on the highway to hell | hinota

« が少しもいっそうこの世界ではなくてこのジョーカイカジノの制御を取り戻すことが可能であることは重要です は一族の唯一の女子相続人です あなたが 私はあなたが再開するのを当てにする（そうすることテークバック）彼（彼女、そ）、彼（彼女）に商売のかけひきを示すように、同様に訓練します、そして顔に彼女に（それ）を発するためにの（前（に・で））彼女（それ）がこの家族を管理するために持っているであろう未来の責任 »
« Hina-chan, il est important pour Eiko de pouvoir reprendre en main ce casino. Jôichi n'étant plus en ce monde, Eiko est la seule héritière du clan. Je compte sur toi pour reprendre son entraînement ainsi que lui montrer les ficelles du métier et de la mettre face à la responsabilité future qu'elle aura de diriger cette famille. »

Une de ses mains posée sur la table de son bureau, l'oreille attentive à son interlocuteur derrière son téléphone. Ce soir, Eiko arrivait dans la ville de lumière. Cela faisait onze années qu'elle ne l'avait vu et la dernière fois, la jeune fille ne lui avait pas adressé la parole lorsque Hina allait partir pour L.A. La coréenne était curieuse de savoir comment elle avait évolué sans elle à ses côtés. Elle entrouvrit les lèvres. « Je ne vous décevrais pas Oyabun-sensei. Je ferais tout pour que Eiko-san devienne un chef de clan aussi craint et respecté que vous lorsqu'elle prendra votre succession. » rétorqua-t-elle dans une langue japonaise. Elle sentit le poids se peser encore plus sur ses épaules. Depuis des années elle avait essayé de rendre cette agence de plus en plus connue. Faisant des superbes événements de mariages, organisant pour des personnes très connues, des acteurs, des chanteurs. Bref, le travail qu'elle avait fourni pendant ses onze années ici avaient payé. L'argent coulait à flot et c'était bénéfique pour le clan. Il fallait remettre à flot le casino qui avait été construit grâce à l'argent de l'agence. C'était pour cela que Eiko allait la rejoindre à L.A. Bien sûr, que Hina fera tout pour que le clan s'agrandisse encore plus. La porte s'ouvrit subitement tandis qu'elle parlait en japonais. Son iris se releva soudainement vers la personne qui vint la déranger dans sa conversation avec l'Oyabun. Transperçant du regard le parasite malpoli. Elle bredouilla encore dans sa langue. Disant qu'elle était désolée mais une subordonnée katagi avait fait irruption dans son bureau et qu'elle avait une envie soudaine de lui envoyer son stylo qu'elle tenait dans l'autre main - réflexe instantané vu qu'elle avait été surprise, c'était la première arme qu'il y avait sous la main - la pointe dans son œil à cause de son impolitesse. Au bout du téléphone, on pouvait entendre un rire enraillé. Ce qui fit sourire Hina faisant comme si Dakota n'était pas là. Elle lui dit au revoir puis raccrocha. Elle inspira et reporta son attention sur Dakota. « On ne t'a jamais appris à frapper avant d'entrer là d'où tu viens ? » oui, Hina était un peu pointilleuse niveau politesse, ça c'était son côté asiatique qui ressortait.

La porte est fermée, je sais ce que ça veut dire. Il ne faut pas la déranger. Mais bordel ce que je m'en fous de ça. J'en ai marre d'attendre, je ne suis pas patiente. Surtout lorsqu'il s'agit d'elle. Je suis son putain de pantin, j'ai du mal à savoir d'ailleurs comment je peux autant me laisser manipuler par elle. Ce n'est pas franchement le cas, je sais que je peux en un seul claquement de doigt me délester de ce problème, en révélant son infidélité. Oui, c'est aussi simple que ça. Mais je ne veux pas. A croire que je suis consentante dans l'idée. Hina m'intrigue, elle n'est pas normale au fond et je le sais. Elle est bizarre parfois, comme ça, lorsque je l'entends parler une langue étrangère. Une que j'ai déjà entendue et identifiée comme étant du japonais. Bon évidemment je ne comprends rien à ce qu'elle raconte et je m'en fiche un peu. Ou peut être pas. On verra. Si ça me soule trop, j'apprendrais la langue, si tenté que j'y arrive. Mais là, je trépigne et c'en est trop. J'ouvre la porte et la toise du regard. Elle semble surprise, du moins à moitié. Elle a l'habitude avec moi, ce n'est pas la première fois que je fais irruption dans son bureau. Elle m'ignore à moitié et j'attends qu'elle écourte sa conversation téléphonique, ce qu'elle finit par faire bien heureusement. " On ne t'a jamais appris à frapper avant d'entrer là d'où tu viens ?  " Je souris, m'approche de son bureau et pousse les documents face à elle pour y poser mes fesses. " Il faut croire que non, que veux tu. " Je pose mes mains sur le rebord du meuble et la fixe à moitié amusée. " Et ça dépend où je rentre. Je ne pense pas avoir besoin de frapper lorsque je passe entre tes cuisses. Enfin, d'après mes souvenirs. " Je lui fais un clin d'oeil et pose mon pied droit sur l'assise de son siège, entre ses genoux. " Ouais juste là en fait. Je peux frapper si c'est une pratique qui te plait. " Je ne suis pas venue pour ça. J'avais besoin de lui parler mais l'idée de la taquiner encore un peu m'amuse bien plus que tout le reste.

C'était vraiment quelque chose qui la faisait enrager ! Dakota n'avait même pas pris la peine de toquer avant de rentrer. Quelle impolitesse elle faisait preuve. Hina le savait, sa stagiaire avait l'habitude d'être ainsi. Mais bon sang ! Qu'est-ce qu'elle aimerait la corriger pour que la prochaine fois elle apprenne à toquer. Ce n'était pas non plus le truc le plus le fou à faire non ?! Il n'y avait aucun effort à produire sur ce simple geste non ?!!? Certes, Hina l'aurait fait attendre, le temps de la conversation avec l'Oyabun. C'était logique. Pourtant, elle n'avait aucun contrôle sur cette femme. Et ça, c'était un truc qui ne passait pas, du moins intérieurement. Enfin, elle ne pouvait pas non plus la virer vu que cette dernière était aussi l'actrice principale de son infidélité. Et puis au fond, Hina ne voulait pas ça. Parce que ça ne ferait pas du bien aux affaires déjà, ça risquerait fortement de déranger Léo et finir par un divorce. Mauvaise pub pour l'agence. Mais en même temps, Dakota l'amusait énormément autant qu'elle la faisait enrager au point de vouloir la tuer. Ce mélange de deux émotions contradictoires animaient la Yakuza. Oui, Hina n'était pas une femme comme les autres. Ses pupilles noirs la suivaient du regard, poussant les documents qui étaient sur son bureau pour s'y asseoir, face à son fauteuil. " Il faut croire que non, que veux tu. " qu'est-ce qu'elle était culottée ! Hina la toisa du regard. Remarquant son air amusé. " Et ça dépend où je rentre. Je ne pense pas avoir besoin de frapper lorsque je passe entre tes cuisses. Enfin, d'après mes souvenirs. " Elle avait envie de l’éviscérer. Oh oui, là sur la table allongée. Elle avait tellement envie. Un sourire en coin apparut. Voyant que sa stagiaire allait encore l'emmerder. La chercher toujours. Ses yeux suivirent son pied se poser entre ses genoux. " Ouais juste là en fait. Je peux frapper si c'est une pratique qui te plait. " Hina releva son regard de nouveau, l'ancrant dans le sien. Un soupire s'extirpa d'entre ses lèvres qui formaient un sourire. « Tu n'aurais même pas le cran de me malmener. » œil pour œil, dent pour dent, paraît-il. Elle aussi voulait la pousser dans ses retranchements. Allez, fallait qu'elle lui montre comment elle allait réagir ! Juste voir jusqu'à où elle pouvait dépasser les limites. Allez ! L'iris de Hina s'enflamma tout en scrutant Dakota. « Tu tombes bien d'ailleurs. J'avais du travail à te confier. Je pars dans deux heures, et il me faut sur mon bureau le rapport de toute l'organisation du mariage des Chateaubriands. Il faut que cela soit carré. Je le veux avant que je parte. » C'était exagéré comme ordre. Hina le savait. C'était pas une mince à faire de synthétiser un mariage sur un simple rapport. Cependant, elle faisait tout pour confier les tâches les plus difficiles à Dakota. Allez katagi ! Fallait qu'elle lui montre sa réaction. Hina brûlait d'envie de la voir.

Elle relève le regard, le plante dans le mien. Je ne me dérobe pas, je la fixe. Non, je ne suis pas impressionnée. C’est peut être tout le contraire. Elle m’exciterait presque à réagir comme ça. Et au fond, je suis persuadée qu’elle en joue. ” Tu n'aurais même pas le cran de me malmener. ” J’esquisse un sourir et me penche un peu en avant. ” Oh si et je suis certaine que tu adorerais ça. “ Evidemment. Et puis c’est une idée qui me plait bien. Dans tous les cas, le professionnalisme d’Hina reprend le dessus. ” Tu tombes bien d'ailleurs. J'avais du travail à te confier. Je pars dans deux heures, et il me faut sur mon bureau le rapport de toute l'organisation du mariage des Chateaubriand. Il faut que cela soit carré. Je le veux avant que je parte. “ Et là j’éclate de rire tout simplement. Un fou rire que j’ai du mal à contrôler et surtout à arrêter. Après de longues secondes, c’est le manque d’air qui m’arrête naturellement. ” Tu sais que t’es drôle toi ? “ Non, je pense qu’elle ne le sait pas et qu’elle ne comprend pas où je veux en venir. Alors de ma poche je sors mon téléphone et pars directement dans mon application mail ou une vingtaine de réponse du dragon Chateaubriand sont stockés. ” Voilà l’échange avec la mère de la mariée. Elle ne sait pas ce qu’elle veut et pourtant, c’est elle qui dirige tout. Pour tout te dire, elle n’est pas foutue de me filer le nombre d’invités exact pour le moment. Ca passe de 100 à 300 puis ça augmente et ça diminue. Je peux juste te dire que ce sera pour cet hiver, qu’il n’y aura pas de lâché de colombes parce que tu comprends, ça peut faire caca sur les gens mais par contre quelques confettis en forme de coeur seront les bienvenus. Mais bon, je sens que ça aussi ça peut changer. Ca te va comme rapport ? Parce que de toute façon je n’ai rien de plus. J’attends le nombre d’invités pour prospecter sur le lieu et tout le reste en découlera. Je suppose que la mère n’a pas fini de dresser la liste des gens bourrés de frics qu’elle veut voir au mariage pour leur cirer les pompes. Je la relance toutes les semaines mais non… A part aller chez elle et la menacer avec un flingue pour qu’elle la rédige, je ne peux rien faire de plus. “ Oh quelle bonne idée. La tenir en joue avec une arme. L’obliger à faire quelque chose la vieille. Tellement agréable comme idée. Puis surtout si elle peut fermer sa gueule pendant ce temps là, un vrai délice. ” Du coup tu pars dans deux heures c’est ça ? T’as quoi à faire ? Besoin d’aide pour quelque chose ? “ Parce que de toute façon, ce n’est pas sur ce mariage que je peux travailler actuellement.

Le sourire que sa stagiaire affichait était provocateur, comme toujours. Elle ne savait pas combien cela pouvait être dangereux d’allumer cette braise tapie en la coréenne. Enchaînée pour ne pas se déverser complètement sur elle. Surtout lorsqu’elle se penche ainsi vers Hina tout en lui disant qu’elle adorerait qu’elle la malmène. Si elle pouvait lui montrer tout ce qui faisait d’elle La Sanglante du Clan Nakagawa, Dakota réfléchirait peut-être à deux fois avant de faire ce genre de supposition. Et rien que de penser à cela, la flamme dans son regard devint plus intense. Cependant, Hina voulait encore voir jusqu’à où la brune allait s’étendre. Elle trouvait qu’elle était pleine de surprises et ses réactions l’amusaient grandement. Sans plus attendre, elle reprit sa place de directrice. Lui ordonnant de poser le rapport de l’organisation du mariage des Chateaubriand sur son bureau avant qu’elle ne parte. L’éclat de rire soudain de Dakota la fit sourciller. Son expression restait sérieux. Oui, parce qu’elle était sérieuse quand elle lui avait commandé cela ! Elle ne rigolait pas malgré qu’elle sache que c’était presque impossible de faire ça en deux heures. C’était complètement inhumain même. Le fait est qu’elle lui sorte qu’elle était « drôle » endurcit l’expression que Hina affichait sur son visage. Lui montrant que non, elle ne rigolait pas. Comme si Dakota avait compris que effectivement Hina ne comprenait où elle voulait en venir, cette dernière sortit de sa poche son portable et lui montra les conversations mails échangées avec la mère Chateaubriand. Ses pupilles glissèrent sur l’écran de l’appareil tandis qu’elle écoutait attentivement les explications de sa stagiaire qui semblait fulminer au fur et à mesure qu’elle parlait. “[...]A part aller chez elle et la menacer avec un flingue pour qu’elle la rédige, je ne peux rien faire de plus. “ Hina releva son regard vers elle. Cette dernière phrase l’avait animé soudainement. Oh oui, fallait qu’elle lui montre sa noirceur dans l’âme. Ce qui l’excita instantanément. ” Du coup tu pars dans deux heures c’est ça ? T’as quoi à faire ? Besoin d’aide pour quelque chose ? “ Hina poussa la jambe qui bloquait son fauteuil. Et d’un mouvement de fauteuil, elle se rapprocha de Dakota, la tête au niveau de son ventre. Ses mains vinrent furtivement se poser sur son jean, ses doigts parcourant son bouton ainsi que sa fermeture éclaire. « Tu es tendue. » elle déboutonna son pantalon et redressa le regard vers Dakota, le sourire en coin qui restait sur son visage. Et cette lueur étrange dans le regard, comme si elle jubilait de l’entendre se plaindre, de la provoquer, de lui parler comme ça ou bien tout simplement parce qu’elle jubilait d’avoir pensé à braquer une arme sur la cliente. C’était plutôt ça qui l’animait. Une de ses mains s’engouffra à l’intérieur de son jean ouvert. « Tu n'as pas besoin de savoir ce que je fais. C’est plutôt toi qui a besoin d’aide. Et si moi je te malmenais pour te faire penser à autre chose ? » Son regard était fixe, planté dans le sien tandis que sa main se mouva à l’intérieur de son pantalon, désirant enflammer son être tout entier.

Elle est drôle sans le savoir Hina. Parce que le mariage Chateaubriand n’est pas exactement comme tous les mariages qu’on a l’habitude d’organiser. Déjà d’habitude ce sont les mariés qui parlent et pas les parents. Là, c’est le dragon qui décide de tout. Ca m’agace et ça m’horripile. C’est impossible de travailler dans ces conditions. Mais je me dis que si elle veut que le mariage soit organisé, ce à quoi elle a l’air de tenir, elle va finir par comprendre qu’il faut qu’elle me file ces informations nécessaire au bon déroulement de la cérémonie. Enfin, pour le moment je me contente d’expliquer tout ça à Hina avec une sarcasme certain. Peut être qu’elle elle pourra faire bouger les choses. En attendant je lui demande si je peux l’aider à faire autre chose, étant bloquée dans cette tâche ci. Mais sa réaction n’était pas forcément celle que j’attendais. Ou peut être que… Okay, j’aurai pu m’y attendre. Elle dégage mon pied pour se rapprocher de moi, sa tête proche de mon ventre et ses mains qui commencent à flirter avec les différents tissus qui me recouvrent. Le bouton de mon jean saute et ma fermeture éclair commence à être descendue. Je n’oppose aucune résistance, tout simplement parce que j’en ai pas envie. ” Tendue moi ? Si tu veux écoute. “ Je souris, si ça l’amuse de vouloir me détendre, je ne vais pas lui ôter ce plaisir. " Tu n'as pas besoin de savoir ce que je fais. C’est plutôt toi qui a besoin d’aide. Et si moi je te malmenais pour te faire penser à autre chose ? " Mon sourire s’élargit alors que sa main se fraye un chemin entre mes cuisses. ” Je n’y vois pas d’inconvénient là tout de suite. “ Ce petit jeu est donnant donnant. Pendant ce laps de temps, oubliés les rancoeurs et différents qu’on peut avoir.

” Tendue moi ? Si tu veux écoute. “ Elle le prenait toujours comme ça. Comme si tout ça n’était qu’un simple jeu. Si elle savait que Hina pouvait d’un geste lui tordre le cou, la laissant complètement inerte là sur la table, elle ferait moins la maligne. Enfin fort heureusement Dakota amusait la yakuza. Sa manière de cracher son venin face à sa patronne et sa façon d’être désinvolte parfois devant Hina, ça l’amusait tout ça. Pour Hina, c’était son jouet. Et d’ailleurs elle voulait se distraire avec son électron libre. Avant de partir pour son rendez-vous. Sa main s’introduit dans son jean, frôlant bout des doigts le tissus de son sous-vêtement. Elle reprit la parole, lui disant qu’elle n’avait pas besoin de savoir ce qu’elle faisait en dehors de l’agence. De toute façon, ce n’était pas comme si elles entretenaient une relation officielle. C’était juste un amusement. Certes, elle aurait pu écourter depuis longtemps ce genre de retrouvailles mais non. Hina était une personne qui agissait selon ses envies et puis elle n’avait pas totalement confiance en Dakota. Il se pourrait qu’un jour ça lui pète et dévoile tout à son mari ou même dans la presse qu’elle s’envoyait en l’air avec elle. Ce n’était pas du tout le but. Parce que son statut de femme mariée était importante pour elle. Et puis Flore ne devrait pas connaître cette tromperie là non plus. Si elle avait des regrets de faire une choses pareille ? Non. Les sentiments qu’éprouvait la yakuza étaient complètement décousus. Ou du moins, ils ne ressemblaient en rien de ce que pouvait éprouver une personne ‘normale’. La seule chose qui lui importait c’était son Clan. Son iris sombre était ancré dans le sien, elle voulait aussi la ‘malmener’. ” Je n’y vois pas d’inconvénient là tout de suite. “ un sourire en coin s’afficha sur son visage et son autre main vint empoigner sa nuque, doucement mais avec fermeté tandis que la main sous le jean de sa stagiaire fit des mouvements de plus en plus appuyés. « Tu m’étonnes. » Elle se leva de son fauteuil et colla son corps contre le sien. Ses doigts se faufilant sous son bas pour venir titiller son intimité. Elle la regardait encore. Elle voulait voir ses réactions. Elle voulait voir ce que ça lui faisait. Et plus elle intensifiait ses caresses, plus sa main qui était autours de son cou se refermait peu à peu. Sans pour autant l’étouffer mais elle se retenait. Elle voulait voir comment elle allait réagir.

Il n'y a pas besoin d'être un génie pour savoir où va nous mener cette discussion. Si je suis tendue, non pas vraiment. Mais sa main entre mes cuisses agit d'une façon qui pourrait y ressembler. Tendue mais de la manière qu'elle croit. Pourtant elle ne m'effleure qu'à peine pour le moment mais la pression commence à se faire sentir. Nos rapports n'ont jamais été comme ceux que je peux avoir avec d'autres femmes. Peut être parce qu'avec elle, c'est plutôt elle qui mène la danse. Ca me change je dois bien le reconnaître. Enfin, j'arrive à mes fins également mais dans l'idée elle a cette ascendance sur moi qui est loin de me déplaire. Ca a quelque chose de reposant finalement. De sa main libre elle m'empoigne la nuque alors que l'autre appuie avec plus de force. Une premier gémissement s'échappe de mes lèvres alors que je souris. Elle se redresse, glisse ses doigts sous mes sous vêtements, encercle un peu plus fort ma gorge. Je sais que pour le moment je ne peux pas la toucher, ce n'est pas mon tour. Au fond ça pourrait me déranger, mais pas avec elle. Je m'agrippe au bureau, je me retiens comme je peux alors que mon corps se cambre pour maintenir l'appui de ses doigts. " Putain... " C'est le seul mot qui s'extirpe de ma gorge entravée. Et encore, il sort difficilement. Elle sait comment faire, elle connait mon corps. Je bouge contre sa main, j'accentue ce contact. Parce que je me sens bouillonner, parce que j'ai besoin de plus. J'ai les phalanges qui deviennent blanches à force de maintenir le bois. L'air vient à me manquer, autant à cause de ce qu'elle me fait que par sa main qui appuie contre ma trachée. J'ai la tête qui tourne et mes bras qui s’ankylosent. Sous ses caresses expertes, je m'abandonne doucement me laissant tomber sur le bureau et tout ce qui se trouve dessus. Je me fiche du désordre que je peux causer et puis de toute façon c'est de sa faute. Serrant mes cuisses contre son corps, je laisse échapper un dernier gémissement en me tordant pour me dégager de son étreinte. Le temps de reprendre ma respiration, je reste allongée. Un léger rire sort de mes lèvres alors que je redresse ma tête pour l'observer. " T'as pas perdu la main toi. "

Ses prunelles noir profond ne rataient pas d’une miette des réactions de Dakota. Le premier soupir de désir s’était extirpé de sa bouche accompagné d’un sourire et son franc parlé. Ses yeux ne voulaient rien rater. Elle se sentait bouillonner à l’intérieur. Cette boule là au creux de ses reins qui commençait à réchauffer tout son être en la regardant prendre plaisir à ce qu’elle lui faisait. Sa main autours de sa gorge exerça une nouvelle pression qui montait en crescendo aussi au même rythme de sa main se mouvant de plus en plus dans son intimité. La faire exploser de l’intérieur, voilà ce que voulait la yakuza. Elle se retenait aussi. De serrer encore plus fort jusqu’à lui voler le dernier souffle dans un dernier gémissement de plaisir. C’était ce qu’elle voulait au plus profond d’elle. Elle le savait pertinemment. Et pourtant, non, il ne fallait pas. Elle allait juste se contenir. Comme elle le faisait à chaque fois. Parce qu’elle trouvait intéressant que Dakota puisse la rendre parfois dingue à cause de son tempérament à vouloir la saigner jusqu’au bout mais qu’elle ne pouvait pas car c’était un katagi. Oui, c’était intéressant pour elle de voir comment elle pouvait, elle aussi la rendre dingue par son comportement en retour. Et c’était ce qu’elle faisait là, en la voyant s’abandonner peu à peu sous ses caresses, la regardant tomber sur le bureau tout en jetant tout ce qu’il y avait dessus. De toute façon Hina allait en faire la remarque après. C’était sûr. Juste pour voir comment elle allait encore réagir. Ses crocs pincèrent sa lèvre inférieur lorsqu’elle sentit les cuisses de Dakota serrer son bassin encore plus entre celles-ci. Sa main au niveau de son cou en fit de même. Les mouvements de son bassin accompagnèrent sa main jusqu’à la délivrance totale de sa partenaire. Elle avait tellement envie de la tuer bon sang ! Elle avait pris son pied aussi en même temps. Hina était comme ça. Toujours dans la contradiction. Mélange de ressentis complexes, complètement incompréhensibles aux yeux du commun du mortel. Dakota dégagea son étreinte et Hina plaqua ses mains sur le bureau de part et d’autre des jambes de sa stagiaire, l’entendant rire. " T'as pas perdu la main toi. " un sourire s’afficha sur son visage, mouvant son faciès de glace. « Que veux-tu, j’aime le travail bien fait. » rétorqua-t-elle, prétentieuse mais la directrice de Dolce Vita était ainsi. Elle pouvait être adorable comme elle pouvait être une vraie garce. Surtout avec ses subordonnés qui adoraient sortir du rang comme Dakota. Elle se recula légèrement, ajusta son tailleur et glissa un regard sur le bazar qu’il y avait sur le bureau et par terre. « Franchement, tu aurais pu faire attention. Mon bureau n’est pas un lit où tu peux te permettre de tout balancer sans que ça ne se casse ! » dit-elle avec fermeté. Elle la provoquait alors qu’elle savait que c’était de sa faute aussi. Mais bon, ça l’amusait. « Tu vas me ranger tout ça avant que je ne parte. » et elle continuait.

Je l’ai vu m’observer, je l’ai vu me chercher des yeux alors qu’elle s’occupe de me caresser, de jouer avec moi, de faire grimper ce putain de désir qui ne peut lui échapper. Je ne lui résiste pas bien plus longtemps. Je ne peux pas, elle sait où appuyer, elle sait quoi faire pour me faire décoller. Pour me faire perdre pied. Je tente de garder un contact visuel lorsque je m’abandonne et je comprends qu’elle aussi a pris un certain plaisir à me voir jouir. Et ça me plait. Oh ça oui. Même si je n’ai actuellement plus la force de faire quoique ce soit à part de me vautrer sur le bureau. Lorsque j’ai repris ma respiration, je la congratule de ses actes ce qui ne semble pas la surprendre. ” Que veux-tu, j’aime le travail bien fait. “ En effet, elle aime le travail bien fait. Un léger rire qui s’échappe des mes lèvres qui puise dans mes dernières forces. Heureusement que je récupère assez vite. Je me rhabille et m'assois tout en continuant de la regarder. Ca je ne m’en lasserai jamais je crois. ” Franchement, tu aurais pu faire attention. Mon bureau n’est pas un lit où tu peux te permettre de tout balancer sans que ça ne se casse ! “ Cette mauvaise foi dont elle fait preuve a le don de m’impressionner. ” Comme si c’était de ma faute ça tiens. “ Je descends du bureau et tire sur mon tee shirt pour qu’il reprenne sa place initiale. ” Tu vas me ranger tout ça avant que je ne parte. “ Elle se délecte de me donner des ordres, je le sais. Et moi et bien, je lui obéis. Parce que de toute façon, elle sait pertinemment que si je veux refuser, je le ferai. ” On va dire que c’est en remerciement pour cet agréable moment, rien de plus. Parce que c’est de ta faute. “ Evidemment que oui. Je la laisse se réinstaller alors que je fais exprès de prendre pour mon temps pour ramasser les affaires qui sont tombées. M’inclinant bien face à elle, remontant doucement, caressant ses jambes au passage ou autres parties de son corps qui tombent à ma disposition. C’est un jeu permanent et ce jeu est toujours aussi amusant.

Elle ne voulait pas la ménager. Elle voulait encore la chercher. Savoir jusqu’à où elle pouvait l’atteindre. Ça avait été toujours ainsi. La yakuza voulait la pousser dans ses retranchements. Cependant, Dakota ne pétait pas de câble. Pas encore en tout cas. La gamine encaissait tout le temps même si cette dernière lui répondait souvent. Hm. Dakota avait de l’endurance. Hina savait que ce n’était pas donné à tout le monde d’avoir une patience pareille. Enfin, on dirait que ça l’amusait aussi ce jeu là. Parfait. Puisque la coréenne voulait continuer ce divertissement. Peut-être qu’un jour elle aura raz-le-bol de tout ça. Elle n’attendait que ça. ” Comme si c’était de ma faute ça tiens. “ un sourcil se leva alors que ses pupilles sombres la suivirent qui descendit du bureau, se rhabillant à son tours. « Bien sûr. Tu n’avais qu’à faire attention. » et elle rajoutait encore. Elle ne se lassait pas. S’installant sur sa chaise à nouveau face à elle. ” On va dire que c’est en remerciement pour cet agréable moment, rien de plus. Parce que c’est de ta faute. “ un soupir s’extirpa de ses lèvres accompagné d’un sourire en coin. « Oui c’est ça. Dépêche toi un peu de faire ce que je dis, tu as encore du travail à faire. » ses coudes se posèrent sur l’accoudoir de son fauteuil du bureau. Elle ne perdit pas une miette des gestes de sa stagiaire qui se baissa. Remontant doucement, au passage touchait ses jambes d’une caresse plus qu’équivoque ainsi que ses cuisses et tout ce qui était à portée de ses mains. Le regard de Hina pétilla alors que son visage restait imperturbable. Quelle petite allumeuse celle-là. La sonnerie de son fixe sur le bureau lui ôta son attention rivée sur Dakota. Une de ses mains se posa sur l’épaule de la jeune femme, la faisant reculer. Vu le numéro qui était inscrit, il fallait qu’elle prenne ce coup de fil. C’était l’Oyabun. « Allez, va-t-en, je t’ai assez vu pour aujourd’hui. » ordonna-t-elle après que Dakota ait tout ramassé. Cette dernière s’exécuta d’ailleurs et Hina prit l’appel se demandant ce qui se passait pour que le chef du Clan l’appelle deux fois dans la même journée.

FIN