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« Happiness is only real when shared » [Effy]

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« Happiness is only real when shared » [Effy]
Jeu 7 Juin - 20:05
Vous êtes bien sûr le répondeur d’Adam, indisponible pour le moment, merci de laisser un message après le bip sonore et je vous rappèlerais dès que possible.

Le bip retentit et il se contenta de raccrocher en poussant un soupir. Assis sur le lit king size de sa chambre d’hôtel, Henry fixait désespérément le téléphone où gisait le souvenir d’un temps heureux. Avec cet Autre composant sa vie depuis si longtemps. Désormais, il en était là. À fixer ce fond d’écran. À sentir son cœur s’effriter un peu plus. Déjà qu’il était suffisamment entamé, l’absence d’Adam, le fait qu’il l’ignore, aggravait son mal-être. Henry se devait d’être fort. Mais c’était difficile. Il fallait faire bonne figure. Il fallait être fort pour Ophélie. Elle avait terriblement besoin de lui. Cependant, c’était compliqué. Il ne pouvait la voir comme il le voulait. Il y avait ses parents au milieu. Et l’inévitable rencontre semblait être si proche... Il savait qu’il devrait les revoir. Et s’il en avait pas très envie, il le faisait pour sa petite sœur, pour Claire. Le besoin de faire quelque chose de bien résidait au fond de lui. Il pouvait y avoir encore de l’espoir. Un peu de bonheur se trouvant quelque part. Henry y croyait. Parce que dans sa vie, il avait été optimiste, qu’à chaque coup dur, il avait su se relever. Mais là, c’était difficile. Son esprit menaçait d’exploser. Il avait besoin de ne pas être seul. Il avait besoin qu’on le rassure. Il avait besoin d’Adam mais ce dernier l’ignorait délibérément, ne comprenant pas ce choix de vie, cette volonté de suivre cette famille l’ayant rejetée. Henry, lui, le comprenait. La peine l’empêchait de ressentir de la colère ou de l’envie de cesser de l’appeler. De couper les ponts. Non pour l’instant, il croyait encore en cet Autre. Mais pour combien de temps ? L’enterrement de Claire n’allait pas tarder. Et avec cela, Henry y enterrait bon nombre de sentiments. Du moins l’espérait-il.

Le besoin de voir Effy, se fit plus présent aujourd’hui. Il n’avait rien de prévu. Ophélie n’était pas disponible et il avait besoin de sortir de cette chambre d’hôtel, il avait besoin de ne pas avoir cette crainte en lui de rencontrer ses parents. Cette entrevue le terrifiait suffisamment pour se sentir pris au piège. Du haut de ses trente six ans, il n’en demeurait pas moins cet homme ayant tellement peur de revivre ce traumatisme d’enfant, celui d’avoir été mis au dehors pour sa différence, pour sa faculté à aimer ce même sexe. Depuis quand rejetait-on l’amour ? Il avait vécu cela et les stigmates résidaient. Aussi, avait-il besoin de voir son amie. Sa présence lui ferait d’un bien. Parce qu’elle était un peu comme son double. Parce qu’elle le comprenait si bien. Parce qu’elle possédait les mêmes cicatrices dans son âme et dans son cœur. Ils se donnèrent donc rendez-vous, non loin de sa chambre d’hôtel, choisissant un parc public comme lieu de neutralité. La nature avait toujours fait partie de leur amitié. Elle les avait unis. Par le fait de la photographier dans sa beauté la plus pure. Les débuts furent timides mais ils se découvrirent des tas de points communs, des chemins de vie similaires. Et surtout, ils se complétaient. Effy connaissait Adam. Elle savait tout. Et la voir lui faisait du bien. Déjà quand il la vit au loin, il se sentait un peu mieux, allant esquisser un sourire. Heureusement qu’il n’était pas seul ici. Ophélie. Ella. Et maintenant Effy. Ça lui permettait de ne pas s’effondrer, d’ignorer qu’Adam ne lui répondait pas, laissant le téléphone sonner dans le vide. « C’est si bon de te revoir... » Souffla-t-il en la serrant dans ses bras. Heureux de ces retrouvailles. Heureux de revoir cette compagne de route, de métier, cette amie si chère à son cœur.
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« Happiness is only real when shared » [Effy]
Lun 23 Juil - 17:41
J'ai pas hésité une seule seconde. Il a besoin de me voir alors j'y vais. C'est aussi simple que ça. Henry c'est la rencontre qui s'est fait juste comme ça. Parce qu'on avait des points communs et pas forcément les meilleurs. Bien sur notre passion commune pour la photographie c'est quelque chose de positif. En plus on a plus ou moins la même vision de l'esthétique et j'adore ses clichés. Mais il n'y a pas que ça. non, il y a autre chose qui s'apparente plus à une blessure interne, quelque chose qu'on ne souhaite à personne de ressentir. Parce que c'est le genre de choses qui peut détruire quelqu'un. Même si dans certains cas ça nous rend plus fort. Mais bon, ce n'est jamais agréable de se faire rejeter par sa famille à cause de son orientation sexuelle. Il a connu ça, j'ai connu ça aussi. Il y a à la fois cette impression de ne pas être compris, de se sentir différent et d'avoir l'impression de faire quelque chose de mal. Et puis après cette phase, on s'assume, ça nous fait grandir. Mais je sais que parfois ça se passe très mal et certains sont poussés dans des situations extrêmes. Heureusement pour nous deux, on est là aujourd'hui, vivants et en bonne santé. C'est le principal. Même si je sais que ça va pas fort du côté d'Henry. En même temps il est revenu à Los Angeles pour sa soeur et l'aider avec le décès de la petite dernière de la fratrie. C'est pas amusant, pas du tout. Et dans ce genre de moments une famille est censée se serrer les coudes. Forcément dans la sienne, ce ne fut pas le cas. De ce qu'il m'en dit ça ne m'étonne pas des masses. Heureusement qu'avec Ophélie ils peuvent se soutenir. C'est toujours ça de pris.

Je me dirige vers le parc, là où je sais que je le trouverai. Assis sur un banc, qui se lève quand il me voit approcher. " C’est si bon de te revoir... " Je profite de son étreinte, je le serre contre moi pendant de longues secondes avant de me résoudre à le lâcher. Henry c'est un peu comme le grand frère que j'ai jamais eu finalement. J'ai mes soeurs bien sur et mon petit frère mais c'est différent. C'est pas le même soutien. " Moi aussi si tu savais. " Vivre avec Leo c'est compliqué même si c'est moi qui me suis imposée. Je tiens toujours à découvrir cette vérité qu'elle me cache et je sais que j'y arriverai. Mais je ne suis pas de nature patiente. Je m'installe sur le banc et l'invite à faire de même. " Bon alors comment tu vas ? " Cette question si innocente où on répond simplement "oui ça va" et on passe à autre chose. Mais là ce n'est pas le cas. La question est sérieuse, je veux et j'attends la vérité. Mais avec lui je n'ai pas de trop de soucis à me faire.

♥♥♥:
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Ven 17 Aoû - 22:34
Son cœur était fait de cendres, ouvert et laissant apparaître un gouffre béant. Il se sentait perdu, et terriblement vulnérable. Loin d’Adam, loin de sa présence qui se voulait rassurante à ses yeux, il avait l’impression d’être perdu, de s’écrouler. Son monde sombrait inexorablement et dans cette chute vertigineuse, Henry ne cessait de contempler le néant, cherchant le fond et oubliant de regarder vers le haut. Là où la lumière l’accueillait et lui montrait qu’il pouvait encore croire à la bonté de la vie, là où il aurait pu comprendre que le temps serait sa bouée de sauvetage, Henry lui, ne voyait que l’obscurité. Et cette douleur qui le taraudait tant. Elle en devenait irrationnelle. Il avait besoin de respirer pour cesser d’étouffer face à l’emprise que cette venue lui provoquait. L’emprise de la mort, l’emprise familiale, l’emprise de devoir assumer la culpabilité qui le rongeait un peu trop. Il essayait de se convaincre que ça irait mieux ensuite. Mais il n’y arrivait pas, il était seul et il avait terriblement besoin de parler à quelqu’un. Effy lui avait paru être la bouffée d’oxygène. Les évènements s’étaient déroulés de façon à ce qu’elle se trouvait déjà sur Los Angeles. Lorsqu’il lui avait annoncé sa venue avant de prendre l’avion, il avait entendu sa voix enjouée lui promettre des retrouvailles tendres alors qu’il avait le cœur serré, l’appréhension à l’idée de revoir ses sœurs mais aussi ses parents. Et ces derniers le terrifiaient tellement. Il avait peur. Il avait froid loin d’Adam. Il était démuni. Et la chute avait été encore plus terrible. A Effy, il ne lui avait annoncé que cette mauvaise nouvelle : Claire s’en était allée durant son vol. Et désormais, il était perdu, malheureux comme la pierre, pris dans l’engrenage d’une souffrance telle, qu’il avait émis le besoin de revoir sa meilleure amie. Ça lui ferait du bien, ça lui permettrait d’avoir les idées plus claires, de se sentir un peu plus fort. Même si en soi, les pleurs d’un homme n’étaient pas un signe de faiblesse.

Quand il la vit, il s’empressa de la serrer dans ses bras, d’éprouver la chaleur réconfortante de cette personne qu’il avait connu et aimé. Il l’avait toujours considéré comme un membre de sa famille. Elle connaissait Adam, et fait rare, il l’appréciait énormément. Elle était leur amie à tous deux. Et la voir lui faisait du bien. Et la serre fort, lui rabibochait le cœur et l’âme. Et la sentir si vivante lui rappelait que le monde ne s’arrêtait malheureusement pas de tourner. Il fallait vivre pour ceux qui demeuraient contents de le voir. Il eut un maigre sourire et puis vint la question tant redoutée. Comment il allait… Assis sur ce banc, à ses côtés, alors qu’ils avaient rompu leur étreinte. « Mal est un euphémisme comparé à ce que je peux ressentir… » Murmura-t-il en fixant l’herbe se trouvant devant eux. « L’arrivée aura été brutale…. Je n’ai pas eu le temps de lui dire au revoir. » Il se tut, ravalant cette boule qui se formait au fond de sa gorge. « Enfin… Il faut s’accrocher n’est-ce pas ? » Il releva un regard triste vers Effy et finit par ajouter. « Mais entre le fait de revoir mes parents à l’enterrement de ma petite sœur, son décès brutal et Adam qui ne me pardonne d’avoir choisi mes sœurs en lieu et place de sa petite personne… Je ne sais même pas comment je fais pour être aussi calme… » Lui-même s’en étonnait, pris dans les tourments de ces chagrins multiples qu’il éprouvait. « Je te remercie d’être venue en tout cas… Même si la distance est là, entre nous, tu restes cette amie si précieuse… Et te voir, me fait du bien.. » Même si la culpabilité lui rappelait qu’il ne la méritait pas. Elle lui rappelait, avec une voix doucereuse, qu’il avait lâchement abandonné ses sœurs. En s’exilant, il les avait condamnés à cet oubli : aujourd’hui, il s’en mordait les doigts.
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Mar 25 Sep - 14:29
Je savais à quoi m’attendre. Je sais ce qu’il s’est passé, pourquoi il est revenu à Los Angeles. Je ne veux pas forcément remuer le couteau dans la plaie mais une simple information ne définit pas l’état de quelqu’un. Je me doute qu’il ne doit pas péter le feu et faire la bringue tous les soirs non plus, je ne suis pas stupide. Si je devais perdre mon frère ou l’une de mes soeurs, je ne sais pas si je m’en remettrai. Je me rapproche de lui sur le banc, au moment où je pose ma foutue question. ” Mal est un euphémisme comparé à ce que je peux ressentir… L’arrivée aura été brutale…. Je n’ai pas eu le temps de lui dire au revoir. “ Définitivement, ce n’était pas la question à poser. Mais je ne lâche pas l’affaire. Je me rapproche encore un peu, jusqu’à ce que mon genou se colle au sien. J’attrape sa main et serre doucement ses doigts. Je n’ai jamais été très à l’aise avec les mots, mais je sais être présente lorsqu’il le faut. ” Enfin… Il faut s’accrocher n’est-ce pas ? Mais entre le fait de revoir mes parents à l’enterrement de ma petite sœur, son décès brutal et Adam qui ne me pardonne d’avoir choisi mes sœurs en lieu et place de sa petite personne… Je ne sais même pas comment je fais pour être aussi calme… “ Je soutiens son regard et dessine un sourire doux et qui se veut chaleureux. C’est un beau bordel tout ça, un bon gros bordel. Mais c’est aussi pour ça qu’on s’est autant rapprochés, accrochés et plus vraiment lâchés. Nos familles ne sont pas un modèle de perfection, bien loin de ça. ” Je te remercie d’être venue en tout cas… Même si la distance est là, entre nous, tu restes cette amie si précieuse… Et te voir, me fait du bien.. “ Sans lâcher ses doigts, je passe mon bras sous le sien et termine de me coller à lui afin de poser ma tête sur son épaule. ” Je serais toujours là pour toi. “ Toujours c’est bien le mot. Je n’en dérogerai pas. Henry c’est Henry. C’est plus qu’un ami. ” Je ne sais pas non plus comment t’arrives à être aussi calme. Je t’admire tu sais ? “ Je laisse échapper un petit rire sans décoller de ma place pour autant. ” Je ne sais pas comment tu fais avec Adam… Évidemment que ta famille passe avant, surtout dans ce genre de moment. Enfin, même si ta famille est… ce qu’elle est. “ Je hausse les épaules, ce n’est pas le moment d’être médisante au sujet des Chateaubriand. Je ne les ai jamais rencontré, juste Henry, mais je ne sais pas si j’ai vraiment envie de connaître ses parents. Ophélie pourquoi pas et Claire… et bien j’en aurai pas l’occasion. C’est bien triste. ” Il compte venir Adam quand même ou pas ? “ Soutenir son copain dans ce genre de moment c’est quand même important. C’est même nécessaire. C’est ce que j’aurai fait. Même si la famille de celui ci est tout sauf accueillante. C’est une question de bon sens.
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« Happiness is only real when shared » [Effy]
Lun 19 Nov - 6:31
Voir Effy faisait du bien. Il parlait sans aucune appréhension du jugement qu’elle porterait à ses propos. Et c’était bénéfique pour Henry. Il avait besoin de ça, surtout dans ce moment où il étouffait, sombrant inexorablement vers un chagrin immense. Avec elle, il pouvait tout expliquer. Sa peine, la perte de Claire et Effy avait, pour lui, des mots bienveillants : cette amitié était précieuse pour le français. Depuis si longtemps qu’ils se connaissaient, ils étaient si semblables à tout point de vue. Aujourd’hui, elle lui devenait essentielle. « Et tu sais, tout autant, combien je t’adore. Je serais toujours là pour toi aussi. » Dit-il avec un petit sourire triste, appréciant sa présence, sa chaleur humaine alors qu’elle restait blottie tout contre lui. Elle l’admirait, chose qui lui paraissait si insensée. À l’heure où il se faisait horreur, de n’avoir pas su être là au chevet de sa sœur, quelqu’un l’admirait et il sentit ses entrailles se tordre un peu plus. Pourtant, il ne craquait pas. Il était là, presque amorphe, spectateur de sa propre déchéance. Il appuya sa tête contre la sienne « Tu dois être l’une des rares alors… » En dehors d’Ophelie. Et Adam.. Adam qui ne lui donnait plus de nouvelles. Forcément, le fait qu’il ne soit pas là fut abordé, et là encore Henry fit preuve de sincérité. Il expliquait pourquoi il n’était pas, comment leur séparation s’était faite. Adam aurait pu comprendre. Adam aurait pu l’accompagner. Mais il ne l’avait pas fait. Et de cette douleur qu’il avait créé par son ultimatum, Henry tressaillit quand Effy le questionna. LA question. Pourquoi son petit-ami n’était pas là « Je … Je ne pense pas qu’il viendra… Il est en colère. » Il avait prononcé ces mots avec la crainte dans la voix et la peur dans le cœur. Henry était terrifié à l’idée de pouvoir perdre l’amour de sa vie. Mais aujourd’hui, tout n’était qu’hésitation et remise en question sur ce besoin d’avoir Adam dans sa vie. « Il… Il ne comprenait pas que je puisse vouloir revoir ma famille, que ma sœur avait besoin de moi… Tu connais sa vie, tu sais ce qu’il pense de tout ça. »
Adam qui ne laissait jamais quiconque l’approcher. Peu connaissaient sa vie, peu savaient ce qu’il avait vécu sous le joug familial. La violence, l’humiliation. En quittant ces derniers, son petit-ami avait renié le mot « famille » à tout jamais. Non il ne laisserait plus quelqu’un d’autre l’approcher aussi facilement, oui il érigerait une immense muraille autour de lui afin d’être inaccessible. Ce serait aussi simple que ça.
Sauf que ses propres règles, il les avait appliquées à Henry également. Et en soi, ce n’était pas juste. Il ne méritait rien de tout ça. Il avait juste besoin que quelqu’un puisse le comprendre et le soutenir. Heureusement qu’Effy était là. Elle lui permettait de ne pas virer fou, de trouver une force qui le permettait de se soutenir lui-même ainsi que sa sœur Ophélie. « Tu.. Tu le connais, il fait sa tête de mule. » Il avait un sourire d’excuse en disant cela. Parce que dans le fond, il savait qu’Adam ne méritait aucune excuse. Mais il n’arrivait pas à se l’admettre. « Enfin bon… »

« Assez parlé de moi. » Finit-il par dire d’une voix chargée d’excuse, souriant difficilement à sa meilleure amie. « Comment vas-tu toi ? Tout se passe bien ici ? » Dieu sait qu’Effy avait eu ses propres problèmes également.




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Mer 6 Fév - 1:40
" Et tu sais, tout autant, combien je t’adore. Je serais toujours là pour toi aussi. " Y'a un truc étrange avec Henry. Sur le papier je sais qu'on est fait pour s'entendre, nos parcours de vie étant similaires. Mais à côté l'un de l'autre, c'est étrange. Il fait classe, propre sur lui, une certaine assurance avec une fragilité qu'on devine quand on le regarde de plus près. Puis un sourire à la fois franc teinté d'une tristesse à peine voilée. On sent qu'il a vécu, qu'il a une vie, un passé, un présent et un futur qui l'attend. Moi... bah j'suis la pâle copie de ma soeur en fait. La nana qui s'habille très certainement dans le noir parce qu'elle n'apporte aucun soin à sa tenue, qu'elle se fout de si ses cheveux sont bien peignés ou non ou si elle a son eye-liner qui coule vu qu'elle n'en met pas. Ca fait un peu bizarre mais moi ça m'plait. Rentrer dans des cases, des codes, ça n'a jamais été mon objectif de vie. Sinon j'aurai tranquillement suivi la voie imposée par papa. Collée à lui, ma tête sur son épaule, je sens la sienne venir terminer cet empilage. " Tu dois être l’une des rares alors… " Je sers mon emprise un peu plus fort sur son bras pour lui indiquer que peu importe, je serai toujours là, même si je fais partie de ces rares. " Je … Je ne pense pas qu’il viendra… Il est en colère. " J'avoue que Adam, je ne le comprends pas. " Il… Il ne comprenait pas que je puisse vouloir revoir ma famille, que ma sœur avait besoin de moi… Tu connais sa vie, tu sais ce qu’il pense de tout ça. " En effet il m'en avait parlé mais ça n'excuse pas tout. T'es censé être là pour la personne que t'aimes. Et si même moi je le sais alors que je suis allergique et réfractaire à toute forme de relation amoureuse, c'est que c'est quelque chose d'assez évident. " Mouais... " J'suis pas très douée pour réconforter les gens, surtout quand ça semble être une cause perdue comme là. Henry il a bien fait. Il a bien fait de revenir pour sa petite soeur. Et Adam s'il ne le comprend pas et bien tant pis. J'vois pas comment ça pourrait en être autrement. " Tu.. Tu le connais, il fait sa tête de mule. " Je hoche la tête doucement, celle ci toujours enfouie dans son cou. Bien à l'abri de tout. " Enfin bon… " Il semble être résigné sur le sujet, je ne peux rien dire d'autre de toute façon. Il sait qu'il a pris la bonne décision même si j'pense qu'il se voile un peu la face sur Adam. Mais c'est sa vie, sa relation. Pas la mienne. Je suis là pour lui, pas pour juger ses choix. Je le soutiens, c'est la meilleure chose que je puisse faire. " Assez parlé de moi. Comment vas-tu toi ? Tout se passe bien ici ? " Ah ouais. J'étais pas prête pour un revirement de situation aussi brusque et rapide. Je laisse échapper un rire tout en me redressant. Sans pour autant me détacher de son bras que je garde prisonnier. " Ma famille me gonfle, mon ex a refait surface, j'ai couché avec elle bien sur alors qu'elle est en couple, je trouve pas forcément de job stable, un mec avec qui je discutais sur le net depuis 10 piges se révèle être une nana et je vis chez mon double maléfique. " Bon c'est tout mélangé, c'est le bordel mais de toute façon, c'est un peu ma vie actuellement. " On dit toujours qu'il faut pas penser au passé, qu'il ne faut pas avoir envie de revenir en arrière mais pitié, pour une journée j'aimerai être ailleurs. A New York ou quelque part où je n'avais pas de problèmes, où tout semblait être si simple, sans prise de tête. " Ou même pour quelques heures.
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« Happiness is only real when shared » [Effy]
Mar 26 Fév - 17:42
Elle était essentielle à ses yeux depuis bien longtemps et ça n’était pas prêt de changer. Avec Effy, il y avait cette complicité, cette simplicité qui faisait du bien. Ils s’entendaient comme larrons en foire, depuis toujours, et ça faisait du bien. D’avoir quelqu’un à qui parler, quelqu’un qui pouvait le comprendre, qui pouvait supporter le caractère compliqué d’Adam et c’était si bon pour le moral, pour le cœur, pour la santé, pour le bienfait de l’âme, surtout en cette période funeste où tout semblait aller si mal. Mais la tête d’Effy posée sur son épaule lui rappelait combien il était important de savoir compter sur ses amis. Et il se laissait aller à la confidence, évoquant le comportement d’Adam, sa façon de faire si propre à ce qu’il était, mais qui lui faisait si mal. Effy comprenait, ne le jugeait, elle s’armait de conseils qu’Henry entendait, même si… Il croyait bon en la nature de son petit-ami. Il allait revenir, c’était évident.

Du moins l’espérait-il.

Son cœur était un peu plus apaisé et de ce fait, Henry s’empressa bien vite de demander des nouvelles de sa meilleure amie. Ils ne s’étaient pas vus depuis quelque temps et surtout, Henry avait besoin de parler d’autre chose que de lui-même. Timide, il se sentait presque gêné d’être mis sur le devant de la scène. Il avait besoin de temps et ne se sentait pas méritant de cette attention qu’elle lui portait. La culpabilité parlait encore pour lui. Aussi, quand Effy se redressa, Henry tourna son visage pour l’observer et l’écouta, en auditeur attentif et silencieux qu’il était. « Il n’y a pas que chez moi que c’est le chaos, visiblement… » Il afficha un sourire désolé quand elle eut fini de parler. A chacun de ses problèmes, Henry aurait aimé lui apporter toutes les solutions du monde. Mais il y avait des points sur lesquels il n’était pas en mesure de faire que ce soit. « Parfois, il vaut mieux être loin de tout, je trouve qu’on a moins de problèmes. C’était l’une des raisons qui a fait que j’ai toujours aimé être en vadrouille, à droite, à gauche. Tu ne prends pas le temps de d’attarder sur les autres, mais ils te manquent tant… » Et c’était un problème. Néanmoins, il y avait d’autres choses plus sérieuses. « Et ton ex, tu l’as revu depuis ou c’est la zizanie depuis votre dernière entrevue ? » Il poussa un soupir. « Et elle ne t’avait pas dit qu’elle était en couple ? A moins que tu ne ressentes encore quelque chose pour elle ? » Tout était possible. Le cœur était un organe aux fonctionnalités bien étrange parfois. « Et c’est quoi cette histoire de nana qui se fait passer pour un mec ?! Les gens ne sont pas bien du tout… j’espère que tu as vite coupé les ponts. Il y a vraiment des fous sur le net. » Et il était bien placé pour savoir. A vivre de son blog, des réseaux sociaux, Henry recevait, parfois, voir souvent, des demandes farfelues. Il les avait toujours dissimulées à Adam, ce dernier réagissant excessivement à mal. « Tu sais, si tu n’as pas de boulot stable, il faudra qu’on prenne le temps de discuter sur ça. Nos arts combinés ensemble qui sait ? ça pourrait donner quelque chose de bien. » Parce qu’il était prêt à l’aider, alors s’il fallait lui donner un peu d’audience en l’affichant avec lui, sur son réseau, Henry n’hésiterait pas une seconde : ça servait à ça les amis.
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« Happiness is only real when shared » [Effy]
Dim 24 Mar - 1:20
" il n’y a pas que chez moi que c’est le chaos, visiblement… " il a tout compris en fait. c'est ça. ce n'est pas le même genre de chaos mais c'est un chaos quand même. " parfois, il vaut mieux être loin de tout, je trouve qu’on a moins de problèmes. c’était l’une des raisons qui a fait que j’ai toujours aimé être en vadrouille, à droite, à gauche. tu ne prends pas le temps de d’attarder sur les autres, mais ils te manquent tant… " c'est tellement ça. je hoche la tête doucement parce que de toute façon les mots sont de trop. on en a pas besoin. " et ton ex, tu l’as revu depuis ou c’est la zizanie depuis votre dernière entrevue ? et elle ne t’avait pas dit qu’elle était en couple ? à moins que tu ne ressentes encore quelque chose pour elle ? et c’est quoi cette histoire de nana qui se fait passer pour un mec ?! les gens ne sont pas bien du tout… j’espère que tu as vite coupé les ponts. il y a vraiment des fous sur le net. " j'ai vraiment parlé trop vite et je me rends compte que forcément il n'a pas tout compris comme c'est dans ma tête. mais ça n'a rien d'étonnant. c'est le bordel de toute façon. le mot chaos étant utilisé à sa juste valeur. " oh oui en gros elle m'a envoyé chier en me disant que c'était parce que je l'avais laissé tomber à l'époque... genre pour me faire souffrir à mon tour. j'ai pas eu le temps de lui expliquer ce qu'il s'est passé à l'époque mais bon faudra que je le fasse. je sais juste pas comment et quand quoi... " mais c'est dans mes projets. parce que j'aime pas ce qu'il s'est passé là.  " et pour charlie en fait quand on a commencé à parler c'était un mec et elle a fait sa transition quelques temps après mais bon pendant je sais pas... 6 ans elle continuait de me parler comme si c'était un mec quoi. et là on s'est vues et je suis tombée face à une fille. c'était pas cool en fait. " je sais que henry me connait suffisamment pour savoir que ce qui m'a gêné ce n'est pas que c'est une personne transgenre mais plus parce qu'elle m'a menti toutes ces années. que ce soit un mec, une nana je m'en fous. surtout que j'en pinçais pour lui. enfin elle. ça aussi c'est quelque chose qu'il faudra que j'affronte. m'expliquer avec elle. " tu sais, si tu n’as pas de boulot stable, il faudra qu’on prenne le temps de discuter sur ça. nos arts combinés ensemble qui sait ? ça pourrait donner quelque chose de bien. " je me redresse et le regard comme un enfant à qui on propose un bonbon. " mais carrément ! enfin là j'ai un gros dossier qui va me prendre pas mal de mois mais je suis totalement partante ! " voir carrément plus qu'emballée par ça d'ailleurs. puis ça nous permettrait de passer plus de temps ensemble et comme je lui fais confiance, je ne vois que tu positif à tout ça.

chou ♥:
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