, son contact. ” Rouge vif. “ Oh ça je le vois le rouge vif. Il est là, bien là. Et ces lèvres laquées m’attirent plus que de raison. Et je suppose que c’est réciproque parce qu’elle me libère de ce désir grimpant en m’embrassant. Je me délecte de ces lippes, de ces dents qui viennent me mordre sans que je ne leur en ait donné l’accord. Mais ça ne me dérange pas, vraiment pas. Et le gémissement que je laisse échapper en est la preuve. Ses mains se glissent sous mon haut, caresse ma peau, font frissonner mon épiderme. Elle finit même pas les poser sur mes fesses et je souris dans ce baiser qui continue. ” Ravie de te revoir, vraiment. “ Je grogne légèrement lorsqu’elle s’éloigne de moi je ne peux être que d’accord avec ce qu’elle dit. ” On est deux. “ Trois mots que je laisse échapper avant de réduire à nouveau la distance entre nos lèvres et la pousse contre le lavabo. Je la fis grimper sur le meuble avant de me glisser entre ses cuisses. Endroit que je connais très bien soit dit en passant. Mes doigts glissent sur son corps, parcourent sa peau, la touche, la redécouvre. C’est comme le vélo, ça ne s'oublie pas ça. C’est facile de faire monter le désir d’une personne qu’on connaît. C’est plus rapide mais c’est d’autant plus agréable. C’est comme ça, c’est tout. Et glissant ma bouche dans son cou, testant ses limites à chaque fois que je la touche, je sais qu’elle ne me laissera pas en reste et que j’y aurai droit moi aussi. A ce moment de plénitude, à cet état qu’elle sait me faire atteindre avec une facilité déconcertante. Que ce soit sur une table, un lit ou même dans les toilettes du lieu où je travaille.