i'd rather be at coachella. (cinna #2)

Et c'est partit ! Le coffre fermé, je place le matelas gonflable sur le siège arrière. Une fois [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], il fera un lit parfait pour que je puisse me reposer. J'ai réussi à trouver une location pour le week end et ça m'arrange. Je n'ai pas encore les moyens de me payer une voiture et je me voyais mal laisser mon matériel photo dans une tente. Du coup, tout est impeccable. La route est longue mais avec la musique, ça va vite. Je suis bien. Surtout contente de quitter Los Angeles pour quelques jours. L'avantage d'y être retournée et bien c'est que je ne suis pas bien loin du festival. C'est vrai que c'est un plus et ça me fait des frais en moins. J'avais prévu d'y aller, de toute façon vu la vitesse à laquelle partent les places, il vaut mieux prévoir à l'avance. Les bouchons arrivent, c'est que je ne suis pas bien loin. Mais ce n'est pas grave, je suis bien trop heureuse pour laisser mon sourire s'effacer à cause de ça. J'allume une clope et ouvre ma fenêtre. Malgré la poussière présente, je tiens bon. Tant pis, de toute façon tout le monde sera dans le même état. Je passe enfin l'entrée et suis la file de bagnoles pour regarder le parking et l'endroit où les gens installent leurs tentes. Au moins je n'aurai pas ça à faire. Après encore un bon moment à attendre, je me gare enfin. Le frein à main engagé, je pousse un soupir de soulagement. Enfin j'y suis. J'ai dans l'idée de faire un tour avant que les concerts ne commencent mais pour le moment, je m'occupe du matelas. Je place la prise sur l'allume cigare et laisse la magie s'opérer. Pendant ce temps, je place des torchons aux fenêtres pour ne pas qu'on voit l'intérieur. Je n'ai pas envie qu'on me mate pendant que je dors. Ca c'est fait ! J'ouvre le coffre, sors mes habits de rechange et entre dans la voiture pour faire de mon mieux en me contorsionnant. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], je ressors de la voiture, débranche la prise vu que le matelas est prêt, pose vite fait le drap dessus pour ne rien avoir à faire lorsque je rentrerai. Je ne pense pas que je serai en état de toute façon. Et c'est parti. Je ferme le tout, glisse la clé dans mon sac avec mon téléphone et place mon appareil photo autour de mon cou. Je me balade, prends quelques clichés, ne fais pas forcément attention aux gens qui m'entourent. Jusqu'à ce que je me cogne le dos contre quelqu'un. " Oups pard... Cinna ? " Et bien décidément...

J'adore Coachella. C'est de loin ma période préférée de l'année. Loin devant Noël, Thanksgiving et toutes ces autres pseudo-fêtes stupides. Non je ne suis pas cynique, juste réaliste. Fêter la naissance d'un morveux dont on est même pas sur de la naissance, ou fêter la façon dont les colons ont massacré les indiens, j'ai toujours trouvé ça limite. Et puis en plus prendre ces prétextes pour se couvrir les uns les autres de cadeaux, alors non merci quoi. Ces fêtes là on fait tous semblant d'être heureux, à notre place, on se montre confiants et pleins d'espoir, ce genre de conneries. On met un masque sur nos problèmes pour paraître plus parfait que les autres membres de la famille. Ok, là ça fait très cynique, j'avoue. Mais je suis comme ça, j'aime pouvoir être triste quand je le suis, me sentir comme une merde quand je suis déprimée, me sentir trop grosse ou pas assez douée, parce que c'est la vie. J'aime être moi-même. Et ce festival c'est justement ça: être soi-même. Pas de chichis, on vient comme on est, pour partager tous ensemble. C'est une véritable communauté et j'adore ça. C'est de la liberté pure et ça fait quand même du bien, même quand on est déjà très libérée.

Avec Elyon on a déjà tout mis en place pour la nuit, il n'y a plus qu'à s'amuser et profiter du festival. Elle est déjà partie voir un groupe qu'elle adore - et que je ne fais que tolérer. J'ai pris pour prétexte que j'avais envie de boire un verre pour la laisser y aller seule. On se retrouvera après, ou plus tard, peu importe. C'est aussi ça que j'aime chez elle, elle est pas prise de tête. On peut faire nos vies tranquillement sans forcément devoir rester collées l'une à l'autre en permanence. Liberté. Je vais donc à un des bars et je commande une bière. Il est encore relativement tôt, et je risque de finir sous la table ce soir, mais je m'en fous. Et puis de toute façon mon seuil de tolérance à l'alcool crève le plafond, alors j'ai de la marge. Je tape la discute à quelques personnes avant de m'éloigner. J'ai envie de voir qui joue. Je bois une gorgée de mon verre quand soudain on me bouscule. Evidemment je ne rate pas l'occasion de faire tomber de la bière sur ma [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Heureusement le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ne devrait pas être trop touché, ma peau prends tout, et ça sèchera vite. Je me retourne et je tombe sur Effy, qui n'arrive visiblement pas à cacher sa surprise. "Effy ! Deux fois en une semaine, allez avoue, tu me traques !" je lance en rigolant. J'irais presque jusqu'à l'enlacer en guise de salut, mais je suis trempée. "Je crois bien que tu me dois une bière..." dis-je alors, en esquissant un petit sourire.

Je ne sais pas si je dois trouver ça drôle que la personne que je percute soit Cinna. Sur toutes les personnes présentes à Coachella voir en Californie, il fallait que ça soit elle. Sympa le destin quand même. Je ne vais pas m'en plaindre. Malheureusement son verre se retrouve à tremper sa robe que je ne manque pas de regarder de haut en bas. Elle est définitivement toujours aussi bien foutue. Bon j'en avais bien eu l'impression lorsqu'on s'est vues dans le bar où elle travaille mais elle était bien plus couverte que ça. Cette vision est bien plus plaisante. " Effy ! Deux fois en une semaine, allez avoue, tu me traques ! " Je rigole et me passe la main dans les cheveux à la fois gênée et amusée par la situation. " Mince, je suis démasquée. " Evidemment que je ne la traque pas mais bon, faut dire que ça s'y prête. Mon point de chute a été son corps. Quand même, c'est spécial. " Je crois bien que tu me dois une bière... " Je lève les mains en signe de rédemption. " Okay okay ! " Je me rapproche d'elle et hésite quelques secondes avant de finalement lui prendre la main. " Allez suis moi, je sais où sont les meilleures du festival. " Je serre mes doigts sur les siens, pour ne pas la perdre en cours de chemin ou bien juste parce que j'ai besoin de sentir sa peau sous la mienne. Au choix mais je n'ai pas franchement envie d'y réfléchir pour le moment. Je parcours le désert en sachant où je vais, en évitant de bousculer toute autre personne. On va éviter de payer des bières à la moitié des festivaliers. Puis bon, ce ne serait pas aussi agréable que de le faire pour elle. On arrive enfin face au vendeur que je visais et je me stoppe pour me mettre dans la file d'attente, heureusement, pas très longue. " T'es venue seule ? " Je ne sais pas pourquoi ça m'intéresse, mais ça m'intéresse. Surtout savoir si je peux passer un peu de temps avec elle. Ca c'est important. Notre tour arrive. " Deux bières s'il vous plait. " Oui, deux, je compte bien l'accompagner. Je sors de ma poche mes billets, me rendant compte que ma main était toujours dans la sienne. Je la lâche dans un petit sourire et paye le vendeur avant de récupérer nos deux boissons.

Je suis contente de la croiser ici. Même si cette rencontre inopportune inclue un accident qui a trempé ma robe de bière. D'un autre côté ça me donne un prétexte pour passer plus de temps avec Effy. D'ailleurs à peine lui ai-je dit qu'elle me devait une bière qu'elle m'entraînait vers "les meilleures du festival". Elle m'attrape la main et j'ai l'impression que mon cœur s'arrête, juste le temps d'une seconde. Mais assez pour que je le sente bien, dans ma poitrine. Je serre mes doigts aux siens et je me laisse porter à travers les festivaliers. Je ne fais plus attention à rien d'autre qu'à sa main dans la mienne, à nos peaux qui se touchent. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive. Ou plutôt si je le sais, mais j'essaie de l'occulter. Je ne veux pas penser à ce genre de choses, je ne devrais pas. Pourtant je ne peux pas m'en empêcher et ça m'influence, beaucoup trop. "Non, personne." C'est sorti tout seul. J'aurais du lui dire que j'étais venue accompagnée, avec ma copine. Pourquoi je lui ai pas dit ? Je sais pourquoi mais je ne devrais pas. Alors je suis le mouvement, faut que j'arrête de psychoter c'est pas mon genre ça. Je suis pas du genre à m'inquiéter de tout et de rien, je profite de la vie et puis c'est tout. Mais Effy a... cet effet sur moi... irrépressible, irrémédiable... Et puis sa main quitte la mienne et j'ai l'impression de reprendre mes esprits, brutalement. Je n'aime pas ça. "Merci." Je réponds simplement quand elle me donne une bière. Je souris avant d'en prendre une gorgée. "Mmh, les meilleures du festival t'avais raison !" Je lance avec un petit sourire. On s'écarte de la file d'attente et on fait quelques pas. "Alors et toi ? Tu es venue avec quelqu'un ?"

La question est sortie toute seule. Mais la dernière fois qu'on s'est vues, elle m'a dit être en couple. Alors c'est un peu légitime que je pose la question non ? Enfin je sais pas trop. Mais ça m'intéresse. Parce que si elle doit partir retrouver quelqu'un, autant que je le sache tout de suite avant de m'imaginer des choses. Ou de lui proposer d'aller voir tel ou tel artiste. Ce serait déplacé non ? Ouais ça le serait. "Non, personne." Au fond, je ne m'attendais pas à cette réponse. Mais je souris quand même. Je récupère nos boissons et lui tends la sienne. Ces bières sont quand même excellentes. Visiblement elles sont bios d'après l'écriteau. Je ne sais jamais si on peut se fier à ce genre de choses mais en tout cas le goût n'est pas le même que celles en canettes qu'on trouve au supermarché. C'est agréable, c'est plus frais. "Mmh, les meilleures du festival t'avais raison !" Je souris contente qu'elle approuve mon choix. Je prends une autre gorgée en remarquant cette légère pellicule de mousse qui a pris place au dessus de sa lèvre. Je sors de ma contemplation lorsqu'elle me retourne la question et qu'on commence à marcher. "Alors et toi ? Tu es venue avec quelqu'un ?" Je secoue la tête et m'arrête. " Et non, personne. J'ai une voiture et voilà. Enfin j'ai mon fidèle compagnon, mon appareil photo mais c'est tout. " Cette légère traînée blanche m'attire et je ne résiste pas à lever ma main et l'approcher doucement de son visage. J'y vais en deux fois pour ne pas l'effrayer et une fois que je suis certaine de ne pas lui faire peur, j'efface la trace de mon pouce. " T'avais un peu de mousse et la moustache ça ne te va pas vraiment. " Je rigole et porte mon doigt à mes lèvres pour récupérer ce que je viens de lui enlever. " Faut pas gâcher. " Ouais, on va dire que c'est la seule raison à ce geste irrépréhensible.

Oui je lui ai menti et j'avoue ne pas trop savoir pourquoi. Enfin si, je sais pourquoi. Parce que j'ai envie de passer le plus de temps possible avec elle mais je ne devrais pas. Franchement il faut que j'arrête de me poser mille questions, ce n'est pas mon genre ça. Je suis le genre de personne qui vit sa vie au jour le jour et qui profite du moment présent. Je suis censée me foutre de tout le reste et simplement me laisser porter mais... Effy me met dans tous mes états, ce que je déteste autant que j'adore. "A tous les coups tu va éclipser tous les photographes officiels de Coachella !" J'esquisse un petit sourire avant de boire une nouvelle gorgée de ma bière. Et puis Effy s'arrête. Je vois sa main s'approcher de mon visage doucement. Je n'ai pas peu, pas le moins du monde, mais je me demande ce qu'il y a. Et puis son pouce passe au dessus de ma lèvre. Putain sentir son contact, même aussi minime... Oui ça me met quand même dans tous mes états. Et puis elle porte son pouce à ses lèvres. Putain c'est con, c'est anodin même, mais bon sang que c'est sexy. "Non faut pas gâcher..." je répète doucement. Je m'écarte avec un petit sourire avant de me retourner vers elle et de boire une nouvelle gorgée de bière, un air de défi sur le visage. "Mmh, je crois que j'en ai encore non ?" Je hausse un sourcil de façon suggestive, et je me mord la lèvre intérieure, rien de plus équivoque. Je m'aventure sur une piste dangereuse et honnêtement je me fiche des conséquences. Je verrais ça plus tard. L'alcool ou l'adrénaline ou autre chose qui parle ? Peut-être. Mais ce n'est pas tout à fait le moment d'y réfléchir. Je m'approche d'Effy, je rapproche nos visages petit à petit, jusqu'à ce que je puisse sentir son souffle sur ma peau. "Il paraît que la bière a meilleur goût sur les lèvres. Tu veux vérifier la théorie ?" J'ai l'impression de faire n'importe quoi, mais tant pis ou tant mieux, je ne sais pas. Je profite du moment et je me laisse porter par mes pulsions le reste on verra plus tard.

" A tous les coups tu va éclipser tous les photographes officiels de Coachella ! " Flatteuse comme toujours, je lui souris et hoche la tête en signe de merci. Je suis attirée par autre chose. La mousse qui a pris place sur ses lèvres. C'est fou comme ce simple détail peut me plaire. " Non faut pas gâcher... " Non c'est certain. Elle reprend mes mots mais sortis de ses lèvres ça prend tout de suite une autre signification. Son regard change, cette lueur qui prend place m'amuse. Oh ça oui, ça m'amuse. Son verre s'approche à nouveau de ses lèvres et je suis le mouvement qui me paraît être d'une lenteur infinie. Comme si le temps s'était arrêté ou jouait avec moi. "Mmh, je crois que j'en ai encore non ?" En effet, elle en a encore... Je hoche la tête sans pour autant quitter des yeux cette petite pellicule blanche au dessus de ses lèvres. Elle s'approche de moi. Rapidement, assez vite. Ou alors encore une fois c'est ce foutu temps qui joue avec moi. Je dois loucher pour voir ses lèvres à présent alors je relève les yeux et les plante dans les siens, retenant ma respiration. " Il paraît que la bière a meilleur goût sur les lèvres. Tu veux vérifier la théorie ? " Okay elle est vraiment joueuse, ça se confirme, c'est certain. De ma main libre je lui attrape la nuque, lentement pour le coup. Pour en profiter, pour sentir chaque centimètre carré de sa peau sous ma main. " Ca me plairait bien oui. " Je m'approche, réduis à néant cette distance entre nous et lèche doucement ses lèvres, me foutant totalement de la bière maintenant. Avant de l'embrasser. Curieusement, innocemment, jusqu'à ce que le baiser prenne plus d'ampleur. J'avais oublié cette sensation mais je la retrouve bien vite. Et je finis par me détacher d'elle simplement lorsque je suis à cours d'oxygène. " T'as encore des artistes à voir ou c'est fini pour ce soir ? " Parce que clairement coachella... ça ne m'intéresse plus du tout là maintenant.

Je voudrais me préoccuper du festival, ou de Elyon. Ouais je devrais penser à ma copine, à la fille avec qui je suis officiellement en couple, mais non. Tout ce que je vois c'est Effy. Elle occupe toutes mes pensées. Je voudrais pouvoir blâmer l'alcool, mais c'est pas une simple gorgée de bière qui peut me mettre la tête à l'envers. Par contre, le regard qu'Effy porte sur moi... et le goût de ses lèvres sur les miennes... Oui, ça me tourne la tête, ça me fait tout oublier et je n'ai plus qu'une envie c'est de sentir ses mains sur mon corps, et de parcourir le sien de mes lèvres. "Je crois que j'ai d'autres plans pour la soirée..." je marmonne alors que ses lèvres viennent de quitter les miennes. Je veux les sentir à nouveau, je ne pense qu'à ça. "Des plans plus intéressants..." J'esquisse un petit sourire avant de replonger. Je ne peux pas lui résister, et je n'aime pas ça. Mais pour ce soir, je m'en fous. Ce soir j'oublie tout et je me laisse aller. De toute façon ce n'est pas vraiment de penser aux conséquences, je devrais pourtant, mais tant pis. Je laisse mes lèvres dériver le long de sa mâchoire, j'y dépose une série de baisers avant d'arriver à son oreille. "Une idée d'où on pourrait aller ?" je murmure, sentant une décharge électrique se répandre dans tout mon corps à l'idée d'être si proche d'elle, mais surtout à l'idée que je le serais plus encore dans peu de temps...

Mes lèvres retrouvent les siennes, se collent aux siennes, agrippent les siennes. Comme un aimant, je ne peux pas m’en détacher même avec toute la volonté du monde. Je lui demande si elle a une idée pour la suite des événements, si elle a quelque chose de prévu. Autre qu’aller regarder des artistes sur scène parce que présentement, ça ne m’intéresse plus des masses. ” Je crois que j'ai d'autres plans pour la soirée… “ Quelques mots soufflés au moment où je la laisse enfin respirer, où je m’autorise à me dégager d’elle. Mais juste un peu. Pas longtemps. Parce que de toute façon, je sens qu’elle aussi à d’autres choses en tête. Des idées qui se raccrochent aux miennes. ” Des plans plus intéressants… “ Visiblement oui. Bien plus intéressants lorsque je sens ses lèvres parcourir ma mâchoire pour venir se poser juste à côté de mon oreille. La ou j’entends sa voix au plus près, là où je l’entends respirer et murmurer quelques mots qui me font frémir. ” Une idée d'où on pourrait aller ? “ Je hoche la tête et m’empare de sa main avant de l’attirer à ma suite. Je ne sais pas combien de temps on met à arriver jusqu’au parking mais j’ai l’impression que le trajet s'apparente à une éternité. Au moins. Je sors de ma poche les clés, ouvre la portière arrière pour lui laisser tout le loisir de voir ce qu’il s’y trouve. Un matelas gonflable, suffisamment grand pour nous y accueillir toutes les deux. ” Tu grimpes ? “ Et vite parce que le temps devient mon ennemi. Notre ennemi. Je la pousse doucement à l’intérieur de l’habitable et la suis avant de refermer la portière. Je balance mes godasses sur le siège avant pour être plus à l’aise avant de la surplomber en faisant attention de ne pas me cogner. ” T’es toujours aussi magnifique tu sais. “ Elle n’a pas changé. Dix ans sont passés, dix ans c’est long et pourtant, en dix ans je n’ai pas perdu mes habitudes avec elle. Mes mains retrouvent la peau de son ventre, mes lèvres goûtent à nouveau aux siennes et nos vêtements s’envolent témoignant de notre empressement commun.