The only thing we have | neil & leïna (2)

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The only thing we have | neil & leïna (2)
Mar 12 Juin - 16:44

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The only thing we have

Then:

« D'accord, tout le monde a bien compris leur position pour demain ? Très bien! Bonne journée à tous. » Je refermais les documents ainsi que tous les magazines devant moi. Demain, j'étais honorée de présenter mon premier défiler de mode à Los Angeles. Auparavant, je n'avais exposé qu'à Manhattan et une fois à Miami. J'avais dépêché toute mon équipe ce matin, autant les photographes, les mannequins bref tout le monde. Nous devions être prêts pour ce défilé. À Los Angeles, ce n'est pas n'importe qui qui se présente dans de tel évènements. J'avais l'impression que la table de conférence était remplie de papiers et je pris quelque secondes pour m'asseoir sur la chaise afin de respirer un peu. Tout le monde venait de quitter la salle et j'allais encore une fois devoir tout ranger moi-même.

Je pris quelques secondes pour sortir mon téléphone portable de ma poche et de regarder mes messages. À ma grande surprise, j'avais plusieurs appels manqués. Le numéro de la maison ainsi qu'un autre totalement inconnu, mais qui avait tenté de me téléphoner une bonne dizaine de fois. En premier, je tentais de téléphoner chez moi afin de retourner l'appel. Peut-être que Mme White voulait me questionner sur une méthode à employer avec Millie ou elle cherchait quelque chose. Bizarrement elle ne répondait pas. Je regardais l'heure et nous étions en pleins dans le moment de la sieste à Millie. Mais ou pouvaient-elles bien être ? Je laissais un message et tentais de retourner mon deuxième appel. À ma grande surprise, je tomba directement sur un message automatisé de l'hôpital général de LA, me demandant de choisir un poste téléphonique. Tout de suite, sans rien savoir ni même être certaine de moi, je me leva brusquement de ma chaise. Si personne ne répondait à la maison et que mon téléphone était rempli d'appels manqués de l'hôpital, quelque chose se passait. Rapidement je pris ma veste se trouvant sur le dossier de ma chaise et quitta le bureau en laissant tout en désordre sur la table.

En règle générale, l'hôpital se trouvait à une bonne vingtaine de minutes de ma boutique, voir même plutôt une demi heure avec le traffic d'après-midi. Aujourd'hui, avec mon inquiétude et mon stress, je réussi à y parvenir en seulement quinze minutes, si ce n'est pas moins. Je ne pris même pas la peine de me garer comme il se doit, je pense même que les roues gauches de mon véhicule chevauchaient une ligne au sol, empiétant sur le parking voisin. En entrant dans le bâtiment, je me dirigea vers l'accueil limite à la course. « Bonjour! Leïna Whittom, on m'a téléphoné d'ici plusieurs fois ? Qu'est-ce qui se passe ? Est-ce ma fille ? Mon ex-fiancé ? » Mon corps tremblait dans son entièrement, il avait déjà tellement d'actions, tellement de gens qui demandaient tout de sortes de questions, j'avais peur de ne pas être prise en compte. La dame en face de moi baissa simplement les yeux et tapa quelque chose sur son clavier d'ordinateur. Elle me regarda de nouveau en me faisant un signe négatif de la tête.  « Euh .. taper Neil Mahony ou Millie W. Mahony ! Madame .. aidez-moi! » Elle soupira longuement, comme si ma présence et ma panique l'a rendait impatiente. Après quelques secondes elle me dit dans un calme déconcertant ; « Millie Mahony, troisième étage chambre 306. » J'étais déjà presque partie alors qu'elle n'avait même pas terminé sa phrase.

J'arriva en trombe dans la chambre de ma fille. Son petit corps inerte sur le lit, branché de tous les bras et respirant à peine me fit éclater en sanglots. Une infirmière vint me voir, m'expliquant la situation. Selon elle, Millie aurait cogné sa tête au sol durant sa chute. Étant donné son jeune âge et le fait que son crâne n'est pas totalement développé, cela l'aurait plongé dans un coma. Elle ne semblait pas craindre pour sa vie mais elle ne voulait pas me faire de promesse non plus. La nounou avait quitté, paraitrait-il qu'elle avait été ici depuis quelques heures. Je ne savais pas si j'étais en colère contre elle ou tout simplement démolie.

Je laissais plusieurs message à Neil. Il ne répondait pas et cela m'inquiétait aussi. Mon dernier message fût plus ou moins clair. Je pleurais sans cesse en lui répétant où je me trouvais avec Millie. J'approchais ma chaise du petit lit où ma fille était. Je pris sa main à la mienne et posa ma tête sur le petit coin de matelas près d'elle et je m'endormis lentement.

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Mer 13 Juin - 3:21
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Leïna & Neil

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Pour la première fois depuis des semaines et des semaines, je sentais que je trouvais ma place, du moins je me sentais utile. Depuis mon retour à L.A, tout était d’une complexité à laquelle je n’aurais pas cru auparavant, jusqu’à ce qu’une étiquette d’ancien prisonnier me soit collée sur le front. Mes quelques réunions avec les anciens taulards en vue d’une réinsertion me le rappelaient, tout comme les refus multiples lorsque je cherchais un job. C’était pas faute d’avoir cherché, tout et rien mais c’était pas évident. Tout comme cette relation avec Leïna qui n’en n’était pas vraiment une. Nous nous voyions, je voulais renouer avec ma fille mais des signes contraires nous poussaient à agir tantôt sous l’impulsivité, tantôt sous la raison. Je ne sais pas c’était bizarre. Toujours est-il que hier soir, pour la première fois j’avais un rôle. Celui de vigile. Je venais de dégoter un poste et j’étais en essai. La gérante du Cabaret venait tout juste de me donner ma chance, afin de voir ce que je valais à ce poste. C’était une première pour moi mais après tout, il semblait que je disposais du physique approprié et du charisme nécessaire pour ce genre de fonction. Sans refus étant donné qu’elle m’offrait une chance difficile à saisir, j’endossais ce job. La nuit du 14 Juin requérait une présence plus conséquente, normal pour un jeudi soir. Ce n’est que dans la matinée du vendredi, aujourd’hui, que j’étais libéré pour aller me reposer avant de revenir la nuit suivante.

Il était près de 13h quand je me réveillais. Autrement dit j’étais complètement en décalé avec la vie des autres, dans cette société où tout va vite. Mal de crâne sans avoir bu, je me levais un peu abasourdi et chopais les premiers cachets qui auraient un effet apaisant sur la douleur. Je filais ensuite à la douche et, serviette autour de la taille, passait dans le coin cuisine pour me faire un café avec à côté un bol de céréales avec quelques noisettes, raisins secs. Je commençais déjà à grignoter en me servant à la main dans le bol avant d’y avoir ajouté le lait. Le café était prêt et je posais le tout sur la table de la cuisine, un peu rêveur. La radio était allumée en bruit de fond mais j’écoutais pas vraiment. Je réfléchissais à ce que j’allais faire les heures à venir, jusqu’à ce que je reprenne du service le soir venu.

Je parcourais des yeux un magazine sportif posé sur la table et repérais des publicités qui m’intéressaient. C’est vrai que mon job n’était pas du plein temps, donc tout ce que je pouvais trouver pour compléter était bon à prendre. Fallait que j’aille prendre mon téléphone resté dans la chambre, et ce n’est qu’à cet instant que je vis des appels en absence et un SMS de Leïna m’avertissant de la rejoindre immédiatement à l’hôpital. J’écoutais alors le message avant de décider de l’appeler, message dans lequel elle me fit savoir qu’il était arrivé quelque chose à Millie. Mon sang ne fit qu’un tour, j’enfilais les premiers vêtements accessibles, une paire de baskets et, les cheveux encore ébouriffés, je quittais l’appartement pour rejoindre au plus vite l’hosto. J’enfournais la bécane qu’on m’avait prêté contre service, le casque étant rangé sous la selle et je me faufilais ainsi dans les rues de la ville jusqu’à arriver au Children Hospital de Los Angeles. Je me garais au plus près de l’entrée principale, peu importe le pv que je risquais de me prendre et m’engouffrais dans le hall d’accueil d’un pas plus que pressé, cherchant du regard à qui je pouvais m’adresser.  Une nana était derrière son écran, lunettes sur le bout du nez et un air nonchalant Bonjour… elle ne me répondit pas de suite ce qui me poussa à taper sur le comptoir et me répéter … Bonjour ! Je suis Neil Mahony. On m’a dit que ma fille était ici…. elle a été percutée par une voiture… Millie. Elle s’appelle Millie Whittom Mahony… . La lenteur de la bonne femme m’agaça et aussitôt qu’elle prononça le numéro de chambre, je filais déjà vers l’ascenseur. Ce dernier était trop lent à descendre jusqu’au rez-de-chaussée. Nerveux et inquiet, je me précipitais alors vers les escaliers pour monter jusqu’au 3e étage. Là je regardais dans la précipitation les numéros de chambre jusqu’à arriver à la 306. J’entrais dans la pièce sans bruit et y vit Leïna assoupie, la main posée sur celle de Millie.

Leïna, j’ai fait aussi vite que possible soufflais-je d’une voix essoufflée après le sprint. Cette dernière avait les yeux bouffis, rouges, mais elle paraissait soulagée de me voir en même temps que dévastée. Comment va t-elle ? Qu’ont dit les médecins ? lui demandais-je en regardant ma princesse inerte sur le lit. Je m’avançais immédiatement vers cette dernière en lui parlant même en ignorant si elle pouvait ou non m’entendre. Hey I’m here baby… daddy’s here… . Rapidement ma gorge se noua et je sentais l’émotion m’envahir car la voir dans cet état, branchée de partout…. ça m’inquiéta Qu’est-ce qui s’est passé ? . Je posais le casque par terre près de la table de chevet et voyait combien Leïna était désemparée.

It’s gonna be okay right ? You said the doctors told you she could recouvre from this… huh ? à la fois interrogateur mais également rassurant en répétant les dires des médecins, je ne savais pas où me positionner. Toutefois je ne voulais pas aggraver la situation ni notre état d’esprit.  Je posais alors ma main sur l’épaule de Leïna, assise près du lit de Millie. Rien n’est joué…. on va attendre un peu et … . Et je ne savais pas. Je paniquais intérieurement et en même temps je tenais à rester positif. Ne pas tirer de conclusions hâtives. Où est Mme. White ? . Mon réflexe fut à présent de vouloir interroger la personne la plus à même de me décrire ce qui s’était produit. Instinctivement et inconsciemment, je lui en voulait
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Mer 13 Juin - 17:14

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Je ne m'étais jamais rendue dans un lieu aussi vite. En courant dans les corridors en direction de le chambre de ma petite fille, je bouscula au moins deux personnes et fis tomber les médicaments des mains d'une troisième et je ne m'étais même pas arrêté pour aider. C'est la première fois que quelque chose de grave arrivait à ma fille et c'est maintenant que je comprenais pourquoi mes parents s'inquiétaient toujours autant lorsque j'étais jeune. C'est un choc pour tout le corps de voir son enfant allongé sur un lit d'hôpital, petits yeux fermés et inconscient. J'étais d'autant plus peinée de voir la tristesse de la chambre, couleurs froides et aucune ambiance. Je n'aurais jamais voulu laisser Millie seule ici.

En arrivant, les infirmières m'avaient informés de la situation. Tout cela ne semblait pour le moment pas grave pour la santé de Millie mais aucunes d'entre elles ne voulaient me faire de promesses en l'air. Dans mon jargon d'hôpital, c'est qu'il y a un petite partie grave..Un enfant en si bas âge dans cet état peut avoir des répercussions difficiles sur sa santé. Je m'étonnais déjà de savoir que Mme.White ne se trouvait plus ici. J'avais du mal à savoir si je lui en voulait à elle ou si j'en voulais simplement à la situation. Une chose était certaine, j'aurais voulu entendre sa version de l'histoire à elle et non seulement celle des infirmières. Après tout, personne d'autre ne se trouvait sur les lieux au moment, seulement qu'elle.

Une fois dans la chambre de mon bébé, je pris sa toute petite main à la mienne, tout en posant ma tête sur le coin du matelas. Je n'eus pas le temps de tomber dans un sommeil profond que Neil entra dans la pièce, me sortant un peu de mon état. « Te voilà enfin! » dis-je sur un ton complètement rassuré. Je me leva tout en lâchant la main de ma fille doucement et j'enlaça mes bras autour de Neil. Je me recula afin qu'il s'approche d'elle. Je me sentais à la fois mieux que son père soit maintenant présent mais à mon sens cela rendait la situation encore plus triste. « Pour le moment, son état est stable. Cependant personne ne veut me faire de promesses en l'air .. » Je repris ma place doucement près de Millie. Je pris la chaise et la mis face à son lit afin de laisser place à Neil plus près d'elle. Une fois assise, j'essuya quelques larmes qui roulaient sur mes joues. J'avais à ce moment très peur pour ma fille. Elle était tout ce que j'avais, tout ce qui me restait. « Je ne sais pas vraiment, j'ai seulement la version des infirmières. Paraitrait-il que Millie s'est fait heurté par une voiture à basse vitesse alors qu'elle tentait de traverser la rue .. » Je marquais un moment de silence, ravalant mes larmes et sentant une petite douleur monter en moi. « Mais .. pourquoi aurait-elle traversé la rue seule? Pourquoi était-elle seule ? » Me répetais-je à moi-même. Elle devait être sous supervision, non? Je tendis ma main vers la jambe de la petite que je caressais doucement. « Mom and dad are there baby .. we won't leave you! »

Mon ex-fiancé tentait de me rassurer le mieux qu'il pouvait mais même lui semblait un peu dépassé par les évènements. Nous ne voulions pas faire nos propres conclusions et finalement avoir complètement tord à la fin. Il me questionna alors par rapport à Mme.White et j'appuyais son point. Je n'avais aucune idée de où elle se trouvait et je trouvais cela grandement impoli de sa part de ne pas être présente dans un moment pareil. « Je ne sais pas. Je ne réussi même pas à la joindre. » dis-je en regardant mon écran d'accueil de téléphone portable afin de voir si elle avait retourner un appel. « Je vais avoir deux ou trois mots à lui dire.. »

Nous fûmes interrompus par quelqu'un qui cogna à la porte. Neil et moi nous retournions immédiatement pensant peut-être qu'il s'agissait de la concernée. Non. Devant nous se trouver un homme de la fin quarantaine, semblant extrêmement mal à l'aise mais aussi perturbé. Avant même que nous disons quoi que ce soit, il prit la parole lui-même. « Vous devez être les parents de la petite .. ? Je .. Je m'appelle Charles. C'est moi qui .. j'ai .. le véhicule qui a .. » Je me leva immédiatement, interrompant l'homme et m'approchant de lui. Je ne ressentais aucune réticence envers lui étrangement. Les infirmières avaient mentionnées ; basse vitesse lorsqu'elles parlaient de l'accident. De plus, lui était présent et pas la nounou, nous aurions sans doute penser l'inverse. « Merci d'être venu Charles .. Ne vous faites pas de sang d'encre, je ne crois pas que vous êtes la personne en cause dans tout ce drame. » Je n'allais tout de même pas me faire amie-amie avec l'homme, mais je ne pouvais pas le renier non plus. « Dites moi .. avez vous vu ce qui s'est passé.. ? Ma fille devait être accompagnée.. Avez-vous vu quelqu'un près d'elle ? »






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Jeu 14 Juin - 1:59
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Leïna & Neil

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En pénétrant dans la chambre tout en sachant que Millie s’y trouvait dans un état qui me semblait grave, je ne me sentais pas bien, j’étais en sueur et pas seulement à cause des derniers mètres parcourus à une vitesse folle. J’étais inquiet, l’estomac était noué comme ma gorge et je me retenais au maximum de pleurer quand bien même une panique était forcément visible sur mon visage dès que mon regard se porta sur le lit. Leïna était aux côtés de notre fille, sans dessus dessous et elle tâchait de me faire le topo au mieux entre les larmes qui ne cessaient de ruisseler sur ses joues au fur et à mesure qu’elle donnait des informations. Forcément lorsqu’elle me parla d’une voiture je commentais aussitôt Une voiture ?! Mais comment est-ce possible ? Qu’est-ce qu’elle foutait Mme. White ?! Tu as essayé de l’appeler ?! . La colère se faisait ressentir dans mon ton car selon moi, la nounou devait se trouver ici, enfin, aurait du. Pourquoi avait-elle quitté l’hôpital ?! Je la prenais littéralement pour une conne et une inconsciente à l’instant présent, clairement j’étais remonté contre elle.

Prenant place à côté de Millie pour lui prendre la main et y déposer un baiser tout en tentant de lui parler, j’ajoutais aux propos de la créatrice de mode Et pas que deux-trois mots oui… crois-moi elle va passer un sale quart d’heure, avec un licenciement . Mon ton était très sec, et dur. Mais pour moi, dès lors qu’une nounou avait cette responsabilité, la moindre faute était impardonnable, dès lors que ça impliquait la santé de Millie ou un danger quelconque. Ce genre de chose n’aurait jamais du arriver. Je veux être là quand tu la verras. Et si elle ne répond pas, j’irai la chercher moi-même . Certes j’en faisais des caisses mais rien ne me semblait démesuré dans cette réaction.

Dès lors que quelqu’un toqua à la porte, je crus qu’il s’agirait du corps médical, ou de la nounou qui ne méritait même plus d’être là à mes yeux. Mais ce fût un homme que je n’avais jamais vu auparavant et sans blouse blanche ou tenue d’infirmier. Naturellement je fronçais les sourcils et compris très vite à son air coupable et désolé. Dès qu’il révéla qu’il était le conducteur mon poing se serra immédiatement tout comme ma mâchoire. J’étais prêt à lui bondir dessus et je me redressais immédiatement prêt à grogner.  Instantanément, Leï attrapa mon poignet, une façon de me dire sans parler que je devais rester en place, calme et elle prit la parole. Je fusillais quand même ce type du regard.   Bien sûr que si c’est de votre faute ! Vous réalisez la gravité de la situation ?! Vous croyez que c’est une visite de courtoisie qui va améliorer les choses ?! Regardez… regardez la… Millie. Elle a un peu plus de 2 ans et est dans le coma…. dis-je de suite après les propos de la jolie blonde sans le laisser répondre de suite.   Si vous vouliez apaiser votre conscience ou vous dédouaner d’une responsabilité quelconque, c’est raté…. Leïna me lança alors un regard comme ceux que je connaissais si bien.  Charles osa prendre la parole à ce moment là tout en me regardant ainsi que Leïna Je suis très sincèrement désolé… je ne dépassais pas la vitesse maximale autorisée et comme je venais de franchir un dos d’âne, ma vitesse était encore plus ralentie. Dès… dès que j’ai vu votre fille, j’ai pilé. Elle courait sans regarder… L’homme était à deux doigts d’éclater en sanglots en glissant combien il se sentait mal pour ce qui s’était passé, combien il se sentait coupable et si désolé je ne sais pas… c’est allé si vite. Elle … elle courait après des bulles dans les airs…

Un peu perturbé dans son discours alors qu’il voyait mon air des plus sérieux, il s’adressa à Leïna en essayant de répondre avec cohérence Je… une dame est arrivée très vite après, quelques secondes… Donne moi ton portable lançais-je à Leïna en me mettant en tête d’essayer d’appeler une nouvelle fois Mme. White. Si Leïna avait essayé de l’appeler, son numéro devait apparaitre dans les derniers numéros composés. Crois-moi plus jamais elle s’approche de notre fille. Et vous, quand je reviens dans cette chambre, je ne veux plus vous voir. Vous avez fait assez de mal comme ça j’agitais mon index  en guise d’avertissement. Puis attrapais le téléphone portable de Leïna pour me rendre à l’extérieur de la chambre.

Dans le couloir, je regardais les derniers numéros composés et effectivement, celui de Helen White apparaissait. Je cliquais dessus et en attendant que ça décroche, mes doigts tapotaient nerveusement le mur du couloir pendant que mon pied shootait doucement dedans d’un mouvement répété. En tombant sur la messagerie je perdais vite mon calme Mme. White… c’est le père de Millie. Je… je suis à l’hôpital avec Leïna. Où êtes-vous ? Nous sommes aux côtés de Millie et la moindre des choses aurait été de vous y voir. Je ne sais pas ce que vous foutez, ni où vous vous planquez …. mais vous avez intérêt à venir dans l’heure qui suit. Je vous attends de pieds ferme … j’ai… on a besoin d’explications Après un court silence de deux secondes je précisais avant de raccrocher … et vous êtes virée . A ce moment là, mon regard se posa sur celui d’un médecin qui sortait d’une chambre voisine. Peut-être était-ce le médecin de Millie. Par chance, il était là lors de son arrivée et acceptait de venir dans la chambre voir l’état de notre fille ce qui mena Charle à sortir car il se sentait forcément de trop. Je préférais ne pas savoir ce qu’il aurait pu dire à Leïna entre-temps. Bras croisés sous ma poitrine, je me tenais un peu à l’écart laissant le médecin-pédiatre proche de Millie après avoir lu le bloc-note accroché au pieds du lit. Jamais elle n’était restée seule dans la chambre depuis son arrivée ce qui était normal en raison de son jeune âge. Votre fille est dans un état de souffrance cérébrale suite au choc causé par le véhicule. Elle a été prise en charge relativement rapidement … cependant je vois que le Glasgow est à 4… elle a été en détresse cardiaque mais les gestes de premiers secours ont été prodigués ce qui l’a maintenu en vie il lisait toujours les informations médicales relatives aux examens effectués le PET scan a révélé une activité cérébrale malgré tout et c’est une chance cependant sa pression intracrânienne est à surveiller, et elle a pour l’instant besoin d’une oxygénation…. l’état est toujours inconscient pour le moment mais stable… il ajouta qu’il fallait être patient pour le moment, incapable de nous dire combien de temps cela prendrait. Puis il ajouta en nous regardant tous les deux s’il y avait des questions qu’on se posait et auxquelles on souhaitait des réponses Est-ce que… est-ce que il y a un moyen d’installer un lit d’appoint dans cette chambre ? Je veux dire, elle ne peut pas rester ici, seule cette nuit Monsieur, je comprends votre inquiétude, et votre besoin de rester auprès d’elle mais sachez qu’il y a un roulement constant entre les infirmières et aide-soignants de jour comme de nuit. Elle ne sera jamais seule et je pense que votre présence ne peut être que source d’anxiété et serait susceptible de déranger toute manœuvre du corps médical pour cette première nuit. En revanche ultérieurement je pense que ça serait envisageable mais ce soir…   … mais elle ne peut pas rester avec des inconnus ! Je veux dire, elle a besoin de nous, elle nous entend non ? Oui bien sûr elle vous entend même si elle se trouve dans le coma, mais croyez moi, je pense que cela pourrait être source de difficultés. Dès demain ça serait envisageable mais ce soir, je ne vous le recommande pas… Est-ce que… la question était dure à poser mais je me lançais quand même … vous pouvez estimer combien de temps elle resterait dans cet état… ? Et ses chances de se réveiller ? . Je me trouvais debout derrière Leïna toujours assise sur ce tabouret près du lit. D’un geste naturel je posais de nouveau mes mains sur ses épaules, comme pour la rassurer par la gestuelle alors que je fixais toujours le médecin.
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Ven 15 Juin - 7:17

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Alors que l'homme avait frappé à la porte, Neil ne l'accueillait pas de la même façon que moi. Bien sûr, une partie de moi lui en voulait assurément pour l'état dans lequel se trouvait ma fille mais je trouvais que ce n'était pas le moment de rajouter une épaisseur d'haine sur le malheur que nous vivions déjà. À peine Charles venait de mettre les pieds dans la pièce que je pouvais déjà sentir le corps de Neil se contracter de haut en bas. Doucement, je pris son poignet dans ma main afin de le calmer. Peut-être que cela n'aiderait pas mais ce fût un geste de réflexe de ma part, tentant de calmer un peu les tensions. Je sentis ses mains se détendre lentement mais je ne pu l'empêcher de prononcer les mots sous l'effet de la colère. « Neil » dis-je d'un ton presque imperceptible alors qu'il se lançait presque dans une chasse aux sorcières contre l'homme en question. J'appuyais néanmoins son point de lui en vouloir mais selon les dires de presque tout le monde, Charles conduisait prudemment et Millie se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment. Je baissa la tête tristement en m'imaginant la scène lorsque le présumé coupable racontait les faits. J'interrompis doucement mon ex-fiancé, afin de désamorcer la bombe qui semblait vouloir nous éclater en pleine figure. « Charles .. Nous vous remercions infiniment de passer afin de voir l'état de Millie, je ne saurais quoi vous dire pour le moment. Nous sommes un peu .. dépassés par les évènements! »

Le père de ma fille me demanda alors brusquement mon portable. Pour lui, l'idée que Mme. White ne répondait pas à son téléphone et n'était pas présente en ce moment même était en quelque sorte inconcevable. J'étais entièrement d'accord avec lui. Cependant, la différence principale entre Neil et moi se trouvait ici-même. Dans des situations de ce genre, il réagissait plutôt brusquement alors que moi j'avais tendance à stresser un peu trop et je préférais ne rien dire et me laisser envahir par toutes sortes de pensées et de scénarios. « Tient. » Je plongea ma main dans ma poche de veste pour sortir mon téléphone portable, que je lui tendis aussitôt. Notre interlocuteur, Charles, pris aussi la porte de sortie, visiblement mal à l'aise de l'attitude de Neil. « Merci encore .. » murmurais-je sans trop savoir quoi ajouter. Nous n'allions pas porter plainte contre l'homme en question. Je pense que pour le moment nous étions beaucoup plus préoccupé par l'état de notre fille que d'essayer de trouver un coupable et de l'accuser à tord.

Neil quitta la chambre, me laissant de nouveau seule avec la petite. Instinctivement je me retourna vers celle-ci, prenant de nouveau sa main à la mienne. De mon autre main, je caressais doucement son petit front, ainsi que ses cheveux. « Maman est là ma belle. Je ne te laisserai pas tomber. Tu ne dois pas lâcher. Je te promet que papa et moi tenteront de prendre soin le mieux que nous pourrons. Et .. et si tu ouvres les yeux mon bébé, je .. je te promets que nous ferons tout pour être une famille unie. Je t'aime ma chérie, nous ne quittes pas comme ça.. » Je savais au fond de moi qu'elle ne m'entendait pas, mais j'avais tout de même envie de tenter de la réconforter. J'entendis alors Neil laisser un message à la nounou, qui, visiblement ne lui avait pas répondu non plus. Son ton changea du tout et tout et je pu comprendre qu'il venait de croiser un médecin. Les deux entrèrent de nouveau dans la chambre et le médecin balança une tonne de charabia sur l'état de santé de ma fille.

Sans bouger, ni parler, je me contentais d'écouter ce que Neil et lui se disaient. Il y avait déjà beaucoup trop de termes dans lesquels je me perdait déjà, je ne voulais pas me mélanger encore plus. Selon ce que je comprenais, l'état de notre fille n'était pas tout à fait stable. Je me passa une main nerveuse dans les cheveux, jetant un regard au médecin. « Dites moi qu'elle se réveillera. Qu'il n'y aura pas de séquelles et qu'elle ira bien après.. » Je savais que ce que je demandais était peut-être trop mais j'avais espoir et je tenais mon point. « Je ne laisserai pas mon bébé d'à peine deux ans dormir seule.. Croyez-moi! » dis-je en soutenant l'idée de Neil. Je n'avais jamais encore laissé Millie seule et ce n'était pas aujourd'hui que cela commencerait. Même lorsqu'elle passait la nuit chez ses grands-parents, j'en faisais des angoisses. Mon ex-fiancé posa alors une question qui nous brûlait les lèvres. Combien de temps allait-elle restée ainsi. Il posa alors ses mains sur mes épaules afin de me rassurer et je posa ma main à la sienne en caressant le dessus de sa main. Nous avions simplement besoin de s'épauler l'un et l'autre. Le médecin nous répondis simplement qu'il ne savait pas. Il ne souhaitait pas nous dire quelque chose qui ne serait pas véridique ou qui nous donnerait de faux espoirs. Il mentionna ensuite qu'il repasserait plus tard et quitta la chambre.

« Tu peux t'installer » dis-je en pointant le canapé au fond de la pièce alors que les infirmières apportaient deux ou trois oreillers. Il y avait ce canapé bleu en cuir qui semblait inconfortable mais satisfaisant lorsqu'on était crevé. « Je vais rester près d'elle un peu.. » Je pris les oreillers que je balancais sur le meuble. « Merci de rester Neil..»



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Mar 19 Juin - 1:57
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C’était la première fois de ma vie que je ressentais une crainte aussi vive et pourtant, que le début aussi. Une crainte, une peur, appelez ça comme vous le voulez, jamais auparavant la vie de Millie n’avait tenu qu’à un fil. A ce point. Et j’en voulais à la terre entière. Que ça soit ce Charles, Mme. White, le corps médical pour ne pas être capable de donner un compte rendu plus exact, des certitudes par la même occasion. Je me sentais on ne peut plus impuissant face à ça et ma réaction était telle que j’étais sur les nerfs, à fleur de peau, capable de démarrer au premier quart de tour. Pour ça, j’étais fort. Agir avant de réfléchir. Et c’est pour ça qu’on fonctionnait bien, Leïna et moi. Elle parvenait à me tempérer, me faire relativiser certaines choses et surtout apaiser le feu. Autant la jolie blonde savait faire éclater une dispute, autant elle savait aussi comment me calmer. En l’occurrence, mon état d’esprit n’aidait que peu à l’amélioration de la situation. Il était fort probable que mon message vocal sur la messagerie de la femme chargée de garder Millie l’effraye encore plus et la dissuade de venir. Cependant elle nous devait ça. Si cette femme faisait son boulot en bonne conscience, il y avait une raison valable à son absence en ce moment même et elle reviendrait forcément nous expliquer les choses.

En attendant, on devait se contenter des possibilités qu’évoquait le médecin. C’est avec naturel et sans prendre trop garde à mes gestes ou mon attitude envers la mère de Millie que je me rapprochais d’elle, en posant cette main sur son épaule. Comme si c’était normal. Comme si nous n’étions pas confrontés à une phase juridique pénible. Pour l’instant, toute mon attention était centrée sur Millie et son rétablissement souhaité. Au moins, nous étions tous les deux d’accord sur ce point, il était hors de question de laisser la jolie princesse de 2 ans seule avec des inconnus, même s’il s’agissait de gens compétents et même s’il était encore peu probable qu’elle puisse avoir conscience de notre présence à ses côtés. Mais au moins, on était là pour absolument tout, au besoin. Le médecin acquiesça d’un sourire navré en comprenant notre volonté de rester ici. Très bien, je comprends. Je demanderai à l’infirmière qui viendra tout à l’heure de vous faire parvenir une couverture pour le canapé. C’est la moindre des choses que je puisse faire Il n’y a vraiment rien que vous nous conseillez de faire pour… je ne sais pas moi, peut-être lui donner plus de chances de s’en sortir ? . Le médecin hocha négativement la tête en ajoutant que seule la patience était le maitre mot à présent. Il nous laissa ainsi seuls, avec notre fille en nous informant qu’un personnel du corps médical viendrait dans les vingt minutes, et qu’en cas de problème avant, on pouvait sonner en appuyant sur un bouton qu’il nous indiqua.

De nouveau seul avec Leïna, je soupirais. Une infirmière vint apporter immédiatement ce qui était demandé par le médecin ainsi que deux oreillers et nous soutenait dans notre inquiétude, en nous encourageant à tenir bon. Quand elle repartit, je regardais hésitant ce canapé et n’eus même pas envie de m’y asseoir. Rester au plus près du lit ne changeait pas grand chose en soi, mais j’étais figé. Paralysé intérieurement par ce qui pourrait advenir. Une angoisse de père, de bon père. Mais quand la jolie blonde prit place sur le canapé je la regardais tout aussi désolé que l’on en soit rendu là. Je recevais un SMS sur mon portable me notifiant mon horaire pour ce soir. J’avais presque oublié ce boulot que j’avais commencé la veille. J’étais pris entre deux feux. A la fois je ne pouvais merder ma période d’essai, et en même temps, il en allait de la vie de ma fille. Mon réflexe fut donc d’appeler immédiatement Sloanne en espérant qu’elle puisse comprendre mon envie de rester aux côtés de Millie. Quitte à faire plus d’horaires plus tard. Je m’excusais auprès de Leïna un instant pour passer le coup de fil dehors et revenais de longues minutes plus tard. Ça va aller, Leïna. Millie va s’en sortir et je refuse de penser le contraire…. Comme toi elle est battante et courageuse. Et comme moi, elle est solide…. mon ton était doux et rassurant et je prenais place sur ce canapé bleu inconfortable sentant qu’elle allait éclater en sanglot. Come here dis-je à voix basse en ouvrant mes bras pour l’accueillir sans arrière pensée. Juste pour être là. It’s gonna be alright. There’s no other way. We’ll do everything for her to be okay and when she’s out of here, I promise to protect her . En un sens, je savais qu’elle ne serait jamais à 100% en sécurité mais au moins, je n’aurais personne à blâmer. J’avais également confiance en mes capacités à la protéger au mieux, que ça soit verbalement comme physiquement. Il était bien trop difficile d’imaginer, après ce qui venait de se passer, de la laisser entre les mains d’une tierce personne. Hormis les parents de Leïna envers qui j’avais une confiance aveugle bien qu’ils ne me portaient pas dans leur cœur.

Est-ce que tu veux passer prendre des affaires à la maison et me laisser ici avec elle, ou j’y vais ? Ça serait bien de prendre une peluche qui lui soit familière et pour nous deux trois choses pour la nuit non ? . Je me détachais d’elle en plongeant mon regard bleuté dans le sien jusqu’à ce qu’elle me réponde. Ce n’est que quelques instants plus tard que la porte s’ouvrit laissant paraitre une Mme. White plus que pâle et presque en état de choc.
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The only thing we have | neil & leïna (2)
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