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room for happiness. (winnie)

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room for happiness. (winnie)
Mar 3 Juil - 23:39
Ce matin-là, Flore était restée un long moment plantée devant son placard. Au dehors, la chaleur était complètement cuisante, ce qui impliquait de devoir choisir la tenue idéale pour sortir. Entre la robe un peu trop transparente et son jean préféré qui risquait de lui donner trop chaud, ce n’était pas gagné. Elle finit néanmoins par trouver un tee-shirt et une jupe qui allaient bien ensemble, les vêtements parfaits pour cette journée. Confortables, sans lui donner l’impression d’avoir enfilé un sac à patates. Elle n’avait pourtant planifié aucun rendez-vous galant avec Hina, même si l’idée ne lui aurait pas déplu. Flore avait simplement prévu de retrouver Winnie pour flâner le long de la plage de Santa Monica, l’emmener faire quelques boutiques et pourquoi pas, manger une glace, installées sur un banc de la plage. Aux yeux de la Hannigan, les sorties entres amies valaient largement n’importe quel rendez-vous avec l’être aimé. C’était juste une autre façon de passer du bon temps, mais au final, cela lui mettait du baume au cœur et le soir, elle pouvait s’endormir avec le sourire aux lèvres. Cela faisait d’ailleurs un moment qu’elle souhaitait passer du temps, seule à seule, avec Winnie. Lorsque le trio était réuni, Flore avait toujours peur de dire une bêtise, d’un peu trop dévoiler ce qu’elle devinait des sentiments de Fred. Alors ces parenthèses apparaissaient comme une bouffée d’air, capables de tenir éloigner toutes les bourdes qu’elle pourrait faire. Evidemment, elle aimait toujours voir ses deux amies en même temps, c’était juste différent depuis qu’il fallait tenir le secret. En tout cas, ce jour-là, il ne serait pas question de ces histoires de cœur. Flore en était convaincue. Elle s’était donc mise en route une bonne heure avant le rendez-vous fixé, impatiente de retrouver Winnie. De toute façon, c’était simple, elle ne tenait plus en place et était juste incapable de se poser pour faire autre chose. Alors autant aller attendre son amie directement sur place, au moins, cela lui permettrait de prendre l’air.

En arrivant à la plage de Santa Monica, Flore était rapidement sortie de sa voiture pour profiter de la légère brise. Les palmiers lui offraient un peu d’ombre alors qu’elle attendait Winnie à l’endroit où elles avaient prévu de se rejoindre. Les minutes s’enchaînaient sans que Flore ne s’inquiète. Elle était en avance après tout. Plongée dans son livre, elle ne voyait pas les minutes passer. Lorsqu’elle consulta à nouveau sa montre, elle fut surprise de remarquer que Winnie aurait dû être là depuis au moins une bonne demi-heure. Comment avait-elle pu rester aussi longtemps happée par ce roman ? Peut-être parce qu’il était particulièrement bon, mais tout de même. Elle redressait la tête pour regarder tout autour d’elle. Pas de trace de son amie. Est-ce qu’elles s’étaient loupées parce qu’elle n’avait pas été attentive ? Peut-être que Winnie était en train de la chercher partout, s’inquiétant de ne pas la voir. Une boule d’angoisse naquit au creux de l’estomac de Flore alors qu’elle se levait, parcourant la rue du regard. Il y avait beaucoup de monde présent, ce qui était peu étonnant. Les gens venaient profiter des beaux jours et ils avaient bien raison. Seulement, cela rendait sa quête bien plus difficile. Elle pinçait ses lèvres avant de dégainer son smartphone pour farfouiller dans ses contacts. Là, perchée au milieu des favoris, la fiche de contact de Winnie lui permit de rapidement appeler son amie. Flore portait son téléphone à son oreille, attendant une réponse. Rien ne vint. Les sonneries s’étiraient, affreusement longues, jusqu’à tomber sur le répondeur. Au bout de trois appels infructueux, l’inquiétude de la Hannigan fut à son comble. Est-ce qu’il était arrivé quelque chose à Winnie sur la route ? Flore se précipita jusqu’à sa voiture, allumant le contact dès qu’elle fut assise derrière le volant. Elle ne mit sa ceinture que lorsqu’elle était déjà lancée sur la route en direction de Silverlake. Elle avait peur pour son amie. Vraiment très peur. Flore avala les kilomètres en un temps record, n’ayant que faire de l’aiguille des vitesses qui lui indiquaient qu’elle dépassait la limitation. Ses phalanges avaient énormément de mal à agripper le volant tellement ses mains tremblaient – tellement tout son corps tremblait. Alors qu’elle arrivait devant le lieu de vie de Winnie, elle fut tentée de garer sa voiture en double file, mais une belle place l’attendait juste devant l’entrée. De quoi rapidement abandonner son bolide, pour finalement se ruer vers la porte du logement de Winnie. Elle abattit ses poings sur le battant à plusieurs reprises. « Winnie ! Bordel, Winnie, réponds s’il te plait ! » La panique lui donnait les larmes aux yeux. Peut-être que son amie avait fait un malaise à cause de la chaleur ou alors… Non, elle ne voulait pas penser au genre d’accident qu’elle aurait pu avoir sur la route.
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Sam 7 Juil - 13:05
J’étais mal peignée. Je crois même que mes cheveux étaient un peu sales. Je n’étais pas démaquillée parce que la veille au soir, j’étais tombée de fatigue devant une émission sur l’élevage de poissons en Thaïlande. Vindent n’avait pas voulu regarder avec moi et s’était couché très tôt. J’étais restée jusque tard, m’endormant sur le canapé du salon. Ce n’est que lorsque mon mari s’était réveillé au milieu de la nuit, et ne me trouvant pas dans notre lit, qu’il était venu me chercher et m’avait à moitié portée jusqu’à la chambre conjugale. Et puis ce matin, je m’étais levée assez tard, mais avec l’envie de peindre. Une envie, comme ça, que je sentais dans mon ventre. Une inspiration soudaine de sortir ma palette et mes couleurs et de m’installer devant la baie vitrée de notre salon pour m’imprégner de la lumière du soleil déjà haut dans le ciel. Alors simplement vêtue d’une vieille chemise en jean et de ma culotte, je me suis assise sur mon petit tabouret devant ma toile encore vierge et j’ai froncé les sourcils. Par quelle couleur commencer ? Ce n’est que lorsque j’ai décidé d’entamer ma peinture avec un peu de jaune que je me suis laissée guider par mon instinct et le jet de couleurs qui brillaient à travers la grande fenêtre. J’aimais beaucoup peindre. C’était une façon pour moi de laisser libre court à mon imagination débordante, d’exposer sur des toiles toutes ces sensations, ces impressions qui bouillonnent à l’intérieur de moi. Personne à part moi ne comprenait ce que je peignais. Mais ce n’était pas très grave, je n’avais pas besoin que les gens comprennent. La plupart du temps, mes toiles finissaient dans une pièce noire de la maison parce qu’il n’y avait de place nulle part pour les accrocher. Mais ça m’était égal, ça aussi. J’aimais juste peindre, pas être exposée.

Et quand je me mets à peindre, j’oublie toute notion de temps. Je ne vois pas les heures qui défilent, la journée qui passe. En général, c’est Vincent qui me retrouve le soir, tandis qu’il rentre du travail, assise sur ce même tabouret. Affamée et déshydratée. Pleine de tâches de peinture sur le visage. Souvent, il me fâche parce que ça l’inquiète mais je ne le fais pas exprès. J’oublie juste de manger et de boire quand je peins. Et Bob ne me le rappelle jamais non plus, trop occupé qu’il à me guider dans ma peinture, à me suggérer d’autres couleurs, de nouveaux mélanges. Et aujourd’hui ne fait pas exception. Je me lance à corps perdu dans cette toile si bien que la journée est bien avancée lorsque ce sont des coups répétés à la porte d’entrée qui m’ont tirée de ma rêverie diurne. Je mets un petit moment avant de comprendre que c’est à ma porte que l’on frappe. En fait, je le comprends quand la voix paniquée de Flore retentit, vibrante de désespoir. J’essuie mes mains sur ma chemise avant d’aller ouvrir, tombant sur le visage blême et le regard brillant de ma meilleure amie. « Flore ? Je suis contente de te voir, je l’accueille avec un sourire brillant. Tu as l’air bouleversé, qu’est-ce qu’il se passe ? Il t’est arrivé quelque chose ? Tu vas bien ? » L’inquiétude grimpe comme un éclair le long de mon corps et me paralyse un instant. Je fronce les sourcils et observe Flore qui semble en un seul morceau, qui ne paraît pas blessée. « Il est arrivé quelque chose à Fred ? je pense immédiatement, alarmée cependant que de terribles idées noires me traversent l’esprit à vive allure. » Je me décale rapidement pour la laisser entrer chez moi, soucieuse. Je n’avais pas l’habitude de voir Flore dans cet état. Flore était un rayon de soleil, pas un nuage de pluie.
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Jeu 12 Juil - 23:39
Positionnée devant la porte d’entrée, Flore ne pouvait s’empêcher d’angoisser. Elle savait que Winnie était du genre tête en l’air, qu’elle pouvait tout simplement avoir oublié leur rendez-vous. C’était même fortement probable. Mais elle ne pouvait s’empêcher d’angoisser, parce que sa meilleure amie était une personne très importante pour elle et qu’elle ne s’en remettrait jamais s’il lui arrivait quelque chose. Flore ruait la porte de coups, sentant les larmes lui monter aux yeux. Il ne lui faudrait pas bien longtemps avant de fondre en larmes, elle le sentait. Heureusement, le battant finit par s’ouvrir, manquant de la faire tomber à la renverse. Mais au moins, la Hannigan put avoir le soulagement de trouver son amie face à elle. Elle eut un rire nerveux avant de fondre dans ses bras, heureuse de pouvoir l’avoir contre elle. « Flore ? Je suis contente de te voir. » lui glissait Winnie, un grand sourire sur les lèvres, tandis que l’avocate la lâchait enfin. Rassurée, elle se frottait les yeux pour en chasser l’humidité. Bien vite, la frayeur qu’elle avait pu avoir ne serait plus qu’un lointain souvenir, et c’était tout ce qui comptait. Au final, la seule chose embarrassante, c’était l’inquiétude qu’elle avait fait naitre chez son amie. « Tu as l’air bouleversé, qu’est-ce qu’il se passe ? Il t’est arrivé quelque chose ? Tu vas bien ? » La voix de Winnie laissait transparaitre sa peur et Flore s’en sentit aussitôt coupable. Elle avait probablement sur réagit, et voilà que la Lynch se mettait à paniquer. L’avocate secouait la tête pour chasser cette idée, mais elle n’eut pas le temps de formuler la moindre réponse. Déjà, Winnie reprenait la parole pour s’exclamer : « Il est arrivé quelque chose à Fred ? » La peintre se poussait sur le côté et Flore ne se fit pas prier pour entrer. Avec toutes ces émotions, elle avait bien besoin de se laisser tomber sur le canapé de son amie, de prendre le temps de respirer un peu. Mais d’abord, il lui fallait réparer sa bêtise et rassurer Winnie. La pauvre, elle s’inquiétait pour rien. « Mais non, rassure toi ! Fred n’a rien. Rien du tout. » Et c’était tant mieux comme ça. Flore paniquerait sans doute autant si c’était le cas. Ses deux meilleures amies étaient tout ce qu’elle avait de plus précieux. Elles l’avaient accompagnée tout au long de sa vie et étaient un peu comme sa famille, au même titre qu’Elyon. « C’est toi qui m’a fait peur ! » finit-elle par admettre alors qu’elle se tournait enfin vers Winnie, remarquant sa tenue. Simplement vêtue d’une chemise en jean et d’une culotte, de la peinture partout. « Tu as oublié ? On s’était donnée rendez-vous sur la plage de Santa Monica. Je t’ai attendue longtemps, tu n’arrivais pas. Alors je me suis inquiétée. » Ce n’était pas du tout des reproches. Au contraire, Flore était soulagée qu’il ne soit rien arrivée à Winnie, qu’elle soit toujours entière. Ça apaisait un peu son cœur, qui pouvait enfin se permettre de battre un peu moins vite. D’être un peu moins agité. « Je suis contente que tu n’aies rien. » finit-elle par admettre avant de s’approcher à nouveau de la Lynch, pour lui donner une nouvelle étreinte. Elle la serrait fort contre elle, en fermant les yeux. Elle avait un peu l’impression que Winnie avait disparu pendant des semaines et qu’on venait de la retrouver en un seul morceau. Un miracle. Mais non, il ne s’agissait que d’un rendez-vous oublié, ce qui ne changeait rien à ses émotions. « Tu peignais alors ? » Flore lâchait enfin sa meilleure amie pour lui poser la question, plongeant son regard dans le sien tandis qu’elle arborait un sourire bienveillant. Chaleureux. Tout simplement heureux. Au moins, Winnie avait dû passer une bonne journée, et c’était tout ce qui comptait à ses yeux.
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Ven 13 Juil - 21:20
Je n’avais pas pour habitude de voir Flore dans un tel état de détresse, si bien que je me sentais complètement démunie face à ses yeux pleins de larmes brillantes. La brunette était généralement celle qui séchait nos pleurs, qui écoutait nos peines de cœur. Elle était celle qui gardait le sourire, coûte que coûte. Flore était mon rayon de soleil quotidien. Et le voir se ternir aujourd’hui était très douloureux. Je m’imagine alors tout de suite le pire – elle a eu un accident, un.e proche a eu un accident. Fred a eu un accident. Cette pensée seule fait dégringoler mon cœur ; c’est comme s’il se décrochait de ma poitrine pour plonger jusqu’à mon estomac dans une chute vertigineuse et angoissante. Je crois que je ne supporterais pas s’il arrivait quelque chose à Fred. Ou à Flore. Elles étaient deux parties de mon tout, de mon âme et en perdre une signifiait me perdre en partie. C’était inenvisageable. C’était impensable. Alors quand Flore me rassure, me dit que tout va bien pour elle comme pour Fred, je ne peux m’empêcher de soupirer bruyamment de soulagement. « Ouf, tu m’as fait peur tout d’un coup, je ris à moitié, les mains pourtant encore tremblantes. » Je hausse cependant les sourcils d’étonnement quand ma meilleure amie me fait comprendre que c’est moi la cause de toute cette détresse. Penchant la tête sur le côté, je la fixe sans saisir le sens de ses propos. Pourquoi lui aurais-je fait peur ? Ai-je ouvert ma porte trop brusquement ? Flore n’était pas si peureuse, tout de même. « Comment ça, je t’ai fait peur ? je demande, l’estomac tout de même un peu noué d’avoir pu causer tant d’angoisse chez ma meilleure amie. »

Ce n’est que lorsque Flora m’explique la situation que la réalité me frappe soudainement avec la force d’un coup de poing dans le ventre. « C’était aujourd’hui ? Mais non, on a rendez-vous Mardi ! je m’exclame, fronçant les sourcils avant de rester silencieuse un instant. Mais on est Mardi, c’est ça ? » Ma voix s’était faite timide, fluette. Embarrassée. Je me sentais toute honteuse d’avoir pu oublier notre rendez-vous avec Flore. « Je suis désolée… Je n’ai pas fait attention qu’on était Mardi… » J’ai le rouge qui me monte aux joues et je me mords la lèvre inférieure. Si Vincent était là, il dirait que je finirais par perdre ma tête un jour. Ou par l’oublier quelque part. Et il aurait tout à fait raison. Quand la brunette vient à nouveau se serrer contre moi, je ne peux m’empêcher de lui rendre l’étreinte de toutes mes forces. Comme pour la rassurer. Comme pour me faire pardonner aussi. Comme pour écraser entre nous toute la peur que je lui ai fait ressentir. « Pardon Flore, je suis trop bête… » La culpabilité est cinglante dans ma poitrine. Jamais je n’avais fait de mal à mes meilleures amies. Jamais je ne les avais faites pleurer. Et voilà qu’aujourd’hui, Flore était bouleversée. À cause de moi. Je me sentais comme une petite enfant qui venait de se faire gronder. Pourtant Flore n’était même pas en colère, elle était juste soulagée qu’il ne me soit rien arrivé. Elle est formidable, Flore. « Oui, je me suis levée et j’ai eu envie de peindre alors… lâché-je avec un haussement d’épaules et une grimace coupable. J’avais pleins d’idées dans la tête, je ne voulais pas les perdre… » Mes meilleures amies savaient que dès que je peignais, j’oubliais le monde autour de moi. Plus rien n’existait sinon ma toile et mes couleurs. Je m’essuie encore une fois les mains sur ma chemise, même si la peinture est déjà sèche sur mes doigts. « Je… je vais ranger un peu. Est-ce que tu veux boire quelque chose ? Tu as faim ? Je ne sais pas quelle heure il est… Quelle heure il est ? Je ne dois pas avoir mangé depuis que je suis levée. Je n’ai pas bu non plus. Et, han, j’ai envie de faire pipi aussi. Installe-toi, je reviens. » Le retour à la réalité était toujours brutal pour moi. C’était comme retrouver toutes ces sensations humaines et terres à terres, les besoins basiques et primaires qui m’assaillaient tels une vague glacée. C’était presque douloureux, tout compte fait.
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room for happiness. (winnie)
Dim 29 Juil - 22:57
C’était un véritable vent de soulagement qui s’abattait sur Flore. Pendant de nombreuses minutes, elle s’était fait des films un peu trop prenants, qui se terminaient toujours brutalement, avec une catastrophe. Elle s’en voulait de s’être mise dans des états comme ça, surtout qu’elle en venait à inquiéter Winnie à son tour. Mais elle la rassurait bien vite. Non, Fred n’avait rien. Heureusement d’ailleurs, car la panique aurait été bien pire si Flore avait eu la certitude qu’il était arrivé quelque chose à l’une de ses deux meilleures amies. « Ouf, tu m’as fait peur tout d’un coup. » Elle lui adressait un sourire, à mi-chemin entre le réconfort et la culpabilité. Elle s’en voulait un peu d’avoir fait paniquer Flore, alors elle lui expliquait rapidement d’où venait son inquiétude. « Comment ça, je t’ai fait peur ? » lui demandait Winnie avec un air triste. Flore chassait tout ça d’un signe de main. C’était fini, elles pouvaient passer à autre chose. « Ce n’est pas grand-chose, t’en fais pas. » tentait-elle de la rassurer rapidement avant de lui exprimer ce qui s’était passé. Flore pesait ses mots pour ne pas trop brusquer Winnie. Elle ne lui en voulait pas et c’était tout ce qui comptait. Mais cela avait tout de même l’air d’affoler sa meilleure amie. « C’était aujourd’hui ? Mais non, on a rendez-vous Mardi ! » Flore se mordait la lèvre inférieure, attendant que Winnie fasse le lien. « Mais on est Mardi, c’est ça ? » La Hannigan hochait la tête à la positive. Visiblement, cela chamboulait pas mal son amie et Flore s’en sentait un peu coupable. « Au moins tu ne m’as pas oubliée, c’est juste un complot de la part de ton calendrier. » lui glissait-elle avec un sourire, sur un ton taquin. Elle tentait comme elle pouvait de dédramatiser la situation, comme pour se faire pardonner d’avoir débarquée avec cet air paniqué. Se faire pardonner d’avoir effrayé Winnie. Mais ça ne fonctionnait pas, pas encore. « Je suis désolée… Je n’ai pas fait attention qu’on était Mardi… » Elle rougissait, Winnie, et ça chamboulait le petit cœur de la Hannigan. Alors l’avocate s’approchait de son amie, venait la serrer dans ses bras. Elle fut rassurée de sentir que Winnie lui rendait son étreinte. Un nouveau sourire venait se dessiner sur ses lèvres alors qu’elle déposait sa tête sur l’épaule de sa meilleure amie. « Pardon Flore, je suis trop bête… » Elle lui caressait les cheveux pour tenter de la rassurer quelque peu, avant de se reculer pour la regarder en continuant de la tenir par les deux épaules. Elle lui demandait si elle avait passé la journée à peindre. La réponse avait l’air évidente, mais elle voulait l’entendre de la bouche de Winnie. Elle savait que son amie était heureuse quand elle avait une toile face à elle, et c’était tout ce qui comptait. Flore voulait l’entendre parler de sa peinture. Sa meilleure amie en parlait toujours avec passion et ça fascinait la Hannigan. « Oui, je me suis levée et j’ai eu envie de peindre alors… » Elle haussait les épaules. « J’avais pleins d’idées dans la tête, je ne voulais pas les perdre… » Flore lui souriait de plus en plus, avec un air encourageant. Au moins, Winnie avait passé une bonne journée et c’était tout ce qui comptait. Ça réchauffait le cœur de l’avocate de savoir ça. « Je… je vais ranger un peu. Est-ce que tu veux boire quelque chose ? Tu as faim ? Je ne sais pas quelle heure il est… Quelle heure il est ? Je ne dois pas avoir mangé depuis que je suis levée. Je n’ai pas bu non plus. Et, han, j’ai envie de faire pipi aussi. Installe-toi, je reviens. » C’était comme si tous les besoins de Winnie se réveillaient d’un coup. « Il est quatorze heures quarante. » lui répondit Flore après un coup d’œil à sa montre. « Vas-y, fais ce que tu as à faire ! Ne t’inquiètes pas pour moi, ça va, vraiment. » Elle lui adressait un sourire, accompagné d’un clin d’œil. D’un signe de tête, elle l’encourageait à aller s’occuper d’elle-même avant de venir s’occuper de son invitée imprévue. Alors que Winnie s’éloignait, Flore en profitait pour se délester de son sac et de sa veste légère. C’était ce qu’il lui fallait pour avoir l’impression de respirer un peu mieux. Se rapprochant de l’endroit où Winnie avait l’habitude de peindre, elle découvrit sa nouvelle toile. Elle n’avait pas eu le temps de l’achever, à cause de son arrivée sans doute, et la peinture était toujours fraiche. Mais déjà, le tableau lui inspirait tout un tas d’émotions. « C’est magnifique. » commentait-elle, le regard vrillé sur l’amas de texture, alors qu’elle entendait Winnie la rejoindre. Elle la connaissait par cœur, tellement qu’elle reconnaissait les bruits de ses pas. Ce n’était pas simplement Vincent qui était rentré. « Il sent l’amour ce tableau. Comme si… » Elle secouait la tête. Fred n’était même pas là, et déjà, elle risquait de faire une boulette. « Non, rien, c’est juste magnifique. » Se tournant vers la Lynch, Flore lui adressait un large sourire. Sincère, le sourire.
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room for happiness. (winnie)
Mar 31 Juil - 10:46
Je me sentais toute honteuse d’avoir pu oublier Flore et notre rendez-vous. J’aurais dû le marquer quelque part, je m’en serais souvenu comme ça. Cependant, ma meilleure amie n’a pas l’air fâchée, ce qui me rassure un peu. Elle paraît surtout soulagée de comprendre que ses inquiétudes n’avaient pas eu lieu d’être et qu’elle s’était alarmée pour pas grand-chose. Je crois que Flore était incapable de se fâcher – elle était trop douce, trop solaire pour ça. C’était une boule d’amour. « Quatorze heures quarante, déjà ? » Je m’alarme un peu. Je ne pensais pas qu’il était si tard que ça. Mais c’était la faute de l’inspiration, elle m’était tombée dessus comme un couperet. Une fois emportée par mon imagination, j’étais comme dans un autre monde. Un autre corps que le mien. Je sais bien que Flore comprenait et qu’elle acceptait mes bizarreries mais jamais je n’aurais pensé oublier une de mes deux meilleures amies. Est-ce que ça faisait de moi une mauvaise personne ? Très probablement. Je me sens grimacer, involontairement. Je ne voulais pas être une mauvaise personne ; je ne voulais pas être une mauvaise meilleure amie. Flore et Fred méritaient ce qu’il y a de meilleur. Alors inconsciemment, je crois que j’ai attendu l’accord de la brunette avant de m’éclipser. Comme pour être certaine qu’elle ne se sentira pas délaissée une seconde fois dans la journée. Comme pour être certaine que je peux la laisser seule, même après l’avoir abandonnée à notre rendez-vous supposé. J’étais si tête en l’air. Vincent me le disait souvent, d’ailleurs. Parfois, sa voix avec un ton de reproche quand il me le faisait remarquer – je n’avais jamais compris pourquoi jusqu’à aujourd’hui.

Rapidement, je m’enferme dans ma salle de bains et prends le temps de me rafraîchir un peu. Je change de chemise et enfile un débardeur et un short à la place avant de passer à la cuisine pour nous servir à boire, à Flore et moi. Sur le réfrigérateur, je remarque alors le petit post-it violet, griffonné de la main de mon époux. « N’oublie pas que tu vois Flore aujourd’hui ! 10h, Santa Monica. Bonne journée, mon Amour. xxx » Je souris comme une adolescente, touchée par ce petit geste. Vincent rigolera bien ce soir, quand je lui dirai que je l’ai vu trop tard. Il dira sûrement que ça ne l’étonne qu’à moitié mais qu’il est content que Flore ait pu passer à la maison. Et moi aussi j’étais contente qu’elle soit là aujourd’hui. Un moment avec mes meilleures amies était toujours le meilleur moment de ma journée. Sur un plateau, je dispose verres et pichet de citronnade maison faite par mon mari. Quand je reviens au salon, je vois Flore en train d’admirer ma toile et s’extasier de mon coup de pinceau. « Merci, mais il n’est pas encore fini, je rétorque doucement, touchée par ses compliments. » Je la sers, en bonne maîtresse de maison, en premier avant de lui tendre son verre pour me servir à mon tour. La fraîcheur du citron le long de ma gorge me fait comprendre combien j’étais alors complètement déshydratée. « J’aime beaucoup peindre alors je suppose que ça doit se sentir dans mes toiles, je commente, la tête penchée cependant que j’observe mon travail d’un œil un peu plus critique. » Je ne crois pas que cette toile-là finira exposée dans ma galerie. Elle rejoindra probablement toutes les autres esquisses inachevées ou décevantes, dans la pièce noire que Vincent détestait parce qu’encombrée par tout mon bazar personnel. « Alors, Flore, comment tu vas ? je demande tout à trac. Que voulais-tu faire aujourd’hui ? Il fait chaud, dehors, non ? On pourrait aller manger une glace. » Les sorbets à la framboise, c’était mon péché mignon par cette chaleur étouffante. Ou bien un café glacé, à flâner le long de la plage de Santa Monica. C’était un bon programme pour une belle journée d’été.
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room for happiness. (winnie)
Mar 11 Sep - 10:43
Flore aimait regarder les gens peindre. Il lui arrivait parfois de se perdre sur des vidéos youtube, restant hypnotisée durant des heures par ces coups de pinceaux donnés par des inconnus. Elle avait alors cette drôle d’impression, un peu comme si elle assistait à la création du monde. Les toiles vierges se paraient de couleurs, pour créer un être humain jusqu’au moindre grain de peau, énoncer une poésie ou capter l’essence même des sentiments. Mais ce que Flore aimait plus encore, c’était de découvrir les toiles terminées, laissant le rideau baissé sur le secret de leur création. La toile de Winnie était à mi-chemin entre ces deux états, commencée mais non terminée. Et cela apparaissait comme une expérience nouvelle. La Hannigan voulait vraiment savoir ce à quoi cela ressemblerait une fois achevée, mais elle ne pouvait pas, car il ne suffisait pas de cliquer sur le bouton lecture de youtube. Cette fois, il fallait attendre, être patiente. « Merci, mais il n’est pas encore fini. » lui souffla Winnie. Et Flore haussa les épaules, lui offrant un sourire. Ce n’était pas grave si ce n’était pas fini. La toile était déjà magnifique à regarder et la Hannigan ne pouvait pas être plus fière de son amie. Elle était douée, il n’y avait pas de doute à avoir là-dessus. Winnie lui tendit alors un verre et Flore s’en saisit en la remerciant, regardant son amie boire. Son visage reprenait peu à peu des couleurs, comme si elle sortait d’une longue période de méditation, qu’elle reprenait peu à peu pied avec le réel. Et Flore trouvait ça adorable. « J’aime beaucoup peindre alors je suppose que ça doit se sentir dans mes toiles. » finit par dire Winnie en observant ses toiles, alors que Flore portait son propre verre à ses lèvres. La Hannigan hochait la tête. Evidemment que ça se sentait dans ses toiles. « Winnie, tu as un talent dingue. Tes toiles peuvent transporter n’importe qui, vraiment. Ne doute jamais de toi ou je serai obligée de te donner une pichenette. » Elle avait pris un ton faussement menaçant pour dire cela, avant de se mettre à rire légèrement. D’une main, elle vint caresser le bras de son amie, pour bien lui montrer qu’en vrai elle ne s’amuserait jamais à lui faire de mal. Pas même avec une pichenette. Et puis, elle lui offrait un sourire rassurant, pour que Winnie comprenne bien qu’elle n’était pas fâchée. « Alors, Flore, comment tu vas ? Que voulais-tu faire aujourd’hui ? Il fait chaud, dehors, non ? On pourrait aller manger une glace. » finit par demander Winnie. Flore hochait la tête. Effectivement, cela pouvait constituer un bon programme. « Je voulais t’emmener faire du shopping et manger une glace, t’avais déjà la moitié des bonnes réponses. » La Hannigan lui offrit un sourire avant de finir son verre et de se déplacer vers la cuisine pour venir le déposer dans l’évier. « Et quelque chose me dit que tu as besoin de manger aussi, alors on ne devrait pas trop tarder. Donne-moi ton verre quand tu auras terminé, je vais le laver. » Ce n’était pas parce qu’elle n’était pas chez elle qu’elle allait se servir de cette information pour laisser Winnie tout faire. Elle avait l’habitude de venir chez son amie et c’était la moindre des choses que de l’aider à nettoyer. « Vincent n’est pas là aujourd’hui ? Il travaille ? » demanda innocemment Flore tandis qu’elle mettait du liquide vaisselle sur l’éponge.
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Sam 12 Jan - 10:46
Il y avait comme un rayon de soleil qui venait inonder la pièce depuis que Flore était là. Flore était un concentré de bonne humeur à chaque instant de la journée. J’aimais sentir sa présence et sa proximité – elle allait si bien avec mon tempérament un peu fou et rêveur. Et même si la culpabilité d’avoir oublié notre rendez-vous restait un peu comme une épine dans la plante de mon pied, je n’étais même pas étonnée qu’elle ne m’en tienne pas rigueur. Qu’elle soit encore là avec son sourire chaleureux et son regard bienveillant. Alors je me sens sourire lorsque ses compliments m’atteignent en plein cœur, comme une douce caresse sur la joue. Flora avait toujours eu ce côté très maternel avec moi, et c’était toujours aussi agréable. « Merci ma Flore, tu es vraiment la meilleure, je lâche dans un souffle empli de reconnaissance en déposant un baiser sur sa tempe. Tu es toujours si encourageante ! » Et c’était agréable. C’était agréable de me sentir soutenue comme je l’étais ; c’était agréable de me sentir entourée comme je l’étais. J’avais tellement de chance d’avoir des proches aussi compréhensifs, aussi patients – ma nature un peu étrange aurait eu de quoi décourager bien du monde, mais pas eux. Jamais eux. Alors je ne suis pas bien apeurée par la fausse menace de mon amie brune et souris un peu plus grand. « Je ne voudrais pas me recevoir une pichenette de la reine de la pichenette, je risquerais de ne jamais m’en remettre ! » Je rigole légèrement, un peu comme une enfant avant d’approuver d’un hochement de tête au programme prévue par la brunette.

Je suppose que sortir un peu me ferait du bien. Je sentais que ma tête avait besoin d’un peu d’air frais. Je sentais que mon esprit était un peu comme dans une cage donc les barreaux commençaient doucement à s’émousser. « J’aime ton programme ! » Je tends mon verre à Flore, docilement, comme elle me l’a demandé, me rendant compte au même instant de mon ventre vide criant famine. « J’ai envie d’une crêpe. Ça te dit, une crêpe ? » Je reste là, au milieu de ma cuisine à observer Flore laver nos deux verres comme si tout était naturel. Comme si elle était chez elle plutôt que chez moi. Et peut-être qu’elle se sentait ici comme chez elle, après toutes ces années, et c’était une pensée qui me rendait heureuse. J’avais toujours mis un point d’honneur à ce que mes amies se sentent chez moi comme à la maison. Fred et Flore étaient bien trop importantes à ma vie pour que ma maison ne soit pas comme la leur. Même si Fred venait de moins en moins, je ne peux m’empêcher de penser tout à coup. Une pensée immédiatement balayée par la question de la brunette qui me ramène au temps présent. « Oui, il est parti tôt ce matin, je réponds avec un sourire. Je l’ai à peine senti quand il m’a embrassé le front en partant, je dormais encore. » Vincent avait toujours cette habitude, quand il partait au travail avant moi – ce qui était très souvent le cas. Et j’aimais cette habitude. Elle était rassurante et apaisante – comme un rituel entre lui et moi. « Alors, on y va ? Je commence vraiment à être affamée ! je m’exclame en enroulant mon bras autour de celui de Flore, riant à moitié. » Il me fallait juste prendre au passage mon gilet léger en grosse mailles et on pouvait y aller. « Fred travaille aujourd’hui ? »
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