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Blow your dreams away with me. (feat. Theodore)

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Blow your dreams away with me. (feat. Theodore)
Sam 4 Mai - 14:24

Blow your dreams away with me.
Theodore & Clemens

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Aujourd’hui c’était ton anniversaire. Tu venais tout juste d’avoir dix-neuf ans alors ta sœur t’avait réveillé pour l’occasion en soufflant un coup dans ton oreille avec ce truc qui fait un bruit horrible et tu lui avais jeté un oreiller en pleine figure avant de la remercier car le cadeau qu’elle venait de t’offrir était ce que tu attendais depuis des mois. Finalement tu daignais lever tes fesses du lit, enfilant un jogging et une veste car le temps était assez frais ce matin. Le petit-déjeuner t’attendait sur la table de cuisine et tu pris place en profitant de ta sœur le restant de la matinée, cette dernière travaillant l’après-midi.

Le temps passait très vite et tu étais particulièrement excité. Excité car Theodore était venu te voir au boulot la veille pour t’inviter chez lui le soir-même de ton anniversaire, tu ne savais même pas s’il était au courant que tu avais dix-neuf ans aujourd’hui, mais tu étais juste heureux de passer la soirée avec lui que seul à l’appartement, et ça valait tout l’or du monde à tes yeux. Il t’avait donné son adresse et une heure. Tu avais encore un bon deux heures devant toi mais tu voulais que le temps passe plus vite alors tu entrepris de coder un peu, d’un ça ferait passer le temps et de deux ça t’avancerais dans ton boulot pour le lycée, une pierre deux coups quoi. Finalement le temps fila vite et tu arrêtas le codage pour aller te faire beau, propre pour la soirée. Ce n’était pas un rendez-vous galant mais tu n’allais pas t’habiller comme un sac non plus du coup tu finis par sortir de ta douche, cheveux encore humide et tu te balades jusque ta chambre, serviette autour de ta taille. Tu cherches les bons habits, tu veux qu’il te voit et qu’il fasse un wow, alors tu optes pour un boxer noir, simple, enfilant par-dessus un jean slim noir aussi. Tu enfiles ce t-shirt de geek que ta sœur t’as offert pour Noël, t-shirt à l’effigie de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] avec par-dessus une chemise ouverte dans les tons rouges. Tu es fin prêt, manque plus qu’à sécher et coiffer tes cheveux, ce que tu fais en les mettant en piques, comme à ton habitude puis une fois prêt tu files prendre le bus le plus proche pour rejoindre le plus vieux chez lui, ce dernier devant t’attendre.

Quand tu arrives là-bas tu es nerveux. Tu te regardes à maintes reprises à travers ton portable le temps du trajet et tu finis par descendre en montant jusqu’à son chez lui. Tu toques, trois fois, et tu attends. Tu ne sais pas comment il va être, comment il va réagir. Tu te revois en arrière, très jeune, à avoir le trac de voir du monde, de sortir, aussi bien avec des filles que des garçons.
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Blow your dreams away with me. (feat. Theodore)
Sam 4 Mai - 17:11

BLOW YOUR DREAMS AWAY WITH ME
THEODORE && [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


S’il y a bien une chose qu’il n’a pas oublié, c’est la date d’anniversaire de son ancien voisin, chaque année il y a pensé, désirant faire quelque chose, voulant aller lui souhaiter, mais il ne voulait pas lui imposer sa présence, ou il n’avait rien à lui offrir. La pauvreté était trop présente, et de toute manière qui voudrait de lui lors d’un jour pareil ? Il est réaliste, un mendiant n’est jamais souhaité nulle part. Lui d’autant plus qu’il est doublé d’un corps qui n’était pas ainsi au début de son existence, lui qu’on évite dans les rues bondées, ou que l’on regarde de travers. Il n’a jamais compris cette haine viscérale des gens, et pourtant, il doit admettre que la solitude aide parfois, on ne remarque pas ce qu’il fait, les passants ne sont pas attentifs et ça a ses avantages. Sa vie change enfin, petit à petit, il réussit à faire son nid. Un jour il sait que les autres ne changeront plus de trottoir, que sa route sera similaire aux autres, et ce jour, lorsqu’il arrivera, ce sera le signe qu’enfin il aura su se faire une place dans la société, dans une société qui l’a toujours rejeté.
Mais cette année sera différente, il a décidé de ne plus écouter ce qu’il pouvait penser autrefois, il a décidé qu’il ferait autrement, parce qu’il n’a pas forcément envie de rater encore l’occasion de passer du temps avec lui, pas encore. Prenant les choses en main, le poète couchant ses émotions sur papier a attrapé sa veste que Clemens lui a offerte il y a deux ans, un trench-coat beige, lui arrivant juste au-dessus des genoux, probablement le plus beau vêtement qu’il n’a possédé. Le bus l’a accompagné jusqu’au lieu de travail de son ami pour qui il épreuve de doux sentiments. Et il l’a invité, le lendemain à venir prendre l’apéritif chez lui, soit le trois mai. Le jour de son anniversaire, faisant exprès de ne pas le savoir, juste pour lui faire la surprise. Le rendez-vous était pris, et un sourire immense s’est affiché sur son visage lorsqu’il est parti, il n’a jamais été aussi heureux de toute sa vie, savoir qu’il allait réussir peut-être, peut-être réussir à être heureux pour une fois dans son existence.


La journée tant convoitée est rapidement passée, le travail lui semblait moins pénible, plus supportable, même l’apprêté des clients n’a pas réussi à le rendre maussade. Il est heureux et rien ne pourra le faire changer d’état. Alors une fois la journée terminée, il a fait quelques achats dans le magasin, notamment une bouteille d’alcool, de quoi préparer un dîner et surtout, le gâteau d’anniversaire, qui est en réalité deux magnifiques muffins aux fruits rouges et nappé d’un glaçage rose pastel. Theodore rentre chez lui rapidement il a encore tant à faire qu’il ne peut se permettre de perdre du temps.
Enfin dans son studio, il prépare donc le repas, il fera un strudel aux légumes, composé de carottes, d’épinards en tranche, d’oignons, ainsi que de pignons grillés, le tout agrémenté d’œufs et de flocons d’avoine. La pâte recouvrira le tout et permettra de conserver la chaleur des aliments. Il a fait un peu de hors budget, lui qui est obligé de tout calculer chaque mois afin de pouvoir payer ses factures de loyer et médicales. En parlant de cela, il file dans la salle de bain et sort une seringue neuve de THS, il faut qu’il se fasse une injection tous les quinze jours suivant son endocrinologue. Une fois nu, devant la glace, il plante l’aiguille dans sa fesse droite et injecte le produit avant de désinfecter la zone puis de jeter les ustensiles dans une poubelle faite exprès pour cet usage. Il se rhabille promptement pour aller jeter le sac en bas de l’immeuble et file ensuite se doucher.
Le corps propre, il en profite pour se vêtir d’un caleçon large blanc, d’un pantalon noir et d’un polo gris foncé. Ses cheveux se retrouvent coiffés comme à chaque fois et ses dents sont enfin propres. Alors qu’il est entrain de disposer la table basse de son studio, il entend toquer à la porte et son cœur bat la chamade. Il n’est pas prêt, que faut-il dire ? Que faut-il faire ? Ses douleurs commencent enfin à disparaître et il pense qu’une approche un peu plus physique ne peut pas lui faire de mal. Alors il va ouvrir et lorsqu’il voit Clemens, c’est comme s’il le voyait vraiment pour la première fois de sa vie. « Woaw… tu es… magnifique, lui dit-il en l’admirant, presque des étoiles dans les yeux, sans lui cacher, sans rien cacher de ce qu’il ressent en voyant de la sorte. » Il s’approche de lui et le prend dans ses bras, le serre tout contre lui, il n’y a pas de honte, juste un besoin profond d’être tout près de lui.
Alors qu’il se défait de cette étreinte, il lui sourit et l’invite à entrer chez lui, le pauvre studio qui lui sert de logement n’est vraiment pas très spacieux, il n’y a qu’une pièce principale et une petite autre qui sert de salle de bain. « Ce n’est pas le grand luxe, mais c’est chez moi, mon premier vrai chez moi. » Il n’y a que deux personnes qui sont venues ici, le phare et la passion. La passion c’est Clemens, le phare Aslan, et personne d’autre n’a pénétré dans cette petite place forte. Il sourit délicatement en regardant le plus jeune détailler la pièce. Theodore est pieds nus, et en voyant cela il en oublie presque les bonnes manières. « Si tu veux te mettre à l’aise n’hésite pas. » S’il pouvait aussi le mettre à l’aise lui aussi ce serait bien, parce que le poète est terrorisé, il ne sait pas vraiment comment agir, comment faire en sorte de ne pas paraître stressé à ce point. Il le regarde et décide peut-être de faire ce qu’il aurait dû faire depuis le début, avec un sourire on ne peut plus sincère et il pose sa main tremblante sur son épaule tout en ouvrant la bouche pour commencer à parler. « Joyeux anniversaire Clemens... » Car oui, en effet, il connaît la date, il la connaît depuis toujours, mais officiellement pour l’étudiant, depuis peu, depuis deux ans, quand il lui avait dit lors d’une conversation dans la rue que ses parents souhaitaient lui offrir un repas dans un restaurant chic. Il n'a jamais pu oublier, il ne pourra jamais l'oublier, comment oublier la perfection incarnée.
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Blow your dreams away with me. (feat. Theodore)
Dim 5 Mai - 0:23

Blow your dreams away with me.
Theodore & Clemens

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La journée ne pouvait qu’être superbe puisque tu avais déjà reçu un merveilleux cadeau par ta sœur. Tu n’attendais rien de personne d’autres, surtout que ta sœur était ta famille, ce qu’il en restait, et rien que ça ça valait tout l’or du monde. Du coup, pour toi, la journée était déjà parfaite au matin, même si le réveil avait été brutal. Tu avais fini par laisser la journée filer à une vitesse et tu étais assez content que l’heure fatidique arrive ; cette heure voulait dire que tu allais revoir le beau Theodore et tu étais aussi excité que nerveux. Tu aimais bien traîner avec lui et tu étais encore plus content qu’il soit revenu vers toi car ce n’est qu’une fois la personne revenue qu’on se rend réellement compte à quel point elle nous manquait. Et c’était le cas pour Theodore que tu avais connus y a quelques années alors qu’il était dans la rue. Tu lui avais même offert un manteau, non pas parce que tes parents avaient instauré ce truc où chaque membre de la famille devait aider son prochain mais parce que tu l’aimais bien et que tu le trouvais déjà mignon à l’époque. Dès que tu pouvais aller le voir, tu le faisais, même si ça ne durait qu’un quart d’heure c’était déjà bien et aujourd’hui tu étais juste heureux de le revoir, de le retrouver. C’est pourquoi, lorsque tu étais fin prêt, tu avais pris le bus jusqu’à son domicile. Tu ne savais pas trop s’il était au courant que la journée qu’il avait choisi comptait pour toi, vu que c’était ton anniversaire, mais tu t’en foutais, tu allais la terminer avec une personne qui te tenait à cœur alors ça valait aussi tout l’or du monde, comme les moments passés avec ta sœur par exemple.

Une fois derrière la porte de son appartement tu te sentais mal à l’aise. La chemise que tu portais, alors qu’elle n’était pas fermée, semblait t’étouffer mais tu ne pouvais rien y faire, tu avais soudainement envie de partir mais la porte venait de s’ouvrir et tu étais foutu, plus aucun retour en arrière possible vu que le plus vieux te faisait face et que tu ne pouvais rien faire autre que sourire. Sa réaction te fit doucement rire puis sourire. Tu t’étais bien habillé car tu voulais l’impressionner et au vu de sa réaction tu avais réussi du coup tu ne pus t’empêcher d’apprécier sa franchise, surtout qu’il te matait clairement et ça te plaisait énormément. « Salut à toi aussi ! » Que tu lui réponds alors en profitant de son étreinte, la lui rendant en prenant quand même soin de ne pas trop le serrer, tu as toujours l’impression qu’il est en sucre et tu t’en voudrais de lui faire mal alors tu recules et fini par rentrer chez lui, tu observes les alentours et franchement c’est super. Sachant qu’il est seul, l’appartement est vraiment super, simple, ça a du charme, comme le locataire. « Il est parfait comme son locataire je trouve. » Tu lui avoues en rougissant légèrement face à ton aveu. Tu te mets à l’aise en posant ton manteau sur le porte-manteau non loin de l’entrée avant de venir poser une main sur son épaule, voyant qu’il a l’air aussi nerveux que toi. « Si j’te dis que je suis aussi nerveux que toi, ça t’aidera à mieux gérer la situation ? » Que tu lui demandes avant de sourire en sentant sa main sur ton épaule mais surtout en écoutant la phrase sortir de sa bouche. Il y a pensé. Il est au courant pour ton anniversaire et tu ne peux t’empêcher de sourire grandement, heureux que le plus vieux vient de te souhaiter ton anniversaire mais surtout qu’il s’en est souvenu. « Tu t’es souvenu… Cela fait longtemps en plus que je te l’ai dit… Merci, merci et re-merci ! » lui dis-tu en le prenant dans tes bras, l’étreignant doucement avant de venir embrasser sa joue tant tu es heureux. Tu racles ensuite ta gorge et finis par ébouriffer tes cheveux en reprenant la parole. « Excuse-moi, c’est juste que ça me touche beaucoup et puis voilà. » Tu souris à nouveau avant de hausser les épaules et avancer dans le salon. « Je rêve ou tu as préparé plus qu’un apéro ? » demandes-tu en voyant les assiettes et tout ce qui s’en suit. Tu ne t’attendais pas à ça. T’es quasi sûr que ça sera le meilleur apéroniversaire de toute ta vie. Il a géré Theo et tu lui fais comprendre en venant prendre sa main pour qu’il te suive lorsque tes fesses viennent se poser sur son canapé.
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Blow your dreams away with me. (feat. Theodore)
Dim 5 Mai - 14:07

BLOW YOUR DREAMS AWAY WITH ME
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Pour être parfaitement honnête, le poète est terrorisé, cette soirée est une première pour lui, il n’a jamais connu ce genre d’événement, toujours seul, presque toujours délaissé des autres, il ne se sent pas à son aise, et malheureusement cela se ressent sur son attitude. Le problème est également ailleurs, cette situation n’est plus celle de la rue, il y a d’autres choses, d’autres horizons, ici, dans un cadre plus privé. Les compliments, la douceur dans la voix et dans les gestes, dans les regards. Ce garçon est un véritable rayon de soleil qui illumine tout ce qu’il croise, tout ce qu’il touche. Mais cette lumière est aussi aveuglante, elle perd, elle fait qu’on ne sait sait plus où l’on doit se situer. C’est exactement ce qui est entrain de se dérouler, Theodore n’arrive plus à savoir, perdu dans un entrelacs de sentiments alambiqués. Faudrait-il qu’il lâche prise et qu’il laisse son cœur s’exprimer ? Un jour ou l’autre, c’est une solution qu’il devra envisager, peut-être ce soir, peut-être demain, il ne sait pas. Pourtant, le jeune homme n’arrivera pas à taire longtemps ce qu’il ressent.


Clemens avoue être dans une situation similaire, complètement paniqué, incapable d’agir convenablement, ou plutôt normalement. Les deux hommes se retrouvent comme des idiots, deux personnes paralysées par une peur irrationnelle qui résonne comme un écho dans un air chargé de connections sentimentales. Il n’y a pas de toute à avoir, ils savent, ils le savent, mais ils ne l’avouent pas, comme si une terreur sans nom crispait leurs viscères. La main sur l’épaule de l’autre, le poète lui souhaite un joyeux anniversaire, un jour particulier qu’il espère heureux pour lui en sa compagnie, « Tu t’es souvenu… Cela fait longtemps en plus que je te l’ai dit… Merci, merci et re-merci ! » Comment aurait-il pu oublier ? Il ne peut pas, il n’oubliera jamais une personne comme lui, douce, délicate et pleine d’attentions. Le plus beau c’est quand il vient le câliner, le serrer dans ses bras, dans une étreinte étroite et délicieuse, un doux baiser vient se poser sur la joue du poète et il se met à rougir, à sentir à nouveau son cœur réagir d’une façon complètement disproportionnée. « Excuse-moi, c’est juste que ça me touche beaucoup et puis voilà. » Un simple sourire en guise de réponse, il n’y a pas forcément à faire plus, Theodore s’est souvent rendu compte qu’un simple sourire est parfois le meilleur des remèdes et la meilleure des réponses à fournir. Il peut soulager, il peut rendre heureux, et il n’y a rien de plus agréable au monde.
Il se détache de cette étreinte qui aurait pu durer plus longtemps que cela n’aurait pas été dérangeant. Il détaille les alentours et s’attarde sur quelques détails avant d’oser formuler de nouvelles paroles. « Je rêve ou tu as préparé plus qu’un apéro ? demande l’étudiant en avançant dans le salon et en voyant que la table était préparée et qu’il y avait deux couverts. » A nouveau le poète se met à sourire, que peut-il répondre à cela ? A part une impression de bonheur et de délicieuse attention. Quand la main de Clemens se serre autour de la sienne pour l’attirer dans le canapé, il se laisse guider, simplement pour continuer à garder ce contact un peu plus longtemps, un contact qui le rempli de bonheur. « Tu verras, c’est la petite surprise, lui répond le plus âgé des deux en s’asseyant sur le canapé, croisant ses jambes en tailleurs et en faisant face à l’autre. » Il n’a pas lâché sa main, et il ne veut pas le faire, il veut la garder dans la sienne le plus longtemps possible. Alors Theodore penche la tête de côté et lui sourit tendrement en caressant le dos de la main de celui pour qui son cœur bat la chamade.


Il n’a pas de cadeau d’anniversaire, à part ce repas, à part sa présence, mais il aimerait pouvoir faire plus, juste plus, quelque chose qui marquerait le coup. Sauf qu’il ne sait pas trop, il n’ose pas non plus pour être plus honnête. Il lâche donc la main de l’autre et va chercher la bouteille de vin rouge qu’il a acheté pour l’occasion. S’il y a bien une chose pour laquelle il remercie ses parents, c’est le fait que ce soit de très bons œnologues. Il a donc acheté une bouteille d’un rouge français un Margaux nommé La Sirène de Giscours, venant directement de Bordeaux. « Je te sers un verre ? » Il espère sincèrement qu’il aime le vin rouge, parce qu’il a mis le pris, et que cette boisson accompagnera à merveille le repas tout à l’heure, une simple mise en bouche qui permettra d’ouvrir l’appétit. « C’est un très bon, mes parents avaient l’habitude d’en boire lors des grandes occasions, je me suis dit que… quelle autre occasion que l’anniversaire de la personne que j’…, il bafouille, incapable de se contenir et inspire rapidement pour reprendre contenance avant de finir sa phrase qui aurait pu très mal tourner, d’une des personnes que j’apprécie le plus au monde ? » C’est peut-être mieux d’avoir pu avoir un tel lapsus prêt à sortir, c’est peut-être une façon aussi de lancer les discussions du point de vue sentimental. Il sert alors donc deux verres avec un geste quasiment expert de celui qui a eu l’habitude de ceci, les réflexes et les habitudes ne se perdent pas quand il s’agit de vin, jamais. Ils lèvent alors leur verre et trinquent doucement tout en se regardant droit dans les yeux. « A ton anniversaire, et à toi Clemens. » Le poète porte son verre à ses lèvres pour boire une petite gorgée, laissant la boisson glisser sur sa langue, sur son palet, il inspire une petite quantité d’air afin de mieux ressentir les arômes fruités et avale ensuite le vin qui se révèle encore plus délicieux que dans ses souvenirs.
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Blow your dreams away with me. (feat. Theodore)
Mar 7 Mai - 20:45

Blow your dreams away with me.
Theodore & Clemens

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Franchement, savoir qu’il est dans le même état que toi, ça te fait sourire. Au moins tu sais que tu peux faire des gaffes, il en fera lui aussi, et ça ne rendra le tout que plus mignon encore. Il te souhaite un joyeux anniversaire et c’est limite si tu ne l’étouffes pas pour le remercier. Il y a pensé. Et cela te touche énormément d’ailleurs tu le luis fait comprendre et tu l’embrasses même sur la joue pour marquer le coup, faut bien que tu te rappelles de tes dix-neuf ans quand même et visiblement tu comptes très bien t’en rappeler vu que tu observes dans le fond du salon une table complètement dressée pour deux personnes. Il a tout fait pour toi et ça te touche intérieurement mais aussi extérieurement. Intérieurement t’es toute chose, tu sautes de joie et t’es heureux alors qu’extérieurement ton visage s’illumine et tes yeux le bouffe littéralement du regard. Tu vois en lui un ange, même si tu es la personne qui l’a sauvé de la misère, ou du moins aidé à s’en sortir, lui t’aides à rester toi-même mais aussi à t’ouvrir aux autres. Tu n’as pas énormément d’amis quand tu y penses, t’es pas un asocial mais bon les gens sont pas très friands de toi on va dire.

Quand vous êtes assis sur le canapé, ta main dans la sienne que tu ne comptes pas lâcher de sitôt, tu l’observes et souris encore plus quand il te dit que c’est la surprise, le fait que la table soit dressée et tout le tralala. Il s’éclipse le temps d’aller chercher à boire dans la cuisine et quand il revient avec du vin rouge, tu te dis qu’il a dû y mettre le prix et juste d’avoir fait ça pour toi, réchauffe ton cœur et tu hoches vivement la tête à sa question. « Avec plaisirs. Je n’ai jamais bu de vin donc ce sera ma première fois. » lui répliques-tu en riant légèrement, songeant que t’es vraiment puceau en tout, ou beaucoup de choses quand on y pense. Il t’en sert un verre, t’expliquant d’où provient ce fameux vin et quand il parle de ses parents, t’as un pincement au cœur puisque ça te fait penser aux tiens. Premier anniversaire sans eux quand même. Tu fais mine que ça ne t’affecte pas et quand il bafouille tu te dis qu’il n’allait pas terminer sa phrase comme il vient de la terminer mais ce n’est pas grave, car ça te fait plaisirs. « Je t’apprécie énormément aussi Theo. Beaucoup même. » Que tu ajoutes pour lui montrer en gros que tu l’aimes plus que lui, ou du moins aussi fort. Quand il lève son verre tu fais de même, laissant ton regard se perdre dans le siens le temps que vous trinquez à ton anniversaire. « À mes dix-neuf ans et à toi, le meilleur hôte de tous les temps ! » Tu souris en coin et tu l’imites. Tu bois une petite gorgée, tu laisses le goût remplir ta bouche et quand il descend dans ton palet tu tousses un peu avant de regarder le plus vieux qui doit se foutre de toi. « C’est vraiment délicieux. Je n’ai jamais réellement bu de l’alcool à part des bières du coup je suis content de découvrir de nouvelles choses en ta compagnie, merci. » Tu approches de nouveau ta main de la sienne pour la prendre et tu la serres doucement en reprenant une énième gorgée de ton verre, ce vin est vraiment délicieux et le partager avec Theo ça n’a pas de prix.
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Blow your dreams away with me. (feat. Theodore)
Ven 10 Mai - 15:05

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Clemens avoue n’avoir jamais goûté à du vin, il se trouve donc que c’est sa première fois, et quoi de mieux que de goûter à un bon breuvage. Les deux hommes se trouvent donc dans une position à la fois confortable, mais très étrange, un lieu qui semble familier mais si compliqué. Le plus comique dans la situation, c’est qu’ils se mettent sans doute une pression inutile tous les deux, à envisager des circonstances qui ne se feront probablement pas. Il faudrait qu’ils se calment et qu’ils mettent leurs cœurs à plat pour ne pas sombrer dans un état de stress intense. « Je t’apprécie énormément aussi Theo. Beaucoup même. » N’importe qui comprendrait que tous les signaux sont présents, qu’il n’y a pas à tergiverser pendant quinze ans. Seulement, ils ne sont pas n’importe qui, peut-être trop brisés par la vie pour avoir un regard objectif vis-à-vis des sentiments qui les animent. Les deux hommes peinent à se parler, peine à s’avouer ce qu’ils ressentent l’un pour l’autre. Theodore lui n’est pas dans cette optique là, trop ancré sur des souvenirs douloureux et trop aux prises avec les terreurs qu’il a d’être refusé, de ne pas être accepté, à nouveau, toujours et encore.


Ils finissent donc par trinquer, par se regarder droit dans les yeux, avec ce regard presque langoureux qui lie les cœurs et les âmes ensemble. Ils sont mignons à les regarder d’un point de vue extérieur, comme s’ils savaient mais qu’ils n’osaient pas, qu’ils avaient une peur intrinsèque qui ne leur permettait pas d’extérioriser les émotions qui bouillonnent au plus profond de leurs êtres. « À mes dix-neuf ans et à toi, le meilleur hôte de tous les temps ! » Là il va peut-être un peu trop loin, mais peut-être que sa subjectivité ne lui permet pas d’être en dehors des conventions qu’ils s’imposent. Clemens est un trop plein de bonnes ondes, toujours à être doux et délicat avec les autres, à prêter une attention particulière aux autres. Ils boivent alors chacun une gorgée de leur verre de vin, dégustant doucement les goûts particuliers de la robe et des notes savamment fruitées qui se soulèvent sur le palet. Le plus jeune des deux tousse doucement, et un simple sourire se loge sur les lèvres de l’aîné, qui trouve cela tellement attachant. « C’est vraiment délicieux. Je n’ai jamais réellement bu de l’alcool à part des bières du coup je suis content de découvrir de nouvelles choses en ta compagnie, merci. » Toujours ces petits mots gentils, toujours ces mêmes attentions délicates qui aident à aller mieux, qui mettent du baume au cœur. Theodore est vraiment touché de ses petites choses qui font qu’il apprécie de plus en plus la présence de l’autre, à chaque fois qu’ils se côtoient.


Clemens attrape à nouveau la main de l’autre, et boit à nouveau une gorgée, désireux peut-être de se familiariser avec ces nouvelles arômes qu’il découvre enfin. Après tout, la jeunesse est là pour la découverte, pour apprendre afin de se forger lors d’une vie lorsqu’ils seront plus matures. Theodore noue ses doigts avec ceux de l’autre, dans une étreinte presque amoureuse, et regarde l’autre tendrement, avec ces yeux qui débordent de sentiments. « Je suis content que ça te plaise, dit-il doucement tout en lui souriant alors qu’il boit à son tour dans son verre une gorgée de cette boisson carmin. A vrai dire, je suis même heureux de t’inviter chez moi, j’avais envie que l’on passe du temps ensemble, rien que tous les deux, sans personne autour de nous. » Il va peut-être un peu trop loin, il est peut-être trop dans l’affect et le laisse voir trop facilement, mais de toute manière, il n’a pas à cacher cela, il y a trop de secrets, en ajouter un de plus n’est pas une bonne chose. Leurs doigts toujours noués se caressent, et il rêve de faire de même sur sa joue, de venir clore leurs lèvres les unes avec les autres. « J’attendais ça avec hâte, ose-t-il finalement formuler à voix basse tout en laissant son regard vagabonder vers le bas, sans le fixer. » Non, il n’a pas envie que ses sentiments soient trop perceptibles, pas encore, il ne se sent pas prêt, mais il ne s’est jamais senti prêt pour quoi que ce soit. A part peut-être pour ses opérations, mais c’était différent, et ça il ne peut pas l’aborder avec lui.
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