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to the moon and back (cheylan)

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to the moon and back (cheylan)
Lun 27 Aoû - 19:20
A mon réveil, Nolan a déjà disparu. Je me souviens pourtant m’être endormie dans ses bras, mais son réveil ne m’a même pas perturbée. Faut dire que quand je dors, je ne fais pas semblant. Morphée a un réel pouvoir sur moi il faut croire. Je m’étire longuement, encore nue dans ce lit que je partage depuis un moment avec la jolie Nolan. Nous ne nous devons rien, elle vient quand elle veut, repart quand elle veut, nous ne sommes pas un couple, je lui donne juste l’opportunité de venir ici comme bon lui semble. Sa présence m’est agréable, plus que je n’aurai pu penser. M’attacher à quelqu’un, ça n’était pas dans mes plans. Je n’ai jamais eu de plan. Quoi qu’il en soit, je n’ai jamais été du genre à m’attacher facilement, mais Nolan est différente. Tellement différente. Après un café et une bonne douche, j’enfile une tenue légère, un simple t-shirt et un pantalon en lin trop large. Une paire de sandales et me voilà partie arpenter la forêt qui se trouve à un bon kilomètre d’ici. Je pourrai aller faire des courses, certes, mais la forêt regorge de merveilleux fruits, autant en profiter. Munie d’un sac en toile, je grimpe aux arbres pour récupérer des fruits, et place les baies dans une petite boîte en plastique pour ne pas les abîmer. Après une bonne heure de récolte, je reviens auprès de la caravane. Je n’ai pas peur de la laisser seule, il n’y a rien à voler à dedans, mis à part du thé détox, quelques courvertures et coussins. Je garde mon fric bien planqué et pour cause, bien enfoui sous les toilettes sèches. Au moins, personne ne viendra ne le chercher dans le coin.

J’entends du bruit et manque presque de me faire renverser par un chien qui me saute dessus. Mais je le reconnais vite, et déjà un autre, puis un autre arrivent pour me renifler les mollets. Je les caresse tous, un par un, leur parlant comme s’ils comprenaient tout ce que je pouvais bien leur dire. S’ils sont là, c’est que Nolan n’est pas loin. Il lui arrive de ramener ici les chiens qu’elle a en garde et qu’elle doit promener. Ils ont un terrain immense pour s’ébattre ici, suffit juste de ne pas les perdre. « Je te manquais trop ? » Que je demande à la jolie blonde qui est allongée tranquillement sur les petits matelas qui font office de canapé à l’arrière de la caravane. « T’avais la flemme de les promener ce matin alors tu les ramènes ici pour être tranquille c’est ça ? » Je ris un peu et passe les fruits sous l’eau avant de les mettre dans une corbeille en bois, et les poser sur le petit cube en bois près de Nolan. « Le petit dej est servi. » Ou le déjeuner d’ailleurs vu l’heure. De toute manière peu importe, je suis vegétalienne et je ne mange rien de ce qui pourrait provenir d’un animal. Je me contente de fruits, légumes et autres céréales. Et je m’en porte très bien.
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to the moon and back (cheylan)
Sam 8 Sep - 12:35
Dans la vie, il y avait certains jours où rien n’allait. Ces jours-là, on se demande pourquoi on a pris la peine de sortir du lit ; ces jours-là, on se demande pourquoi on ne retourne tout simplement pas sous la couette, histoire de laisser le monde tourner sans nous jusqu’au lendemain matin. Alors voilà, aujourd’hui était un jour où rien n’allait. Je crois que je commençais sérieusement à me lasser de mon travail de dog-sitter. Je crois que je ne me satisfaisais plus dans cet emploi et que j’avais surtout besoin d’autre chose, de voir autre chose. Je n’étais pas le genre de personne à rester bien longtemps au même endroit, à me complaire dans un quotidien qui se ressemble d’une journée à l’autre. J’habitais pourtant à Los Angeles depuis longtemps mais l’endroit continuait de me surprendre et je découvrais chaque jour quelque chose d’inédit et de nouveau. Alors je me plaisais à Los Angeles, du moment que je restais dans les quartiers éloignés du strass et des paillettes de Hollywood. Pourtant, aujourd’hui que je sens mon bras être comme tiré par les laisses, je me sens juste lasse et désabusée. Les petites boules de poil ont beau être adorables et pas bien méchantes, je sens bien que dog-sitter n’est plus source d’épanouissement pour moi. Alors je devais trouver quelque chose d’autre, quelque chose de nouveau au plus vite.

C’est la pensée qui me frappait le matin, alors que je me lève avec l’aurore. C’est aussi la pensée qui me frappe le matin, quand j’entends le réveil sonner. Cette même pensée m’a traversé l’esprit alors que mes sens retrouvaient leur activité, que les cheveux de Cheyenne me chatouillaient le nez, que sa chaleur m’entourait. Je l’ai laissée dormir et me suis éclipsée pour commencer ma journée de travail, cette même pensée me taraudant encore et encore. Elle est encore là dans un coin de ma tête quand je décide de revenir à la caravane de Cheyenne avec les chiens pour m’éviter une promenade dont je n’ai pas envie. Quand j’arrive, mon amie (et plus) n’est pas là mais je ne me pose pas de question. Je la connais assez pour savoir qu’elle a dû partir à l’aventure à travers champs et forêt et qu’elle reviendra bien assez vite. Je m’installe au soleil, laisse les animaux profiter de l’espace jusqu’à entendre Cheyenne et sa façon bien à elle de communiquer avec les animaux. Je me sens sourire, m’étirant un peu avant de rire. « Tu sais bien, je ne peux plus me passer de toi maintenant, je rétorque avec amusement. » J’étais attachée à Cheyenne, c’était indéniable mais il y avait aussi cette liberté, cette indépendance entre nous qui faisait que l’on vivait seules tout en étant deux. « Pourquoi m’embêter à les promener alors qu’ils ont tout ce qu’il faut ici même ? » J’hausse les épaules avec désinvolture avant de me servir en fruits, piochant dans la coupe en bois que Cheyenne vient de ramener. « Je crois que je vais me trouver un autre travail, je commence à en avoir assez de promener des chiens. » C’est lâché comme si je pensais à voix haute. Je ne sais pas trop si j’attends une réponse de la part de mon amie. Je sais juste que la réalité de mes propos me frappe avec une violence à laquelle je ne m’attendais pas. Il était temps pour du changement.
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Lun 17 Sep - 14:27
Ce serait mentir de dire que je ne suis pas heureuse de la voir là en rentrant de ma promenade matinale à travers les bois. J’aime sentir la présence de Nola, son odeur sur les draps, sa tasse de café dans le petit évier. J’ai toujours adoré la solitude, d’aussi loin que je me souvienne, j’avais besoin de partir, plusieurs heures dans la journée, seule, pour me promener et me ressourcer, même gamine. Mes parents n’étaient pas inquiets, ils savaient où me trouver, généralement près de la rivière, les pieds dans l’eau à parler aux grenouilles et à fabriquer des tipis avec les branches mortes. Malgré la présence omniprésente de ma soeur jumelle, j’ai toujours ressenti le besoin de me retrouver avec moi même. Et c’est encore le cas aujourd’hui, même s’il est évident que la présence de Nolan semble être une bénédiction. Nous avons énormément de similitudes et la cohabitation se passe à merveille, que demander d’autre après tout. Et en plus de ça, c’est une déesse en ce qui concerne le côté charnel. « Tu sais bien, je ne peux plus me passer de toi maintenant » Un large sourire étire mes lèvres alors que je viens la retrouver sur le matelas, plaquant un baiser sur sa joue. J’ignore si elle dit vrai, toujours est-il que ce genre de phrase ravit mon petit coeur tout mou. « Pourquoi m’embêter à les promener alors qu’ils ont tout ce qu’il faut ici même ? » Je hoche la tête toujours en souriant, croquant dans une pomme tout juste cueillie quelques minutes plus tôt. « T’as raison, ils ont l’air heureux ici. » Parfois, ça me donne envie d’adopter un animal, qui ferait sa vie comme il veut, mais cette notion d’appartenance m’échappe un peu. J’ai toujours connu les animaux sauvages, alors rendre dépendant un animal, ça m’échappe. « Je crois que je vais me trouver un autre travail, je commence à en avoir assez de promener des chiens. » Je tourne la tête vers Nolan, pas du tout surprise par son aveu, et avale ma bouchée de pomme avant de lui répondre. « Tu as tenu plus longtemps que je pensais… » Je laisse échapper un petit rire amusé et m’allonge finalement sur le matelas, tête sur ses cuisses, à la regarder d’en bas. Elle est belle sous tous les angles. « Et tu sais que ce qu’aurais envie de faire ? Sinon je peux toujours te séquestrer ici… c’est une idée qui se tente. » Je croque à nouveau dans ma pomme et lui souris. Je suis du genre à ne pas toujours prendre les choses au sérieux, très rarement d’ailleurs, c’est ainsi, je trouve que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue sous la contrainte. Autant en profiter un maximum sans se prendre la tête.
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Mer 31 Oct - 10:30
Il y a toujours comme un vent de gaieté qui souffle sur mon quotidien lorsque Cheyenne est dans les parages. Le soleil brille toujours un peu plus fort et j’ai les oreilles qui bourdonnent d’une musique toute douce. J’aime sa compagnie. J’aime sa façon de vivre. J’aime ce qu’elle est et comment elle voit le monde. C’est rafraîchissant. C’est apaisant. Et l’endroit où elle s’est installée est un peu comme un petit coin de paradis où je peux ouvrir une parenthèse agréable pour quelques heures. J’oublie la vie, ici. J’oublie tout ce qui n’est pas juste la douceur infinie de sa présence et sa compagnie. « Alors quoi, tu tiens les comptes ? je rétorque avec un rire d’enfant. Bientôt, tu vas me dire que tu fais des paris sur combien de temps je tiens à chaque fois. » Je mentirais si je disais que ça me vexe ou ça me blesse. Bien au contraire, je trouve ça amusant et même flatteur qu’elle fasse autant attention à ça. Elle qui était du genre à se laisser vivre, à laisser la Terre tourner comme elle le voulait, je n’avais pas imaginé qu’elle s’attardait sur le simple détail de mes emplois – qui étaient fort nombreux parce que je ne savais pas rester en place plus de quelques mois de suite.

Dans un geste qui m’est devenu naturel avec le temps, je caresse doucement ses boucles couleur de feu. Ses cheveux glissent doucement entre mes doigts alors que sa tête repose sur mes cuisses. Elle a un rayon de soleil qui éclate dans ses prunelles. Elle a l’air d’une enfant prête à faire une blague à un adulte des environs. Je me mets à sourire, l’air amusé. « Je ne sais pas encore, je dois aller me renseigner avant de pouvoir faire un choix, je réponds pensivement. Mais je ne peux pas arrêter le dog-sitting avant d’être certaine que je trouverai quelque chose. » Le travail était peut-être le seul détail de ma vie pour lequel j’étais la plus sérieuse du monde. Ma situation ne permettait pas de faire ce que je voulais à ce niveau-là alors je me forçais toujours à être vigilante. « Mais être séquestrée ici est une idée qui me plaît bien, continué-je en lui rendant son sourire de canaille. » Je laisse glisser mon index au coin de sa bouche, là où perlait un peu du jus de sa pomme. « Mais après, est-ce qu’on peut parler de séquestration si je suis consentante pour être séquestrée ? » J’ai une petite moue faussement angélique, avant de rire légèrement. « Surtout que tu t’es fait un petit coin sympa alors ça doit être confortable et tu dois comme un coq en pâte ici, je commente en regardant tout autour de moi. »
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to the moon and back (cheylan)
Lun 5 Nov - 11:16
 « Alors quoi, tu tiens les comptes ? Bientôt, tu vas me dire que tu fais des paris sur combien de temps je tiens à chaque fois. » Je hausse les épaules en souriant. « Non, c’est juste que je te connais peut-être mieux que tu te connais toi-même, et que je savais que tu allais en avoir marre assez rapidement. Tu as été juste un peu plus persévérante que j’aurai imaginé. » Nolan a du caractère, mais elle n’a pas l’air de trop savoir ce qu’elle veut, en tout cas en ce qui concerne sa vie professionnelle et sa manière de vouloir gagner de quoi vivre. Je crois ne m’être d’ailleurs jamais posé cette question. Je la laisse glisser ses doigts dans mes cheveux, j’adore ça, et elle le sait. Pour autant, je ne perds pas de vue la conversation, et lui demande si elle a une idée pour la suite. « Je ne sais pas encore, je dois aller me renseigner avant de pouvoir faire un choix. Mais je ne peux pas arrêter le dog-sitting avant d’être certaine que je trouverai quelque chose. »Si. Elle pourrait si elle voulait, si elle n’avait pas peur de manquer. Ici, je ne lui demande rien, elle n’a pas besoin de payer de loyer, et c’est pas comme si on coûtait cher en bouffe vu qu’on mange un peu comme des moineaux. Mais si ma vision de la vie et de la société est telle qu’elle est, je n’ai jamais cherché à la faire comprendre et encore moins à l’imposer à qui que ce soit. « Mais être séquestrée ici est une idée qui me plaît bien. » Je souris plus largement en la regardant, toujours par en dessous, et je viens me saisir de sa main lorsqu’elle vient glisser son doigt au coin de ma bouche, pour y déposer un baiser. « Mais après, est-ce qu’on peut parler de séquestration si je suis consentante pour être séquestrée ? » J’arque un sourcil très légèrement, faisant mine de réfléchir. « Je pense que oui. » Nous rions toutes les deux, de bon coeur. « Surtout que tu t’es fait un petit coin sympa alors ça doit être confortable et tu dois comme un coq en pâte ici. » Je laisse mon regard traîner sur son visage magnifique, ce regard qu’elle laisse perdre sur l’horizon. « Tu dis ça comme si c’était chez moi. » A vrai dire, il n’y a que cette caravane qui m’appartient. Le terrain lui, est encore la propriété de la commune, et si les flics sont sympas avec moi, je ne le dois qu’à ma sympathie et mon sourire. « Tu sais bien que tu peux rester ici autant de temps que tu veux. T’as pas de loyer à payer, ça te laisse le temps de trouver quelque chose à faire qui te plaira plus que de t’occuper de cette bande de joyeux lurons. » Je tourne la tête en direction des chiens avant de jeter le trognon de pomme dans leur direction, les laissant dévorer ce qu’il reste de ma pomme. Je tourne à nouveau la tête vers Nolan et me redresse juste assez pour être proche de son visage, et la laisser venir m’embrasser, sans avoir à le demander. Ce serait mentir de dire que sa présence n’est pas agréable. Quand même.
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to the moon and back (cheylan)
Dim 25 Nov - 10:53
Être avec Cheyenne avait quelque chose de doux et d’apaisant. Chaque fois que sa compagnie ensoleillait mes journées, c’est comme si un poids s’enlevait de mes épaules. Le monde tournait rond, le soleil brillait plus fort. L’air était plus pur dans mes poumons. « C’était agréable pendant un temps, j’admets avec une moue dépitée. Puis j’ai fini par m’ennuyer… » Comme à chaque fois. C’était comme une ronde qui se répétait, sans s’arrêter. Je n’arrivais jamais à me poser, à me contenter de ce que je possédais. Je ne tenais pas en place. Je ne savais pas vraiment pourquoi, j’avais toujours besoin de changement et de nouveauté. La seule invariabilité dans ma vie était Cheyenne. Et pourtant Cheyenne et moi ne nous étions jamais rien promis. Et pourtant Cheyenne et moi n’avions jamais discuté de quoi que ce soit ensemble. Jamais parlé d’avenir ou de ce que nous serions demain, dans une semaine. Dans un mois ou un an. « Ce petit coin ressemble plus à un foyer que tous les endroits où j’ai pu crécher. » Et même moi je me surprenais parfois à m’y sentir comme chez moi. Comme si j’y avais ma place. C’était le seul endroit où je me sentais en phase avec le monde autour de moi.

Je ne suis d’ailleurs pas étonnée qu’elle me propose rester avec elle ici, de trouver refuge dans son petit coin de paradis le temps que je retombe sur mes pieds. Son offre est appréciée et je lui souris en retour. Alors quand elle se redresse à ma hauteur, ses lèvres frôlant les miennes dans une invitation peu équivoque, je hausse les sourcils avec un air de défiance avant de céder volontiers. Sa bouche a un goût de fruits sur la mienne, son haleine déverse en mois une vague délicieuse de sucre. Je me sens frissonner, longuement. Agréablement. « Vous êtes bien trop bonne avec moi, madame, je susurre contre ses lèvres. Faites attention que je ne profite pas trop de votre générosité. » Je ris doucement avant de l’embrasser à nouveau, laissant mes doigts fureter dans sa crinière de lionne. « Tu es adorable, merci. Je te promets de faire en sorte que je ne te dérangerai pas plus que d’habitude. » Je ne peux m’empêcher de rire, mon index caressant sa joue ronde. « Tu sais quoi ? Je suis sûre que mon prochain travail va être excitant ! J’ai confiance, je suis certaine que je vais trouver quelque chose qui me convient enfin. » C’était ce que je me disais à chaque fois. C’étant une sorte de mantra. Une habitude, comme pour rechercher la bonne fortune.
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to the moon and back (cheylan)
Lun 17 Déc - 15:00
 « C’était agréable pendant un temps. Puis j’ai fini par m’ennuyer… » Je souris, je ne peux m’en empêcher. Je le savais avant qu’elle qu’elle finirait par se lasser, comme de tous ses anciens petits boulot. Pour le moment, depuis que je la connais, rien n’a jamais fait briller son regard au point de poursuivre la quête d’un rêve ou d’un idéal. Je la sens juste bien ici, avec moi, et c’est agréable, je ne peu le nier. Parce que rien n’est établi, rien n’est éternel, c’est du jour le jour, et c’est encore le plus grisant. « Ce petit coin ressemble plus à un foyer que tous les endroits où j’ai pu crécher. »Ses mots me touchent, et le sourire que je lui adresse en atteste. Je glisse une main tendre sur sa joue, sans ajouter mot, il n’y en a pas besoin.

Je viens quémander un baiser, sans avoir besoin de le formuler, et les lèvres de la jolie nymphe des bois viennent épouser les miennes, me laissant soupirer de bien-être. « Vous êtes bien trop bonne avec moi, madame. Faites attention que je ne profite pas trop de votre générosité. » Je ris avec elle et murmure à mon tour, entre deux baiser. « Je lis en vous comme dans un livre ouvert, si j’ai une crainte, elle n’est pas en vous… » Nolan n’a rien de malveillant, je l’ai senti dès la première seconde où mon regard a croisé le sien. Et puis, elle ne serait pas là si tel était le cas. Je tiens à la mettre à l’aise, elle peut rester le temps qu’elle voudra, elle n’est pas un poids pour moi. « Tu es adorable, merci. Je te promets de faire en sorte que je ne te dérangerai pas plus que d’habitude. » Je ris un peu en l’entendant. Elle sait qu’elle ne me dérange jamais, il suffit simplement qu’elle ne soit pas nue dans le lit que je partage avec elle lorsqu’un de mes clients arrive. C’est tout ce que je demande. Quoi que ça ravirait le coeur de ces messieurs, et même parfois de ces dames, à n’en pas douter. Nolan est aussi belle à l’intérieur qu’à l’extérieur. « Tu sais quoi ? Je suis sûre que mon prochain travail va être excitant ! J’ai confiance, je suis certaine que je vais trouver quelque chose qui me convient enfin. » Je souris largement en entendant ses mots. Je suis persuadée qu’une force qu’on ne voit pas entend tous nos mots, nos pensées, et à l’instar du karma, nous apporte ce qu’on a demandé, tout comme la fée bleue. J’ai appris depuis toute petite à tourner les phrases à mon avantage, ne pas dire ‘je ne veux pas être malade’ mais ‘je veux être en bonne santé’, pour espérer voir les choses de manière plus positive. Nolan semble avoir dans un coin de sa tête la même philosophie, et c’est peut-être ce qui nous rapproche encore plus. « Je n’en doute pas. Tu seras peut-être vétérinaire pour baleines, princesse égyptienne, exploratrice martienne, dresseuse d’écureuils, créatrice de boules à neige, lutin du père noël… » A chaque nouvelle idée farfelue, je dépose un baiser sur sa peau, dans son cou, et l’allonge mine de rien sur le petit canapé de fortune, la surplombant de tout mon corps, attendrie par les tintements de son rire et les volutes de son parfum.
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Jeu 31 Jan - 10:57
La positivité de Cheyenne est contagieuse – elle l’a toujours été, depuis notre toute première rencontre. Depuis le tout premier instant où la rouquine était entrée dans ma vie. J’avais vu débarquer dans mon existence une tornade de feu, qui avait amené un vent nouveau de fraîcheur et de positivisme. Je ne considérais pas avoir une vie malheureuse ou être malheureuse moi-même. J’étais plutôt chanceuse, tout compte fait. J’aimais ma vie. Bien sûr, ma mère me manque et je déteste l’entendre me demander quand est-ce que je vais revenir au pays chaque fois que je l’ai au téléphone ; bien sûr la vie à Los Angeles n’est pas toujours rose ou idéale et il y a des moments où le monde me frustre. Mais j’avais une belle vie. Cheyenne rendait cette vie encore plus belle avec ses sourires et sa joie de vivre. Avec sa façon de prendre ce que l’univers lui offre sans se poser plus de question. J’étais un peu comme ça aussi, un peu moins peut-être mais j’apprenais à simplement faire de la limonade lorsque la vie m’offrait des citrons. « C’est vrai que tu me connais bien, je souffle avec émotion, le cœur gonflé d’un sentiment doux et chaud de ne jamais me savoir véritablement seule puisque la jeune femme était là. »

C’était rassurant de la savoir là. De savoir que j’aurai toujours un endroit où me réfugier si jamais le monde tournait trop vite pour moi ? Pourtant, c’était toujours moi qui n’avais jamais tenu en place, qui avais besoin de changement, de nouveauté. Mais parfois, j’avais besoin de me poser. Parfois, j’avais besoin de calme – et c’était la rousse qui m’offrait ce havre de paix dès que le besoin se faisait sentir. « Princesse Égyptienne et dresseuse d’écureuils en même temps, ça me plairait bien, je rétorque avec amusement cependant que je la laisse m’allonger, son corps trouvant immédiatement sa place contre le mien. » Frissonnante, je soupire à la sensation de sa bouche sur ma peau, juste dans mon cou. Ça me chatouille un peu et je ris légèrement mais ce n’est clairement pas désagréable. « Et si je deviens princesse Égyptienne, tu voudras bien être ma dame de compagnie ? Tu m’aiderais à régner sur mes sujets écureuils. » Gloussant comme une enfant, je laisse ma main se balader dans les boucles rousses tandis que je me dis une nouvelle fois que j’ai de la chance d’avoir Cheyenne dans ma vie. « J’ai eu de la chance de te rencontrer, lâché-je. Ma vie à Los Angeles n’aurait pas été la même si je ne t’avais pas connue. Je crois bien que je ne me serais pas aussi plu ici. Je serais sans doute partie de LA depuis bien longtemps si tu n’avais pas été là. » Je n’étais pas vraiment une fille sentimentale et les démonstrations d’affection n’étaient pas une habitude. C’était avant tout une immense gratitude que j’éprouvais envers Cheyenne. Avant de l’adorer comme si elle était une partie de moi, je lui étais reconnaissante. Reconnaissante d’exister sur cette planète de fous. Je dépose alors sur ses lèvres un baiser empli de tendresse et de profondeur – le genre de baiser qui parle mieux que les mots eux-mêmes.
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to the moon and back (cheylan)
Ven 15 Fév - 10:44
« Princesse Égyptienne et dresseuse d’écureuils en même temps, ça me plairait bien. » Je lui souris de toutes mes dents, partageant le bonheur d’être simplement avec elle. « Et si je deviens princesse Égyptienne, tu voudras bien être ma dame de compagnie ? Tu m’aiderais à régner sur mes sujets écureuils. » Cette fois je laisse échapper un rire sincère, hochant vivement la tête avant de déposer quelques baisers dans son cou. « Si tu me laisses dormir dans ton lit ô ma reine, je t’aiderai à tout ce que tu voudras ! » Je frissonne en sentant les doigts de Nolan glisser dans mes cheveux. En appui sur mes coudes je la regarde avec une intensité plus vraie que nature. Elle me livre le fond de sa pensée, ses sentiments, la chance qu’elle ressent de m’avoir rencontrée. Mon coeur se gonfle sous ses aveux, j’en ai les yeux qui pétillent de bonheur. C’est la première fois que la jeune femme pose des mots sur ses sentiments, je ne l’avais jamais entendue me dire ce qu’elle ressentait vraiment pour moi avant aujourd’hui. Mais je sais aussi qu’elle est comme moi, sans vraiment d’attache, avec une liberté qu’on ne cherche pas à mettre en cage. Je ne supporterai pas qu’on le fasse avec moi et je n’ai jamais eu l’envie de le faire avec elle. Nolan reste Nolan, elle vient ici quand elle veut, passe le temps qu’elle voudra dans les parages, repart sans dire un mot. C’est comme ça que ça fonctionne, je me contente de ces moments de partage avec elle. Ces moments de simplicité, et d’amour, d’une certaine manière. C’est ce qui nous lie, nous unit parfois, souvent. C’est ce qui m’est cher, et même si elle doit s’envoler demain et ne plus revenir, je n’aurai aucune rancoeur, peut-être juste une pointe de nostalgie. Mais je sais que j’aurai profité à fond de ces moments passés avec elle, et c’est ce qui m’importe le plus après tout.
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