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You were so comfy [Gabriel]

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You were so comfy [Gabriel]
Mer 28 Nov - 19:43
Purdy n'en pouvait tellement plus, la journée avait été éreintante. Son corps ? En morceau... il sentait chacun de ses muscles lui tirer et il avait l'impression que ses os allaient lâcher. Les gens pouvaient croire ce qu'ils voulaient vis à vis des cheerleader, c'était un sport terriblement difficile qui demandait énormément d'investissement et d'efforts. Pourtant en soit Art adorait ça, il adorait ce qu'il faisait et ça le rendait heureux au bout du compte. Mais après des journées d'entraînement intensives comme ça il n'avait qu'une envie, l'envie de mourir ! Pas littéralement, hein ? Il aimait trop la vie ce gosse. Mais il avait envie de se laisser tomber dans son lit, de hurler la douleur de son corps et de s'endormir comme une masse durant cent ans. Et c'était bien ce qu'il comptait faire ! Il n'y avait qu'un soucis... son appart n'était vraiment pas la porte à côté. Et ouai, c'était ça le problème de vivre avec peu de revenu ! Si on ne voulait pas finir par s'endetter et dormir dans la rue il ne fallait pas hésiter à aller loin, assez loin pour que le voyage soit si chiant et les gens si pauvres que les loyers se faisaient petits. Donc voilà, il avait ce long trajet en transports à se taper car oui, monsieur n'avait pas le permis et puis même si il l'avait qu'en aurait-il fait ? Il n'avait clairement pas les finances pour se payer une voiture et les motos le terrifiaient.

Du coup il avait prit le métro, écouteurs dans les oreilles, bien décidé à... ne rien faire en fait en attendant la fin de son trajet pour enfin pouvoir espérer un peu de repos et de réconfort. Déjà rien que cette idée était réconfortante ! S'imaginer être à la maison, se laisser couler dans un bain même si sur place il n'en aurait sans doute pas la force, se détendre en ne pensant à rien car fort heureusement demain il n'avait pas d'autre entraînement de prévu... oui c'était agréable, assez pour dessiner un doux et joli sourire sur ses lèvres. Le maintenir éveillé par contre ? Ah ça... c'était une autre paire de manche... et le fait d'avoir mis sa capuche lui donnait encore plus envie de dormir, il avait toujours trouvé que c'était comme avoir un petit coussin autours de la tête en plus de le couper du reste du monde. Même si au final son vrai coussin... c'était chez quelqu'un d'autre qu'il l'avait trouvé... SUR quelqu'un d'autre plutôt ! Purdy étant si fatigué qu'il ne s'était pas vu glissé sur son voisin, sombrant petit à petit dans les abysses alors que sa tête avait trouvé refuge sur son épaule. Il ne fallut que quelques minutes pour qu'il ne sombre dans un sommeil total, respirant tout doucement contre cette présence chaude et rassurante, les mains bien à l'abri et au chaud dans les poches de son sweat.

Et il était bien, il était vraiment bien là ! Dormant comme un ange, bercé par les mouvements de la rame de métro et son esprit rêvant d'un millier de choses plus agréables les unes que les autres. Seulement voilà, il n'était pas chez lui ici, pas encore, il ne pouvait pas totalement s'abandonner au royaume des songes. Du coup il y eut comme une alarme dans sa tête, dans son esprit, lui hurlant qu'il avait bien assez dormit et qu'il devait se réveiller. Ça bien sûr et l'arrêt brutal de la rame à une nouvelle station fut suffisant pour pousser le jeune garçon à ouvrir les yeux. Encore dans le brouillard, la seule chose que Purdy avait capable de noter fut qu'il n'était pas encore à destination, lui restant encore une station avant de devoir se lever. Puis petit à petit il se rendit compte de sa position, se relevant lentement avant d'ouvrir grands les yeux d'un coup, sursautant en se rendant compte qu'il dormait sur un pauvre bougre « Oh... oh mon dieu pardon je suis désolé ! Je voulais pas vous importuné, je suis grave désolé, je me suis endormit ! Je... je vous ai pas bavé, dessus, hein ? » Demandait-il, inquiet en frottant sa bouche pour vérifier si elle était humide et ses joues aussi rouge qu'une cerise tant il était gêné. Bordel, si il avait pu se cacher encore plus dans sa capuche il l'aurait fait...
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You were so comfy [Gabriel]
Jeu 29 Nov - 12:53
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Il ne serait rien sans son travail Gabriel. Il lui permet d'être encore une personne bien. C'est la seule part d'humanité qu'il lui reste. La plupart du temps libre qu'il a, Gab' le passe au fond de sa taverne, comme un vieil ours mal léché alors qu'il a 27 ans Gabriel. Les seules personnes qui l'approchent, il finit toujours pas laisser une marge de sécurité entre eux et lui. Il se sent mal à l'aise quand on l'aime Gabriel et il considère encore et toujours que ce n'est pas normal. La plupart de ceux qu'il a aimé sont morts alors quand il s'attache, il s'attend forcément à une merde. C'est sans doute la raison pour laquelle il s'accroche toujours à des causes perdues, au moins, il est certain de ne pas être déçu. Cela ne pourra jamais être pire que ce qu'il imagine déjà comme fin ultime. La mort. La perte. Le vide total. C'est exactement ce qui se passe avec sa blondasse. Le jeune qui vient sans arrêt à l'hôpital. Son cas est tellement désespéré qu'il n'attend plus que de le voir arriver avec une balle au beau milieu de son visage d'ange dans un corps de petit monstre. Là, c'est certain, au moins, il s'attend au pire.

Sur le chemin du retour, dans le métro, il lève les jambes sur le siège face à lui, ne laissant ainsi aucun choix quant au fait d'être assis face à lui. Il lit toujours mieux ainsi Gabriel. Les jambes en hauteur. Il n'a jamais eu assez de considération pour les autres hors du boulot pour penser que c'était dérangeant sauf s'il remarque que le métro est bondé. Là, il lui arrive de faire un effort, surtout pour les enfants et les personnes âgées. Ce soir, c'est aussi calme qu'une veille de fête aux Urgences. Il n'y a personne ou tout du moins, très peu de monde. Un jeune garçon qui enfile sa capuche sur sa tête se met à côté de lui et ça, ça ne lui pose pas le moindre problème, tant qu'il a le siège d'en face. Il ne tourne pas la tête, bien trop pris dans sa lecture. Un énième livre sur les mystères des terminaisons nerveuses et du cerveau complexe qu'est celui de l'humain. Pour son nouveau projet, il en bouffe par millier parce qu'il a besoin de comprendre Gabriel, qu'est-ce qui pousse ce cerveau à se ramollir et à cesser de fonctionner normalement à un moment. S'il comprend cela, il pourra sauver les maladies dégénératives liées au cerveau. C'est son but ultime.

Et pouf, en pleine lecture, il lève la tête, ouvrant grand les yeux en sentant qu'un poids s'est étalé sur son épaule. Il regarde d'abord droit devant lui, comme s'il s'attendait à entendre une excuse immédiate de quelqu'un qui l'aurait toucher involontairement mais rien, sinon un faible ronflement. Il baisse les yeux en coin, sans bouger la tête. La capuche, il tourne à présent légèrement la tête pour se retrouver nez à nez avec le tissu et quelques mèches blondes qui en sortent. Il meurt d'envie de se racler la gorge mais il tire avant sur la capuche, juste légèrement pour apercevoir une adorable petite tête blonde. Un minois d'ange, une bouche ouverte et pas un poil perturbé ou réveillé par le geste. C'est presque un sourire qu'il lui arrache alors que, tout naturellement, Gabriel fait comme si de rien était en reprenant sa lecture. Le sommeil, pour lui, ça semble sacré. Combien de temps s'est écoulé jusqu'au moment où la tête quitte son épaule, rafraîchissant l'endroit instantanément? Il n'en sait rien. Une bonne quinzaine de pages lues avec lenteur et questionnement. Il ne le regarde même pas Gabriel, imperturbable mais il l'entend par contre. Impossible d'être de glace devant ce ton. Il se confond en excuse le petit. Il se perd même dessous. Un dernier coup d'oeil à son livre et, presque à contre coeur, Gab' le ferme. Il faut dire qu'il se répète légèrement le môme. "J'avais compris la première fois déjà." Ses excuses, il les a reçu au premier pardon et sans rire, ça lui aurait largement suffi. De la bave. Gabriel baisse les yeux sur sa chemise, comprenant que si, il a bavé, comme un enfant. Ses yeux glissent de la marque aux yeux du petit blond. La perche qu'il lui tend, elle est longue. Bien trop longue pour qu'il ne l'attrape pas au vol. "Si. Comment tu comptes faire pour te racheter?" Il le toise, impassible, attendant de voir ce qu'il va trouver. A sa tête, il a compris immédiatement Gabriel. Ce petit, c'est un gentil.
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You were so comfy [Gabriel]
Jeu 29 Nov - 20:32
C'était horrible, Purdy se sentait tellement mal ! Qui dormait sur les gens ? Plein de monde... mais qui dormait sur des inconnus ?! Cela ne se faisait pas et il le savait, il s'était juste... tellement pas sentit partir, il était tellement crevé de son entraînement que PAF ça lui était tombé dessus comme ça, sombrant comme prit sous le coup d'un mauvais sort et ayant totalement zappé l'endroit où il se trouvait. Il avait juste honte, tellement honte... Surtout qu'il se connaissait quand il dormait, il ne ronflait peut être pas forcément, du moins pas ultra fort de manière super honteuse, mais il lui arrivait de baver... oui de baver ceci comme un bébé ! Il avait déjà une tête de bébé alors sérieux pourquoi fallait-il qu'il ait aussi cette habitude de bébé ? Pour le coup il se détestait et alors forcément, quand il avait reprit ses esprits, qu'il avait vu cette homme sur lequel il était affalé ; petite exagération dû à la panique ; il s'était confondu en excuse, s'éloignant d'un coup pour redonner de l'espace à son voisin et répétant sans cesse qu'il était désolé tout en paniquant.

T paniquer il n'avait pas fini ! Car déjà entendre l'homme lui dire qu'il avait déjà compris la première fois, quel fut le premier réflexe de Purdy bien sûr ? Répondre « Oh oui pardon... désolé ! » car ouai, une fois qu'il était lancé dans les excuses il ne pouvait plus se retenir et en s'entendant lui même recommencé ce qu'on lui avait reproché déclencha le réflexe très simple et parlant de se frapper le visage avec la paume de sa main en mode « Gros débile ! » dit à lui même dans sa tête. Mais ce n'était que le début de la panique que le garçon allait se taper car oui, comme dit précédemment Purdy avait la fâcheuse habitude de baver quand il dormait, pas toujours mais souvent, sauf que évidemment cette fois ci ce fut de nouveau le cas, observant la tache sur la chemise de son voisin et le regard de ce dernier allant de la tâche au plus jeune. Ouaip, Purdy était mortifié ! La bouche grande ouverte tellement il était en état de choc et qu'il avait honte. Alors ce qu'il comptait faire pour se racheter ? Franchement il se le demandait... mais en attendant il restait là, aucun son ne sortant pendant l'espace de quelques secondes tandis que son esprit faisait tourner mille et une images pour savoir que répondre à ça. Heureusement pour lui le chemin qui le séparait de son arrêt lui laissait encore quelques minutes.

Puis d'un coup ce fut la fin du long silence, Purdy finissant enfin par retrouver sa voix pour lui dire « Je... je... je... je vais nettoyer ça ! » Il fonça alors, posant un genoux sur le siège à côté, tentant de frotter la tâche avec la manche de son sweat, ne faisant même pas gaffe au fait qu'il était encore plus en train de dépasser les bornes. Bah ouai, pourquoi pas après lui avoir dormit et bavé dessus lui grimper à moitié dessus pour lui frotter l'épaule ? Pire que ça il avait humidifié sa manches avec un peu de bave avant de se rendre compte de sa connerie, juste à temps pour ne pas en rajouter et faisant un bond en arrière comme un petit chat, les mains rapprochées contre son torse « Oh c'est pas vrai... je suis débile... Je payerais le pressing, je suis désolé. Je payerais même une nouvelle chemise si il faut et euuuh... un mcdo ? Un porte clé ?... un bouquin ? Ce que vous voulez ! Je m'en veut tellement ! Demandez moi n'importe quoi ! » Ah la panique et la culpabilité... très mauvais cocktail chez Purdy ! Cela le mettait toujours dans tous ses états, bien trop gentil pour s'en foutre « Si vous voulez je m'arrête à la station d'après, je pourrais nettoyer votre chemise chez moi. » Inviter un inconnu tatoué et barbu chez lui ? Mais oui bien sûr Purdy, vas y ! Mais franchement il s'en fichait, tout ce qui l'importait c'était de se faire pardonner.
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Jeu 3 Jan - 8:03
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Art & Gabriel



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Les excuses fusent et en vérité, Gabriel, il s'en régale. Le gamin semble être le genre adorable et naïf à souhait. Ce n'est pas à défaut, à ses yeux, quoi qu'il semble difficile de s'en sortir dans ce monde avec un caractère aussi simple. Il n'a pas conscience le jeune homme qu'il peut rapidement se faire bouffer et ce serait un bonheur de lui prouver qu'il y a des loups à chaque coins de rue. Il n'en est pas réellement un Gabriel, ou pas totalement mais il sait être taquin et lorsqu'il pousse le jeu à son paroxysme, en général, personne n'en sort indemne. Il l'observe alors qu'il s'excuse à nouveau de s'être excusé un nombre incalculable de fois et Gabriel cache le sourire en coin qu'il sent pondre sur ses lèvres. "C'est très clair. Tu es désolé." Il répète afin de bien lui prouver qu'il peut cesser et qu'ils parlent bien de la même chose et peut-être l'arrêter de se confondre en excuse. Au moins quelques secondes.

Il le voit se frapper au visage comme pour se punir de sa bêtise mais il ne fait pas de commentaires acerbes. Il pourrait lui expliquer qu'il pourrait perdre d'avantage de neurones s'il frappait plus fort mais ce serait le mettre encore plus dans l'embarras et c'est assez délicieux de voir à quel point il l'est déjà. La bouche pendante, grande ouverte alors qu'il semble vouloir chercher une solution pour se faire réellement pardonner, comme Gabriel le lui a demandé. Il est à mourir de rire et, c'est assez rafraîchissant ose admettre Gabriel silencieusement. Une boule d'énergie par laquelle sort exactement tout ce qui lui traverse l'esprit. Dans un monde où tout le monde tente de se contrôler, de toujours être maître de son comportement de ses pensées, lui, semble être spontané et ne réfléchit pas. Non, pas le moins du monde et l'acte qui suit le lui prouve très rapidement.

D'abord surpris, les bras ballants et s'éloignant instinctivement de la petite bête naïve qui lui grimpe dessus, il lève les yeux vers lui pour que le jeune garçon comprenne qu'il a dépassé certaines limites que même un flirt de Gabriel n'oserait atteindre dans les premières minutes. Il le fixe et l'observe reprendre de la bave pour en étaler sur son tissu et il a envie de lui rappeler que de la bave nettoyant de la bave ne sera pas très concluant mais il semble s'arrêter un moment et en prendre conscience lui même. Gabriel jette presque un coup d'oeil pour vérifier, combien de temps au juste ça lui a pris. Sans trop s'éloigner, il finit par recommencer à se confondre en excuse et toujours silencieux, Gabriel l'observe. Pire en fait, il le fixe, essayant de comprendre un peu le nouvel énergumène qu'il a sur les jambes. Un enfant. Un pauvre petit enfant plein d'innocence. Il n'est pas en train d'essayer de l'allumer bien que le résultat soit le même, au fond. Il est simplement la maladresse incarnée et c'est un petit gamin. Idiot mais c'est assez adorable à voir doit-il avouer. Le temps de la leçon a néanmoins sonné dans l'esprit de Gab' et il enlace la taille du jeune Art pour l'empêcher de s'éloigner plus qu'il ne l'a déjà fait. Ses mains déjà sur son torse, de loin, ils ont clairement l'air d'un couple jouant l'un avec l'autre alors qu'il vient tout juste de le connaître. "N'importe quoi hein?" Demande-t-il alors qu'il a déjà très bien enregistré en le rapprochant avec un geste doux mais sec à la fois. "Demandé dans cette position, ça me donne en effet quelques idées de paiement agréables..." Laisse-t-il planer entre eux, immisçant un doute affolant et amusant dans les yeux du jeune fou.

Et l'invitation dans son humble demeure n'arrange pas les choses. Gabriel le frapperait presque d'être aussi bête et d'inviter un inconnu quelconque chez lui. Décidément, il va falloir qu'il se rappelle de cette leçon. N'a-t-il pas de parents pour lui apprendre les règles? Et bon sang, celle-ci est à n'en point douter, la toute première. Il laisse glisser un pouce sous le pull et le haut du jeune homme, dessinant des cercles sur sa peau, pile sur sa taille, à l'endroit où il rencontre la base de son pantalon et il hoche la tête, se demandant curieusement, jusqu'où vendrait-il son pardon l'insouciant? "Parfait!" Affirme-t-il alors qu'il continue sa caresse suggestive. "Et puisque tu as mis deux fois de la bave dessus, tu me dois une seconde faveur. Je me sentais assez seul avant que tu ne me grimpes dessus. Termine ce que tu as commencé. Embrasse moi." Il le fixe en attendant, le laissant alors comprendre qu'il n'est pas tombé sur un jeuneot sans expérience et effrayé comme lui. Non, il est tombé sur un monstre de cruauté qui a décidé de le faire réfléchir et, il doit l'admettre, de s'amuser un peu de l'innoccenceà craquer du jeune inconnu.

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You were so comfy [Gabriel]
Jeu 3 Jan - 13:28
Comment cela avait-il pu arriver ? Purdy était tellement horrifié... baver comme ça, comme un bébé, sur l'épaule d'un inconnu... vraiment ? Il n'y avait vraiment qu'à lui que ce genre de chose pouvait arriver ! Il en avait marre parfois d'être comme ça... et il s'en voulait tellement... tellement qu'il n'arrivait même plus à se concentrer, s'excusant un millier de fois trop par exemple avant de s'excuser du fait de s'excuser quand la pauvre victime de sa bave lui fit remarqué qu'il avait compris la première fois déjà, ce qui le fit se sentir d'autant plus débile. Enfin, au moins son voisin ne fit pas d'autre commentaire sur cette excuse finale ! Mais Art ne se sentait pas mieux pour autant, il avait vraiment envie de rattraper sa faute car c'était genre juste... tellement pas possible de faire comme ci de rien était et de juste se rasseoir en attendant sa station alors qu'il y avait cette énorme tâche sur les vêtements de cet homme par sa faute car il avait été incapable de dormir en fermant la bouche...

C'était là qu'il avait eut sa seconde idée la plus stupide du monde, désirant arranger le soucis mais genre... dépassant carrément les limites de la décence et de la proximité en finissant presque sur ses genoux pour tenter d'effacer sa bave avec sa manche... rajoutant de la bave sur cette dernière pour la faire partir plus vite, ce qui bien sûr était absolument idiot comme logique mais hey ! Purdy n'avait pas vraiment réfléchit, ok ? Il lui fallu quelques instant avant de se rendre compte de la connerie monumentale qu'il était en train de faire, se reculant légèrement de nouveau horrifié. Mais bordel, qu'est-ce qui ne tournait pas rond dans sa tête à la fin ?! Alors ouai ouai, normal, il bavait sur les gens puis ensuite il leur grimpait dessus pour frotter leur chemise... c'était quelque chose de tout à fait normal et pas du tout déplacé bien sûr ! Il avait envie de se frapper... peut être que si il se frappait assez fort la tête contre une des barres du métro il parviendrait à perdre connaissance et n'aurait ainsi pas à subir sa honte jusqu'à la fin du voyage ? Ouai cela paraissait presque une bonne idée dit ainsi. Mais bon, ce n'était pas très réaliste. Alors il s'était excusé... ENCORE ! Se traitant de débile et lui promettant de lui payer le pressing, une nouvelle chemise, ce qu'il voulait. Il était vraiment prêt à tout pour rattraper sa faute mais il devait avouer que la suite... il l'avait franchement pas vu venir pour le coup.

Car bien vite les mains de l'inconnu vinrent se poser sur sa taille, l'empêchant de fuir avec sa forte poigne et d'un coup la situation prenait une tournure tout à fait différente. Merde... il ne s'était vraiment pas attendu à ça ! Lâchant un léger couinement alors qu'il le rapprochait à nouveau, finissant sur ses genoux mais cette fois bien à califourchon dessus. Et il devait bien avouer le petit Purdy... qu'il était légèrement en train de paniquer ! Surtout en entendant le sous entendu fait par l'homme qui lui fit immédiatement monter le rouge aux joues. Bon sang mais dans quelle situation il venait de se mettre ? Surtout qu'en plus Art venait littéralement de l'inviter à venir chez lui... en fait c'était lui qui avait commencé ! Il l'avait carrément invité à ce genre de choses ! « Je... euh... je... » Il en avait carrément perdu toute maîtrise de son élocution avant de se mettre à frémir en sentant ce doigt venir se glisser sous ses vêtements, caressant sa peau. « C'était pas vraiment ce que... j'avais en tête. » essaya-t-il de marmonner d'une voix infiniment trop timide, perturbé par son regard, par ses caresses, ravalant sa salive. Il flippait... mais en même temps la température était quelque peu en train de monter chez lui aussi. Bah quoi ? Il était humain ! Lui aussi il avait des réactions, il n'y pouvait rien ! Il dégageait quand même un truc carrément attirant même si il avait carrément peur qu'il le kidnappe, le séquestre et face de lui son jouet sexuel. Alors le mieux à faire serait de dire non, de s'écarter vivement et de se barrer en courant dès que les portes s'ouvriraient ! Mais en même temps... ce serait sa chance de vivre un truc palpitant comme les histoires de Rüen... puis... il avait juste demandé un baiser, non ? Purdy avait craint au début de se faire frapper ou voler son argent mais ça... c'était pas si énorme, si ? Alors il se pencha vers l'avant, ses mains prenant appui sur son torse et il vint à la rencontre de ses lèvres un léger mais long baiser, n'y mettant pas encore la langue, n'osant pas.
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Jeu 3 Jan - 15:20
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Art & Gabriel



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Il balbutie, semble être complètement perdu. Il est clair qu'il ne s'y attendait pas le jeune prude et qu'il est pris au dépourvu. L'effet de surprise lui donne un avantage, surtout que la sienne n'a pas duré assez longtemps pour qu'il en perde de la contenance. Cela dit, c'est bien la première fois qu'on lui grimpe dessus après vingt secondes de discussion. Même s'il ne s'en plaint pas, il peut difficilement être complètement à l'aise avec cette idée, au début tout du moins. Gabriel reprend rapidement le dessus et c'est, vif comme l'éclaire, qu'il finit par capturer la douce bête qui semble finalement effrayée. Ce qui traduit enfin un peu de bon sens sous cette petite tête blonde, bien que rien ne soit sûr. Tout du moins, pas encore. Le petit cri qu'il lâche, s'apparentant bien plus à un couinement qu'à autre chose le ravit. Voilà qu'il commence à comprendre ce que ses positions lascives et propositions suggestives sous-entendent à l'oreille de Gabriel. En fait, n'importe qui aurait fini par penser comme lui, au moins un peu et beaucoup auraient réellement profité de la situation alors que Gabriel donne simplement une bonne leçon. Ce qui lui semble juste, de là où il est.

Il finit par apprendre que ce n'était pas ce que le petit avait en tête. Tout du moins, c'est ce qu'il semble marmonner entre deux caresses sur sa peau. "Plaît-il?" Finit-il par demander amusé afin qu'il continue à s'expliquer. Gabriel ne compte pas le laisser s'en sortir aussi facilement. Cette excuse bidon, bien qu'elle semble être d'une sincérité plus que profonde ne lui suffira pas. "Ne me prends pas pour un idiot!" Ose-t-il même lâcher froidement, claquant la langue contre son palais pour faire mine de le remettre à sa place alors que, clairement, c'est lui qui tourne le petit blond en dérision pour son plaisir personnel. C'est d'ailleurs un véritablement enchantement pour les yeux que de le voir se désagréger sous ses yeux et perdre toute confiance en soi.

Mais ça ne dure pas longtemps parce que là encore, il finit par le prendre de court en obéissant tout bonnement et tout simplement à l'ordre qu'il lui a lâché pour le mettre mal à l'aise, sans jamais imaginer qu'il le ferait sans même y réfléchir plus longtemps. Finalement, est-il réellement fou au point de tout donner pour se faire pardonner? Même à un monstre comme lui qui joue avec sa naïveté d'une main de maître. Le baiser est doux, même chaste, comme un enfant il pose délicatement ses lèvres sur les siennes et c'est d'une beauté sans nom. Toute cette pureté dont il ne peut que faire l'étalage puisqu'elle se dégage cruellement de lui. Il respire l'innocence, l'enfance et la naïveté, tout ce que Gabriel ne connaît pas, tout ce qu'il n'a pas appris à aimer mais qui l'a toujours un peu fasciné, d'une certaine manière. Petit agneau. Il pose sa main dans sa nuque, attrape quelques cheveux à cette base pour reculer un peu son visage en le fixant. "Comment tu t'appelles?" S'intéresse-t-il soudainement, attendant la réponse du jeune Art et quand il finit par le lui souffler, il précise alors. "Embrasse moi mieux que ça Art. On dirait un baiser d'enfant de 12 ans." Encore que, de nos jours, même à cet âge, ils ne sont plus tous si innocents, il faut le savoir. Lui qui travaille à l'hôpital en a vu des vertes et des pas mûres. Il approche ses lèvres des siennes, caresse la lèvre inférieur du petit blond de sa langue et murmure contre ses lèvres. "Tu me dois bien ça, non?" Oh, à sa place, il est certain que Gabriel aurait, sans aucun doute, déjà explosé la tronche d'un interlocuteur de sa trempe. Mieux que baver, il lui aurait cracher dessus mais ça n'a pas l'air d'être le genre de l'adorable Art. Le pousser à bout est son objectif et il n'a aucun doute sur le fait de réussir. Tôt ou tard. Au fond, il doit bien l'avouer, sa bonté l'intrigue et il la met à l'épreuve. Complètement. Quant à la pitié ou à la compassion qui devrait l'habiter pour le jeune homme, il n'en ressent pas une pointe. Ce ne sont pas des sentiments qu'il ressent facilement Gabriel. Pas le moins du monde.

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You were so comfy [Gabriel]
Mar 8 Jan - 22:42
Comment avait-il fait pour passer de dormir sur l'épaule d'un inconnu et lui baver dessus par accident à se retrouver sur ses genoux à l'embrasser ? Il y avait clairement un épisode qu'il avait raté là Art et c'était assez... perturbant ! En effet depuis qu'il avait ouvert les yeux les choses avaient prit des tournures tellement improbables qu'il en venait à se demander si il n'était pas simplement encore en train de dormir et de s'imaginer toute cette situation. Mais non tout semblait bien trop réel, le son, les odeur, les sensations, le contact de mains de cet homme sur ses hanches et le goût de ses lèvres... il n'était pas en train de rêver et le fait de pouvoir lire la publicité au dessus de leurs têtes venait prouver ce point car dans un rêve il était impossible de lire... du moins c'est ce qu'il avait entendu dire ! Mais que penser de cette situation ? Bien sûr ça avait des allures de fantasme ! Et peut être bien qu'au fond il avait accepté sa demande car... il avait envie de vivre ce fantasme, d'embrasser cet homme et... il ne savait pas trop... vivre quelque chose d'incroyable ? Qui sortait de l'ordinaire au moins. Mais il ne pouvait pas non plus nier qu'il avait la boule au ventre, légèrement terrifier par tout ce qui était en train de se passer, se demandant si il n'y avait pas un piège quelque part et si il ne ferait pas mieux de se barrer en courant. En bref il était assez perdu vis à vis de tout ça.

De toute manière le baiser avait été donné et de là il ne pouvait plus qu'attendre de voir ce qui allait se passer ! Et ce baiser d'ailleurs ? Il était doux et innocent, Art n'avait pas osé y mettre la langue encore. Mais était-il forcé ? Car l'homme le lui avait ordonné ? Pas vraiment... il avait pesé le pour et le contre et l'avait fait volontairement, comme expliqué avant il en avait eut envie car il avait envie de vivre quelque chose pour une fois et l'espace d'une seconde il avait eut cet élan de courage. Mais qu'allait-il se passer maintenant ? L'homme l'avait poussé à reculer son visage et Art l'observait avec des joues rouges. Il voulait savoir son nom  « Purdy... je veux dire Art... Art c'est mon prénom. Et vous ? » Félicitation ! Il venait de donner son nom et son prénom ! Comme ça si il décidait de le chercher dans l'annuaire il serait baisé... si ça n'arrivait pas avant du moins. Surtout en entendant la suite ! Surtout en l'entendant lui demander un vrai baiser avant de glisser sa langue sur les lèvres d'Art. Le cœur du plus jeune rata au moins quatre battement alors que tout son corps frémissait. Puis finalement... posant ses mains sur les épaules il se recula d'un coup ! Toujours assit sur ses genoux, là il n'avait pas bougé, mais se penchant en arrière pour éloigner son visage du siens « Vous n'allez pas me frapper, hein ? » C'était sortit tout seul, d'un coup, comme un mécanisme de défense « C'est pas un piège pour me traiter de PD et me tabasser, hein ? » sa voix était un peu fragile « Car j'en ai envie... genre vraiment envie ! » et c'était peu de chose de le dire, il était déjà en train de bander comme un cheval, le coup de la langue l'avait juste achevé « Car vous êtes canon et tout et je veux bien vous donner mon petit corps si vous le voulez. » Il venait vraiment de tourner ça comme ça ? « Mais s'il vous plaît me demandez pas ça si c'est pour me frapper après. Je pourrais pas le supporter et je préférerais encore que vous me frappiez maintenant avant que je commence à croire que vous voulez vraiment de moi. » ça lui était arrivé trop souvent qu'on lui fasse miroiter le bonheur pour juste l'humilier après coup. Les gens trouvaient cela marrant mais chaque fois que ça se produisait ça le tuait juste un petit peu plus. Il s'efforçait de vivre au dessus de le cruauté des gens mais il était loin d'en être immunisé, surtout étant donné le milieu défavorisé où il avait grandit. Alors il voulait bien totalement s'abandonner à cet homme, le laisser lui faire ou lui faire faire ce qu'il voulait, mais si c'était pour en réalité le tromper et l'humilier il préférait que le coup tombe avant qu'il ne se fasse de faux espoirs.
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